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économies de bouts d'chandelles - Page 6

  • J’entends, ici et là, qu’on parle volontiers de remaniement ….. faire du neuf avec du vieux !

     

     

     

    Bon, l’équation est simple :

    Qui y’a-t-il au PS ?

    Que des vieilles peaux et des vieux croûtons !

    Pierre Mauroy n’est plus, sinon on parlerait sûrement de lui !

    Bon ! y’en a plein d’autres qui ont passé l’arme à gauche (oups …. à gauche pour de vrai, pas comme les socialos qui sont de gauche à droite toutes !) … et qui auraient très bien pu faire l’affaire !

    Alors … du côté des vivants (pour ne pas dire survivants) … ben …. Y’a rien ! Nada, que dalle, bernique … mafich !

    Oh la la la !!!!! j’entends ‘Aubry’ …. Boudiou !!! Elle a ruiné Lille … elle va finir la France !

    Aubry, franchement, pourquoi pas Filochard ou Ribouldingue …. Ou Harlem désespoir ?

    Au moins avec elle, la situation s’éclaircirait avec le port du nikab autorisé si ce n’est recommandé et les piscines pour les hommes et celles pour les femmes et les mosquées mac do …

    Si Hollande nomme Aubry première ministre, on va avoir une unanimité totale … la France entière va porter le bonnet rouge.

    Aubry, qu’est-ce qu’elle va faire ?

    À part nommer toute la mosquée de Lille comme conseillers ?

    Les cantines hallal ? c’est déjà fait !

    Les 35 heures par mois pour que tout le monde ait sa chance de travailler au moins une heure par semaine ?

    La Redoute obligatoire pour tous ?

    Le maroilles dans tous les plats ?

    L’abolition du cochon ?

    Non, vraiment, soyons sérieux, Aubry faut la laisser à ses prières.

     

    Qui encore ?

    Bartolone ….  Plus avachi que lui tu meurs !

    Fabius …. Ouah ! ça irait plus vite de nommer directement Nettanayaouhhhhh !!!

    Ah ! Mais …..  j’y pense ….. y’a DSK qui est presque libre ! Bon, il est en train de ruiner le Boukistan, mais ça ne va pas lui prendre longtemps, d’ici 24 ou 48 h il devrait pouvoir venir s’occuper de nos ministresses …..

     


     

  • Les poches des français, les mains du gouvernement.

     

    Un article intéressant sur les intentions vicieuses des hauts fonctionnaires du gouvernement Hollande, serviteur zélé de ces messieurs.

    Quand le nucléaire s'invite à la Bourse.

    Nos hauts fonctionnaires pètent les plombs sous la pression du gouvernement Hollande aux abois.
    La consigne : rafler le pognon pour faire survivre les fastes de la caste 'pouvoir'.

    N'ayant jamais mis les pieds dans une entreprise, ignorants volontairement les citoyens pouilleux de la caste des 'crottés', ils abusent d'imagination pour piller la France au plus grand profit de leurs patrons.

    Les impôts pleuvent drus.

    Lancés dans un galop effréné, comme un cheval emballé, nos actuaires se battent comme des chiffonniers à qui inventera l'impôt le plus tordu.

    Si on faisait un test en piochant dans les économies de ces 'crottés' .... puisqu'on ne peut pas toucher aux riches, nos amis puissants.

    Aussitôt dit, aussitôt voté !

    Las ! Tollé générale et rétropédalage .... mais qu'à cela ne tienne on trouvera bien autre chose d'incontournable ...
     
    L'échotaxe et ses portiques à 1 milliard financés par le privé. Retour au Moyen-Âge et à l'octroi.
    Prochaine étape ...  la gabelle !

    Et si DSK revient dans la danse on ouvre des maisons closes (heureux oxymore).

    Je crois bien qu'on essaie de nous faire prendre la bourse pour une lumière ! Ce casino pour initiés dans lequel les entreprises sont cotées par la coterie.

    Le FMI, soucieux de ne pas être en reste et passer pour passéiste, surenchérit et conseille aux européens de prélever sans vergogne ni préalable 10% de l'épargne des ménages qui représenterait 600 milliards pour toute l'Europe.

    Et si on pompait le reste en le versant dans le capital d'EDF ?

    Après tout, après nous le déluge !

    Restons optimistes, pour le moment, nous sommes encore en vie !

     

     


  • La révélation ..... une chose est sûre et désormais visible ... ENORME !


    Le président (poils aux nichons) et les ministres (sinistres) ne maîtrisent rien, ne décident de rien, ne contrôlent rien, ne comprennent rien .... ils subissent les décisions des hauts fonctionnaires qui sont devenus une caste de débiles accouchant de lois 'déconnantes' si éloignées de la réalité politique qu'on peut sincèrement se demander s'ils vivent dans notre pays ou ailleurs ?

  • Les écoliers de l'Assemblée votent le pillage de l'épargne des ménages ... PEL mon amour ... je te veux !

    Les dépités ont voté la taxation à 15.5% de l'épargne des ménages (le canard enchaîné annonçait ce truc) ... avec effet rétroactif à 1997 !

     

    Mais quelle mouche a donc piqué nos pauvres indigents ?

     

    Franchement, ça devient vraiment inquiétant cette incompétence galopante .... ça n'annonce rien de bon !

  • Le gouvernement des handicapés du bulbe réinventent l'octroi ! NKM à poil !

    Pour vous, c'est quoi l'ECOTAXE ?

    Souvenez-vous, au Moyen-Âge, quand un commerçant voulait entrer dans le coeur de la ville, là où les riches bourgeois se protégeaient des rufians et autres cailleras, au pont levis les attendait l'OCTROI.

    Quelques hommes en armes filtraient les charrettes et prélevaient une taxe (qui plus tard deviendra la taxe à l'essieu) .... Et que le commerçant vende ou pas, il payait avant d'entrer. Tant mieux si il vendait, ça lui remboursait sa taxe.

    ECOTAXE, quel nom de chiotte et combien je préfère OCTROI, ce mot qui véhicule tant de mémoire ... c'est autre chose que la shoah, c'est la mémoire de la France.

    Il aura fallu un taré pour faire revivre ce très profond souvenir des injustices qui menèrent à la révolution.

    La prochaine, je vous parie mon slip contre une paire de bretelles que ça sera la GABELLE .... on en reparle ?

  • Leonarda reviens …… y’a des nems à la maison !

     

     

    Ouf ! vous avez vu ça …. La débauche d’angélisme des gogoches qui harcèlent Manuel ! ?

    Que n’ont fait là les gens d’armes !

    Aller cueillir une fillette dans un autobus de l’éduc. nat.

    Peillon l’a dit sans détours … et sans demander l’autorisation de pérorer :

    « il faut ‘sanctuariser’ l’école ! »

    Moi qui n’ai pas son vocabulaire, je suis été consulter le dico …

    Sanctuariser vient du mot sanctuaire qui signifie « saint ».

    PAF ! Peillon qui file un GRAND coup de lattes dans l’école laïque qu’il veut rendre sainte !

    Mon dieu !!! Mais dans quel monde sommes-nous donc arrivés ?

    Depuis ma naissance, il s’en est écoulé des eaux sous le pont de Javel !

    Oui ou le long du quai … parce que je ne suis pas certain qu’il y ait un pont à ce nom ?

    Bah ! on s’en fout, ce qui compte ce sont les eaux !

    De mon temps, on n’allait pas chercher les Kosovar pour remplir les classes !

    On avait des encriers et des plumes et on faisait soigneusement les pleins et les déliés.

    À la récré, l’instit nous piquait nos lance pierres, nous attrapait par l’oreille pour faire cesser les bagarres qui allaient trop loin ….

    En classe, on mouftait pas. Certes je passais la plus grande partie de mon temps à  rêver en regardant le ciel par la fenêtre. Mais quand on était puni, on savait pourquoi …. La plupart du temps !

    Désormais, un seul mot d’ordre compte pour notre somptueux gouvernement : la démographie.

    Oui, car une Nation que veut préserver son avenir se doit de maintenir un fort taux démographique alors il faut faire venir de la chair fraîche, des jeunes de toutes parts.

    Bon ! en l’occurrence, la marée chaussée a fait un écart ; au lieu d’aller chercher des gosses elle les a expulsés.

    Mais n’est-ce pas la contradiction de l’immigration ?

    Les uns veulent faire venir des familles nombreuses et les autres veulent chasser les immigrés en situation irrégulière i.e. qui n’ont pas d’autorisation officielle de séjourner sur notre territoire.

    Dans une démocratie apaisée, les flics font leur boulot et les citoyens acquiescent.

    Seulement voilà, les tensions sont énormes, le FN taille des croupières aux partis assis et rassis du front républicain qui, comme tous les fronts est strié de rides plissées évoquant les soucis qui ravagent ce qui se situe derrière le front et est censé être un cerveau.

    Les interviewés qui avouent avoir voté FN n’hésitent plus à dire leur vérité qui n’est peut-être pas la vérité …. Va savoir !

    Une dame a affirmé devant les caméras : « les étrangers, ils arrivent en France on leur donne tout. Nous, on a le droit à rien ! »

    Est-ce là le résultat des spams qui inondent nos « e-mail boxes » (boites de courriel) ?

    D’abord ça ressemble d’un peu trop près à ce qu’on a coutume de lire dans ces messages virulents et on peut aussi s’interroger sur les sources cognitives de la dame. Est-elle bien informée ?

    La propagande …. C’est pas fait pour les chiens !

    Mais c’est vrai que les fonctionnaires disent qu’ils sont assaillis, harcelés par les immigrés qui viennent tous les jours demander les clefs de leur appart !

    À Marseille, c’est un autre spectacle qui est joué.

    Les sicaires de Samia Galhi vont chercher les électeurs dans leurs lits et leur donne l’euro nécessaire à payer le vote au PS.

    Quelle magnifique leçon de démocratie !

    Si les français pouvaient seulement imaginer ce dont sont capable les africains (toutes ethnies mélangées) comme roueries pour profiter des innocents qui croient qu’il y a une réelle démocratie !

    La France ne sera pas longue à se retrouver gangrénée par la politique du bakchich. D’ailleurs on est plutôt doué pour tout ce qui touche de près ou de loin à la pratique de la corruption.

    Dans le canard enchaîné de cette semaine, un article intitulé : « le FMI vote Mélenchon » (que j’aurais plutôt intitulé : « le FMI se mélenchonise ») … il est dit que le FMI préconise aux États européens de refaire le coup de Chypre  et de prélever par surprise et sans avertissement dix pour cent de l’épargne des ménages. Rançon attendue rien que pour la France : 600 milliards d’euros !

    Vous voyez qu’on a des arabes aux FMI qui conseillent savamment nos économistes !

    Pour 1.000 € d’épargne, le fisc en prélèvera 100. Ça vaut vraiment la peine de faire des économies pour financer les frais de bouche de nos chers, nos très chers fonctionnaires.

    Ce que je me dis, c’est que si 10% de l’épargne des ménages font 600 milliards, ça veut dire que si le fisc prenait toute l’épargne, ça leur ferait 6.000 milliards, de quoi faire une bringue du tonnerre de Brest et se payer des voitures de fonction pour chaque fonctionnaire et des avions pour le président et le ministres …. Ah la belle vie !

    En tout cas, si tout ça est vrai, ça veut dire que chacun des 60 millions de français possède une épargne de 10.000 €. Ben mon colon !!! On se demande bien pourquoi certains sont à découvert, à croire qu’ils en font exprès !

    À Brignoles on n’est pas des trolls !

    Ils espèrent quoi les cadres du FN ?

    Même si Marine venait à être appelée à la présidence, elle ne convertira jamais les dizaines de milliers de fonctionnaires qui dirigent réellement le pays au nationalisme, ils ont bien trop d’intérêts personnels à faire passer avant l’intérêt général. Ils ont des parents, des amis, des  tas de personnes qui leur sont redevables. Faut pas s’en faire, avant que le FN ait le temps de compter les milliards de l’épargne des ménages, de nouvelles élections les balaieront parce qu’ils auront à leur tour déçu la naïveté des français niaiseux.

    Tant qu’on ne changera pas les hauts fonctionnaires et leur formation désuète, rien ne bougera en France.

    Alors …. Hein …. Soyons patients ……..

     

     


  • La retraite pour les nuls par les nuls …. Ou …. Comment faire marcher un frigidaire quand il n’y a pas d’électricité (charrue avant les bœufs) … nos Ô fonctionnaires ont réponse à tout sauf aux vrais problèmes !

     

     

    Augmenter  la durée de cotisation quand il n’y a pas de travail …. N’est-ce pas prendre les gens pour de pauvres cons ?

    Les syndicats, qui sont tous financés par le patronat et les subventions de l’Etat et dont les permanents vivent comme des pachas avec résidences de luxe, voitures avec chauffeurs et abondances de notes de frais et autres défraiements, n’y voient que pouic dans la fanfaronnade à laquelle ils sont appelés à participer dans la plus grande allégresse ….

    Ils font semblant de ruer pour quelques trimestres de plus ou quelques % de cotises en sus …. Ils tortillent du cul comme des vermisseaux qu’ils sont, se tapent le front creux, vident le vide de leur crâne, lisent les textes à l’envers, gueulent avec force mais de loin, comme les petits chiens …. Et finalement signent les yeux fermés ou ouverts ça ne change rien !

    Parce que le problème de la retraite, ce n’est pas les cotisations ou la durée du travail …. Ça c’est pour amuser les clowns … 


    le problème de la retraite, c’est l’emploi !



    Qui paiera les cotisations jusqu’à 75 ans si dès l’âge de 50 on est au chômedu ?

    La voilà, la seule et unique question qui n’est pas nouvelle puisqu’elle date très exactement de la première crise pétrolière quand le chômage a commencé à devenir chronique en France ….

    Alors, prétendre qu’en 2035 tout sera réglé et que c’est à cela que le gouvernement a apporté une réponse ….  C’est vraiment se foutre de la gueule du peuple !

     

     

     

  • La retraite , tu crois y arriver …. Hop, elle recule …. Tu avances encore un peu … manque de pot, elle t’évite …. Indignez-vous BORDEL !

     

     

    Il parait que c’est fini, le retraité n’aura plus à prouver ses annuités ni ses cotisations, quelqu’un va s’en occuper pour lui car ce n’est pas juste que le retraité soit obligé de prouver ce qu’il a fait !

    Pour un fonctionnaire comme tous les planqués du gouvernement, des syndicats  et des partis politiques qui pasent toute leur vie à pantoufler dans des ministères feutrés et dorés, c’est pas impossible (encore que ….) mais pour les employé du privé, cela revient à les prendre pour des cons.

    À tout hasard, je prends mon cas personnel que j’ai résumé dans une chronique intitulée

    « Histoire de retraite Une chronique édifiante de notre temps et qui peut arriver à chacune et chacun d’entre nous. (revu, corrigé et complété) »

    Il est évident que si les caisses de retraites s’étaient exclusivement occupées de mon cas, ils en auraient conclu que j’avais travaillé 3 ans dans les années 70 et que je n’avais droit à aucune retraite !

     

    Est-ce là que les Ô fonctionnaires qui dirigent réellement notre pays veulent en venir …. Escamoter le droit de regard du retraité sur sa carrière ….

    C’est hier que j’ai entendu Ayrault dire quelque chose comme :

    « J’ai personnellement mis en place des mesures qui feront que désormais chacun pourra suivre en temps réel sa carrière et avoir une estimation de sa retraite.  Les travailleurs n’auront plus à s’en occuper, tout sera fait sans qu’ils aient à intervenir ! »

    Je vous jure que si je n’étais pas déjà en retraite, ça me foutrait une frousse gigantesque !

     

     

  • La retraite en 2013 sous les socialistes, rien à voir avec celle de 2010 de l’UMP ? FAUX …. Tout continue comme avant grâce aux têtes de nœuds des Ô fonctionnaires ….

     

    C’est triste comme le langage change suivant qu’on est dans l’opposition ou aux affaires (louches) !

     

    Texte est issu de la Revue D&S (Démocratie & Socialisme) de Février 2010

     

    Nous avons, ces dernières semaines, abordé largement le sujet de l’avenir des retraites en France.

    On essaye de faire croire aux salariés qu’il existe un consensus sur l’allongement de la durée de cotisation. Ce pseudo "consensus" est en réalité un futur alignement sur la retraite à 67 ans que viennent d’adopter plusieurs pays d’Europe.

    En clair, de déclarations en déclarations, on voit bien que le slogan des salariés : "Leur "crise" n’est pas la nôtre !" est en train de devenir celui des marchés financiers : "faisons payer au plus grand nombre les effets de la crise" !

    Hormis la polémique lancée par Martine Aubry sur l’âge de départ à la retraite et la vive réaction contraire de nombreux élus du PS, on a peu, depuis, entendu les socialistes sur le sujet.

    C’est pourquoi, nous avons décidé de publier de larges extraits d’un dossier important réalisé par Jean-Jacques-Chavigné de Démocratie & Socialisme intitulé : "10 questions, 10 réponses sur nos retraites"

    Ce dossier a l’avantage de permettre à tous de mieux comprendre les enjeux futurs et la part d’intox pratiquée par le gouvernement et certains dirigeants économiques. Et surtout, de poser les bonnes questions.

    Nous espérons sincèrement que ces : "10 questions, 10 réponses" permettent d’ouvrir le débat et donne envie à tous les salariés de le prendre à leur compte !

    Retraites 2010 : 10 questions, 10 réponses

    1. Quel est le bilan des contre-réformes des retraites depuis 1993 pour les retraités et les futurs retraités ?

    ... / ... La « réforme » Balladur-Veil de 1993 s’est attaquée, en plein mois d’août, à la retraite du régime général des salariés du secteur privé. Elle a augmenté la durée de cotisation de 2,5 annuités (de 37,5 à 40). Elle a fait passer le nombre des meilleures années prises en compte pour le calcul de la retraite de 10 à 25.

    Enfin, l’évolution des retraites n’étaient plus indexée sur les salaires mais sur les prix. Les réformes de 1993, 1994, 1996 et 2003 des retraites complémentaires (Arrco pour l’ensemble des salariés et Agirc pour les cadres) se sont traduites par une augmentation du prix d’achat de la valeur du point et une baisse de la valeur du point servant de base au calcul de la retraite et donc par une baisse du montant de ces retraites.

    Aujourd’hui, déjà, plus d’1 million de retraités vivent sous le seuil de pauvreté et 50 % des retraités ont une retraite inférieure à 1 000 euros ... / ... En 1993, la retraite nette moyenne s’élevait à 78 % du salaire moyen net. En 2030, elle ne s’élèvera plus qu’à 59 % de ce salaire moyen net. ... / ... cela ne suffit pas à la droite et au Medef qui veulent continuer à faire baisser le montant des retraites par répartition tout en affirmant le contraire, la main sur le cœur. Si nous les laissons faire, en 2030, c’est la grande majorité des retraités qui se retrouveront sous le seuil de pauvreté.


    2. Pourquoi faut-il défendre avec acharnement la retraite à 60 ans ?

    Beaucoup de beaux esprits (à droite mais, malheureusement, aussi à gauche) nous expliquent que l’âge légal de la retraite n’a plus d’intérêt, maintenant que la durée de cotisation est passée à 40 et bientôt 42 annuités. En considérant que les régressions imposées par la droite font désormais parties du paysage des retraites, il est, en effet, difficile de concevoir comment un jeune qui commencerait à travailler à 25 ans et qui devrait cotiser pendant 42 ans pourrait espérer prendre sa retraite à 60 ans.

    Une simple addition montre qu’il ne pourrait pas prétendre à une retraite à taux plein avant 67 ans. Mais si cela ne sert à rien de débattre de l’âge légal de la retraite, pourquoi la droite tient-elle tant à faire bouger le curseur ? ... / .. Plus d’un million de salariés, tout d’abord, disposent de la totalité des annuités nécessaires à une retraite à taux plein mais ne peuvent pas prendre leur retraite parce qu’ils n’ont pas encore 60 ans. Il leur faut encore travailler 2 ou 3 ans. Avec un âge légal à 62 ans, c’est 4 ou 5 ans qu’il leur faudrait rester au travail. Ensuite, parce que le recul ou la disparition du droit à la retraite à 60 ans ferait presque automatiquement sauter le verrou des 65 ans.

    Or, ce verrou est essentiel . Il permet à un salarié dont la carrière est incomplète de pouvoir bénéficier d’une retraite à taux plein lorsqu’il atteint l’âge de 65 ans. ... /.. Si l’âge légal de la retraite disparaissait ou passait à 62 ans, le Medef utiliserait aussitôt ce recul comme levier pour imposer la disparition du butoir que constitue l’âge de 65 ans.

    Pour ceux qui douteraient des intentions du Medef, il faudrait qu’ils se souviennent que le Medef appelle de ses vœux la disparition de ces deux âges butoirs 60 et 65 ans ... / ...


    3. Une fatalité démographique pèse-t-elle sur nos retraites ?

    Il y avait 11 millions de retraités en 2000, ils seront 21 millions en 2040. ... / ... L’allongement de la durée de la vie n’est pas de 1 trimestre par an comme le proclament haut et fort Sarkozy, Guéant et Parisot mais de 0,44 trimestre par an comme l’estime le rapport du COR de 2007, s’appuyant sur les dernières données de l’INSEE ... / ... Le nombre de retraités seraient inférieur de 650 000 en 2050 par rapport à la moyenne des deux précédentes hypothèses retenues par le COR. Il ne suffit pas, ensuite, que la population en âge de travailler augmente. Encore faut-il qu’elle ait effectivement un travail. ... / .... A moyen terme, en effet, l’augmentation de la productivité du travail viendra annihiler les effets de la croissance et ne permettra pas au chômage de reculer ... / ... Réduire le temps de travail est une mesure incontournable : elle seule permettra d’en finir avec le chômage et du même coup d’améliorer l’équilibre financier de nos régimes de retraites ... / ... En 2050, le montant de la richesse nationale passera de 1 700 milliards d’euros à plus de 3 400 euros ... / ... Avec une augmentation de la richesse de notre pays de 1 700 euros à cette date, cela laisserait 1 500 milliards d’euros pour l’augmentation des salaires directs, des cotisations de l’assurance-maladie, des investissements publics et privés, de la réduction du temps de travail et même des profits. Il y a cependant une condition à cela, c’est que les profits ne captent pas la plus grande partie de ces 200 milliards qui devraient revenir aux retraités ... / ...

    4. L’allongement de la durée de cotisation permet-il de maintenir le montant des pensions ?

    Non. Le Medef et le gouvernement mentent délibérément. Ils nous disent : « Soit l’augmentation de la durée de cotisation, soit la baisse du niveau des pensions ».

    En fait, les salariés ont récolté l’une et l’autre depuis 1993 ... / ... avec une durée de 40 ans de cotisation, les 2/3 des salariés du secteur privé qui prennent leur retraite ne sont plus au travail. Ils sont soit au chômage, soit en maladie, soit en invalidité .... / ... Avec un passage à 41 ans, ce sont plus des ¾ des salariés qui se retrouveraient dans cette situation au moment de leur départ en retraite ... / ...

    Quand au Medef, il n’est pas à une contradiction près, il exige l’allongement à 45 ans de la durée de cotisation au moment même où les entreprises ne permettent aux jeunes d’accéder à un travail à temps plein que vers 25-30 ans (dans le meilleur des cas) et où elles licencient à tour de bras les salariés de plus de 55 ans (voire de 50 ans).

    Dans ces conditions, allonger la durée de cotisation revient à augmenter la période de chômage, de maladie ou d’invalidité et donc à diminuer le montant des retraites. ... / ... Décider, dans ces conditions, qu’il faut 40 annuités de cotisation pour bénéficier d’une retraite à taux plein, c’est vouloir obliger les salariés à sauter à la perche sans perche ... / ...


    5. Le maintien au travail des salariés de plus de 60 ans est il une réponse au problème de nos retraites ?

    Le Plan d’emploi national pour l’emploi des seniors 2006-2010 qui s’inscrit dans la droite ligne de la stratégie de Lisbonne adoptée par l’Union européenne, s’est fixé comme objectif prioritaire de parvenir à un taux d’emploi des 55-64 ans de 50 % en 2010.

    Cet objectif est inacceptable pour au moins 3 raisons.

    D’abord parce qu’il est insupportable de forcer les salariés de plus de 60 ans à rester au travail. Il ne faut pas confondre les hauts fonctionnaires, les professions libérales, les dirigeants d’entreprises, les universitaires qui ont la chance d’avoir un travail créatifs et l’immense majorité des salariés pour qui le travail est avant tout fastidieux, pénible et, avec le durcissement continuel des conditions de travail, de plus en plus néfaste à leur la santé.

    ... / ... Il ne faut pourtant pas être grand clerc pour comprendre que si l’on oblige des centaines de milliers de salariés de plus de 60 ans, ce sont des centaines de milliers de jeunes qui ne trouveront pas de travail. La persistance du chômage de masse exclut, à lui seul, la possibilité de retenir cette solution.

    Enfin, parce que l’avenir qui est promis aux salariés âgés est tout sauf pavé de roses.

    Non seulement les conditions de travail se détériorent, la souffrance au travail se développent, atteignant plus cruellement les salariés les plus âgés. Mais, en plus, pour inciter le patronat à embauches des « seniors », la droite a mis en place des « emplois vieux », des CDD de 18 mois renouvelable un fois. C’est donc la précarité qui ouvre grand ses bras aux salariés âgés. ... / ...

    Le chiffre (que l’on nous ressasse sans cesse) de 38,1 % est un chiffre global concernant l’emploi des salariés de 55-64 ans (dans les statistiques, on a 64 ans la veille de ses 65 ans…) Il faudrait pourtant distinguer entre l’emploi des 55-60 ans qui devrait augmenter dans le cadre d’un recul généralisé du chômage et l’emploi des 60-64 ans qui devait être réduit au maximum. ... / ... La priorité pour les salariés de 60 ans devrait être bien différente : permettre à tous ceux qui le voudraient de partir à la retraite avec une retraite à taux plein.


    6. Le système des « comptes notionnels » adopté par la Suède est-il une solution pour nos retraites ?

    ... / ... Pourquoi le gouvernement aurait-il demandé au COR un rapport spécifique sur la possibilité d’un remplacement de notre régime par annuités par un régime en points ou en compte notionnels comme en Suède ?

    Le plus probable est que le gouvernement ne veut pas faire de vague avant les élections régionales de mars et qu’il attend que le congrès de la CFDT soit terminé pour laisser les mains libres à François Chérèque.

    Le rapport annuel du COR paraîtra après les régionales et on peut compter sur le gouvernement et le Medef pour en faire la lecture la plus noire possible afin, si les salariés lui laissent les mains libres, de faire voter (comme d’habitude pour les retraites) une loi en plein mois de juillet.

    ... / ... Pour retrouver l’équilibre, le COR renvoie donc les décideurs aux « trois leviers » traditionnels :

    le niveau des ressources,
    le niveau des pensions et
    l’âge moyen effectif de départ en retraite.

    Et, sur le choix de ces leviers, le COR n’est guère optimiste puisqu’il estime à 15 % la nouvelle baisse du niveau des retraites qui découlerait du choix d’un tel système.

    ... / ... Aujourd’hui, les salariés ne sont sûrs que du montant - à moyen et à long terme - de leurs cotisations. Le montant de leur retraite dépendra de l’évolution du PIB et de l’espérance de vie au moment de leur départ en retraite. Le gouvernement n’a plus aucune responsabilité politique à prendre, c’est le système mis en place en 1998 qui a, une fois pour toute, décidé de la part de la richesse nationale qui sera attribuée aux retraites.

    Avec la crise, le PIB a diminué de 4,4 % en 2009, le montant des retraites diminuera donc de 4,4 % en 2010. Si l’espérance de vie (mesurée par les mêmes tables de mortalité que celles des assurances privées) augmente, le montant de la retraite baissera, sans que, là encore, le gouvernement ait la moindre responsabilité politique à prendre, sans le moindre débat public ... / ... Avec ce système, tout repère collectif disparaît ... / ...

    Dans le système suédois comme dans la retraite par point, si chère au Medef, c’est l’intégralité de la carrière qui est prise en compte pour le calcul de la retraite ... / ... les périodes de maternité, de chômage, de maladie ou d’invalidité n’ont pas vocation à être prise en compte. Au total, le taux de remplacement du salaire par la retraite ne peut que baisser ... / ...

    7. La droite et le gouvernement ont-ils abandonné l’idée de nous imposer des fonds de pension ?


    Non, le Medef rappelle constamment la nécessité de « compléter » la retraite par répartition au moyen de retraites par capitalisation, c’est-à-dire des fonds de pension, qu’ils soient ou non « à la française ». ... / ...

    L’épargne-retraite est profondément risquée : c’est accepter de jouer sa retraite en bourse car les fonds collectés sont placés en bourse et bien souvent en actions puisque, selon les » experts financiers » qui ont tout intérêt à favoriser ce type de placement, leur rendement serait meilleur que celui des obligations et des emprunts d’Etat ... / ... Laisser un champ de plusieurs centaines de milliards à un salaire indirect mutualisé leur est totalement insupportable ... / ...


    8. Le fonds de réserve est-il une solution pour nos retraites ?


    Créé en 1999 par Lionel Jospin, le fonds de réserve des retraites devait avoir une vie de 40 ans avec une première phase d’accumulation des fonds, de 2000 à 2020, et une deuxième phase d’utilisation des fonds, de 2020 à 2040.

    La première phase devait permettre d’accumuler 1 000 milliards de francs (150 milliards d’euros) dont l’essentiel serait venu des excédents de la Caisse nationale d’Assurance vieillesse, de ceux du Fonds de solidarité vieillesse et des revenus financiers issus du placement de ces fonds.

    ... / ... Au total, le Fonds de réserve n’a permis d’accumuler que 28 milliards d’euros. S’il avait été alimenté comme le souhaitait Lionel Jospin, ce fonds n’aurait, de toute façon pas permis de répondre au besoin de financement de nos retraites ... / ... C’est pourquoi ce fonds avait toujours été présenté comme un simple « fonds de lissage » permettant simplement d’étaler l’augmentation des cotisations retraites dans le temps en cas d’augmentation soudaine du nombre de retraités.

    Il reste 10 ans pour alimenter ce fonds. ... / ... Les placements en bourse pourront, sans doute, permettre d’accumuler quelques milliards mais ces gains se transformeront inéluctablement en lourdes pertes lors de la prochaine crise financière .... / ...



    9. Comment financer nos retraites ?


    Le déficit du régime général (branche vieillesse) devrait, selon les prévisions du gouvernement, être de 10,7 milliards d’euros en 2010 après 8,2 milliards en 2009 et 14,5 milliards en 2013. L’augmentation de ce déficit est liée, en partie, à des raisons conjoncturelles : la crise économique qui a réduit la masse salariale et donc le montant des cotisations retraites.

    ... / ... En 2050, si ces ressources n’augmentent pas et si nous refusons que la grande majorité des salariés se retrouvent dans la misère, le besoin de financement de nos retraites par répartition s’élèvera à 200 milliards d’euros (constants) par an.

    200 milliards d’euros par an, dans un pays dont le PIB aura doublé, cela représente 6 points de PIB. Entre 1960 et 2000, la part du PIB consacrée au financement des retraites par répartition avait augmenté de 8 points, pourquoi serait-il impossible de l’augmenter de 6 % entre 2010 et 2050 ?

    ... / ... Il serait donc, ensuite, nécessaire d’élargir l’assiette des cotisations retraites en s’attaquant aux « niches sociales » c’est-à-dire aux revenus salariaux qui ne subissent aucun prélèvement ou un prélèvement forfaitaire de 4 % au titre de l’ensemble des cotisations sociales. Le manque à gagner lié aux dispositifs d’association des salariés aux résultats de l’entreprise est évalué entre 6 et 8,3 milliards d’euros en 209 et, donc, au double en 2050 si ces revenus évoluent à la même vitesse que le PIB.

    Il faudrait, enfin, augmenter le taux des cotisations retraites.

    Sarkozy, le 25 janvier affirmait qu’il fallait « tout mettre sur la table ». Il promettait d’examiner toutes les pistes, mis d’examiner toutes les pistes. Curieusement, toutefois, il n’a évoqué que « la perspective d’un allongement de la durée de cotisation » et jamais d’une hausse des cotisations retraites.

    Pourtant, dans son dernier rapport, le COR constate que « l’effet positif d’une hausse du taux de cotisation sur le solde du régime est immédiat et durable ». Dans son rapport de 2001, le COR estimait que, même avec un taux de chômage ramené à 4,5 % de la population active, il faudrait encore augmenter de 15 points le taux de cotisation retraite pour équilibrer nos régimes de retraites en 2040 et revenir à un taux de remplacement de l’ordre de 75 % du salaire (comme avant 1993).

    15 point d’augmentation en 40 ans (de 200 à 2040 ou de 2010 à 2050), cela représente une augmentation d’environ 0,37 point par an. A raison de 0,25 point pour les cotisations patronales et de 0,12 points pour les cotisations salariales, cette augmentation est, bien évidemment, préférable à la généralisation de la pauvreté chez les retraités que nous promet l’allongement continuel de la durée de cotisation.

    Cette option a, pourtant, d’emblée était exclue du débat public. Pour les salariés, l’augmentation de leurs cotisations seraient compensées en partie par les sommes qui n’iraient plus financer l’épargne retraite et le retour à un taux de remplacement de 75 % du salaire net permettrait de réduire le recours à la solidarité familiale au profit des personnes âgées.

    Quant au patronat, s’il trouvait trop élevé l’augmentation de ses cotisations retraites, il pourrait toujours commencer par renoncer à financer les « retraites chapeaux » de ses dirigeants et alléger d’autant les sommes qu’il consacre au financement des retraites.

    Veolia Environnement aurait pu, ainsi, économiser les 30,2 milliards d’euros provisionné (et il s’agit des provisions d’une seule année) pour financer les « retraites chapeaux » de son Comité exécutif, dont 13,1 millions d’euros pour la seule « retraite chapeau » de son PDG, Henri Proglio.

    « Retraite chapeau » qui devait permettre à ce Monsieur, pourtant assez loin de la misère, de bénéficier d’une retraite supplémentaire de 700 millions d’euros par an. La compétitivité des entreprises de notre pays serait-elle remise en cause par cette augmentation progressive du taux des cotisations retraites ?

    Non si l’on remplaçait la « modération salariale » par la « modération financière » et si le montant des dividendes versés aux actionnaires diminuaient de façon à compenser l’augmentation des cotisations sociales.

    C’est tout à fait réalisable.

    Le montant des dividendes versés aux actionnaires a augmenté de 5,2 point de PIB depuis 1982, au détriment des salaires. Ces dividendes sont improductifs et ne servent qu’à alimenter la spéculation financière dont on a pu constater les redoutables effets.

    Une baisse des dividendes versés aux actionnaires n’affecterait pas l’investissement productif et permettrait de ne pas augmenter le prix des produits ou des services facturés par l’entreprise, malgré l’augmentation du taux des cotisations retraites. La compétitivité des entreprises ne serait donc pas affectée.

    10. Quelles mesures concrètes pour sauver nos retraites par répartition ?

    Nos retraites par répartition sont aujourd’hui gravement menacées. Le recul continuel du montant de la retraite, les lourdes incertitudes pesant sur l’avenir des retraites sont en train de rompre le pacte entre générations.

    Comment les jeunes générations pourraient-elle, en effet, accepter que leurs cotisations aillent financer les retraites de la génération qui n’est plus au travail alors qu’eux-mêmes estiment qu’ils ne toucheront pas de retraite ou une retraite qui ne leur permettra pas de vivre ?

    Pour que les jeunes générations aient confiance avec notre système de retraite par répartition, il faut leur assurer qu’ils pourront bénéficier d’une retraite correcte, à un âge (60 ans) où ils auront encore l’espérance de vivre en bonne santé pendant plusieurs années.

    Cet objectif nécessite que soit prises un ensemble de mesures indissociables. D’abord, abroger les réformes de la droite depuis 1993 et obliger, par la loi, le patronat à financer les retraites complémentaires du secteur privé afin que cet objectif soit atteint.

    Assurer un taux de remplacement minimum de 75 % pour une carrière complète.

    Garantir qu’aucune retraite ne sera inférieure au Smic. Indexer l’évolution des salaires pris en compte pour le calcul de la retraite et l’évolution du montant de la retraite, une fois cette dernière liquidée, sur les salaires et non plus sur les prix.

    Considérer que les périodes non travaillées, liées à la maternité, aux accidents du travail et aux maladies professionnelles, aussi bien que le temps partiel imposé sont des périodes travaillées à temps plein et que ce soit le salaire qui aurait normalement du être versé qui soit pris en compte pour le calcule de la retraite.

    Revenir aux 37,5 annuités de cotisation pour pouvoir bénéficier d’une retraite à taux plein tant que la durée moyenne réelle d’une carrière ne sera pas supérieure à ce chiffre.

    Valider les périodes d’étude après 18 ans comme les périodes de recherche d’un premier emploi dès l’inscription au Pôle-emploi.

    Permettre aux salariés ayant effectué des travaux pénibles de prendre leur retraite à taux plein à 55 ans. Cette mesure, cependant, ne saurait dispenser d’agir en amont, sur les conditions de travail, pour que ces travaux nuisibles à la santé disparaissent.

    C’est uniquement à ce prix que la confiance des jeunes générations en notre système de retraites par répartition pourra être restaurée. Autrement, ce sera la porte grande ouverte aux fonds de pension et à la misère pour la grande majorité des retraités dans les décennies à venir.


    Ce texte est issu de la Revue D&S de Février 2010 et disponible sur abonnement
    article Agora Vox repris sur yahoo actualités

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mon commentaire personnel

     

    Je ne comprends pas !

     

    Il y a une espèce de légende des retraites !

    Les fonds de retraites ne dépendent pas du budget de l'Etat.

    Les caisses de retraites fonctionnent indépendamment ( sauf, évidemment, décision parlementaire ...).

     

    La légende voudrait qu'il y ait plus de retraité que d'actifs.

    Mais, qui nous donne des chiffres ?

     

    Quel est le montant total des fonds détenus par les caisses de retraites ?

    Les produits financiers couvrent largement le manque à gagner. Et la courbe de la démographie est meilleure que celle prévue grâce, notamment aux français issus de l'immigration.

    Un des problèmes est que cette population perçoit des droits sans avoir cotisé (minimum retraite garanti).

    Mais même ainsi, il n'y a pas de problème de financement.

    Le gros problème c'est que le gouvernement (les hauts fonctionnaires, i. e. ceux qui sont toujours là quelque soit le gouvernement droite ou gauche ...) vise à procéder à un hold-up sur le pactole des retraites pour financer le trou de la sécu entre-autres.

     

    Maintenant, l'autre scandale dont personne ne parle, c'est l'utilisation qui est faite des fonds de retraite ....  comme la sponsorisation par exemple .....  montant grotesques versés pour des bateaux, des voitures de courses, des journaux en faillite … ou pas  .... etc .... etc ......

     

    La propagande outrancière contre les retraites par répartition et la volonté délibérée de piquer l'argent des caisses de retraite ne date pas d'hier, hélas.

    On fait courir des bruits, puis on lance un débat bidon avec la complicité de fonctionnaires zélés dont la retraite est assurée pour eux ....  et hop, razia sur le pognon !

     

    Deux petites choses que je voulais dire :

     

    Si l'âge de la retraite est repoussé à 62 ans ou plus, cela créera des millions de miséreux.

    En effet, aujourd'hui, un salarié qui atteint l'âge de 60 ans peut faire valoir ses droits à retraite même s'il n'a pas le nombre de trimestres pour la toucher à taux plein.

    Un salarié qui se retrouve au chômage à 57 ans peut avoir droit à 3 années de chômage (pour le moment !) à 60 ans, il n'a plus le droit qu'à l'ASS (Allocation de Solidarité) de 14 euros par jour, environ 500 euros par mois alors qu'à la retraite, cette même personne peut espérer soit le minimum garanti ou plus s'il a suffisamment cotisé, soit une possibilité de 1000 euros ou plus.

    Si l'âge recul à 62 ans, cette personne se retrouvera pour un an à l'ASS puis sans revenus jusqu'à ce qu'il atteigne 62 ans. Il sera obligé de vendre sa maison (s'il en a une) ou d'emprunter (mais personne ne prête à quelqu'un qui a 61 ans et pas de fortune personnelle).

     

    Ces vieux là  auront cotisé toute une vie pour se retrouver sans le moindre revenu pour vivre ......

     

    Je dis qu'en 2015, nous risquons de voir une armée de pauvres vieux SDF envahir les rues de nos villes. Je dis que ces vieux là n'auront plus rien

     

    Une autre légende qui est développée à loisir par le gouvernement (Rama Yade encore aujourd'hui à la télé) :
    La génération actuelle des jeunes serait sacrifiée !
    Nous, nous avons cotisé pour que nos parents touchent une retraite (il ne faudrait pas oublier que la retraite a été créée à la fin de la dernière guerre et que nos parents n'avaient pas cotisé quand ils ont commencé à toucher une retraite.

    et nous, nous avons, en plus, cotisé pour nos propres retraites.

    Les jeunes ne sont pas victimes d'un sacrifice au profit de leurs parents, ils ne cotisent pas parce qu'ils n'ont pas de travail.
    Nous, nous avons cotisé à fond pendant 40 ans, on peut dire que nous l'avons bien méritée, notre retraite

    Il faut que cesse cette scandaleuse idée de génération sacrifiée car c'est nous qui avons été les plus sacrifiés.
    Seulement les jeunes d'aujourd'hui ne luttent plus pour leurs acquis, ils élisent Sarkozy et attendent comme des boeufs que ça leur tombe dans le bec.
    Qu'ils se battent, sinon, ils n'auront rien.

  • En 2025 ! ?

     

    Mais je sais, moi à quoi ça ressemblera, exactement à la même chose qu'aujourd'hui tant que les oligarques, les technocrates, les énarques et autres ploutocrates continueront de maintenir la tête des pauvres gens sous le seuil de pauvreté pour mieux s'engraisser des bas salaires, des conditions insalubres, des hôpitaux pour nantis, des écoles sans budget, sans prof et sans programme ...

    L'avenir est très facilement déductif du présent il suffit de l’extrapoler. Les financiers tiennent le monde et ne sont jamais repus. Ils continueront donc de nous mener par le bout du nez, de nous pomper notre fric en nous facturant des services qui ne leur coûte rien et ils dicteront aux politiques et aux Ô fonctionnaires leurs actes et leurs discours.

    Ils auront, en 12 années, réussi à nous rendre toujours plus fragiles, précaires, prêts à vendre nos corps et nos âmes pour une bouchée de pain à des entreprises sans siège social ni vitrine. Nous sélectionnerons 1 ou 2 ou 3, il n’y aura plus d’autre choix !

    1 oui

    2 non (t’es mort)

    3 indécis (t’es mort)

     

    Les ministres seront toujours des amis du président élu par l’argent des banques, les Ô fonctionnaires seront chargés de mâter les indisciplinés, les écoles enseigneront qu’un bon citoyen doit obéir au doigt et à l’œil, la télé continuera de nous proposer des séries à la con et des téléréalités qui sont tout sauf en rapport avec la réalité, les écrivains écriront sur le net des histoires qui feront chier tout le monde, la musique sera faite sur 3 notes (tout ira par 3), le mariage pour tous sera devenu le mariage pour toutous, les pigeons auront des dents et Taubira des ailes pour survoler les prisons qui déborderont de partout, dégueulant les prisonniers dans les villes qui seront en ruines et où des hordes sauvages de cadres moyens spoliés de leurs indemnités de licenciement devenu instantané qui s’entretueront avec tout ce qui leur tombera entre les mains …

    Chaos et misères, pauvreté et charniers, gendarmes, armées et châteaux forts pour protéger les seigneurs banquiers et les ministres planqués.

    Rien, rien ne changera puisque nous sommes trop cons pour nous révolter !

     

    Ouais, 2025, ça sera chaud !!!

     

    Bon ! 2025 c’est fait, si maintenant on parlait un peu de septembre, octobre, novembre et décembre 2013 !

     

    Y vont faire quoi les auteurs de science fiction du gouvernement pour arriver à nous parler de tout, de n’importe quoi et surtout pas du présent et encore moins de notre proche avenir ?

     

    Ils nous prennent vraiment pour des cons à jouer ainsi aux cons avec nos vies et nos consciences.

     

    Totalement incapables de gérer la France au présent, ils s’inventent un futur irréel, virtuel et lointain où tout le monde il est gentil et beau.

    Mais que deviendront les djeuns désœuvrés des banlieues qui sont de plus en plus lourdement armés et de plus en plus agressifs ?

    Bientôt ils formeront un état dans l’Etat, ils ont déjà le commerce et les finances de la drogue que les gouvernements successifs n’ont pas voulu enrayer par laxisme, je m’en foutisme et refus de voir l’avenir en face, avec réalisme et détermination.

    De nombreuses voix alertaient dès 1990 sur la dérive des banlieues et les dangers d’une population aux reflexes communautaristes … et là, Hollande et ses pitres nous la jouent 2025 !

     

    Quel pantalonnade !