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j'apprends la peinture en déconnant

  • L’art contemporain confronté à ses incohérences !

     

    Combien de temps d’étude faut-il d’après vous pour former un chirurgien ?

    Pour former un ingénieur en informatique ?

    Un architecte, un pharmacien, un pilote de ligne commerciale ou de la défense, un chef de chantier, un journaliste, une infirmière, un médecin, un agent secret ….. combien ? combien de mois, d’années ?

     

    Et puis combien de temps faut-il à un artiste charlot pour signer un bidet de son nom et le déclarer œuvre d’art contemporain ????????

    Y’a-t-il oui ou non des artistes dont la formation technique demande des mois ou des années ?

     

    Compressions de César, compression du temps et des connaissances …. Compression de l’intelligence …  mais expansion des gains !

  • Puisqu’on m’apostrophe je me permets de répondre !

     

    « … dominant ainsi l'atmosphère grossière dans laquelle nous vivons. »

    Ce monsieur me semble dès le prime abord ‘ampoulé’ !

     

     

    « (nord-easters, comme disent les Anglais). » Ah ! N’est-ce point ‘north’ ?

     

    « … je suis fort las de mon métier d'astrologue. » 

    Il dit la bonne nouvelle ?

    Pas de chiromancie en sus ?

     

     

    « Ce préambule, qui n'a rien d'obscur étant bien établi, il suffit de dire que le soleil parcourt chaque année, au travers des étoiles, une ligne oblique, suivant les constellations du Zodiaque. Il passe successivement au travers du Bélier, du Taureau, des Gémeaux, du Cancer, du Lion, de la Vierge, de la Balance, du Scorpion, du Sagittaire, du Capricorne, du Verseau et des Poissons. En juin, le soleil est dans le Taureau et dans les Gémeaux, au milieu d'étoiles boréales qui ne se couchent que pendant huit heures. Il nous donne donc des jours de seize heures.
    De même, quand il sera en septembre dans la Vierge dont les étoiles se couchent pendant douze heures, il fera les jours égaux aux nuits comme il les a faits en mars quand il était au milieu des étoiles des Poissons qui de même sont levées pendant douze heures et couchées le même intervalle de temps.
    Enfin, en décembre, où le soleil sera parmi les étoiles du Sagittaire, qui ne se montrent chaque jour que huit heures, nous aurons des jours ou journées de huit heures et des nuits de seize heures
    . »

    Mon horoscope ne dit pas autre chose !

     

    « En résumé l'ouvrage de M. de La Gournerie, qui ne suppose aucune notion élevée de mathématiques, sera utilement étudié par tous les artistes. C'est une alliance entre la sévère géométrie et la capricieuse imagination, qui acceptera un guide capable de l'éclairer sans l'entraver.

    Je finis en réclamant pour la physique comme pour la géométrie une part dans les moyens d'exécution du bel art de voir et de faire voir, c'est-à-dire de peindre.

    Babinet de l'Institut. »

    Ah ! je comprends mieux, il a fait l’école du rire !!!

     

    Pierre, tout ça ce sont des vieilleries qui fleurent l’humide et le ranci !

    Ce monsieur de l’institut qui prétend savoir tout de tout ne sait rien de rien et se gonfle la citrouille en pensant à ses propres mérites qui ne sont que verbiage gâteux.

    J’en veux pour principal exemple ce petit bout de phrase : « En résumé l'ouvrage de M. de La Gournerie, qui ne suppose aucune notion élevée de mathématiques, sera utilement étudié par tous les artistes. » Autrement dit : ‘utile aux cons !’

     

    Voyons maintenant ce qu’en pense tata Baluchon ?



    Les aventures extraordinaires   

    de

    Tata Baluchon

     

    Épisode 11 – Tata Baluchon se lance dans la généalogie

     

    Brrrrr  il fait frisquet ce soir …  j’ai hâte d’être chez moi avec une soupe bien chaude et des petits croûtons au lard et à l’ail.

     Ce crachin est gelé et traverse mes vêtements jusqu’aux os !

    J’entre dans l’immeuble ….  OHHHHH  NONNNNNN !!  pas ce soir !

    Mais oui !

    Elle est là, devant sa porte et je n’arrive pas à comprendre comment elle a pu savoir que j’arrivais ? Elle n’a tout de même pas attendu toute la soirée, je ne rentre jamais à la même heure !

    « Comment y va mon p’tit monsieur du 3ème ? »

    « Bonsoir madame Baluchon, il va très mal, il est trempé et gelé et il n’aspire qu’à se sécher et se mettre dans des vêtements chauds et secs ! »

    Ignorant totalement mes desiderata, elle me lance :

    « Dites ! y sait la dernière ? »

    « Pas ce soir madame Baluchon, vous me raconterez ça demain … »

    Elle s’est mise en travers de mon chemin, elle et ses cent dix ou cent vingt kilos.

    « J’ai répondu à une annonce sur internet et je fais de la géolo ….  géléo ….  Bref, je recherche mes ancêtres ! Ca vous épate, hein ! ? »

    « Non madame Baluchon, je voudrais que vous me racontiez ça une autre fois … »

    « Il est pas poli, ce soir le p’tit monsieur du 3ème, y m’envoie me balader, c’est ça ? »

    Elle a pris son air des mauvais jours avec sa trogne renfrognée et sa voix menaçante …

    « Mais il va être bien surpris quand je vais lui annoncer de qui je descends … »

    Elle attend voir l’effet que ça me fait ….  Mais je le sais bien de quoi elle descend cette satanée guenuche !

    « Je descends soit d’un grand peintre de la Renaissance italienne soit directement des Borgia … »

    Elle pourrait bien descendre de n’importe quel cocotier, ça ne me ferait pas plus d’effet que ça !

    « En fait, un doute subsiste encore  …. Ce qui est certain c’est qu’on a retrouvé un de mes ancêtres dans les archives du Vatican à Rome. »

    Je commence à greloter, ça c’est vraiment très mauvais signe !

    « Il va falloir que je m’y rende pour vérifier et je me ferai accompagner de mon coach en génalo …  génola ….  Enfin, bref, de mon coach ! »

    « Bon, ben alors vous me tiendrez au courant … moi, faut que je me réchauffe, je commence à greloter, vous voyez ! »

    « Ca ne vous fait pas rêver, vous une histoire comme la mienne ? Moi, la concierge d’un immeuble en plein Paris je suis en fait la descendante des Borgia ou d’un grand peintre comme Botticelli ou Rembrandt … »

    « Il était pas Belge, Rembrandt ? »

    « C’est une aventure extraordinaire et je vais aller me rendre à Rome pour consulter les archives du Vatican et trouver mes ancêtres …  je vais sûrement devenir très riche, c’est mon coach qui me l’a dit ! »

    « Dites, vous ne craignez pas que ce soit comme un genre d’arnaque votre histoire ? »

    « Dites donc, il a qu’à me traiter de cruche pendant qu’il y est …  et pourquoi pas de débile ou de tarée ! »

    Ouille je l’ai mise en colère !!!  J’en oublierai presque le froid qui refuse de passer …

    « J’ai pas dit ça … mais …. »

    « Y s’rend compte ce petit monsieur à qui il parle ? Une descendante des plus riches familles italiennes, une héritière cachée, une future comtesse ou duchesse ….  Cet immeuble, je le rachèterai et je deviendrai votre propriétaire et j’aurai un chauffeur et j’engagerai une concierge et il faudra qu’elle fasse bien son boulot, parce que moi je m’y connais en conciergerie … »

    Elle me toise de sous mon menton et elle fait l’imposante …. Pour être imposante, ça on peut dire qu’elle l’est !

    « Et vous partez quand ? »

    Ouf, ça la calme grave !

    « Je sais pas, j’attends que mon coach m’envoie mon billet. »

    « Vous partez en train ? »

    « Mais non, bien sûr que je pars en avion, je suis trop impatiente de découvrir mes origines ! »

    « Vous n’avez pas connu vos parents ? »

    « Ben si …  mon père était coiffeur à Belleville (Serge Reggiani) et ma mère concierge rue Saint Denis, mais ça veut rien dire, si ça s’trouve ils se cachaient pour pas qu’on les reconnaisse ! »

    « Et vos grands parents ? »

    « Mon grand père est mort dans les tranchées et ma grand-mère s’en n’est pas remise ! »

    « Madame Baluchon, vous êtes certaine que vous allez pouvoir consulter les archives du Vatican ? »

    « Alors ça lui reprend, il me traite de ‘dinde’ ! ? 

    Mais je vais vous le montrer, moi, le contrat … »

    Elle entre dans sa loge comme une furie et en ressort toute furieuse.

    « Et ça, c’est du boudin de Saint Romain, peut-être ! ? 

    Tout est là !

    Les recherches sur mes ancêtres, le vol pour Rome, les frais du coach …»

    Elle me tend le papier ….  Comment refuser ?

    Et je lis :

    Entre madame Baluchon, concierge de son état et monsieur Ribouldingue, coach en généalogie est établi le contrat suivant par lequel madame Baluchon s’engage à payer les frais de monsieur Ribouldingue pour les recherches déjà effectuées et à faire l’avance des frais de voyage jusqu’à Rome en avion pour aller consulter les archives du Vatican.

    En conséquence, madame Baluchon signe en bas à droite avec la mention lu et approuvé et remet en main propre à monsieur Ribouldingue la somme de cinq mille euros en liquide. »

    Je ne sais trop quoi dire ? …  elle va sentir ma gêne ….  Vite, prendre l’initiative … Je ne peux tout de même pas lui dire le fond de ma pensée ... on va y passer la nuit ...

    « Bon, ben je vois que c’est une affaire rondement menée ! Je vous félicite madame Baluchon et j’espère que tout ira bien ! »

    Je lui rends son papier et, miracle,  elle me laisse partir très satisfaite de sa prestation !

     

    Je suis bien, au chaud, un petit whisky à portée de main et la zapette dans l’autre … je m’endors dans le canapé !

     

    Ouille j’ai attrapé un torticolis à dormir en chien de fusil dans ce canapé trop petit !

    C’est samedi, j’aurais pu faire la grasse matinée ….  Bon, c’est pas grave, je passe un survêt et je vais aller m’acheter des croissants bien chauds !

    C’est en revenant avec mes croissants que je trouve madame Baluchon en grande conversation avec le propriétaire du 5ème gauche, un type bizarre qui ne semble pas travailler et qui est pourtant bien habillé et même pomponner … Après tout, chacun vit sa vie comme il l’entend !

    Toujours est-il qu’elle est en train de lui passer un savon et qu’il a l’air penaud avec son menton sur sa poitrine et ses yeux fixés sur la pointe de ses godasses en ‘crocro’ !

    « Ah ! monsieur du 3ème, vous tombez bien, vous allez me servir de témoin contre le monsieur du 5ème qui se moque de moi et de mes origines … »

    « Mais pas dut tout …  j’émettais simplement un doute sur ….»

    « Un doute sur mes ancêtres, c’est ça ! ? Parce que évidemment, une concierge qui descend d’un grand peintre italien de la Renaissance comme Dali ou Rubens, ça vous embête bien grave, ça vous rabaisse, ça vous … »

    « Quel doute ? »

    Me contente-je de demander.

    « Ben ce contrat, j’ai l’impression que madame Baluchon a pu se faire avoir … il n’y a aucune adresse et le paiement en liquide … »

    « Et alors ! ? »

    Elle gronde, elle tonne, elle pète la concierge …

    « Ca aussi ça vous dérange que j’ai un petit pécule de côté, toute ma vie que j’ai économisé centime après centime pour ces 5000 euros, je les ai pas volés, faut me croire ! »

    Un silence.

    « Il doit vous contacter quand ce monsieur Ribouldingue ? »

    « Ben ….  Dès qu’il a les billets … pourquoi ? »

    « Et vous lui avez donné quand les 5000 euros ? »

    « Il y a trois jours, pourquoi ? »

    Et sa tête se décompose …. se déconfit …..  s’affaisse, se teinte d’un rouge si écarlate que l’entrée de l’immeuble s’enflamme de cette couleur ….  Elle éclate dans un hurlement qui retentit jusqu’au gargouilles de Notre Dame !

    « Putain ! si jamais ce trouducul m’a fait ça je le bute de mes propres mains, je le déchire, je l’écrabouille, j’en fais de la purée …. »

    « Calmez-vous madame Baluchon … »

    Plus facile à dire qu’à faire, elle continue de vociférer ….

    « Je le prends par les couilles et je lui fais bouffer, je lui fourre mon balai dans l’cul à ce bandit à ce salaud à ce … »

    « Madame Baluchon, vous feriez mieux de réfléchir à comment le retrouver, il faut prévenir le commissaire, il vous a à la bonne et il va tout faire pour retrouver votre argent en remontant jusqu’à votre escroc par internet ….. »

     

    Le temps continue de fraîchir et le thermomètre est en berne. Les trottoirs luisants de la capitale n’incitent guère à musarder, tout le monde se dépêche de rentrer chez soi, bien au chaud ….

    Je l’aperçois en entrant dans l’immeuble, elle est dans sa loge, la porte ouverte pour épier les entrées et les sorties (first in last out) et en m’apercevant elle me fait un large sourire …. Pas très blanc le sourire ….  Mais un sourire, c’est toujours mieux qu’une grimace ….  Oui, bon, je me comprends !

    « A y’est ! »

    « A y’est quoi, madame Baluchon ? »

    « On l’a retrouvé ! »

    « Votre escroc ? »

    « Voui ! »

    « Et vos sous ? »

    « J’ai perdu 1000 euros mais j’ai récupéré le reste, c’est mieux que rien ! »

    « Ben dites donc !  Vous devez être contente ! ? »

    « Oh voui !!! Et puis vous savez quoi ? »

    « Non »

    « Je vais investir … »

    « Ah oui ? dans quoi ? »

    « Dans le miel. Sur internet, ils disent qu’une ruche qui coûte 4000 euros peut en rapporter plus de 1000 par mois, je vais vite me renflouer ! »



     

  • Les caricatures de Mohammed auxquelles vous avez presque échappé !

     

     

     

     

     

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  • Kate Middleton à poil, Delphine Batho nue, Valérie Trierweller nue, Taubira nue, Najat Belkacem nue, Martine Aubry nue, Anne Hidalgo nue, ma concierge à poil ! Ma collection personnelle de photos interdites dans la presse !

     

     

     

     

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  • Culture ? Vous avez dit culture ? merci, mon potager va bien …. Encore que …. Si on avait un peu plus de soleil ….. plus loin, le bonneteau peut-il remplacer les élections ?

     

    Suite à l’article de Jérémy Mercier,

     

     

     

    Je crois que cet article pêche par le manque d’analyse chronologique de l’histoire de la culture et des arts.

     

    Il y a des amalgames et des raccourcis qui rendent brouillon le propos.

     

    Il y a donc du vrai et du faux.

     

    Le plus gros faux que j’y vois est le soi-disant désintéressement des jeunes pour la culture. Et ce faux tient en fait d’une erreur usuelle faite entre le pourquoi et le comment.

     

    Pourquoi s'intéresserait-il à quelque chose qui ne s'intéresse pas à eux (pas plus qu'au citoyen lambda en général)

     

    Voyons, reprenons au début …

     

    Dans l’antiquité, l’art était réservé aux puissants (et riches) qui réclamaient des vidéos … pardon, des sculptures narrant par le détail leurs exploits extraordinaires.

     

    La culture se limitait surtout aux sciences. Sciences mathématiques, astronomiques, médicinales … tout ce qui pouvait apporter du bien être ou une meilleure connaissance de l’environnement.

     

    L’art et la culture étaient chasses gardées car à côté de ces « esthètes » vivaient un très grand nombre de pauvres et d’esclaves qui étaient totalement exclus de ces délices intellectuels.

     

    A eux, César réservait les arènes où lions et chrétiens s’évertuaient à divertir grossièrement le petit peuple inculte.

     

    Le temps a passé …. Le Moyen-Âge a vu le miracle de la peinture qui a commencé en Italie où les riches religieux se faisaient peindre avec leur famille toute entière (et même leurs maîtresses) par ceux qui allaient du fait même de la non concurrence devenir les grands maîtres dont on nous rebat les oreilles. Le reste de la culture résidant dans des billevesées et des bondieuseries sensées instiller dans le peuple le sens de la morale alors qu’il s’agissait en fait de leur inculquer la peur du pêché afin de mieux les tenir à la botte !

     

    Où est la culture de masse dans ce paysage béni oui oui ?

     

    Vinrent ensuite les belles années lumières suivies très rapidement par les grandes inventions dont la presse et le cinéma …  je raccourcis sans couper …  tout cela est connu, inutile d’en faire une comptabilité analytique pour le propos auquel je veux arriver …

     

    Mais un élément commun marque ces époques …. Que ce soit le livre, le tableau, le livret ou le film il est toujours entendu qu’il faut amuser le peuple pour le détourner de la véritable culture.

     

    Ah ! ça n’est pas faute d’avoir fait croire aux pauvres gens que la culture s’intéressait à eux !

     

    Mais rien à faire …. Les grands écrivains dont nous entretien Jérémy Mercier sont restés inaccessibles à la masse.

     

    Les maçons que je côtoyais dans les années soixante ignoraient l’existence de ses grands poètes dont la plupart n’étaient que des ‘fake’ (fabriqués de toute pièce par la publicité et les salons où l’on cause !). Je ne vais pas les énumérer … ils sont si nombreux …. Seuls quelques uns, dont certains encore inconnus, mérite notre respect.

     

    De soi-disant grands écrivains payaient des pubs dans des revues ou graissaient généreusement la patte de critiques corrompus et veules pour se faire un nom.

     

    Il suffit de lire ce qu’ils ont produits en oubliant leurs célèbres noms pour voir surgir l’imposture. N’en n’est-il pas encore de même aujourd’hui ?

     

    La musique classique est un art compliqué, assez inaccessible aux masses dans la mesure où il faut une base pour la comprendre ….  Et encore …. Là aussi combien de grands noms pour de très petites choses !

     

    D’ailleurs, la véritable culture c’est justement la capacité à discerner entre le vrai et le faux, l’authentique et le préfabriqué …. Mais j’anticipe …

     

    Que s’est-il en effet passé pour la peinture ?

     

    La peinture qui servait autrefois à donner des princes une image digne de leurs grands talents … la peinture est soudainement devenue une gigantesque opportunité de s’en mettre plein les poches.

     

    Le détournement de l’art au profit de l’argent s’est opéré rapidement et l’instigateur de cet enfumage est un certain Fernand Legros qui n’a fait que s’inspirer de la technique de vente des galeries qui se développaient depuis le début du vingtième siècle et qui aujourd’hui continuent de vendre leurs croûtes au prix de l’or.

     

    Nous voyons bien que jusqu’au début du vingtième siècle, la culture n’est affaire que de privilégiés et de nantis et que le mouvement s’accélère en occident avec l’amélioration du niveau de vie. Désormais, on parle de marchés, de consommation, de ventes aux enchères qui font la côte de l’artiste …. La tentation était trop grande  … monsieur Pinault s’est laissé tenter et il ne le regrette pas !

     

    Le cinéma a permis une certaine démocratisation …..

     

     

     

    Las ! le côté obscur du septième art l’a conduit à sa perte !

     

    Gagner de l’argent, beaucoup d’argent est devenu le but ultime des réalisateurs ….. et le cinéma n’est plus, aujourd’hui, qu’un marécage immonde où grenouillent quelques personnes très limitées ….  En nombre et en intelligence ! Mais qui touchent de très grosses subventions pour entretenir leur train de vie de princes !

     

    Les scénarii ?

     

    Toujours les mêmes histoires qui ont fait cent fois le tour du monde et dont tout le monde se détourne ….  sans parler du remake à l’infini du collabo pourri et des braves exportés ….. maintenir la mémoire, c’est bien … mais la gonfler ……

     

    Le théâtre est en train de prendre le chemin du cinéma …. Les subventions, vous comprenez, les juteuses subventions qui font qu’un théâtre plein ou vide gagne la même chose ….. c’est trop beau …. On met un guignol sur les planches et hop ! par ici la monnaie !!!!!

     

    Je suis d’accord sur certains points avec Jérémy Mercier, et tout particulièrement sur l’aspect piège à cons du Ministère de la culture relayé par les DRAC, FRAC, CRL, PGCM, CACABOUDIN …..  etc …..  ces organismes très opaques où officient du personnel dont le cahier des charges est de faire prendre par les peuples des roupettes pour des phares !

     

    C’est, je le jure, à se demander si les instructions reçues par les petites dames de la culture ne sont pas de délivrer un message de confusion totale !!!

     

    D’abord, on ne parle plus que des auteurs étrangers  ….  Parlant d’étranges langues que personne ne comprend ….  Comme l’islandais, le norvégien, le suédois …. Le boukistanais …. Ainsi, personne ne peut vraiment juger !

     

    Vive le polar finlandais …..  à la casse Simenon, Chase et le truculent F. Dard ….

     

     

     

    Et si vous ne voulez pas me voir péter les plombs, ne me parlez surtout pas de poésie !

     

    Dans les salons feutrés de la culture, on ne parle que d’aspartame et de guimauve.

     

    La couleur de la poésie ? une eau tiède sans saveur et sans odeur, quelques mots jetés vite fait qui n’ont pas de signification ni de lien entre eux et qui forment des amalgames pour dents creuses !

     

    La poésie ne s’édite plus ! Trop dangereuse elle était et trop vide elle est devenue.

     

    Oui, je sais, le marché annuel de la poésie et quelques éditeurs souffreteux ou trop sages ….  Non, ça ne fait pas l’affaire !

     

    Il faudrait que ça rapporte ….  et pour ça, il y avait la chanson …. qui se casse la gueule faute de répondre aux vraies attentes du public pour ne rechercher que le fric à tout prix en lançant sur le ‘marché’ des interprètes anémiés chantant des textes sans paroles !

     

    Et pour donner le change …..  hadopi pi cacaboudin !

     

     

     

    LA DRAC fait à grands frais des expositions de peintres abstraits étrangers … pourquoi ? Parce qu’ils ne sont pas assujettis à la TVA (c’est toujours ça de gagné) et parce que l’abstrait …. personne n’ose dire que c’est de la merde au même titre que l’art contemporain qui ne véhicule rien mais n’est pas dangereux pour l’esprit et n’entretient pas l’esprit de révolte.

     

     

     

    Voilà l’état de la « culture officielle » en France et dans le monde, juste une minable affaire de fric, de copinage et de mafia.

     

     

     

    Mais si vous la cherchez, vous la trouverez la culture …..  elle est sous-terraine et aérienne tout à la fois, elle ne passe ni par les DRAC ni par les circuits officiels, elle hurle ses souffrances et les injustices qui la maintiennent immergée  ….  Elle n’en n’est que plus forte et plus magnifique !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et cet autre article par Christian Berthier,

     

     

     

    Cette phrase m'a interpellé !

     

    "- le tapage croissant en faveur du tirage au sort « électoral » d’irresponsables sans mandat précis vis a vis de leurs électeurs"

     

     

     

    Je ne comprends pas ?

     

    Existerait-il aujourd'hui un mandant précis entre les élus et les électeurs ??????

     

     

     

    A ma connaissance la profession de foi de la plupart des candidats se résume à "votez pour moi je suis le meilleur !"

     

     

     

    Quand Sarkozy ne respecte pas ses engagements ....  est-il le moins du monde inquiété ?

     

     

     

    Si, demain, Hollande vend la France à la Chine .... que ferons-nous pour le châtier ?

     

     

     

    Dites, ça ne vous dérange pas une porte parole qui n'affronte pas les électeurs et refuse de répondre aux journalistes parce qu'elle n'a pas de réponse ?????

     

     

     

    Dans le fond, elle aurait été désignée au loto ..... ça n'aurait pas changé grand chose !

     

     

     

    salutations républicaines

     

  • J'ai reçu une dédicace ......

    Sur le blog de Pierre Driout, cette sympathique dédicace :

     

    EUGÈNE BOUDIN

    Le vieux Honfleur avec ses bassins et son port
    Où la pomme normande et les sapins du Nord
    Mêlaient leur double odeur à la senteur marine,
    Et le clocher coiffé de Sainte-Catherine
    Dont les cloches sonnaient sur les basses maisons,
    Toute la ville avec ses jours et ses saisons
    Je la revois au fond de ma lointaine enfance...
    Je revois les Fossés, le Cours, la Lieutenance
    Et les roides sentiers qui vont au Mont-Joli,
    Tous ces noms qu'à mon coeur le souvenir redit,
    Et la Côte Vassale et la Côte de Grâce,
    Et, de là-haut, la mer, le ciel vaste, l'espace,
    Tout ce que vous avez magistralement peint,
    O peintre du pays normand, sobre BOUDIN,
    VOUS que j'ai dû jadis rencontrer, la palette
    Au poing, quand vous cherchiez la vérité secrète
    De l'heure et du moment dont vous saviez saisir
    La nuance furtive, instable et qui va fuir,
    Attentif, au milieu de quelque paysage,
    Au bord de quelque chemin creux ou sur la plage
    Où peut-être mes jeux dérangeaient d'un galet
    Votre boîte à couleurs et votre chevalet !

    Eugène Boudin c'est une spéciale dédicace pour Yfig ...

     

     

    Merci Pierre.

  • Dans la série : « J’apprends la peinture en déconnant » ……. Si Honfleur m’était conté ou en quoi Honfleur inspire-t-elle encore les artistes ?

     

    Il faut tout d’abord connaître un peu l’histoire d’Honfleur pour mieux comprendre l’impact que la ville peut avoir sur un artiste.

    Alors même que Charles Mozin et Le Français, étaient en pleine gloire locale, Eugène Boudin, qui était loin d’avoir leur talent, est le véritable instigateur de l’apogée de Honfleur, il a su attirer les futurs impressionnistes  en les appâtant avec l’excellente cuisine de la mère Toutain à la ferme Saint Siméon (en gérance) où se retrouvèrent Millet, Achard, Jongkind, Hamelin, Courbet, Cals, Monet, Manet, Renoir et rester dans leur sillage quand après l’exposition de 1963 commence la renommée des impressionnistes.

    Mais, si les peintres aiment la bonne chère, ils sont surtout nourris de l’ambiance qui règne alors dans le port de Honfleur qui bruisse d’une activité fébrile et accueille de grands navires venant de terres lointaines et chargés  de cargaisons précieuses.

    On s’agite sur les quais, celui des voyageurs reçoit les steamers arrivant du Havre qui crachent des femmes vêtues de  robes longues chatoyantes et légères abritées sous un petit parasol aux bords dentelés et des hommes tirés à quatre épingles portant redingote et  coiffés de  haut-de-forme.

    Ces personnes hautes en couleurs ne viennent pas pour la ville, mais pour la plage.

    C’est la grande époque des bains de mer et de Honfleur à Deauville, les plages sont prises d’assaut par ces touristes d’un genre spécial qui viennent autant pour voir que pour être vus.

    Comment un peintre résisterait-il à tant de sollicitations ?

    « Savez-vous où l’on peut trouver un tableau de ces personnes qui passent leur dimanche à la plage ? »

    « Allez donc à Honfleur et demandez un Boudin, vous verrez, vous ne serez pas déçu ! »  

     

    La ferme Saint Siméon est revendue par son propriétaire et le couple qui en a fait la gloire dont les échos des fêtes parviennent toutes les semaines jusque dans les colonnes du Figaro, est chassé sans façon. La mère Toutain est cependant autorisée à embarquée dans son déménagement les croûtes ornant les murs de la ferme et qui avaient servies à payer les omelettes, les maquereaux et les bouteilles de cidre ….

    Croûtes signées Monet, Manet, Boudin, Cals ….. Turner, même.

    Le propriétaire ne se rendra compte de son laxisme que trop tard !

    Les peintres se cassent, ils vont s’établir à Etretat et à Fécamp.

    Quelques peintres, cependant, se mettent sur les quais d’Honfleur. Il fait beau, la foule des badauds s’étire le long des quais à la recherche d’une anecdote à raconter quand ils rentreront par le train ou le bateau.

    Ils s’agglutinent autour des peintres s’afférant à leurs chevalets et qui ne demandent pas mieux, même si l’étouffement les guette.

    Ca commente dur !

    « Tiens, je vois pas d’où il sort ça, ce bateau qui n’existe pas et cette fenêtre, elle n’est pas comme ça, le toit, là, c’est pas la bonne couleur ….. ! »

    Mais dans l’ensemble, les touristes sont sous le charme et comme ils ne connaissent pas grand-chose en peinture et que Courbet vient de mettre à la mode la peinture sur le sujet, le peintre dehors, sorti de son atelier ….. ça devient la grande mode.

    Bien entendu, les peintres ne se servent plus du modèle. Ils connaissent leur tableau par cœur et font toujours les deux ou trois mêmes, avec les quatre ou cinq couleurs indispensables.

    Mais ça ne fait rien, c’est le charme du peintre devant son chevalet, la grande mode du peintre en plein air et la photo qu’on peut faire et surtout, surtout ….. le frisson à l’idée que celui- ou celui-là est peut-être le grand Boudin ou l’illustre Monet assis là, incognito parmi les autres, à peindre le vieux bassin, la lieutenance et les maisons du quai Sainte Catherine.

     

    C’est presque incroyable, mais la mémoire collective, forgée à l’aulne des récits enthousiastes, itératifs et percutants, fait des quasi-miracles !

    Ainsi, aujourd’hui encore, des touristes cherchent les peintres des quais d’Honfleur sans comprendre vraiment pourquoi ils ne sont plus là !

    Les peintres qui ont contribués à la renommée de la ville ont été chassés par les galeristes.

    Dans les années 1960, 1970, la renommée d’Honfleur est telle que des galeries poussent comme des champignons dans les rues de la ville.

    Les peintres des quais sont sollicités pour exposer et vendre. L’alchimie entre le charme de la ville et la présence de peintres sur les quais est à son acmé et sert les galeries qui profitent à fond de l’image d’Honfleur ville des peintres.

    Les peintres vendent bien (et sur les quais et dans les galeries) ils se font rapidement un nom  et deviennent suffisamment argentés pour ouvrir leur propre galerie. Du coup, les galeristes qui ont construit leur célébrité se retrouvent le bec dans l’eau.

    C’est la guerre !

    Les galeristes ne peuvent rien contre les quelques peintres qui ont désormais pignon grâce à leur aide, mais les autres, qui n’ont pas encore acquis suffisamment de renommée pour ouvrir leur propre galerie vont faire l’objet d’une formidable chasse aux sorcières.

    Bien entendu, plus aucun peintre d’Honfleur ne sera pris dans les galeries locales, plutôt exposer n’importe quel peintre d’Aix en Provence, de Barbizon ou de Vintimille que de participer à la gloire des peintres locaux ingrats !

    Quand aux peintres sur les quais, les galeristes vont faire le siège de la mairie jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause et qu’il devienne impossible aux peintres qui ont pourtant forgé l’image d’Honfleur, de travailler sur les quais sans être dérangés par la maréchaussée.

     

    Des clauses drastiques son imposées : une autorisation écrite de la mairie, un seul chevalet, un tableau en cours d’exécution dessus et un seul tableau à la mise en vente au pied du chevalet.

    Bien entendu, la mairie et le lobby des galeries ne peut aller à l’encontre de la liberté de peindre en tous lieux publics, mais cette tolérance ne concerne que les artistes qui ne vendent pas, n’exposent pas et il est facile aux keufs de chasser les contrevenants !

     

    Mais malgré la victoire des marchands de toiles sur l’art, Honfleur garde tout son charme.

    Savez-vous qu’il est très difficile de trouver un tableau d’Honfleur à Honfleur ?

    Et que si vous en trouvez un, vous le paierez au prix fort ?

    C’est sûrement qu’Honfleur est aujourd’hui considéré comme galvaudée. Tant de peintres ont peint son bassin et ses maisons si étroites et hautes qu’on a un peu l’impression de faire de la copie.

    Quand on a peint le quai Sainte Catherine, deux ou trois bateaux et le profil de la lieutenance …. On a peint Honfleur …..  Même les bateaux se modernisent et perdent de leur charme d’antan, avec l’écluse installée en 1990, la marée ne vide plus les bassins et les bateaux n’échouent plus sur la vase. Encore une page romantique qui se tourne !

    Les peintres ont de moins en moins envie de peindre Honfleur.

    Mais celles et ceux qu’Honfleur a inspiré venaient aussi derrière d’autres.

    Il n’y a que deux alternatives, soit on est inspiré par le lieu, soit on peint benoîtement ce que l’on voit.

    Honfleur est source d’inspiration si on revient sur son passé, si on associe au décor les histoires qui ont façonné la ville.

    Il n’y a pas si longtemps, les marées vidaient l’eau des bassins et les bateaux de pêche reposaient sur le flanc dans la vase.

    Il n’y a pas si longtemps, après tout, que les grands navires en bois et voiles arisées sur leurs grands mâts arrivaient à quai parfois armés et servis par des pirates ou des corsaires. L’épée que Jean Doublet, le marchand, pirate, corsaire dandy portait en toutes circonstances au côté, plane encore sur le vieux bassin. Et ses aventures extraordinaires restent à réécrire.

    Qui sait voir, peut encore apercevoir les traces de ces temps pas si lointains et peut faire renaître de l’imaginaire et du réel le Honfleur qui sommeille dans nos âmes.

    Avec la même imagination, on peut également réinventer Honfleur pour en révéler tous les charmes dans des vues qui n’existent pas vraiment.

     

    Ainsi, Honfleur est reliée à son passé tout en portant un avenir prometteur.

    Il y a encore des navires de pêche, une quinzaine et même trois mareyeurs. Le port de plaisance est trop petit pour satisfaire la demande, mais pourtant de nombreux bassins pourraient facilement être aménagés.

    Le peintre qui saisit Honfleur telle qu’elle est aujourd’hui fera œuvre de témoignage comme avant lui Le Français ou Charles Mozin dont les tableaux accrochés au musée Boudin témoignent de la vie du port au XIXème  siècle.

    Qui sait ce que demain nous réserve ?

    Les hommes passent et disparaissent, d’autres leurs succèdent et il n’est pas utopique de penser que peut-être, nos successeurs seront mieux inspirés que nos contemporains et qu’ils sauront mettre en valeur les talents et les atouts honfleurais, ou l’inverse ….  Ou rien !

    Honfleur deviendra peut-être une attraction pour touristes étrangers, une vitrine ouverte sur des maisons à pans de bois et encorbellement  du XVIIème  siècle, un havre de paix pour yachts de milliardaires, un bassin de décontamination atomique, une grande piscine chauffée en plein air  …. Un décor de spectacles vivants avec les reconstitutions des exploits légendaires du pirate Jean Doublet …. Un studio de cinéma ….  Une reconstitution grandeur nature des ateliers de peinture des artistes illustres, avec des écoles et des maîtres formant aux techniques disparues comme les mises en œuvre des pigments, les tempera, les fresco, les transparences, les glacis, les procédés flamands, les imprimatura ….. etc ….. ?

    Bref ! ce serait chouette de remplir le grand vide d’aujourd’hui.

     

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  • On a bien le droit à un moment de détente - crédiou ! (envoyé par mon pote Maurice, qu'il en soit remercié)

     

     

    Délire d'informaticien !!!!!

     

     

     

     

     

    GENIAL....

     

     
    Bagarre sur ordinateur ... SUPERBE ! 

     

     

    Cliquez moi


     

    Clique simplement sur l'image ci-dessus, ensuite clique sur "play". 

    Ne touche plus à la souris après ça. 

    Regarde cette pièce de créativité brillante. On aimerait savoir qui a eu l'idée et le temps de faire ça !

  • Je suis fier de vous présenter mon golden label !

    Adresse de votre Galerie:
    http://ArtsCad.com/@/Yfig
    Vous avez reçu
    ce label de confiance:


     

    Ca vous la coupe, hein !

     

    Eh oui, je suis comme ça !  golden de partout !!!!

     

    Bande de jaloux !!!!

  • Avec les japoniais, il faut s’attendre à tout, au meilleur comme au pire. On ne sait jamais à l’avance si on aura l’un .. ou l’autre …

     

     

     

     

    Le 28 mai 2011 entre 14 et 17 heures.

     

    Eh bien j’ai fais une super visite.

     

    Un peu duraille au début quand je me suis tout de suite rendu compte que leur accompagnateur parlait anglais comme un pot de peinture ….

     

    J’avais quinze minutes d’avance, je lui ai demandé ce qu’il voulait voir ….

    Boudin, Satie, Ste Catherine.

    Je lui ai demandé s’il connaissait les greniers  ….. comme il me répondit « nenni »,  je l’ai pris par le bras et lui ai fait voir …. Il a été bluffé …. Il m’a dit : ça aussi je veux leur montrer !

     

    Là, j’ai commencé a avoir des sueurs froides ….  En combien de temps ????

    Stupéfaction !

    Il me dit : on a le temps.

     

    Je les emmène voir Boudin ….

    Les japonais ont cru que j’étais charcutier tant j’ai bien commenté !

    J’arrive à peine à leur expliquer les rudiments  de l’impressionnisme devant un tableau bâclé de Monet …..

    Le guide parlait mal anglais. (je sais, je l’ai déjà dit, iPidi, mais là, vois-tu, j’insiste !)

    Il était demandeur, mais avait tant d’idées préconçues en tête ….   

    Il ‘savait’ des trucs et inséminait son savoir dans le crâne de ses congénères sans défense contre la bêtise humaine …

    J’ai juste réussi à leur faire comprendre que les tableaux pouvaient, parfois, servir de témoins comme des photos (Flers : l’église de Criqueboeuf en ruines aujourd’hui réhabilitée)  et d’autres fois n’être que des expressions émotionnelles sans réalisme (Ste Adresse par R. Dufy – ça ressemble à rien et à tout sauf Ste Adresse !).

     

    C’est fou !  Les guides imprègnent les touristes et ensuite, pour remonter le courant, c’est impossible !!!

    Quand un guide véreux leur a dit que c’est une coque de navire renversée, impossible de leur dire le contraire (surtout les étrangers) .

    Il y a des tas de préjugés comme ça !

    La religion s’appuie largement sur ce principe du besoin d’histoires merveilleuses dont l’humain se repaît sans se rendre compte que c’est ça qui l’avilit !

     

    Les guides ont vraiment une responsabilité et je regrette les conneries que j’ai pu dire au début ….. sans préjuger des conneries que je peux dire aujourd’hui ! J J

     

     

     Certains contents …. D’autres pas

     

    Satie ….

    C’était plus facile chez Satie parce que leur accompagnateur n’avait pas encore fait le musée.

     Certains font la gueule, d’autres s’amusent comme des petits fous, ouvrent grand le piano, montent sur le manège avec moi et pédalent d’enthousiasme ….

     

    Ste Catherine et même le clocher (inclus dans le prix de la visite Boudin …)

     

    La guerre de cent ans, ils ne comprennent pas ….  39-45, ça n’a jamais fait 100 !!!

    Les siècles défilent comme des flocons de neige devant leurs yeux esbaudis et trop serrés pour tout voir ….

     

    Certains visages s’illuminent enfin …. Et semblent dire : ce guide ne nous prend pas trop pour des cons !

    D’ailleurs, une japo moins niaise que les autres se met à me parler anglais …… c’est dingue ….  Ils écoutent sans rien dire, vous jugent, vous jaugent …..  et tout d’un coup vous causent !!!

     

    Elle m’a dit :

    « J’ai une question idiote … »

    Moi : « ça n’existe pas les questions idiotes (oui je sais me conduire en parfait hypocrite quand c’est pour la bonne cause : assouvir ma curiosité …)

    Elle : « on m’a dit que les européens ne vont que trois fois à la selle par jour, est-ce vrai ? »

    Moi  (des sanglots dans la voix) : « Chère petite madame, on vous aura menti, les européens ne vont jamais à la selle, ce sont tous des surhommes ! »

    Vous auriez répondu quoi, vous ?????

     

    Malheur, au moment de partir pour les greniers, il manque un japoniais à l’appel (du 28 mai) ….

     

    Il attendait sagement qu’on vienne le récupérer chez Boudin.

    J’admire la technique !!!

    Si t’es perdu, reste où tu es parce c’est là qu’on ira te chercher ….. quand même ….. une plombe, à  attendre, c’est long …. Perso, je n’aurais jamais une telle patience !

     

     

    Je demande à l’accompagnateur  (Tsutsumi est son nom) s’il veut toujours aller voir les greniers ?

    Il me dit : non, non, on a le temps, je veux leur montrer l’autre musée ….. le grenier ….

     

    Pour bien comprendre ma stupéfaction, il faut savoir que d’habitude, les jap réduisent les visites à une galopade photographique dans la ville et que toute explication est superflue, voire rédhibitoire ….. alors …. Des jap qui en redemandent …. Ça vous troue le cul !!!!!

     

    En route, la petite dame se confie : «C’est demain la fin de notre tour en Europe, 28 jours.  Notre guide, c’est le directeur de l’agence de voyage en personne, c’est le meilleur du Japon ! »

    Ah ! si j’ai à faire au gratin japonais !!!!

    Vous connaissez la recette du gratin japonais ?

    28 jours ……. Vous avez les moyens, vous, de vous payer 28 jours de visite d’un continent ?

     

    Nous pénétrons dans les greniers à sel ……

    J’avais jamais entendu le chant du japoniais émerveillé !!!!!!

     

    Ca fait un truc du genre : « houuuuum houuuuuuuum houuuuuuuuuuuuum ……  hooooom hoooooom … »

     

    Je leur raconte les remparts, les pierres, les gabarres, le bois dans l’eau, la gabelle, les gabelous, le sel, l’assemblée constituante, Napoléon,  les expos,  les concerts, le festival du ciné Russe ….

     

    Avez-vous des questions, demande-je.

     

    Un individu me questionne : « pourquoi les russes ? »

    Je réponds : « et ta sœur, elle bat l’beurre ? »

     

    Tonnerre d’applaudissements ….. !!!!!!!!

     

    Un grand gaillard avec sa tête ravagée par les émanations fukishimiques me donne une tape dans le dos et me dit en parfait américain : « excellent job, good fellow, all my congratulations ! »

     

    Les enfoirés !!!!!!!!

     

    Et 3 heures de visites au lieu de 2 ….. 

    Mais je me suis fait plein de nouveaux copains ….. ils m’ont promis de revenir tous les mois …. (je crois ! ?)