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Danielle Le Lièvre nous rend moins cons et nous instruit que ....
Dans "Aphorismes sous la lune..." Sylvain Tesson pose la question : " il a bien fallu que le singe s'arrête quelque part pour que l'homme puisse en descendre ?".
La revue "Hominidés", quant à elle, prétend que le singe descend de l'homme :
à l'EDF, ils ont des conseillères qui sont de véritables flèches ...
on reçoit un coup de fil d'une dame dont on ne comprend pas 1 mot sur 3 ... à force de lui demander de répéter elle finit par me dire "va te faire foutre".
et voici l'historique de ma conversation avec la conseillère d'EDF du joli nom de Laura :
Vendredi 19 décembre 2014
Vous: Nous venons d'être démarchés par téléphone par une personne avec un très fort accent arabe se présentant comme EDF et qui nous a raccroché au nez en nous précisant : va te faire foutre.
Laura: Veuillez m'excuser, je n'ai pas compris ce que vous venez de dire. Je vous invite à reformuler afin que je puisse vous fournir une réponse.
Vous: Comment fonctionnes tu ? (ça c'est bizarre parce que je n'ai jamais tapé ça !)
Laura: Bonjour, je m'appelle Laura. Je suis là pour vous aider et répondre à vos questions sur EDF. Posez-moi votre question : je vais tout faire pour y répondre avec précision. C'est à vous !
Vous: nous venons d'être démarché par une conseillère EDF avec un très fort accent arabe qui nous a raccroché au nez en précisant : allez vous faire foutre
Laura: Veuillez m'excuser, je n'ai pas compris ce que vous venez de dire. Je vous invite à reformuler afin que je puisse vous fournir une réponse.
Vous: qui nous a raccroché au nez en précisant :
Laura: Veuillez m'excuser, je n'ai pas compris ce que vous venez de dire. Je vous invite à reformuler afin que je puisse vous fournir une réponse.
Vous: allez vous faire foutre !
Laura: Ce n'est pas très poli de votre part ! Je suis ici pour répondre à vos questions concernant EDF.
Vous: nous avons été démarché par une conseillère EDF
Laura: Vous êtes à la recherche d'un emploi et vous souhaitez rejoindre EDF ? Rendez-vous dans notre espace Espace Recrutement sur www.edfrecrute.com.
Vous: qui avait un très fort accent arabe
Laura: Veuillez m'excuser, je n'ai pas compris ce que vous venez de dire. Je vous invite à reformuler afin que je puisse vous fournir une réponse.
Vous: et qui nous a raccroché au nez en nous disant
Laura : Veuillez m'excuser, je n'ai pas compris ce que vous venez de dire. Je vous invite à reformuler afin que je puisse vous fournir une réponse.
Vous: qui nous a dit : allez vous faire foutre !
Laura: Veuillez m'excuser, je n'ai pas compris ce que vous venez de dire. Je vous invite à reformuler afin que je puisse vous fournir une réponse.
Vous: Est-ce normal ???
Laura: Veuillez m'excuser, je n'ai pas compris ce que vous venez de dire. Je vous invite à reformuler afin que je puisse vous fournir une réponse.
Vous: Est-ce normal de se faire insulter au téléphone par EDF ?
Laura: Veuillez m'excuser, je n'ai pas compris ce que vous venez de dire. Je vous invite à reformuler afin que je puisse vous fournir une réponse.
Vous: ? toi y'en a parler françaoui ????
Laura: Veuillez m'excuser, je n'ai pas compris ce que vous venez de dire. Je vous invite à reformuler afin que je puisse vous fournir une réponse.
Dites, vous croyez qu'EDF est au courant (ben quoi?) de la qualité de service de ses employées arabes ?
C'est peut-être à cause des fuites des centrales nucléaires ?
Madiba, il a laissé sa femme s'occuper de mettre l'AFS en coupe taillée par les mafieux noirs qui avaient déjà la main mise sur tous les townships du pays.
Certes, les blancs avaient bien investi les strates financières avec la tribu de Stael à la tête de la BCZA (Banque Centrale), et ses autres potes aux manettes des grands groupes et filiales américaines et européennes, mais la grande masse des petits blancs était totalement écartée des mangeoires bien garnies. Ils vivaient un cran au dessus des noirs, mais à peine. Pendant les deux ans que nous avons passés en ZA 'Zuid Africa', nous avons vu des milliers de sudaf quitter le pays pour émigrer vers l'Australie.
Avec le positive discrimation act, une grande partie de la classe montante noire a investit les meilleures places, en doublons payés à rien foutre parce que chaque fois qu'ils prenaient une initiative ça tournait à la catastrophe !
Madiba, il inaugurait les chrysanthèmes et il a demandé à ses copains d’organiser des procès bidons pour juger les méchants blancs qui avaient massacré les gentils noirs.
Bien entendu il s’agissait non de punir, mais de vider l’abcès en demandant aux simples flics et autres gardes barrières de faire leur mea culpa (contrition). On aurait dit des mauvaises pièces de théâtre comme on en voyait dans les années cinquante en noir et blanc sur la seule chaîne de télé de l’époque en France.
Y’avait des pleureuses, des énervés, des têtus, des boudeurs, des tartuffes …. Etc … impossible, je me souviens de suivre ces pantomimes plus d’une minute.
Cette confrontation des familles face aux tortionnaires qui n’étaient en fait que de simples exécutants avait ce goût âcre des procès d’intention interminables qui ne règlent rien.
Bien entendu, les grands responsables sont restés bien à l’abri dans leurs villas gardées comme des châteaux forts. Parce qu’en Afrique du Sud, on est très riche ou rien du tout !
D’ailleurs, il y avait un immense contraste entre Johannesbourg et Prétoria.
Le centre historique de Jobourg n’était qu’un immense champ de ruines calcinées envahi par des petites carrioles de vendeuses à la sauvette qui proposaient leurs légumes et autres bijoux en toc à des chalands indifférents et désargentés. Mais il régnait une ambiance latente de violence menaçante et brutale. Un grand frisson vous prenait et vous n’aviez plus qu’une idée … sortir de là à tout prix avant qu’un tueur ne vous remarque à la blancheur de vote complexion et vous pique votre véhicule le canon d’une arme sur votre tempe (hi jacking) !
Pretoria, était un patchwork de nombreux petits quartiers délimités par des axes routiers qui les séparaient entre eux. On distinguait très nettement le nord du sud et l’est de l’ouest car chacun avait son caractère propre lié à la période de construction (essentiellement) et au niveau de vie de ses habitants.
Nous louions une villa de 10 pièces avec piscine dans le nord ouest de Prétoria. Dans ce petit quartier riche (notre villa était une des nombreuses villa propriétés du président de la Banque Centrale), les villas étaient entourées de pelouses et protégées par de simples murets.
Les voleurs ne montraient pas le bout de leur nez car dans ce quartier régnait le « neighbour watch » (surveillance par les voisins). Toute personne qui pénétrait sur le territoire faisait l’objet d’une surveillance étroite si elle n’était déjà connue.
C’est très important cette remarque parce que ailleurs, la plupart des maisons étaient protégées par de hauts murs avec barbelés électrifiés quant elles n’étaient pas carrément dans un ‘dominium’ avec ‘ons lapa’ (guérites) de gardes armés jusqu’aux dents qui n’empêchaient même pas les voleurs de s’introduire.
Il ne se passait pas une nuit sans qu’un cambriolage à main armé ne défraie la presse locale. Et assez souvent il y avait mort d’homme.
J’ai refusé de vivre armé, mais j’ai quand même suivi les cours donnés aux citoyens qui le souhaitaient. On enseignait de ne tuer dans la rue que si vote véhicule personnel était menacé de vol. Chez soi, il était interdit de tuer dehors, alors on vous mettait en garde : si vous descendez un cambrioleur dans votre jardin, ramenez-le dans la maison avant d’appeler la police.
J’ai toujours eu l’esprit quelque peu retors, j’ai donc posé la question :
« Mais les flics verront les traces de sang ! ? »
« Aucune importance, du moment que le cadavre est dans la maison, les flics ne chercheront pas la petite bête ! »
Malgré cette insécurité réelle, nous avons parcouru le pays en long, en large et en travers avec la grosse voiture que j’avais achetée à un membre de l’Ambassade de France. Une japonaise qui montait sans forcer à 220km/h.
Il y avait de belles routes, de moins belles et mêmes des pistes interminables comme celle que l’on prenait pour aller à Sodwana Bay où se rassemblaient des centaines de gros 4X4.
Pour accéder à Sodwana, il fallait traverser les terres Zoulou (les Zoulous sont autonomes et gouvernés par le roi des Zoulous), par une piste d’environ 6 mètres de large, pleine de trous immenses et ce sur cent kilomètres. De temps à autres, des zoulous sortaient du bush avec des objets sculptés en bois (nous en avons encore), on roulait à cinquante kilomètres heures au grand maximum et le plus souvent bien moins vite.
Les Boers sont rugueux, pour ne pas dire abrupts et toujours armés jusqu’aux dents (et c’est un euphémisme). Ils adorent se rassembler en plein bush pour vivre comme des sauvages mais avec le confort dernier cri. Tant que votre peau est blanche, ils ne vous tirent pas dessus sans sommation.
Dans le zoo de Prétoria, j’ai croisé un jour un blanc immense (plus de 2m de haut) avec une carrure d’armoire bretonne qui se baladait avec son épouse (toute petite) qui poussait une poussette et … il avait à sa ceinture un gigantesque flingue (j’en n’ai jamais revu d’aussi gros). C’était anachronique, personne ne pouvait avoir l’idée de s’attaquer à ce géant !
Nous, à Sodwana, en bons européens, nous louions des ‘lodges’. C’étaient des maisons entièrement en bois (sauf le frigo, l’évier et la plaque de gaz, les couverts et les draps) sur pilotis. Les singes rodaient et venaient piquer tout ce qu’on laissait sans surveillance.
L’autre balade inévitable, c’était le Kruger Park. C’est de là que j’ai tiré mes émotions compilées dans mon mirliton : « Le soir tombe sur la savane sauvage ».
Toujours des lodges et des steaks de 2 kilos cuits au « braï » (BBQ).
Nous avons dû sacrifier une fois ou deux à Sun City. Mais c’était vraiment pour ne pas avoir à avouer qu’on ne connaissait pas !
Voilà un peu de ce que la mort de Mandela évoque en moi.
Note aventure en Afrique du Sud s'est mal terminée, comme presque toutes mes aventures africaines.
J'ai été victime d'un noir hyper raciste qui ne voulait pas d'un étranger blanc dans l'entreprise qui m'a partout ailleurs accueilli à bras grands ouverts (oui, surtout mes compétences) : Tunisie, Sénégal, USA, UK, Autriche, Singapour, Australie, France ... la société ORACLE
Qui connait mieux que quiconque la mentalité arabo-musulmane ?
Qui peut lire dans les pensées du peuple Syrien éparpillé dans les cimetières ?
Qui est capable de mettre un peu d’ordre dans ce foutu désordre bordélique autour des frontières israéliennes ?
Qui pourra empêcher le Hesbollah et tous les fadas d’Allah de s’étriper jusqu’à ce que mort s’en suive … ?
Personnellement, je ne vois qu’un seul homme avec suffisamment d’expérience à l’internationale, de vécu aventurier tout autour de la terre à la rencontre des peuples et de leurs modes de vie …. Cet Homme, c’est pépère ! On l’appelle aussi ‘moudug’nou’ ou ‘flamby’ ou ‘capitaine de pédalo’ … etc ….
Tous ces surnoms ne sont-ils pas la preuve éclatante de son unique et incommensurable lucidité ?
Plus intelligent que lui tu pleures !
Plus courageux tu mords !
Plus rusé tu te tords !
Mais ATTENTION !
Même l’homme le plus aguerri n’est rien sans son conseiller fidèle et infatigable !
C’est donc à n’en pas douter que tel Don Quichotte, Hollande s’est adjoint les conseils inestimables de son Sancho Pança à la chemise blanche échancrée, le divin BHL.
En tout cas je ne vois que ça pour qu’on en arrive à un tel niveau de connerie !!!!!
Mais avec les noms qu’ils trimballent, il ne pouvait en être autrement …
Tapie rouge Tapis gris Tapie perçant Tapie plette …. Déballe tout pendant sa garde à vue.
Ce sont ses propres avocats, en qui il avait une confiance aveugle et absolue qui ont tout organisé pour lui faire verser à l’insu de son plein gré plus de 600 milliards d’euros.
Maître l’Entourloupe et maître Étouffe Chrétien se sont organisés en bande d’escrocs pour piéger le célèbre homme d’affaires véreuses, crapoteuses et scandaleuses.
Les deux avocats se seraient entendu comme larrons en foire et auraient organisé un arbitrage musclé, calqué sur l’arbitrage du match OM / Valenciennes. Borloo aurait participé à la manip en qualité d’expert en coups tordus qui foirent !
Le pire, c’est que le yatch, la villa, le journal, les mines d’uranium, les luxueuses voitures, le BBQ tout neuf et les costards de Nanard payés à l’aide du pognon piqué dans nos portefeuilles ne sont pas au nom du maître ès combines à la con mais à des noms d’emprunts de sociétés offshore et d’amis douteux (on parle d’un certain Cahuzac qui aurait prété du fric à un certain DSK copain comme cochon avec dédé la saumure pas fraîche.
C’est vrai que cette affaire sent le pourri !
Heureusement, à l’heure où nous rédigeons ce communiqué confidentiel, Sarkozy n’est pas officiellement mis en cause car Lagarde (barrière) aurait dit aux juges :
« Vous devrez me passer dessus si vous voulez Sarko »
Les juges, voyant qu’elle commençait à se déshabiller auraient appelé les agents de sécurité pour échapper au supplice !
Voilà !
Dès que nous en savons plus, nous vous contactons !
Pour les fêtes, les anniversaires, les mariages, les divorces, les enterrements .... les naissances, les bacchanales, les calendes, Pâques, la trinité, le ramadan, le younn kipour .... en toutes circonstances, faites plaisir à vos proches et lointains, à tout le monde ......
Hier soir( 7/10/2011), nous avons eu droit à l’émission culte (pied au …) « Thalassa » en direct du vieux bassin de Honfleur.
J’en ai été prévenu trop tard pour m’y déplacer en personne et c’est donc dans mon poste de télévision acheté à crédit que j’ai pu suivre les pérégrinations enchanteresses de nos vieux gréements, nos vieilles dentelles, nos vieux caboteurs, nos décrépites maisons recouvertes, en leurs façades, de tuiles (sic), nos hommes célèbres, nos inconnus qui passent et repassent en direct dans la téloche, ma concierge en bras de nuisette, un raton laveur et un allogène se payant ouvertement la tête d’un autochtone qui l’avait bien mérité !
Le tout admirablement éclairé de lampes multicolores créant une féérie digne d’une boîte de nuit interlope à Khartoum !
Ho la la ! Je trépigne de transports émotifs sur mon canapé, ce magnifique spectacle a dû coûter la peau des chtouilles de l’édile écharpé qui l’a orchestré !
Ah ! Zut, le gros monsieur joufflu qui ressemble à un marin comme ma concierge ressemble à une pinup nous annonce un reportage sur la raie de mon c….. non, pardon, la raie manta !
J’en profite pour m’éclipser aux tartisses faire une vidange judicieuse.
Quand je reviens, le spectacle est plus féérique que jamais !
Bravo les petits bateaux avec tous ces enfants des écoles d’Honfleur que je n’avais jamais vu avant cette première mondiale !!!!!
En tout cas, les miens (d’enfants) n’y ont jamais eu droit !
Ah ! on me révèle par télépathie internautique que ces bateaux ne sont pas d’Honfleur, ‘on’ les aurait amenés là par voie autoroutière pour faire plus mariole !
Ah ! Ces admirables couleurs eaux de vaisselle …… on ne s’en lasse pas !
Honfleur est donc une ville arc en ciel !
Couleurs du maire et d’iPiyouplabellebleue blanc rouge !
Vient un reportage sur un admirable photographe havrais qui a photographié tout ce qui peut être photographié avant de s’installer dans une maison de rêve payée rubis cash grâce aux produits de la vente desdites photos. C’est aussi un philosophe, il dit à qui veut l’entendre que la vie est belle si on sait la prendre par le bon côté des choses (comprenne qui peut !)
Nous revenons près du vieux bassin, comme l’assassin qui revient toujours sur les lieux de ses crimes !
Mais !!!
Je la reconnais, c’est une guide de l’Office de Tourisme.
Ah Si Rosaleen, la guide interrompue avait pu mordre l’interviewer interrompeur …. Au moins ça nous aurait fait des histoires à raconter !!!!
C’est qu’il compétitait sauvagement, ce journaliste à la petite semaine qui ne prenait pas le temps d’écouter les explications sur les fiches et les contrefiches des greniers à sel !
Ah ! mon prompteur revient sur ses pas et me souffle qu’il ne s’agissait pas des greniers mais bel (vous voyez de qui je parle …. mais oui, au perchoir …) et bien de la Lieutenance, magnifique bâtiment inutilisable en l’état.
Pour nous remettre de nos émotions touristiques qui tournent en eau de Boudin (Eugène pour les intimes), le monsieur qui ressemble à un marin comme ma concierge ressemble à Gina Lolobrigida nous informe d’un reportage mozambiquesque !
Ô thalassa !
Ca me rappelle ce marin grec à Libreville qui ne comprenait pas mon grec à moi !!!
Est-ce que les matelots honfleurais arrivent à converser avec les grecs ?
Les raies mantas, les bouibouis, les cambuses mozambicaines …. Tout ce foutoir, ces scientifiques hollywoodiens, ces aventuriers pieds nickelés, ces photographes même pas photogéniques …. !!!
Les reportages prennent l’eau …. Ça rejoint peu ou prou les histoires du capitaine némo …. Euh …. Costaud, pardon !
C’était une belle émission, je ne vois rien à critiquer ….. sauf mes critiques !!!!!
A ma décharge, je dois dire que cette émission ressemble de plus en plus aux émissions des temps glorieux de l’ORTF avec gloubiboulga et tatie Dorothée et ses bandent boys qui écument encore les bars douteux du quai Sein de Catherine !!!!
Oui-Oui m’informe à l’instant qu’il a bien aimé l’émission …. Tout n’est peut-être pas perdu !
En vedette, le troisième long-métrage d'Andrei Zviaguintsev, "Elena", récompensé à Cannes (après "Le Retour" et "Le Bannissement" dont vous vous souvenez certainement) : c'est peut-être sa meilleure œuvre. Un film de guerre d'Igor Konchalovsky (le fils d'Andrei), "Retour en "A", une belle histoire sur un vétéran d'Afghanistan, nous a particulièrement plu. Vladimir Kott, dont vous aviez aimé le premier film, "La Mouche", a réalisé "Gromozeka", tragi-comédie portée par trois formidables acteurs. Nous voulons aussi vous présenter "Il était une fois une femme", d'Andrei Smirnov, acteur et réalisateur très connu qui était déjà venu à Honfleur pour son rôle principal dans "Le journal de sa femme" d'Alexei Uchitel, et à qui nous rendrons hommage pour sa carrière, en sa présence. Sa fille, Avdotia Smirnova, après "Une Liaison", a fait un très joli film, "Deux jours". Evoquons aussi l'irrésistible comédie "Samka", de Grigory Konstantinopolsky, une sorte de King-Kong mâtiné de Belle et la Bête, que nous souhaitons vraiment vous présenter tant elle nous a fait rire.
Vous savez combien nous nous intéressons aux débuts de jeunes réalisateurs; cette année, les nouveaux ont encore une fois bien du talent. Citons par exemple "Mon Papa Baryshnikov", de Dmitri Povolotsky, un sujet sur la danse qui devrait vous séduire autant que nous, ou "Bablo" de Konstantin Buslov, frère de Piotr, qui commence fort. Et beaucoup d'autres films, fictions, documentaires, dessins animés, films pour les plus jeunes … liste non exhaustive, notre programme n'est bien sûr pas clos mais promet d'être fourni, et nous sommes impatients de le partager avec vous.
Autre événement, et non des moindres : un tournage à Honfleur, avant et pendant le Festival. Le projet date de la venue à Honfleur, il y a quelques années, de Serguei Soloviov, réalisateur de grand talent ("Assa", "Anna Karénine"," L'Âge tendre", "Le Pigeon sauvage" …), qui dirige aussi le Festival "L'Esprit de Feu". Soloviov avait adoré Honfleur et promis qu'il viendrait un jour y tourner. Il a écrit une histoire, "Elizaveta et Claudile", mettant en scène deux jeunes filles, une russe et une française, au tout début du XXe siècle, qui vont se trouver au cœur de tous les grands événements de leur époque et vivre de passionnantes aventures. Tournage prévu à Honfleur et Deauville à partir de début Novembre.
Que ceux qui souhaitent être figurants n'hésitent pas à se manifester !
Enfin, une information fort importante : le jury 2011 sera présidé par Josée Dayan, réalisatrice à l'impressionnante filmographie télévisuelle, qui vient de terminer en Russie "Raspoutine", avec Gérard Depardieu, Fanny Ardant, et de grands acteurs russes comme Vladimir Machkov et Konstantin Kabiensky. Le film est d'ailleurs programmé sur le petit écran pour la fin de l'année.
A très bientôt pour d'autres nouvelles, en attendant ce 19e Festival du Cinéma Russe à Honfleur !