Tiens ! Merkel qui se décide soudainement et à contre péterie …. Euh …. Non, à contre … non, non plus, je voulais dire : contre toute attente … bon ! je recommence …
Tiens ! Merkel qui se décide soudainement et contre toute attente à relancer la consommation par l’injonction de quelques milliards dans le social allemand.
Paf ! aussitôt, les ‘journalistes’ et les ‘spécialistes’ ‘économistes’ y voient, y devinent, y décèlent, en déduisent … que Merkel veut relancer l’économie en Europe !
Mais quelle bande de brèles !!!!!
Elle veut seulement s’attirer les bonnes grâces de l’électorat, c’est tout …. Et ils devraient pourtant le savoir que les promesses sont faites de vent !
Spartacus l’anti-esclavagiste (anti, quel beau mot !) fit trembler les romains mais sans les renverser définitivement et se fit massacrer par Crassius (portait bien son nom, celui-là !).
C’était l’bon temps !
En ce temps, voyez-vous, on avait son ennemi en face, on pouvait le regarder les yeux dans les yeux, mais pas comme un vulgaire Cahuzac effrontément menteur, non, là, les yeux ne mentaient pas, ils disaient la rage qu’on avait de s’entretuer, d’en finir avec l’autre, de le voir se vider de ses tripes et de ricaner quand son œil virait vers la mort dans son orbite. On achevait l’ennemi blessé sans la moindre commisération.
T’as voulu jouer les hommes libres ! ? Eh bien crève, charogne, ça t’apprendras à te prendre pour un homme au lieu de rester bien sagement à ta place d’esclave !
Ah ! que je regrette ce temps de la vérité !
D’un côté les romains, droits dans leurs bottes comme un vulgaire Juppé et de l’autre les esclaves, sous le joug baissant la tête et le regard, marchant nus pieds dans le fossé quand les légions foulaient la pierre des voies romaines.
Tu savais qui tu étais.
Riche et libre, tu te payais des bonga-bongas à tout péter, tu te faisais dégueuler le foie gras pour mieux avaler ton faisan farcis à la truite de mer et à la confiture de lait de chamelle.
Esclave, tu bouffais la merde qu’on te jetait à travers les barreaux de ta cage en espérant que c’était pas des cannellonis à la viande de cheval !
Seulement voilà !
Le temps à coulé sous le pont de Tancarville, pendant que la Seine en faisait tout autant et les us et coutumes se sont notablement modifiées, insensiblement, inextinguiblement, sur la pointe des pieds comme un voleur la nuit dans la villa de Médicis … et les riches on revêtu la peau du lion de Némée et se sont retranché derrières l’égide qui les rend invisibles malgré les efforts d’Hollande pour apporter quelque transparence à notre monde fait de boue et d’opprobre.
Monsanto, qui a très bien senti les vents malodorants de la triche et des embrouilles parvenir jusqu’à ses olfactifs naseaux s’est dépêché de créer un conglomérat de fripouilles multinationales chargées de spolier les cultivateurs et autres agriculteurs naïfs qui se sont laissé dépouiller de leurs savoirs et sont devenus les esclaves du maître des OGM.
Aujourd’hui, nul n’a le droit de créer ses propres graines. Tout doit passer par Monsanto, c’est l’Europe qui l’a dit et tout contrevenant se fera emprisonné et devra acquitter une somme qui le ruinera afin qu’il ne recommence pas ses conneries.
Où es-tu Spartacus ?
Quel Spartacus osera se mettre au travers de l’hégémonie monsantienne ?
Eh puis …. Ce n’est pas fini …..
Il en a fallu du temps avant que Monsanto gagne la partie …. Mais d’autres parties se jouent !
En ce moment, la mode est à la ruine des pays industrialisés par les potentats financiers de ces mêmes pays qui refusent que le gâteau soit équitablement partagé par tous. Alors, ils décentralisent, ils emmènent leurs usines et leurs brevets vers des cieux plus accueillants, des pays où l’ouvrière et l’ouvrier est si faible socialement qu’il travaille volontiers pour un bol de riz agrémenté d’un filet de nuoc-mam.
Du coup, l’ouvrier européen organisé en syndicats financés par l’Etat et le patronat, se voit mettre à la porte de son usine et se retrouve désemparé dans la rue avec femme et enfants.
Bientôt, il sera mûr pour travailler pour une choucroute, une bouillabaisse ou un kouign aman !
Mais ça ne suffit pas, l’homo contemporino a pris trop de mauvaises habitudes en réclamant des avantages auxquels sa fortune personnelle ne lui donne aucun droit.
Quoi ! ? ces loquedus prétendent obtenir des allocations pour élever leurs enfants, des sous pour se tenir en bonne santé, des logements pas chers … mais ils rêvent ces galeux ! Il n’est que temps de les remettre à leur place en les confrontant à tous les autres pouilleux de la terre qui se nourrissent dans les décharges et s’abritent sous des tôles rongées de rouilles.
Monsanto, sentant venir les mauvais vents qui se préparent à l’occasion de la révolte des super riches et du réchauffement climatique qu’ils ont manigancé pour mieux enrober leurs plans diaboliques d’une nuée protectrice et dissimulatrice, Monsanto se prépare à breveter le génome humain.
La première étape a été franchie allègrement, d’une foulée légère et aérienne : le mariage sans limite.
Désormais, l’enfant n’est plus le fruit d’un couple, d’une copulation entre un homme et une femme. Désormais, l’enfant n’est déjà plus qu’un être biologique indéterminé, non identifié, indéfinissable, insaisissable, inqualifiable … il est le fruit de rien et de tout, de l’alpha et de l’oméga, du yin et du yang, de la pluie et du vent, de la cravate de notaire et de la branlouze chinoise, du caca et du boudin, de la bergère et de ron et ron petit patapon ! !
Chez Monsanto, les bacs et les cuves sont prêtes, d’un côté les spermatozoïdes issus de la branlette de mâles volontaires ou pas et dans les bacs, les ovules de bonne femmes dont on retrouvera trace dans quelques cannellonis ou autre couscous en boîte.
L’homme n’est plus qu’une marchandise comme les autres pour les riches qui se paieront bientôt des esclaves peu chers (peuchère !) et qui travailleront pour eux dès l’âge de six mois et jusqu’à leur mort vers dix ans.
Fini les Spartacus, plus aucun risque que le tiers état se rebelle, se révolte !
Voilà, braves gens ce qui attend nos descendants qui ne descendront plus mais seront brevetés Monsanto en bonne et due forme.
Pain de coucou !