Pour la 3ème fois, Régis présente son spectacle : "ouane mane chaud"
Sur des textes de votre serviteur.
suivez le guide .......... Brest .... pub Convention .... 19h30 20 sept 2012
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Pour la 3ème fois, Régis présente son spectacle : "ouane mane chaud"
Sur des textes de votre serviteur.
suivez le guide .......... Brest .... pub Convention .... 19h30 20 sept 2012
François Hollande, dans son discours de rentrée nous avertit :
« La crise est grave, très grave, extrêmement grave, nous devons réagir et réagir vite !
Le seul capable de redresser notre pays est mon ami Dominique Strauss Khan, je demande aux français de lui réserver un accueil digne de sa grande maîtrisitude de l’économie et des dépenses.
Je compte le nommer premier ministre dans les jours qui viennent car il faut absolument qu’on fasse quelque chose quitte à faire n’importe quoi puisque nous ne gouvernons plus rien et que toutes les entreprises sauf les marchands de cartes postales s’expatrient à l’étranger. »
OUF !
On a eu chaud, heureusement qu’Hollande est vigoureux et clairvoyant comme un phare de trottinette et véloce comme un capitaine de pédalo !
Il a conclu sur ces mots historiques : « Vive DSK, vive la France et la mayonnaise de tata Taubira ! »
Et il a fait le v de la victoire avec ses oreilles.
PS : aux dernières nouvelles, Taubira aurait mangé trop de mayonnaise et ça lui serait monté au cerveau !
La preuve il lui en sort par les trous du nez et des oreilles !
Le professeur Schnock de l'hôpital militaire pour enfants a dit qu'il n'avait jamais vu ça mais il a ajouté : "avec des crevettes, hummmm c'est bon !"
Buerkkkkkkkkkkkkkk
Dans un long article ampoulé signé DS, le volatile nous assène un long poulet dithyrambique et snob faisant la claque à toute une époque de lucre et de cocottes péripatéticiennes encensées comme féministes et égéries !
Misia est le nom de la dinde dont le canard s’est amouraché !
Une putain mondaine que des tas de connards sollicitaient pour en tirer quelques subsides dont les flatteurs diront qu’elle faisait œuvre de mécène !
Tous les plus grands abrutis de l’époque seraient passés dans son salon avant de s’étendre sur son lit.
On les connait par cœur ces flagorneries de journaleux boutonneux qui confondent génie et pognon !
Bah ! Disons que le bestiau nous oblige à exercer notre esprit critique et n’en parlons plus !
Les arbres n'ont plus de feuilles, ce doit être un effet de l'extrême sécheresse qui pèse sur notre Normandie depuis bientôt plus de 4 heures.
D'ailleurs, ils nous ont prévenus au JT (météo et journal pour bien enfoncer le clou) encore 4 heures de plus sans pluie et les nappes phréatiques seront définitivement assêchées pour au moins dix ans et il faudra bien accepter de payer l'eau au prix fort !
Mes grenouilles sont mortes de rires .... jamais la mare n'a été aussi pleine au mois d'août depuis qu'elle existe (bientôt dix ans).
Des nouvelles des fuites et nuages de Fukushima ?
Tout va bien
tutto va bene
everythings alright
C'est pas une petite centrale de rien du tout qui va nous foutre les jetons !
En littérature ..... comme en peinture, on fabrique des stars et cela depuis la nuit des temps.
Quelques rares spécimen échappent à ce dogme. Villon est l'un des poètes qui ne répond pas à la règle, non qu'il ne fut pas sollicité pour lécher le cul des puissants mais il avait langue de chat, trop rapeuse pour être suffisamment mielleuse ....
Sartre fut ce que sont les apôtres issus du professorat : un petit prof qui se prenait pour un philosophe .... l'histoire se renouvelle sans changer, Onfray veut y croire ..... mais il n'a pas le réseau qu'il faut .... les profs et leur vaniteuse fatuité ne font plus la pluie et le beau temps .... En ce beau temps là, les profs recommandaient aux élèves de lire tel ou tel ..... moi, j'allais à la pêche à la bibliothèque municipale et déjà les autres me montraient du doigt comme un énergumène !
Assez bavassé !
L'éducation et la culture ne suffisent pas, plus .... il faut ce petit quelque chose qui chatouille ... ou gratouille, c'est selon .... ce petit rien du tout qui fait qu'un auteur vous retourne et vous prend sans votre consentement mais avec votre bénédiction !
Ah ! les p'tits rien du tout ..... on ne s'en méfie jamais assez ... ils sont si insignifiants !
Vous attendiez tous cet évènement depuis fort longtemps ..... et moi .... alors !
Mais ça y'est !!! Tout vient à point qui sait attendre !
Un raout chez les ploutocrates
Métempsychose du bigorneau (receuil de nouvelles)
Aux ailes bleues du vent (poésies chansons mirlitons)
Yfig fait son cinéma (scenarii de courts et longs métrages)
et bientôt .....
Apocalypse nucléaire
et
Psychédélies
Bonne lecture, bon amusement !
Ils vont nous le sortir souvent le fils à papa ?:
Je n'ai rien de personnel contre lui, mais il semblerait qu'on nous le mette en sandwich et à toutes les sauces entre Ségogo et Tweetveiller !
Thomas à dit ......
C't'un nouveau jeu .....
Thomas a dit : papa va à la pêche .... et tout le monde part à la pêche !
Thomas a dit : papa n'est pas content ..... et tout le monde comprend !
Paraît qu'on va nous piquer de la CSG supplémentaire ..... paraît que Peugeot va licencier ses fainéants pour ne garder que les plus courageux qui ne demandent pas trop d'argent et se courbent quand passe la famille ......
Thomas a dit : papa roule en Citroën .... et tout le monde ferme sa gueule !
Paraît qu'on va éliminer les prostituées ..... comme si en Afrique il n'y en avait pas !!! ça me fait trop marrer, une petite bourge élevée au poulet aux hormones qui prétend éradiquer le plus vieux métier du monde en s'attaquant, si besoin est, aux clients de ces dames ..... Elle a rien d'autre à nous raconter ? Que fait son mari ..... il ne lui passe pas le voile devant les yeux pour lui ôter ces horreurs de la vue ?
Porte parole, ça veut pas dire qu'on dit ce qu'on vous a dit de dire ?
Elle, elle prend la parole et nous donne ses ordres et n'en fait qu'à sa volonté .... encore une qui finira mal ..... elle ferait mieux de lire mon blog et de parler moins !
Thomas a dit : papa va à la pute ..... et tout le monde attend la suite .....
Nous vivons des temps bien incertains .......
Avec beaucoup de "paraît que ..." et de "Thomas a dit ...."
Nous sommes si minuscules, incapables d'appréhender le monde dans sa globalité, nous nous résignons à nous attarder sur de touts petits évènements sans importance, les pneus du tour de France, le pantalon de Najat, l'i-pad de Valérie, les godasses de Thomas .....
Le pire, c'est que ceux qui s'essaient à comprendre le monde tel qu'il va, où il va et pourquoi on se laisse mener par le bout du tarin, ceux-là perdent leur temps car on ne comprend que pouic à leurs discours alambiqués et abscons !
Mais c'est peut-être exprès ?
Ne pas être compris, c'est passer pour supérieur .... comme les peintres abstraitistes qui vous répondent invariablement : "tu pourrais pas comprendre ..." !
Après, ils nous disent : "Je vous l'avais bien dit mais personne ne m'écoute ..."
Thomas a dit : papa va bouffer Merkel .... et tout le monde rigole !
A Tokio, à Singapour, à Prétoria, à Saïgon, à Los Angelès, à Malakal, à Djakarta, à Rio de Janeiro, à Bornambusc, à Santiago du Chili, à Mavessiepourdeslanternes ..... partout, il se passe quelque chose, partout des femmes et des hommes s'entretuent ou font l'amour, partout de l'argent passe de main en mains, partout la pluie me tombe sur la tronche, partout ça grenouille, ça complote, ça détourne, ça vote, ça mijote, ça bouffe, ça dégueule, ça se saoule, ça pète, ça meurt ............... mais nous, qu'est-ce qu'on regarde ? Le frigidaire vide, le prix de la pompe à essence qui simule la pompe à phynance, le poids des tomates, le goût des haricots, le cul de la caissière bien caché derrière la grosse caisse pleine de sous sous dépensés en rien de durable puisque ça finit dans les tartisses ...... inéluctablement, infailliblement !!!
Alors! ?
Pourquoi ? Oui, pourquoi on bouffe ??????????
Thomas a dit : papa va faire une sieste ...... et tout le monde dit 'OUF !'
Eh ! Oh ! Thomas il a dit 'papa', il a pas dit 'Yfig' !!!!!
Sans cette pluie, je serais dans le jardin à tailler mes arbres, à arroser mes fleurs .... arroser ..... merde ! quelle mauvaise idée !!!
Thomas a dit : papa va imposer les français les plus riches ..... et les pauvres se demandent comment ils font pour être riches ..... les riches ?
La télé, la radio, les journaux ..... les "infos" ! ?
Les infos ..... rien que du faux !
Bachar est mort ! Vive Bachar !
Dès que la pluie cesse .... elle repart de plus belle et cet incessant ballet de gouttes minuscules me fait penser aux ballets des humains qui goutte à goutte polluent la planète et se servent d'elle comme d'un seau à merde !
Après tout, si Peugeot se casse en Tchéko, en Chine ou même au Boukistan .... ça fera un peu d'air pour la France !
Les ouvriers foutus à la porte de chez eux ?
Ben ils n'avaient qu'à y penser avant que c'est leur bien qu'on leur pique .... maintenant que les jeux sont faits .... c'est un peu tard !
Hier soir y'avait l'histoire des suicidés de France Télécom ...... je me marrais (façon de parler) .... j'étais aux toutes premières loges, moi, en 1996 quand la politique de harcèlement a commencé chez FT !
Y'avait un mec que ça emmerdait que mon travail se passe bien.
C'était un pote du tout nouveau directeur envoyé par le tout nouveau PDG de FT tout frais nommé par le nouveau président de la République .... un certain Chirac.
Tous ceux qui étaient là avant étaient à foutre en l'air !
On a inventé une histoire abracadabrantesque pour me virer .....
J'ai été convoqué chez le secrétaire du DG (qui n'avait pas assez de couille pour me regarder dans les yeux) ...
Le DG a failli mourir d'effroi quand je lui ai dit d'aller se faire empapahouter chez les Hellènes !
Mise à pied quinze jours !
Au retour, nouvelle tentative de brimades abusives et inutiles ....
La grande mode à cette époque (et plus tard) chez FT, c'était de faire craquer l'ennemi, de le réduire à pipi de chat, de le descendre aux archives, de lui faire baver des ronds de bavettes, de lui faire suer le burnous ....... de l'emmerder, quoi !
Mais je n'ai pas donné ce petit plaisir à la clique de FT, dès que j'ai pigé le jeu de cons .... hop, j'ai filé ma dém .... suis rentré en France et me suis converti en free lance !
Faut dire que j'avais internet depuis deux ans alors que ce n'était pas encore autorisé en France ..... les services dits 'secrets' n'en voulaient pas ... gna gna gna .... mais moi, j'avais organisé mon départ .... et zoup, ni vu ni connu, un bon job m'attendait !
Guerre de chefs ..... partout la même histoire !!!!
Thomas a dit : papa fait chier ...... et tout le monde a compris ....................
C'est fini pour aujourd'hui !!!!!!!!!
Yfig
Le 13 février 2012
• USA : perdre son logement dans un pays où le président s’appelle Barack
Les personnages :
Sean Goldmann : Banquier – attaché de clientèle de la banque Sachs et Goldmann.
Jack Sachs : C’est l’agent immobilier de la banque Sachs et Goldmann chargé de vendre la maison des Baraque ….
Marcel Baraque : Client endetté qui vient demander des délais de paiement et se fait piquer sa baraque.
Priscilla Baraque : Sa femme
Sean Goldmann (à la porte de son bureau, accueille ses clients) : Entrez, je vous en prie.
(Marcel et Priscilla entrent et s’asseyent dans les chaises que leur montre Sean qui lui-même se rassoit derrière son bureau.)
Sean Goldmann (Derrière son bureau) : Que me vaut le plaisir ?
(Marcel et Priscilla ouvrent de grands yeux, ils se regardent, visiblement ils ne comprennent pas le langage des banquiers.)
Sean Goldmann (Derrière son bureau) : Pouvez-vous me dire ce qui vous amène ?
Marcel Baraque : On voudrait faire un emprunt.
Sean Goldmann : Un emprunt pour quoi faire ? Consommation courante ? Achat de véhicule ? De bien immobilier ? Investissement spéculatif ?
(Marcel et Priscilla restent cois et interrogatifs, ils échangent des regards interrogatifs, puis Marcel se lance)
Marcel Baraque : Ce serait pour un emprunt pour payer une dette.
Sean Goldmann : Une dette ? Quelle sorte cette dette ?
Marcel Baraque : Ce serait pour payer la maison.
Sean Goldmann : Pour acheter une maison ?
Marcel Baraque : Non, non, c’est pour rembourser un crédit qu’on n’a pas pu payer.
Sean Goldmann : Mais qui est votre banquier ?
Marcel Baraque : Ben …. C’est vous monsieur Goldmann.
Sean Goldmann : Vous avez un compte chez nous?
Marcel Baraque : Ben …. Oui !
Sean Goldmann (semble soudain beaucoup moins aimable) : Votre nom, je vous prie ?
Marcel Baraque : Baraque.
Sean Goldmann : Comme notre président ?
Marcel Baraque : Non, pas tout à fait, je descends d’une vieille famille française et mon nom ne s’écrit pas comme le prénom de notre président !
Sean Goldmann (tapote sur le clavier de son ordinateur) : Je ne trouve pas, vous pouvez épeler ?
Marcel Baraque : B A R A Q U E
Sean Goldmann : Votre prénom est Marceule (il prononce à l’américaine)
Marcel Baraque : Ca se prononce ‘Marcel’
Sean Goldmann : Vous êtes né ?
Marcel Baraque : Ici, à Obama dans l’Oklahoma.
Sean Goldmann : Et vous madame, votre prénom et lieu de naissance ?
Priscilla Baraque : Priscilla, née ici à Obama dans l’Oklahoma.
Sean Goldmann : Eh bien vous avez bien fait de venir, vous allez m’éviter de vous envoyer un courrier de 4$, à vos frais, pour vous convoquer. Vous n’avez pas payé vos trois dernières traites pour le remboursement du prêt de votre maison. Nous avons entamé une procédure de poursuites.
Priscilla Baraque : Ben … nous sommes là pour cette raison, pour demander votre aide.
Sean Goldmann : Selon votre dossier, vous avez acheté votre maison il y a six mois et ça fait trois mois que vous ne payez déjà plus ! Vous n’avez pas honte ?
Marcel Baraque : J’ai perdu mon boulot le jour où nous avons emménagé. J’étais convoyeur de fonds pour votre banque mais vous m’avez viré le jour où nous avons signé le prêt.
Sean Goldmann : Moi je ne suis que chargé de clientèle, je n’y suis pour rien.
Priscilla Baraque : Ben …. Si … vous pouvez nous faire un prêt pour qu’on vous rembourse notre retard.
Sean Goldmann : Mai si je vous faisais un prêt, avec quoi le rembourseriez-vous ?
Marcel Baraque : Je vais retrouver du boulot, on est en Amérique, quand même, tous les rêves sont possibles !
Sean Goldmann : Oui à condition d’avoir de l’argent !
(Un silence)
Sean Goldmann : Bon, vous en avez de l’argent, parce que sinon on va vous prendre votre maison pour nous rembourser nous-mêmes.
Marcel Baraque : Vous ne pouvez pas faire ça !
Sean Goldmann : Ah bon ! Et pourquoi on ne pourrait pas faire ça ?
Marcel Baraque : Parce que dans ce cas là vous allez perdre de l’argent, puisqu’on ne vous paiera pas !
Sean Goldmann : On vendra votre maison et on gardera l’argent !
Priscilla Baraque : Si vous faites ça, je vous tue !
Marcel Baraque : Euh ! Ma femme veut dire qu’on vous fera un procès.
Sean Goldmann : Faudrait que vous ayez de l’argent pour payer l’avocat, ces gens là ne travaillent par pour rien !
Priscilla Baraque : On empruntera, vous n’êtes pas la seule banque des Etats Unis !
Sean Goldmann : Avec votre taux d’endettement, personne ne voudra vous faire crédit.
Priscilla Baraque : On vendra la maison.
Sean Goldmann : Elle nous appartient, elle est hypothéquée.
Priscilla Baraque : Dans ce cas vous n’avez qu’à payer vous-même les mensualités.
Sean Goldmann : Non ! Je vais tout reprendre depuis le début parce que vous semblez ne pas bien comprendre dans quelle situation vous vous êtes fourrés !
Marcel Baraque : Dites plutôt que c’est vous qui nous y avez fourrés !
Sean Goldmann : Vous n’aviez qu’à pas signer.
Marcel Baraque : Vous êtes venu nous chercher.
Sean Goldmann : Mais c’est n’importe quoi !
Priscilla Baraque : Depuis combien de temps travaillez-vous pour la banque, monsieur ….. monsieur comment, déjà ?
Sean Goldmann : Monsieur Sean Goldman, attaché de clientèle à la banque Sachs and Goldman depuis une semaine.
Priscilla Baraque : Eh bien vous n’étiez donc pas là quand nous avons signé, vous ne savez rien de ce qui s’est passé !
Sean Goldmann : Je travaillais pour la succursale de Ralleigh, North Caroline(prendre l’accent américain), nous pratiquons partout de la même manière.
Marcel Baraque : Alors vous savez bien que vous nous avez embarqués dans vos sales combines.
Sean Goldmann : Dites donc, restez polis !
(Un silence)
Sean Goldmann (pianotant sur le clavier de son ordinateur) : Bon ! Je contacte notre agent immobilier nous verrons ce que nous pouvons faire.
Priscilla Baraque : Il va sûrement tout faire pour nous rendre notre argent.
Sean Goldmann : Tout dépend de la valeur résiduelle de votre bien …. Mais je ne veux pas anticiper sur les conclusions de notre expert.
Marcel Baraque : Alors après nous avoir vendu un crédit, vous nous avez foutu à la porte et maintenant vous voulez nous piquer la maison que vous refusez de nous aider à payer et c’est votre expert que vous avez envoyé … parce que nous l’avons bien vu roder autour de notre maison, votre expert …
Sean Goldmann : Ecoutez monsieur Baraque, si vous ne voulez pas qu’on vous aide, je vous envoie les huissiers et vous vous débrouillez avec eux !
Priscilla Baraque : Envoyez les … on les tue !
Marcel Baraque : Ma femme veut dire qu’on ne leur ouvrira pas la porte.
Sean Goldmann : Ouaip ! Vaut mieux pas avancer des menaces !
Priscilla Baraque : La menace, c’est vous et ça craint !
Jack Sachs (fait son entrée – très jovial, il tend la main aux époux Baraque) : Bonjour, bonjour, non, non ne vous levez pas … je suis Jack Sachs, conseiller immobilier de la banque Sachs et Goldman, comment allez-vous ?
Priscilla Baraque : Merci, très mal !
Marcel Baraque : On ne peut plus mal !
Jack Sachs : Allons, allons, tout peut s’arranger dans la vie, il faut la prendre du bon côté !
Marcel Baraque : Plus facile à dire qu’à faire !
Sean Goldmann : Jack, vous connaissez, je crois, les époux Baraque ? Vous êtes allé voir leur maison pour en faire une évaluation, c’est bien ça ?
Jack Sachs : Mais oui, bien sûr, très jolie maison, très bien située, un bel investissement ….
Sean Goldmann : Les époux Baraque ne paie plus les traites de leur emprunt et nous nous voyons dans l’obligation de saisir la maison pour la revendre et nous payer de notre prêt.
Jack Sachs : Ah ! Oui, non, je confonds, c’est Baraque votre nom ? Oui, ah ! je pensais à la maison des Barbaque, vous voyez, c’est presque pareil … mais la maison, non, c’est pas pareil du tout, la votre est très mal située, complètement invendable, surtout que le terrain est humide et le voisinage, Oh ! la la ! le voisinage, pas fréquentable le voisinage …. Personne ne voudra d’une maison comme ça !
Priscilla Baraque : Mais vous vous moquez de nous, c’est pas possible, notre maison est toute neuve, dans un ensemble résidentiel avec commerces, hôpital, salle de sport, piscine et …..
Jack Sachs : Je suis désolé chère petite madame, mais les propriétaires de votre ensemble résidentiel sont en train de vider les lieux, la plupart ne peuvent plus payer leurs mensualités leurs maisons sont vendues au plus offrant et les nouveaux propriétaires sont très … comment dire …. très …
Marcel Baraque : Cherchez pas, on a compris, vous êtes en train de vous payer notre tête, mais nous demanderons une contre expertise …..
Sean Goldmann : Et vous le paierez comment l’expert ?
(Un silence)
Jack Sachs : En tout cas, j’ai fait une évaluation de votre bien et je pense que nous pouvons le mettre en vente à 150.000 $
Priscilla Baraque (très animée, au bord de la crise de nerfs) : Quoi ! Mais nous avons emprunté 250.000 $
Jack Sachs : Je vous ai donné les raisons de mon évaluation, voulez-vous que je vous les rappelle …
Marcel Baraque : Si nous vendons notre maison pour seulement 150.000$, qui paiera les autres 100.000 ?
Sean Goldmann : Il est évident que puisque vous aviez emprunté 250.000$ si nous reprenons votre maison pour 150.000$ vous devrez continuer de nous rembourser les 100.000$ de différence, nous vous faisons cadeau des frais d’expertise, mais il y aura des frais de dossier et de levée d’hypothèque et …..
Marcel Baraque (hurle très en colère) : C’est du vol, de l’escroquerie, de la filouterie, nous allons porter plainte, vous ne vous en tirerez pas comme ça !!!
Priscilla Baraque (très animée, au bord de la crise de nerfs elle se lève menaçante …) : Je vais vous tuer !
Marcel Baraque : Et moi je vais la laisser faire … je vais même l’aider …. (il se lève et se lance dans la bagarre avec sa femme …)
(s’en suit une grande confusion … tout le monde se débat …se tape dessus et crie)
Sean Goldmann (crie) : Sécurité … sécurité … sécurité ….
(Tout le monde s’arrête et ils partent sauf Priscilla qui reste devant le public)
Priscilla Baraque : Toute cette farce est une pure fiction et n’est absolument pas inspirée de faits réels ayant existés, nous savons bien, vous et moi, que ce genre de situation n’est jamais arrivée et n’arrivera jamais. C’est pourquoi il vaut mieux en rire !
Tout le monde rit
FIN
Suite à l’article de Jérémy Mercier,
Je crois que cet article pêche par le manque d’analyse chronologique de l’histoire de la culture et des arts.
Il y a des amalgames et des raccourcis qui rendent brouillon le propos.
Il y a donc du vrai et du faux.
Le plus gros faux que j’y vois est le soi-disant désintéressement des jeunes pour la culture. Et ce faux tient en fait d’une erreur usuelle faite entre le pourquoi et le comment.
Pourquoi s'intéresserait-il à quelque chose qui ne s'intéresse pas à eux (pas plus qu'au citoyen lambda en général)
Voyons, reprenons au début …
Dans l’antiquité, l’art était réservé aux puissants (et riches) qui réclamaient des vidéos … pardon, des sculptures narrant par le détail leurs exploits extraordinaires.
La culture se limitait surtout aux sciences. Sciences mathématiques, astronomiques, médicinales … tout ce qui pouvait apporter du bien être ou une meilleure connaissance de l’environnement.
L’art et la culture étaient chasses gardées car à côté de ces « esthètes » vivaient un très grand nombre de pauvres et d’esclaves qui étaient totalement exclus de ces délices intellectuels.
A eux, César réservait les arènes où lions et chrétiens s’évertuaient à divertir grossièrement le petit peuple inculte.
Le temps a passé …. Le Moyen-Âge a vu le miracle de la peinture qui a commencé en Italie où les riches religieux se faisaient peindre avec leur famille toute entière (et même leurs maîtresses) par ceux qui allaient du fait même de la non concurrence devenir les grands maîtres dont on nous rebat les oreilles. Le reste de la culture résidant dans des billevesées et des bondieuseries sensées instiller dans le peuple le sens de la morale alors qu’il s’agissait en fait de leur inculquer la peur du pêché afin de mieux les tenir à la botte !
Où est la culture de masse dans ce paysage béni oui oui ?
Vinrent ensuite les belles années lumières suivies très rapidement par les grandes inventions dont la presse et le cinéma … je raccourcis sans couper … tout cela est connu, inutile d’en faire une comptabilité analytique pour le propos auquel je veux arriver …
Mais un élément commun marque ces époques …. Que ce soit le livre, le tableau, le livret ou le film il est toujours entendu qu’il faut amuser le peuple pour le détourner de la véritable culture.
Ah ! ça n’est pas faute d’avoir fait croire aux pauvres gens que la culture s’intéressait à eux !
Mais rien à faire …. Les grands écrivains dont nous entretien Jérémy Mercier sont restés inaccessibles à la masse.
Les maçons que je côtoyais dans les années soixante ignoraient l’existence de ses grands poètes dont la plupart n’étaient que des ‘fake’ (fabriqués de toute pièce par la publicité et les salons où l’on cause !). Je ne vais pas les énumérer … ils sont si nombreux …. Seuls quelques uns, dont certains encore inconnus, mérite notre respect.
De soi-disant grands écrivains payaient des pubs dans des revues ou graissaient généreusement la patte de critiques corrompus et veules pour se faire un nom.
Il suffit de lire ce qu’ils ont produits en oubliant leurs célèbres noms pour voir surgir l’imposture. N’en n’est-il pas encore de même aujourd’hui ?
La musique classique est un art compliqué, assez inaccessible aux masses dans la mesure où il faut une base pour la comprendre …. Et encore …. Là aussi combien de grands noms pour de très petites choses !
D’ailleurs, la véritable culture c’est justement la capacité à discerner entre le vrai et le faux, l’authentique et le préfabriqué …. Mais j’anticipe …
Que s’est-il en effet passé pour la peinture ?
La peinture qui servait autrefois à donner des princes une image digne de leurs grands talents … la peinture est soudainement devenue une gigantesque opportunité de s’en mettre plein les poches.
Le détournement de l’art au profit de l’argent s’est opéré rapidement et l’instigateur de cet enfumage est un certain Fernand Legros qui n’a fait que s’inspirer de la technique de vente des galeries qui se développaient depuis le début du vingtième siècle et qui aujourd’hui continuent de vendre leurs croûtes au prix de l’or.
Nous voyons bien que jusqu’au début du vingtième siècle, la culture n’est affaire que de privilégiés et de nantis et que le mouvement s’accélère en occident avec l’amélioration du niveau de vie. Désormais, on parle de marchés, de consommation, de ventes aux enchères qui font la côte de l’artiste …. La tentation était trop grande … monsieur Pinault s’est laissé tenter et il ne le regrette pas !
Le cinéma a permis une certaine démocratisation …..
Las ! le côté obscur du septième art l’a conduit à sa perte !
Gagner de l’argent, beaucoup d’argent est devenu le but ultime des réalisateurs ….. et le cinéma n’est plus, aujourd’hui, qu’un marécage immonde où grenouillent quelques personnes très limitées …. En nombre et en intelligence ! Mais qui touchent de très grosses subventions pour entretenir leur train de vie de princes !
Les scénarii ?
Toujours les mêmes histoires qui ont fait cent fois le tour du monde et dont tout le monde se détourne …. sans parler du remake à l’infini du collabo pourri et des braves exportés ….. maintenir la mémoire, c’est bien … mais la gonfler ……
Le théâtre est en train de prendre le chemin du cinéma …. Les subventions, vous comprenez, les juteuses subventions qui font qu’un théâtre plein ou vide gagne la même chose ….. c’est trop beau …. On met un guignol sur les planches et hop ! par ici la monnaie !!!!!
Je suis d’accord sur certains points avec Jérémy Mercier, et tout particulièrement sur l’aspect piège à cons du Ministère de la culture relayé par les DRAC, FRAC, CRL, PGCM, CACABOUDIN ….. etc ….. ces organismes très opaques où officient du personnel dont le cahier des charges est de faire prendre par les peuples des roupettes pour des phares !
C’est, je le jure, à se demander si les instructions reçues par les petites dames de la culture ne sont pas de délivrer un message de confusion totale !!!
D’abord, on ne parle plus que des auteurs étrangers …. Parlant d’étranges langues que personne ne comprend …. Comme l’islandais, le norvégien, le suédois …. Le boukistanais …. Ainsi, personne ne peut vraiment juger !
Vive le polar finlandais ….. à la casse Simenon, Chase et le truculent F. Dard ….
Et si vous ne voulez pas me voir péter les plombs, ne me parlez surtout pas de poésie !
Dans les salons feutrés de la culture, on ne parle que d’aspartame et de guimauve.
La couleur de la poésie ? une eau tiède sans saveur et sans odeur, quelques mots jetés vite fait qui n’ont pas de signification ni de lien entre eux et qui forment des amalgames pour dents creuses !
La poésie ne s’édite plus ! Trop dangereuse elle était et trop vide elle est devenue.
Oui, je sais, le marché annuel de la poésie et quelques éditeurs souffreteux ou trop sages …. Non, ça ne fait pas l’affaire !
Il faudrait que ça rapporte …. et pour ça, il y avait la chanson …. qui se casse la gueule faute de répondre aux vraies attentes du public pour ne rechercher que le fric à tout prix en lançant sur le ‘marché’ des interprètes anémiés chantant des textes sans paroles !
Et pour donner le change ….. hadopi pi cacaboudin !
LA DRAC fait à grands frais des expositions de peintres abstraits étrangers … pourquoi ? Parce qu’ils ne sont pas assujettis à la TVA (c’est toujours ça de gagné) et parce que l’abstrait …. personne n’ose dire que c’est de la merde au même titre que l’art contemporain qui ne véhicule rien mais n’est pas dangereux pour l’esprit et n’entretient pas l’esprit de révolte.
Voilà l’état de la « culture officielle » en France et dans le monde, juste une minable affaire de fric, de copinage et de mafia.
Mais si vous la cherchez, vous la trouverez la culture ….. elle est sous-terraine et aérienne tout à la fois, elle ne passe ni par les DRAC ni par les circuits officiels, elle hurle ses souffrances et les injustices qui la maintiennent immergée …. Elle n’en n’est que plus forte et plus magnifique !
Et cet autre article par Christian Berthier,
Cette phrase m'a interpellé !
"- le tapage croissant en faveur du tirage au sort « électoral » d’irresponsables sans mandat précis vis a vis de leurs électeurs"
Je ne comprends pas ?
Existerait-il aujourd'hui un mandant précis entre les élus et les électeurs ??????
A ma connaissance la profession de foi de la plupart des candidats se résume à "votez pour moi je suis le meilleur !"
Quand Sarkozy ne respecte pas ses engagements .... est-il le moins du monde inquiété ?
Si, demain, Hollande vend la France à la Chine .... que ferons-nous pour le châtier ?
Dites, ça ne vous dérange pas une porte parole qui n'affronte pas les électeurs et refuse de répondre aux journalistes parce qu'elle n'a pas de réponse ?????
Dans le fond, elle aurait été désignée au loto ..... ça n'aurait pas changé grand chose !
salutations républicaines
Un internaute anonyme ..... le docteur House, peut-être ? commente mon mirliton ....
Que lui répondre ?
"Je préfère t'apporter ma "critique" en privé au sujet de ton poème "a chacun de mes pas"
Je sais, c'est plus facile de critiquer que de faire quelque chose, mais bon..
En toute franchise, c'est ton refrain justement que je trouve un peu niaisou. T'aurais pu trouver un truc plus percutant, moins convenu, moins téléphoné, moins à pleurer dans les chaumières:
A chacun de vos mots un enfant meurt
A chacun de vos pas un enfant meurt
A chacun de vos actes un enfant meurt
A chacune de vos joies un enfant meurt"
A chacun de mes pas
A chacun de mes mots un enfant meurt
A chacun de mes pas un enfant meurt
A chacun de mes actes un enfant meurt
A chacune de mes soupes un enfant meurt
Mac Do Leclerc Auchan Carrefour Fouquet’s
Dior Vuitton Hermès Diesel la Redoute
BNP SG PARIBAS CL
Matignon Elysée Sénat la bourse
A chacun de mes mots un enfant meurt
A chacun de mes pas un enfant meurt
A chacun de mes actes un enfant meurt
A chacune de mes soupes un enfant meurt
USA la Chine Iran Allemagne
Caviar foie gras truffes pain d’épice champagne
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A chacun de mes mots un enfant meurt
A chacun de mes pas un enfant meurt
A chacun de mes actes un enfant meurt
A chacune de mes soupes un enfant meurt
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A chacun de tes mots un enfant meurt
A chacun de tes pas un enfant meurt
A chacun de tes actes un enfant meurt
A chacune de tes soupes un enfant meurt
Ma réponse ..... approximative .... :
Ben tu as certainement raison, mais moi, c'est comme ça que je l'entendais et quand j'entends ..... je répète !
Faut juste ajouter, point de détail, que c'est la vérité ! Chaque seconde ou presque, un enfant meurt pour nous fabriquer des jouets pour nos propres enfants ou pour faire de basses besognes pour de marchands de sac de luxe ..... etc .....
Alors, du coup, j'ai pas cherché midi à minuit, j'ai écrit direct et simple .... à chaque respiration .... un gosse, quelque part, meurt sous l’inhumanité de notre égoïsme.
François Hollande veut supprimer la notion de race de la constitution
Adieu bichons, dobermann, holstein, bretonnes, berger allemand, caniche, bull dog, martiens, chihuahuas, arabes (chevaux) .......
On se contentera de dire : cheval ou chien ou oiseau …. Mais même ça …. Je me demande si ce n’est pas plein de sous-entendus, insidieux, provocateur, indécent ?
Vous n'avez pas l'impression qu'on se rétrécie, que nous nous replions sur nous-mêmes et nos culpabilités envers tous les peuples et les religions de la terre ?
La révolution française n'aurait donc rien amené à notre Nation, nous ne serions que des fléaux, des ignares, des bruts et des connards .......
Quand est-ce qu'il annonce l'abandon de l'hymne national au profit de quelque raï ou autre rap ?
Surtout qu'il a près de lui des imbéciles qui souhaitent la fin des célébrations du 14 juillet ...... sa bonne copine (d'cheval) Eva (pas) Joly !
Et puis n’oublions jamais que Fabius a intenté un procès contre un mec qui avait osé dire que machin n’avait pas l’air très chrétien …..
J’vous jure, par le St Graal et l’épée de Mohammed dans l’cul de Jésus …. Faudra prochainement abandonner définitivement notre langue pour quelque volapük ou autre esperanto …
Si le mot « négationnisme » a jamais eu un sens …… c’est le moment de s’en servir !
Vous savez quoi ?
Les politiques ne s'adressent plus qu'aux débiles .... les gens normaux, civilisés, éduqués, cultivés, intelligents ..... ne comptent plus ..... n'existent plus !!!!!
Voici, pour vous donner une idée, ce qui va disparaître du dictionnaire (le Robert) :
race[Yas]n. f.
ÉTYM. V. 1500, sens I.; ital. razza « sorte, espèce », lat. ratio « ordre de choses, catégorie, espèce », en moy. lat. « descendance ».
v
I
A (Personnes).
1 a (1512). Famille, considérée dans la suite des générations et la continuité de ses caractères (ne se dit que de grandes familles, familles régnantes, etc.).è Ascendance, descendance (cit. 1).| L'individu n'est que le moment d'une race (→ Cours, cit. 3).| Le premier d'une race. è Souche.| Des princes de même race. è Sang.| Une race pleine de vertu (→ Honnêteté, cit. 9).| La splendeur de sa race. è Généalogie (cit. 1).| La force cachée dans une race (→ Arbre, cit. 47).| Race appauvrie* (cit. 8) et déclinante.| Par le rang que me donne ma race (→1. Passe, cit. 11).| La race des Atrides. | Vous ne démentez point une race funeste (cit. 8, Racine).| Le bon sens, qualité dominante (cit. 2) de la race des Capétiens.| Race qui s'éteint avec le dernier descendant. — aLoc. Tenir qqch. de race, de famille. a Traître à sa race (→ Draper, cit. 13).
1 (…) je veux imiter mon père, et tous ceux de ma race, qui ne se sont jamais voulu marier.
Molière, le Mariage forcé, 8.
2 C'était une de ces femmes de vieille race, épuisée, élégante, distinguée, hautaine, et qui, du fond de leur pâleur et de leur maigreur, semblent dire : « Je suis vaincue du temps, comme ma race; je me meurs, mais je vous méprise ! »
Barbey d'Aurevilly, les Diaboliques, « Bonheur dans le crime ».
¨a Une, la fin de race : les derniers représentants d'une famille noble. — aLoc. adj. Fin de race : décadent. | Un homme très distingué, un peu fin de race.
2.1 Quant à la particule (…) Darteau, self made man, n'avait pour elle aucune considération. En affaires, elle lui paraissait plutôt une tare : ou elle était vraie, et il craignait toujours de se trouver en face d'une « fin de race » incapable, ou elle était fausse et constituait quelquefois le premier maillon d'une escroquerie.
René Floriot, La vérité tient à un fil, p. 20.
b Les ascendants.è Ancêtre, ascendance, extraction, lignage, origine, parage (vx).| Être de race noble (→ Estampille, cit. 2).| Daphnis, berger (cit. 9) de noble race.| Un noble (cit. 17) de race, par oppos. à un anobli.
3 Si je ne suis pas né noble, au moins suis-je d'une race où il n'y a point de reproche (…)
Molière, George Dandin, ii, 2.
c (V. 1660, Desportes). Les descendants. è Descendance, enfant(s), fils, lignée, postérité.| La race d'Abraham (→ Alliance, cit. 2), de David (→ Autant, cit. 41; éteindre, cit. 22).
4 Race d'Abel, dors, bois et mange;
Dieu te sourit complaisamment.
Race de Caïn, dans la fange
Rampe et meurs misérablement.
Baudelaire, les Fleurs du mal, « Révolte », cxix.
d (xvie, Ronsard).Vx. Génération. | La race, les races futures. è Postérité (→ Paraître, cit. 31).| Pendant ces deux races (→ Imposition, cit. 3).
5 Que direz-vous, races futures,
Si quelquefois un vrai discours
Vous récite les aventures
De nos abominables jours ?
Malherbe, Poésies, I, v.
6 Ce qui a donné l'idée d'un règlement général fait dans le temps de la conquête, c'est qu'on a vu en France un prodigieux nombre de servitudes vers le commencement de la troisième race (…) Dans le commencement de la première race, on voit un nombre infini d'hommes libres (…)
Montesquieu, l'Esprit des lois, XXX, xi.
2 Vieilli. Communauté plus vaste, considérée comme une famille, une lignée. | L'honneur (cit. 23) de notre race.| Les Amazones (cit. 1), race fabuleuse de femmes guerrières.| Une race de héros (→ Entremise, cit. 5), de géants disparus (→ Entassement, cit. 1).| Exterminer (cit. 3) une race.è Génocide (étymologie).
¨(xvie).| La race humaine : l'humanité. è Espèce (→ Abrégé, cit. 3; contribuer, cit. 2; geler, cit. 9).
3 (1564).Fig. Catégorie de personnes apparentées par des comportements communs, des situations analogues. è Espèce, sorte.| La race des maîtres (cit. 20).| La race des seigneurs (Nietzsche). — Bibl.| Race incrédule (cit. 1) et dépravée.| Race de vipères, nom donné aux Pharisiens. | La race des bonnes gens est-elle épuisée ? (cit. 30).| La race des meuniers était éteinte (cit. 67).| La race des hommes de loi (1. Loi, cit. 19).| La race parlementaire française (→ Magistrat, cit. 5).| La race des illuminés (cit. 23). — Quelle race, quelle sale race ! è Engeance.| Nous ne sommes pas de la même race. | J'étais d'une autre race qu'eux (→ Arrêt, cit. 2).
7 Il ne connaissait peut-être pas les hommes mais admirablement les grands hommes. Il connaissait les mœurs, les forces, les faiblesses de cette race internationale qui vit toujours, sinon au-dessus, du moins en marge des lois.
Giraudoux, Bella, i.
8 J'aurais horreur de redevenir civil, pensa-t-il. D'ailleurs, c'est une race qui s'éteint.
Sartre, la Mort dans l'âme, p. 106.
¨Tous ces emplois ont vieilli, subissant en outre le discrédit attaché au concept de race au sens III.
B (Rare). Catégorie de choses. | Une race d'œuvres calomniées (→ Appartenir, cit. 34).
9 (…) la vaste cour était pleine de véhicules de toute race, charrettes, cabriolets, chars à bancs, tilburys, carrioles innombrables (…)
Maupassant, Miss Harriet, « La ficelle ».
II (xviiie).a Sc., cour. Subdivision de l'espèce* zoologique (cit. 30 et 33), constituée par des individus réunissant des caractères communs héréditaires.| La race est divisée en sous-races ou variétés. | Le caniche, l'épagneul sont des races de chien. | Races canines, félines (→ Guépard, cit. 2).| Races chevalines (è Cheval), asines, mulassières, bovines, ovines, porcines… (→ Bétail, cit. 1; comice, cit. 2).èaussi Gent.| Plus une race est ancienne, plus la force de l'atavisme (cit. 0.1) est grande.| Croisement entre races. è Métissage.| Animal qui n'est pas de race pure (è Bâtard, croiser, [p. p. adj.], mâtiné, métissé), qui a perdu les qualités de sa race (è Abâtardi, dégénéré).| Animal de race pure. | Livres, listes décrivant les animaux selon leurs races. èaussi Herd-book, pedigree, stud-book.| Amélioration des races de chevaux.
10 Ce cheval était (…) de cette petite race du Boulonnais qui a trop de tête, trop de ventre et pas assez d'encolure, mais qui a le poitrail ouvert, la croupe large, la jambe sèche et fine et le pied solide; race laide, mais robuste et saine.
Hugo, les Misérables, I, vii, v.
11 Dans le cadre de l'espèce la seule réalité objective c'est le génotype, c'est-à-dire l'ensemble des individus ayant même patrimoine héréditaire (…) En associant par croisement divers génotypes de manière à grouper à l'état homozygote une série de facteurs, nous réalisons une collectivité homogène formée par des individus de la même espèce, présentant un ensemble de caractères communs, transmissibles indéfiniment par hérédité (…) Cette collectivité est une race. L'ensemble des caractères considérés constitue le standard. La race sera pure, bien fixée ou homogène lorsque les caractères choisis sont tous à l'état homozygote. Elle est mal fixée, sans uniformité ou hétérogène, lorsque certains des facteurs sont à l'état hétérozygote et se disjoignent, réalisant des faits d'atavisme.
L. Gallien, la Sélection animale, p. 77-78.
¨Absolt.|De race :de pure race. | Un chien de race (→ Fox-hound, cit.; parier, cit. 1).| Les papiers d'un cheval de race.
¨Fig. (Personnes). Dont les qualités évoquent celles d'un animal de race. è Racé.| Les chevaux (cit. 7) de prix et les femmes de race.| Un écrivain de race (→ Notation, cit. 2). — (Choses). Rare.| Un style de race (→ Lyrisme, cit. 2).
¨a(1836, in D. D. L.).Par ext. Avoir de la race : être racé, avoir de la distinction et de l'aisance.
12 Il avait les yeux bleus étincelants des d'Esgrignon (…) la distinction de ces attaches du pied et du poignet, lignes heureuses et déliées qui indiquent la race chez les hommes comme chez les chevaux.
Balzac, le Cabinet des antiques, Pl., t. IV, p. 355.
¨Loc. adv.Vx.| De race : du fait de sa race. — aLoc. prov. Bon chien* chasse de race.
b Abusivt. Espèce.
12.1 Je me dis que (…) la race bovine ne périclitera pas, que la race ovine se maintiendra, et qu'enfin la race porcine (…) gagnera encore, s'il est possible, en santé, en poids et en beauté !
A. Robida, le Vingtième Siècle, p. 155.
III (Groupes humains).
1 (1684).Vieilli. Groupe ethnique qui se différencie des autres par un ensemble de caractères physiques héréditaires (couleur de la peau, forme de la tête, proportion des groupes sanguins, etc.) représentant des variations au sein de l'espèce. | L'anthropologie (cit. 2) classe les hommes en races d'après la pigmentation, la couleur de la peau, des cheveux et des yeux.| Race blanche, jaune, noire. è Blanc, jaune, nègre, noir; couleur, pigment (cit. 1).| La prétendue « race rouge » des Amérindiens est jaune. è Indien (cit. 5), peau (peau-rouge).| Classement des races par la taille, la forme de la tête, du crâne, l'indice céphalique (è Brachycéphale, dolichocéphale, mésocéphale), la forme des mâchoires (è Prognathe), de l'œil, du cheveu, la proportion des groupes sanguins.| Caractères d'une race. è Racial.
¨ Sous-race : type physique identifiable à l'intérieur d'une communauté. — Ex. : nordique, dinarique, alpine, méditerranéenne, etc. (dans la race blanche); sibérienne, nord- et sud-mongole, indonésienne, polynésienne, eskimo (inuit), amérindienne, etc. (race jaune); éthiopienne, mélano-africaine, mélano-indienne, etc. (race noire)… — Croisement entre races. è Métis, métissage (→ Fusionner, cit. 1).| Pureté de la race, caractère des populations géographiquement isolées où l'on retrouve un type très constant. è Dysgénique, eugénique.| On a pu dire que les Pygmées, les Lapons étaient de race pure. | Essai sur l'inégalité des races humaines, œuvre de Gobineau. è Racial; racisme.
13 L'origine des noirs a dans tous les temps fait une grande question : les anciens, qui ne connaissaient guère que ceux de Nubie, les regardaient comme faisant la dernière nuance des peuples basanés, et ils les confondaient avec les Éthiopiens (…) qui, quoique extrêmement bruns, tiennent plus de la race blanche que de la race noire.
Buffon, Hist. nat. de l'homme, Variétés espèce humaine.
14 Lorsqu'on eut pénétré au delà du Sénégal, on fut surpris de voir que les hommes étaient entièrement noirs au midi de ce fleuve (…) La race des nègres est une espèce d'hommes différente de la nôtre, comme la race des épagneuls l'est des lévriers.
Voltaire, Essai sur les mœurs, cxli.
15 Pour moi, je n'ai aucune peine à reconnaître mon frère humain, sous ces variétés de couleur (…) Les esprits tyrans, qui cherchent un miroir d'eux-mêmes, repoussent aussi bien l'Allemand que le noir; ils inventent des races, et vivent de mépriser. Je n'ai point cette maladie; j'aime les différences et les variétés.
Alain, Propos, 19 sept. 1921, Races.
16 La race est un fait de zoologie : elle représente la continuité d'un type physique. Une race se conserve d'autant mieux qu'elle est plus isolée (…) C'est pourquoi quelques-unes des races demeurées les plus pures sont aussi parmi les plus misérables. La race ne se confond ni avec la langue, ni avec la nationalité, ni avec la culture, ni avec la religion. Il n'existe pas de race latine, ni de race française, ni de race bretonne, ni de race aryenne, mais une culture latine, une nation française, un peuple breton, des langues aryennes ou indo-européennes.
Pierre Gaxotte, Hist. des Français, I, i, « Il n'y a pas de race française ».
17 Sur le plan psychologique on peut admettre qu'il existe des différences équivalentes (aux différences physiques) et qu'il y ait, entre la moyenne des individus appartenant à des races diverses, certains écarts permanents dans leurs aptitudes intellectuelles et dans leurs prédispositions psycho-physiologiques respectives. Mais ces tendances ou ces réflexes demeurent des formes vides (…) on ne peut comparer les aptitudes innées des races ou des nations que si elles sont placées dans les (…) mêmes conditions sociales que les autres sociétés auxquelles on les compare. Il faut donc appliquer la principale règle en matière de comparaison, celle des « toutes choses égales d'ailleurs ».
Gaston Bouthoul, Traité de sociologie, p. 267-268.
2 (xixe).Par ext. (Abusif ou vx en sc.). Groupe naturel d'hommes qui ont des caractères semblables (physiques, psychologiques, sociaux, linguistiques ou culturels) provenant d'un passé commun. è Ethnie, lignée, peuple; ethnique. — La race germanique (→ Flexible, cit. 7), celtique (→ Nationalité, cit. 1), flamande (→ Difformité, cit. 2), bretonne (→ Erroné, cit. 2), grecque (→ Aiguiser, cit. 12; inconséquence, cit. 6), juive (cit. 6;→ Âpreté, cit. 9), sémite. | La France, dans laquelle tant de races sont venues se fondre (cit. 32).| Le génie de notre race (→ Esprit, cit. 172).| Walter Scott, chantre (cit. 3) des races opprimées.| Des races plus ou moins douées (cit. 3) en musique.| Frontières (cit. 1) entre les races. — Vx.| La race aryenne (Gobineau) : la communauté linguistique indo-européenne. | « Il n'y a pas de race pure » (Renan;→ Ethnographique, cit. 2).| Amélioration de la race. è Eugénique (cit. 1).| D'une autre race que celle des habitants du même pays. è Allogène.| « Sans distinction de race, de religion, ni de croyance » (→3. Droit, cit. 8).| Théorie de Taine, de la race, du milieu (cit. 29) et du moment (cit. 30).
18 Pour les anthropologistes, la race a le même sens qu'en zoologie; elle indique une descendance réelle, une parenté par le sang. Or l'étude des langues et de l'histoire ne conduit pas aux mêmes divisions que la physiologie (…) Ce qu'on appelle philologiquement et historiquement la race germanique est sûrement une famille bien distincte dans l'espèce humaine. Mais est-ce là une famille au sens anthropologique ? Non, assurément.
Renan, Discours et conférences, Qu'est-ce qu'une nation ? Œ. compl., t. I, p. 897.
19 Au point de vue des sciences historiques (en note : Nous laissons à d'autres le soin de parler des caractères physiologiques, anthropologiques […]), cinq choses constituent l'apanage essentiel d'une race, et donnent droit de parler d'elle comme d'une individualité dans l'espèce humaine (…) une langue à part, une littérature empreinte d'une physionomie particulière, une religion, une histoire, une civilisation.
Renan, Mélanges d'histoire et de voyages, Société berbère, i, Œ. compl., t. II, p. 553.
20 (…) nous n'avons (dit Olivier) qu'à nous défendre et à les tenir (les Juifs) à leur rang, qui est, chez nous, le second. Non que je croie leur race inférieure à la nôtre : — (ces questions de suprématie de races sont niaises et dégoûtantes). — Mais il est inadmissible qu'une race étrangère, qui ne s'est pas encore fondue dans la nôtre, ait la prétention de connaître mieux ce qui nous convient, que nous-mêmes.
R. Rolland, Jean-Christophe, Dans la maison, ii, p. 1007.
21 Si chaque famille du groupe linguistique indo-européen (…) ne correspond à aucune race mais est parlée par un métissage de peuples, comment concevoir encore une unité ethnique du groupe ? Le plus curieux, c'est que les Allemands se croient le plus pur spécimen de cette « race » inexistante, alors que le germanique offre, seul dans l'indo-européen, des tendances aberrantes (…) qui ne peuvent être attribuées — Meillet l'a montré — qu'à un important substrat non indo-européen (…)
A. Dauzat, l'Europe linguistique, p. 15.
22 (…) je leur dis toujours : la race, qu'est-ce que c'est que ça, la race, est-ce que vous prendriez Ella pour une Juive, si vous la rencontriez dans la rue ? Mince comme une Parisienne, avec le teint chaud des filles du Midi et un petit visage raisonnable et passionné, un visage équilibré, reposant, sans tare, sans race, sans destin, un vrai visage français.
Sartre, le Sursis, p. 77.
23 En 1911, au Congrès universel des races, aucun des nombreux rapporteurs, tous anthropologistes ou ethnologues, ne soutint l'infériorité foncière d'un groupe humain quelconque, et on proclama « l'égalité substantielle des races dans leur capacité innée de progrès » (G. Spiller). Malgré cela, la doctrine raciste, instrument politique d'États totalitaires, n'en continua pas moins à se développer (…)
P. Lester, in Encycl. Pl., Hist. de la science, Anthropologie, Paléontologie humaine, p. 1405.
¨En franç. d'Afrique. Ethnie, tribu.
24 (…) j'avais abandonné les cultes que faisaient mes ancêtres; j'ai en quelque sorte abandonné ma tribu pour me faire d'une autre race.
P. Teissereng, le Dieu des autres, p. 103, in I. F. A.
REM. Une bonne part des aberrations scientifiques du racisme provient de la confusion entre la notion génétique de race (III., 1.), elle-même rapprochée sans précaution du sens zoologique (II.), et la notion extrêmement indécise de sous-race ou celle, littéraire ou socioculturelle, traitée ici (III., 2.), si ce n'est la valeur initiale de « lignée » (I.). Ainsi, la notion aberrante de race juive relève en réalité de l'usage vague et traditionnel (I.), auquel certains ont tenté de donner un contenu pseudo-biologique.
v
DÉR.Racé,raceur,racial,racisme,raciste.
COMP.Sous-race.