Mais combien de temps encore devrons-nous subir les retournements opportunistes et incontrôlés de l’élu pour un interminable quinquennat ?
Manque de courage ? Lâcheté ? Veulerie ?
Fourberie impudente ? Calculs ? Groupes de pression ? Influences ésotériques ? Financières ? Trahison ? Indignité ?
Complot ? Mondialisme ? Esclavagisme ?
C’est quoi ce grand bordel ?
Pourquoi nous laissons-nous ainsi roulés dans le gloubi boulga d’un gouvernement tout entier manipulé par quelques hauts fonctionnaires apparatchiks de la grande finance mondiale ?
Je viens d’entendre, à la télévision (appareil de propagande), un syndicaliste faire référence à Keynes (sous-emploi durable, l’offre crée la demande – années 30) … Ouaip ! nos grands économistes ont tous été formés à la même source, « my Taylor is rich but my concierge is fat ! » … il suffit qu’un con important (par ses pistons) affirme d’énormes conneries et ça devient une bible !
La rumeur et la notoriété utilisent les mêmes routes.
Bien entendu, le discours du con important est disséqué par tout un tas de cons mineurs qui espèrent tous se faire mousser grâce à la connerie du con important ! Et plus ça mousse, plus ça étouffe le paysage !
Pourtant … la vérité est simplissime, elle nous crève les yeux, elle est si évidente qu’elle en échappe à notre vue, à notre entendement, à nos consciences !
Regardez, regardez autour de vous …. Que voyez-vous ?
Mais oui, des humains, des êtres de chair et de sang, des vivants qui respirent, s’alimentent, rient, souffrent, pensent, consomment, produisent ….
Voyez-vous de l’argent dans les rues ? Dans les caniveaux ? sur les étals des marchandes de quatre saisons ? au cinéma ? dans les pages de votre journal ? dans la salle d’attente de votre médecin ? dans les allées ou sur les rayons de votre supermarché ?
Si vous me répondez : ‘oui’, vous êtes malade, faut vous faire soigner, vous êtes atteints de la ‘fricomanie’, une obsession morbide qui vous fait prendre les hommes pour des liasses de billets et mes lanternes pour du saucisson de Benghazi (au chameau) !
Une rombière rentière ribaude et renfrognée, de l’argent dans toutes ses poches, dans les tiroirs de sa cuisine, sur les étagères de son armoire, débordant de sa commode, envahissant ses comptes en banque aux quatre coins de la planète … cette vieille peau passe ses journées assise dans son canapé à grignoter des canapés et des crêpes au chouchen en regardant, sans la voir, sa télé de 3 mètres de haut par 5 mètres de large …. Elle est … riche !
Dans 4 mètres carrés, un pauvre hère dort en chien de bataille, en champ de fusil … il n’a pas mangé depuis 2 jours, son sommeil est peuplé de cauchemars affreux, de hot dogs fumants, de crêpes au jambon emmental œufs tomates patates corned beef … il mâchouille de sa bouche édentée, de ses doigts gourds il tente d’attraper son festin fantomatique … Il est … pauvre !
Voilà notre monde tel qu’il est, tel qu’il va ….
Keynes aura beau nous expliquer en quoi le sous-emploi, le chômage perpétuel est un bienfait pour l’économie capitaliste , les profits qu’on peut en tirer pour la dame riche … le pauvre ignore tout de ce théoricien froid comme une tombe … le pauvre va crever … mektoub !
Oh ! la vieille carne finira par crever dans ses draps de soie de Thaïlande et sa chemise de nuit de satin … ignorante de la faim, de la soif, du froid, de la rue …
« On doit gagner de la croissance … on doit renforcer la sécurité du bourgeois quitte à abandonner des territoires aux zoulous … on doit baisser les charges … on doit baisser les coûts du travail, les coûts de la santé, les coûts de la défense, de la fonction publique, de l’éducation … baisser la vitesse sur les routes … tout doit baisser si on veut que la dame riche ne perde pas d’argent ! »
Entendez-vous le chant des technocrates ?
L’entends-tu la grosse ficelle qui te rentre dans le cul lentement, insidieusement … pernicieusement ….
2014 ! oui, vous avez bien lu, nous sommes en 2014 et nous dépendons des théories branlantes d’économistes morts il y a bientôt cent ans mais dont les thèses fumeuses continuent de s’imposer au plus grand nombre par la volonté de quelques puissants nantis.
Qui, dans ce monde de dingues et de pleutres élève la voix pour faire valoir que notre monde ne se nourrit pas de billets de banque ou de transferts monétiques virtuels mais de denrées consommables et périssables, de produits cultivés par des hommes pour des hommes ?
Bien sûr qu’il faut aussi de l’argent … pour créer de nouvelles technologies, pour apporter de meilleures techniques de soins, former les grosses têtes, celles qui inventeront un monde meilleur, meilleur pour qui ? Mais pour l’homme, pour TOUS les hommes …
Mais l’argent des ‘paradis infernaux’ fiscaux … cet argent, à quoi sert-il si ce n’est à pousser à la spéculation, à rendre l’argent rare et plus cher … à faire de l’argent une denrée au même plan que les aliments … augmentant les prix de ces aliments …
Le sous-emploi profite au capital et le suremploi mène à la crise quand l’offre dépasse la demande et que les ventes s’écroulent faute d’acheteurs, entraînant la surproduction et la déflation mortelle pour le capital !
Et depuis Keynes, rien, rien de neuf … on détruit les surplus pour maintenir l’offre en dessous de la demande, maintenir les prix, les marges, les profits du capital.
C’est idem dans l’orientation scolaire …. On pousse les jeunes vers l’offre, sans véritable souci de la demande à terme … on manque de cuisiniers … on forme des cuisiniers … qu’importe si, lorsqu’ils arriveront sur le marché, ils se retrouveront en sur-concurrence !
L’anticipation.
Où est l’anticipation ?
L’anticipation passe par la réflexion et l’étude d’impact … elle est l’ennemi du rendement financier car l’anticipation permet d’ajuter l’offre à la demande à terme. Ce qui sous tend des équilibres, équilibres favorables en toutes circonstances à l’humain devenant le moteur de l’économie, l’objet central du développement et de la redistribution.
Seulement voilà ! l’argent ne peut se nourrir que de l’argent et la condition est que la demande soit supérieure à l’offre, que l’économie soit en perpétuel déséquilibre … en sous-emploi, mot clef du profit.
On peut donc affirmer qu’il faut des pauvres pour que les riches s’enrichissent et que Hollande vient de se soumettre à cette loi de l’argent en baissant le coût du travail, en anticipant, en hypothéquant l’avenir en la croissance de la pauvreté carburant indispensable de la richesse.
Ils sont où les nouveaux économistes ?
Ceux qu’on entend et qu’on sollicite sont tous des tarés formés dans nos écoles de débiles … ils véhiculent les poncifs des années 30, enseignés par des pontes enlisés dans les certitudes de leurs ancêtres fielleux.
Secouons cette gangue qui nous tue et réinventons l’économie par le travail au service des hommes, de tous les hommes.
Quant à Hollande …. Qu’il s’occupe de sa petite nana et de son scooter.