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le canard a cinq pattes

  • Jean-Luc Porquet dans le Canard Enchaîné du 1er juillet 2015, consacre, en page 8, un articulet intitulé "Hep, taxi !"qui se conclut par une référence au grand maître maçonnique Attali …

    "Pour éviter que cela soit la jungle, il faudra une bonne régulation fondée sur une bonne éthique".

     

     

    Il  est sympa Jean-Luc Porquet et Attali aussi …. Mais ils ont la mémoire courte !

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  • De l’écriture en général et des pâtés d’Yfig en particulier (à l’intention des cornichons indispensables pour accompagner les pâtés)

    Non …. Je ne vais pas vous apprendre à faire des pâtés de foie gras de Zanzibar ou des rillettes de Montélimar … je veux seulement vous entretenir de mes divagations scribouillardes.

     

    Oh ! Je n’ai guère de notoriété à poser en guise de ridelles autour de ma personne pour vous convaincre de mon habilitation à vous entretenir de littérature.

    Je n’ai aucun « best seller » à opposer à vos réticences à faire preuve de bonne volonté à mon égard.

    Et je n’ai même pas de kalachnikov à vous mettre sous le nez pour vous forcer à m’écouter !

    Rien, je n’ai rien que quelques mots d’intro qui, espérons, vous donnerons envie de faire un petit bout de chemin en ma singulière compagnie.

     

    De quoi t’est-ce exactement que je veux vous causer ?

    D’écriture.

    Pas de styles …. Encore que … Pas de genre … même si … Pas de règles … ou à l’insu de mon plein gré …

    Non, je veux vous entretenir de la façon dont l’usage de l’écriture peut amener à penser l’écriture différemment.

    Au début était le verbe … Ouais …. Bon …. C’est pas original mais ce n’est pas moi qui ai inventé cette faribole !

    Au début que j’écrivais … car il a bien fallu un début … je ne savais pas trop quoi écrire ni comment.

    Pourquoi ?

    Mais diantre, fichtre ! Parce qu’on peut écrire de tant de différentes façons !

    Un article de style journalistique.

    Un cours théorique sur la conchyliculture du bigorneau aux yeux bleux.

    Un conte de fée humoristique ou lubrique.

    Un sketch pour amuser le bourgeois qui s’emmerde devant sa téloche.

    Une chronique des temps moderne dont la modernité n’a rien à envier au Moyen-âge qui était en avance sur son temps dans bien des domaines.

    Un roman … d’aventures, d’amour, d’espionnage, policier …

    Une pièce de théâtre, une comédie de boulevard, une tragédie, un burlesque …

    Un scénario de cinéma ou une série télé ou de Bande Dessinées …

    Vous rendez-vous compte de l’éventail infini de possibilités qui s’étalaient provocantes à mes yeux innocents ?

    En fait, si je me souviens bien, j’ai écrit une nouvelle.

    La nouvelle, c’est pas mal pour débuter. C’est court et on peut n’y mettre qu’un nombre limité de personnages. Ma nouvelle, je l’ai intitulée : « le choix du père ». C’est bien comme titre parce que ça n’a pas de sens unique. Le choix … quel choix ?

    Faut pas croire, écrire une nouvelle de 25 pages, ça peut paraître facile mais ça ne l’est pas !

    On se lance dans une grande aventure en se demandant si on y arrivera … on tombe sur des tas de pièges inattendus.

    Par exemple, pour faciliter l’écriture, j’avais choisi de baser ma nouvelle sur une aventure qui m’était réellement arrivée … genre biographie épisodique. Mais on se pose rapidement la question de savoir ce qu’on peut dire et ce qu’il faut garder pour soi parce qu’on sera peut-être lu par des inconnus, des amis, voire la famille …

    En fait … personne … ou presque ne vous lit … mais ça, on ne le sait pas au début !

    Ensuite, j’ai écrit quelques mirliton … souvent, c’était des réponses rimées à des vacheries reçues sur internet …

    Puis j’ai décidé de me lancer dans un roman.  Ne le cherchez pas en librairie il n’a pas été édité. Son titre : « Ludmilla » … encore un titre suffisamment évasif pour que personne n’ai envie de le lire.

    Un premier roman, ce n’est pas une aventure, c’est une gageure, un travail herculéen à réaliser par un nain. On ne devrait jamais se lancer dans pareille mésaventure sans prendre une bonne assurance anti-risquetout !

    Je vous passe les affres de la technique liée à l’orthographe et la grammaire … les phrases qu’on pense mais qu’on ne sait pas écrire … les mots qu’on ne trouve plus … les mots qu’on met par défaut ….

    Le pire est à venir …

    Le pire, c’est qu’à la quatrième ou cinquième page on a l’impression d’avoir tout dit !

    Alors …. On s’arrête et on se dit : « demain ça ira mieux ! »

    Mais le lendemain rien ne se passe … ni le surlendemain …. Ni les jours suivants … et on finit par oublier qu’on avait fait un grand projet.

    AH ! il en faut de l’ambition et de la niaque pour se remettre à l’ouvrage, surtout si on est tout bloqué !

    Moi, mon truc, ça a été d’écrire des petits trucs pour me débloquer, des chroniques, une saynète, une fausse interview , de petits sketches … et tout doucement, ça s’est débloqué …

    Mais ça ne veut pas dire que c’est gagné … loin de là … car l’imagination, voyez-vous, ça marche bien dans la tête, mais quand il s’agit de le transcrire sur le papier …. C’est une autre histoire !

    Bon, bref …

    Après, je me suis mis à l’écriture de ma première pièce de théâtre : « un raout chez les ploutocrates ».

    Comme j’avais un peu d’argent mis de côté (c’est si rare) … je l’ai faite imprimer. On appelle ça « l’autoédition ».

    Puis un polar dont j’avais jeté les bases quelques vingt ans auparavant et dont j’ai retrouvé les premières pages manuscrites car il n’y avait pas d’ordinateur à l’époque.

    Je me suis essayé à écrire des chansons, puis de nouveau des chroniques et des petites choses tout en travaillant à une autre pièce puis à la transcription d’une pièce en scénario de cinéma.

     

    Cessez de bailler, j’en suis arrivé à mon sujet.

     

    À écrire ainsi, j’en suis arrivé à la conclusion qu’il y a 3 genres qui se chevauchent.

    Le plus évident, c’est le scénario de cinéma et la pièce de théâtre. En fait, on peut dire que c’est très semblable et que ça consiste en des dialogues.

    Les cinéphages (femmes et hommes de cinéma)  et les théâtreux tiennent absolument à ce que leurs disciplines restent bien dissociées et c’est dans la forme qu’ils imposent qu’ils tentent de forcer les uns et les autres à rester derrière d’infranchissables barrières virtuelles.

     

     

     

    Voici un exemple d’écriture théâtrale :

    ACTE I

    Scène I

     

    Nous sommes au mois de juillet dans la galerie ‘Maurice Maurice’ où se déroule une exposition - vernissage.  La salle (le magasin) est vide de monde. Musique douce d’ambiance. Lumière feutrée avec des spots sur les tableaux.

    Une simple table sur tréteaux avec une nappe en papier blanche supporte des petits fours fatigués, une bouteille de soda et une bouteille de mousseux de mauvaise qualité avec des gobelets en plastique.

    Des tableaux abstraits et figuratifs sont cimaisés sur des châssis amovibles, quelques statues sur des présentoirs …

     

    Un couple de visiteurs vient à passer ..

     

    Lui : Dis donc, y’a pas grand monde !

     

    Elle : Y’a une ambiance à tirer au couteau !

     

    Lui : Remarque …. C’est franchement pas terrible !

     

    Elle : J’aime assez celui-là ! (elle lit l’étiquette au bas du tableau) bateau échoué sur la vase dans le port de Honfleur avant 1990. C’est où Honfleur ? et … Que s’est-il passé en 90 ?

     

    Lui : C’est juste un bateau, il n’y a pas âme qui vive dans ce tableau …. Comme dans cette galerie, d’ailleurs  !

     

    Elle : Oui, mais les couleurs sont apaisantes et je préfère un bateau échoué qu’en pleine tempête, je n’ai pas le pied marin.

     

    Lui : C’est tellement apaisant que ça donne envie de dormir !

     

    Elle : Tu ne serais pas un peu de mauvaise foi ?

     

    Lui : Viens ! Partons d’ici c’est trop morose.

     

    (Ils partent)

     

     

     

     

    Examinons les contraintes textuelles liées à l’écriture d’une pièce de théâtre.

    La première est la division en actes et en scènes. Bon ! Ça, ce n’est pas bien difficile à faire.

    Pour le théâtre, l’outil américain Celtx nous donne les clefs suivantes :

    ·       Acte

    ·       Entête (scène)

    ·       Mise en scène (didascalies)

    ·       Personnage

    ·       Dialogue

    ·       (Indication)

    ·       Transition

    ·       Texte

     

    Il est à noter que l’outil Celtx fournit un certain nombre de fonctionnalités très utiles pour le metteur en scène ou le réalisateur.

    Il permet de décrire avec une grande précision les personnages, leurs caractéristiques physiques et psychologiques, leur rôle en tant qu’antagoniste, protagoniste, faire-valoir, figurant … etc …

    Il permet de gérer les accessoires et les plans de tournages avec l’emplacement de la ou des caméras et de tous les décors ainsi que les autorisations de tournage à demander aux mairies ou préfectures ….

    Il permet de gérer les plannings de tournage …

    Il construit, à partir du scénario, des rapports précieux sur les scènes successives incluant les personnages et leur charge de dialogues … et plein d’autres choses encore qui sont presque totalement inutiles à l’auteur.

    Et un exemple de script (scénario de cinéma) :

    1 INT/EXT LE PATIO ARBORÉ DE LA GALERIE DES MAURICE

    Nous sommes au mois de juillet dans le patio planté de la

    galerie "Maurice Maurice" où se déroule une exposition- vernissage.

    Le patio est vide de monde. Musique douce d’ambiance Lumière feutrée avec des spots sur les tableaux.

    Une simple table sur tréteaux avec une nappe en papier blanche supporte des petits fours fatigués, une bouteille de soda et une bouteille de mousseux de mauvaise qualité avec des gobelets en plastique Des tableaux abstraits et figuratifs sont cimaisés sur des châssis amovibles, quelques statues sur des présentoirs

     

    Un couple de visiteurs vient à passer ..

     

    LUI

    Dis donc, y’a pas grand monde !

     

    ELLE

    Y’a une ambiance à tirer au couteau

    !

     

    LUI

    Remarque .... C’est franchement pas

    terrible !

     

    ELLE

    J’aime assez celui-là ! (elle lit

    l’étiquette au bas du tableau)

    bateau échoué sur la vase dans le

    port de Honfleur avant 1990. C’est

    où Honfleur ? et ... Que s’est-il

    passé en 90 ?

     

    LUI

    C’est juste un bateau, il n’y a pas

    âme qui vive dans ce tableau ....

    Comme dans cette galerie,

    d’ailleurs !

     

    ELLE

    Oui, mais les couleurs sont

    apaisantes et je préfère un bateau

    échoué qu’en pleine tempête, je

    n’ai pas le pied marin.

     

    LUI

    C’est tellement apaisant que ça

    donne envie de dormir !

     

    ELLE

    Tu ne serais pas un peu de mauvaise

    foi ?

     

     

    LUI

    Viens ! Partons d’ici c’est trop

    morose.

     

    Ils partent

     

     

    Pour le cinéma, l’outil américain Celtx nous donne les clefs suivantes :

    ·       Entête (scène)

    ·       Action (didascalies)

    ·       Personnage

    ·       Dialogue

    ·       (Indication)

    ·       Transition

    ·       Valeur de plan

    ·       Texte

    Dans l’écriture des scripts, il n’y a ni actes ni scènes mais des entêtes qui définissent le plan de tournage et commence principalement par la définition « intérieur ou extérieur jour ou nuit ».

     

     

     

     

    Comme tout un chacun peut le constater, seule la forme diffère … l’histoire (à travers les didascalies) et les personnages sont identiques.

    Du coup, vous le sentez bien, si je propose un texte sous forme théâtre pour un film, le CNC qui finance des centaines de millions par an (véridique) et qui EXIGE le format « script » me priera poliment mais fermement d’aller voir ailleurs si j’essuie.

    À l’inverse, si je propose une pièce de théâtre au format « script » à un metteur en scène (subventionné par le ministère de la culture qui a une liste d’amis réservés), celui-ci me proposera d’aller me faire pendre ailleurs.

    Que faire ?

    Ben … en fait, je dirais que je m’en fous !

    Pourquoi ?

    Mais parce que de même que personne ne lit mes textes, personne ne s’intéresse à mes pièces ni à mes scripts … cela me rend plus indépendants et c’est pour ça que j’ai décidé d’économiser mes forces et de cesser de perdre mon temps à mettre mes textes sous des formes imposées par d’autres qui n’ont pas vraiment le souci du fonds mais plutôt celui de la forme, ce qui explique en partie la déconfiture généralisée et du théâtre et du cinéma (les films français sont tous déficitaires en recette !).

    Et puisque j’ai décidé de ne plus répondre aux dictats absurdes, autant aller jusqu’au bout du raisonnement et faire d’une pierre non pas 2 mais 3 coups. C’est pour ça que désormais, j’écris des romans-ciné-théâtre … comme ça :

    1      La galerie d’art

     

    Par ce beau mois de juillet, dehors, la chaleur est étouffante et le soleil brûle tout ce que ses rayons percutent.

    La température est plus supportable sous la charmille du patio arboré de la galerie ‘Maurice Maurice’ où se déroule une exposition - vernissage.

    L’espace ombré est vide de monde. Une douce musique d’ambiance flotte langoureusement dans l’air comme un effluve vaporeux et nuageux. La lumière feutrée donne une note suave orangée et intime. Les spots vifs projetant leurs rais clairs sur les tableaux forment des îlots de clarté rayonnante parsemée.

    Au centre du patio, une simple table sur tréteaux avec une nappe en papier blanche supporte des petits fours fatigués, une bouteille de soda et une bouteille de mousseux de mauvaise qualité avec des gobelets en plastique.

    Des tableaux abstraits et figuratifs sont cimaisés sur des châssis amovibles, quelques statues de stuc reposent nonchalants sur des présentoirs …

    Malgré l’impression apaisante des lieux, il y plane comme une menace éthérée et dramatique.

    Un couple de visiteurs vient à passer … Ils sont jeunes et branchés, ils sont entrés là par le plus grand des hasards après avoir lu la pancarte à l’entrée de la galerie exhortant les passants à venir se rafraîchir à l’abri du soleil et à se rincer l’œil avec les tableaux et sculptures. Ils sont en short et tong, très décontractés et très bronzés. Elle, blonde et lui brun ils ont des visages communs, sans particularité exceptionnelle.

    Lui : Dis donc, y’a pas grand monde !

     

    Elle : Y’a une ambiance à tirer au couteau !

     

    Lui : Remarque …. C’est franchement pas terrible !

     

    Elle : J’aime assez celui-là ! elle lit l’étiquette au bas du tableau bateau échoué sur la vase dans le port de Honfleur avant 1990.  Ça l’interpelle et la questionne, elle se tourne vers son compagnon dans l’espoir qu’il lui procure quelques renseignements … C’est où Honfleur ? et … Que s’est-il passé en 90 ?

     

    Il n’en sait rien le pauvre, comment pourrait-il savoir ? Il ne prend même pas la peine de s’excuser et s’esquive.

     

    Lui : C’est juste un bateau, il n’y a pas âme qui vive dans ce tableau …. Comme dans cette galerie, d’ailleurs !

     

    Elle : Oui, mais les couleurs sont apaisantes et je préfère un bateau échoué qu’en pleine tempête, je n’ai pas le pied marin.

     

    Lui : C’est tellement apaisant que ça donne envie de dormir !

     

    Elle : Tu ne serais pas un peu de mauvaise foi ?

     

    Lui : Viens ! Partons d’ici c’est trop morose.

     

     

    Ensuite et pour satisfaire à la notion de numérotation des dialogues des scripts pour le cinéma, je reprends les dialogue et je leur donne un ordre chronologique :

    Comme ça :

    1.     Lui : Dis donc, y’a pas grand monde !

     

    2.     Elle : Y’a une ambiance à tirer au couteau !

     

    3.     Lui : Remarque …. C’est franchement pas terrible !

     

    4.     Elle : J’aime assez celui-là ! elle lit l’étiquette au bas du tableau bateau échoué sur la vase dans le port de Honfleur avant 1990.  Ça l’interpelle et la questionne, elle se tourne vers son compagnon dans l’espoir qu’il lui procure quelques renseignements … C’est où Honfleur ? et … Que s’est-il passé en 90 ?

     

    Il n’en sait rien le pauvre, comment pourrait-il savoir ? Il ne prend même pas la peine de s’excuser et s’esquive.

     

    5.     Lui : C’est juste un bateau, il n’y a pas âme qui vive dans ce tableau …. Comme dans cette galerie, d’ailleurs !

     

    6.     Elle : Oui, mais les couleurs sont apaisantes et je préfère un bateau échoué qu’en pleine tempête, je n’ai pas le pied marin.

     

    7.     Lui : C’est tellement apaisant que ça donne envie de dormir !

     

    8.     Elle : Tu ne serais pas un peu de mauvaise foi ?

     

    9.     Lui : Viens ! Partons d’ici c’est trop morose.

     

    D’autre part, avec le jeu des couleurs de texte, je réponds à la condition qui stipule que l’on doit séparer clairement les dialogues des didascalies.

     

     

    Elle est pas belle, la vie ?

     

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  • Retour vers le futur ... ou ... comment la haute finance place ses pions l'air de rien petit à petit ...

    Je reviens sur le passé qui explique un peu de notre avenir ...

     

    Le Traité Transtlantique (TAFTA) est une opération sournoise dont on ne connaît pas encore tous les aboutissements futurs mais qu'on réalise mieux en se tournant vers le passé !

     

     

    19/10/2010

    Braves gens, résignez-vous, les banques sont plus fortes que nous tous réunis … la preuve !

      

    Source : NetIris

    Adoption définitive du projet de loi de régulation bancaire et financière

     

    L'AMF disposera désormais d'un pouvoir de transaction. Toutefois, la procédure de transaction est exclue dans les cas les plus graves (tels que les abus de marché et la diffusion d'une fausse information lors d'une offre au public de titres financiers), et elle ne concerne pas les infrastructures de marché. Les décisions liées à la composition administrative peuvent être portées devant le juge judiciaire selon les voies de recours normales.

      

    Quand on vous le dit :

    Sans justice, pas d’injustice !

    Les banques échappent à la justice ordinaire et tout comme Chirac en son temps, peuvent faire négoce de leurs responsabilités payées par le  stupide contribuable.

     

    N.B. : avec le recul : 2014, on s’aperçoit que cette loi prépare le terrain du Traité Transatlantique (TAFTA) qui prévoit la possibilité d’échapper aux juridictions nationales pour les trusts. Voir également disposition sur les « trusts » : Objectif et intérêt de la fiducie 

     

    Au jour le jour, les manœuvres nous échappent mais dans le temps on finit par les comprendre.

     

     

    En passant et sans transition ... vous regardez les infos à la télé ?

    La famille Duraton passe de bonnes vacances en canoé cayak, mme Dugenou s'est fait une entorse à l'anus et le père Dupanloup va de la voile et de la vapeur ...  on croit rêver !

  • Dialogues à la noix !

     

     

    J’avais décidé de mitonner une salade d’endives aux noix du jardin et petits dés de Comté.

    Cette idée saugrenue m’est venue en retrouvant au fond d’un placard planqué une bannette pleine de noix ramassées l’an dernier sous le noyer.

    Dans ces cas là, j’aime à m’installer sur la petite table du salon, le cul dans le fauteuil télé, une écuelle pour collecter les écales posée sur un papier journal pour récolter les éclats éclatés pendant l’éclatement de la noix.

    Vous voyez le tableau … bien entendu, dans ces instants relaxes, je mets la télé en sourdine, en fond sonore si vous préférez.

    J’attrape la première noix et à l’aide un couteau à lame courte mais solide, j’entreprends de l’éventrer afin d’en retirer les cerneaux crémeux délicieux.

    Au moment où je positionne la pointe de mon couteau dans la fente de la noix, j’entends une voix aiguë inconnue m’interpeller :

    La noix (LN) : Hééééééé ! Hoooooo ! ça va pas, nooooonnnnn ! ?

    Moi (M) : ???????????

    Mettez-vous à ma place ! Y’a de quoi tomber de haut, même le cul dans le fauteuil !

    Une noix qui parle !

    M (poussant la pointe du couteau dans l’interstice) : C’est toi qui parle ?

    LN : Aïe ! ça va pas, noooonnnn ! ? ça fait mal, retire ça tout de suite !

    M (à moi-même en aparté mais suffisamment fort pour que la télé entende) : Je dois dormir, faire une sorte de cauchemar ….

    LN (fort) : Aïe te dis-je, retire la lame de mon cul, tu me fais mal non de dieu !

    M (en aparté mais …. ) : Une noix athée ! Elle ne met pas de majuscule à ‘dieu’ !

    LN (crie) : Retire cette lame ou je te …

    M : Tu me quoi ?

    LN : Je te fais un procès pour torture physique !

    M : Mais arrête un peu de déconner, une noix n’est pas un être, c’est une juglandacée oléagineuse, une noix ne parle pas, une noix ça ferme sa gueule …

    Et hop, d’un coup sec, je décollecte les deux partie de coque pour atteindre le cœur tendre et savoureux de la noix.

    LN (elle pousse un cri perçant et douloureux puis se tait).

    M : C’est qui le chef ! ?

    Après avoir soigneusement séparé les cerneaux des coques, je chope une deuxième noix …

    LN (tremblotante comme une feuille morte …) : Noooonnnnn pitié, ne m’éventre pas, je suis jeune, j’ai encore quelques beaux jours à vivre …. Pitié !

    M : Mais c’est quoi ce sketch ?

    LN : J’ai vu ce que tu as fait à Caroline, s’il te plaît ne me fais pas subir le même martyr …

    M : Toi aussi tu vas me faire un procès ?

    LN : Non, non, je ne ferai rien, je ne t’embêterai pas, mais épargne moi, prends plutôt une autre noix, plus vieille qui a le droit de mourir dans la dignité …

    M : Une vieille noix toute rabougrie au goût de carton, c’est ça que tu veux que je mette dans ma salade ?

    LN : Ah ! Parce que tu fais une salade ?

    M : Ben oui, pourquoi crois-tu que j’écale des noix ?

    LN : Mais c’est quoi comme salade ?

    M : Une salade aux noix.

    LN : Y’a que des noix dans ta salade ?

    M : Ah non, les noix ne sont que des ingrédients goûteux qui exaucent le goût suave et légèrement amer de l’endive.

    LN : Mais …. Tu as vérifié que tu avais des endives ?

    M : Tu me prends pour un chicon ?

    LN : Non, pas du tout, mais … je me disais, comme ça, que ce serait bête d’éplucher des noix si tu n’as pas d’endives pour faire la salade, parce que les noix, une fois ouvertes, leurs petits cœurs flétrissent, se racornissent, vieillissent et finissent pas prendre un vilain goût de carton.

    M : Ouaip ! Bouge pas, je jette un coup d’œil au frigo …

    Bien entendu, je retrouve le paquet d’endives que j’y avais mis la veille. Je l’attrape et je l’ouvre. Je saisis une endive et je la passe à l’eau froide pour la laver … lorsque …

    L’endive (L) : Ahhhhh ! C’est froid !

    Non mais ! Vous vous rendez compte ? Une endive qui parle ! Je deviens fou ou quoi ??????

    L : S’il te plaît, arrête, c’est trop froid !

    M (à moi-même, en aparté mais à voix haute et ferme) : Si c’est une blague, elle est de très mauvais goût !!!

    J’attrape un saladier dans le placard, un couteau effilé dans le tiroir et je commence à découper l’endive en lamelles …

    L : pousse un grand cri strident et désespéré puis se tait !

    J’attrape une seconde endive et la place sous le robinet pour la nettoyer …

    L’endive (L) (implorante) : S’il te plaît, ne me fait pas ce que tu as fait à mon amie Julie, ne me découpe pas comme un saucisson, je ne veux pas mourir, je suis trop jeune …

    Je l’interromps …

    M : Tu ne comptes tout de même pas me faire le coup de la noix ?

    L : C’est quoi le « coup de la noix » ?

    M : Laisse tomber !

    L : Pourquoi veux-tu me saucissonner ?

    M : Pour faire ma salade.

    L : C’est quoi comme salade ?

    M : Une salade d’endives aux noix et Comté.

    L : C’est quoi du ‘Comté’ ?

    M : Ben … du fromage.

    L : Et tu as vérifié que tu en as ?

    M : Ah ! Je te prends en flagrant délit de plagiat, tu me fais le coup de la noix !

    L : Et si tu n’avais pas de Comté ?

    Putain ! ça commence à me gonfler !

    J’ouvre le frigo, saisis le comté, éventre le conditionnement et sors le fromage qui s’écrie

    Le fromage (F) : NOOOONNN Pitié, ne me décapite pas, je ne veux pas mourir …

    De surprise, je lâche le fromage.

    M : Nom de dieu de non de dieu !!! C’est quoi ce bordel !

    Je me pince …

    M : Aïe ! Mais c’est dingue, je ne dors pas, c’est fou … oui, c’est ça, je deviens fou …

    Je lance un coup d’œil circulaire tout autour de moi sur 360° sans que mon corps bouge …

    Je suis dans la cuisine, sur le plan de travail le saladier avec le premier chicon, le deuxième repose à côté du saladier, de l’autre côté, le fromage que j’ai laissé tombé … et dans la salle, sur la table basse, le panier de noix et un récipient avec deux cerneaux et une noix sur la table.

    M : (à moi-même …. Etc ….) : Y’a quelque chose qui cloche ! Mais quoi ?

    C’est à ce moment exact que j’aperçois le photophore sur le manteau de la cheminée …

    Je vais à l’âtre, place une bougie neuve et attrape la boîte d’allumette. Je prends une allumette, mais au moment de la gratter, l’allumette s’écrie …

    Allumette (A) : NOOONNN, s’il te plaît, ne me gratte pas, je ne veux pas brûler, pas déjà, laisse-moi vivre encore un peu …

    Bon, là, trop c’est trop !

    Je me pose dans le fauteuil, je ferme les yeux et m’endors.

    Combien de temps ai-je dormi … ?

    Toujours est-il qu’à mon réveil, je me rends compte illico presto que tout est resté en état !

    Les noix sont devant moi et de loin, j’aperçois le paquet d’endives, le saladier et le Comté sur le plan de travail de la cuisine.

    J’attrape la noix …

    LN : NOOONNN pitié, ne m’étripaille pas, je ne veux pas mourir ….

    M (fermement décidé à ne pas me laisser mourir de faim…) : Désolé, ma belle, mais c’est toi ou moi !

    Crac, je la craque, en extirpe les magnifiques cerneaux et attrape la prochaine noix qui hurle …

    LN : NNNNNNNNNNNNNNOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNN …

    Craque, craque, craque … et que j’étripe, que je décollecte, que je décortique, que j’étête, que je décapite, que je saucissonne …  dans les cris, les hurlements, les sanglots …

     

    Bon ! Où Ai-je mis les échalotes …..

    Au fond du placard, j’entends les échalotes qui sanglotent …

    Les échalotes (E) : non, non, pitié, pitié on ne veut pas mourir, pitié, ne nous épluchez pas …

     

    J’ai pris ma bagnole et je suis allé bouffer au resto … là, au moins, tout est déjà mort dans l’assiette !

     

    Yfig-grenouille-aux-fruits.Jpg

  • La théorie des genres permettra, enfin, de différencier le sexe biologique du sexe social (qui est le seul vrai sexe futur !)

    De mon temps (comme disait Yves), il y avait l'école des filles et l'école des garçons et un haut mur (pour nos petits corps) séparait les petits mâles des petites femelles.

    Puis, au collège, idem ....

    Je peux vous dire qu'en ce temps là, draguer une nana relevait de l'exploit extraordinaire !

    On avait tous tendance à être pédés vu que la plupart des fils à papa n'avaient jamais vu une vulve !

    Moi, chanceux, j'avais des sœurs et surtout leurs copines (de ch'val).

    Comme j'étais beau comme un dieu, j'étais invité aux surboums ... même que ça m'est arrivé d'être le seul mec avec 3 ou 4 gonzesses en chaleur qui passaient des slows en boucle sur le pickup. C'est aussi comme ça que j'ai amélioré mes connaissances musicales vu qu'à la maison on n'avait droit qu'a du classique et du Brassens.

    Il m'a fallu arriver au lycée pour que 3 ou 4 nanas se retrouvent dans notre classe de 30 gars ... Je ne sais pas quels étaient les critères de recrutement, mais on a eu droit aux plus moches du pays ! Les autres filles devaient sûrement commencer leur nouvelle vie de « ménagères » !

    J'vous raconte tout ça ... mais bon ... ce n'est que mon exemple personnel ... je n'ai pas suivi les autres potes après la fac .... je ne sais pas ce qu’ils sont devenus et je m’en bats les couilles (car je suis un mâle, un vrai !)

    On sent bien que tout ça évolue … times are changin’ …. On mélange tout, filles, garçons, hermaphrodites …. Même les métiers ne sont pas épargnés par cette maladie étrange qui semble venue du fin fond de l’univers … on a des nanas maçons, chauffeuses de poids lourds, plâtrières, informaticiennes, proctologues, cantonnières, garde barrières …. Etc ….

    Bientôt, il sera interdit de parler de son sexe !

    Comme l’écrit Chalandon, on évitera le genre, on ne dira plus il ou elle est coquette mais ça est coquet … merde, pourquoi mes exemples à moi ça ne marche jamais ?

    Deuxième essai : on ne dira plus ‘il ou elle a des couilles’, mais ‘ça a des couilles’ ! … ouaip, bon … bref !

    J’ose pas imaginer une vie où les filles vivraient d’un côté et les garçons de l’autre …. Comme au temps de l’école ou, comme aujourd’hui à la messe (enfin, j’en sais rien je n’y vais jamais) !

    Hop ! on arriverait au boulot de l’usine des mecs. Le midi, on mangerait dans le réfectoire des mecs goys (à côté des mecs musulmans et des mecs japonais mais pas mélangé avec les gonzettes goys ou grillagées ….) … après le turbin, on irait à la piscine aux heures des garçons et on rentrerait dans son HLM pour hommes, juste en face du HLM des nanas avec un grand HLM pour les homos … faudrait aussi voir à avoir des super marchés sexués par genre … Ah Oui ! parce que j’allais omettre de préciser que femmes hommes ou autres, tout cela serait classé par genre, c’est-à-dire par « sexe social » par opposition au « sexe biologique ».

    Et pis, faudrait aussi des super marchés hallal, des casher, des pas chers …. Des normals !!!!

    Oh la la !!!

    Du coup, un mec un peu malin pourra s’insérer parmi les gonzesses mâles et s’en taper des tonnes en faisant semblant d’être une nana sociable ….

    Bon ! Je vous le concède, je m’y perds moi aussi, tous ces sexes en folie, se promenant de ci, se promenant de là, cahin … caha … et encore …. je ne compte pas les nibards !!!

    Bref ! La théorie du genre, adossée à la disparition des clichés et autres stéréotypes qui permettaient, avant, de savoir si on avait à faire à un gonze ou à une gonzette … va finir par tous nous rendre chèvres !

    C’est les légionnaires qui vont être heureux !

     

    Il sentait bon le sable chaud …. Mon légionnaiiiiiiiiiiiiiire !

  • Dans le Canard Enchaîné du 5 février sous le titre : »pourquoi tant de ‘hen’ sous la plume de Sorj Chalandon … le drapeau arc-en-ciel …

     

    « Ces maternelles appliquent la ‘pédagogie du neutre’, encouragées par le gouvernement suédois pour ‘lutter contre les stéréotypes du genre’ »

    « Nous veillons à ce que les filles aient les mêmes possibilités, droits et obligations  …

    « Nous ne travaillons pas sur le sexe biologique mais sur le sexe social. Nous ne cherchons pas à changer les filles en garçons ou les garçons en filles. Nous souhaitons que cette ligne saute. Que filles et garçons investissent tout l’espace à égalité.»

     « Nous sommes à Stockolm avec les enfants des écoles Nicolaigarden et Egalia. Ils sont assis en rond, sous un drapeau arc-en-ciel. »

     

    Je voudrais tout simplement dire à monsieur (?) Chalandon qu’il ferait bien de se renseigner et d’aller rendre visite à quelques crèches et autres maternelles françaises car l’indifférenciation du sexe dans l’appropriation des jeux et jouets y est appliquée depuis plus de dix ans. Les jouets sont dans des bacs ou sur des étagères et les enfants se les disputent qu’ils soient garçons ou filles sans que les pédagogues interviennent (tant qu’il n’y a pas de sang partout).

     

    La nouveauté n’est pas dans l’indifférenciation du sexe ni dans l’investissement de l’espace à égalité … ça c’est acquis depuis longtemps en France, dans les établissements publics et laïcs … non, la différence, c’est le drapeau qui pendouille mollement au plafond.

     


  • Jusqu’ici tout va mal …. Mais c’est rien en comparaison de ce qui s’annonce …..

     

    ENARCHIE vs PECNOTS

    Sous le titre :

    Les bonnets rouges et l’insurrection qui vient

    Un jeune journaliste nous expose que les bretons sont en train de préparer la révolution parce qu’ils ne veulent pas quitter la Bretagne pour travailler …. Lisez l’article

    Je ne suis pas d'accord avec l'analyse de ce jeune Julien qui ignore qu'une révolution vient de bien plus loin qu'il n'imagine.

    La farce qui se joue peut être résumée de très simple façon : à force d'incompétences de nos hauts fonctionnaires dont l'origine sont les grandes familles de France qui forment la caste des dirigeants aveugles et détachés de la base, la France est menée par des amateurs qui répètent à l'infini les conneries qu'ils ont appris à l'ENA, à Sciences Po et toutes les autres institutions formant des abrutis ignares.

    Pendant ce temps, justement, les campagnes se sont converties, adaptées, évoluées dans un contexte international concurrentiel déloyal (manipulations des monnaies par les chinois et les américains).

    Nous arrivons, plus rapidement que je ne l'avais prévu, à l'instant de la confrontation entre les débiles aux manettes et les pragmatiques qui génèrent les richesses et la stabilité de la France.

    Nos petits énarques vont apprendre à leurs dépens qu'ils sont totalement obsolètes.

     

     

    Écoutes téléphonique interdites …..  mais pourquoi non de dieu ?

    Vous avez peut-être chopé cette information diffusée vélocement sur nos médias :

    Après l’arrestation d’une bande de trafiquants de drogue, le gouvernement examine un

    projet de loi pour interdire les écoutes téléphoniques sans l’aval antérieur d’un juge.

    Aussitôt, on se demande pourquoi diantre les écoutes téléphoniques devraient passer par un juge si elles permettent de stopper des bandits ?

    Ah Mais la réponse est dans le Canard Enchaîné on y apprend que la dame Balkany s’est fait avoir par les flics qui écoutaient ses conversations téléphoniques. Ne se doutant de rien, elle a dit à sa femme de ménage de planquer son ordinateur.

    Les flics ont cuisiné la soubrette qui a finit par les mener à la cache.

    Du coup, grand émoi dans les cercles du pouvoir qui n’est pas seulement espionné par la NSA et réaction spontanée d’autoprotection.

     

     

    Je reçois un courriel qui ne cesse de m’interloquer !

    Attendez la fin de l'année et vous allez voir ce que vous allez voir !!!!
    MOI, Hollande vais me reprendre et vous ridiculiser toutes et tous en éliminant le chômage, en stoppant l'immigration, en recréant le tissu industriel qui deviendra le plus fort de la terre, en vous rendant toutes et tous bien plus riches et bien plus beaux et intelligents grâce à notre éducation nationale qui va devenir plus efficace qu'elle n'a jamais été et la défense prendra notre défense contre tous nos ennemis qui n'auront qu'une issue : se suicider !
    Voilà !
    Gnia !

     

    Il me prend pour le père noël ou quoi ?



     

  • Bonjour madame la bouchère ! Bonjour monsieur le client ! Je voudrais un bout d’barbaque ! Voilà, ça fait 250.000 euros !

     

    C’est le genre de dialogue qu’on peut désormais écrire pour un scénario de film ou de série ou pour une pièce de théâtre …

    C’est fait !

    Ils ont réussi à créer de la bidoche avec du pétrole.

    AH ! Mais c’est qu’il faut nourrir la planète ma brave dame !

    Et qu’importe si on manque de pétrole, du moment qu’on garde ses idées intactes.

    Savez-vous pourquoi il était urgentissime de pouvoir faire de la viande artificielle (en attendant la virtuelle) ?

    Je vais essayer de reconstituer le verbiage crétin du journaliste télévisuel …


    1 - D’abord (mais je ne me souviens plus de l’ordre exact des arguments stupides) il y a cette urgence incontournable des pays émergents qui, avec leur toute nouvelle richesse, leur pouvoir d’achat issu du travail de leurs gosses dans les usines qui s’écroulent sur eux de temps en temps sans ralentir leur marche à pas forcé vers l’avenir radieux du mode de vie à l’occidental …. Ces braves nouveaux riches, vont consommer de plus en plus de protéines et il serait bon, pour leur santé, que ces protéines soient de la viande de vache reconstituée.

    On verra plus tard pour ce qui est du halouf, du dada, du ouah-ouah, du dindon, de la poupoule et du cochon …

    D’ailleurs, à bien y réfléchir, une fois qu’on a la base, le socle, ce que les mineurs appellent le ‘minerai’, il ne reste plus qu’à y incorporer l’arôme souhaité exactement comme aujourd’hui pour les nuggets, ces morceaux de poulet reconstitués à partir de peau indigeste autour d’un os synthétique.


    2 – Le second argument est particulièrement vicieux !

    Savez-vous, espèces de sous-développés du bulbe, combien il faut de litre d’eau pour faire 1 kilo de bonne viande bien rouge ?

    15.000 litres.

    Oui, vous avez bien lu, il faut 15.000 litres d’eau pour arriver à produire, dans notre système archaïque et sauvage, un tout petit kilogramme de matière protéique merdique.

    Non mais allô quoi !

    Savez-vous combien, rien qu’au restaurant-bar-tabac-pharmacie-épicerie grosse et fine- laboratoire d’analyses médicales-boulangerie-poissonnerie … du Moulin Romy (14) on consomme de viande de vache ?

    5.000 tonnes par an, soit 5.000.000 de kilos de meuh-meuh, le tout multiplié par 15.000 litre d’eau, cela nous fait un total de …..  euh … où est passée ma calculette ?

    Le journaliste ne rigole pas, il vous dit ça les yeux dans les yeux, sans sourciller, avec un air de sincérité non feint …

    Ouaip !

    Au fait, les 15.000 litres c’est par mois, par an ? Est-ce définitif ?

    Et pour le bifteck de 250 grammes à 250.000 € combien de litres d’eau ?

    On s’en fout, la science fait chier, ce qu’il faut c’est marquer les esprits chiasseux des consommateurs imbéciles et niaiseux, leur asséner des arguments qui leurs fassent comprendre à quel point la viande future sera tellement plus mieux que celle d’aujourd’hui !

    D’ailleurs, même si la planète est constituée à 70% d’eau, les marchands d’eau ne cessent de nous alerter sur son manque à venir. Nous n’avons plus d’eau, braves gens, apprêtez-vous à la payer au prix de la viande …. Avec vos économies !

     

    3 – Le troisième argument est poétique à souhait !

    La vache et son mari, le taureau, participent activement à la destruction massive de la couche d’ozone.

    Ceci est ABSOLUMENT INDÉNIABLE et quiconque oserait mettre en doute cette affirmation sera exécuté sur le champ !

    Tout comme quiconque remettrait en doute le réchauffement climatique lié à la disparition de la couche d’ozone due aux pets de nos vaches.

    Nous, on pète pas, on s’excuse.

     

    Qu’y a-t-il de si volatile dans la tête de nos journalistes pour qu’ils se permettent à ce point de nous prendre pour des cons ?

    Allez savoir !

    Mais ce que je sais, c’est que les actualités à la télé sont tellement grandguignolesques que ça en devient franchement abracadabrantesque !

     

    Vive la France, le cheval de Troie et les andouillettes de  la Barbade !

    Allons z’enfants de la paaaaaaattrriiiiiiiiieeeeeeeeee ….



  • L’ignorance est une grande plaie de notre siècle et d’aucuns la véhiculent sans se douter un instant qu’ils prennent des billevesées pour des contes de fée ! Ainsi iPidi ……

     

    Nous raconte :

    « Pouzin est réputé pour ne pas avoir inventé l'internet que nous connaissons faute de moyens mais pour avoir eu les premières idées théoriques sur le sujet en compagnie d'autres chercheurs européens notamment du C.E.R.N. »

     

    Mais il ignore que moi-même, dans les années 50, j’en parlais avec ma concierge, cette bonne dame Baluchon et que nous avions même créé un embryon d’internet dans notre immeuble avec des bouts de ficelle et de l’huile de coude car il fallait tourner la manivelle pour se faire entendre.

    Voyez plutôt :

    PCD120732432061-IMG0043.jpg





    J’ai gardé une photo du bouzin américain ! 

    PCD120732432061-IMG0045.jpg

     

    Les américains nous ont piqué notre idée et en ont fait, ultérieurement, le premier réseau web sans reconnaissance de notre génie !

  • Une saine lecture, certes peu ludique au premier degré, mais tout à fait délirante au second et plus si subtilité !

     

    La meilleure histoire courte est intitulée :

    "- SUR L'ARTICLE 40 :"

    Mais rien ne vous limite à ce seul article ni à cette seule session .....  Tout ce qui peut nous faire marrer est bon à prendre !

     

     

    LES BLAGUES RIGOLOTES


    DU COMIQUE


    CONSEIL CONSTITUTIONNEL !