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connerie

  • La coupe du monde de la connerie !

    Franchement !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


    Ca intéresse qui ces histoires de ballons .... quand on est en train de nous bouffer l'argent de nos retraites que nous avons patiemment économisé et qui va disparaître dans des frais de bouche de l'Elysées ?

     

    Ca intéresse qui, en pleine crise, alors que les financiers, les traders, les écumeurs et autres spéculateurs continuent de faire flamber les prix des matières premières et des céréales indispensables à l'alimentation de la planète ?

     

    Ca intéresse qui alors que les israéliens maintiennent le blocus sur Gaza ?

     

    Ca intéresse qui, alors qu'on veut nous faire travailler jusqu'au jour de notre mort pour donner l'argent de nos retraites aux quelques privilégiés protégés par un magique bouclier fiscal auquel nous, les pouilleux de la roture, ne pouvons prétendre ?

     

    Ca intéresse qui ces conneries ?

  • Dis Yfig, c'est quoi l'art ?

    Ou

    Mais que fait la police ? 

     

    MIRCEA CANTOR / CIEL VARIABLE

    Du 4 mai au 15 juillet 2007
    Vernissage le jeudi 3 mai 2007 à partir de 18h00

    AU COLLÈGE / FRAC / FONDS RÉGIONAL D’ART CONTEMPORAIN CHAMPAGNE-ARDENNE /

    Exposition ouverte du mardi au dimanche de 14h00 à 18h00

    Le Frac Champagne-Ardenne présente du 4 mai au 15 juillet la première exposition monographique en France de l’artiste roumain Mircea Cantor. Afin d’appréhender de manière poétique une fin du monde possible, l’artiste a intitulé cette exposition Ciel variable. Cette imprévisibilité du futur propose autant l’apocalypse qu’un renouveau potentiel, à l’image de la sculpture Monument for the End of the World, dont le carillon surplombant la maquette d’une grande ville serait activé par une éventuelle catastrophe.

    Untitled, 2006 (© Mircea Cantor)

    Œuvres textuelles, films/vidéos, photographies, installations, éditions, le travail de Mircea Cantor se déploie dans une étonnante diversité de médiums, sans répétition. Chaque pièce revêt un caractère de manifeste, chaque image est motivée. En proposant une réponse personnelle à une réalité saturée de signes parfois oppressants, Mircea Cantor bouscule et renverse les conventions, à l’instar de cette toile sur laquelle l’artiste a peint un nid constitué de brindilles a priori mortes mais qui bourgeonnent pourtant. Ce cycle de la disparition et du renouveau est constamment mis en jeu dans l’œuvre de Mircea Cantor qui nous rappelle ainsi la course effrénée au temps dans nos sociétés contemporaines.

    Ni rétrospective traditionnelle, ni présentation de pièces inédites, cette exposition est une manière pour l'artiste d'offrir une nouvelle lecture de son travail. Déployées dans tout l’espace du Frac, les œuvres produites à l’occasion révèlent et matérialisent la pensée non-linéaire de Mircea Cantor qui propose par-là même une cosmogonie : un univers de tous les futurs, de tous les passés, de tous les possibles. Untitled, 2006, présente ainsi un morceau de titre déchiré du journal Le Monde, auquel l'artiste a simplement ajouté deux S au feutre rouge - allégorie sensible de la fragilité de nos convictions face à la superposition infinie des mondes qui densifie notre conscience incertaine et inquiète. Mircea Cantor se place très souvent à la croisée de mondes et permet des rapprochements de mentalités, comme un témoin attentif de la société et des cultures, préoccupé par l'alchimie des idéologies dans la circulation infinie de la pensée.

    All the Directions, 2000 (© Mircea Cantor et Galerie Yvon Lambert, Paris, New York / Collection Yvon Lambert, Avignon )

    Remarqué à la Biennale de Venise 2003, à la Biennale de Berlin 2006, à l'exposition Forwart 02 à Bruxelles, au Philadelphia Museum of Art en 2006, à la galerie Yvon Lambert New York et Paris, lauréat du prix Ricard 2004, Mircea Cantor est l'une des figures marquantes de ces dernières années et appartient à une génération d’artistes d’Europe de l’Est révélés récemment. Ayant grandi en Roumanie pendant le communisme, Mircea Cantor fait part d’une incroyable lucidité et d'une distance sur les réalités des pouvoirs en place et sur les illusions de l’occident néo-libéral. Il est en outre très impliqué et engagé dans la scène artistique roumaine, entre autres à travers la revue Version dont il est l’un des co-éditeurs.

    Mircea Cantor est invité par le Collège / Frac Champagne-Ardenne pour une résidence de production à la Chaudronnerie au Lycée Val-de-Murigny à Reims. À cette occasion, l’artiste va produire un film 16mm dans lequel on discerne l’incandescence puis la dissolution d’une ombre - celle d’un drapeau en ombre portée dont on ne peut déterminer ni la forme, ni l’origine. Parce qu’il n’est pas identifiable, ce drapeau est à la fois emblématique de la fin d’un régime et d’un renouveau de la société, à échelle universelle.

    En conjonction de l’exposition, la première monographie de Mircea Cantor sera co-éditée par le Collège éditions et la galerie Yvon Lambert, Paris / New York. Parution prévue à l'automne 2007