Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Peinture et barbouille - Page 3

  • Des histoires de tableaux .....

    Un tableau, une histoire

     

     

    medium_oeil.jpg

    Ce serait trop facile de procéder par ordre chronologique, il n’y aurait plus rien à écrire ensuite et je veux donner une chance à tous ceux qui s’intéressent à l’art de confusionner, de perdre, puis de rediriger le public s’il s’intéresse un tant soit peu au processus de création.

     

    Il y a déjà bien longtemps que je réfléchis à une manière de présenter les œuvres tout en les préservant.

     

    Dire TOUTE l’histoire d’une œuvre, c’est la tuer !

    Il faut que subsiste une inconnue, ou deux …. Une incertitude, une question … sinon, où serait le suspens si cher à tous ?

     

    Concernant une œuvre mineure, je ne dis pas ! Il n’y a rien à taire ! l’artiste prend une photographie, pire, il choisit une photo dans un magazine et il la reproduit.

    Rien à ajouter (Ah, oui, je l’ai fait et je ne le regrette pas, on ne naît pas complètement formé, mais je m’absous car j’ai su évoluer).

     

    Mais il est des travaux qui portent une réelle, une lourde, sourde, parfois douloureuse et longue histoire .

     

    Un peintre, digne de ce nom, est une espèce d’historien poète, ou un poète historien … bref un type étrange qui, souvent ne se comprend pas lui-même.

     

    C’est donc dans un parfait désordre anachronique que j’ai délibérément décidé de vous entretenir de mes processus créatifs. Ainsi, ce ne sera pas un autre manuel d’instruction à destination des autodidactes, un de plus ! Non, je veux cette communication très légère, tout à fait désordonnée, mais si riche, à la force du temps, qu’un teigneux acharné et studieux y puisse puiser toute la connaissance que j’ai acquise aux longs de si nombreuses années que même mon ‘computer’ ne peut les sommer.

     

    Mes principes : ne rien imposer, ne rien cacher (ou presque), ne rien regretter (là je suis tout à fait sincère), ne pas tricher (pour cela, si il y a la moindre chose que je ne souhaite pas dévoiler, je le dissimulerai de façon si habile que, des siècles et des siècles plus tard, nul ne pourra la découvrir ! (Vanitas vanitatis).

    Mais, outre le fait de préserver mon intimité intellectuelle et la préserver des curieux, je vais vous livrer tous les secrets qu’il soit décent et honnête de dévoiler.

     

    OUI, je veux être distrayant, sérieux et plein d’humour, à mon image : travailleur infatigable et joueur invétéré (je n’ai pas dit ‘parieur’, je hais les paris, ils reposent sur la faiblesse de croire au lieu d’apprendre).

     

    Chaque œuvre a son histoire personnelle.

     

    Si nous savons nous en entretenir de façon simple et directe avec le public, il viendra vers nous tout naturellement car il appréciera le don, la souffrance, souvent l’angoisse qui procède de la création, mais toujours, toujours, l’immense travail, l’incommensurable volonté, l’incroyable détermination et pour finir l’infini gouffre de doutes qui nous assaillent.

     

    Que pourrais-je ajouter qui puisse jamais convaincre et confondre ?

    Convaincre les purs et confondre les apostats ?

     

    Lisez, digérez, critiquez, reniez, approuvez, faites tout ce qui bon vous semblera, mais à la fin, arrêtez de me faire chier avec vos diatribes stériles.

    Si vous n’êtes pas d’accord, faites mieux !!!!!
  • LE GRAND MARCHE DE L’ART et SES MECENES






    Ca commence par l’intervention d’Harry Bellet critique d’art à la Chelsey-Gallery et l’achat pour le compte de François Pinault d’un tableau pour un montant de 60 000 euros. Oui, on voit bien quelques secondes le tableau , c’est une espèce de n’importe quoi, des coups de pinceaux en rond et des inscriptions écrites au pinceau et peinture noire, des mots du type : mémoire  métro  travail  mine … !!! tout à fait n’importe quoi.
    Puis, c’est au tour de Philippe Ségalo d’expliciter le choix de F. Pinault pour une sculpture monumentale horizontal intitulée : ‘grande mer de métal’ (assemblage hétéroclite de plaques de métal striées et légèrement colorées de couleurs grisailles ) pour un montant de 7 millions de dollars.
    On apprend, ensuite, que F. Pinault est, depuis un certain temps déjà, le propriétaire de la société Christies (célèbre société de ventes d’art aux enchères) et qui vient de vendre un Modigliani pour 24 millions de dollars.
    Puis, la sculpture monumentale de Robert Rosenberg acheté par F. Pinault 7 millions de dollars a été revendu au musée John Elderfield pour 35 millions de dollars.
    Bien sûr, ça laisse quelque peu pantois, mais en fait, ce n’est qu’une goutte d’eau d’océan car en 2004, le marché de l’art a représenté un marché de 2,4 milliards d’euros dont 46% aux USA, 27% en UK et seulement 7% en France.

    Au tour d’Antoine de Gamay de nous entretenir du marché de l’art et de ses diverses maladies :
    Pas ou peu de vente d’artistes vivants
    Perte de la réalité des techniques artistiques et de leur complexité
    Concurrence restreinte à quelques collectionneurs très fortunés
    Pas de réel mécénat malgré les avantages fiscaux accordés
    Il faudrait inventer des lieux d’expos temporaires, créer un système à la française comme celui à l’américaine …

    Il est ensuite question d’un reportage très embourbé et longuet sur les avatars de l’île Segain à boulogne-billancourt.
    J’ai noté quelques noms, des personnes à contacter d’urgence car elles semblent vraiment bien placées pour encourager F. Pinault à venir acheter mes croûtes (il semble qu’il préfère la croûte à la mie). Paticia Barbizot est DG de Artémis et j’ai aussi noté Dorothée Pineau qui ne serait pas parente avec François.
    Jean-Jacques Aillagon Ancien président du centre G. Pompidou, ancien ministre de la culture, conseiller personnel de F. Pinault et de Paolo Costa ancien maire de Venise vient se justifier sur ses magouilles lamentables mais enrichissantes.

    On ne le verra pas, mais on apprendra que Monsieur Arnaud est le deuxième grand mécène Français. Le concurrent de Pinault.
    Si le mécénat consiste à acheter une merde 7 million de dollars pour la revendre 35 millions de dollars, je dis que je veux devenir mécène le plus tôt possible.

    Je sais, mon article vous paraît décousu, mais il n’est que le reflet du reportage.

    On parle avec Alfred Pacquemont ( DG de centre Pompidou) d’inflation des prix et on prend en exemple Niky de Saint Phalle inaccessible avec un budget de l’état de seulement 4,3 millions d’euros (même pas de quoi s’acheter la sculpture de l’utre nase !)

    A Dijon, la FRAC ne dispose de de 186 000 euros, une misère.
    Un dessin abstrait coûte 18 000 euros (sûrement le fils de Doria Garcia ou Eva Gonçales Sancho qui l’a fait !)
    Frank Elbaz exerce le merveilleux métier de marchand d’art.
    Jean Paul Guy de la FRAC de Bourgogne hurle à qui veut l’entendre que le pire drame est qu’il n’a pas le droit de vendre les œuvres acquises ! moi, je me demande pourquoi il ne lui a pas été demandé de fermer sa gueule.
    Catherine Heinich … mais qui est cette dame ?
    Jacques Rigault, président FRAC Aquitaine et aussi de ADMICAL nous cause du mécénat, lui aussi et fait le vœu d’être le dépositaire des fonds.

    On finit en beauté avec Christophe Monin responsable du mécénat du musée du Louvres qui nous fait la visite des plaques commémoratives des généreux donateurs, je vous fait grâce des marques commerciales, vous les connaissez déjà.

    Voilà !
    Vraiment pas de quoi casser trois pattes à un conard !
    Juste la confirmation de ce que nous savions, à savoir que l’art n’est qu’un alibi pour certaines grandes fortunes d’amasser de super gigantesques plus values et pendant ce temps, les vrais artistes occupent des emplois ordinaires pour ne pas crever de faim.