Voici les résultats pour la France entière, ceux que les médias ont ordre de ne pas donner ... et pour cause !
Source : Ministère de l'intérieur
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Voici les résultats pour la France entière, ceux que les médias ont ordre de ne pas donner ... et pour cause !
Source : Ministère de l'intérieur
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Les invités d'Yves Calvi sont d'une mièvrerie rare !
Catherine Nay, Carl Meeus, Sylvain Crépon, Brice Teinturier.
Le gouvernement toujours aussi clairvoyant va enseigner la république laïque aux imams ... autant enseigner le karaoké à des charançons caparaçonnés ou l'enluminure aux intellectuels du daesch !
ça se passe de commentaires, non ?
Juste une remarque ... le FN fait en données corrigées des variations de participation réelle : 32,6% de 40% = ~ 13% des électeurs.
C'est sûrement ce qui se passera en 2017, 13% des français porteront les Le Pen au pouvoir ... ça ca être chaud ... non ?
Nul besoin de boire une bouteille de pastis sans eau le samedi soir pour avoir une super gueule de bois le dimanche matin.
On a beau tourner dix fois sa langue dans la bouche de sa voisine, rien à faire, on ne parvient pas à comprendre ce qui peut bien y avoir dans la tête des adhérents de l’UMP ?
Sarkozy, l’homme aux fausses factures dans l’tiroir et aux vraies casseroles au cul, Sarkozy le hâbleur de foire du trône, le baratineur de café du commerce, le crieur de place publique, le vendeur de trottoir à la sauvette, le faux nain, le vrai tout petit, le népote despote …. Élu PDG de l’UMP par près de 65% des votants … dans quel monde vivons-nous … nous sommes en droit de nous poser la question !
Et pour paraphraser le taureau dans l’arène : « est-ce que ce monde est sérieux ? »
OH ! Nous savons bien que nos politiques sont des pitres charlatans, des bonimenteurs opportunistes, des racoleurs du dimanche on atteint l’acmé ! (j’ai pas dit acné).
Mais qu’espèrent-ils donc ces abonnés à l’Unique Machin Pathétique ?
Un renouveau avec du vieux ?
Du vieux avec du vieux ?
Des fausses factures payées avec du vrai fric ?
La fin du changement climatique ?
Y’a des cons qui votent Hollande et y’a des cons qui votent Sarko … on est entouré de cons, nous sommes cernés par les débiles, envahis par les crétins, débordés par les décervelés ….
Bon, je crois que seuls les chinois pourront nous sortir de ce marasme en nous remettant au travail pour un bol de riz.
Construisons des pagodes drive in, des ateliers clandestins officiels, des usines d’assemblage de particules, devenons chinois, vite avant que les français ne finissent tous à l’asile !
Extrême instant d’ataraxie extatique samedi soir dans l’émission somnifère de Laurent Rouxpieds quand Rachadi Dita donne la réplique au représentant du peuple autoproclamé : Mafieu Kassetoivitch !
Dès que Rachadi a pris place dans le fauteuil qui en a vu d’autres (des culs callipyges), Mafieu a commencé à se tortiller les doigts dans sa moustache rasée et à se foutre le pouce dans le tarin en signe de contestation outragée.
Pendant que Rachadi débite (et non « des bites ») ses bobards gros comme des rochers de Monaco (ou de Gibraltar … c’est selon votre religion) … le Mafieu n’en peut mais et ne résiste pas à interpeller l’ancienne ministre de l’injustice avec dans la voix une haine dicible :
« Vous savez quoi, vous m’écoeurez, vous ne connaissez rien à la rue, au peuple, à ses souffrances pendant que vous vous crêpez le chignon avec Fion, Jouïet et Tzarko pour savoir à qui qui mentira plus que …. Euh … plus, nous, le peuple des rues et des boulevards, nous pouvons crever, ça ne vous fait ni chaux ni froid de veau ! » *
Et vlan, v’la la Rachadi qui lui flanque son poing dans la gueule en retour d’uppercut avec une répulsion si agressive que l’autre a failli choir de son tabouret de bar à putes :
« Et vous, vous vous êtes regardé ? Vous critiquez tout et tout le monde alors que vous ne valez pas un pet de tortue et que votre talent ne pèse pas plus qu’une plume de gazelle ! Vous feriez mieux de la fermer espèce de bachibouzouk, vous vous prenez pour une star vous n’êtes même pas digne de jouer dans Pokémon ! » *
* ( chère lectrice, cher lecteur, pardonnez si je n’ai pas le verbatim de la discussion … vous savez bien que cette émission a pour but de nous endormir, ce qu’elle réussit à merveille et en conséquence, je n’ai pas eu la force de prendre des notes circonstanciées.)
C’est à ce genre d’instant magique qu’on apprécie tout ce que le multiculturalisme apporte à la France et à ses occupants : les français.
Quand je pense que sans la bénéfique immigration nous en serions encore à nous rendre des politesses plates et sans saveur !
Là, au moins, on discerne nettement à quel point la haine interraciale est source de vitalité, de régénérescence, de partage … de gnons (ce qui nous change du fisc qui prend notre pognon).
L’Afrique de l’ouest qui tape sur l’Afrique de l’est tout en conservant une nationalité française de façade, c’est ça qu’il nous faut pour bien nous cultiver, entretenir nos synapses et nous faire oublier les tracas quotidiens ordinaires qui ne nous élèvent pas comme le fait le multiculturalisme du XVIème … euh … non, du VIIème ! (ou les deux).
Après ça, on dort comme un ange !
Deux incroyables reportages entraperçus hier soir au JT.
Une milliardaire Italienne s’est mis en tête de sauver les naufragés migrants de méditerrannée.
C’est bien pour sa pub, mais ensuite, qui nourrira, hébergera, paiera, soignera ces rescapés ?
Certainement pas cette milliardaire !
Le second nous montrait Hollande et Valls dans les salles dorées du palais de l’Élysée se gobergeant comme roi et prince dégustant du bout des doigts un expresso sur le perron face au parc arboré du palais.
Des images d’un autre temps, des images confortant l’immense dédain que ces minable farauds portent au peuple #illettré et #sansdents.
Dans un article du Canard Enchaîné du 16 juillet 2014, sous la plume de Jean-Luc Porquet, un article intitulé : « San Antonio se serre la ceinture » se termine par la conclusion suivant :
« Une fois liquidé le régime qui permet aux intermittents de bénéficier de la solidarité, il sera facile de passer aux autres ( ?). Comme le revendiquait franchement en 2007, un des idéologues du MEDEF, Denis Kessler, ‘Il s’agit de défaire méthodiquement le programme du Cnseil National de la Résistance », qui après guerre a instauré, entre autres, la retraite par répartition et la Sécu …’
A remplacer, évidemment par les fonds de pensions et les mutuelles privées.
Patience, ça viendra … »
Mais …. Que contient ce programme du CNR ?
Sources :
Rien ne vous empêche d’en chercher d’autres …
Voici les points qui me semblent essentiels à la cohésion et à la force de la Nation Républicaine et Laïque et le statut actuel de ces points :
· 26 août et 30 septembre 1944 organisation de la presse, interdiction des concentrations39 ;
À noter qu’en 44 il n’y avait pas la télé. Dassault, Hersant, Arnault, Bouygues … la presse et la télé sont entre les mains de groupes financiers qui manipulent l’opinion publique.
· 13 décembre 1944, institution des Houillères du Nord-Pas-de-Calais ;
Arcilor, Snecma, Sagem, Altom, Alcatel, Rhone Poulenc… etc … Les grands groupes industriels se délitent les uns après les autres s’expatriant vers des pays à la main d’œuvre bon marché et aux conditions fiscales plus avantageuses. Rien n’é été fait par les gouvernements successifs pour les retenir. La nationalisation n’a pas été appliquée sous le motif de la crainte de voir les capitaux s’enfuir … il fallait les laisser fuir et garder les industries. C’est trop tard.
Certains conseillés lobbyistes ont conseillé aux gouvernants de miser sur des technologies nouvelles et le tourisme et d’abandonner les laborieuses industries et leurs brevets à des pays moins évolués. Malheur ! il fallait les fondations pour construire de nouveaux édifices … la technologie nous échappe … nous sommes démunis et de plus en plus à la merci de Nations guerrières hégémoniques.
Cet abandon de nos outils de production a entraîné le chômage de masse et la chute vertigineuse de nos exportations, nous rendant encore plus fragile et vulnérable.
Le tourisme fait travailler de la main d’œuvre étrangère de bas niveau et ne remplacera jamais les emplois industriels.
Les directives européennes du type Bolkestein ont permis à des entreprises de pays européens sous évolués sur le plan social de venir voler les chantiers au nez et à la barbe des entreprises françaises du bâtiment astreintes à des charges sociales bien plus lourdes.
L’europe refusant systématiquement l’unification des règles sociales et fiscales mais imposant la libre circulation des biens, des personnes et des entreprises crée un déséquilibre qui entraîne tout le monde vers le bas.
Pis encore, les traités en cours de signature vont détruire la juridiction française pour la remplacer par des sociétés privées de conciliation / négociation qui passeront au dessus des Nations pour le règlement des litiges de droit commercial et social. C’est l’établissement de la charia et de la torah avant l’heure. Tous les conflits feront l’objet, entre les sociétés, de règlement financiers qui débouteront systématiquement les salariés en les spoliant de leurs droits. L’avenir de l’être humain est engagé dans une ère d’esclavagisme, d’un retour au XVIIIème siècle.
· 18 décembre 1944, contrôle de l'État sur la ,marine marchande ;
Il ne reste rien de ce contrôle excepté les coûts considérables engendrés par la surveillance des eaux territoriales et des navires marchands qui dégazent près de nos côtes ou naviguent sous pavillon de complaisance en se foutant des normes de sécurité et anti-pollution. Mais de moins en moins de contrôles sont effectués en amont.
À noter que le CNR ne parle pas de la pêche que le parlement européen et la commission des lobbyistes ont rendue exsangue en multipliant les interdictions et les quotas qui pour certains sont positifs et pour d’autres anticoncurrentiels dans la mesure où il n’y a pas réciprocité.
· 30 décembre 1944, relèvement des cotisations de la sécurité sociale30 ;
Ça … pour augmenter, ça augmente … mais les prestations, elles, ne cessent d’être rognées afin de financer les rémunérations exorbitantes des pontes de la médecine et l’industrie pharmaceutique particulièrement gourmande. À noter que l’indsutrie pharmaceutique a entamé sa conversion et sa délocalisation, elle aussi, vers des lieux plus propices à des marges supérieures pour des prestations inférieures et des contrôles moins tatillons sur la composition des médocs !
· 16 janvier 1945, nationalisation des Usines Renault avec confiscation des biens de Louis Renault ;
Que reste-t-il de nos usines Renault Citroën et PSA ? Nous sommes en phase d’anglicisation. L’Angleterre a laissé mourir son industrie automobile alors que les États-Unis ont relancé avec succès les marques comme Ford et Chrysler … Nous, nous laissons nos industriels se délocaliser en Chine où le potentiel commercial est dix fois supérieur à celui de la France, les chinois exigeant que pour s’implanter chez eux, les industriels leur abandonnent leurs brevets. Nous perdons et nos industries (emplois et chiffres d’affaires) et nos savoirs faire.
Mais ces industries n’auraient jamais existées sans le programme du Conseil de la Résistance, c’est-à-dire sans la France. Cette trahison illustre parfaitement la réalité désastreuse de la politique aveugle qui nous conduit vers la ruine : L’ensemble des citoyens paient et nos gouvernants revendent aux potentats le bien commun pour une bouchée de pain. Ainsi s’enrichissent les riches et sont appauvris les pauvres.
· 22 février 1945, institution des comités d'entreprise ;
Le parlement et la commission européenne sont à l’œuvre pour revenir sur cet autre acquis.
Il faut dire que le MEDEF à commencer par noyauter et corrompre les syndicats par l’argent. Les permanents et les représentants syndicaux ne demandaient que ça : se faire arroser pour, en échange, temporiser et étouffer les mouvements sociaux.
La CGT toute puissante a réussi à imposer le silence sur ses financements occultes et les détournements financiers de son appareil. Pour combien de temps ?
En attendant, les syndicats sont à la merci du patronat et du gouvernement, ils ne fonctionnent que grâce aux subventions, les adhérents ayant fui le navire.
À l’EDF, par exemple, qui n’a pas sa carte n’a pas droit aux avantages liés au CE. À la main mise des patrons s’est substitué le dictat du syndicat ! C’est la foire d’empoigne, le chantage et le racket !
Et le MEDEF se marre !
· 29 mai 1945, transfert à l'État des actions de la société Gnome et Rhône ;
· Ce qui allait devenir la SNECMA et qui allait être bradé aux américains pour devenir AIRCEL puis SAFRAN … Times are changing, nos sauveurs pensent d’abord à se sauver eux-mêmes !
· 26 juin 1945, transfert à l'État des actions des compagnies Air France et Air Bleu ;
On sait tous qu’Air France est régulièrement renfloué par l’Etat et que toute privatisation entraînerait la faillite de la compagnie et sa renaissance sous forme de low cost.
· 4 octobre 1945, ordonnance de base de la Sécurité sociale ;
Bon ! Ce serait trop long de tout dire mais il est certain que la Sécu sert surtout à enrichir les laboratoires pharmaceutiques. Les récents scandales (qui n’ont jamais cessés) en particulier concernant les laboratoires Servier dont le PDG fut un ami personnel de François Mitterrand démontre comment les laboratoires interviennent auprès des autorités médicales ou les noyautent pour obtenir tout un tas de dérogations et d’avantages leur permettant de vivre très grassement sur la bête !
La Sécu nous coûte de plus en plus cher et rembourse de moins en moins. Par contre, elle est gratuite pour les étrangers qui ne manquent pas de venir se faire soigner gratos dans nos hôpitaux privés qui ferment les uns après les autres.
Là encore, l’idée est plus que jamais la privatisation et l’isolement des malades face aux cliniques privées.
Il faut pourtant rappeler qu’avant la Sécu, les médecins étaient en nombre très insuffisants, mal formés et pour certains très mal payés … c’est la Sécu et la solidarité qui a permis à la médecine de se développer. Si, demain, les médecins et les chirurgiens n’ont plus que les riches à soigner, ils déchanteront vite face à la pénurie de clientèle. On reviendra au début du XXème siècle !
· 17 octobre 1945, statut du fermage et du métayage.
Tout cela a été depuis longtemps balayé par la commission européenne et la PAC (Politique Agricole Commune).
Les statuts de fermage et de métayage existent toujours, mais ils ne représentent plus qu’une portion congrue de notre monde agricole et tendent à disparaître.
J’ai eu l’occasion de développer un logiciel de gestion de métayage et de fermage pour le compte d’Olivetti en 1990, c’était très laborieux pour l’imposer aux gestionnaires habitués à leurs méthodes ancestrales !
· 21 février 1946, rétablissement de la loi des quarante heures ;
Mêmes levées de boucliers et combat du MEDEF contre cette loi issue de l’occupation et qui grevait les bénéfices des actionnaires que le combat mené aujourd’hui par les mêmes contre les 35h.
Conséquence directe de la crise savamment organisée par les lobbyistes, le MEDEF assène sa liturgie capitaliste et affirme avec péremption que la France a besoin d’une réindustrialisassions passant par l’abandon des 35h et l’assouplissement des règles sociales et fiscales afin de s’aligner sur la concurrence internationale. Ces arguties ne visent qu’à une chose, enfoncer le pal encore plus profond, jusqu’à ce que la faillite soit irréversible. Le président du gouvernement social libéral donne donc quitus au MEDEF et lui accorde cinquante milliards qui feront le plus grand plaisir aux actionnaires.
· 28 mars 1946, vote de la loi sur la nationalisation de l'électricité et du gaz ;
Ça, c’est un très gros gâteau qui a été en grande partie abandonné au privé comme plus tard les autoroutes don la construction fut payée par nos impôts et les bénéfices livrés aux sociétés privées.
· 24 avril 1946, nationalisation des grandes compagnies d'assurances ;
Maintenant, on a des sociétés privées qui font la loi et se consultent pour pratiquer une farouche anti concurrence leur permettant d’imposer des tarifs exorbitants et injustifiés ! Rémunération du capital oblige, alors qu’à l’origine, tout a été payé par nos impôts !
· 25 avril, extension du nombre et des attributions des comités d'entreprises ;
Voir ci-dessus.
· 26 avril 1946, généralisation de la Sécurité sociale incluant la Retraite des vieux.
AH !!!!!! La retraite … je vous renvoie vers ma chronique du 1er février 2010 : « Histoire de retraite »
Il est certain que les centaines de milliards que gèrent les caisses de retraite par répartition intéressent au plus haut point les fonds de pension américain qui travaillent inlassablement dans l’ombre aux moyens petits ou grands de mettre main basse sur ce pactole !
Comme dit Jean-Luc Porquet :
« Patience, ça viendra … »
Avez-vous jamais observé les fourmis ?
Ces petits insectes sont merveilleux.
Ils communiquent par des antennes qu’ils ont sur leur tête et par des phéromones qu’ils lâchent par le cul.
Ils circulent en bandes mais parfois on peut voir un éclaireur cherchant une source de nourriture susceptible de plaire au plus grand nombre.
Si un de ces prospecteurs découvre un filon, il revient vers la fourmilière en laissant des traces derrières lui pour retrouver son chemin (ils ont dû lire Perrault) … et indique aux copains et aux copines les caractéristiques exactes du trésor en poids, dimensions, qualités nutritionnelles, volume … etc …
Le chef d’équipe détermine, à partir de ces données le nombre d’ouvrières (les femelles sont plus courageuses que les mâles) qu’il faut dépêcher sur place et la colonne se met en branle.
Parfois, les butins sont convoités par plusieurs tribus ce qui engendrent nécessairement des guerres tribales faisant intervenir des guerriers redoutables avec leurs grosses pinces devant leur bouche. Il y a des morts mais, chose surprenante, aucun cadavre ne sera abandonné sur place, tous les corps seront ramenés à la fourmilière pour être recyclés. La fourmi, c’est bien connu depuis qu’un entomologiste du nom de La Fontaine l’a découvert est économe. Elle est même plus que ça, elle ne laisse rien se perdre.
La fourmi passe une grande partie de son temps dans des galeries qu’elle creuse à même le sol, sans étais, sans piliers. C’est là qu’elle se repose mais sans jamais dormir au cas où l’ennemi viendrait à attaquer et c’est là qu’elle engrange les provisions issues de ses rapines et qui sont convoitées par les tribus ennemis. On parle volontiers de guerres tribales.
C’est assez incompréhensible pour nous les humains que des espèces identiques en tous points puissent se livrer des guerres fratricides pour quelques lambeaux de galeries !
Mais que voulez-vous, nous vivons une humanité de merde !
Thomas Piketty : « Il faut donner un parlement à l'euro »
NB : l’article incriminé (interview de Picketti) est à la fin de mon billet.
Ouaip ben j'avais vu juste, Picketti est une vermine inféodé au grand satan ricain !
Il prône une europe-ricaine toute puissante sachant que les politiciens ne comprennent strictement rien aux textes (en anglais avant signature) qu'on leur fout sous le nez en leur disant :
"signe c'est pour ton bien"
et ce, après qu'ils aient éclusés quelques verres de champ !
Il est quand même vachement gonflé ce tocard !
Il écrit :
"C'est pour cela qu'il faut déléguer uniquement les sujets où la souveraineté nationale est devenue un mythe. Je prends l'exemple de l'impôt sur les sociétés. La souveraineté, ici, ça consiste à se faire avoir ! Les Etats sont dans une compétition qui profite aux multinationales qui paient des taux insignifiants moindres que les PME. Une absurdité économique. Même chose pour les paradis fiscaux."
Il prend comme exemple le manque de contrôle imposé par le traité de Nice aux États pour prescrire l'abandon de la souveraineté fiscale des nations européennes ... fait-il semblant de croire que ça résoudra les paradis fiscaux et le dumping fiscal des autres parties du globe ?
D'ailleurs, cela aurait pour effet de booster la fraude fiscale avec bien entendu la complicité des instances corrompues des fonctionnaires européens que personne ne contrôle et qui savent très bien tendre la main !
Il n'y a pas 36 façons de régler la fraude fiscale des multinationales, les obliger à avoir un siège social dans chaque pays et balayer la consolidation globale qui permet de déclarer de fausses pertes qui pompent les bénéfices dans les pays à fort CA !
Croyez-moi, je sais de quoi je parle, j’étais le spécialiste informatique de cette combine légale. J’ai travaillé à la consolidation de GE (General Electric – Buc France & Leeds UK), de COMDISCO (Chicago), de Jacobs Engineering (Pasadena) et quelques autres que j’oublie …
C'est la grande spécialité d'Israël qui détourne des milliards à l'europe (et aux autres nations) en déclarant ses pertes comme autant de bénéfices au milieu d’une conso bidon qui fait évaporer l’argent avec la bénédiction des dirigeant ricains.
Bien sûr que sans harmonisation juridique (social, fiscal, commercial, normes sanitaires … etc ….) il n’y aura jamais d’europe, est-il besoin de s’appeler Picketti pour découvrir ça comme si c’était la révélation du siècle ?
Mais (et il le prouve), dans la mesure où les textes imposés par la commission européennes sont issus des lobbyistes salariés des groupes multinationaux qui dictent lesdits textes qui seront ensuite voter par le parlement … on comprend tout de suite qu’il n’y aura JAMAIS d’europe sociale, JAMAIS !
Plus c’est la discorde et plus les multinationales peuvent jouer à cache-cache avec l’argent.
Comment voulez-vous harmoniser la Hongrie avec le Portugal et la France avec la Slovéquie ou la Turquie ?
On peut toujours faire semblant …. Ça n’ira jamais plus loin même s’ils mettent en place leur putain de TAFTA … ça fera une europe de pauvres, mais ça ne changera pas les peuples intrinsèquement.
Un grec ne sera jamais un anglais ….
L’europe est une baudruche, un leurre, un attrape couillons qui permet à des tas de salopards parfaitement pourris de s’en mettre plein les fouilles au détriment des citoyens.
Thomas Piketty : « Il faut donner un parlement à l'euro »
LE MONDE | 20.05.2014 à 11h42 • Mis à jour le 20.05.2014 à 15h32 |
Propos recueillis par Claire Gatinois et Alain Salles
Economiste, directeur d'études à l'EHESS, Thomas Piketty triomphe aux Etats-Unis avec la traduction anglaise de son livre Le Capital au XXIe siècle (Seuil, 2013), qui analyse la montée des inégalités. Signataire du « Manifeste pour une union politique de l'euro », il dénonce, dans un entretien au Monde, le vide démocratique de l'Europe et plaide pour la création d'un parlement de la zone euro.
Vous aviez espéré voir en François Hollande un « Roosevelt européen ». Etes-vous déçu aujourd'hui ?
Ma déception porte d'abord sur l'absence d'impulsion européenne, même si, sur le plan intérieur, il y a beaucoup à redire. La situation était compliquée : un nouveau traité [fixant la règle d’or obligeant les Etats à ramener le déficit structurel, hors effet de la conjoncture, vers 0,5 % du produit intérieur brut] avait été adopté six mois avant les élections, mais la façon dont M. Hollande a essayé de faire croire qu'il allait le renégocier, pour dire ensuite qu'il avait fait son travail et qu'il fallait attendre que ça passe… Je comprends le traumatisme du « non » au référendum de 2005, mais d'autres enjeux sont apparus depuis la crise financière.
En 2005, nous étions encore dans l'ambiance intellectuelle de stagflation [inflation et stagnation économique] qui régnait au moment de la création de l'euro, après des années marquées par l'inflation et le chômage. On pensait qu'une banque centrale devait être la plus indépendante possible car on restait traumatisé par l'hyperinflation des années 1970 et 1980.
L'Europe a appliqué cette logique au-delà de toute limite. C'est la thèse de Milton Friedman : tout ce dont on a besoin, c'est d'une bonne banque centrale. Pas d'Etat-providence. Pas d'impôt progressif. C'est une illusion ! Cela a volé en éclat avec la crise. Pendant longtemps, on a cru qu'un grand marché avec une concurrence libre et parfaite était suffisant pour fonder un projet politique ; on a ajouté l'euro, en redoutant l'inflation et en se méfiant des Etats. L'idée d'une monnaie sans Etat a germé à ce moment-là. C'est une folie.
On ne peut pas faire fonctionner une monnaie unique comme ça. On a besoin d'un minimum d'union budgétaire et fiscale et pour cela d'un minimum d'union politique, démocratique.
Comment la bâtir ?
Cela exige non pas de faire le deuil de l'Europe à 28, mais d'accepter qu'il y ait, de façon plus ou moins durable, deux architectures politiques, démocratiques en Europe.
Vous pensez à un noyau dur autour de la zone euro ?
Absolument. Si on veut aller plus loin dans l'union politique, c'est nécessaire. Tous les pays voudront-ils d'une telle intégration ? Il faut avoir une approche ouverte, laisser le choix, sans laisser des pays bloquer le processus.
Comment cela s'articulerait-il ?
A côté du Parlement européen, on devrait avoir une chambre qui représenterait les Etats, avec des députés de leur Parlement national, à proportion de la population de chaque pays. Les députés nationaux ne pourraient plus se défausser sur des institutions européennes les obligeant, soi-disant, à faire des choses horribles qu'ils n'ont pas choisies.
N'est-ce pas déjà le rôle du Conseil européen ?
On vit dans l'illusion que le conseil des chefs d'Etat et ses déclinaisons représentent les Etats. C'est ce qui condamne l'Europe au choc des égoïsmes nationaux. Le summum de la folie, c'est cette séquence de conseils nocturnes où des ministres vous annoncent au petit matin qu'ils ont sauvé l'euro avant qu'on ne se rende compte, vingt-quatre heures plus tard, qu'ils ne savent pas ce qu'ils ont décidé ! La différence entre ces conseils et des débats parlementaires, c'est la différence entre l'Europe du congrès de Vienne [1814-1815] et celle du XXIe siècle. La démocratie, ça s'organise. On ne peut pas avoir une monnaie unique, c'est-à-dire perdre notre souveraineté monétaire et ne plus pouvoir dévaluer, et dire à ceux qui veulent que l'euro disparaisse : on a renoncé à tout ça, mais on ne peut rien changer…
Ce second parlement ne conduirait-il pas aussi à un abandon de souveraineté ?
C'est pour cela qu'il faut déléguer uniquement les sujets où la souveraineté nationale est devenue un mythe. Je prends l'exemple de l'impôt sur les sociétés. La souveraineté, ici, ça consiste à se faire avoir ! Les Etats sont dans une compétition qui profite aux multinationales qui paient des taux insignifiants moindres que les PME. Une absurdité économique. Même chose pour les paradis fiscaux.
Il ne s'agit pas de tout mettre en commun. Le taux de TVA sur les coiffeurs n'aurait rien à y faire. Va-t-on traverser la frontière pour se faire couper les cheveux ? On a parfois l'impression que l'Europe se venge de son incapacité à être décisionnaire sur des sujets importants en étant bêtement intrusive sur d'autres, plus secondaires.
Le vide démocratique, c'est le principal défaut de l'Europe ?
Oui. Refuser de parler des institutions parce que c'est trop technique, c'est laisser libre court aux forces du marché, au capitalisme débridé.
L'Europe peine à se sortir de la crise, c'est la faute de l'euro ?
Quand on regarde le Royaume-Uni, les Etats-Unis et l'Europe, le verdict est terrible. On n'est pas plus endetté mais il y a une défiance. Tant qu'il y aura dix-huit dettes publiques que les gouvernements refuseront de mettre en commun, il y aura des tentatives de spéculer sur tel ou tel pays. Avec l'euro, on a remplacé la spéculation sur les taux de change par la spéculation sur les taux d'intérêt. C'est pire. Comment voulez-vous avoir un débat serein sur les réformes si un Etat ne sait pas si son budget sera chamboulé parce qu'il devra rembourser plus cher sa dette ? Cette architecture est bancale.
Que peut-on faire ?
Si on avait une seule dette publique, il serait plus simple pour la Banque centrale européenne [BCE] de stabiliser les taux d'intérêt. C'était une idée que des économistes conseillaient à Angela Merkel fin 2011. Cela ne vient donc pas d'un cénacle d'extrême gauche L'idée est de mettre en commun les dettes dépassant 60 % du PIB dans un fonds capable d'emprunter aux marchés. Les pays remboursent au prorata de ce qu'ils ont mis. L'objectif est de réduire ce fonds à zéro.
En plus, on propose un volet politique : notre Parlement fixe le rythme de désendettement. C'est cohérent : on finance la dette et on détermine le déficit ensemble. Si des pays veulent aller au-delà, ils peuvent émettre de la dette sans garantie européenne, comme la Californie ou New York.
Quel avantage aurait la France, qui paie déjà des faibles taux d'intérêt sur sa dette ?
C'est de l'égoïsme à courte vue. La récession en zone euro nous coûte à tous.
Les Etats sont-ils prêts à de telles réformes ?
Le danger, c'est que l'Allemagne fasse des propositions. La réforme du traité de 2012 – imposée par Berlin – doit nous servir de leçon. C'est une mauvaise réforme. Vouloir attribuer des sanctions, des bonus, c'est le summum du fédéralisme technocratique. Je me méfie plus du souverainisme français que de l'égoïsme allemand, mais la France doit assumer des propositions pour démocratiser l'Europe.
Si on ne fait rien ?
L'exemple qui me hante, c'est la longue pénitence du Royaume-Uni. Après les guerres napoléoniennes, la dette dépasse 200 %, les Britanniques choisissent de s'en débarrasser par des excédents budgétaires et de l'austérité. Ça marche. Mais il faut un siècle…
Quelle a été la grande erreur de ces cinq dernières années ?
Il y a eu une longue séquence d'erreurs. La première est peut-être celle de la BCE, qui a décidé de ne plus prendre en pension les titres de la dette grecque si les agences de notation, qui étaient discréditées, les dégradaient. Elle a refusé de racheter des dettes grecques. On a aussi bricolé des institutions postdémocratiques, comme la « troïka ». Incompréhensible, inefficace.
Que pensez-vous de la campagne européenne ?
Je suis attristé par la morosité et la résignation en France. A droite comme à gauche, on refuse de parler des institutions alors qu'on a besoin de la démocratie pour reprendre le contrôle des forces du marché. On se couvre la tête de cendres en pensant à cette dette qu'on va laisser à nos enfants mais on laisse aussi une quantité de patrimoine immobilier, financier, inédit depuis la Belle Epoque. C'est plutôt une bonne nouvelle !