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fric

  • Quand un message d’iPidiblue (Pierre Driout) relayé par votre serviteur finit par atteindre les oreilles qu’on écoute et Christine Lagarde à poil sur son poney refuse de se faire remonter les bretelles !

    Ca y'est, le fichier de flicage du MRAP qu'iPidiblue me signalait il y a quelques semaines et les divers sites où je l'ai planté (y compris la Halde) .... a fait son chemin ......

    C’était dans les commentaires de mon article 30-01-2010:

    http://yfigexnihilo.hautetfort.com/archive/2010/01/29/pauvre-langue-francaise-en-ton-nom-que-de-vilenies-et-de-fel.html#comments

    Et je le commentais de la façon suivante :

    Ce rapport est terrifiant, c'est l'Hydre de Lerne puissance dix, tout y est amalgamé de façon absolument fascisante et liberticides !
    C'est ABOMINABLE !
    Aucun discernement, aucun humour, du raciste à l'état pur, du vrai, celui-là, le pire, celui qui ne laisse aucune chance ni à l'intelligence ni à l'esprit !!!!!

    Putain, mais qu'attend le gouvernement pour dissoudre ce nid d'antidémocratie facho ?

    De plus, tu l'as remarqué, le lien que tu m'as donné me signale automatiquement au MRAP qui va, je n'en doute pas épluché (si ce n'est déjà fait car j'avais déjà eu plus de 1600 pages consultée - en fait copiées ...) et surveillé !

    Tiens, je me demandais d'où me venaient toutes cs consultations de mon blog .... plus besoin de chercher !

    Ils ont tissée une toile qui va nécessairement les renvoyer vers l'ensemble de la population puisqu'en me surveillant, ils surveillent tous les internautes qui passent par là sans avoir jamais rien demandé à personne !

    Qu'ils aillent se faire foutre avec leurs métodes nazies !

    Ecrit par : Yfig en léger différent de Pékin | 30.01.2010

    Un article :

    Quand le MRAP fait des listes noires

    Publié le 22 février 2010 à 06h45

    Par :

    L'auteur

    Elisabeth Lévy et Jérôme Leroy sont journaliste et écrivain.

    ici :

    http://www.causeur.fr/causeur-a-lindex,3840

    et repris par Rue89 ici :

    http://www.rue89.com/la-tribune-du-vaticinateur/2010/02/26/en-ajoutant-causeurfr-a-sa-liste-noire-de-sites-le-mrap-derape

    Fichier que j’avais commenté sur le post :

    http://www.lepost.fr/article/2010/01/30/1915588_un-excellent-rapport-sur-tous-les-sites-interrnet-racistes-antisemites-clericaux-d-extreme-droit-d-extreme-tout_1_0_1.html

    Article qui avait foutu le bordel chez le Stalker à sa mémère :

    http://stalker.hautetfort.com/archive/2010/01/30/stalker-revu-et-corrige-par-le-mrap.html

    et j’ai droit au dédain d’un certain Mathieu (ancien observateur) un macaque qui gueule comme un babouin :

    http://lancienobservateur.blogs.nouvelobs.com/archive/2009/01/13/je-suis-antisemite.html

  • Gérard Depardieu pète les plombs (ou s’ouvre au monde réel ?)

     

     

     

     

     

     

    Gérard Depardieu pète les plombs (ou s’ouvre au monde réel ?)

     

     

    Je recopie ici l’essentiel de l’article car je ne suis pas certain du lien URL !

    Gérard Depardieu a déclaré au Journal du Dimanche qu'il avait "envie de quitter la France" pour l'Italie, "pas pour fuir les impôts", mais parce qu'il "aime beaucoup ce pays".

    "Je voudrais ne pas avoir d'adresse en France, mais une adresse en Italie parce que j'aime beaucoup ce pays", a dit l'acteur au journal.

    "Comme ça, je reviendrai tranquillement à Paris quand j'en aurais envie", a-t-il poursuivi.

    Agé de 60 ans, Gérard Depardieu a perdu le 13 octobre son fils Guillaume, emporté par une pneumonie à l'âge de 37 ans.

    Après avoir subi un quintuple pontage coronarien et perdu 30 kilos, il assure que "ce n'est pas l'arrêt de l'alcool qui me fait maigrir, c'est surtout les angoisses".

    Très critique vis-à-vis de la production cinématographique française actuelle, il juge que "les types qui donnent de l'argent sont des cons".

    "Je ne suis pas sûr qu'un type comme Bunuel pourrait trouver de l'argent dans le système de production actuel", a estimé l'acteur, qui dit n'avoir "jamais rêvé avec le cinéma", mais "toujours avec la vie et les personnages".

     

     

    Pensait-il, lorsqu’il tournait, que les "les types qui donnent de l'argent sont des cons". ?

     

    Mais qui sont ces cons ?

     

    Ont-ils toujours été cons ?

     

    Faut-il être con pour mettre de l’argent dans des films à la cons ?

     

    Tout ça, ça finit par faire beaucoup de cons !

     

    C’est l’con qui l’dit qu’y est !

    On est toujours le con de quelqu’un !

     

    Plus con que lui tu meurs !

     

    Le fric des cons a-t-il une odeur spéciale ?

     

    Plus on est de cons plus on est con !

     

    Un con vaut mieux que deux tu l’auras !

     

    Le plus con des deux n'est pas celui qu'on croit !

     

     

    Etc …..

     

    http://artscad.com/~/Yfig

  • 11/11/08 Mon rapport quotidien à Edvige - vivons heureux sans impôts !

     

     

    mardi 11 novembre 2008

     

    Il semble que certaines dispositions prises pour les amis soient bien cachées ….

    Soyons un peu technique, pour une fois !

     

     

    Piqué dans Net-Iris :

     

    Les critères de lucrativité des associations de création artistique

     

    Article de veille publié le vendredi 7 novembre 2008.
    Rédigé par Net-iris et classé dans le thème Commercial & Sociétés.

    Une association est par nature, un organisme à but non lucratif. Toutefois, il existe des exceptions, comme par exemple, les associations de création artistique qui produisent et créent des oeuvres qui peuvent réunir plusieurs artistes dans des disciplines telles que les arts plastiques, les arts de la rue, du cirque, de la danse, de la musique, du théâtre. Ces associations peuvent toutefois être, sous conditions, exonérées des impôts commerciaux.
    Un rescrit daté du 4 novembre 2008 (n°2008/25) détaille les cas dans lesquels les activités des associations de création artistique sont exonérées des impôts commerciaux.

    Date: 05/11/2008

    http://www.grouperf.com/depeches/plus_de_depeches.php?id_domaine=1&start=0

     

     

    Fiscal

    Fiscalité des organismes non lucratif

    IS-TP-TVA : exonération des associations de création artistique

    Les associations de création artistique produisent et créent des œuvres qui peuvent réunir plusieurs artistes dans le cadre des arts plastiques, des arts de la rue, du cirque, de la danse, de la musique ou du théâtre. Elles animent la vie sociale et culturelle en produisant des œuvres ou des spectacles, en organisant des manifestations artistiques, en diffusant des œuvres produites, en encadrant des actions de formations ou des pratiques amateurs...
    Ces associations sont exonérées des impôts commerciaux (IS au taux de 33 1/3 %, TVA et taxe professionnelle) dans les conditions de droit commun (définies par le BO 4 H-5-06), sous réserve de certaines particularités. Par exemple, ces associations sont en principe non concurrentielles si elles ont pour spécificité la production d'œuvres originales, expérimentales ou innovantes dans le cadre d'un projet culturel et artistique global clairement affiché.
    De même, ces associations peuvent se différencier des entreprises commerciales en proposant des œuvres (originales, expérimentales ou innovantes) créées par des artistes amateurs ou professionnels sans moyens financiers. Elles se distinguent également du secteur lucratif lorsqu'elles développent et organisent autour de la production artistique un projet éducatif et d'action culturelle clairement identifié en direction de populations spécifiques issues des quartiers défavorisés ou de zones rurales sous-équipées et mal pourvues en offre culturelle et artistique.

    Rescrit 2008-25-ASSOC du 4 novembre 2008

    Brèves2008-11-05

    Le critère de la gestion :
    Tout d'abord, l'association doit être gérée de façon désintéressée. Les dirigeants, de droit ou de fait, doivent exercer leurs fonctions à titre bénévole.
    Cependant, le recours à un directeur salarié, qui peut participer à titre consultatif au conseil d'administration, n'est pas de nature à remettre en cause le caractère désintéressé de la gestion de l'organisme dès lors que le conseil d'administration détient un pouvoir de nomination et de révocation du directeur et en fixe la rémunération.
    Néanmoins, en raison de la spécificité de l'activité artistique, il est admis que le directeur dispose d'une grande liberté pour la gestion de l'organisme, notamment en matière d'orientation artistique, sans que la gestion désintéressée soit remise en cause.
    Inversement, lorsque le directeur, membre ou non du conseil d'administration, se substitue à lui pour la définition des orientations majeures de l'activité de l'organisme, sans contrôle effectif de ce conseil, ou fixe lui même sa propre rémunération, il sera considéré comme dirigeant de fait entraînant par là même la gestion intéressée de l'organisme.

    Le critère de la concurrence :
    La spécificité des associations de création artistique est la production d'oeuvres originales, expérimentales ou innovantes dans le cadre d'un projet culturel et artistique global clairement affiché. Ces associations qui sont des compagnies, des troupes, des collectifs ou des groupements réunis autour d'artistes ont pour objet le développement de performances artistiques qui n'ont en général pas vocation à être exploitées commercialement. Elles sont donc en principe non concurrentielles.
    Néanmoins, si ces associations exerçaient leurs activités en concurrence avec des entreprises du secteur concurrentiel, l'administration fiscale serait amenée à étudier les critères dits des "4 P", rapportés ci-dessous.
    En effet, pour vérifier qu'une association réalise une activité non-lucrative bien qu'elle soit en concurrence avec des entreprises du secteur lucratif, il convient d'analyser : le produit offert ; le public visé ; le prix pratiqué ; et les méthodes commerciales mises en oeuvre, étant précisé que le fait que des participants soient rémunérés pour leurs prestations ne doit pas conduire à éluder l'étude des différents critères de non-lucrativité (gestion désintéressée). Ces critères qui constituent un faisceau d'indices sont classés en fonction de l'importance décroissante qu'il convient de leur accorder.

    Le critère du produit :
    Une association pourra notamment se distinguer d'une entreprise commerciale dès lors qu'elle :
    - propose des créations artistiques, c'est-à-dire des oeuvres dont la caractéristique artistique est d'être innovante ou expérimentale et de connaître une faible notoriété. Dans tous les cas, les oeuvres proposées ne s'inscrivent pas dans une exploitation de type commercial (réseaux de grande diffusion organisée et exploitation médiatique) ;
    - propose des créations d'artistes amateurs ou professionnels sans moyens financiers et dont la notoriété ou le projet artistique est à établir. Ces artistes trouvent souvent au sein de ces associations l'occasion unique de produire et de diffuser leurs oeuvres ;
    - développe et organise autour de la production artistique un projet éducatif et d'action culturelle clairement identifié en direction de populations spécifiques issues des quartiers défavorisés ou de zones rurales sous-équipées et mal pourvues en offre culturelle et artistique ;
    - fonctionne grâce à la participation active de bénévoles dans la production et la valorisation des créations artistiques.

    Le critère du public :
    Les créations artistiques proposées peuvent s'adresser à tout type de public de manière indifférenciée. Néanmoins, les actions que les associations peuvent mener auprès de publics défavorisés issus de quartiers ou de zones rurales sous-équipés et mal pourvus en offre culturelle et artistique, en leur permettant d'assister aux spectacles et aux animations proposées et/ou de participer à l'organisation même des activités permettent de considérer que ce critère est rempli.

    Le critère du prix :
    Lorsque la prestation artistique ou l'oeuvre est acquise par une collectivité (collectivités locales, entreprises) le critère relatif au prix ne peut être considéré comme un critère de différenciation.
    Lorsque le public participe au financement de la prestation artistique (notamment lors de spectacles), les prix proposés doivent être dans tous les cas inférieurs d'au moins un tiers au prix proposé par les organismes du secteur concurrentiel et peuvent être modulés en fonction de la situation des spectateurs.

    Le critère de la publicité :
    Les associations peuvent proposer des opérations d'informations (plaquettes de présentations, publipostages, affiches, site internet, etc...), notamment pour informer les personnes auxquelles s'adressent les créations qu'elles réalisent, sans que soit remise en cause leur non-lucrativité, à condition que les moyens mis en oeuvre ne puissent s'assimiler à de la publicité par l'importance et le coût de la campagne de communication.
    Compte tenu des contraintes fixées aux collectivités par l'application du code des marchés publics, ces activités font parfois l'objet d'un appel d'offres public donnant lieu à la conclusion d'un marché. Il est précisé que cet état de fait ne permet de conclure à l'existence d'une concurrence réelle que si des entreprises commerciales participent à ces appels d'offres de manière habituelle.

     

    Avouez que ça demande réflexion …..

     

    Vais-je ou ne vais-je pas créer une association artistique exonérée d’impots ?

     

     

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  • Un scandale ne vient jamais seul .... une crise peut en cacher une autres .... les actionnaires gardent le sourire !

    Hier soir, à l’émission « mots croisés », un gros mensonge très démago gogo gogoches ….

     

    « Les actionnaires sont ratiboisés, lessivés, vaincus ! »

     

    Faux !

     

    Archi faux !

     

    1) Certains ont vite pris la précaution de transférer leurs biens vers d’autres cieux.

     

    2) Quant à ceux qui n’ont pas eu ce réflexe, qu’ils se rassurent, ils enregistreront leurs pertes sur leurs déclarations d’impôts et pourront échapper à l’impôt pendant plusieurs années …. Le temps de se remplumer aux frais du contribuable qui, lui, paie des impôts !

    piqué là !


    Le traitement fiscal des moins-values.
    Les pertes subies au cours d’une année s’imputent uniquement sur les profits de même nature réalisés au cours de la même année ou des cinq années suivantes.

     

    3) Nous avons donc le double effet de la crise : les injections de milliards à hautes doses pour sauver le système capitaliste sur des fonds prélevés sur l’épargne des épargnants et les fonds de retraite et le coût des pertes subies par les actionnaires via les exonérations d’impôts !

    http://www.lesechos.fr/patrimoine/bourse/300171610.htm

     

     

     

    Comme dirait Anne Roumanov …… « on ne nous dit pas tout ! »

  • La bourse à poil se met à l'heure des casinos et Ségolène passe en avant première de Lola Montès toute nue !

     

     

    Le mercredi 8 octobre 2008

     

    Quelques compléments :

    La COB est devenue l’AMF (Autorité des Marchés Financiers) :

    http://www.cob.fr/

     

    Alternext : L’évolution des marchés financiers (avant la crise)

    Extraits :

    SYNTHESE

    Les ordonnances prévues par la LME et la transposition des dernières directives dans le cadre de la mise en oeuvre

    européenne du Plan d’Action pour les Services Financiers, devraient modifier substantiellement le régime juridique

    applicable aux marchés réglementés et aux systèmes multilatéraux de négociation organisés - SMNO (Alternext par

    exemple) en accentuant l’écart entre les garanties offertes sur ces différents marchés.

    Dans ce contexte, il est apparu opportun d’effectuer un bilan de l’environnement légal et réglementaire régissant le

    fonctionnement d’Alternext afin d’identifier, le cas échéant, les évolutions susceptibles de garantir son attractivité et

    l’équilibre global de la structure des marchés français.

    Le groupe a en conséquence formulé une série de propositions résumées dans le tableau ci-après. La nature des

    textes (législatifs ou réglementaires) susceptibles d’être impactés par ces propositions y est également précisée. Si

    certaines de ces mesures peuvent être prises en compte rapidement, d’autres devront faire l’objet d’une analyse

    approfondie.

     

    Lire le rapport : http://www.amf-france.org/documents/general/8465_1.pdf

     

    Ce qu’en dit wikipédaledanslas’moule :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Autorit%C3%A9_des_march%C3%A9s_financiers_(France)

     

     

    Hier soir, émission « mots croisés », animée par Yves Calvi.

    J’ai apprécié les interventions de Chérêque (CFDT) sobre et juste, ne se laissant pas absorber par la technicité du débat ni les rodomontades de Wauquier ou (pire) Madelin, il a joué son rôle très correctement. Dommage que le reste du temps il se laisse oublier dans ses bureaux cossus.

     

    Madelin, ignoble et ignare. Il croit que le capitalisme est dieu. Ce monsieur est dédaigneux, prétentieux et malsain. Il toise les autres avec une indicible arrogance, sûr de soi et inspiré par sa foi toute puissante en l’argent. Abjecte !

     

    Laurent Wauquier, assez correct, des erreurs, des approximation, des oublis, des faux fuyants, mais avec courage et conviction.

     

    Les experts financiers, semblables à eux-mêmes. Ils défendent le système, incapables de penser autrement que par le système dans lequel ils baignent.

    J’ai bien rigolé quand l’un deux a dit : « Les règles existent mais ne sont pas appliquées. » très exactement ma réponse à une intervention sur le blog de Mélenchon ou Lambert …. Je sais plus …. Ou les deux !!!!

     

    Pauvre Elizabeth Guigou, que faisait-elle là ?

    Quand je pense que cette femme a été ministre, elle qui aligne les lieux communs comme autant de certitudes et qui répètent benoîtement ce que les autres viennent de dire pour faire semblant de ‘savoir’ !

    J’imagine ce que du être son ministère ….. une de ces foires d’empoigne !!!

    La gauche dans toute sa splendeur.

     

    Personne, personne pour dire que le capitalisme a fait les preuves de son indigence et qu’il est temps de passer à autre chose.

    Personne pour imaginer un seul instant profiter de ce désastre pour reconstruire du vrai, du réel, du sain !

     

    L’urgence, s’il n’est pas déjà trop tard, c’est d’essayer de limiter la casse, mais c’est aussi de changer immédiatement l’organisation politique.

    Les hommes politiques sont bien trop libres de faire n’importe quoi, n’importe comment, n’importe quand !

    Ils faut qu’ils signent un pacte de leur sang avant d’entrer dans les affaires et qu’ils soient limogés ad nutum en cas de défaillance …. On en reparle …

     

    Pourquoi ?

     

    Mais parce qu’ils courent après un mandat qui les met à l’abri des aléas de la vie et qu’ils s’installent ensuite dans cette petite mort dans laquelle ils laissent faire les « ténors » qui sont en fait les initiés qui eux-mêmes se laissent mener à la baguette par les hauts fonctionnaires inamovibles qui poursuivent éternellement la même politique basée exclusivement sur le copinage et les intérêts personnels !

     

     

     

    Oublions mes élucubrations et revenons au terrain !

     

    Comme nous l’avons vu hier, la société que nous avions prise en exemple vient de passer sur le second marché (j’ai oublié de vous dire … il y a plusieurs marchés … on ne passe pas du jour au lendemain dans la grande cour des grands …. On passe d’abord par le second marché, sorte d’observatoire ou de purgatoire …. Pendant lequel on vous observe à la loupe !)

     

    Qu’importe ! ça ne change rien au fond du problème !

     

    Vous avez vu que le marché financier est un gigantesque casino que les dérèglements successifs ont rendu ‘mondial’, c'est-à-dire que sa déconnection d’avec le réel est devenue encore plus importante.

     

    Souvenez-vous ….

    Au début, vous avez une petite société familiale qui vivote.

    Une bonne idée et elle s’envole.

    Elle gonfle et la banque la pousse et l’aide à devenir Société anonyme.

    Elle poursuit son développement et devient internationale … elle a besoin de financements pour continuer son expansion, elle se place sur le marché financier pour profiter de l’argent des investisseurs et/ou des spéculateurs.

    Au moment de son entrée en bourse, elle a une valeur de l’action calculée au plus juste par rapport à la réalité de ses réalisations, de ses actifs et de ses potentiels …..

    Une fois sur le marché, elle est entre les mains des boursicoteurs …. Elle perd toute réalité, elle devient virtuelle et fait l’objet de toutes les manœuvres possibles et imaginables pour la monter aux nues ou la flinguer pour mieux la vampiriser.

    Elle est devenu des jetons de casino.

    Les joueurs se la disputent, jettent les dés, les rumeurs, les vraies et les fausses informations pour la faire grimper ou chuter, spéculent à la hausse, à la baisse, la rachètent, la revendent, la ballottent en tout sens pour fabriquer sur son dos de la valeur immatérielle et irréelle.

     

    Tous les matins, les valeurs reçoivent une cote qui va fluctuer tout au long de la journée et qui sera figée à la clôture sur la dernière cote.

    Mais cette cote est fictive, elle est calculée sur les mouvements, mais la valeur des mouvements est sujette à la pure spéculation ….

     

    Entendez, en ce moment, les hommes politiques vous dire, nous dire : les mouvements des marchés financiers sont irréalistes ou surréalistes ….

     

    Ah oui ! Et comment ? et pourquoi ? N’avez-vous pas laissé faire ? encouragé ?

    Et ils ajoutent : la chute est dûe à un manque de confiance!

    Autrement dit : la valeur de l'action n'a stricement rien à voir avec la réalité de l'entreprise.

     

     

    La bourse est un casino où se jouent les fortunes.

     

    Il y a les petits boursicoteurs, non initiés, amateurs, qui subissent sans comprendre et il y a les salles de marchés avec ses traders et les agences, les courtiers : les professionnels initiés et informés.

     

    Les traders sont des individus chargés par leur employeur banquier de spéculer sur les marchés pour rapporter de l’argent.

     

    Vous vous souvenez, ce petit boursicoteur derrière son écran, avec ses dix mille euros qui fait monter une action en la proposant à la vente à plus cher que sa cotation officielle …

     

    Imaginez, maintenant, le trader, il n’a pas un, mais des écrans et sur chacun de ces écrans, il joue plusieurs rôles et va même jusqu’à jouer seul jusqu’à ce que des pigeons se laissent prendre à ses pièges.

    Il dispose de sommes considérables pour faire fluctuer à son gré les valeurs, il peut, dans la même journée vendre et acheter plusieurs fois les mêmes actions faisant ainsi grimper au-delà du raisonnable la valeur d’une entreprise qui n’ en revient pas elle-même.

    Imaginez l’adrénaline que produit ce trader …  il bluffe et n’a qu’une crainte, celle d’être découvert ! (Kerviel)

     

    Et c’est la même excitation jusqu’au plus insignifiant des boursicoteur, même celui qui n’a aucune idée de la façon dont ça marche et qui regarde yoyoter le cours de ses actions en espérant que ça s’arrêtera sur le jackpot !

    Même s’il touche le jackpot, il le rejoue aussitôt.

    C’est l’addiction au jeu.

    La même addiction que celle qui entraîne des joueurs à perdre jusqu’à leur maison au casino de trifouilles les gazelles !

     

    Souvenez vous de France Telecom quand elle fut mise sur le marché et qui passa de 100 à 10 000 en quelques semaines pour re-dégringoler à 10 en quelques jours !

    Ne croyez pas que l’argent fut perdu pour tout le monde !

    Les initiés se sont fait des couilles en or sur ce coup là et ont discréditer le marché pour un bon moment …. Mais on s’en fout du discrédit quand on a empoché le fric !

     

    Alors !

    Si la bourse est un casino et si ce qui attire les petits porteurs et les traders c’est le jeu et les émotions intenses, excessives que procurent le jeu ….

     

    Pourquoi ne pas transformer les bourses en casinos une bonne fois pour toute ?

     

    Ce que je propose, en attendant de revoir le système politique lui-même, c’est de modifier les bourses et de les gérer sous forme de casinos (ou tout autre vocable … le mot n’est pas un problème !).

     

    La société qui veut mettre ses actions en jeu dans le casino le fait sous forme de jetons basés sur la valeur réelle de ses actifs.

    Le gros avantage de ce système, entres autres, étant la déconnection de la monnaie fiduciaire (l'argent / devises) et la monnaie virtuelle de la bourse.

     

    A l’intérieur du casino, tous les coups sont permis, mais la masse des jetons est égale à la masse des sociétés cotées et à la masse des capitaux investis (eux-mêmes sous forme de jetons par les entités physiques et morales) moins la masse des sociétés sorties du jeu sur la base de leur valeur réelle ajustée d’une plus ou moins value calculée sur la rentabilité réelle de la société pendant la durée de sa mise en jeu et moins la masse des capitaux rétirés du jeu avec plus ou moins-value, car ça reste un jeu ! A cet instant, on ajuste la valeur interne du casino en terme de nombre et valeur des jetons.

    Les ajustements de valeurs spéculatives ne peuvent excéder la valeur réelle : total des jetons du casino.

     

    Les capitaux investis dans le casino sont bloqués sur un compte spécial géré par la banque centrale, par exemple.

    Les jetons ont une valeur fixe et une parité fixe entre les bourses du monde.

     

    Le but étant de séparer définitivement le monde du réel du monde virtuel.

    Ainsi, une société qui ne veut pas faire l’objet de spéculations reste bien à l’abri et celles qui entrent en jeu n’en sortiront, si elles le souhaitent qu’avec une valeur correspondant à la réalité de leur valeur d’origine plus ou moins le résultat des jeux sur sa tête (on peut imaginer des plafonds planchers).

    Ainsi, les joueurs qui ont besoin de leurs doses émotionnelles pourront s’en donner à cœur joie sans pour autant détruire les économies ni vendre les maisons qui ne leur appartiennent pas.

     

    Voilà !

     

    Qu’en pensez vous ?

     

    La prochaine tournée, on parle de la politique !

     

     

    bal0.jpg
  • à quelqu'un d'autre

    Bonjour quelqu'un d'autre.

     

    C'est sympa d'utiliser mes sources, ça l'est moins de ne pas me citer !

    Allez, un petit geste, quoi ....

    Quand on utilise les liens, on peut (pour ne pas dire 'on doit') donner la source, non ?

     

    "Piqué chez cet attardé de Yfig"  ... ça me suffirait largement !

     

    merci

  • Un petit pas à pas

     

    Un pas à pas, c'est, comme son nom l'indique, quelque chose qui ne va pas vite, qui traîne, qui prend son temps ....

    Là, pour les besoins de la cause, ça va aller très vite, mais la durée entre la première photo et la dernière, c'est plus de trois mois de travail !

    C'est le temps moyen qu'il faut pour fabriquer un tableau.

    Evidemment, d'autres tableaux mettent bien plus longtemps.

    Un peintre "trompe l'oeil" , comme Poirier, pouvait mettre jusuq'à trois ans pour un tableau.

     

    Première photo :

    384660etape20.jpg

     

    Seconde photo :

    950585etape40.jpg



    Troisième photo :

    737255etape50.jpg


    Quatrième photo :

    390083etape90.jpg


    Et enfin, dernière photo :

    512683Honfleur_F.jpg


    Voilà, c'est tout !

  • 27/09/08 Mon rapport quotidien à Edvige

     

     

     

     

    Le 27 septembre 2008

    Au revoir petite taxe pick-nick (ta mère) !


    picknick.jpg

     

     

    Sur le blog à Mélanchon :

    @ Di géo post 57

    Je cite :

    · DiGeo dit:
    27 septembre 2008 à 9:59

    Nous sommes tombés de Caribde “JM” en Sylla “Rock&Troll”

    On pardonnera l’exubérance du second au seul motif que son jugement par rapport au premier est tout à fait réaliste. Je le cite post 40: “Je le trouve grave JM ! Je connaissais pas, j’ai lu hier des querelles ….
    mais là, je dois dire qu’il est obséquieux et hautain !”

    Pour ce qui est du deuxième larron il est en effet très rock. et troll.
    Petite définition wikipédienne: On parle de troll pour un message dont le caractère est susceptible de générer des polémiques ou est excessivement provocateur, sans chercher à être constructif, ou auquel on ne veut pas répondre et que l’on tente de discréditer en le nommant ainsi.
    Autre citation du deuxième larron tout à fait dans la veine de l’ineffable J.M,je cite post 42………………. “Je ne suis là que depuis un jour (ou 24 heures) et je mesure l’inculture des thuriféraires du blog !”
    Conclusion: les deux font la paire ou les deux ne font qu’un ou si vous préférez: un malheur n’arrive jamais seul.
    Ridiculis ridicules hommes.

    Petite correction : Charybde

    Ridiculis ?

    Vouliez vous faire un bon mot en latin ?

    En voici un, sérieux, celui-là et qui me vient à vous lire !

    Væ misero nihi

    Vous n'avez pas prêté attention au fait que je mets l'adresse de mon blog.

    Seriez vous trouillard au point d’avoir peur de lire autre chose que du Mélanchon ?

    Oui, je suis volontairement provocateur, mais vous ne m'avez pas bien lu pour affirmer que je suis négatif et que je ne fais pas de propositions !

    1 que les politiques retournent à l'école de la vie et passent un bout de leur temps dans les entreprises près des ouvriers et des cadres, près des femmes et des homme qui, par leur travail créent les richesses de notre pays que quelques voyous en col blanc s'approprient indûment. Ils profiteraient également de passer quelques années à travailler à l’étranger … ils s’apercevraient que la France n’est pas le centre de l’univers et qu’eux-mêmes ne sont pas les maîtres du monde.

    Quand vous en bavez pour gagner chaque jour votre vie, vous n'avez pas la même optique que celui qui se goberge dans des palais en se demandant comment il va bien pouvoir occuper sa journée ou comment il va pouvoir entuber les autres.

    2 Que les politiques fassent rigoureusement leur boulot et cessent de dire n'importe quoi sur tous les sujets et en particuliers sur ceux dont ils ignorent tout.

    Prendre des décisions au doigt mouillé n'a jamais mené à un cap.

    Critiquer ridiculement les autres sur ce qu’eux-mêmes ne maîtrisent pas relève du plus vil arbitraire et ne fait pas avancé notre société.

    3 Que les politiques s'efforcent d'apporter au peuple les réponses qu'il ne peut trouver par lui-même, mais cessent d'imposer par la force et la ruse leurs intérêts personnels, ceux de leur famille et de leurs copains !

    Le capitaine prétend que tout va bien ! mais pourtant, la corruption et le piston sont une gangrène dont il faut se débarrasser.

    Comment est-il encore possible qu’un homme politique condamné pour prise de participations illégales puisse revenir aux affaires ?

    4 Que les politiques s’engagent à réaliser leurs promesses ou disparaissent.

    Ils doivent s’engager sur un planning précis et signer de leur sang et s’en retourner dans leur pénates quand ils sont incapables de réaliser le pacte avec les citoyens.

    5 que le nombre et la durée des mandats soient limités.

    6 Il faut que les ministres soient compétents dans le domaine qu’ils couvrent. L’adjudant ne me contredira pas, on ne file pas un fusil à un objecteur de conscience ni un LRAC à un aveugle ! C’est la même chose pour la gouvernance. Confier un ministère à une coquette ne peut rien générer de bon.

    7 Il faut que la constitution soit respectée par les politiques. Si la classe politique veut faire revenir le goupillon aux affaires, elle n’a qu’à organiser un referendum et nous verrons bien si les imams, les évêques et les rabbin doivent occuper des postes au gouvernement.

    8 Il faut, enfin, que les politiques reconnaissent les droits des citoyens (électeurs).

    Voyez sur ce blog et sur tant d'autres politiques ou non, comme les individus qui exposent calmement mais fermement leur opinion et leurs désillusions sont systématiquement traités de 'troll', ignorés, conspués ....

    Automatiquement, tout opposant est vilipendé et ses idées sont mises à la corbeille (la poubelle, pas la bourse).

    Tout ce qui ne va pas dans le sens du blog doit être éliminé !

    Et tous les moyens sont bons, ça va du dédain à l'insulte.

    Or, cette attitude (de droite comme de gauche du centre et de tous les côtés) est symptomatique de la façon dont se comporte la société organisée vis à vis du citoyen isolé !

    Aujourd'hui, pour avoir droit à la parole, il faut appartenir à un parti ou à une association.

    Parti ou association qui répond à un ou quelques chefs inamovibles, indiscutables, tout puissants et invincibles.

    Participer à ce genre d'organisation nécessite d'abonder dans le sens du chef ... suffit de lire les interventions ici pour en avoir un panel représentatif.

    Mais vous savez, sur le blog de Lambert, c'est idem ..... le chef parle, dit ce qu'il faut penser ... et le citoyen ferme sa gueule et obéit.

    Je ne suis d'aucune organisation.

    Je suis un individu, seul face à la multitude de résistances à la liberté et à l'intelligence .... partis politiques, organisations religieuses, sectes, médias, blogs, sites web .....

    Mais je me sens aussi fort que vous qui vous appuyez sur votre collectivisme de pensées qui n'est, en fait, qu'une forme dépendance aux idées des autres : les chefs.

    Or, la démocratie participative est possible grâce, justement à l’internet.

    Seulement voilà …. Les chefs ont peur !

    Alors qu’ils devraient prendre la mesure de la chance que ça représente pour eux et la démocratie que d’avoir des opinions participatives et dialectiques.

    Remettons ça aux calendes Grecques .....

    Voilà !

    Il y a certainement encore beaucoup à dire, ne serait-ce que pour discuter de la façon de limiter la casse de la crise économique et empêcher, tant que faire se peut, que ça se reproduise …..

    Mais je vous laisse régler ça entre vous ….. vous êtes si malins.

    Je finirai, moi aussi et en signe d’adieux sur une citation latine (puisque vous semblez aimer ça) :

    atque utinam ex vobis, vestrique fuisssem
    Aut custos gregis,aut maturae vinitor uvae
    hic gelidi fontes, hic mollia prata, Lycori

    hic nemus, hic ipso tecum consumerer aevo

    Virgile Buccoliques X

    Fermez l’ban !

    Vous remarquerez, si vous avez la curiosité d’aller vous baguenauder sur ce genre de blogs que le Maître écrit un article ….. en général assez minable et plein de grossières erreurs …. Puis, en grand seigneur, ils laissent aux autres le soin de débattre de philozoozoopher sur les paroles intangibles du guru !

    Bribri et d’autres ne font pas autrement !

    Je préfère un blog comme celui à Driout qui ne laisse aucune place aux imbéciles pour saccager son travail.

    Quant à moi, je n’ai pas de mal à répondre …. Surtout depuis que Vanilles est tombée amoureuse d’un réverbère berbère  et que Sergio a obtenu le permis de voler de ses propres ailes !

    Mais si j’avais comme ces « bloggeurs artistocrates » des centaines d’interventions, je me permettrais de répondre au plus grand nombre …. C’est la moindre des politesse, non ?

    Mais eux sont tellement au dessus du vulgum pecus, hors de question de s’abaisser à dialoguer avec des ploucs du tiers état, de la caillera de quincaillerie !

  • L’art et la manière de vivre la vie de château. De qui se moque-t-on ?

     

     

    Sous le titre racoleur :

    Art contemporain

    Menaces sur Kerguéhennec

    L’installation du Centre Tal-Coat et un prérapport désobligeant mettent en péril le centre d’art breton.

    Le Journal des Arts - n° 286 - 5 septembre 2008

    Lire l'article


    et, pour admirer l’œuvre du peintre Tal-Coat :

    images Tal-Coat

    Ah ! ces bouffeurs de subventions !!!!

    Jamais contents !

    carac_vignette1_1.jpg

    Ils ont la vie de château, mais ils en demandent toujours plus ……

    Ces mauvaises manières de la DRAC, du conseil régional et du ministère de la culture à leur encontre seraient-elles prémonitoires et annonciatrices de catastrophes bien plus grandes à venir ?

    Tou(te)s ces planqué(e)s incultes, direct(eurs)rices de musée, ces directeurs d’associations de malfait(eurs)rices vivant du denier de l’Etat et se gobergeant dans des demeures seigneuriales vont-ils, à leur tour, connaître le bonheur de vivre en HLM et d’aller pointer à l’ANPEASSEDIC ?

    A force d’exposer de la merde, ils se verront bientôt dans la dèche obligé(e)s de la manger, cette merde qu’ils se complaisaient à louer avec la plus grande mauvaise foi !

    Réjouissons-nous mes sœurs, mes frères …… les ignominieux indigents de la culture vont disparaître faute de fric et laisser place aux vraies valeurs !

    Merci qui ?

    Sha She Qi, bien sûr !

     

  • l'art n'est qu'un marché, une caisse, un porte-monnaie .... du gras, du lard !

     

    70214.jpeg70217.jpeg     L'escargot en trompe l'oeil méthode des glacis - hule sur toile.   (Yfig 2008)

     

     

    Qui a tué Davy More

    Qui est responsable et pourquoi est-il mort ?  (G. Allwright traduit de Bob Dylan)

     

     

     

    La « Peau de l’Ours » nous communique :

    Bonjour,

    Vous trouverez au travers des liens ci-dessous (Documents pdf) :
    « le rapport de Martin Bethenod » pour la relance du marché de l'art
    les mesures annoncées par la Ministre de la Culture » suite à la remise de ce rapport.


    Ces deux documents seront l'objet de la table ronde que La Peau de l'Ours organise ce mardi 1er juillet à 20h30 à la Mairie du 13ème arrondissement de Paris.

    Nous souhaitons tout particulièrement y réaffirmer le consensus qui semble se dessiner entre galeristes, amateurs d'art et artistes sur les mesures de défiscalisation pour l'achat par des particuliers "d'oeuvres d'artistes vivant en France".
    Le principe de cette mesure retenu dans le rapport de Martin Bethenod ne figure pas dans celles annoncées par la Ministre. C'est pour cela que nous voulons insister sur leur utilité lors de la "table ronde", avant que discussion et vote ne s'ouvrent au Parlement.

    25 juin 2008 14:40

     

     

     

    Réponse à : La « Peau de l’Ours »

    Sur

    Relance du « marché » de l’art !

     

     

    J’ai lu en entier les deux documents que j’avais déjà eu l’occasion de parcourir rapidement car ils me donnent la nausée ….. mais je me suis astreint à leur lecture instructive (si on veut !)

     

    Il s’agit, à l’origine, d’une « commande d’état » organisée par madame C. Albanel sur l’opportunité de relancer le marché de l’art Français qui s’effondre face aux autres places (New-York, Londres, Pékin ….).

     

    Cette commande est passée auprès de monsieur M. Bethenod.

     

    Monsieur Bethenod rédige donc un rapport qui reprend point par point les points de la commande de madame la ministre qui reprend point par point le rapport de Bethenod pour en faire :

     « Plan de renouveau pour le marché de l’art français »

     

    Tout le monde remarquera (remarquable) la technique qui consiste à commander un rapport sur ce que l’on veut décider ….. on n’est jamais mieux servi que par soi-même ….. et demandez-vous plutôt qui tire les ficelles de tous ces acteurs politiques ?????

     

    Si je voulais vendre ma maison un bon prix, j’en ferais une description idyllique et je commanderai une publicité à une agence immobilière basée sur ma description et je présenterais ma maison aux clients en leur montrant le rapport de l’expert immobilier (qui est en fait le mien !).

     

    Bon ! passons  …. Comme des anges !!!!

     

    Faisons comme si ….. comme si nous ne comprenions pas que des gens très puissants ont dicté à madame la ministre le contenu de sa commande …. Et observons le contenu du rapport et du plan.

     

    Le plan, c’est la répétition du rapport, et le premier hic, c’est que tout cela est fabriqué de toutes pièces par et pour des marchands.

    Il n’est nullement question d’art dans ce rapport, mais uniquement de questions bassement matérielles sur la façon dont les boutiquiers vont bien pouvoir continuer à vendre et à vendre plus si possible ce qui est déjà vendu et revendu.

     

    Voici la technique qu’ils proposent :

    1 -  exonéré les antiquaires et les commissaires priseurs des droits de suite.

    Cette mesure leur permettant de conserver pour eux cette partie de droits qui consiste à reverser à l’artiste créateur un droit sur chaque revente de sa création. On voit bien , dans cette première mesure, que l’art et son créateur sont exclus des enjeux, voire spoliés !

     

    2 – Baisser pour les antiquaires, les commissaires priseurs, les bijoutiers les galeristes le taux de TVA de 19,6% à 5% (à négocier ….). L’artiste n’est pas concerné car non assujetti à la TVA.

     

    3 – Etendre les dispositions d’exonérations fiscales du mécénat aux professions libérales et aux particuliers afin de redynamiser le marché de l’art …… Mais ça concerne que de très loin les artistes qui n’ont pas de moyen de contrôle sur ces avantages fiscaux qui sont censés ragaillardir le marché …. Mais lequel ?

    Même s’il est stipulé qu’il s’agit des artistes vivants, on peu se demander ce que ça change pour eux dans la mesure ou l’exonération intervient sur la déclaration de revenu du contribuable qui achète une œuvre …. Est-ce que cela l’incitera réellement à en acheter plus ?

    Et si oui, lesquelles ?

    Cette disposition me semble plutôt être un argument de vente qu’autre chose … mais bon, soyons indulgent et faisons comme si ….

     

    4 – et pour finir, allègement de la réglementation des ventes publiques.

    Mesure qui consiste à libéraliser la profession de commissaire priseur (charge).

    On sait tous combien les ventes aux enchères sont génératrices de chiffre d’affaires car l’émulation des acheteurs par un commissaire priseur (vendeur de foire, baratineur de marché …) fait perdre à l’enchérisseur ses moyens et son contact avec la réalité !

    D’autre part, cette mesure est une pierre dans le jardin des galeristes qui n’ont pas cette facilité (sauf les baratineurs de foire ….)

    Donc, pour contrebalancer (il en faut pour tout le monde), petit cadeau aux galeristes sous la forme de prêts sans intérêt pour les clients qui le désirent ….. ça fait tout à fait vente d’électroménager chez mammouth ou carrefour !!!!

    Acheter votre tableau, payez en quatre fois sans frais !!!!!!!!

    L’artiste …. lui, n’a qu’à serrer les fesses !

     

    Car ….. qu’elle est la place de l’artiste dans cette affaire ? et l’art ? personne n’en parle ! c’est pas le ministère de la culture,  c’est le ministère du commerce et des subventions réunies !!!

     

    C’est bien, continuons sur cette lamentable voie et nous pouvons être certain que l’art Français va basculer en profondeur et moi, ça me réjouit !!!!!

     

    Ce qu’il conviendrait de faire est tout autre ….

    Il conviendrait de redonner un sens à l’art, une philosophie et de la qualité.

    Vendre à l’infini les tableaux de Monet, Manet, Poussin et Tartempion …. En faisant, à chaque passage une culbute financière et en évitant les droits de suite pour les vivants  …… ça va un moment ….. mais où sont les œuvres futures ?

     

    On s’en fout !

     

    Ce rapport est à l’image de notre société telle qu’elle se comporte aujourd’hui ….. vendre et gagner de l’argent sans se soucier de l’avenir ……  des sous, des sous !!!!  tout de suite …..

     

    Or, les autres nations ont un retard qu’ils ont comblé et ils continuent de préparer l’avenir en assurant les futures générations d’artistes de qualité en allant chercher les connaissances et les compétences là où elles sont y compris en France où personne ne s’en préoccupe ……

     

    Honfleur est à cette image ….. subissant la pression des commerçants, tout est fait pour brider les velléités des artistes non commerciaux.

    Fini les expos amateurs …… la MDA a eu raison de ces manifestations avec l’aide de l’adjointe à la culture … elle-même galeriste !

    Honfleur vit de la renommée de ses peintres ….. mais que vend-on dans les galeries Honfleuraises ?

    Des peintures abstraites et des paysages méditerranéens faits par des peintres des quatre coins de l’hexagone …..  mais pas ou très peu de honfleurais ….. pire, les peintres des quais du vieux bassin sont l’objet de brimades ….. la fameuse fumeuse concurrence déloyale ……. !!!

     

    Qui, en France, se préoccupe des connaissances techniques des anciens et de leur préservation et de leur développement et de leur transmission ????

    La réponse : les Américains qui viennent se former à ces techniques anciennes dans nos ateliers pour en faire ensuite des méthodes qu’ils revendent à l’international sous forme de cours, de conférence et surtout d’écoles.

    Et ça marche, ils font le plein !

    Mais notre ministre de la culture et la MDA et tous les rapaces qui vivent sur le budget de la culture ….. ils font quoi de cette perte nette de notre culture ??????

    Non, tout ce qui les intéresse, c’est des sous, tout de suite …. Et après eux …. Le déluge !!!!!

     

    Voilà,  madame, monsieur « la peau de l’ours » ce que je pense de votre stratégie étriquée pour continuer à vivre sur l’art que vous participez à tuer.

     

    Yfig