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Cuisine littéraire - Page 8

  • Yves Montant dévoilé par Rotman


    Enfin une biographie très claire et chronologique ...................................


    Yves Montant à 78 ans  l'exode

    Yves Montant à 8 ans et toutes ses dents

    Yves Montant à 7 ans dans la rue

    Yves Montant à 76 ans à l'école

    Yves Montant à 17 ans au bar à putes

    Yves Montant à 8 ans  avec Marylin

    Yves Montant à 74 ans avec les russes

    Yves Montant à 70 ans  enchanté

    Yves Montant à 12 ans collémonté

     

     


     

    Bordel !  quel merdier !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Retour d'expérience et souvenirs en goguette ! la vérité toute nue.

     

     

    samedi 29 octobre 2011

     

     

     

    Il y a, dans la vie des guides touristiques, des journées qui comptent double, ou triple, ou puissance ‘n’ !

     

    L’autre jour, les clefs des greniers à sel étaient introuvables ……. Bon ….

     

    Aujourd’hui, j’avais rendez-vous à 15h30 pour une visite en français. Je dois guider une trentaine de personnes.

     

    Je passe un coup de fil vers 14h45 pour confirmer … Clémence confirme.

     

    15h15 j’arrive à l’Office de Tourisme pour m’équiper du micro qui permet d’économiser la voix.

     

    15h30 …. Personne.

     

    15h45 …. Personne

     

    16h …… personne

     

    16h15 … Clémence cherche un numéro de téléphone pour essayer de déterminer la cause et l’ampleur du retard …. Mais personne ne répond.

     

     16h30 ….  Je sors devant l’Office avant de me déséquiper et déguerpir ….  Quelques personnes sont là je leur demande si elles attendent un guide … Oui.

    Visiblement, ces touristes ne dînent pas à la table du roi (ni même à celle du président). Ce sont, ça se voit quand on a un peu l’œil, des gens défavorisés …. Non par le sort ou l’intellect, mais plutôt par leur statut social.

     

    Bon, mon groupe est enfin arrivé. Faudrait trouver le responsable afin qu’on se mette d’accord …. 

     

    Un monsieur qui me fait penser à Djamel Debouze (mais en moins sérieux) me conduit au responsable en question qui me semble fort goguenard.

     

    « Vous n’êtes pas en avance » me permets-je de lui faire remarquer.

     

    « Ouais, ben j’en ai marre de m’excuser depuis ce matin … on est en retard et c’est tout ! »

     

    Ouf, charmant le prince (il ressemble à un vieil émir que j’ai connu du temps ou je trainais mes guêtres du côté de Riyad en Arabie Saoudite - le keffieh en moins !).

     

    « Tenez ! » et il me tend un dossier tout en braquant son téléphone sur ma pomme. Pendant que je prends connaissance du document qui n’est qu’un plan de route, il me prend en photo.

     « C’est à vous que je paie ? »

     « Non, veuillez vous adresser à cette jeune femme… »

     

     

    Je sors, j’ai besoin d’air.

     

     

    J’attends encore un bon quart d’heure avant que mon prince ne sorte et entame une discussion à laquelle je ne suis pas convié ….

     

    Au bout d’un certain temps, je finis par intervenir, au risque de paraître impoli je demande si nous pouvons commencer la visite ?

     « Ben mon vieux, on vous attend ! »

     J’encaisse ….  Je les emmène de l’autre côté de la rue et commence la visite …..

     

    Pendant que je parle, l’émir, près de moi, s’entretient à haute voix avec quelques individus de sa clique …..

     

    J’ai l’habitude de ce genre de situation. Ca se gère en continuant l’exposé jusqu’à ce que les compères mêmes du chieur finissent par lui intimer l’ordre de fermer sa grande gueule car on n’entend pas ce que dit le guide qui est plus intéressant que les histoires d’alcolos ….

     

    Mais là …… rien, que pouic, que dalle …. Le mec continue à aboyer pour couvrir le son de mon micro que j’ai encore haussé ….

     Je m’interromps.

     Le gugusse (j’ai pas dit négus, vous remarquerez !) continue de pérorer comme une perruche en rut !

     Donc, je lui balance (à fond le micro) : « dites, si je vous gêne, faites-le moi savoir »

     Et le mec, du tac au tac me rétorque : « Moi, j’ai pas de micro, alors je suis bien obligé de parler fort pour me faire entendre. »

     

      Dites …. Vous qui avez quelque expérience de guide ….. vous auriez fait quoi à ma place ?

     

    Je ne peux me résoudre à planter le petit groupe d’une douzaine de personnes qui sont restées pour suivre la visite. Ca me ferait trop chier de les pénaliser à cause de ce taré ….  Je me dis que je finirai bien par lui faire comprendre ……

     

    Je me déplace …

     

    Le petit groupe me suit comme mon ombre pendant que le pédezouille des banlieues reste en retrait …. Et c’est tant mieux.

     

    Ils me posent des questions sur les essentages, sur l’ardoise et son utilisation, sur le châtaigner ….  J’avais raison, ces gens là sont curieux et à l’écoute.

     Une dame me demande si on peut être certain de l’origine de cette maison ….

    Je lui explique avec presque de la jubilation qu’il n’est pas vraiment judicieux de parler d’origine mais qu’on peut se poser la question de la date (en siècle) de construction et des transformations successives de l’immeuble et de ce qu’il reste de ses origines ….. elle est ravie et me dit : «  Oui, c’est exactement ce que je voulais dire …. »

     

    Je demande à mes visiteurs de m’attendre une minute le temps que j'aille chercher les clefs des greniers ….  Mais il n'y a pas de clefs, personnene sait où elles sont.

    Je tente d'ouvrir la porte .... elle s'ouvre.

    J’entre dans les greniers et m’enquiert auprès des trois honfleurais en train d’installer leur tables d’exposition si ça les dérange que je fasse mon boulot ?

    Ils me répondent que nenni, que je suis le bienvenu …..  les tables sont vides et ces  tables vides encombrent les greniers.

     

    Je fais rentrer mon petit monde dans les greniers ….. merde ! le chibani entre aussi (un peu comme Félicie dans la chanson de Fernandel !).

     

    Nous nous faisons tout petits dans un coin et je commence l’histoire des greniers, de la gabelle …. A peine ai-je commencé qu’Yves (un agent d’entretien des greniers) vient vers moi en répétant

     « ça va pas l’faire, faut que tu sortes, ça va pas le faire, faut que tu sortes ….. »

     « Salut Yves, t’as un problème ? »

     «  tu peux pas rester là, j’ai bien prévenu l’Office, pas de visite aujourd’hui ni le week-end, pas de visites !!!! »

     Ah ! putain ! ça me gonfle grave !

    Quelqu'un va-t-il se décider enfin à expliquer aux comiques que les greniers ne sont pas leur propriété privée .....  ou bien se décider une bonne fois pour toute à arrêter les visites de Honfleur si on ne peut rien faire visiter ?

    L'Office de Tourisme est sous l'égide de la commune mais la commune semble faire en sorte que sa main droite refuse à sa main gauche de coopérer.

    Les visites sont faites pour faire valoir la ville, pas pour emmerder les badauds !

     « Désolé, Yves, je vais faire vite, maintenant que nous sommes tous là …. »

     

     

     

    Quelques personnes sortent par le couloir qui communique avec le petit grenier à sel et se plantent là avec l’air de dire :

     « Mais c’est qui ces intrus qui viennent polluer nos greniers ??? »

     Ca me gonfle, putain que ça me gonfle !!!!!!

     

     Malgré tout ….. faut pas oublier que j’ai fait l’Afrique …… je maîtrise mon irritation (j’ai toujours aimé les euphémismes) et je reprends la visite …..

     

     

    « Ces greniers ont été construits en 1670 1672 par la ferme de la gabelle avec l’autorisation de Colbert. Colbert était le ministre de l’économie de Louis XIV …. »

     Le vieux bouc m’interrompt en se campant devant moi, devant les autres  ….

     « Ben oui, tout le monde sait ça que Colbert était le ministre de Louis XIV on n’est pas des imbéciles, on sait ça …. »

     Je choisis l’option : « ignorer » et je continue mon speech ….

     

     

    Je parle et je pense ….. le type est en train de me filmer. Il a mis son téléphone à quelques centimètres de mon visage et il filme ………

     

    Ok me dis-je, il va me prendre pendant quelques secondes ….  Mais non, il filme …..

     J’arrête de causer dans la caméra pas invisible et lui dis :

     « je ne voudrais pas être obligé de vous demander des droits d’auteur, pourriez-vous, SVP cesser de me filmer, ça me déconcentre ! »

     Lui : «  Les droits d’auteur ! ?  c’est pour moi les droits d’auteur, vous, vous pouvez tout juste prétendre au droit d’image … et encore …. »

     

     Là, il me GONFLE    !!!!   mais pour de vrai, pour de gros, pour toujours !

     « Ecoutez, vous me filmez sans me demander mon avis, vous enregistrez ma conférence, vous abusez de mon droit à l’image et de mes droits d’auteur car c’est moi qui ai écrit cette conférence (elle a bien un petit peu évoluée depuis la toute première – pardon pour mon manque d’humilité …) alors je vous demande de fermer votre téléphone et de suivre la visite si vous ne voulez pas que j’y mette fin prématurément. »

     

    « Ok, j’arrête de vous filmer …. Voilà ! »

     Et il continue de filmer ….  Je me suis avancé, lui ai tourné le dos ….

     Il m’a tancé :

     « Vous vous prenez pour qui, vous croyez détenir l’autorité absolue ? »

     

     

    C’en était trop ….. J’allais mettre fin à cette pantomime …

     

    C’est à ce moment que j’ai croisé le regard  d’un enfant qui suivait la visite avec sa maman …. Puis le  regard de la maman …. Pourquoi ne réagissaient-ils pas ?

     Pourquoi, depuis le début de cette putain de visite, les autres ne se rebellaient-ils pas contre le bachibouzouk abruti ????

     De quelle influence les étouffait-il ?

     

    A bout … j’ai repris la visite …. Pour la dame et ses enfants …….

     

     

    Quelques secondes …… une minute tout au plus … j’allais expliquer le ‘minot’ ….. le gros con a fait un bruit de bâillement … énorme .....  dans mon dos !

     

     J’ai craqué !

     

    Tant pis pour les gosses, pour les autres, pour moi ……  quand c’est trop, c’est trop …..

     

    J’ai souhaité à tout le monde une bonne fin de journée et je les ai plantés là !

     

     

     

    Je me suis rendu à l’Office pour restituer mon micro …   Clémence m’a dit …..

     

    « Il était bizarre ! Je lui ai demandé pourquoi il ne nous a pas prévenu de son retard il m’a répondu que les piles de son portable étaient déchargées et juste après, il l’a sorti pour me prendre en photo !

    Je lui ai demandé si le portable était rechargé …. Il m’a répondu que oui ! »

     

     

     

    Si vous avez vécu une visite plus merdique que celle-là ………  je vous offre l’apéro !!!!!

     

     

     

     

     

     

  • Il y a du Dante chez Pierre Driout

     

    Vous avez tous, un jour ou l’autre, parcouru le blog de PD (Pierre Driout) : ici

    Et vous vous êtes judicieusement demandé où il voulait en venir avec tout ces articles sur ces personnages plus ou moins connus, plus ou moins intéressants.

    Bien entendu, je vous ressemble et me suis questionné sur les intentions du bougre jusqu’à ce que m’apparaisse enfin clairement l’objectif qu’il poursuit.

    En fait, Pierre fait œuvre de pédagogue didactique, il cherche à démontrer par ces portraits non accordés, disparates et anachroniques ce que l’humain a de plus antinomique, faisant ainsi le travail que n'osent faire les enseignants trop couards pour s'attaquer à ces icônes de la France superficielle.

    Ce que Pierre nous montre, c’est le reflet de notre société, la vacuité de l’être humain que les thuriféraires encensent et gobergent à qui mieux-mieux !

    Tous ces fanfarons, ces fantoches, ces freluquets, ces matuvus, ces hurluberlus, ces pantins qu’il agite devant notre nez en utilisant sans réserve des copiés/collés d’articles tous plus dithyrambiques les uns que les autres sont là pour nous éclairer sur notre propre condition.

    Ne sommes-nous pas comme eux ?

    Ne sommes-nous pas pour la plupart en quête de compliments flattant notre vanité ?

    Mais que reste-t-il au bout du compte de tout cela ?

    Rien, nada, que dalle, pipi de pipistrelle, caca de boudin …..  tous ces ‘chers grands hommes’  disparus ne sont que fantômes et spectres sans aura qui déambulent hagards dans les couloirs du temps à la recherche de leur gloire passée, factice si vite oubliée.


    Pierre Driout nous rejoue le coup de « l’enfer de Dante » pour nous montrer que l’humanité piétine dans les excréments de sa propre vanité et qu’au lieu de poursuivre des fins glorieuses et heureuses, nous divaguons comme des hères à la recherche de notre misérable ego.

     

    Je dis « Bravi » Pierre, c’est joliment fait et si je n’étais, moi-même, un esprit supérieur au tien, je n’y aurais vu que pouic !


    Merci pour ce travail dantesque, mais indispensable sur tous ces héros que tu ramènes à leur véritable destin, celui qui nous attend aussi  : le néant !

     

     

    Mort de rires !!!!!

     


  • Dieu existe, j’en ai la preuve formelle et indiscutable ! Attention , sceptiques ne lisez pas mon billet si vous voulez le rester (sceptiques) !!!!!

     

     

     

     

    J’ai croisé dieu, il vit dans une caravane chauffée par des chiures de cactus et il se nourrit de taupes !

     

     

    Extrait de l’article sur Net-Iris :

    Modification du Code du travail

    Le HCI propose que soit inséré dans le Code du Travail un article autorisant les entreprises à intégrer dans leur règlement intérieur des dispositions relatives aux tenues vestimentaires, au port de signes religieux et aux pratiques religieuses dans l'entreprise (prières, restauration collective...) au nom d'impératifs tenant à la sécurité, au contact avec la clientèle ou à la paix sociale interne.

     

     

    Et voilà !

    Ami(e)s laics , ami(e)s  républicain(e)s, ami(e)s agnostiques, ami(e)s libres penseurs  ….. vous tou(te)s ami(e)s tolerant(e)s, voyez où conduit la tolérance ……  elle conduit tout droit à l’intolérance et à l’imposition par les minorités aux respects de leurs valeurs débiles et asservissantes pour l’être humain.

    La foi est une question personnelle, on l’a ou on l’a pas alors si on l’a, il faut que l’autre en soit la victime, qu’il capitule et se résigne à prendre ses repas loin de ceux qui pensent que leur bouffe sera contaminée par le doute du charbonnier sale et bourru !

    L’hypocrisie dominera-t-elle de nouveau le monde comme aux temps des prélats tout puissants ?

    Le muezzin et le rabbin vont-ils faire la loi  de la sharia ? (remarque, les codes Napoléon tels qu’ils sont appliqués ….)

    Bientôt, pour trouver du travail, il faudra montrer sa croix, son crucifix, sa lune (ouaip, je sais, y’en a à qui ça ne déplairait pas !!!) …

    Il faudra venir avec sa bible, son coran, sont talmud !

    Il faudra réciter des notre père, des allah o akhbar, des j’cré ben qu’oui j’cré ben qu’non ….

    Faudra avoir une gueule de grenouille de bénitier, sourire benoîtement au passage de la papa mobile ou du traîneau du père noël …..

    Vous savez qu’en Angleterre, les journalistes de la BBC n’ont plus le droit de dire « avant ou après jésus christ » ….

    Ô sainte inquisition, allons-nous bientôt avoir droit au voisin musulman, juif ou bouddhiste qui va voir la sainte police en robe de bure pour dénoncer ton absence de foi et des boustifailles de cochonnailles de couennes, de lard et autres sabbat de porc ?

    Tiens ! ça me donne faim, je me ferais bien une langue de bœuf à la provençale !

     

    Les religions ont tué elles tueront encore et toujours car la force de l’inculte illettré tient dans sa foi idiote et sa volonté de tuer tout ceux qui refusent l’imbécillité du fanatisme absurde et de la croyance en un connard qui sait tout voit tout et nous chie dans la gueule !

     

    Nom de dieu de bordel de merde, faut-il que les hommes soient cons pour se laisser piéger par ces abrutis qui veulent imposer leurs tares !!!!!

     

    Heureusement, je suis à la retraite, sinon, je sens bien que j’aurais fini à califourchon sur un pal pour hérésie, paganisme, blasphème, sacrilège et quiétisme !!!!!

    J’emmerde les dieux et tous ceux qui se laissent baiser par eux.

    Et, comme en France tout fini par des chansons …..

     

     

    Deus polygame

    A genou dénudée

    Dans le froid corridor

    La novice épousée

    Abandonne son corps

    Par un soir noir blafard

    Au supérieur paillard

     

    C’est pour servir son dieu

    Qu’elle accorde ses charmes

    Chaque soir en ces lieux

    Aux moines lubriques des carmes

    Quand il n’a que treize ans

    Un enfant croit les grands

     

    Pendant qu’on la pénètre tout au fond de sa tête

    Pour oublier un peu la douleur qui la fouette

    Elle chante les louanges de dieu et de ses anges

    Elle s’agrippe à sa foi  aux ailes des archanges

    Pour ne pas déranger le besogneux  bonhomme

    Elle récite des psaumes dans le creux de sa paume

     

    Tous ces hommes de dieu

    Dont elle reçoit le pieu

    Sont les représentants

    De son nouveau mari

    Qui lui-même est l’enfant

    De la vierge Marie

     

    C’est ce que lui a dit

    Le père Jaculateur

    Tout au fond de son lit

    Pour qu’elle n’ait plus peur

    En lui suçant sa fleur

    Et pinçant l’aréole

    De petite créole

     

    Deus est polygame du pieu couvant des carmes

    Il missionne ses légats ambassadeurs de charmes

    Pour le représenter dans ses apostolats

    Propagateurs de foi palatins et prélats

    Prêcheurs officiels auprès de ses pucelles

    Chargés du délicat rodage de jouvencelles

     

    Tous ces hommes de dieu

    Dont elle reçoit le pieu

    Sont les représentants

    De son nouveau mari

    Qui lui-même est l’enfant

    De la vierge Marie

     

    Pour remercier les anges 

    Et les divins archanges

    De tant de charité

    Mise à la besogner

    Elle récite des psaumes

    Dans le creux de sa paume

     

    Au fond elle le sent bien tout ça c’est pour son bien

    Quand le vieux éjacule dans le trou de son cul

    Elle a la certitude que le bondieu l’en-cule

    Pour mieux la persuader qu’elle lui appartient

    Que le meilleur vecteur de la foi véritable

    C’est le sperme bien chaud des gros vits charitables

     

    Pour remercier les anges 

    Et les divins archanges

    De tant de charité

    Mise à la besogner

    Elle récite des psaumes

    Dans le creux de sa paume

                                                      

     

    At seculum seculorum in gloriam eternam et scrotum des prêtres pédophiles

     


     

  • Villon – sa vie son œuvre ses femmes ses enfants son charcutier sa blennorragie sa tachycardie son pôte agé ….. et tout ce qu’on vous cache !!!

     

     

    Prologue :

    Pierre Driout ayant eu l'amabilité de m'entretenir du sieur Villon en citant des personnes qui baragouinaient sur sa vie ses moeurs et ses petites amies ....  non, même pas, pas un pour parler de Catherine de Vaucelles ....  bah !

    Je lui donne, moi, matière à s'instruire pour de bon sur l'oeuvre et la vie du poète à travers les différents ouvrages qui lui ont été consacrés ....  il y en a tant que je ne peux tous les citer !

     

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    Villon le mythe, Villon le vilain garçon, l’infréquentable, l’orphelin sans morale, le truand, le brigand, l’arsouille, le faux saunier, l’antéchrist, le ripailleur, le foutre de la grosse Margot, le banni, le poète ….

     

    Comme tous les mythes, on est bien incapable d’en expliquer les raisons et d’en détricoter le vrai du faux.

     

    On a tant dit de lui, tant écrit …..  reste-t-il encore quelque chose à dire ?

    Ceux qui prennent la peine d’en parler ne perdent-ils pas leur temps ?

     

    Personnellement, plutôt que de divaguer sur l’homme, je préfère et de loin, lire ce qu’il a écrit à ce qu’on a écrit de lui (sauf Teulé qui en fait un roman d’aventures, une fiction sans grand rapport avec la vie réelle de Villon).

    Et puis, si on cherche un peu et si on lit ses biographies, on en sait suffisamment sur l’homme pour constater que chez lui, la part la plus mystérieuse, c’est son œuvre.

     

    Et c’est là que commence le véritable problème avec Villon, c’est qu’il ne tient jamais la plume lui-même ; sauf à prouver qu’il était encore en vie après 1463 et qu’il participa à la première éditions de ses œuvres.

    Voyez plutôt dans le F. Villon d’Auguste Longnon (à la BNF – Gallica - je vous laisse chercher) les exemples de réécritures des vers de Villon par différentes personnes qui en donnent des versions personnelles !

    Je vous recommande tout particulièrement cette biographie de Villon car le sieur Longnon semble avoir effectué des recherches approfondies sur les fonds documentaires de l’époque  …..  Villon ayant endossé plusieurs identités au gré de ses besoins …. Et de ses défilades …

    Les correcteurs eux aussi se sont permis de corriger Villon quand ils ne comprenaient pas ses subtilités ….  (même référence) et les copistes s’emmêlèrent joyeusement dans les mots du ‘maistre’.

    Et d’ailleurs, le Monologue du Franc Archier de Baignollet, n'est pas lui- même attribué à Villon de façon certaine.

    D’autres, prétendent que Marot aurait caché l’œuvre de Villon sous de faux titres pour éviter la censure ….. ça me semble assez improbable si on considère que Marot agissait sur ordre du roi (Charles VIII) mais tout à fait plausible si cette supercherie avait été mise au point après 1463 (sous Louis XI) …..  et que Marot ait repris ces titres pour argent comptant !

     

     

    Sur la base de quels documents Clément Marot s’est-il appuyé pour éditer les œuvres de Villon ?

    Ces documents existent-ils encore ?

    Nous savons tous que les libraires et autres bibliothèques ne savent pas toujours ce qu’elles ont dans leurs caves.

    Tomberons-nous, un jour, sur ces documents ?

    Du fait que quelques personnes seulement sont autorisées à fouiller les archives, le mérite en reviendra à quelque universitaire chercheur du genre de Dufournet (l’homme – prof à la Sorbonne - qui fait dire des conneries à Villon …  nous en reparlerons …)

    Quelques bibliothèques acceptent que les archives soient numérisées et livrées au public. (voir ci-dessous ce que j’ai réussi à pêcher)

    Mais la plupart tiennent leurs documents au secret, à la seule discrétion de quelques personnes bien introduites (ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit !)

     

    Malgré cela, et grâce à la numérisation, il est possible de lire le Villon de la fin du XVème.

    Voyez plutôt sur Gallica (BNF) : 

    Résultat recherches sur Villon à la BNF

     

     

    A quoi bon chercher à connaître la vie, les déboires du bonhomme ?

    Ses textes parlent pour lui et nous en disent plus que toutes les fadaises que les historiens inventent pour se rendre intéressants.

     

    Si j’avais à rédiger l’épitaphe  du mécréant Villon, j’écrirais ces simples mots : « lisez-moi ».

     

    Dans les versions que j’ai pu lire, voici ce que j’en ai retenu …

     

    Celle de 1489, la plus difficile car écrite en caractères et langue médiévaux (gothiques) – je vous mets la ballade des pendus car tout le monde la connaît et vous pourrez la lire …  vous remarquerez qu’on écrivait phonétiquement. Je ne vous mets pas d’autres textes ils ont trop hermétiques.

    Si vous êtes courageux et souhaitez aller plus loin, vous vous aiderez du dictionnaire du vieux langage françois (voir ci-dessous). Remarque : il ne vous sera d’aucun secours pour les poèmes en jargon.

    Mais gardez-vous bien jamais de traduire Villon. Le dictionnaire en vieux françois ne peut que vous aider à chercher pas à trouver !

    Par pitié, ne faites jamais ce qu’à osé faire Dufournet. (voir ci-dessous)

    Pour vous aider, encore, permettez-moi de vous conseiller ce lien :

     

     Œuvres complètes

    ebookothèque

    poétique


     

          Le Petit Testament

    Le Petit Testament de Maistre François Villon

     

    Fait l’An 1456

    Mil quatre cens cinquante et six,

    Je, François Villon, escollier,

    Considérant, de sens rassis,

    Le frain aux dents, franc au collier,

    Qu’on doit ses œuvres conseiller,

    Comme Vegèce le racompte,

    Saige Romain, grand conseiller,

    Ou autrement on se mescompte.

    […]

     

    Lire Villon, c’est essayer de se glisser dans sa peau, de prendre son apparence et son âme, d’entrer au plus profond du personnage et d’en ressentir les étranges phénomènes.

    Enfin, n’espérez pas lire Villon sans avoir lu d’abord Rutebuef, Villon l’avait lu et en avait été inspiré.

     

     

     

     

    Comparaisons entre l’édition de 1489, celle de 1532, et celle de 1854 :

     

    fvillon1.jpg

    cliquez sur les images pour les agrandir  OUPS !!!  ça ne marche pas !!!  désolé !!!

     

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    fvillon3.jpg

     

     

     

    Quelques éditions :

    Date d’édition inconnue mais faisant référence à

    1489  bibliothèque royale - en 1489, le roi est        Charles VIII                 (1483-1498)  

     

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    Paris le 20e jour de juillet 1532 ….  Le roi est            François Ier               (1515-1547)    

    Edition  pour Galliot du Pré.  

    Peut-être avec Clément Marot.

     

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    ET enfin ….  1854

    Le plus disert en commentaires plus ou moins opportuns.

     

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    Ci-dessous le dictionnaire du vieux françois

     

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    Ensuite j’ai un livre de 1927 acquis auprès du libraire Pierre Driout :

    Œuvres complètes de Villon par Louis Dimier.

    Très bon livre honnête et contenant les poèmes en jargon (ce qui est rare)

     

     

    Et enfin, le « François Villon poésies » du triste sir Dufournet Jean (professeur à la Sorbonne).

    Un ouvrage infâme, plein d’erreurs et de contre-vérités.

    Son seul effet pourrait être celui de montrer à quel point on peut raconter des conneries quand on veut absolument se faire mousser sur un nom de légende ….  Et il n’est pas le seul !!!!!

     

     

     

  • Il était une fois la bourse, les marchés boursiers, les boursicoteurs et la main d’ma sœur !

     

    Ô temps suspends ton souffle !

    Tout est silencieux, trop silencieux, même aux cieux !

    La nuit est claire, les étoiles frétillent au firmament et la température clémente engage à dormir au clair de la lune mon ami Pierrot.

    Il est très exactement minuit ou plus exactement à l’horloge cosmique : 0 heure, 0 minute, 0 seconde de l’an zéro.

    Et puis, dans un frisson de silice, tout bascule ……  il est rès exactement 0 heure, 0 minute, 1 seconde de l’an un.

    C’est l’heure, les bourses s’éveillent et dès leurs premières transactions se rebiffent contre la lenteur des paniers où les traders se gueulent les ordres et s’échangent des petits papiers qu’il faut ensuite traduire en écritures bancaires qui prennent des plombes. Les frais et les commissions s’embourbent dans des lenteurs administratives dignes de l’âge de pierre.

    Vite, il nous faut des ordinateurs puissants qui seront capables de « trader » des millions de transactions en quelques millisecondes. Les frais et les commissions sont multipliées par des milliards et les boursicoteurs baignent dans le bonheur absolu.

    Las ! L’humain ne répond pas aux marchés.

    Il est encore à l’âge du panier et son travail est laborieux.

    Le fossé se creuse entre les valeurs d’échanges et la triste réalité quotidienne du travailleur puant la sueur.

    Qu’importe ! L’ordinateur vend et achète tout seul, plus personne ne peux le stopper, il s’autogère et vend des maisons qui n’existent pas et d’autres qui ne seront jamais payées, il ‘titrise’, faisant une pirouette prestidigitatrice il invente des actions sur le vent et le sable. L’important n’est pas ce que le titre représente mais les frais et les commissions qui sont prélevées sur les échanges.

    La machine s’emballe, il faut de nouveaux titres pour cacher les faux titres et l’ordinateur, pour échapper à l’opprobre des petits porteurs spoliés, porte un faux nez.

    Il s’immisce dans les médias et titre à la une : « le responsable c’est le peuple qui ne travaille pas assez pour couvrir les frais et les commissions. »

    Aussitôt, le gouvernement s’empresse de taxer le peuple qui ne travaille pas assez, fume et boit à bon compte et se fait soigner aux frais des mutuelles qu’il a payé par ses cotisations et qu’il faut taxer pour le punir d’être toujours malade.

    Heureusement, l‘Etat est juste et le roi a été décapité. Le fisc va se servir sur les riches et leur demander un pourboire dont la durée dans le temps s’éteindra dès que l’Etat sera désaltéré et pas au-delà d’une année car les riches ne sauraient être assimilés au peuple qui pue la peur.

     

    Le coach, payé en sous-main par les banques, remonte le moral des porteurs : « tant que vous n’avez pas vendu, vous n’avez rien perdu ! »

    Et le porteur garde son action qui finit par se dissoudre dans la carte mère de l’ordinateur qui n’a cure des porteurs de cornes !

    « Maman, maman !!! Pourquoi as-tu digéré mon action, vois, tu me laisses nu sur le carreau ! »

    Mais la carte muette reste mère ….  Euh … non, la mère est muette et elle demande d’autres sacrifices car sa boulimie ne s’éteindra pas de sitôt.

    Chant de la mère carte muette (muette mère carte – carte mère muette – mère muette carte …) :

    « Donnez-moi, donnez donnez donnez-moi

    Donnez vos actions

    Donnez-moi votre pognon

    Donnez-moi, donnez donnez donnez-moi

    Dieu vous le rendra ! »

     

    Et le petit porteur athée comprend qu’il s’est fait enculer et qu’il ne lui reste que les yeux pour pleurer et la fin du tube de pommade pour soigner ses hémorroïdes.

     

    Moralité :

    Y’en a pas !!!!!

     


  • Gallica, une bibliothèque qui ne cesse de grandir ...... tant mieux !

    Je vous en avais parlé en son temps mais une petite piqûre de rappel n'a jamais fait de mal !


    Bibliothèqe numérique Gallica

  • La crise ne doit pas nous faire oublier l'essentiel : l'AMOUR !

    Roméo et Juliette revisité par mézigue, ça donne : "Roméette et Julio" librement inspiré de Shakespeare !

     

     

    Julio aime Roméette ..... mais .... Julio aussi est amoureux de Roméette.
    Lequel de ces deux prétendants obtiendra la main de la jeune femme ?
    La vie n'est pas simple, surtout quand les parents de la jeune fille s'opposent à toute union entre ces 3 enfants ..... heu .... non, entre ces 2 tourtereaux ..... enfin, bon ... regardez et vous comprendrez !!!!!

     

     

  • Amy Winehouse, celle qui aimait le vin est morte ! Dommage pour Polaire, une bonne cliente en moins !

     

    Straight to the death

     

    Slowly but surely

    My life is leaving me

     

    I am going depth and depth

    Straight to the death

     

     I feel like a skiing woman

    Surfing on a lethal wave

     

    Is this me or an idea

    That I feel so lazy

    Lazy to find courage

    For a life of rage

     

    Going straight to hell

    Or straight to heaven

    With gentle angels

    Or daemons fuckers

     

    New baby coming life crying

    While the earth I am living

     

    I am the wine lady

    I was the wine Amy

     

  • Comment aurais-je pu rater ces phrases ? .... il faut donc que tu les aies rajoutées !

     

    La culture est une déformation ; oui, mais c'est une déformation volontaire et non plus subie comme la nature des autres.

    La société n'étant jamais qu'une perversion étendue au plus grand nombre, on peut préférer des perversions particulières, choisies, référencées par des intentions sous-jacentes.
    La culture n'est pas forcément passéiste, elle peut-être une projection de nous-même dans un futur inaccessible.

    Plus l'on devient soi, plus l'on échappe aux autres, plus on gagne une certaine forme d'immortalité, d'intemporalité, parce que l'on acquiert ce quelque chose d'unique qui ne s'échange plus.
    La manie est réductrice et centripète, la pseudo-manie est une force centrifuge et un échappatoire.

     

    C'est beau comme l'antique ! Ca me rappelle Druon qui aurait bouffé du Malraux avec de la sauce schopenhauer !

    J'aime bien, aussi :

    La véritable pouvoir est invisible, c'est ce qu'ont toujours pensé les créateurs de religions.

     

    Ce n'est pas gentil pour le seigneur de Latran !

     

    Et :

    Les frelons de la Bérézina financière bourdonnent à nos oreilles jour après jour ...

     

     

    Cher ami, les bourdons bourdonnent et les frelons fredonnent !


    Par contre :

    film inititulé Cruel Intentions

     

    T'as fait un copié collé ou tu as rajouté la faute ?

     

    Hop ! je saute dans mon véhicule et je file voir ce film .....