Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Notes de lecture

  • Quel avenir immobilier pour la France ? Effroyable ou radieux ?

    Quel avenir immobilier pour la France ? Effroyable ou radieux ?

     

    Vous faites une fixette (compréhensible) sur l'islamisme galopant … c'est normal, les médias ne parlent que de ça vingt quatre heures sur vingt quatre huit jours par semaine.

    C'est bien !

    Mais n'y a-t-il donc aucun autre sujet de préoccupation ?

    Si vous avez quelques minutes à consacrer à d'autres scandales d'Etat, vous pourriez vous intéresser à l'évolution du démembrement  remembrement du territoire français couverte juridiquement par le code de l'urbanisme.

    https://www.legifrance.gouv.fr/codes/texte_lc/LEGITEXT000006074075/

     

    Il y a l'époque d'avant Sarkozy et celle d'après altérée par Hollande pour devenir celle d'aujourd'hui.

    Lire la suite

  • Le pacte infernal .... pour une migration sûre, ordonnée et régulière

    Le 19 décembre 2018, dans 2 jours, sera ratifié le pacte pour le grand remplacement des gilets jaunes par des esclaves laborieux et muets.

    J'ai lu le texte et j'ai sélectionné quelques paragraphes ... je vous mets ça en vrac .... à vous de faire votre opinion en allant lire l'intégralité du texte ici (c'est en anglais ... ça ne vous dérange pas, j'espère ? Le texte en français a disparu ... cherchez-le si vous avez du temps !) :


    https://refugeesmigrants.un.org/sites/default/files/180713_agreed_outcome_global_compact_for_migration.pdf

    Lire la suite

  • l'Europe s'y prend à contrepied pour gérer l'immigration ! Il faut prendre le problème à la source et nos migrants seront parfaits !

    Imposer des quotas quantitatifs de migrants est une aberration !

    Ce qu'il faut, c'est imaginer une autre manière de penser l'immigration !

    Nous devons mettre en place des critères qualitatifs d'importation de migrants pré-européanisés capables de s'intégrer rapidement et facilement dans nos sociétés évoluées !

    Ipidi Blue (l'homme qu'à vu l'homme)  m'a suggéré un article dans boulevard Voltaire qui m'a ouvert les yeux !

     http://www.bvoltaire.fr/migrants-squattent-autolib-a-paris-start-up-nation-panne-durable/

    Lire la suite

  • La culture ... c'est 9 milliards 330 millions de budget ! Macron s'y intéresse de près !

    Sous le titre :

    Le plan secret du ministère UNE BOMBE CONTRE LA CULTURE

    L'Humanité.fr tente de nous effarer .... Mais qu'y a-t-il vraiment dans le document proposé sous ce titre catastrophe ?

    https://www.humanite.fr/sites/default/files/confid_031117_mcc_travaux_cap_2022.pdf

    Lire la suite

  • Jean-Luc Porquet dans le Canard Enchaîné du 1er juillet 2015, consacre, en page 8, un articulet intitulé "Hep, taxi !"qui se conclut par une référence au grand maître maçonnique Attali …

    "Pour éviter que cela soit la jungle, il faudra une bonne régulation fondée sur une bonne éthique".

     

     

    Il  est sympa Jean-Luc Porquet et Attali aussi …. Mais ils ont la mémoire courte !

    Lire la suite

  • De l’écriture en général et des pâtés d’Yfig en particulier (à l’intention des cornichons indispensables pour accompagner les pâtés)

    Non …. Je ne vais pas vous apprendre à faire des pâtés de foie gras de Zanzibar ou des rillettes de Montélimar … je veux seulement vous entretenir de mes divagations scribouillardes.

     

    Oh ! Je n’ai guère de notoriété à poser en guise de ridelles autour de ma personne pour vous convaincre de mon habilitation à vous entretenir de littérature.

    Je n’ai aucun « best seller » à opposer à vos réticences à faire preuve de bonne volonté à mon égard.

    Et je n’ai même pas de kalachnikov à vous mettre sous le nez pour vous forcer à m’écouter !

    Rien, je n’ai rien que quelques mots d’intro qui, espérons, vous donnerons envie de faire un petit bout de chemin en ma singulière compagnie.

     

    De quoi t’est-ce exactement que je veux vous causer ?

    D’écriture.

    Pas de styles …. Encore que … Pas de genre … même si … Pas de règles … ou à l’insu de mon plein gré …

    Non, je veux vous entretenir de la façon dont l’usage de l’écriture peut amener à penser l’écriture différemment.

    Au début était le verbe … Ouais …. Bon …. C’est pas original mais ce n’est pas moi qui ai inventé cette faribole !

    Au début que j’écrivais … car il a bien fallu un début … je ne savais pas trop quoi écrire ni comment.

    Pourquoi ?

    Mais diantre, fichtre ! Parce qu’on peut écrire de tant de différentes façons !

    Un article de style journalistique.

    Un cours théorique sur la conchyliculture du bigorneau aux yeux bleux.

    Un conte de fée humoristique ou lubrique.

    Un sketch pour amuser le bourgeois qui s’emmerde devant sa téloche.

    Une chronique des temps moderne dont la modernité n’a rien à envier au Moyen-âge qui était en avance sur son temps dans bien des domaines.

    Un roman … d’aventures, d’amour, d’espionnage, policier …

    Une pièce de théâtre, une comédie de boulevard, une tragédie, un burlesque …

    Un scénario de cinéma ou une série télé ou de Bande Dessinées …

    Vous rendez-vous compte de l’éventail infini de possibilités qui s’étalaient provocantes à mes yeux innocents ?

    En fait, si je me souviens bien, j’ai écrit une nouvelle.

    La nouvelle, c’est pas mal pour débuter. C’est court et on peut n’y mettre qu’un nombre limité de personnages. Ma nouvelle, je l’ai intitulée : « le choix du père ». C’est bien comme titre parce que ça n’a pas de sens unique. Le choix … quel choix ?

    Faut pas croire, écrire une nouvelle de 25 pages, ça peut paraître facile mais ça ne l’est pas !

    On se lance dans une grande aventure en se demandant si on y arrivera … on tombe sur des tas de pièges inattendus.

    Par exemple, pour faciliter l’écriture, j’avais choisi de baser ma nouvelle sur une aventure qui m’était réellement arrivée … genre biographie épisodique. Mais on se pose rapidement la question de savoir ce qu’on peut dire et ce qu’il faut garder pour soi parce qu’on sera peut-être lu par des inconnus, des amis, voire la famille …

    En fait … personne … ou presque ne vous lit … mais ça, on ne le sait pas au début !

    Ensuite, j’ai écrit quelques mirliton … souvent, c’était des réponses rimées à des vacheries reçues sur internet …

    Puis j’ai décidé de me lancer dans un roman.  Ne le cherchez pas en librairie il n’a pas été édité. Son titre : « Ludmilla » … encore un titre suffisamment évasif pour que personne n’ai envie de le lire.

    Un premier roman, ce n’est pas une aventure, c’est une gageure, un travail herculéen à réaliser par un nain. On ne devrait jamais se lancer dans pareille mésaventure sans prendre une bonne assurance anti-risquetout !

    Je vous passe les affres de la technique liée à l’orthographe et la grammaire … les phrases qu’on pense mais qu’on ne sait pas écrire … les mots qu’on ne trouve plus … les mots qu’on met par défaut ….

    Le pire est à venir …

    Le pire, c’est qu’à la quatrième ou cinquième page on a l’impression d’avoir tout dit !

    Alors …. On s’arrête et on se dit : « demain ça ira mieux ! »

    Mais le lendemain rien ne se passe … ni le surlendemain …. Ni les jours suivants … et on finit par oublier qu’on avait fait un grand projet.

    AH ! il en faut de l’ambition et de la niaque pour se remettre à l’ouvrage, surtout si on est tout bloqué !

    Moi, mon truc, ça a été d’écrire des petits trucs pour me débloquer, des chroniques, une saynète, une fausse interview , de petits sketches … et tout doucement, ça s’est débloqué …

    Mais ça ne veut pas dire que c’est gagné … loin de là … car l’imagination, voyez-vous, ça marche bien dans la tête, mais quand il s’agit de le transcrire sur le papier …. C’est une autre histoire !

    Bon, bref …

    Après, je me suis mis à l’écriture de ma première pièce de théâtre : « un raout chez les ploutocrates ».

    Comme j’avais un peu d’argent mis de côté (c’est si rare) … je l’ai faite imprimer. On appelle ça « l’autoédition ».

    Puis un polar dont j’avais jeté les bases quelques vingt ans auparavant et dont j’ai retrouvé les premières pages manuscrites car il n’y avait pas d’ordinateur à l’époque.

    Je me suis essayé à écrire des chansons, puis de nouveau des chroniques et des petites choses tout en travaillant à une autre pièce puis à la transcription d’une pièce en scénario de cinéma.

     

    Cessez de bailler, j’en suis arrivé à mon sujet.

     

    À écrire ainsi, j’en suis arrivé à la conclusion qu’il y a 3 genres qui se chevauchent.

    Le plus évident, c’est le scénario de cinéma et la pièce de théâtre. En fait, on peut dire que c’est très semblable et que ça consiste en des dialogues.

    Les cinéphages (femmes et hommes de cinéma)  et les théâtreux tiennent absolument à ce que leurs disciplines restent bien dissociées et c’est dans la forme qu’ils imposent qu’ils tentent de forcer les uns et les autres à rester derrière d’infranchissables barrières virtuelles.

     

     

     

    Voici un exemple d’écriture théâtrale :

    ACTE I

    Scène I

     

    Nous sommes au mois de juillet dans la galerie ‘Maurice Maurice’ où se déroule une exposition - vernissage.  La salle (le magasin) est vide de monde. Musique douce d’ambiance. Lumière feutrée avec des spots sur les tableaux.

    Une simple table sur tréteaux avec une nappe en papier blanche supporte des petits fours fatigués, une bouteille de soda et une bouteille de mousseux de mauvaise qualité avec des gobelets en plastique.

    Des tableaux abstraits et figuratifs sont cimaisés sur des châssis amovibles, quelques statues sur des présentoirs …

     

    Un couple de visiteurs vient à passer ..

     

    Lui : Dis donc, y’a pas grand monde !

     

    Elle : Y’a une ambiance à tirer au couteau !

     

    Lui : Remarque …. C’est franchement pas terrible !

     

    Elle : J’aime assez celui-là ! (elle lit l’étiquette au bas du tableau) bateau échoué sur la vase dans le port de Honfleur avant 1990. C’est où Honfleur ? et … Que s’est-il passé en 90 ?

     

    Lui : C’est juste un bateau, il n’y a pas âme qui vive dans ce tableau …. Comme dans cette galerie, d’ailleurs  !

     

    Elle : Oui, mais les couleurs sont apaisantes et je préfère un bateau échoué qu’en pleine tempête, je n’ai pas le pied marin.

     

    Lui : C’est tellement apaisant que ça donne envie de dormir !

     

    Elle : Tu ne serais pas un peu de mauvaise foi ?

     

    Lui : Viens ! Partons d’ici c’est trop morose.

     

    (Ils partent)

     

     

     

     

    Examinons les contraintes textuelles liées à l’écriture d’une pièce de théâtre.

    La première est la division en actes et en scènes. Bon ! Ça, ce n’est pas bien difficile à faire.

    Pour le théâtre, l’outil américain Celtx nous donne les clefs suivantes :

    ·       Acte

    ·       Entête (scène)

    ·       Mise en scène (didascalies)

    ·       Personnage

    ·       Dialogue

    ·       (Indication)

    ·       Transition

    ·       Texte

     

    Il est à noter que l’outil Celtx fournit un certain nombre de fonctionnalités très utiles pour le metteur en scène ou le réalisateur.

    Il permet de décrire avec une grande précision les personnages, leurs caractéristiques physiques et psychologiques, leur rôle en tant qu’antagoniste, protagoniste, faire-valoir, figurant … etc …

    Il permet de gérer les accessoires et les plans de tournages avec l’emplacement de la ou des caméras et de tous les décors ainsi que les autorisations de tournage à demander aux mairies ou préfectures ….

    Il permet de gérer les plannings de tournage …

    Il construit, à partir du scénario, des rapports précieux sur les scènes successives incluant les personnages et leur charge de dialogues … et plein d’autres choses encore qui sont presque totalement inutiles à l’auteur.

    Et un exemple de script (scénario de cinéma) :

    1 INT/EXT LE PATIO ARBORÉ DE LA GALERIE DES MAURICE

    Nous sommes au mois de juillet dans le patio planté de la

    galerie "Maurice Maurice" où se déroule une exposition- vernissage.

    Le patio est vide de monde. Musique douce d’ambiance Lumière feutrée avec des spots sur les tableaux.

    Une simple table sur tréteaux avec une nappe en papier blanche supporte des petits fours fatigués, une bouteille de soda et une bouteille de mousseux de mauvaise qualité avec des gobelets en plastique Des tableaux abstraits et figuratifs sont cimaisés sur des châssis amovibles, quelques statues sur des présentoirs

     

    Un couple de visiteurs vient à passer ..

     

    LUI

    Dis donc, y’a pas grand monde !

     

    ELLE

    Y’a une ambiance à tirer au couteau

    !

     

    LUI

    Remarque .... C’est franchement pas

    terrible !

     

    ELLE

    J’aime assez celui-là ! (elle lit

    l’étiquette au bas du tableau)

    bateau échoué sur la vase dans le

    port de Honfleur avant 1990. C’est

    où Honfleur ? et ... Que s’est-il

    passé en 90 ?

     

    LUI

    C’est juste un bateau, il n’y a pas

    âme qui vive dans ce tableau ....

    Comme dans cette galerie,

    d’ailleurs !

     

    ELLE

    Oui, mais les couleurs sont

    apaisantes et je préfère un bateau

    échoué qu’en pleine tempête, je

    n’ai pas le pied marin.

     

    LUI

    C’est tellement apaisant que ça

    donne envie de dormir !

     

    ELLE

    Tu ne serais pas un peu de mauvaise

    foi ?

     

     

    LUI

    Viens ! Partons d’ici c’est trop

    morose.

     

    Ils partent

     

     

    Pour le cinéma, l’outil américain Celtx nous donne les clefs suivantes :

    ·       Entête (scène)

    ·       Action (didascalies)

    ·       Personnage

    ·       Dialogue

    ·       (Indication)

    ·       Transition

    ·       Valeur de plan

    ·       Texte

    Dans l’écriture des scripts, il n’y a ni actes ni scènes mais des entêtes qui définissent le plan de tournage et commence principalement par la définition « intérieur ou extérieur jour ou nuit ».

     

     

     

     

    Comme tout un chacun peut le constater, seule la forme diffère … l’histoire (à travers les didascalies) et les personnages sont identiques.

    Du coup, vous le sentez bien, si je propose un texte sous forme théâtre pour un film, le CNC qui finance des centaines de millions par an (véridique) et qui EXIGE le format « script » me priera poliment mais fermement d’aller voir ailleurs si j’essuie.

    À l’inverse, si je propose une pièce de théâtre au format « script » à un metteur en scène (subventionné par le ministère de la culture qui a une liste d’amis réservés), celui-ci me proposera d’aller me faire pendre ailleurs.

    Que faire ?

    Ben … en fait, je dirais que je m’en fous !

    Pourquoi ?

    Mais parce que de même que personne ne lit mes textes, personne ne s’intéresse à mes pièces ni à mes scripts … cela me rend plus indépendants et c’est pour ça que j’ai décidé d’économiser mes forces et de cesser de perdre mon temps à mettre mes textes sous des formes imposées par d’autres qui n’ont pas vraiment le souci du fonds mais plutôt celui de la forme, ce qui explique en partie la déconfiture généralisée et du théâtre et du cinéma (les films français sont tous déficitaires en recette !).

    Et puisque j’ai décidé de ne plus répondre aux dictats absurdes, autant aller jusqu’au bout du raisonnement et faire d’une pierre non pas 2 mais 3 coups. C’est pour ça que désormais, j’écris des romans-ciné-théâtre … comme ça :

    1      La galerie d’art

     

    Par ce beau mois de juillet, dehors, la chaleur est étouffante et le soleil brûle tout ce que ses rayons percutent.

    La température est plus supportable sous la charmille du patio arboré de la galerie ‘Maurice Maurice’ où se déroule une exposition - vernissage.

    L’espace ombré est vide de monde. Une douce musique d’ambiance flotte langoureusement dans l’air comme un effluve vaporeux et nuageux. La lumière feutrée donne une note suave orangée et intime. Les spots vifs projetant leurs rais clairs sur les tableaux forment des îlots de clarté rayonnante parsemée.

    Au centre du patio, une simple table sur tréteaux avec une nappe en papier blanche supporte des petits fours fatigués, une bouteille de soda et une bouteille de mousseux de mauvaise qualité avec des gobelets en plastique.

    Des tableaux abstraits et figuratifs sont cimaisés sur des châssis amovibles, quelques statues de stuc reposent nonchalants sur des présentoirs …

    Malgré l’impression apaisante des lieux, il y plane comme une menace éthérée et dramatique.

    Un couple de visiteurs vient à passer … Ils sont jeunes et branchés, ils sont entrés là par le plus grand des hasards après avoir lu la pancarte à l’entrée de la galerie exhortant les passants à venir se rafraîchir à l’abri du soleil et à se rincer l’œil avec les tableaux et sculptures. Ils sont en short et tong, très décontractés et très bronzés. Elle, blonde et lui brun ils ont des visages communs, sans particularité exceptionnelle.

    Lui : Dis donc, y’a pas grand monde !

     

    Elle : Y’a une ambiance à tirer au couteau !

     

    Lui : Remarque …. C’est franchement pas terrible !

     

    Elle : J’aime assez celui-là ! elle lit l’étiquette au bas du tableau bateau échoué sur la vase dans le port de Honfleur avant 1990.  Ça l’interpelle et la questionne, elle se tourne vers son compagnon dans l’espoir qu’il lui procure quelques renseignements … C’est où Honfleur ? et … Que s’est-il passé en 90 ?

     

    Il n’en sait rien le pauvre, comment pourrait-il savoir ? Il ne prend même pas la peine de s’excuser et s’esquive.

     

    Lui : C’est juste un bateau, il n’y a pas âme qui vive dans ce tableau …. Comme dans cette galerie, d’ailleurs !

     

    Elle : Oui, mais les couleurs sont apaisantes et je préfère un bateau échoué qu’en pleine tempête, je n’ai pas le pied marin.

     

    Lui : C’est tellement apaisant que ça donne envie de dormir !

     

    Elle : Tu ne serais pas un peu de mauvaise foi ?

     

    Lui : Viens ! Partons d’ici c’est trop morose.

     

     

    Ensuite et pour satisfaire à la notion de numérotation des dialogues des scripts pour le cinéma, je reprends les dialogue et je leur donne un ordre chronologique :

    Comme ça :

    1.     Lui : Dis donc, y’a pas grand monde !

     

    2.     Elle : Y’a une ambiance à tirer au couteau !

     

    3.     Lui : Remarque …. C’est franchement pas terrible !

     

    4.     Elle : J’aime assez celui-là ! elle lit l’étiquette au bas du tableau bateau échoué sur la vase dans le port de Honfleur avant 1990.  Ça l’interpelle et la questionne, elle se tourne vers son compagnon dans l’espoir qu’il lui procure quelques renseignements … C’est où Honfleur ? et … Que s’est-il passé en 90 ?

     

    Il n’en sait rien le pauvre, comment pourrait-il savoir ? Il ne prend même pas la peine de s’excuser et s’esquive.

     

    5.     Lui : C’est juste un bateau, il n’y a pas âme qui vive dans ce tableau …. Comme dans cette galerie, d’ailleurs !

     

    6.     Elle : Oui, mais les couleurs sont apaisantes et je préfère un bateau échoué qu’en pleine tempête, je n’ai pas le pied marin.

     

    7.     Lui : C’est tellement apaisant que ça donne envie de dormir !

     

    8.     Elle : Tu ne serais pas un peu de mauvaise foi ?

     

    9.     Lui : Viens ! Partons d’ici c’est trop morose.

     

    D’autre part, avec le jeu des couleurs de texte, je réponds à la condition qui stipule que l’on doit séparer clairement les dialogues des didascalies.

     

     

    Elle est pas belle, la vie ?

     

    images?q=tbn:ANd9GcQQn1u3WqGn-YMbT2hnyuyTgWy3LweOWYo1wDnzyv0ZzdTgSkDB

  • Mais qui veut la mort du « Programme du Conseil national de la Résistance » ? (souvent abrégé en Programme du CNR)

     

     

    Dans un article du Canard Enchaîné du 16 juillet 2014, sous la plume de Jean-Luc Porquet, un article intitulé : «  San Antonio se serre la ceinture  » se termine par la conclusion suivant :

    « Une fois liquidé le régime qui permet aux intermittents de bénéficier de la solidarité, il sera facile de passer aux autres ( ?). Comme le revendiquait franchement en 2007, un des idéologues du MEDEF, Denis Kessler, ‘Il s’agit de défaire méthodiquement le programme du Cnseil National de la Résistance », qui après guerre a instauré, entre autres, la retraite par répartition et la Sécu …’

    A remplacer, évidemment par les fonds de pensions et les mutuelles privées.

    Patience, ça viendra … »    

     

    Mais …. Que contient ce programme du CNR ?

    Sources :

    wikipedia

    Wikisource

    Comité Valmy

    Rien ne vous empêche d’en chercher d’autres …

     

    Voici les points qui me semblent essentiels à la cohésion et à la force de la Nation Républicaine et Laïque  et le statut actuel de ces points :

     

    ·        26 août et 30 septembre 1944 organisation de la presse, interdiction des concentrations39 ;

    À noter qu’en 44 il n’y avait pas la télé. Dassault, Hersant, Arnault, Bouygues … la presse et la télé sont entre les mains de groupes financiers qui manipulent l’opinion publique.

     

    ·        13 décembre 1944, institution des Houillères du Nord-Pas-de-Calais ;

    Arcilor, Snecma, Sagem, Altom, Alcatel, Rhone Poulenc… etc … Les grands groupes industriels se délitent les uns après les autres s’expatriant vers des pays à la main d’œuvre bon marché et aux conditions fiscales plus avantageuses. Rien n’é été fait par les gouvernements successifs pour les retenir. La nationalisation n’a pas été appliquée sous le motif de la crainte de voir les capitaux s’enfuir … il fallait les laisser fuir et garder les industries. C’est trop tard.

    Certains conseillés lobbyistes ont conseillé aux gouvernants de miser sur des technologies nouvelles et le tourisme et d’abandonner les laborieuses industries et leurs brevets à des pays moins évolués. Malheur ! il fallait les fondations pour construire de nouveaux édifices … la technologie nous échappe … nous sommes démunis et de plus en plus à la merci de Nations guerrières hégémoniques.

    Cet abandon de nos outils de production a entraîné le chômage de masse et la chute vertigineuse de nos exportations, nous rendant encore plus fragile et vulnérable.

    Le tourisme fait travailler de la main d’œuvre étrangère de bas niveau et ne remplacera jamais les emplois industriels.

    Les directives européennes du type Bolkestein ont permis à des entreprises de pays européens sous évolués sur le plan social de venir voler les chantiers au nez et à la barbe des entreprises françaises du bâtiment astreintes à des charges sociales bien plus lourdes.

    L’europe refusant systématiquement l’unification des règles sociales et fiscales mais imposant la libre circulation des biens, des personnes et des entreprises crée un déséquilibre qui entraîne tout le monde vers le bas.

    Pis encore, les traités en cours de signature vont détruire la juridiction française pour la remplacer par des sociétés privées de conciliation / négociation qui passeront au dessus des Nations pour le règlement des litiges de droit commercial et social. C’est l’établissement de la charia et de la torah avant l’heure. Tous les conflits feront l’objet, entre les sociétés, de règlement financiers qui débouteront systématiquement les salariés en les spoliant de leurs droits. L’avenir de l’être humain est engagé dans une ère d’esclavagisme, d’un retour au XVIIIème siècle.

     

    ·        18 décembre 1944, contrôle de l'État sur la ,marine marchande ;

    Il ne reste rien de ce contrôle excepté les coûts considérables engendrés par la surveillance des eaux territoriales et des navires marchands qui dégazent près de nos côtes ou naviguent sous pavillon de complaisance en se foutant des normes de sécurité et anti-pollution. Mais de moins en moins de contrôles sont effectués en amont.

    À noter que le CNR ne parle pas de la pêche que le parlement européen et la commission des lobbyistes ont rendue exsangue en multipliant les interdictions et les quotas qui pour certains sont positifs et pour d’autres anticoncurrentiels dans la mesure où il n’y a pas réciprocité.

     

    ·        30 décembre 1944, relèvement des cotisations de la sécurité sociale30 ;

    Ça … pour augmenter, ça augmente … mais les prestations, elles, ne cessent d’être rognées afin de financer les rémunérations exorbitantes des pontes de la médecine et l’industrie pharmaceutique particulièrement gourmande. À noter que l’indsutrie pharmaceutique a entamé sa conversion et sa délocalisation, elle aussi, vers des lieux plus propices à des marges supérieures pour des prestations inférieures et des contrôles moins tatillons sur la composition des médocs !

     

    ·        16 janvier 1945, nationalisation des Usines Renault avec confiscation des biens de Louis Renault ;

    Que reste-t-il de nos usines Renault Citroën et PSA ? Nous sommes en phase d’anglicisation. L’Angleterre a laissé mourir son industrie automobile alors que les États-Unis ont relancé avec succès les marques comme Ford et Chrysler … Nous, nous laissons nos industriels se délocaliser en Chine où le potentiel commercial est dix fois supérieur à celui de la France, les chinois exigeant que pour s’implanter chez eux, les industriels leur abandonnent leurs brevets. Nous perdons et nos industries (emplois et chiffres d’affaires) et nos savoirs faire.

    Mais ces industries n’auraient jamais existées sans le programme du Conseil de la Résistance, c’est-à-dire sans la France. Cette trahison illustre parfaitement la réalité désastreuse de la politique aveugle qui nous conduit vers la ruine : L’ensemble des citoyens paient et nos gouvernants revendent aux potentats le bien commun pour une bouchée de pain. Ainsi s’enrichissent les riches et sont appauvris les pauvres.  

     

    ·        22 février 1945, institution des comités d'entreprise ;

    Le parlement et la commission européenne sont à l’œuvre pour revenir sur cet autre acquis.

    Il faut dire que le MEDEF à commencer par noyauter et corrompre les syndicats par l’argent. Les permanents et les représentants syndicaux ne demandaient que ça : se faire arroser pour, en échange, temporiser et étouffer les mouvements sociaux.

    La CGT toute puissante a réussi à imposer le silence sur ses financements occultes et les détournements financiers de son appareil. Pour combien de temps ?

    En attendant, les syndicats sont à la merci du patronat et du gouvernement, ils ne fonctionnent que grâce aux subventions, les adhérents ayant fui le navire.

    À l’EDF, par exemple, qui n’a pas sa carte n’a pas droit aux avantages liés au CE. À la main mise des patrons s’est substitué le dictat du syndicat ! C’est la foire d’empoigne, le chantage et le racket !

    Et le MEDEF se marre !

     

    ·        29 mai 1945, transfert à l'État des actions de la société Gnome et Rhône ;

    ·        Ce qui allait devenir la SNECMA et qui allait être bradé aux américains pour devenir AIRCEL puis SAFRAN … Times are changing, nos sauveurs pensent d’abord à se sauver eux-mêmes !

     

    ·        26 juin 1945, transfert à l'État des actions des compagnies Air France et Air Bleu ;

    On sait tous qu’Air France est régulièrement renfloué par l’Etat et que toute privatisation entraînerait la faillite de la compagnie et sa renaissance sous forme de low cost.

     

     

    ·        4 octobre 1945, ordonnance de base de la Sécurité sociale ;

    Bon ! Ce serait trop long de tout dire mais il est certain que la Sécu sert surtout à enrichir les laboratoires pharmaceutiques. Les récents scandales (qui n’ont jamais cessés) en particulier concernant les laboratoires Servier dont le PDG fut un ami personnel de François Mitterrand démontre comment les laboratoires interviennent auprès des autorités médicales ou les noyautent pour obtenir tout un tas de dérogations et d’avantages leur permettant de vivre très grassement sur la bête !

    La Sécu nous coûte de plus en plus cher et rembourse de moins en moins. Par contre, elle est gratuite pour les étrangers qui ne manquent pas de venir se faire soigner gratos dans nos hôpitaux privés qui ferment les uns après les autres.

    Là encore, l’idée est plus que jamais la privatisation et l’isolement des malades face aux cliniques privées.

    Il faut pourtant rappeler qu’avant la Sécu, les médecins étaient en nombre très insuffisants, mal formés et pour certains très mal payés … c’est la Sécu et la solidarité qui a permis à la médecine de se développer. Si, demain, les médecins et les chirurgiens n’ont plus que les riches à soigner, ils déchanteront vite face à la pénurie de clientèle. On reviendra au début du XXème siècle !

     

    ·        17 octobre 1945, statut du fermage et du métayage.

    Tout cela a été depuis longtemps balayé par la commission européenne et la PAC (Politique Agricole Commune).

    Les statuts de fermage et de métayage existent toujours, mais ils ne représentent plus qu’une portion congrue de notre monde agricole et tendent à disparaître.

    J’ai eu l’occasion de développer un logiciel de gestion de métayage et de fermage pour le compte d’Olivetti en 1990, c’était très laborieux pour l’imposer aux gestionnaires habitués à leurs méthodes ancestrales !

     

    ·        21 février 1946, rétablissement de la loi des quarante heures ;

    Mêmes levées de boucliers et combat du MEDEF contre cette loi issue de l’occupation et qui grevait les bénéfices des actionnaires que le combat mené aujourd’hui par les mêmes contre les 35h.

    Conséquence directe de la crise savamment organisée par les lobbyistes, le MEDEF assène sa liturgie capitaliste et affirme avec péremption que  la France a besoin d’une réindustrialisassions passant par l’abandon des 35h et l’assouplissement des règles sociales et fiscales afin de s’aligner sur la concurrence internationale. Ces arguties ne visent qu’à une chose, enfoncer le pal encore plus profond, jusqu’à ce que la faillite soit irréversible. Le président du gouvernement social libéral donne donc quitus au MEDEF et lui accorde cinquante milliards qui feront le plus grand plaisir aux actionnaires.

     

     

    ·        28 mars 1946, vote de la loi sur la nationalisation de l'électricité et du gaz ;

    Ça, c’est un très gros gâteau qui a été en grande partie abandonné au privé comme plus tard les autoroutes don la construction fut payée par nos impôts et les bénéfices livrés aux sociétés privées.

     

    ·        24 avril 1946, nationalisation des grandes compagnies d'assurances ;

    Maintenant, on a des sociétés privées qui font la loi et se consultent pour pratiquer une farouche anti concurrence leur permettant d’imposer des tarifs exorbitants et injustifiés ! Rémunération du capital oblige, alors qu’à l’origine, tout a été payé par nos impôts !

     

    ·        25 avril, extension du nombre et des attributions des comités d'entreprises ;

    Voir ci-dessus.

     

    ·        26 avril 1946, généralisation de la Sécurité sociale incluant la Retraite des vieux.

    AH !!!!!! La retraite … je vous renvoie vers ma chronique du 1er février 2010 : « Histoire de retraite »

    Il est certain que les centaines de milliards que gèrent les caisses de retraite par répartition intéressent au plus haut point les fonds de pension américain qui travaillent inlassablement dans l’ombre aux moyens petits ou grands de mettre main basse sur ce pactole !

    Comme dit Jean-Luc Porquet :

     

     « Patience, ça viendra … »   

  • À quoi rêve l’europe ? Dans 3 jours, vous allez peut-être les réaliser en allant voter !

    D'après vous, qui rédige les textes qui vont régir l'europe de demain ?

     

    Ne restez pas aveugles, prenez le temps et la peine de lire ces documents (piqué sur le site www.notre-europe.eu

    devenu depuis le think tank de l'Europe (sic)

    https://institutdelors.eu/ ) :

     

    Lire la suite

  • Envisagez-vous sérieusement d'aller voter sans vous informer au préalable ? suivez le guide ...

    Ne votez pas sans vous informer ! #EE2014 #EP2014 L'ensemble des textes à lire IMPERATIVEMENT avant d'aller voter : http://bit.ly/SgFHiB 

     

    J'espère que vous apprécierez ces informations que personne d'autre ne donne, que personne ne se donne la peine de lire avant d'aller voter comme des zombies qu'on mène à l'abattoir .... Informez-vous car personne ne vous informera ... plus vous êtes ignares et aveugles et plus on peut vous faire avaler tout et n'importe quoi du style :

    "votez pour moi pour une europe le cul propre !"

     alors que tous les textes sont déjà prêts pour notre ruine et que les députés sont pour la plupart des illettrés incapable de discernement !!!!!

     

    -----------------------------------------------------------------

     

    L'ensemble des textes à lire IMPERATIVEMENT avant d'aller voter :

    http://bit.ly/SgFHiB

     

    -----------------------------------------------------------------

    #EE2014 #EP2014 Vous êtes curieux des échanges transatlantiques (avec les US) lisez ça si vous en avez le courage :

    http://trade.ec.europa.eu/doclib/docs/2013/march/tradoc_150737.pdf …

    Vous reprendrez bin un petit coup de TAFTA pour la route ... on va en avoir besoin quand ce traité scélérat aura été signé !!!

     

    -----------------------------------------------------------------

     

    celui-là, à lui seul il peut vous donner des envies de meurtres ....

    #EE2014 #EP2014 Combien de lobbyistes accrédités auprès du parlement européen ?

    4.167 la liste est là :

    http://ec.europa.eu/transparencyregister/public/consultation/listaccreditations.do?d-7526349-s=accreditation&letter=D&d-7526349-p=1&locale=fr&d-7526349-o=2&d-7526349-n=1&searchType=accreditation …

     

    -----------------------------------------------------------------

     

    Tout sur l'entrée de la Turquie Islamique dans l'UE http://europa.eu/legislation_summaries/enlargement/ongoing_enlargement/community_acquis_turkey/index_fr.htm …

     

    -----------------------------------------------------------------

     

    #EE2014 #EP2014 Tout sur l'entrée de la Turquie Islamique dans l'UE europa.eu/legislation_su

     

     

    @YfigQuatorze @diploweb @europeennes_fr Site très utile bit.ly/SgFHiB Ns vs invitons à y faire 1 tour, ts les thèmes st abordés!

     

     

    #EE2014 #EP2014 Combien de lobbyistes accrédités auprès du parlement européen ? 4.167 la liste est là : ec.europa.eu/transparencyre

     

    #EE2014 #EP2014 Vous êtes curieux des échanges transatlantiques (avec les US) lisez ça si vous en avez le courage : trade.ec.europa.eu/doclib/docs/20

     

  • Attali et les taxis … 2008… Allumez le feu pour 2014 !!! ou l'effet papillon extra temporel !

    Vous vous souvenez ?

     

     

    Rapport de la Commission

    pour la libération de la croissance

    française

    Sous la présidence de

    Jacques Attali

    .

     

    RÉFORMER LES PROFESSIONS AUJOURDHUI RÉGLEMENTÉES

     

     

    http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/084000041/0000.pdf

    Les services spécialisés : coiffeurs, taxis, etc.

    Les coiffeurs (147 000 actifs dans 59 000 entreprises ; chiffre d’affaires

    du secteur : 4,6 milliards d’euros). Pour ouvrir un salon, un coiffeur doit

    avoir un brevet professionnel1, ce qui ne se justifie manifestement pas

    par un objectif de protection du consommateur, tout particulièrement

    dans un contexte où se développent les activités de coiffeur à domicile

    pour lesquelles un CAP est suffisant. Le système de Validation des

    acquis de l’expérience (VAE), mis en place depuis 2002, n’a pas permis

    de déverrouiller significativement l’accès à la profession car il reste

    excessivement contrôlé par les professionnels en activité.

    DÉCISION 209

    _ Supprimer l’exigence du brevet professionnel pour ouvrir un

    salon et lui substituer l’obtention d’un CAP ou cinq années de

    pratique sous la responsabilité d’un titulaire du CAP.

    Les taxis (46 000 actifs dont 15 300 à Paris ; chiffre d’affaires :

    2 milliards d’euros). Pour pouvoir aujourd’hui exercer l’activité de

    chauffeur de taxi, il convient de satisfaire aux conditions suivantes :

    • attester la réussite à l’examen professionnel de chauffeur de taxi ;

    • acquérir une autorisation de stationnement sur la voie publique,

    soit gratuitement auprès du maire ou du préfet de police à Paris,

    soit à titre onéreux auprès d’un chauffeur de taxi qui cesse son

    activité ;

    • respecter les tarifs maximum fixés par arrêté du ministre de l’Économie

    et par arrêté préfectoral pris dans chaque département.

    Un nombre extrêmement limité de licences gratuites étant accordé

    chaque année, le prix de revente des licences est très élevé dans les

    villes où l’offre est manifestement insuffisante (140 000 euros à

    Toulouse, environ 190 000 euros à Paris, 400 000 euros à Orly).

    Plusieurs facteurs illustrent l’urgence de mettre fin au numerus

    clausus des taxis.

    L’augmentation de la population en Île-de-France, l’évolution du

    trafic aérien et du trafic ferroviaire, la croissance du PIB depuis

    1981 permettent d’évaluer à environ 8 000 le nombre de licences

    qui auraient pu être créées pour satisfaire la demande en région

    parisienne, alors même que plus de 6 500 chauffeurs taxis locataires

    ou salariés attendent de pouvoir acquérir une licence.

    161

    Des acteurs mobiles et sécurisés. La mobilité économique

    1. Pour obtenir ce BP, il faut justifier de 5 ans d’expérience professionnelle ou d’un CAP et de 2 ans d’expérience.

    À Londres et à New York, les systèmes de plaques de taxis n’ont pas

    été libéralisés et ces villes comptent environ autant de taxis que Paris,

    mais des voitures dites « de petite remise » (VPR) permettent de

    répondre à la demande : elles sont 50 000 à Londres, 42 000 à New

    York, contre à peine 100 à Paris. La réforme ne doit donc pas seulement

    se concentrer sur les taxis mais développer de nouvelles offres

    de transport dédiées à des segments spécifiques de la demande.

    La loi du 20 janvier 1995 a rendu les licences cessibles après leur

    exploitation effective et continue pendant une durée de 15 ans,

    durée réduite à 5 ans après la première mutation. De plus, cette loi

    a précisé que la délivrance de nouvelles autorisations ne donne pas

    droit à indemnité au profit des titulaires d’autorisations précédemment

    délivrées.

    Une ouverture complète du marché des taxis et des véhicules de

    petite remise parisiens permettrait d’avoir au total de 50 000 à

    60 000 taxis et VPR à Paris et en proche banlieue (contre 16 000

    aujourd’hui), soit un gain d’emploi de 35 000 à 45 000. En Irlande,

    après la libéralisation des taxis en 2000, le nombre de taxis a

    augmenté de 150 % en 3 ans et la densité de taxis a considérablement

    augmenté, passant de 1 pour 186 habitants à 1 pour 72 habitants

    (contre 1 pour 360 à Paris et proche banlieue). Si cette même

    densité prévalait, il y aurait 80 000 taxis à Paris, soit une création de

    64 000 emplois. Dans les grandes villes de province, où la densité de

    taxis est encore plus faible (on compte un taxi pour 1 000 à 3 000

    habitants dans les 15 plus grandes villes de province), les créations

    d’emplois pourront être beaucoup plus importantes qu’à Paris.

    DÉCISION 210

    _ Développer l’entrée sur le marché des VPR et de différentes

    offres spécialisées sur certains segments du transport urbain.

    • Maintenir pour les VPR les critères actuels de compétence professionnelle

    applicables aux taxis (casier judiciaire vierge, respect des

    règles d’hygiène et de sécurité, connaissance de la ville, etc.).

    • Instaurer la liberté tarifaire, pour autant que les tarifs soient

    annoncés à l’avance lors de la prise de rendez-vous, afin de favoriser

    l’émergence de gammes de véhicules adaptées aux

    budgets de différentes clientèles.

    • Transférer la supervision des VPR au ministère en charge des

    transports pour éviter que le même bureau soit en charge des

    taxis et des VPR.

    300 décisions pour changer la France

    162

    • Inciter à la création de flottes de « VPR / taxis verts » bénéficiant

    d’emplacements de stationnement dédiés, similaires à ceux des

    « Vélib » à Paris, permettant d’offrir aux usagers des déplacements

    dans des véhicules à propulsion hybride ou utilisant des

    carburants peu polluants.

    DÉCISION 211

    _ Augmenter le nombre de taxis.

    • Octroyer gratuitement, par une procédure d’attribution étalée

    sur deux ans, une licence incessible à tous les demandeurs

    inscrits fin 2007.

    • Après l’ouverture de l’offre de taxis et de VPR, autoriser les taxis à

    répercuter sur le prix des courses les augmentations du

    gazole/essence avec une prime tout en conservant un tarif maximal.

    • Autoriser plusieurs chauffeurs à utiliser la même plaque de taxi,

    à condition de surveiller que les chauffeurs ne dépassent pas le

    nombre d’heures de travail autorisées par jour (par exemple en

    instaurant une carte de déblocage pour chaque voiture).

    • Supprimer l’horodateur parisien. Fixer une amplitude de service

    unique de 11 heures équivaudrait à augmenter le nombre de

    taxis à Paris d’environ 600 voitures sans pour autant augmenter

    la surface d’occupation de la voirie.

    • Supprimer les restrictions territoriales qui limitent le chargement

    des clients dans certaines zones et autoriser la maraude.

    • Fusionner sous la même appellation « Taxis franciliens » les taxis

    parisiens, ceux d’Orly et de Roissy et de l’Île-de-France et fixer un

    tarif forfaitaire des aéroports à Paris.

    • Créer une voie dédiée aux taxis, aux bus et au covoiturage entre

    Paris et les aéroports.

    • Associer pleinement le ministère en charge des transports, aux

    côtés du ministère de l’intérieur, à la gestion de l’offre de taxis

    pour mieux tenir compte des intérêts des usagers.

    • Autoriser les préfets à se substituer au maire dans l’attribution

    de nouvelles licences de taxis, dans les villes où l’évolution du

    nombre de taxis n’a pas suivi l’évolution démographique.

    • Fluidifier le marché secondaire en autorisant sans délai la vente

    des licences actuellement détenues.

     

     

     

    Gouverner c'est prévoir, anticiper, préparer l'avenir ......  Attali chiromancien divin et devin ....  Sait comment foutre le bordel à la France car il connaît bien les hauts fonctionnaires et leur connerie légendaire !