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Peinture et barbouille - Page 2

  • Le mécénat, le mariage de la chèvre et du loup !!!!!

    Qu'est-ce qu'un mécène ?

     


     

    Au Moyen-Âge et jusqu'au vingtième siècle, les mécènes étaient des gens d'église, oui, enfin, des cardinaux, des évêques, des ch'sais pas quoi j'y connais que pouic en bondieuseries;  puis de riches marchands, des nobles, des rois .... toujours des personnes fortunées qui souhaitaient se voir en peinture bien mis de leur personne et le visage lisse et aimable.

     

    Aujourd'hui, les deux mécènes français sont Pinault et Arnaud qui rivalisent à celui qui aura la plus belle collection de croûtes hideuses mais coûteuses.

    Pinault, propriétaire désintéressé de Christies Londres acquiert également des œuvres de jeunes inconnus sans talent dont il propulse la côte aux cimes alapurnesques des valeurs sûres de la peinture au rouleau compresseur.

     

    Le dico nous dit :

     Personne fortunée qui, par goût des arts, aide les écrivains, les artistes. Þ bienfaiteur, protecteur. « Soyez mon Mécène ! Protégez les arts ! » (Flaubert).  

    à Par ext. Personne physique ou morale qui apporte un soutien matériel, sans contrepartie directe, à une œuvre ou à une personne pour l'exercice d'activités présentant un intérêt général.

     

    Comme tant d’autres concepts, le mécénat est galvaudé.

    Le goût des mécènes n’a jamais été celui des arts mais celui de leur personne ou de leur porte-monnaie car un type comme Pinault quand il achète un tableau pourave  à 100.000 commence par en faire un avoir fiscal sur l’ISF (au titre du mécénat), en France, et va le revendre 1 000 000 à Londres dans son magasin.

    Pinault mécène ?

    Oui, et moi, je suis prêtre à Djakarta !!!!

     

    Et notre bon président heureux en amour comme aux jeux en est un autre (mécène), en promettant à Gandranges d’aider les povs métallos à sauver leur savoir faire et leur gagne-pain, il rentre dans la catégorie des personnes physiques qui apportent un soutien matériel, sans contrepartie directe, à une personne pour l'exercice d'activités présentant un intérêt général, à nous de trouver la personne en question !

    Quant à la contrepartie …..  n’y a-t-il pas des élections qui approchent ????

    Not' bon président s’est encore mis le doigt dans l’œil !!!  les indiens n’élisent pas les maires  ….. alors pourquoi leur faire tant de beaux cadeaux ?

     

     

  • Caveyrac et la MDA ..... association de bienfaiteurs ??? .... improbable !

     

     

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    Bonjour les amis,

     

    J’ai reçu cet e-mail de monsieur Caveyrac :

    A tous les artistes,

    Nous préparons une importante opération visant à alerter les Pouvoirs Publics
    sur l'urgence de prendre des dispositions favorisant la relance du marché
    de l'art pour les artistes vivants.

    Nous avons pour cela besoin de votre concours :


    Un projet a été initié par la Maison des Artistes et relayé par la revue Artension
    dans le cadre d'une réunion préliminaire qui s'est tenue au Sénat début 2007.

    Des réunions importantes attendent Rémy Aron et les responsables de la
    Maison des Artistes dans les prochaines semaines pour défendre ce projet…….  La suite n’a rien d’intéressant !

    Nb : La MAD prétend réunir plus de 15000 adhérents

           La profession de foi de la MDA est là : http://www.artension.fr/projetmda.pdf

           Il y a 2 MDA : une association officielle chargée de collecter les charges sociales des artistes et une association loi 1901 sans aucune légitimité autre que d’être une association comme les autres.

     

    Les troupes du président (poils aux dents) Aron ne sont pas tous des 'artistes' .... il y a plus de 'gogos' que d'artistes ! car, justement, ils ont été recrutés fallacieusement, en les piégeant par le nom de l'assoc 'MDA' qui n'est pas l'organisme recommandé pour l'enregistrement des artistes à l'URSSAF !

     

    C'est justement, ce mic-mac qu'il entretient que je vilipende car je n'aime pas être grugé !

     

    J'ai discuté plus d'une heure avec monsieur Aron au téléphone il y a quelques mois ..... il en est ressorti que les artistes ne l'intéresse pas autant que la position d'hégémonie qu'il cherche à établir à son profit ! Il croit ou aimerait faire croire que son assoc est la seule qui compte.

    voyons, est-ce qu'une personne sincère et altruiste mélangerait les affaires de la MDA assoc avec les affaires de Caveyrac ? C’est un peu le mariage de la carpe et du bouc !

     

    Tu penses, Ys (*), que la défiscalisation favorisera les petits …. Moi je dis que ce n’est absolument pas certain ….. il se peut même que ce soit le contraire ! car si la défiscalisation s’applique sans discernement, ce sont, bien au contraire, les artistes les plus côtés qui en bénéficieront ….. lois du marché obligent !

     

    Je ne discute pas ses idées politiques, car je pense que tout un chacun doit avoir le droit de défendre avec force ses convictions, fussent-elles contraires aux miennes. Je trouve, d'ailleurs que cette attaque n'est pas à mettre au crédit de ceux qui la font.

     

    Par contre, Aron défend une idéologie artistique. Il préconise le retour à des valeurs que j'apprécie, le goût du dessin et du travail honnête. Mais je ne le suis pas lorsqu'il prétend ériger ces valeurs en valeurs uniques. Toutes les formes d'art sont respectables (si ça plaît ou si ça correspond à un besoin) et je lui ferai donc le même reproche qu'à ceux qui l'attaquent pour ses convictions politiques : tout le monde doit pouvoir défendre ses propres valeurs. Dans les adhérents à la MDA, combien d'abstraitistes ? il semble les rejeter (mais s'ils ne le savent pas, ils passent pour des couillons parce qu’ils paient une cotisation pour rien !).

     

    je dis, moi, qu'il y a beaucoup, beaucoup trop d'opacité dans tout ceci et que je n'aime pas ce qui n'est pas transparent car on sait que la première loi des filous c'est l'hypocrisie !

     

    bon ! je dis pas qu'Aron ou Caveyrac sont des filous, je dis qu'ils manquent de transparence dans leur démarche.

     

    bien ! je passe donc à la profession de foi de la MDA.

     

    Quand Bernheim dit :

    « il y a quelque chose de choquant à ce que le plus grand nombre des artistes soit exclu de la manne publique  sur des critères de choix esthétiques parfaitement surdéterminés par une sorte de doxa dominante. »

    Je suis d’accord avec lui. Mais quand tu sais que son objectif est de substituer à cette doxa une autre : la sienne, tu ne peux d’empêcher de penser : bonnet blanc et blanc bonnet !!!!!

     

     

    Aron, lui, ne manque pas de culot !

    « R.A. : Oui, le vrai enjeu, c’est bien la démocratisation, en partant de cette idée que c’est  toujours du libre jeu démocratique que naît la bonne reconnaissance des valeurs de toutes sortes, qu’elles soient humaines ou artistiques, et jamais des systèmes hégémoniques qui se  sont tous historiquement plantés en voulant imposer leurs critères d’évaluation. »

    Il prêche le ‘faites ce que je dis, pas ce que je fais !’

     

    Aron, toujours lui, proclame :

    « R.A. : Et bien, cette loi de défiscalisation va entraîner notamment – non pas par coercition,  mais par incitation – la diminution, voire la suppression du travail au noir. D’avantage  d’artistes vont se déclarer professionnellement et participer à la solidarité nationale et cela va faire rentrer de l’argent non seulement dans les caisses de la sécu mais aussi dans celles du  fisc. »

    Ah oui !!!!! Tiens donc ? mais c’est vraiment miraculeux !!!!! pourquoi personne n’y a-t-il pensé avant ? …. Au fait ! euh ! ça marche comment ? parce qu’affirmer de telles sornettes sans les démontrer, ça a un nom : démagogie !

     

    Enfin, monsieur Aron nous livre le fond du fond de sa pensée :

    « L’un des éléments important de notre réflexion est la prise en compte du chiffre noir du marché de l’Art que, par définition, nous ne connaissons pas, mais qui est certainement très  important. Certaines études ont évoqué le chiffre de cent mille artistes dans le domaine des arts  plastiques, si l’on met à part les graphistes, c’est trois à quatre fois plus que le nombre d’inscrits à la Maison des Artistes. Lorsque je parle de chiffre noir du marché je pense  notamment au chiffre généré par ce que les artistes appellent, «la concurrence déloyale des  mateurs», qui est une forme de travail au noir. L’introduction de mesures de défiscalisation  générera nécessairement une transparence qui contribuera à réduire considérablement ce  marché  parallèle et à produire des recettes qui échappent actuellement à la solidarité nationale. De  même  que les procédures d’agrément, liées à la défiscalisation, permettront de consolider la situation des galeries qui, à côté des nouveaux moyens de commercialisation, continuent de faire un  travail essentiel pour de nombreux artistes. C’est aussi un moyen de reconsidérer la relation artiste-galerie. »

    Aron se fait des idées !

    Il pense que les amateurs représentent un marché plus important que les professionnels, mais il se goure gravement et je le lui avais expliqué en long en large et en travers au téléphone, mais il est tenu par Bernheim dont c’est le combat de sa vie !

    Ces braves gens pensent qu’en bloquant les amateurs, ils en feront des professionnels et que ceux-ci paieront des cotisations à leur association et à la sécu …. Mais c’est du délire à l’état pur et ils le savent et continuent de tenir ce discours d’un autre âge mais qui peut …. à terme …. tuer toutes formes d’expression artistique en France car si on tue les amateurs ….. on tue le vivier de talents !

    Existe-t-il un seul artiste qui soit devenu professionnel du jour au lendemain ? même ceux qui sortent des écoles ont besoin d’un certain temps avant de se sentir bien dans leur métier ! on leur donne des bourses pour qu’ils puissent survivre.

     

    Si Van Gogh revenait sur terre, il se verrait contraint de payer des cotisations pour avoir le droit d’exerce son art ! Car c’est l’objectif réel du duo en question : interdire toute forme d’art qui n’est pas officiellement reconnue par la MDA !!!!!!  alors, quand on parle d’hégémonie, on peut dire qu’ils en connaissent un rayon en la matière !!!!

     

    Et pourquoi ne pas interdire, pendant qu'on y est, le droit de chanter dans la rue ou chez soi sans être inscrit à la SACEM ?

     

    le droit de lire ou d'écrire sans être inscrit à l'agessa ....ou l’adepa ... ou …. Je n’sais quoi ?????????

    Oui, la mode est à l'interdiction !

    Interdit de boire, de fumer, de dire des gros mots, de cracher sur la tête de son voisin .....

     

    Quoi ? cent misérables euros de vente de tableaux par des amateurs mettraient en cause l’équilibre des retraites des artistes ??????  Comment peut-on dire pareille ânerie !!!!!!

     

    Par contre,  cette jeune artiste qui sent qu’elle a quelque chose à donner devrait se résigner à faire des ménages parce qu’elle n’aurait aucun droit à exposer ses toiles tant qu’elles ne sont pas officialisées par la MDA assoc !!!!!!!!!!!!!!!!

     

    Et ne parlons pas des tags ! encore que ….. si on ne donne aucun moyen à l’artiste de s’exprimer, il lui reste les murs des cités ! C’est marrant, ça,  mais Bernheim et Aron n’en parle jamais de ceux là , de ces exclus au droit de peindre ! pourtant, eux, ils coûtent des milliers de fois plus cher à la collectivité que les quelques artistes qui vendent une toile par an sans être déclarés !!!! nettoyer les murs d’une ville revient à des centaine de milliers d’euros ….. il suffirait de mettre des panneaux à la disposition de ces artistes pour économiser de quoi alimenter le fisc ! mais ! attention, les tags, ça ne correspond pas aux choix artistiques de la MDA assoc !

     

     

    Plus loin, Artension pose la question choc :

    « Ar. : Et les artistes, les galeristes, y croient- ils ? Vont- ils se mobiliser pour obtenir cette loi ? »

    Là, c’est le comble du comble. Je ne sais pas si des galeristes lisent les messages, mais je leur pose la question : « souhaitez-vous que l’état se mêle de votre gestion ? »

    Les galeristes sont des commerçants qui gagnent très bien leur vie (ou disparaissent – lois du marché).

    Le commerce, c’est la libre concurrence prônée par le gouvernement …. Alors pitié, laissez les galeries faire leur business et les moutons n’auront pas de caries !!!!!

    Le galeriste choisit ses artistes. S’il choisit un artiste qui ne se vend pas, ce n’est pas 1500 euros de défiscalisation qui le feront vendre !

    Par contre, effectivement, si cet artiste se vend bien, l’amateur d’art comme le nomme Aron et Bernheim, sera très heureux d’économiser 1500 euros dont il n’a aucun besoin puisqu’il est plein aux as !!!!!!!

    Ou alors, il faut faire un tri dans les artistes qui peuvent bénéficier de la défiscalisation et de ceux qui ne le peuvent pas, n’y ont pas droit ……….   AH ! mais voilà une idée qu’elle est bonne …… et si on demandait à la MDA assoc de faire ce choix ? là, au moins, l’hégémonie ne serait pas un vain mot …… allez, petits, venez ramper aux pieds de monsieur Aron si vous voulez bénéficier de la défiscalisation et n’oubliez pas de cotiser et de payer les services de ce bon monsieur Caveyrac !!!!!!!

     

     

    Et alors ….. la réponse du sieur Aron :

    « R.A. : J’en suis sûr. Il y va de leur survie, de leur retour à une juste place dans la société, du  respect qu’on leur doit, de la fin de cette commisération générale dont ils sont l’objet. d’être actifs, responsables, et de sortir enfin de leur situation de précarité assistée. »

    Oh ! oui, j’espère que des galeristes nous lisent et qu’ils vont nous confirmer la commisération dont ils sont l’objet, les pauvres ! et il en va de leur survie ……  nous avons trop perdu de temps …. Vite, les masques à gaz, et les pépettes sonores et trébuchantes !!!!!!!!

    Comme ils doivent être honteux de leur condition de précarité assistée !!!!!

    Mais il pense à qui, monsieur Aron ????????? Connaît-il un seul galeriste ? Sinon, faut que je lui donne quelques adresses ….. ça pourrait chambouler son jugement !!!!!  D’ailleurs, idem pour les artistes amateurs !

     

     

     

     

     

    Conclusion :

    L’art, pour ces messieurs Bernheim et Aron, n’est qu’un prétexte. Ce qui est visé directement, ce sont les fonds publics, c’est rafler la mise et s’en mettre plein les poches ! 

     

    Bien sûr qu’il faut développer l’intérêt du grand public pour les arts, mais cela commence par l’école, puis par une information juste et complète.

     

    Je suis un assidu de l’émission d’art d’art.

    Mais quand j’entends les conneries que j’entends sur les tableaux et les artistes présentés …. Mes poils se hérissent sur mes ongles !

    Il y a tant de snobisme dans ces propos. Il ferait mieux d’abandonner un peu les artistes disparus et présenter les artistes vivants.

     

    D’ailleurs, une émission totalement dédiée aux peintres et sculpteurs manque à la télé ! on a bien des concerts de musique classique, des pièces de théâtre, quelques rares opérettes et opéra, beaucoup de cinéma (surtout américain), des émissions du type ‘radio crochet’ (star ac etc ….) mais rien, rien de rien sur la peinture et la sculpture (si je fais fi de d’art d’art qui ne parle que des morts).

    Il faudrait également instaurer la possibilité pour les amateurs désireux de devenir professionnels des moyens de communications avec les pros pour qu’ils puissent bénéficier de leurs conseils.

    Ce forum ( http://www.ateliermagique.com/ ) et d’autres sont très profitables de ce point de vue, mais il manque le contact et la démonstration.

    Il conviendrait d’encourager par tous les moyens les expositions d’amateurs qui sont le meilleur moyen d’attirer le grand public vers l’art car lorsque une mémé ou un pépé expose, il fait venir toute sa famille et ça s’appelle l’émulation.

    Les quelques ventes de quelques dizaines d’euros de ces manifestations n’ont rien à voir avec le marché de l’art et il faut absolument abandonner cette idée nuisante et malfaisante qui n’apporte rien à personne.

     

    Il faut canaliser les énergies dans le bon sens.

     

    La défiscalisation est un leurre, une vessie vide de sens.

     

    Il faut montrer le travail des artistes, et les laisser s’exprimer tant qu’ils sont vivants sur leur art et leur philosophie, leur donner les moyen de convaincre le grand public de l’intérêt qu’il y a à avoir des artistes indépendants et autonomes financièrement  et qui expriment visuellement des concepts idéologiques qui touchent les hommes aux tréfonds de leurs âmes et les empêchent de sombrer dans la manipulation de la propagande et de la publicité.

     

    Les artistes sont les garants du libre arbitre de l’homme.

     

     

    N'oublions jamais que les associations sont faites pour aider l'individu à faire face aux problèmes qu'il rencontre et à s'épanouir personnellement.

     

    Les associations ne sont pas faites pour se substituer à lui dans ses devoirs et ses droits ! il est urgent de revoir le fonctionnement des associations qui se conduisent comme les partis politiques : sans respect des droits de l'individu.

     

    (*) Ys est un excellent artiste côté.

     

  • Ma galerie flash sur artscad !!!!

     

    Vraiment très impressionnante, on se croirait dans une vraie galerie !!!!

     

    par ici, m'ssieurs dames, 

    suivez l'guide 

     


    galerie flash à Yfig

     

     

    je crois que notre bon président de la france et de l'iran réunis dans un même élan de sincère cordialité va être fier de moi !!!

     

    vive la france et les andouillettes de Rueil-Malmaison !!!!!

  • Le tableau de Domino : le clocher sainte Catherine

    Avouez qu'il est beau ! .... celui qui me dit qu'il est mieux que le mien ... n'a qu'à faire une dernière prière!!!!

     

     

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     !


     

     

     

  • la MDA toujours ... Soyez informés, puis faites vos choix !

     

     

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    Piqué sur le site de la MDA :

     

    LETTRE AUX CANDIDATS A LA PRESIDENTIELLE

     

    Paris, le 28 février 2007

    1-     Le respect des règles sociales et fiscales inhérentes à nos professions de créateurs face à la concurrence déloyale des amateurs qui en faisant acte de vente sans aucune déclaration et encouragés par des organisateurs d’expositions, mettent en péril l’existence même de nos métiers (voir Annexe 1).

     

     

    2-     La réponse inévitable de Sarko !

     
     

    Certaines pratiques qui aboutissent à priver le régime de sécurité sociale des artistes des cotisations dues.

     

             C'est bien ça le Grand combat de la MDA : priver les artistes qui ne sont pas inscrits à la MDA de toute chance d'exposer leurs travaux !!!

     

     

     

    La partie annexe et tout particulièrement la doc concernant la sécurité sociale

    est tout à fait exemplaire en matière de ce qu'il est possible de faire pour noyer un poisson

     

    extrait du document en question :

    "4º Les remises allouées pour la vente de tabacs fabriqués ;

    5º Les produits des opérations réalisées à titre habituel sur un marché à terme d'instruments financiers

    3. Les bénéfices réalisés par les greffiers titulaires de leur charge

    etc....."

    Qu''est-ce que les greffiers ont à voir dans cette affaire ??? voilà bien le drame de la MDA : mélanger les chats et les souris  !!!

     

    Et que penser de cet extrait ????

    "°Le bénéfice imposable des contribuables qui perçoivent des revenus non commerciaux d'un montant annuel, ajusté s'il y a lieu au prorata du temps d'activité au cours de l'année civile, n'excédant pas 27 000 euros hors taxes est égal au montant brut des recettes annuelles diminué d'une réfaction forfaitaire de 25 % avec un minimum de 305 euros"

    Ne serait-il pas incomplet et sorti de son contexte ?

     

     

    Non, non  la MDA n'est pas vénale, elle s'en fout du fric, ce qui compte, ce sont les artistes, la preuve :

    Vous êtes nombreux à avoir créé une fiche : insérez y les images de vos oeuvres, faites des liens avec vos sites personnels.
    Créez une fiche, que vous pouvez modifier à votre convenance.
    Nous demandons simplement une petite contribution de 15 euros, payable une seule fois qui est définitive, afin d'assurer son fonctionnement.

     


    Article expliquant la différence entre l'association et l'organisme officiel chargé de collecter les cotisations sociales :

    http://www.caap.asso.fr/IMG/pdf/L_info_Noir_no_34.pdf

     

     

    http://www.secuartsgraphiquesetplastiques.org

     

     pour la sécu  et

     

    http://www.lamaisondesartistes.fr

     

    Avouez qu'il y a de quoi se sentir mystifié !!!

     

     

     

    ARNAQUE OFFICIELLE :

     

    Extrait de : http://www.cnap.culture.gouv.fr/infopro.php?action=showSujet&id_theme=13&id_sujet=139

    Activité professionnelle, début et fin d'activité, création d'entreprise

    Que veut dire « activité principale »

    L'activité principale est celle que l'on exerce habituellement et dont on tire le principal de ses ressources. Pour le régime de sécurité sociale, cela signifie l'activité qui procure la couverture sociale (ex. : salarié sous contrat de travail comme directeur artistique et par ailleurs, auteur avec des revenus inférieurs aux salaires : dans ce cas l'activité principale est celle de directeur artistique. Les revenus tirés de l’activité accessoire sont toutefois soumis à cotisations sociales auprès du régime des artistes auteurs, sans ouverture de droits, dès lors que ceux-ci sont ouverts dans un autre régime).

    Liens

    Association pour la gestion de la sécurité sociale des auteurs, renseignements pratiques sur l'affiliation au régime des artistes auteurshttp://www.agessa.org

    Maison des artistes, renseignements pratiques sur l'affiliation au régime des artistes auteurshttp://www.secuartsgraphiquesetplastiques.org

    Ministère de l'emploi, de la cohésion sociale et du logement, actualité sur les mesures pour l'emploihttp://www.travail.gouv.fr

    Portail des unions de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d'allocations familialeshttp://www.urssaf.fr

     

    L'asso MDA n'est pas dans la liste des liens.

     

  • J'ai envie de foutre le feu au cul des ministres de la culture

    416f08a9cc430d11bc2702fbd114ac61.jpg

     

    http://www.geocities.com/yyfig/fonds_publics.html

     

     

     

     

     

     

     

     
    Mais où donc
     
     
     
    passe l'argent des
     
     
     
    contribuables ????
     
     
     
    C'est vrai, quoi !
     
     
     
    on dit :
     
     
     
    l'art, l'art ....
     
     
     
    oui, et alors, il est où ?
     
     
     
    parce que à la télé ......
     
     
     
    de minuscules
     
     
     
    miettes !
     
     
     
     
    dans les journaux ....
     
     
     
    toujours les mêmes
     
     
     
    vieux restes !
     
     
     
    et pourtant,
     
     
     
    les subventions de l'état
     
     
    n'ont
     
     
     
    jamais été aussi élevées ....
     
     
     
    ça doit bien attérir
     
     
     
     
    dans la poche de
     
     
     
     
    quelqu'un !
     
     
     
     
     
     

     Un édifiant programme

    Discours de

    Renaud Donnedieu de Vabres
    Extraits :

    Conférence de presse Arts plastiques
    lundi, 23 octobre 2006

      La participation de l’Etat s’élève

    à 3,25 millions d’euros,

    sur un budget total

    de 9,8 millions d’euros.

     L’Etat s’implique fortement dans ce projet, puisqu’il

    participe dès 2007

    au budget d’études à hauteur de

    600 000 euros,

     

    et participera au budget de réalisation à hauteur

    de 50 millions d’euros, sur les

    100 millions estimés

     

     Une association de préfiguration vient d’être constituée, sous la présidence de Daniel Janicot, Conseiller d'État
     Fabrice Hyber   Bernard Piffaretti  Daniel Janicot
    Pour sa 33e édition, la Fiac réunira les œuvres de quelque 160 galeries, représentant une vingtaine de pays, et invitera le public à une formidable plongée au cœur de l’art moderne et contemporain.
    J’ai souhaité qu’à nouveau l’État soit présent à ce grand rendez-vous, en profitant de la qualité des créations présentées par les galeries, pour enrichir notre patrimoine en acquérant, pour 400.000 euros, un certain nombre d’œuvres exposées.
     Anselm Kiefer   Richard Serra  Christian Boltanski
     Ernest Neto  Miguel Barcelo  Josef Nadj
     
     
     
     
     
     
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    infantile,
     
     
     
    inintelligible ?
     
     
     
    Est-ce donc
     
     
     
     
    définitivement ça
     
     
     
    l'art ?
     
     
     
    L'art qui mérite
     
     
    d'être promu et
     
     
    subventionné ! ?
     
     
    Est-ce que les
     
     
    ministres successifs à la
     
     
    culture
     
     
    ne se foutent pas
     
     
     
    du public ?
     
     
     
    Ce qui est certain,
     
     
    c'est que toutes les
     
     
    autres formes
     
     
     
    d'expression
     
     
     
    et en particulier
     
     
     
    le figuratif
     
     
     
    sont étouffées
     
     
    par les forces
     
     
    de l'argent et
     
     
    de la
     
     
     
    politique magouille !
     
     
     
    Quand donc
     
     
     
    se réveillera le
     
     
     
    contribuable
     
    pour exiger de
     
     
    la diversité
     
     
     

    et la possibilité

     

    de choisir par

     

    lui-même

     

    ce qui lui

     

     

    plaît ou

     

     

     pas ! ? ! ? ! ? ! ? !

     

     
    1

     

  • Dis Yfig, c'est quoi l'art ?

    Ou

    Mais que fait la police ? 

     

    MIRCEA CANTOR / CIEL VARIABLE

    Du 4 mai au 15 juillet 2007
    Vernissage le jeudi 3 mai 2007 à partir de 18h00

    AU COLLÈGE / FRAC / FONDS RÉGIONAL D’ART CONTEMPORAIN CHAMPAGNE-ARDENNE /

    Exposition ouverte du mardi au dimanche de 14h00 à 18h00

    Le Frac Champagne-Ardenne présente du 4 mai au 15 juillet la première exposition monographique en France de l’artiste roumain Mircea Cantor. Afin d’appréhender de manière poétique une fin du monde possible, l’artiste a intitulé cette exposition Ciel variable. Cette imprévisibilité du futur propose autant l’apocalypse qu’un renouveau potentiel, à l’image de la sculpture Monument for the End of the World, dont le carillon surplombant la maquette d’une grande ville serait activé par une éventuelle catastrophe.

    Untitled, 2006 (© Mircea Cantor)

    Œuvres textuelles, films/vidéos, photographies, installations, éditions, le travail de Mircea Cantor se déploie dans une étonnante diversité de médiums, sans répétition. Chaque pièce revêt un caractère de manifeste, chaque image est motivée. En proposant une réponse personnelle à une réalité saturée de signes parfois oppressants, Mircea Cantor bouscule et renverse les conventions, à l’instar de cette toile sur laquelle l’artiste a peint un nid constitué de brindilles a priori mortes mais qui bourgeonnent pourtant. Ce cycle de la disparition et du renouveau est constamment mis en jeu dans l’œuvre de Mircea Cantor qui nous rappelle ainsi la course effrénée au temps dans nos sociétés contemporaines.

    Ni rétrospective traditionnelle, ni présentation de pièces inédites, cette exposition est une manière pour l'artiste d'offrir une nouvelle lecture de son travail. Déployées dans tout l’espace du Frac, les œuvres produites à l’occasion révèlent et matérialisent la pensée non-linéaire de Mircea Cantor qui propose par-là même une cosmogonie : un univers de tous les futurs, de tous les passés, de tous les possibles. Untitled, 2006, présente ainsi un morceau de titre déchiré du journal Le Monde, auquel l'artiste a simplement ajouté deux S au feutre rouge - allégorie sensible de la fragilité de nos convictions face à la superposition infinie des mondes qui densifie notre conscience incertaine et inquiète. Mircea Cantor se place très souvent à la croisée de mondes et permet des rapprochements de mentalités, comme un témoin attentif de la société et des cultures, préoccupé par l'alchimie des idéologies dans la circulation infinie de la pensée.

    All the Directions, 2000 (© Mircea Cantor et Galerie Yvon Lambert, Paris, New York / Collection Yvon Lambert, Avignon )

    Remarqué à la Biennale de Venise 2003, à la Biennale de Berlin 2006, à l'exposition Forwart 02 à Bruxelles, au Philadelphia Museum of Art en 2006, à la galerie Yvon Lambert New York et Paris, lauréat du prix Ricard 2004, Mircea Cantor est l'une des figures marquantes de ces dernières années et appartient à une génération d’artistes d’Europe de l’Est révélés récemment. Ayant grandi en Roumanie pendant le communisme, Mircea Cantor fait part d’une incroyable lucidité et d'une distance sur les réalités des pouvoirs en place et sur les illusions de l’occident néo-libéral. Il est en outre très impliqué et engagé dans la scène artistique roumaine, entre autres à travers la revue Version dont il est l’un des co-éditeurs.

    Mircea Cantor est invité par le Collège / Frac Champagne-Ardenne pour une résidence de production à la Chaudronnerie au Lycée Val-de-Murigny à Reims. À cette occasion, l’artiste va produire un film 16mm dans lequel on discerne l’incandescence puis la dissolution d’une ombre - celle d’un drapeau en ombre portée dont on ne peut déterminer ni la forme, ni l’origine. Parce qu’il n’est pas identifiable, ce drapeau est à la fois emblématique de la fin d’un régime et d’un renouveau de la société, à échelle universelle.

    En conjonction de l’exposition, la première monographie de Mircea Cantor sera co-éditée par le Collège éditions et la galerie Yvon Lambert, Paris / New York. Parution prévue à l'automne 2007

     

  • LE GRAND MARCHE DE L’ART et SES MECENES

    je le réedite. 

     

     

    Ca commence par l’intervention d’Harry Bellet critique d’art à la Chelsey-Gallery et l’achat pour le compte de François Pinault d’un tableau pour un montant de 60 000 euros. Oui, on voit bien quelques secondes le tableau , c’est une espèce de n’importe quoi, des coups de pinceaux en rond et des inscriptions écrites au pinceau et peinture noire, des mots du type : mémoire  métro  travail  mine … !!! tout à fait n’importe quoi.
    Puis, c’est au tour de Philippe Ségalo d’expliciter le choix de F. Pinault pour une sculpture monumentale horizontal intitulée : ‘grande mer de métal’ (assemblage hétéroclite de plaques de métal striées et légèrement colorées de couleurs grisailles ) pour un montant de 7 millions de dollars.
    On apprend, ensuite, que F. Pinault est, depuis un certain temps déjà, le propriétaire de la société Christies (célèbre société de ventes d’art aux enchères) et qui vient de vendre un Modigliani pour 24 millions de dollars.
    Puis, la sculpture monumentale de Robert Rosenberg acheté par F. Pinault 7 millions de dollars a été revendu au musée John Elderfield pour 35 millions de dollars.
    Bien sûr, ça laisse quelque peu pantois, mais en fait, ce n’est qu’une goutte d’eau d’océan car en 2004, le marché de l’art a représenté un marché de 2,4 milliards d’euros dont 46% aux USA, 27% en UK et seulement 7% en France.

    Au tour d’Antoine de Gamay de nous entretenir du marché de l’art et de ses diverses maladies :
    Pas ou peu de vente d’artistes vivants
    Perte de la réalité des techniques artistiques et de leur complexité
    Concurrence restreinte à quelques collectionneurs très fortunés
    Pas de réel mécénat malgré les avantages fiscaux accordés
    Il faudrait inventer des lieux d’expos temporaires, créer un système à la française comme celui à l’américaine …

    Il est ensuite question d’un reportage très embourbé et longuet sur les avatars de l’île Segain à boulogne-billancourt.
    J’ai noté quelques noms, des personnes à contacter d’urgence car elles semblent vraiment bien placées pour encourager F. Pinault à venir acheter mes croûtes (il semble qu’il préfère la croûte à la mie). Paticia Barbizot est DG de Artémis et j’ai aussi noté Dorothée Pineau qui ne serait pas parente avec François.
    Jean-Jacques Aillagon Ancien président du centre G. Pompidou, ancien ministre de la culture, conseiller personnel de F. Pinault et de Paolo Costa ancien maire de Venise vient se justifier sur ses magouilles lamentables mais enrichissantes.

    On ne le verra pas, mais on apprendra que Monsieur Arnaud est le deuxième grand mécène Français. Le concurrent de Pinault.
    Si le mécénat consiste à acheter une merde 7 million de dollars pour la revendre 35 millions de dollars, je dis que je veux devenir mécène le plus tôt possible.

    Je sais, mon article vous paraît décousu, mais il n’est que le reflet du reportage.

    On parle avec Alfred Pacquemont ( DG de centre Pompidou) d’inflation des prix et on prend en exemple Niky de Saint Phalle inaccessible avec un budget de l’état de seulement 4,3 millions d’euros (même pas de quoi s’acheter la sculpture de l’utre nase !)

    A Dijon, la FRAC ne dispose de de 186 000 euros, une misère.
    Un dessin abstrait coûte 18 000 euros (sûrement le fils de Doria Garcia ou Eva Gonçales Sancho qui l’a fait !)
    Frank Elbaz exerce le merveilleux métier de marchand d’art.
    Jean Paul Guy de la FRAC de Bourgogne hurle à qui veut l’entendre que le pire drame est qu’il n’a pas le droit de vendre les œuvres acquises ! moi, je me demande pourquoi il ne lui a pas été demandé de fermer sa gueule.
    Catherine Heinich … mais qui est cette dame ?
    Jacques Rigault, président FRAC Aquitaine et aussi de ADMICAL nous cause du mécénat, lui aussi et fait le vœu d’être le dépositaire des fonds.

    On finit en beauté avec Christophe Monin responsable du mécénat du musée du Louvres qui nous fait la visite des plaques commémoratives des généreux donateurs, je vous fait grâce des marques commerciales, vous les connaissez déjà.

    Voilà !
    Vraiment pas de quoi casser trois pattes à un conard !
    Juste la confirmation de ce que nous savions, à savoir que l’art n’est qu’un alibi pour certaines grandes fortunes d’amasser de super gigantesques plus values et pendant ce temps, les vrais artistes occupent des emplois ordinaires pour ne pas crever de faim.

  • La vie d'artiste

    Mon principe : un homme averti en vaut deux !!!!!!!

     

    Pour être lisible, je vais m’évertuer à un énoncé clair et simplifié, mais si vous souhaitez aller plus avant, on peut toujours en discuter……

     

    D’autre part, je tiens à préciser en préambule que mes élucubrations ci-dessous sont le fruit de mon expérience et que cela ne signifie pas qu’il n’y ait pas de gens honnêtes et sincères perdus dans la multitude d’escrocs, ni que je détienne la vérité infuse, diffuse ou confuse !

     

    Je ne parle pas dans ce billet ni des artistes, ni des faussaires ….. ils feront l’objet d’une étude poussée ultérieure.

     

    La question qui tue :

     

    comment et qui décide de la valeur d’une œuvre ?

     

     

    1 – les commissaires priseurs (CP) :

    jusqu’en 2002 ils avaient le monopole des ventes aux enchères.

    Depuis 2003, ils n’ont plus que le monopole des ventes aux enchères des artistes décédés. Mais, ce qui n’est pas clair, c’est QUI a le droit de vendre aux enchères les artistes vivants ? Si on lit les textes, on en conclut que seuls les experts assermentés sont autorisés à ces ventes. Donc, en conclusion, il faut faire appel à un commissaire priseur ou un agent dûment assermenté !!!!  on tourne en rond comme diraient les Dupont.

    Les ventes faites par les CP sont déclarées à la recette des impôts du coin (le fisc). C’est pour cela que ces ventes sont, en théorie, les seules qui représentent la côte officielle d’un artiste (qui devra déclarer ses ventes aux impôts et à la maison des artistes éventuellement –voir plus loin…..)

     

    Comment se passe une vente aux enchères ?

    Le commissaire priseur (CP) est tout puissant. Oui, vous pouvez mettre un prix de réserve (prix de vente minimum), mais certains CP refusent.

    A par ça, voilà ce qui se passe :

    Le CP regarde la toile très rapidement et l’évalue selon des critères qui lui sont tout à fait personnels :

    1-     Il peut avoir reçu en coulisse une offre pour la toile

    2-     Il peut avoir au bout du fil (avec les portables c’est encore plus fréquent) un ou des acquéreurs

    Remarque : dans ces 2 premiers cas, il ne peut s’agir que d’un artiste déjà côté ou, sinon,  d’un proche ou ami qui a fait une offre au CP sans préciser qu’il est proche ou ami de l’artiste inconnu.

    3-     Subjectivité de ses propres goûts : ça c’est pour tous les inconnus qui proposent leur travail à la vente. Autant vous dire que par mesure de protection collusoire (il est indispensable de protéger les artistes côtés et de dégoûter les nouveaux venus) la mise à prix sera proche de zéro !!!!! Il arrive parfois ….  Mais très très rarement …. Que le CP ait un coup de cœur pour la toile, il essaiera d’influencer les acheteurs tout au long de la vente. Mais il ne faut surtout pas se faire d’illusion ….. ça n’ira jamais bien loin !!! Il s’agit le plus souvent de ventes très intimes où se retrouvent des personnes qui se connaissent et s’achètent les unes les autres pour se rendre un petit service mutuel.

    4-     On pourrait se demander pourquoi les CP agissent ainsi alors qu’ils sont rémunérés au pourcentage de la vente ? Mais ils ont une autre mission plus impérieuse : défendre les intérêts de leurs bons amis et clients fidèles et friqués (ceux qui achètent régulièrement pour faire monter ou maintenir la côte de leurs petits protégés).

     

    Autre organisme confondu avec les CP : les salles de ventes privées,

    Celle privée et prestigieuse par exemple de Pinault à Londres : ‘Christies’. C’est l’arnaque au plus haut niveau puisque Pinault achète et vend à lui-même avant de revendre dans son officine à des prix incommensurables !

    Arnault, lui, se contente du musée de Venise puisque l’état lui a refusé les subventions qu’il réclamait pour s’acheter l’île de Boulogne.  (voir mon article ‘le grand marché de l’art’)

     

    Pour l’instant, les musées n’ont pas droit de revendre leurs œuvres ….. mais je fais confiance au monde intelligent de la finance pour faire sauter ce verrou verrue qui empêche de très bonnes affaires …. Une œuvre ayant été acquise par un musée sera forcément plus recherchée qu’une œuvre privée …. Sans que la valeur artistique n’entre en compte, or, les musées achètent bien souvent sur commande des notables qui sont au conseil d’administration …. et qui ont des bouches à nourrir …. D’où  les merdes lamentables qui croupissent dans les caves des musées et que d’aucun voudrait bien refiler au prix forts aux gogos néophytes-nouveaux-riches !!!!!

     

    2 – les agents artistiques et les critiques :

    Les agents artistiques sont vraisemblablement encore plus vicieux que les CP !!! A noter que ce sont les principaux clients des CP et que c’est l’une des principales collusions du marché de l’art.

    Ils jouent sur tous les tableaux à la fois …..  ils font payer les artistes et prennent des commissions sur les ventes et favorisent par le jeu des ventes aux enchères les artistes les plus dociles et qui rapportent le mieux.

    Les critiquent suivent le mouvement. Un bon critique est un critique qui fait une bonne critique sur les artistes côtés et une mauvaise critique sur les artistes refusés par les CP. Le reste ….. ils ignorent !

    Les critiques d’art se contentent de critiquer les artistes très proches des maîtres du business (Pinault et Arnault) et d’une ou deux écoles très officielles.

    Mais leur véritable portefeuille, ce sont les artistes morts, ceux qui font l’objet des petits soins des commissaires priseurs.

    Les critiques d’art se contente de seriner les éternels commentaires rabâchés par les marchands de tableau et les CP qui orientent le marché en fonction de leurs intérêts.

    Les critiques d’art, contrairement à ce que laisse supposer leur titre, ne critiquent pas, ils flattent et lèchent.

    Vous n’entendrez jamais un critique d’art dénoncer les manœuvres de tel ou tel pour se faire une fortune à bon prix. Jamais vous ne les entendrez défendre un peintre inconnu mais de talent …. Ils ne savent pas à quoi ressemble le talent !!!!!

    Les critiques d’art ne s’intéressent pas aux artistes vivants (ou rarement) ….. trop de concurrence et trop difficile de s’y retrouver dans cette jungle d’amateurs plus ou moins inspirés qui s’opposent aux professionnels qui se débrouillent très bien sans les critiques !

    Mais quand, par hasard ils s’en mêlent …… seul leur femme et leur chien sont attentifs !!!!

    Il n’existe en fait aucun critère de classification (principe basique de l’art !).

    Il faudrait que quelques artistes fassent des propositions de classification des œuvres volontairement soumises par leurs créateurs à des critères (si possible objectifs) et ordonnées par genre (figuratif, abstrait, impressionniste, surréaliste …..) et par technique (pastel, gouache, acrylique, huile …..) mais cela semble impossible.

    Si impossible que personne n’ose s’y atteler !!!

    Normalement, ce devait être le rôle des associations et en particulier de la MDA, mais l’art est avant tout un marché juteux et un espace absolu de non droit qui permet aux nantis d’échapper aux règles fiscales et de se constituer des niches et des réserves bien cachées.

    Il y a là, aussi, matière à une émission télévisuelle de toute première classe.

     

    3 – Les revues spécialisées :

    Elles proposent des articles (interviews d’artistes) contre une publicité payante (payée soit par l’artiste, soit par la galerie qui le vend). Autant vous dire que les articles dithyrambiques en question sont écrits par les artistes eux-mêmes (ou d’après leurs déclarations) qui ne vont pas s’amuser à se saborder. Avez-vous remarqué qu’il n’y a jamais de critique négative sur les artistes présentés dans ces revues ?  Et pour cause !!!!!

    Elles ne présentent donc aucun intérêt.

     

    4 – La presse locale :

    Bon ! là, on touche un peu le fond du panier !!!

    Il y a de tout et de rien, mais surtout du rien !!!!

    Le journaliste n’est absolument pas spécialisé, il couvre aussi bien les chiens écrasés que les potins de la chambre de commerce du coin ou les discours de nos chers politiques ……

    C’est CONSIDERABLE !!!!  Il y a parfois de quoi se tordre de rire … ou de pleurs …. C’est selon votre humeur du moment !

    Extrait :

    « Cette jeune artiste de 60 ans a commencé à peindre il y a 6 mois. Elle utilise des pinceaux de peintre en bâtiment pour donner plus de force à ses portraits. Ses portraits sont exécutés en quelques minutes et lui sont directement inspirés par la force divine. Elle peint aussi bien la Vierge que le Christ lui-même.  Elle sera exposée pendant deux mois dans l’église Saint Trusquin ».  (véridique)

    Bon, passons ……

     

    5 – Le mécénat :

    Là, on touche au GROS MORCEAU.

    Là, il y a du fric et pas qu’un peu !!!!!!

    Alors, imaginons un peu le chef d’entreprise qui se laisse convaincre d’investir une somme rondelette. Il y a des commerçants spécialisés dans ces transactions, tout repose sur leurs relations personnelles et leur capacité à convaincre : ce sont des commerciaux, c’est tout.

    Donc, on a un chef d’entreprise TRES sensible aux discours commerciaux, face à un commercial TRES sensible du porte-monnaie. Nous assistons à une transaction purement commerciale dans laquelle ne rentre que pour une part infime les qualités de l’artiste et de son oeuvre. Le principal c’est de vendre au plus cher en s’appuyant sur des arguments fiscaux et financiers : exonération d’impôts et investissement à moyen ou long terme …..

    Les textes concernant le mécénat sont de plus en plus laxistes ….. le grand public n’est pas concerné par ces jeux financiers ni les syndicats ou associations de consommateurs …. Tout se passe entre quelques gros marchands, les chefs d’entreprises désireux d’échapper à l’impôt et les ministères de la culture et de l’économie.

     

    6 – Les galeristes :

    Ce sont des commerçants. Ils ont des contraintes financières et fiscales : payer la location du magasin, les taxes, les impôts, les charges sociales ….. Tout cela coûte cher et explique qu’ils prélèvent une part importante en cas de vente. Souvent, il s’agit d’un gérant salarié recruté par un petit group d’artistes (peintres et sculpteurs) qui investissent dans un local commercial.

    J’ai déjà expliqué les critères qui font qu’un peintre est ou non retenu (pour un essai) par une galerie (nombre de couleurs limité – rémanence du thème et des motifs – respect des formats -  cadres sophistiqués ….).

     

    6 – bis :  les ateliers d’artistes :

    Artistes qui sont avant tout des commerçants mais qui n’ont pas les moyens financiers d’entretenir une galerie. Ce sont des teigneux ! Des artistes qui ne pensent qu’au fric et qui sont convaincus que puisqu’ils tiennent un atelier ils sont les seuls à posséder la ‘légitimité’. Il n’y a pas pire qu’eux pour dénoncer par tous les moyens, même les plus délateurs, les artistes amateurs (ça veut pas nécessairement dire qui ne sait pas peindre, mais plutôt qui n’est pas professionnel, qui n’a pas de commerce avec pignon sur rue) qui cherchent à se faire connaître.

    Pour eux, tout ce qui peut encourager les artistes démunis financièrement est à proscrire, à tuer dans l’œuf !!!!!!!

    Y a pas plus teigneux que ces commerçants qui, faute de talent, se rattrapent par la ségrégation et la discrimination.

     

    7 - Les organismes étatiques (FRAC DRAC …) :

    Il y a aussi du fric (frac), mais pas touche ! Sinécures réservées aux copines et copains.

    Que dire ?????

    Ben ….. je peux pas trop me trahir, j’ai déjà eu tant de mailles à partir avec eux ….

    En tout cas, on ne peut pas dire qu’ils aident les plus doués (sauf si par hasard ils font partie du sérail !).

     

    7- bis – Les maisons des artistes (MDA) et les autres assos :

    Il y a deux MDA qui sont deux associations, l’une officiellement reconnue et qui gèrent les déclarations de cotisations de sécurité sociale auprès de l’URSSAF.

    Elle a réussi à se faire reconnaître par l’URSSAF comme partenaire pour la récolte des cotisations sociales. En contrepartie, les artistes affiliés ont quelques avantages (réduction de taux). Cependant, la MDA n’a strictement aucune action artistique au sens propre du terme. Ses membres du bureau sont là pour vivre des subsides que rapportent les cotisations et autres prélèvements. Si, un artiste rapporte gros, la MDA peut intercéder auprès des organismes officiels pour les valoriser, mais je n’ai pas d’exemple et je ne suis pas tout à fait certain que cela serve l’artiste.

    Les artistes peuvent choisir de payer directement leurs cotisations sociales à l’URSSAF. Dans ce cas, ils n’ont pas le bénéfice du dégrèvement, mais ils ne sont pas automatiquement affiliés à l’ORGANIC (caisse de retraite à laquelle ils devront cotiser volontairement) qui coûte très cher pour une reversion de pension très faible.

     

    L’autre MDA, asso normale sans prérogative spéciale (malgré ses revendications et ses coups tordus). 

    Elle poursuit les artistes de ses assiduités pour prélever la cotisation à leur asso qui n'est ABSOLUMNENT pas obligatoire contrairement à leurs allégations.

    Elle est réputée pour sa gestion financière particulièrement obscure et sa monomanie de pistonner les membres proches de son conseil d’administration ; mais aussi pour ses actions virulentes contre les artistes non adhérents auprès des institutions (Ministère de la culture, FRAC, DRAC, Conseils régionaux, mairies ….) afin d’empêcher toute exposition d’amateurs qui déséquilibre, selon elle, la concurrence entre les professionnels et les autres.

    A ce sujet, on comprend que la frontière entre un professionnel et un amateur se borne à son affiliation à la MDA officielle, la qualité artistique de l’artiste en question n’impacte pas. Or, il y a des pros qui sont de véritables brèles et qui sont, évidemment, les plus farouches adversaires des autres peintres (parfois même des autres pros !)

     

    Anecdote :

    Il y a de braves gens qui, croyant bien faire s'inscrive à la MDA (l'officielle et ou l'autre ---> qui adressera le dossier à l'officielle)  ..... ils sont alors taxés forfaitairement et l'un d'eux, l'autre jour, se plaignait d'avoir 250 euros de cotisations URSSAF à règler quand il n'avait vendu qu'un seul tableau à 150 euros !!!!! et le pauvre ne sait pas encore que, en sa qualité d'indépendant, lle fisc va lui tomber dessus avec, là aussi, une imposotion forfaitaire !!!!

    La qualité d'artiste se paie au prix cher !!!!  c'est aussi pour cette raison (entres mille autres) que les artistes sont des miséreux traînent savattes dépenaillés et exsangue (si vous me voyiez, vous auriez forcément pitié !!!!!)

     

     

    8 – Les conservatrices – conservateurs de musée :

    Une fois encore, je me dois de rester discret, mais je peux vous dire qu’au plus haut de la hiérarchie se trouvent des personnes totalement incompétentes (tableaux exposés par la conservatrice des musées de France, très grossièrement imités, assurés pour plusieurs milliers d’euros).

    Voir, d’autre part, à ce sujet, mon article sur « le grand marché de l’art » (si vous ne le trouvez pas, demandez-moi, je le ferai remonter).

     

    9 – Les manifestations organisées par des associations les communes, les initiatives privées:

    On trouve de tout : des escrocs comme des altruistes.

    Certains sont là pour s’enrichir, d’autres par amour de l’art. Il n’y a pas de cadre juridique ou technique spécifique pour la création d’assos d’artistes (sauf les quelques textes qui régissent la présentation des résultats comptables et l’organisation du bureau) …. Alors ….. tous les coups sont permis.

    Mon conseil : ne jamais accepter de payer (sauf très modique somme justifiée) pour participer à l’une de ces manifestations : plus c’est cher plus c’est une arnaque.

     

    10 – Les écoles des beaux arts et les cours publics ou privés :

    Ils méritent à eux seuls plusieurs pages de commentaires !

    Comme pour les associations, il y a de tout !

    Mes cours aux beaux arts de Caen ont été particulièrement décevants.

    En gros, faites pour le mieux ! et on vous lâche devant votre travail abandonné à votre triste sort !

    Moi qui espérait la découverte de quelques recettes incontournables pour le rendu de telle ou telle matière …. Rien, le néant …. Et pire ….. le prof redirigeait les questions des élèves vers votre serviteur !!!  fou fou fou !

     

    Pour l’école des hautes études graphiques, ce que j’en sais, c’est qu’il y est interdit de représenter des paysages ou des portraits figuratifs ou impressionnistes …. C’est l’école du nihilisme artistique, tout ce qu’ont fait les anciens – sans exception – est banni de l’école d’où devraient ressurgir les tout prochains génies !!!!

    Les élèves sérieux restent aux cours parce que l’école est un tremplin appréciable, mais sont révoltés (silencieux) de l’enseignement débile qu’on leur adresse. Dans l’ombre, ils font des portraits et des paysages figuratifs classiques … seul travail capable d’affiner l’œil et la main !!!

     

     

     

    Bon ! je crois avoir fait à peu près le tour….  Pour aujourd’hui !

     

    MAIS, me direz-vous, où est l’art dans tout ça ??????????

     

    Vous me trouvez pessimiste ??????????

     

    Chercher l’aiguille dans la meule de foin est plus aisé que chercher l’art dans le petit monde qui gravite autour de l’art.

     

    De deux choses l’une,

    Vous êtes convaincus de votre art et vous n’avez quasiment aucune chance de faire partie de ce monde entièrement dévoué au dieu FRIC

    Ou bien vous êtes vous aussi un dévot du dieu FRIC et dans ce cas vous trouverez certainement votre chemin.

     

    Il faut savoir choisir son camp.

     

    En tout cas, si vous êtes bien informé des arcanes de l’art, cela vous donne une chance supplémentaire de trouver le fil d’Ariane qui vous mènera peut-être jusqu’à la sortie du labyrinthe !!!!

     

     

    Prochaine question :

     

    faut-il réglementer le marché de l’art et si oui, comment ?

     

    Kenavo

  • Le juif errant

    93ddb7c9805f90c0b81c162ccda187b5.jpgDessin de mon fils, peinture de votre serviteur sur papier spécial pour peinture à l'huile

     

     

     

     

     

     

     

     

    Dans quel état j'erre, se dit-il en observant les chemins qui s'offrent à lui !! ??

    Quest-ce que je fous là ?  Pauvre comme Job et nu comme un ver de terre !

    Heureusement, son papa va lui envoyer 6 millions de dollars poste restante et il pourra créer une société anonyme.

     

    Qui n'a pas révé d'être ce juif ?

     

    Moi, mon papa, il nous a laissé des dettes ! mais c'est une autre histoire !!!!!

     

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