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Yfig ex nihilo - Page 88

  • Quand tata Tartine sort de ses gonds !

     

    Je reçois une lettre particulièrement courroucée de madame Madoff. En voici la traduction de l’anglais vers le français (j’ai laissé les fautes pour que ça fasse plus vrai !).

     

     

    Cher monsieur Yfig, je lis très souvent votre blog, je l’ai lu le mois dernier, c’est vous dire …. avec tout ce que j’ai affaire .....    l’importance que j’accorde à votre compétence et à votre jugement.

    Je sais que vous êtes féru d’économie, d’arts martiaux, d’arts picturaux, de bicyclettes, de saucissons, d’histoires cochonnes, de mirlitons, de Tino Rossi, de votre concierge …. et j’en passe et pas des meilleures ….

     

    Je sais, aussi, car j’ai des antennes, que vous avez pris le parti de mon mari et que vous avez confirmé que tout ce binzzz avait été le fruit des malhonnêtetés des banques Lehmann et Brother, Lévinski Korsakhov, Michel Polnareff, Eddy Barclay’s, Gacque quarante et Niqué …. etc …. et que mon époux s’est fait entourloupé à l’insu de son plain grès.

     

    Cher monsieur Yfig, je vous serait gréée d’intercéder au près de vos amis politiques du parti socialiste, du parti communiste, du parti sans laisser d’adresse, du parti judéo-chrétiniste, de Zinédine Zidane, de Maria Pacôme, des bouddhistes et UMP, des centristes, de Bayrou, de Bal à dur, de Johnny, du docteur Caribou ……. etc ….. la liste est longue …..

    pour que cesse enfin cette déplorable, ridicule, atterrante et regrettable rumeur selon laquelle mon mari ressemblerait à votre aimable président (le dénommé Sarkozy) et vice versa. D’habitude, votre Nicolas apporte aux concitoyens américains joie et bonne humeur de par ses saillies incongrues et dignes de l’almanach Vermot …… mais là, franchement !

     

    Merci du fond du chœur.

     

    J’ai donc tout naturellement répondu à madame Madoff.

     

    Chère Nicole-Adeline-Grignotte,

     

    J’ai bien reçu ta supplique que j’ai eu le courage de lire jusqu’au bout malgré tout le mal être que j’en ai ressenti à la pensée des maux inhumains que des êtres sans scrupule ni honneur vous font subir à toi, ton bien cher mari et tes doux enfants.

     

    Crois bien, très chère Nicole-Adeline-Grignotte que, sitôt que vous m’aurez remboursé les cinq cents mille euros que j’avais placés en toute confiance dans votre buziness, je m’empresserai d’aller moi-même personnellement au siège du parti rue Sol-fa-ré-do engueuler tante Tartine et ses acolytes véreux.

     

    Ton bien dévoué Yfig.

     

    Ne reste plus qu’à attendre le mandat chèque recommandé accusé réception de mes sous ……

  • Comment reconnaître un Corsaire d’un pirate

     

    Jean Doublet est un corsaire français, né à Honfleur dans les derniers mois de 1655, et mort le 20 décembre 1728 à Barneville-la-Bertran. Il est le fils de François Doublet, entrepreneur aventureux.

    Jean Doublet demeure méconnu, malgré une longue carrière en mer de quarante-huit ans, pour le moins très hétéroclite. Il est le témoin privilégié de l'ensemble de l'histoire maritime de l'époque de Louis XIV, dont il nous a laissé un témoignage poignant. (Wikipédia)

     

    Les Corsaires agissaient pour le compte du Roi et obéissaient à un code d’honneur très strict.

    Par exemple, le code stipulait que les marins des navires conquis devaient rester libres et surtout vivants.

    Les Corsaires prenaient les biens et laissaient les vies.


    Les pirates,  quant à eux, oeuvraient pour eux-mêmes, ne respectaient rien et tuaient pour le plaisir de tuer.

     

    A chacun de choisir son camp, Corsaire ou pirate  !

     

     

    drapeau pirate :

    180px-Pirate_Flag_of_Rack_Rackham.svg.png

    bateau pirate :

    G.jpg


     

     

  • Les lecteurs, ces ingrats ! (surtout les fonctionnaires)

    Désormais, je ne risque plus rien puisqu'ils ont disparus de mon blog aussi furtivement qu'ils y étaient venu !

    Les fonctionnaires, ces chiens galeux, délaissent mon blog parce qu'ils n'aiment pas qu'on leur dise leurs sept vérités !


    Depuis mon billet du 12 mai 2012 intitulé : "

    Et si Sarkozy avait raison ??????????????? merde ! j’aurais pas l’air d’un con !!! OUF ! je ne serais pas le seul ….. ma concierge brûle un cierge ….. c’est mauvais signe !"

    Mes statistiques ont chutées grave !

    Je suis descendu de deux visites (unique) par jour  à une, soit une perte sêche de 50 %.


    Eh bien qu'à cela ne tienne, je ne me laisserai pas dicter mes mots par des personnes qui se recroquevillent dans leur petit siège de trou du cul à faire des cocottes en papier du matin (midi) jusqu'au soir (quinze heures au plus tard) et qui rentrent chez elles, la baguette sous le bras, le kil de rouge sous l'autre et le béret sur le chef. Chef qu'il ne manquent jamais de saluer veulement à grands coups de courbettes et de salamalecs.


    Qu'il aille se faire honir ailleurs ce fonctionnaire mal embouché, s'il croit que sa défection nuira en quoi que ce soit à ma défécation, c'est qu'il croit encore au père fouettard !


    Allez, sur ce, je vais aller regarder l'inspecteur Derrick (feuilleton vivement recommandé par le toujours sémillant iPidi).

  • Mais qu’est-ce vraiment que la retraite ?

     

     

     

    Mon équipe de reporters s’est jetée sur la question à corps perdu et voici les fruits de leur enquête.

     

    Nous avons rencontré un vieux monsieur tout plié en quatre dans une maison de retraite il nous a déclaré :

    « Moi, du moment qu’on me laisse tranquille avec mon sirop d’orgeat et mes nougats, je n’en demande pas plus. »

     

    Le reporter :

    « Et que faisiez-vous dans la vie avant d’être à la retraite ? »

     

    Le vieux :

    « Je vendais des lunettes pour chiens d’aveugles. »

     

    Le reporter :

    « Et ça payait ? »

     

    Le vieux :

    « Tu veux reprendre le boulot ? »

     

    Il lâche un pet monstrueux et une infirmière aux aguets derrière les rideaux du salon accourt lui foutre une grand claque dans la gueule. Le vieux tombe de son fauteuil et s’écrase le museau sur le carrelage qui se couvre de rouge sang.

     

    Notre reporter aide le vieux à remonter sur son siège tout en agonissant l’infirmière aux gros bras. Celle-ci, n’appréciant guère de se faire agonir devant le petit personnel et les vieux débiles fout une mandale à notre reporter et lui casse les incisives.

    Les pompiers arrivent dans leur voiture rouge tintinnabulante immédiatement suivie du car de police sirénant.

     

    Tout le monde se retrouve en garde à vue et le vieux claque d’un arrêt cardiaque du cœur.

     

    Nous avons mis plus de trois jours pour récupérer notre reporter qui a démissionné.

    Aux dernières nouvelles, il vendrait des cravates pour chiens d’aveugle (les aveugles n’y ont vu qu’du feu !)

     

    Notre second reporter s’est rendu dans la maison cossue d’une veuve cacochyme et nympho.

    Il a été accueilli à bras ouverts et nichons en avant.

    Pas de bol pour la vieille, notre reporter est homo et gay.

     

    Du coup, la rentière m’a appelé pour que je reprenne mon inutile reporter que j’ai foutu à la porte pour manque d’investissement personnel dans son job.

    J’ai gagné aux prud’hommes et je suis allé interviewer moi-même personnellement la vieille bique.

     

    Après de longues effusions baroques et interminables, elle a remis ses nichons dans le truc qui lui sert de soutif, remis ses poils dans sa petite culotte d’un goût plus que douteux (dessins de Volinski imprimés en relief sur la culotte qui pourrait contnir cinquante kilos de patates !)

    Nous nous sommes attablés devant une théière vide (la vieille prétend qu’elle n’a pas les moyens de se payer du Darjeeling des Indes du sud), et la discussion a pu commencer.

     

    Moi :

    « Dites-moi, chère petite madame, que pensez-vous de la retraite ? »

     

    Elle :

    « Tu peux m’appeler Ramona, et ce que je pense de la retraite n’est pas très avouable. »

     

    Moi :

    « Mais encore, Ramona ? »

     

    Ramona :

    « Je pense que l’âge de la retraite devrait être plus tôt car vois-tu, mon beau ramoneur, avec la bouffe qu’on nous fait bouffer, il est vraisemblable que la durée de l’espérance de vie va considérablement diminuer dans les décennies qui vont venir. »

     

    Moi :

    «  vous voulez dire, chère Ramona, qu’on nous empoisonne volontairement pour que nous n’ayons pas l’heur de jouir convenablement de nos retraites ? »

     

    Ramona :

    « Tu causes bien mon gentil bouc, dis, tu veux bien me caresser le nombril pendant que je te réponds ? » Je m’exécute, me sacrifiant pour te ramener, fidèle lecteur, le meilleur des reportages sur les retraites ….. «  Hummmm …. Oui, encore, c’est bon ….. je disais donc qu’effectivement, j’ai la conviction que Monsanto est financé par les riches terriens pour faire descendre drastiquement la démographie populaire et permettre aux nantis de se retrouver avec un nombre d’esclaves restreint et facilement manipulables. Tu sais, mon adorable chatouilleur que les capitalistes chinois ont beaucoup de mal avec leurs milliards de petits bons hommes qui courent partout et qui sont trop nombreux pour qu’on les foute tous en prison. »

     

    Je suis resté perplexe devant les arguments de mon hôtesse qui avait fini par retirer son excentrique petite culotte et avait conduit ma main jusqu’entre ses énormes jambons ….. je n’avais pas fini de réfléchir quand un jeune homme est entré dans la pièce sans frapper l’huis ni crier ‘gare’ !

     

    Ramona :

    « Mon bon saucisson, je te présente mon fils unique et chéri : Pédro d’el Carillon é Estafilade.

    Non, non, tu peux laisser ta main il ne se choque pas de ce genres de mondanités intimes et chaleureuses.»

     

    Pédro :

    « Bonjour monsieur saucisson, vous êtes venu prodiguer des soins intensifs à ma douce maman ? »

     

    Moi :

    « En fait, je suis reporter au journal ‘Ons lapa du gros chêne’ et je suis en train d’interviewer votre pétulante maman et mon nom n’est pas Saucisson mais Yfig. »

     

    Pédro :

    « Eh bien je vous souhaite bien du courage et je vous laisse à votre condition. »

     

    Moi :

    « Attendez beau tourtereau, n’auriez-vous pas un mot ou deux à me dire sur ce que vous-même vous pensez de la retraite et de votre occupation professionnelle ? »

     

    Pédro :

    « Je suis traider à la BAAR ‘Banque d’Athènes et d’Ankara Réunis’ et je pense avec mes coreligionnaires de bureau que

    la retraite  est un pari sur la mort !»

     

    Moi :

    « Pourriez-vous être plus précis ? »

     

    Pédro :

    « Eh bien si tu vis plus longtemps, tu touches plus de retraites et si tu meurs jeune, tu touches des clopinettes.

    Tout le but des pourvoyeurs de retraite consiste à allonger la durée de cotisations pour qu’elle rejoigne ou presque la durée de l’espérance de vie des travailleuses – travailleurs.

    Ainsi, tu cotises sans jamais toucher ta retraite et les banques se font du gras avec tes sous. »

     

    Moi :

    « Mais ce ne sont pas les banques qui gèrent l’argent des retraites ! ? »

     

    Pédro :

    « Et c’est qui, alors ? »

     

    Je n’ai pas eu le temps de répondre !

    Ramona qui n’en pouvait mais de notre conversation érudite s’est jetée sur moi et son gros sein droit est venu mal à propos se ficher dans ma bouche tout en obstruant mon nez. J’ai fini à l’hosto mais j’ai accompli mon devoir de reporter et j’espère, cher lecteur, que tu sauras apprécier mon œuvre.

     

     

  • Honfleur berceau de l’impressionnisme, la véritable histoire de la ferme Saint Siméon (ou comment prendre les enfants du bondieu pour des connards gâteux)

     

     

     


    Au début du XIXe siècle les peintres découvrent Honfleur. Les Anglais souvent ouvrent la voie, Turner, Copley Fielding et ses frères : Theodore, Thales, Newton. John Gendall, Richard-Parkes Bonington; c'est l'étude de la lumière et l'avènement d'une peinture nouvelle. Théodore Géricault et Eugène Delacroix vont en Angleterre, Honfleur lieu d'embarquement séduit. > le Paysage, les aquarellistes anglais. (Ill) Turner Honfleur vers 1832 Tate Gallery.

    Paul Huet rencontre Bonington et Eugène Isabey. Georges Michel est déjà dans la région ainsi que Isabey dont certaines toiles de Honfleur sont présentées au Salon dés 1827. Camille Corot voyage en Normandie à partir de 1822, avec Gabrièle Smargiassi (1798-1882) en 1830 ; Il peint la ferme Toutain à Honfleur en 1841. Charles Mozin découvre Trouville. Théodore Rousseau peintre majeur de l'école de Barbizon travaille en Normandie en 1832. Jean-Auguste Gagnery (1778-X) peint L'arrivée d'une voiture des messageries à Honfleur, 1832. Hst 67x60 détail. Dépôt du Musée de la Chartreuse de Douai. Musée Eugène Boudin. Ci-dessus : Smargiassi, Honfleur, vue de la côte de Grâce. Hst 38x46. MEB.

    Eugène Boudin, du Havre franchit souvent l'estuaire pour s'installer chez la mère Toutain à la ferme Saint-Siméon où il entraîne ses amis. Se retrouvent alors les peintres : Millet, Français, Achard, Jongkind, Monet, Hamelin, Courbet ... liste ci-dessous. De 1850 à 1870 vont se succéder les meilleurs artistes paysagistes et marinistes du temps.

    Aucun document ne nous montre l'établissement de la Ferme Toutain ; des tableaux et pastels de Boudin nous dépeignent l'environnement et les bâtiments annexes. Des tableaux également de Besnus, Bazille, Cals, Corot, Daubigny, Dubourg et Monet témoignent de l'endroit. C'est en 1825 que Pierre-Louis Toutain ouvre une auberge : la Ferme Toutain. A l'origine lointaine de la propriété, on trouve une léproserie, puis une chapelle entretenue par les Capucins et dédiée à Saint-Siméon. En 1848 Pierre-Louis épouse Catherine-Virginie qui donne une âme à l'auberge mais qui apporte aussi ses talents de cuisinière, on parle encore de ses maquereaux à l'oseille. Les chambres des locataires sont décorées à la craie, au charbon, à la mine de plomb, de portraits, caricatures, paysages ou poésies, le tout exécuté selon l'humeur. On y remarque selon le chroniqueur Alfred Delvau (le Figaro) : « un bon portrait de Melle Toutain fait par Armand Gautier ; une idylle de Stephen Baron ; de petits paysages d'Achard ; une marine de Français ; des poules de Besnus ; un matelot de Sainte-Marie ; le portrait en pied de Rose, la bonne, dans l'exercice de ses fonctions, par Charpentier et peut-être un peu trop de croquis peints ou dessinés de Rozier ». C'est E. Boudin qui nous raconte comment la mère Toutain a fait disparaître un morceau du jugement dernier de Michel-Ange, que Ménard et Baron avaient reproduit en écorché. « C'était horrible ! le fils Toutain, un colosse, y est mort dans une crise de delirium tremens, affolé par ces bonshommes écorchés et pantelants » (lettre à Jehan Soudan / Directeur du Petit Normand).

    Peintres, poètes et musiciens se succèdent. Ce sont souvent de joyeuses rencontres. Eugène Boudin en 1859 : « 18 juin. Retour de Honfleur avec Courbet. Passé une soirée fantastique chez de Dreuil avec Courbet, Schanne : c'étais quelque chose de monstrueux comme bruit. Les cerveaux échauffés tournaient ; la raison vacillait. Courbet nous a fait sa profession de foi d'une façon peu lucide bien entendu. Ça été quelquefois fois beau. On a chanté, crié, tapagé si bien que le jour nous a trouvés le verre en main. Nous sommes revenus en faisant du bruit par les rues, ce qui est peu digne, puis nous nous sommes couchés dans le lit de mes pauvres bonnes gens. Ce matin nous avions la tête lourde, ce qui ne nous a pas empêchés d'admirer de belles choses, si bien que j'ai résolu d'aller me fixer là cet été si je puis. Courbet m'a déjà un peu affranchi de la timidité, j'essaierai de larges peintures, des choses grandes et plus cherchées comme ton. Enfin, nous entrons en plein dans l'art. Courage donc » in G. Jean-Aubry - 1977 - pg. 30.

    Grâce à Monet, l'auberge reçoit la visite de Frédéric Bazille, Antoine Guillemet, Henri-Charles Guérard et son épouse le peintre impressionniste Eva Gonzalés unique élève de Manet.

    Les Frères Goncourt séjournent à l'auberge ainsi que le Père Martin ils font la liaison avec les peintres de Barbizon.

    En 1862 Jongkind fréquente Honfleur et la ferme Saint-Siméon, il s'y remet à peindre encouragé par Isabey, soutenu par Cals et par Madame Fesser. Ses oeuvres ayant pour sujet Honfleur datent pour la plupart des années 1862 à 1863, les autres plus tardives seront composées de mémoire ou d'après des croquis et aquarelles.

    Claude Monet (alors âgé de 22ans), Eugène Boudin et Johan Barthold Jongkind, qui travaillent ensemble sur la côte, commencent à réaliser en extérieur le tableau dans son intégralité. Boudin peint de façon quasi scientifique, prenant note lors de ses études, de détails tels que la direction du vent (comme le rapporte Charles Baudelaire dans son compte rendu du Salon de 1859). Monet est fortement impressionné par les oeuvres de ses aînés. Larousse. > les oeuvres comparées du Salon de 1865.

    Eugène Boudin utilisait également la photographie pour ses études : « vous aurez mis à profit les jolies études dont Lemarcis m'a parlé et qui ont été produites pendant votre séjour à Honfleur. Vous avez fait des photographies, dites-vous, cela doit être d'un grand profit surtout pour les groupes de figures ». (Berthoud à Boudin, 1er décembre1854) G. Jean-Aubry notes in catalogue de l'exposition E.B. 1992 - Biographie par L Manoeuvre.

    .

    Emile Renouf peint "orage à Vasouy" et "souper au bord de la Seine" (ill).

    Le jeune honfleurais Adolphe Marais (ill) rencontre les pensionnaires de la ferme Saint-Siméon, Daubigny lui donne des conseils. Il admire particulièrement Corot. Troyon lui inspire de grandes toiles.

    Cals fréquente assidûment les dernières rencontres de la ferme Saint-Siméon. Il y apporte, plus que tout autre, cette vision sincère que louait Edmond About qui le rapprochait de la tradition des frères Le Nain. Revenu à Honfleur en 1872 pour y vivre dans la sérénité jusqu'à sa mort, Cals peint en 1879 la ferme Saint-Siméon directement sur le motif. Alain Tapié pg 40.

    Une fois la célébrité de la ferme St Siméon établie, le propriétaire reprend son bien, rompt le bail et chasse les Toutain afin de récupérer à son propre compte la réputation établie par les Toutain.

    En 1865 la ferme est mise en vente par son propriétaire Monsieur de Varin ; en 1870 Monsieur Chasle déjà propriétaire du Cheval Blanc à Honfleur reprend l'affaire et donne congé à Catherine-Virginie Morin, épouse Toutain, tout en l'autorisant à emporter les tableaux laissés en gages par certains des pensionnaires impécunieux. Il en est fini de la pension à quarante francs par mois, nourri et couché. Monsieur Chasle fera des travaux considérables : remplacement du toit de chaume par un toit d'ardoises, construction d'un pavillon face à la mer, d'allées et de jardins... La fermeture de l'auberge et l'absence de la bonne mère Toutain disperse la colonie d'artistes qui se dirige vers Deauville, Trouville, Dieppe ou Étretat. Un temps éclipsé par Honfleur, Dieppe va ressaisir, au début des années 1880, le flambeau de la nouvelle peinture .../. non seulement les Français y côtoient comme sous la Restauration leurs confrères Anglais, mais les peintres « révolutionnaires » y font excellent ménage avec les peintres « mondains » : Pissaro, Renoir, Monet, Thaulow, Gauguin, Boldini, Whistler, Helleu, Sickert ... J-S. Klein. Si c'est la fin de la fabuleuse histoire de la ferme Saint-Siméon,

    Aujourd’hui, les clients prestigieux arrivent à la ferme St Siméon en hélicoptère et le prix d’une chambre voisine les mille euros la nuit.

    Bien entendu, on connaît la ferme St Siméon dans le monde entier.

  • Et si Sarkozy avait raison ??????????????? merde ! j’aurais pas l’air d’un con !!! OUF ! je ne serais pas le seul ….. ma concierge brûle un cierge ….. c’est mauvais signe !

     

    Rue89 ….. les fonctionnaires (les caves) se rebiffent :

    http://eco.rue89.com/2010/05/12/chorus-le-logiciel-qui-empeche-letat-de-payer-ses-factures-151106-0

     

     

    Les fonctionnaires sont incompétents ..... c'est la faute au logiciel !

    Les fonctionnaires ne comprennent rien ..... mais c'est la faute au logiciel !

    Les fonctionnaires ne veulent pas qu'on les contrôle ni qu'on les empêche de magouiller comme ils en ont l'habitude ..... c'est la faute au logiciel !

    Les fonctionnaires renâclent, ils traînent la papatte ...... mais le logiciel s'en fout ! les fonctionnaires n'ont qu'a faire leur boulot correctement et le logiciel leur semblera très adapté !

    C'est comme ça partout !

    Quand le fonctionnaire ne peut plus se faire payer sa maison par les fournisseures parce qu'on leur met des garde fous .... les fonctionnaires pêtent les plombs ..... et si ça continue je vais devenir sarkoziste, parce les fonctionnaires faut qu'ils comprennent qu'ils ne sont pas au dessus des citoyens, mais à leur service.

    Allez, au boulot et les récalcitrants ...... au pôle emploi !

  • Les économistes de la Rue89 se posent d’étranges questions …. Mon percepteur aussi, mais lui, c’est normal c’est une femme !

     

    http://eco.rue89.com/2010/05/10/on-parle-beaucoup-de-la-dette-publique-et-la-dette-privee-alors-150883

    La dette privée est "garantie" :

    i.e. les banques ne prêtent (en théorie) que si son client est solvable. Le coup des subprime, c'est de l'ecroquerie financière à la petite semaine, du banditisme de financiers assis le cul dans leur fauteuil et n'osant prendre le moindre risque !

    Mais noirmalement, la banque s'assure du remboursement avec intérêts des emprunts aux particuliers et aux entreprises.

    La dette "publique" est un pari !

    Les investisseurs institutionnels et les fonds de pension achètent de la dette d'Etats en misant sur :

    un gain rapide (remboursement quasi au jour le jour de l'emprunt d'Etat)

    Une garantie liée à la stabilité (probable) des Etats - un Etat étant sensé ne jamais tomber en faillite.

    Manque de pot, ça arrive !

    Pour l'instant, les Etats ont toujours été sauvés par le FMI.

    Mais cette fois, le morceau est trop gros à avaler, alors ils créent un autre "machin" : le fonds de réserve de l'euro.

    Ce "machin" est un catoblépas, un dahut, un monstre qui ferait peur à un ogre !

    Mais c'est surtout un petit coup de poker menteur !

    Le fonds "garantit"

    Ah oui ! et sur quelle réserve ?

    Vous savez qu'on a officiellement abandonné la réserve d'or pour les Etats .... or, sans or ... que reste-t-il comme garantie ?????

    rien, nada, zobi, peau de banane !

    Dons, le fonds de réserve est une coquille de noix vide qui ne garantit rien ni personne .......

    Quand comprendrez-vous, enfin, que seul l'économie réelle compte ?

    Les détenteurs d'actions ne détiennent que des chimères !

    Souvenez-vous de Law !

    Si, demain, l'Etat fait faillite, ils pourront toujours aller au supermarché du coin avec leurs actions, on ne leur donnera rien à bouffer.

    Mais si j'ai des lapins ou des poules des oeufs, de la laine, du blé .... j'ai de quoi bouffer et échanger ma matière première contre des  produits manufacturés !

    Ne perdez pas de vue que la Chine a emmagasiné les manufactures ....

    Il nous reste le sol et l'agriculture ......  ça devrait suffir pour bouffer ..... mais va falloir oublier les vacances aux Antilles ou à Maurice !

  • Laurent Ruquier se paie Michel Onfray ….. ma belle-mère fait une crise d’impétigo



     

    Samedi dernier (8 mai 2010) dans son émission JVPTAMC « je vais plus tarder à me coucher » Laurent Ruquier recevait le « fil au zoophile » Mickael Onfray.

    Les deux Eric (Naulleau et Zemmour ou Zemmour et Naulleau), Dupont’s of the paf (pif paf pouf) étaient tétanisés !

    Recevoir ainsi, en presque en direct, à une heure où les enfants et les boulangers sont couchés avec les poules, les lapains et les carottes ….. ça les a pétrifiés les rossinantes du tout p’tit écran !

    Oh ! certes, Zemmour a bien tenté de jeter un mot à la figure de Onfray, mais son visage était comme un mur qui renvoyait tout et Naulleau a évité de justesse le coquard …. Faut dire, aussi, que le mot d’Eric (l’autre) était particulièrement virulent, il lui avait, en effet, balancé du « monsieur » ce que l’autre (l’interviouvé) n’a pas avalé !

    Bon, ensuite, on est allé se coucher …. Il était temps !

    Quand il ne se passe rien, il ne se passe rien !

  • panem et circenses - Væ victis - Mantua væ miserae nimium vicina Cremonae - Sed omnia tempus habent - et ma concierge n'est pas dupe, même en petite culotte dans les communs aux poubelles !

     

     

     

    Essayons de réfléchir tranquillement, par nous-mêmes, loin des propagandes des divers JT qui répètent en boucle les discours officiels du service comm du parlement Européen et loin des experts télé qui sont experts en finances comme en choucroute du Sénégal.

     

     

    Que nous disent les ‘oracle’ internautiques ?

     

     

    http://www.imf.org/external/np/exr/facts/fre/imfwbf.htm

    Le FMI et la Banque mondiale sont des institutions du système des Nations Unies. Elles poursuivent un même but qui est de relever le niveau de vie des populations des pays membres. Leurs approches à cet égard sont complémentaires : l’action du FMI est centrée sur les questions macroéconomiques tandis que la Banque mondiale se consacre au développement économique à long terme et à la lutte contre la pauvreté

     

     

     

     

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Banque_centrale

    La banque centrale d'un (ou de plusieurs) pays est une institution chargée par l'État (ou un ensemble d'États dans le cas d’une zone monétaire comme la zone euro) de décider d'appliquer la politique monétaire. Elle joue tout ou partie des trois rôles suivants :

    assurer l'émission de la monnaie fiduciaire et contribuer à fixer ainsi les taux d'intérêt ;

    superviser le fonctionnement des marchés financiers, assurer le respect des réglementations du risque (ratio de solvabilité) des institutions financières (en particulier des banques de dépôts) ;

    jouer le rôle de banquier de dernier ressort en cas de crise systémique.

     

     

     

    Mais …. Mais …… mais alors …….. nous avons déjà tout ce qu’il faut !!!!

    Alors pourquoi créer un fonds spécifique de défense de l’euro ?

    Est-ce que, par hasard, les institutions existantes ne jouent plus leur rôle ?

    Est-ce que leur crédibilité est mise en cause ?

    Est-ce quelles refusent de prendre en charge l’euro ???

     

     

    QUID ?

     

     

    Que se passe-t-il réellement ????

     

     

    Non, braves amis, ne m’en demandez pas plus, je ne suis pas, hélas ou tant mieux, dans le secret des grands de ce monde ……. Grands qui sont tous tombés bien bas nous entraînant dans leur chute pitoyable et utilisant tous les artifices en leur pouvoir pour magouiller, maquiller les comptes, envoyer des leurres propagandistes pour résister, tenir, tenir encore et encore ….. jusqu’à ce que plus rien ne puisse tenir !

     

    Bon, on peut y réfléchir ensemble.

     

    Est-ce que les plus touchés ne sont pas ceux qu’on croit ?

     

    Est-ce que, par le plus grand des hasards hasardeux, les capitalistes sont en train de perdre la main et se retrouvent les poches vides et que, pour ne pas laisser tous ces grands patrons tomber dans la misère les amis politiques de tous bords se coalisent afin d’utiliser le peu de crédit qui reste à l’Europe pour boucher les trous ?

    Sommes-nous à la veille d’une fin ?

    La fin d’un système dit « libéral » et qui n’est libéral que pour les spéculateurs et les riches ?

     

     

    Pouvons-nous réellement et naïvement accorder notre confiance aux politiques de Bruxelles qui se réunissent en catimini pour défendre, dans les faits, leurs propres intérêts, quittent à obérer encore un peu plus les Nations qu’ils ont bien largement vampirisées ?

     

     

    La chute n’est-elle pas tout simplement inéluctable, liée à la virtualité cradingue de nos systèmes financiers prenant leur source dans les bourses mondiales qui ne sont que des marchands de peaux de saucisson, de bananes et de chagrin ! ?

     

     

    Il ne faut jamais perdre de vue la réalité économique, la vraie, celle qui est faite de nous autres, les petites gens qui travaillons, économisons, consommons au quotidien avec nos maigres ressources, achetant quelques poireaux au marché, quelques bas morceaux chez le boucher, une étagère chez le menuisier, une demi-douzaine d’œufs chez la fermière voisine …. Etc ….

     

    La vraie économie, ce n’est pas le vent de la bourse ! Ce ne sont pas des bruits de couloir, des colportages, des séries télé nulles, des chanteurs de supermarché, des stars de pacotilles de vedettes belges …. Non, ça, c’est le superflu, le panem et circenses des romains, le bullshit des soap opera …..

     

    Seulement voilà, les enfoirés de Bruxelles aimeraient bien nous vendre leurs vessies au prix des lampions de 14 juillet …… 14 juillet qui ne va plus tarder si j’en crois mon calendrier.

  • Dessine-moi un philosophe .... qui machouille du freud

     


    Un peu partout, Onfray réussit son pari : celui de faire parler de lui et de son livre.


    http://www.mediapart.fr/club/blog/dianne/050510/quon-le-pende-quon-le-brule-quon-lui-coupe-les-vivres



    http://lbeauvais.typepad.fr/blog/2010/05/elisabeth-roudinesco-michel-onfray-freud-et-moi-.html#comments


    La polémique me paraît fort superfétatoire !

    On l'a déjà dit ici même, la technique Onfray est simple : "s'en prendre aux hommes plutôt qu'aux idées."

    Tout personne dotée d'une intelligence inférieure à la moyenne comprendra aisément qu'Onfray ne cherche pas la vérité mais la célébrité et que pour ce faire, il est prêt à tout.


    Ceci dit (belle abbesse couscous au camembert), j'ai toujours pensé et dit que freud c'est de la merde.

    Lacan ne vaut guère mieux et la psychanalise en générale est une espèce de parapsychologie pour attardés mentaux et marabouts en panne d'imagination.


    Allez, passons à autre chose .....