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casino

  • Un scandale ne vient jamais seul .... une crise peut en cacher une autres .... les actionnaires gardent le sourire !

    Hier soir, à l’émission « mots croisés », un gros mensonge très démago gogo gogoches ….

     

    « Les actionnaires sont ratiboisés, lessivés, vaincus ! »

     

    Faux !

     

    Archi faux !

     

    1) Certains ont vite pris la précaution de transférer leurs biens vers d’autres cieux.

     

    2) Quant à ceux qui n’ont pas eu ce réflexe, qu’ils se rassurent, ils enregistreront leurs pertes sur leurs déclarations d’impôts et pourront échapper à l’impôt pendant plusieurs années …. Le temps de se remplumer aux frais du contribuable qui, lui, paie des impôts !

    piqué là !


    Le traitement fiscal des moins-values.
    Les pertes subies au cours d’une année s’imputent uniquement sur les profits de même nature réalisés au cours de la même année ou des cinq années suivantes.

     

    3) Nous avons donc le double effet de la crise : les injections de milliards à hautes doses pour sauver le système capitaliste sur des fonds prélevés sur l’épargne des épargnants et les fonds de retraite et le coût des pertes subies par les actionnaires via les exonérations d’impôts !

    http://www.lesechos.fr/patrimoine/bourse/300171610.htm

     

     

     

    Comme dirait Anne Roumanov …… « on ne nous dit pas tout ! »

  • La bourse à poil se met à l'heure des casinos et Ségolène passe en avant première de Lola Montès toute nue !

     

     

    Le mercredi 8 octobre 2008

     

    Quelques compléments :

    La COB est devenue l’AMF (Autorité des Marchés Financiers) :

    http://www.cob.fr/

     

    Alternext : L’évolution des marchés financiers (avant la crise)

    Extraits :

    SYNTHESE

    Les ordonnances prévues par la LME et la transposition des dernières directives dans le cadre de la mise en oeuvre

    européenne du Plan d’Action pour les Services Financiers, devraient modifier substantiellement le régime juridique

    applicable aux marchés réglementés et aux systèmes multilatéraux de négociation organisés - SMNO (Alternext par

    exemple) en accentuant l’écart entre les garanties offertes sur ces différents marchés.

    Dans ce contexte, il est apparu opportun d’effectuer un bilan de l’environnement légal et réglementaire régissant le

    fonctionnement d’Alternext afin d’identifier, le cas échéant, les évolutions susceptibles de garantir son attractivité et

    l’équilibre global de la structure des marchés français.

    Le groupe a en conséquence formulé une série de propositions résumées dans le tableau ci-après. La nature des

    textes (législatifs ou réglementaires) susceptibles d’être impactés par ces propositions y est également précisée. Si

    certaines de ces mesures peuvent être prises en compte rapidement, d’autres devront faire l’objet d’une analyse

    approfondie.

     

    Lire le rapport : http://www.amf-france.org/documents/general/8465_1.pdf

     

    Ce qu’en dit wikipédaledanslas’moule :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Autorit%C3%A9_des_march%C3%A9s_financiers_(France)

     

     

    Hier soir, émission « mots croisés », animée par Yves Calvi.

    J’ai apprécié les interventions de Chérêque (CFDT) sobre et juste, ne se laissant pas absorber par la technicité du débat ni les rodomontades de Wauquier ou (pire) Madelin, il a joué son rôle très correctement. Dommage que le reste du temps il se laisse oublier dans ses bureaux cossus.

     

    Madelin, ignoble et ignare. Il croit que le capitalisme est dieu. Ce monsieur est dédaigneux, prétentieux et malsain. Il toise les autres avec une indicible arrogance, sûr de soi et inspiré par sa foi toute puissante en l’argent. Abjecte !

     

    Laurent Wauquier, assez correct, des erreurs, des approximation, des oublis, des faux fuyants, mais avec courage et conviction.

     

    Les experts financiers, semblables à eux-mêmes. Ils défendent le système, incapables de penser autrement que par le système dans lequel ils baignent.

    J’ai bien rigolé quand l’un deux a dit : « Les règles existent mais ne sont pas appliquées. » très exactement ma réponse à une intervention sur le blog de Mélenchon ou Lambert …. Je sais plus …. Ou les deux !!!!

     

    Pauvre Elizabeth Guigou, que faisait-elle là ?

    Quand je pense que cette femme a été ministre, elle qui aligne les lieux communs comme autant de certitudes et qui répètent benoîtement ce que les autres viennent de dire pour faire semblant de ‘savoir’ !

    J’imagine ce que du être son ministère ….. une de ces foires d’empoigne !!!

    La gauche dans toute sa splendeur.

     

    Personne, personne pour dire que le capitalisme a fait les preuves de son indigence et qu’il est temps de passer à autre chose.

    Personne pour imaginer un seul instant profiter de ce désastre pour reconstruire du vrai, du réel, du sain !

     

    L’urgence, s’il n’est pas déjà trop tard, c’est d’essayer de limiter la casse, mais c’est aussi de changer immédiatement l’organisation politique.

    Les hommes politiques sont bien trop libres de faire n’importe quoi, n’importe comment, n’importe quand !

    Ils faut qu’ils signent un pacte de leur sang avant d’entrer dans les affaires et qu’ils soient limogés ad nutum en cas de défaillance …. On en reparle …

     

    Pourquoi ?

     

    Mais parce qu’ils courent après un mandat qui les met à l’abri des aléas de la vie et qu’ils s’installent ensuite dans cette petite mort dans laquelle ils laissent faire les « ténors » qui sont en fait les initiés qui eux-mêmes se laissent mener à la baguette par les hauts fonctionnaires inamovibles qui poursuivent éternellement la même politique basée exclusivement sur le copinage et les intérêts personnels !

     

     

     

    Oublions mes élucubrations et revenons au terrain !

     

    Comme nous l’avons vu hier, la société que nous avions prise en exemple vient de passer sur le second marché (j’ai oublié de vous dire … il y a plusieurs marchés … on ne passe pas du jour au lendemain dans la grande cour des grands …. On passe d’abord par le second marché, sorte d’observatoire ou de purgatoire …. Pendant lequel on vous observe à la loupe !)

     

    Qu’importe ! ça ne change rien au fond du problème !

     

    Vous avez vu que le marché financier est un gigantesque casino que les dérèglements successifs ont rendu ‘mondial’, c'est-à-dire que sa déconnection d’avec le réel est devenue encore plus importante.

     

    Souvenez-vous ….

    Au début, vous avez une petite société familiale qui vivote.

    Une bonne idée et elle s’envole.

    Elle gonfle et la banque la pousse et l’aide à devenir Société anonyme.

    Elle poursuit son développement et devient internationale … elle a besoin de financements pour continuer son expansion, elle se place sur le marché financier pour profiter de l’argent des investisseurs et/ou des spéculateurs.

    Au moment de son entrée en bourse, elle a une valeur de l’action calculée au plus juste par rapport à la réalité de ses réalisations, de ses actifs et de ses potentiels …..

    Une fois sur le marché, elle est entre les mains des boursicoteurs …. Elle perd toute réalité, elle devient virtuelle et fait l’objet de toutes les manœuvres possibles et imaginables pour la monter aux nues ou la flinguer pour mieux la vampiriser.

    Elle est devenu des jetons de casino.

    Les joueurs se la disputent, jettent les dés, les rumeurs, les vraies et les fausses informations pour la faire grimper ou chuter, spéculent à la hausse, à la baisse, la rachètent, la revendent, la ballottent en tout sens pour fabriquer sur son dos de la valeur immatérielle et irréelle.

     

    Tous les matins, les valeurs reçoivent une cote qui va fluctuer tout au long de la journée et qui sera figée à la clôture sur la dernière cote.

    Mais cette cote est fictive, elle est calculée sur les mouvements, mais la valeur des mouvements est sujette à la pure spéculation ….

     

    Entendez, en ce moment, les hommes politiques vous dire, nous dire : les mouvements des marchés financiers sont irréalistes ou surréalistes ….

     

    Ah oui ! Et comment ? et pourquoi ? N’avez-vous pas laissé faire ? encouragé ?

    Et ils ajoutent : la chute est dûe à un manque de confiance!

    Autrement dit : la valeur de l'action n'a stricement rien à voir avec la réalité de l'entreprise.

     

     

    La bourse est un casino où se jouent les fortunes.

     

    Il y a les petits boursicoteurs, non initiés, amateurs, qui subissent sans comprendre et il y a les salles de marchés avec ses traders et les agences, les courtiers : les professionnels initiés et informés.

     

    Les traders sont des individus chargés par leur employeur banquier de spéculer sur les marchés pour rapporter de l’argent.

     

    Vous vous souvenez, ce petit boursicoteur derrière son écran, avec ses dix mille euros qui fait monter une action en la proposant à la vente à plus cher que sa cotation officielle …

     

    Imaginez, maintenant, le trader, il n’a pas un, mais des écrans et sur chacun de ces écrans, il joue plusieurs rôles et va même jusqu’à jouer seul jusqu’à ce que des pigeons se laissent prendre à ses pièges.

    Il dispose de sommes considérables pour faire fluctuer à son gré les valeurs, il peut, dans la même journée vendre et acheter plusieurs fois les mêmes actions faisant ainsi grimper au-delà du raisonnable la valeur d’une entreprise qui n’ en revient pas elle-même.

    Imaginez l’adrénaline que produit ce trader …  il bluffe et n’a qu’une crainte, celle d’être découvert ! (Kerviel)

     

    Et c’est la même excitation jusqu’au plus insignifiant des boursicoteur, même celui qui n’a aucune idée de la façon dont ça marche et qui regarde yoyoter le cours de ses actions en espérant que ça s’arrêtera sur le jackpot !

    Même s’il touche le jackpot, il le rejoue aussitôt.

    C’est l’addiction au jeu.

    La même addiction que celle qui entraîne des joueurs à perdre jusqu’à leur maison au casino de trifouilles les gazelles !

     

    Souvenez vous de France Telecom quand elle fut mise sur le marché et qui passa de 100 à 10 000 en quelques semaines pour re-dégringoler à 10 en quelques jours !

    Ne croyez pas que l’argent fut perdu pour tout le monde !

    Les initiés se sont fait des couilles en or sur ce coup là et ont discréditer le marché pour un bon moment …. Mais on s’en fout du discrédit quand on a empoché le fric !

     

    Alors !

    Si la bourse est un casino et si ce qui attire les petits porteurs et les traders c’est le jeu et les émotions intenses, excessives que procurent le jeu ….

     

    Pourquoi ne pas transformer les bourses en casinos une bonne fois pour toute ?

     

    Ce que je propose, en attendant de revoir le système politique lui-même, c’est de modifier les bourses et de les gérer sous forme de casinos (ou tout autre vocable … le mot n’est pas un problème !).

     

    La société qui veut mettre ses actions en jeu dans le casino le fait sous forme de jetons basés sur la valeur réelle de ses actifs.

    Le gros avantage de ce système, entres autres, étant la déconnection de la monnaie fiduciaire (l'argent / devises) et la monnaie virtuelle de la bourse.

     

    A l’intérieur du casino, tous les coups sont permis, mais la masse des jetons est égale à la masse des sociétés cotées et à la masse des capitaux investis (eux-mêmes sous forme de jetons par les entités physiques et morales) moins la masse des sociétés sorties du jeu sur la base de leur valeur réelle ajustée d’une plus ou moins value calculée sur la rentabilité réelle de la société pendant la durée de sa mise en jeu et moins la masse des capitaux rétirés du jeu avec plus ou moins-value, car ça reste un jeu ! A cet instant, on ajuste la valeur interne du casino en terme de nombre et valeur des jetons.

    Les ajustements de valeurs spéculatives ne peuvent excéder la valeur réelle : total des jetons du casino.

     

    Les capitaux investis dans le casino sont bloqués sur un compte spécial géré par la banque centrale, par exemple.

    Les jetons ont une valeur fixe et une parité fixe entre les bourses du monde.

     

    Le but étant de séparer définitivement le monde du réel du monde virtuel.

    Ainsi, une société qui ne veut pas faire l’objet de spéculations reste bien à l’abri et celles qui entrent en jeu n’en sortiront, si elles le souhaitent qu’avec une valeur correspondant à la réalité de leur valeur d’origine plus ou moins le résultat des jeux sur sa tête (on peut imaginer des plafonds planchers).

    Ainsi, les joueurs qui ont besoin de leurs doses émotionnelles pourront s’en donner à cœur joie sans pour autant détruire les économies ni vendre les maisons qui ne leur appartiennent pas.

     

    Voilà !

     

    Qu’en pensez vous ?

     

    La prochaine tournée, on parle de la politique !

     

     

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