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mirlitons

  • Prière au grand gaga ... hic ... plein de jaja

    vendredi 8 octobre 2010

     

    Monsieur le président de la République laïque et démocratique Française faisant allégeance au vieux creux du Vatican, je me suis dit qu’une petite prière s’imposait

     

     

    Prière au grand gaga

     

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  • 9 mars 2016 ... jour de manif ... nous vivons une époque formidable mais personne pour s'en réjouir !

    Hollande

    Macron

    Valls

    Khomry

    Belkacem

    ... etj'enoublie .... ils sont tous là pour nous divertir, essayer de nous dérider les fesses ... et nous, ingrats que nous sommes, ne pensons jamais à les remercier !

     

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  • message de la croix bleue : "un rhum ça va ..."

    Bon !

    Les roms sont des roumains, à ce titre, ils méritent d'être respectés surtout qu'ils font partie de l'U.E.

    Les roms parcourent nos routes depuis des millénaires ... les romains même les croisaient pendant les croisades (ben quoi ?)

    Les roms sont des êtres humains. Que celles qui en doute aillent passer une nuit dans leurs bras.

    Les roms mangent nos enfants ... bon, ils ne vont tout de même pas se laisser crever de faim pour nous faire plaisir !

    Les roms font les poches des touristes étrangers dans le métro et le RER ... et alors ! ? ce ne sont que des étrangers, ne soyons pas xénophobes !

    Les roms, c'est bien connu, jouent du violon, de l'harmonica et de la crécelle de Sarcelles ... tant pis pour les sarcelliens !

    Les roms font chier ... prenons-les en laxatif ... et positivons !

    Les roms nous volent nos poules ... ouais ... ben faut avouer qu'elles aiment ça, les salopes !!!

    Les roms ... les roms ... merde, putain ! y'a pas que les roms sur terre !!!!!   :)

     






  • Poésie gnia gnia

    Gnia gnia

    Comment ça va

    bien ! ?

    J'en suis si aise

    Et toi Blaise, ça baise ?

    Petit monde gentil

    Peuplé de gentilles gentils

    Tout le monde est si gentil

    gnia gnia

     

    OH ! comme c'est beau

    Et j'aime quand c'est bio

    gnia gnia

    ça va ça va

    et vous êtes si jolies

    si jolis

    et gentis

    groin groin

    frotte frotte

    glote glotte

    tout le monde se félicite

    Félicie aussi

    gnia gnia

     

    La poésie

    C'est gentil

    gnia gnia

    c'est pas bien compliqué

    faut juste être poli

    faut faire ami ami

    faut se dire des papouilles

    s'envoyer des pattemouilles

    des nou-nouilles

    des gnias gnias

    en veux-tu en voilà

    c'est gentil

    merci

     

    La poésie c'est pas les méchants

    Les vilains

    gnia gnia

    les goujats

    les pas bons méchants

    qui veulent dire

    des choses méchantes

    des choses pas gentilles

    c'est pas gentil

    gnia gnia

     

    gnia gnia gnia gnia gnia gnia gnia gnia gnia gnia gnia

    en veux-tu en voilà

    C'est pas plus compliqué que ça

    tu mets 3 mots gentils

    et tout l'monde est joyeux

    on est heureux

    on est tous si gentils

    gnia gnia gnia gnia gnia gnia gnia gnia gnia gnia gnia

     

    Allez, j'arrête là

    J'ai épuisé tous mes gnia gnia

    Et puis j'en ai jusque là

    des gnia gnia

    des blablas

    des stances insipides

    des vers stupides

    des rimes lipides

    qui dégoulinent

    comme des liquides

    spermines

    des substances séminales

    traces subliminales

    d'orgasmes synthétiques

    de gnia gnia pathétiques

     

    gnia gnia

    gnia gnia

  • Saint Valentin en chanson

     

    Aux ailes bleues du vent

     


  • Une jeune personne me demande mon aide … comment pourrais-je la lui refuser ? Surtout qu’il s’agit de poésie : Le lac d’Alphonse de Lamartine.

     NB :    Voir à la fin de la chronique les poèmes cités.

    Voir aussi sur internet les nombreuses analyses plus ou moins littéraires, dont celle-ci.

     

     

    Alphonse de Lamartine (1790-1869) est considéré comme l’un des grands poètes romantiques du XIXème siècle. . (voir ici une biographie)

     

    Il s’agit d’un des poèmes les plus connus d’Alphonse de Lamartine et dont le fameux :

    « Ô temps ! Suspends ton vol, et vous, heures propices !
    Suspendez votre cours … »

    Est devenu un classique populaire comme le fut en son temps le non moins fameux épitaphe de François Villon (1431 – 1463) dans « la ballade des pendus » :

    « Frères humains qui après nous vivez

    N’ayez les cœurs contre nous endurcis … »

     

    Ce style poétique (memento mori*) peut être rapproché du culte animiste qui accorde une âme aux objets.

    *memento mori : souviens-toi que nous sommes tous mortels.

     

    Justement, le vers suivant, lui aussi célèbre et populaire,  est d’Alphonse de Lamartine :

    « Objets inanimés avez-vous donc une âme ? »  (Milly ou la terre natale)

     

    Dans ce genre poétique, le poète prend à témoin la nature, les morts ou les objets.

    Attend-t-il pour autant une réponse ?

    N’y a-t-il pas un fond d’hypocrisie à s’adresser à témoin des objets ou des êtres disparus ?

    Cette forme d’hypocrisie, d’ailleurs, est galvaudée par nos politiques qui n’hésitent pas à parler au nom de tous quand ils ne représentent qu’eux-mêmes et quelques électeurs.

    Lamartine était aussi un homme politique. (voir ici une biographie)

    Mais à la différence du politique, le poète est sincère. Certes, il use d’un stratagème mais qui ne trompe personne, on sait bien que le poète effectue un transfert de sa propre pensée vers un objet qui renforce, par l’image mentale qu’on en a, l’idée qu’il veut en donner.

    L’eau du lac est un des meilleurs vecteurs romantiques, on imagine les reflets argentés qui frisottent sur sa surface calme et les frissons qui la parcourent faisant comme des motifs vibrionnant infiniment.

    « Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
    Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
    Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface
    De ses molles clartés. »

    Bien entendu, Alphonse de Lamartine s’inspire de maître Villon dont il admire l’invention poétique qui est universelle et traverse tous les âges.

    Les poètes inspirent les poètes et cela fait comme une chaîne qui défie le temps qui n’est jamais en repos.

    « Mais je demande en vain quelques moments encore,
    Le temps m'échappe et fuit … »

    « Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
    Hâtons-nous, jouissons !
    L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
    Il coule, et nous passons ! »

    Yfig (1949)

    « L’eau coule s’infiltre insaisissable

    Comme s’enfuit le temps indomptable »

     

     

    Sur le poème :

    Le poète vient évoquer son amour à jamais disparu sur la rive du lac qui en fut le témoin.

    «Où tu la vis s'asseoir ! »
     « Un soir, t'en souvient-il ? »

    Le temps est le coupable de la dissolution des instants fragiles, friables de nos vies dont il efface indifféremment les plus beaux, les plus heureux comme les plus malheureux moments.

    « Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse,
    Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur,
    S'envolent loin de nous de la même vitesse
    Que les jours de malheur ? »

     

    Nous pensons à d’autres vers partageant ce concept :

    François Villon

    « Que sont nos amis devenus …. Le vent l’emporte … »

    Et

    Jacques Prévert (1900 – 1977)

    « Les feuilles mortes se ramassent à la pelle … »

    « Et le vent du nord les emporte
    Dans la nuit froide de l'oubli »

    « Et la mer efface sur le sable
    Les
    pas des amants désunis … »

    Le temps qui fuit, s’enfuit, nous laissant là avec pour seul souvenir de vagues images de l’aimée devient une obsession. On voudrait l’arrêter, de son vol suspendre le cours, voire le faire s’en retourner, revenir à ces instants précieux qu’on voudrait arrimer, ancrer dans l’océan des âges.

    « Eh quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
    Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !
    Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
    Ne nous les rendra plus ! »

    « Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
    Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
    Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
    Jeter l'ancre un seul jour ? »


    Dès la première strophe (ci-dessus), Lamartine donne le ton et le thème de son poème : le temps emporte tout sans jamais revenir (sans retour).

    Puis il prend le lac à témoin, l’interpelle pour qu’il se souvienne de celle qui l’accompagnait une autre fois. Il doit bien s’en souvenir puisqu’il jetait son écume sur ses pieds.

    Un soir, sur ce même lac, voguant silencieux sur ses flots harmonieux, elle lui dit :

    « Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
    Suspendez votre cours »

    Comme une prémonition, une anticipation de leur séparation due au temps cruel et sans pitié qui ne cesse jamais de couler …

    « Mais je demande en vain quelques moments encore,
    Le temps m'échappe et fuit »

    Reprenant alors le conseil que Pierre de Ronsard (1524-1585) donne à ses contemporains dans son « Mignonne allons voir si la rose » il nous enjoint de jouir de l’instant avant qu’il ne passe top vite, trop loin …

    « Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
    Hâtons-nous, jouissons !
    L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
    Il coule, et nous passons ! »

    Enfin il termine son poème dans un élan lyrique, s’adressant vigoureusement à la nature toute entière pour lui demander des comptes et l’implorer de lui rendre les instants magiques que tout de la forêt aux grottes et des rochers aux eaux du lac a englouti. Il leur demande de reconnaître son amour.

     

    Concernant la métrique et les rythmes du poème :

    C’est un alexandrin de 16 strophes composées de  3 vers irréguliers suivis d’un vers de 6 pieds dont la structure est la suivante (avis au musiciens que ça intéresserait) :

     

    Strophe 1

    12 - 2 10        

    12 - 6  6         

    12 - 6  6         

    6                     

     

    Strophe 2

    12 - 2 10        

    12 - 6   6        

    12 - 2 10        

    6                     

     

    Strophe 3

    12 -                

    12 -                

    12 -                

    6                     

     

    Strophe 4

    12 - 2 4 6       

    12 - 6    6       

    12 - 6    6       

    6                     

     

    Strophe 5

    12 - 3   9        

    12 - 6   6        

    12 - 6   6        

    6                     

     

    Strophe 6

    12 - 2 4 2 4    

    6                     

    12 - 6   6        

    6                     

     

    Strophe 7

    12 - 6   6        

    6   - 2   4        

    12                   

    6                     

     

    Strophe 8

    12 - 6   6        

    6                     

    12 - 6 3 3       

    6                     

     

    Milieu du poème

     

     

    Strophe 9

    12 - 3 3  6      

    6   -  3  3        

    12 -  6  6        

    6  -   2  4        

     

    Strophe 10

    12 -  3  9        

    12                   

    12 -  6  6        

    6                     

     

    Strophe 11

    12 -  2  10      

    12 -  1 5 1 5   

    12 -  6   6       

    6                     

     

    Strophe 12

    12 -  4 2 2 4   

    12                   

    12 -  2 10       

    6                     

     

    Strophe 13

    12 -  2 4 2 4   

    12 -  1  11      

    12 -  6   6       

    6                     

     

    Strophe 14

    12 -  6   6       

    12 -  2 10       

    12 -  6   6       

    6                     

     

    Strophe 15

    12 -  6   6       

    12 -  6   6       

    12 -  6   6       

    6                     

     

    Strophe 16

    12 -  6   6       

    12 -  6   6       

    12 -  6   6       

    6   -  2   4       

     

     

    C’est une métrique très moderne qui ne respecte pas les règles propres à l’alexandrin (6 6)  mais s’en sert pour créer un équilibre sans cesse rompu pour donner au poème un rythme saccadé une respiration haletante et syncopée propice aux grands élans lyriques et aux stances romantiques dont Boileau vantait les vertus. Sauf que Lamartine, malgré les consignes de l’art poétique de Boileau (Les stances avec grâce apprirent à tomber, Et le vers sur le vers n'osa plus enjamber.) n’hésite pas à user, lui, des enjambements.

    Notons l’usage de quelques mots répétés (anaphore) afin d’insister sur le caractère permanent de l’action via une incantation

    « Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages… »

    « Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
    Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes… »

     

    Lamartine utilise l’imparfait, et rompt soudainement cette rémanence du passé dans un brusque présent qui le situe dans l’immédiateté par opposition au temps qui passe :

    « Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre
    Où tu la vis s'asseoir ! »

    Puis il revient au passé pour mieux user du présent annonçant un impératif qui le place dans un dialogue entre lui et les éléments qui l’entourent et le temps qui s’échappe … dialogue dans lequel il attend des réponses et des actes …. Mais rien ne vient et il finit en demandant qu’on lui accorde, au moins (usage du ‘que’), qu’il aimait.

    On peut, cependant, se poser la question :

    Pourquoi termine-t-il son poème par  : « ils ont aimé »

    Et non : « ils se sont aimé »

    Uniquement à cause de la métrique ?

     


     

     

     

    Le lac  (les Méditations Poétiques)

     

     

    Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
    Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
    Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
    Jeter l'ancre un seul jour ?

     

    Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière,
    Et près des flots chéris qu'elle devait revoir,
    Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre
    Où tu la vis s'asseoir !


    Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
    Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
    Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes
    Sur ses pieds adorés.


    Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ;
    On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,
    Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
    Tes flots harmonieux.


    Tout à coup des accents inconnus à la terre
     Du rivage charmé frappèrent les échos ;
    Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère
    (liaison avec le vers suivant – enjambement)
    Laissa tomber ces mots :



    Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
    Suspendez votre cours :
    Laissez-nous savourer les rapides délices
    (liaison avec le vers suivant – enjambement)
    Des plus beaux de nos jours !



    Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
    Coulez, coulez pour eux ;
    Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
    Oubliez les heureux.


    Mais je demande en vain quelques moments encore,
    Le temps m'échappe et fuit ;
    Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l'aurore
    (liaison avec le vers suivant – enjambement)
    Va dissiper la nuit.


    Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
    Hâtons-nous, jouissons !
    L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
    Il coule, et nous passons !


    Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse,
    Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur,
    S'envolent loin de nous de la même vitesse 
    (liaison avec le vers suivant – enjambement)
    Que les jours de malheur ?


    Eh quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
    Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !
    Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
    Ne nous les rendra plus !


    Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
    Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
    Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
    (enjambement)
    Que vous nous ravissez ?


    Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
    Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir,
    Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
    Au moins le souvenir !


    Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages,
    Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux,
    Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages 
    (enjambement)
    Qui pendent sur tes eaux.


    Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
    Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
    Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface
    (enjambement)
    De ses molles clartés.


    Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
    Que les parfums légers de ton air embaumé,
    Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire,
    Tout dise : Ils ont aimé !

     

     

     

     

     

     

     

     

    Milly ou la terre natale (I)

    Pourquoi le prononcer ce nom de la patrie ?
    Dans son brillant exil mon cœur en a frémi ;
    Il résonne de loin dans mon âme attendrie,
    Comme les pas connus ou la voix d'un ami.

    Montagnes que voilait le brouillard de l'automne,
    Vallons que tapissait le givre du matin,
    Saules dont l'émondeur effeuillait la couronne,
    Vieilles tours que le soir dorait dans le lointain,

    Murs noircis par les ans, coteaux, sentier rapide,
    Fontaine où les pasteurs accroupis tour à tour
    Attendaient goutte à goutte une eau rare et limpide,
    Et, leur urne à la main, s'entretenaient du jour,

    Chaumière où du foyer étincelait la flamme,
    Toit que le pèlerin aimait à voir fumer,
    Objets inanimés, avez-vous donc une âme
    Qui s'attache à notre âme et la force d'aimer ?...

     


     

    • François Villon  (1431-1463)

     

    L’Épitaphe en forme de ballade

     

     

     

    Que feit Villon pour luy et ses compagnons, s’attendant estre pendu avec eulx.

     

     

     

    Frères humains, qui après nous vivez,

    N’ayez les cueurs contre nous endurciz,

    Car, si pitié de nous pouvres avez,

    Dieu en aura plustost de vous merciz.

    Vous nous voyez cy attachez cinq, six :

    Quant de la chair, que trop avons nourrie,

    Elle est pieça devorée et pourrie,

    Et nous, les os, devenons cendre et pouldre.

    De nostre mal personne ne s’en rie,

    Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre !

     

     

     

    Se vous clamons, frères, pas n’en devez

    Avoir desdaing, quoique fusmes occis

    Par justice. Toutesfois, vous sçavez

    Que tous les hommes n’ont pas bon sens assis ;

    Intercedez doncques, de cueur rassis,

    Envers le Filz de la Vierge Marie,

    Que sa grace ne soit pour nous tarie,

    Nous preservant de l’infernale fouldre.

    Nous sommes mors, ame ne nous harie ;

    Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre !

     

     

     

    La pluye nous a debuez et lavez,

    Et le soleil dessechez et noirciz ;

    Pies, corbeaulx, nous ont les yeux cavez,

    Et arrachez la barbe et les sourcilz.

    Jamais, nul temps, nous ne sommes rassis ;

    Puis cà, puis là, comme le vent varie,

    A son plaisir sans cesser nous charie,

    Plus becquetez d’oyseaulx que dez à couldre.

    Ne soyez donc de nostre confrairie,

    Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre !

     

     

     

                  ENVOI.

     

     

     

    Prince JESUS, qui sur tous seigneurie,

    Garde qu’Enfer n’ayt de nous la maistrie :

    A luy n’ayons que faire ne que souldre.

    Hommes, icy n’usez de mocquerie

    Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre !

     

     


     

    • Yfig (1949)

    A l'eau des fontaines

     

     

    Que l’eau soit libre ou en fontaine

    Qu’elle soit pure et claire qu’elle soit sombre

    Diluée dans le sang de nos veines

    Chaude et brûlante froide comme une ombre

     

    L’eau coule s’infiltre insaisissable

    Comme s’enfuit le temps indomptable

     

    Qu’elle soit l’eau qui dort aux fontaines

    Où se baignent de nues naïades

    Bouillonnant en fond de cascade

    Ou courant le ru d’une plaine

     

    L’eau coule s’infiltre insaisissable

    Comme s’enfuit le temps indomptable

     

    Giclant des antiques fontaines

    Jaillissant des pierres usées

    Rafraîchissant les plaies des peines

    Éclaboussant nos corps blessés

     

    L’eau coule s’infiltre insaisissable

    Comme s’enfuit le temps indomptable

     

    Glissant sous l’aine des fontaines

    Éructant des bouches geyser

    Ravinant les sentiers déserts

    Libre l’eau court la prétentaine

     

    Et la vie coule insaisissable

    Comme s’enfuit le temps indomptable

     

     

    Quelques explications :

     

    Naïades : Mythologie grecque. Divinité féminine inférieure qui présidait aux fleuves, aux rivières, aux fontaines et aux sources. èNymphe. | Les naïades étaient douées du don de prophétie.

     

    L’aine : Partie du corps entre le haut de la cuisse et le bas-ventre.

     

    Prétentaine : Courir la prétentaine :faire sans cesse des escapades, vagabonder çà et là.

     


     

     

    Mignonne, allons voir si la rose

    A Cassandre

    Mignonne, allons voir si la rose
    Qui ce matin avoit desclose
    Sa robe de pourpre au Soleil,
    A point perdu ceste vesprée
    Les plis de sa robe pourprée,
    Et son teint au vostre pareil.

    Las ! voyez comme en peu d'espace,
    Mignonne, elle a dessus la place
    Las ! las ses beautez laissé cheoir !
    Ô vrayment marastre Nature,
    Puis qu'une telle fleur ne dure
    Que du matin jusques au soir !

    Donc, si vous me croyez, mignonne,
    Tandis que vostre âge fleuronne
    En sa plus verte nouveauté,
    Cueillez, cueillez vostre jeunesse :
    Comme à ceste fleur la vieillesse
    Fera ternir vostre beauté.

     

  • Où es-tu liberté chérie …. ? Encore fourrée dans les bras de communautés arbitraires, liberticides et communautaires ! Taubira à poils !

     

     

    Selon Christian Vanneste, la société (vaste rassemblement formant une supra communauté) se verrait imposer des règles issues de petits groupes communautaristes. Une minorité organisée dictant sa loi à la majorité désorganisée ….  Enfin … c’est ce que j’ai cru comprendre à le lire !

     

     

    Oh là ! C'est pas si simple !

    En fait, la société rejette tout ce qui est identitaire au sens ‘individuel’ du terme.

    Un individu seul, face à la société, n'est rien.

    Les gouvernements successifs de droite et de gauche ont, en trente années, imposé la règle communautariste.

    Le but c'est de donner de l'eau (surtout du fric) à ceux qui représentent un intérêt commun face aux intérêts particuliers.

    Pourquoi ?

    Parce qu'un individu est beaucoup plus dangereux qu'une meute.

    Dans un groupe bien identifié, on a un ou des leaders qui manipulent plus ou moins le groupe. Si on contraint le leader, on contraint le groupe.

    Un individu seul a plus de liberté qu'un ensemble de personnes liées par une espèce de contrat moral (statut d'asso, par exemple) alors qu'un individu déterminé peut passer outre l'autocensure ... s'engageant à titre personnel il n'entraîne que sa responsabilité et n'a de comptes à rendre à personne (dans l'instantanéité).

    Cette théorie a été élaborée à partir des exemples de l'histoire.

    Notre société a été largement influencée par des penseurs qui parlaient à titre personnel tout en représentant des courants et en en générant d'autres.

    Descartes, Kant, Hegel, Nietzsche, Rousseau, Montesquieu, Diderot, Voltaire, Condorcet ... et plus tard ...  Yfig … ont marqué la société de leurs emprunte.

    Mais quelle est l’emprunte  des LICRA, SOS RACISTES, CRIF, MRAP … etc … toutes ces organisations largement financées par l’État.

    Rien, nada, mafich … il n’y a pas de pensée structurante, juste des actes de contention à l’égard de celles et ceux qui ont l’outrecuidance de penser par eux-mêmes et le sacrilège de refuser les fariboles et autres calembredaines avancées par ces jean-foutres partisans.

    C’est ça, le mal de notre siècle, l’attitude collective liberticide à l’encontre du « cogito ergo sum ».

    Non, il n’est pas sain de penser par soi-même parce que dans ce cas, il est impossible de vous bloquer dans une case !

    Vanneste nous parle de la France, pas des français, ‘du’ français.

    Moi, je veux bien qu’on me traite de tous les noms, mais que cela se fasse d’homme à homme, pas d’homme à meutes. Je veux pouvoir défendre mes points de vue et les développer largement quitte à en abandonner certains au vu des arguments de l’autre. Je ne veux pas qu’on me dicte ma vie et j’emmerde les règlements, je les contourne volontiers quand ils sont une entrave à ma liberté de penser et de vivre comme je l’entends.

    Aujourd’hui, on a besoin de savoir si celle ou celui qui parle adhère au PS, à l’UMP, au FN, au MODEM ou à tout autre formation parce qu’ainsi, on a quelqu’un de formaté, de prédisposé, de préjugé … on sait comment lui parler quels arguments lui administrer pour le faire rougir de honte de participer à tel ou tel parti ou groupe d’intérêts dont il endosse ipso facto tous les avatars, les casseroles  au cul, les détournements de fonds, les forfaitures ….

    Mais un mec tout seul qui dit un jour blanc et le lendemain noir puis qui dans un autre contexte défendra l’idée du gris, des nuances, des différences …. Ce type là notre société n’en veut pas, il est incontrôlable, ingérable, il ne représente que lui-même et lui-même ça n’intéresse personne !

    J’en veux, s’il était nécessaire, pour preuve les œuvres éditées, les films tournés, les séries télé boudées. Les libraires et les éditeurs se plaignent, les réalisateurs se plaignent, les producteurs et les scénaristes se plaignent … pas tous, ceux qui, intégrés dans de puissants cartels, touchent les grosses subventions vivent heureux et cachés …. Mais tous ceux qui se plaignent ne distribuent, n’éditent que des trucs rabâchés, vus, revus, rerevus … des idéologies éculées d’un autre temps autres mœurs, des machins pathogènes, des trucs aseptisés et conventionnels !

    Où sont les livres outranciers, les idéologies guerrières, les œuvres qui secouent le Landerneau ?

    Que dalle !

    Ah ! ça ! Des biographies des vedettes reliftées, des histoires de stars illettrées, de guerres lasses, de rebelles avachis, de renégats retraités, des bouquins de copains, des CV de nanas réalités de mes deux … on en a en veux-tu en voilà !

    Alors qu’ils cessent de geindre et prennent des risques, des vrais.



  • Un peu de pub ne peut faire de mal à personne .... et ça mange pas d'pain ! Marine à poil !!!

     

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    Yfig fait son cinéma 

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    Le vrai, pas les couillonades de ch’ti ou autres marsupipilamimi !!!!!

     

     

     

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    Psychédélies

    Pièce de théâtre - comédie de boulevard    

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    Les mésaventures de 2 psys pris dans un maelstrom de clientes et clients déjantés.

    Bah ! oui, c’est normal quand on est psy d’avoir à faire à des dingues !

     

     

     

     

    Ludmilla

    Roman d’aventures                                

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    Première partie : chroniques Libyennes.

    La Libye telle qu’on n’en parlera jamais …..  et une grande histoire d’amour.

     



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    DVDP la Joconde

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    DVDP (David Van Den Prout) est vraisemblablement le plus grand détective privé de tous les temps. En plus, il se mêle des affaires des autres et s’instruit des arts picturaux ….

     

     

     

    Aux ailes bleues du vent

    Poésies chansons mirlitons        

         

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    Apocalypse nucléaire

     

    Pièce de théâtre comédie dramatique   


    38 pages      10 €

     

     

    Que se passerait-il si quelques personnes survivaient à un cataclysme nucléaire ?

    Une comédie dramatique non sans humour et philosophie.

     

     


    Les aventures extraordinaires de Tata Baluchon

    Roman – scénars ciné courts            

      140 pages      10€

     

     

    Tata Balluchon est une femme accorte, concierge dans mon immeuble de son état et qui est curieuse de tout. Elle s’intéresse aussi bien au Kung Fu qu’à la généalogie, la politique, l’épilation, la cuisine ou le baby sitting !

    Las ! son principal problème c’est qu’elle ne fait que survoler ces domaines. En conséquence, elle mélange un peu tout et se fait des frayeurs effrayantes !

    De l’humour, de l’humour et de l’humour !

     

  • Leonarda reviens …… y’a des nems à la maison !

     

     

    Ouf ! vous avez vu ça …. La débauche d’angélisme des gogoches qui harcèlent Manuel ! ?

    Que n’ont fait là les gens d’armes !

    Aller cueillir une fillette dans un autobus de l’éduc. nat.

    Peillon l’a dit sans détours … et sans demander l’autorisation de pérorer :

    « il faut ‘sanctuariser’ l’école ! »

    Moi qui n’ai pas son vocabulaire, je suis été consulter le dico …

    Sanctuariser vient du mot sanctuaire qui signifie « saint ».

    PAF ! Peillon qui file un GRAND coup de lattes dans l’école laïque qu’il veut rendre sainte !

    Mon dieu !!! Mais dans quel monde sommes-nous donc arrivés ?

    Depuis ma naissance, il s’en est écoulé des eaux sous le pont de Javel !

    Oui ou le long du quai … parce que je ne suis pas certain qu’il y ait un pont à ce nom ?

    Bah ! on s’en fout, ce qui compte ce sont les eaux !

    De mon temps, on n’allait pas chercher les Kosovar pour remplir les classes !

    On avait des encriers et des plumes et on faisait soigneusement les pleins et les déliés.

    À la récré, l’instit nous piquait nos lance pierres, nous attrapait par l’oreille pour faire cesser les bagarres qui allaient trop loin ….

    En classe, on mouftait pas. Certes je passais la plus grande partie de mon temps à  rêver en regardant le ciel par la fenêtre. Mais quand on était puni, on savait pourquoi …. La plupart du temps !

    Désormais, un seul mot d’ordre compte pour notre somptueux gouvernement : la démographie.

    Oui, car une Nation que veut préserver son avenir se doit de maintenir un fort taux démographique alors il faut faire venir de la chair fraîche, des jeunes de toutes parts.

    Bon ! en l’occurrence, la marée chaussée a fait un écart ; au lieu d’aller chercher des gosses elle les a expulsés.

    Mais n’est-ce pas la contradiction de l’immigration ?

    Les uns veulent faire venir des familles nombreuses et les autres veulent chasser les immigrés en situation irrégulière i.e. qui n’ont pas d’autorisation officielle de séjourner sur notre territoire.

    Dans une démocratie apaisée, les flics font leur boulot et les citoyens acquiescent.

    Seulement voilà, les tensions sont énormes, le FN taille des croupières aux partis assis et rassis du front républicain qui, comme tous les fronts est strié de rides plissées évoquant les soucis qui ravagent ce qui se situe derrière le front et est censé être un cerveau.

    Les interviewés qui avouent avoir voté FN n’hésitent plus à dire leur vérité qui n’est peut-être pas la vérité …. Va savoir !

    Une dame a affirmé devant les caméras : « les étrangers, ils arrivent en France on leur donne tout. Nous, on a le droit à rien ! »

    Est-ce là le résultat des spams qui inondent nos « e-mail boxes » (boites de courriel) ?

    D’abord ça ressemble d’un peu trop près à ce qu’on a coutume de lire dans ces messages virulents et on peut aussi s’interroger sur les sources cognitives de la dame. Est-elle bien informée ?

    La propagande …. C’est pas fait pour les chiens !

    Mais c’est vrai que les fonctionnaires disent qu’ils sont assaillis, harcelés par les immigrés qui viennent tous les jours demander les clefs de leur appart !

    À Marseille, c’est un autre spectacle qui est joué.

    Les sicaires de Samia Galhi vont chercher les électeurs dans leurs lits et leur donne l’euro nécessaire à payer le vote au PS.

    Quelle magnifique leçon de démocratie !

    Si les français pouvaient seulement imaginer ce dont sont capable les africains (toutes ethnies mélangées) comme roueries pour profiter des innocents qui croient qu’il y a une réelle démocratie !

    La France ne sera pas longue à se retrouver gangrénée par la politique du bakchich. D’ailleurs on est plutôt doué pour tout ce qui touche de près ou de loin à la pratique de la corruption.

    Dans le canard enchaîné de cette semaine, un article intitulé : « le FMI vote Mélenchon » (que j’aurais plutôt intitulé : « le FMI se mélenchonise ») … il est dit que le FMI préconise aux États européens de refaire le coup de Chypre  et de prélever par surprise et sans avertissement dix pour cent de l’épargne des ménages. Rançon attendue rien que pour la France : 600 milliards d’euros !

    Vous voyez qu’on a des arabes aux FMI qui conseillent savamment nos économistes !

    Pour 1.000 € d’épargne, le fisc en prélèvera 100. Ça vaut vraiment la peine de faire des économies pour financer les frais de bouche de nos chers, nos très chers fonctionnaires.

    Ce que je me dis, c’est que si 10% de l’épargne des ménages font 600 milliards, ça veut dire que si le fisc prenait toute l’épargne, ça leur ferait 6.000 milliards, de quoi faire une bringue du tonnerre de Brest et se payer des voitures de fonction pour chaque fonctionnaire et des avions pour le président et le ministres …. Ah la belle vie !

    En tout cas, si tout ça est vrai, ça veut dire que chacun des 60 millions de français possède une épargne de 10.000 €. Ben mon colon !!! On se demande bien pourquoi certains sont à découvert, à croire qu’ils en font exprès !

    À Brignoles on n’est pas des trolls !

    Ils espèrent quoi les cadres du FN ?

    Même si Marine venait à être appelée à la présidence, elle ne convertira jamais les dizaines de milliers de fonctionnaires qui dirigent réellement le pays au nationalisme, ils ont bien trop d’intérêts personnels à faire passer avant l’intérêt général. Ils ont des parents, des amis, des  tas de personnes qui leur sont redevables. Faut pas s’en faire, avant que le FN ait le temps de compter les milliards de l’épargne des ménages, de nouvelles élections les balaieront parce qu’ils auront à leur tour déçu la naïveté des français niaiseux.

    Tant qu’on ne changera pas les hauts fonctionnaires et leur formation désuète, rien ne bougera en France.

    Alors …. Hein …. Soyons patients ……..

     

     


  • à la demande générale et expresse d'iPidi Blue le mélomane inconnu !!!