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Yfig ex nihilo - Page 86

  • La loi des contraires et sa cohorte d’antinomies - la politique Tsarkoziste peut-elle encore durer ?

     

     

     

    Notre très affable bon président Nicolaï Tsarkovitch 1er justifiait, dans un récent colloque télévisuel, qu’il faut des riches. (nous appellerons cette affirmation ‘P1’ pour Postulat 1)

     

    Les riches, disait-il en substance, sont nécessaires à la Nation car ils garantissent nos investissements et notre développement en plaçant leur fric dans des affaires juteuses qui donnent du travail aux travailleurs et des dividendes aux actionnaires boursicoteurs.

     

    Bien ! Actons de ce postulat qui affirme que les riches représentent la force vive de la Nation, son sang bleu, la noblesse de l’Etat et notre meilleure garantie contre les aléas financiers imprévisibles et cabots.

     

    Cependant, par cette gracieuse justification, il postule obligatoirement son corollaire :

    « Les pauvres sont indispensables à la Nation. » (Nous donnerons à ce second postulat le doux nom de ‘P2’)

     

    Sans entrer dans le détail, le bon sens populaire élémentaire vous le dira :

    S’il n’y a que des riches il n’y a plus de pauvres et s’il n’y a que des pauvres il n’y a plus de riches. Monsieur de Lapalisse, en son temps, n’eut pas mieux dit !

     

    Les pauvres, donc, permettent aux riches d’exister quand les riches réclament toujours plus de pauvres afin de rester ou, mieux, développer leur statut de riches.

     

    Je l’écrirai, personnellement sous la forme algorythmique suivante :

    If P1 > P2

    Then P2 = P1

    Else P1 = P2

    End if;

     

     

    La question sur laquelle notre très aimable dictateur ne s’attarde  pas est : « faut il plus de pauvres pour plus de riches ou pour que les riches soient plus riches ? »

    Et pour cause !

    Cette question, en effet, est très épineuse !

     

    If P1<P1’

    Then P2’ >  P2

    Else P2 = P2’

    Else if P2 > P2’

    Then P1 > = P1’

    And P2 = P2’

    End if;

     

    Tentons, si vous le voulez bien, d’apporter quelques éclaircissements à ce dilemme.

    Pour ce faire, dressons le portrait d’un pauvre puis celui d’un riche.

     

    Le pauvre :

    Le pauvre n’a jamais d’argent sur lui ni sur son compte en banque.

    Il vit à crédit et ses revenus sont principalement constitués de subsides qu’il perçoit de l’Etat sous forme d’allocations familiales et/ou de chômage et/ou de fin de droits, de revenus minimum ou de retraite précaire.

     

    Certains pauvres travaillent.

    Ils occupent des emplois que les riches ne sauraient tenir.

    On peut les voir sur des chantiers ou sur des navires ou dans des commerces minables tels les bureaux de tabac loto tiercé bar brasserie du commerce, les boulangeries, les pharmacies, les boucheries … etc ….. (veuillez compléter la liste par vous-même).

    En tout état de cause, la rémunération du pauvre est diaphane.

    Il ne sait pas se vendre et accepte volontiers des salaires de misère sous le fallacieux prétexte qu’il est heureux d’avoir du travail.

    Bien entendu, le pauvre raisonne comme un pot de chambre et s’auto dévalorise  car il ne comprend rien aux délicats mécanismes de l’économie.

     

    Le pauvre vit dans des lieux infâmes, dignes, la plupart du temps, de porcheries. Il n’a aucun confort et se voile la face en regardant la télévision dans laquelle il peut voir les riches et les envier sans pouvoir les toucher.

     

    Le pauvre, s’il joue aux courses de chevaux, n’a pas les moyens de posséder son propre haras avec des chevaux racés et lustrés.

     

    Sa voiture, quand il en a une, est une automobile gourmande en énergie et entretiens, assurée à prix d’or, qu’il doit faire contrôler régulièrement parce qu’on ne peut avoir confiance dans les pauvres  et dangereuse à conduire.

    Les pauvres s’agglutinent sur les autoroutes une fois par an et s’y entretuent gaillardement car ils n’ont pas les moyens de voyager dans leur propre avion.

     

    Le pauvre est un être abjecte et repoussant.

    Il travaille avec ses mains qu’il a toujours sales et les efforts qu’il fait dans son métier le couvrent de sueur qui se colle à ses vêtements, les mouille d’exsudat et ces sécrétions imprègnent le pauvre d’une puanteur abominablement écoeurante.

    Le pauvre ne fait aucun effort pour s’arranger ni pour améliorer son quotidien.

    Le pauvre est alcoolique et joueur, il dépense son maigre pécule dans des jeux idiots qui le ruinent.

    Notez, au passage, que même si on donnait plus d’argent à un pauvre il n’en serait pas plus riche puisqu’il dépenserait tout en jeux imbéciles.

    Les pauvres font des mariages de pauvres mais qui les endettent pour dix ans.

    Ensuite, certains, plus kamikazes que les autres, s’endettent pour vingt cinq ou trente ans pour l’achat de leur porcherie qu’ils finiront par perdre soit aux jeux soit parce qu’ils ne seront plus bons ni pour le travail ni pour le chômage et qu’ils n’atteindront pas l’âge fatidique de la retraite qui se débine sous leurs yeux un peu plus chaque année, repoussée par le gouvernement aux calendes grecques.

     

    Le pauvre n’a qu’un seul mérite : celui de mettre en valeur les riches.

     

     

    Le Riche :

    Le mot s’écrit avec une majuscule car le Riche est le descendant direct du Noble.

    Il en a les vertus et l’argent qu’il n’a pas besoin d’aller chercher car l’argent vient à lui sans qu’il ait à se déplacer.

    Le Riche sent bon les parfums onéreux, il a une dentition parfaite et des cheveux soyeux et bien entretenus.

    Le Riche peut aller partout (sauf dans les porcheries des pauvres) sans avoir à demander une quelconque autorisation à qui que ce soit.

    Il se déplace dans des yachts ou dans des jets privés.

     

    Le Riche est d’un naturel élégant, il est très  bien vêtu de beaux habits riches en textile, en couleurs et en poches.

    Il parle avec beaucoup de componction en utilisant des mots choisis qui n’irritent pas les oreilles et n’ont ni l’arrogance ni la véhémence des mots des pauvres qui parlent sans vergogne de révolution, d’anarchie, de grève (OUHHHHH ! le vilain mot !), de congés (et puis quoi encore … ?), de télévision et de foot …. Etc ….

     

    Le Riche, lui, est instruit. En tout cas, il est bardé de diplômes très rares qu’il est obligé d’aller acheter dans des pays lointains qui ont des universités renommées et dispendieuses (mais le Riche s’en fout car il a les moyens !).

     

    Le Riche n’a pas besoin, comme le pauvre, d’apprendre quoi que ce soit car l’argent remplace avantageusement l’érudition.

     

    De toutes façons, le Riche possède des bibliothèques bien documentées de livres inutiles et d’incunables  de grande valeur financière.

     

     

    Le Riche est généreux, il donne aux petites sœurs des pauvres qui ont la lourde responsabilité de redistribuer aux pauvres méritants (qui sont rares – c’est pour ça qu’elles ne peuvent donner plus).

     

    Le Riche dort dans la soie. Il y pète aussi car le Riche a, malheureusement, une constitution physique proche du pauvre mais sans les désagréments liés aux travaux de force et autres inconvénients inhérents aux insuffisances  médicales.

    Lorsque le Riche se trouve acculé aux troubles des intestins, il a à sa disposition un lieu d’aisance particulier entrenu par une pauvre spécialement dédiée à cette tâche ingrate mais valorisante de nettoyage des toilettes.

     

    Le Riche n’a qu’un seul point faible : il a besoin du pauvre pour être riche.

     

     

    Nous pouvons, à présent, répondre à notre fameuse question : « Faut il plus de pauvres pour plus de riches ou pour que les riches soient plus riches ? »

     

    Grâce aux définitions que nous avons données, il est aisé de conclure que :

     

    Plus il y a de pauvres, plus les Riches sont Riches et si il y a encore plus de pauvres, on peut très bien imaginer qu’il y ait, alors, assez de pauvres pour qu’existe plus de Riches.

     

    Ainsi, ces explications donnent raison au gouvernement Tsarkoziste :

    « Il faut générer le plus de pauvres possible si nous voulons qu’il y ait plus de Riches plus riches. »

     

    If P1’ > P1

    Then P2’ > P2

    End if

     

    Ainsi, aussi, nous comprenons mieux la politique Tsarkoziste qui consiste à hypothéquer les vieux en les privant de retraites car ils feront d’excellents pauvres qui ne trouveront pas de travail à partir de 50 ou 55 ans et s’enfonceront dans la misère faute d’un revenu en attendant la retraite qu’il n’atteindront pas car ils se suicideront avant et de facto, leur argent viendra grossir le portefeuille des Riches qui se paieront des dettes des pauvres en leur confiscant leurs porcheries qu’ils revendront au prix fort au nouveaux pauvres cherchant du travail et de quoi se loger.

     

    Cette stratégie du perdant / gagnant est d’une grande perversité, certes, mais elle est aussi d’une redoutable efficacité car le dynamisme qu’elle engendre permet aux vieux de mourir jeunes et aux jeunes de remplacer les vieux qui nous quittent !

    Ce brassage présente en outre l’avantage de garantir aux Riches de rester Riches et aux pauvres de rester indispensables.

    Bien entendu, cette stratégie explique et justifie aussi le besoin d’immigrés qu’a la France car, comme nous venons de le démontrer, les vieux mourants de plus en plus jeunes, nous serons rapidement en déficit de pauvres !

    OR, l’immigration est une ressource inépuisable de pauvres tant que les Riches étrangers resteront solidaires des Riches Français et de ce point de vue, nous n’avons guère de doute.

     

    Vive la France et le Boukistan, vive les futurs pauvres étrangers français et les français Riches de souche !!!!!!!!!!!!!!!!

     

     

  • Votre serviteur

     

     

    Vous avez toujours révé d'en savoir plus sur Honleur .......

     

    Cliquez sur ce lien, et, pour entendre le son de ma voix, cliquez sur Honfleur (les autres sont bien aussi)

     

    58834Honfleur-small.jpg

     

  • Un ami me demande de diffuser son message au peuple Français. Je m'y résous de bonne grâce car son style littéraire est digne des plus grands écrivains Français morts par le passé et encore vivants dans le présent. Je ne cite personne et pourtant .....

     

    ... tout le monde me comprend !

     

     

     

     

    LettreOuverte aux Béninoises et Béninois - par Edgard GUIDIBI

     

    Béninoises, Béninois, Chers frères et sœurs du Bénin,

    En ce jour anniversaire de l'accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale, je suis ému et heureux de vous adresser mes meilleurs vœux de bonne et très heureuse fête, où que vous soyez sur la planète. 50 ans, ce n'est pas peu et je m'en voudrais de laisser passer cette occasion de m'adresser à vous, pour partager avec vous mon assurance, mon espérance et ma conviction, qu'ensemble nous devons et pouvons relever le défi du prochain cinquantenaire. Tout en rendant un hommage particulier aux Dahoméens et Béninois qui ont construit de leurs rêves, de leurs sueurs et parfois de leurs vies, la nation dont nous sommes aujourd'hui les héritiers, et tout en témoignant une sincère gratitude à tous nos aînés qui ont tissé de leur mieux la corde qu'il nous faut maintenant continuer de tisser, je veux particulièrement m'adresser aux générations montantes et à tous ceux qui estiment avoir encore assez de volonté, de force et d'énergie pour répondre à l'appel de « l'aube nouvelle » qui nous rappelle que c'est « debout » que nous bâtirons le Bénin de nos rêves.

    A vous toutes et tous, qui vous sentez parfois perdus et découragés, à vous tous qui craignez de rêver et de bâtir en vain, à vous tous qui craignez que la fatalité ne finisse jamais d'être vaincue, à vous tous qui vous demandez si la terre béninoise n'est pas maudite, je veux maintenant redire ma conviction que l'espoir est permis et nécessaire, que le Bénin a de beaux jours devant lui, que le plus dur est derrière nous et qu'en cette année de Jubilé, le meilleur est à venir et surtout à construire.

    L'avenir n'étant pas un lieu où nous allons, mais bien le lieu que nous construirons de nos rêves et de notre labeur, je crois que le moment est venu, pour nous de faire un état factuel des lieux, de nous poser les bonnes questions, d'adopter la bonne démarche méthodologique et de réunir toutes les conditions d'un développement digne de nos légitimes ambitions. La folie pouvant être définie comme la tendance à continuer de faire la même chose, tout en espérant des résultats différents, l'heure n'est-elle pas venue de comprendre nos échecs pour mieux sécuriser nos prochaines victoires? L'heure n'est-elle pas venue de regarder certaines vérités en face, pour changer le cours de notre destinée nationale?

    Si je peux me permettre une petite contribution pragmatique, je voudrais d'abord attirer notre attention sur la nécessité d'un certain nombre d'ingrédients, sans lesquels, nous ne ferons certainement pas mieux que nos aînés, dont l'expérience déjà capitalisée ne nous autorise cependant pas à échouer de nouveau. Au nombre de ces ingrédients, je citerai essentiellement :

    un leadership renouvelé, capable de nous faire rêver et de nous mener enfin vers la terre promise;

    une vision ambitieuse mais réaliste, qui tienne compte de nos atouts, forces et faiblesses;

    un management rigoureux et une bonne planification, seuls gages des meilleurs résultats attendus;

    la restauration au cœur de nos paradigmes, des valeurs justes et incontournables pour toute réussite;

    des solutions intelligentes aux actuels défis majeurs de la nation béninoise;

    Pour ce qui est du leadership

    Toutes les grandes nations et organisations doivent leur réussite à de grands leaders, qui se démarquent et s'illustrent par leur capacité à prendre en charge le peuple pour le conduire, sans populisme, mais contre vents et marrées, avec intelligence, humilité, sagesse et courage vers la terre promise. A défaut de vrais leaders, et confronté à une prolifération de faux leaders, brillant par leur égoïsme, leur mauvaise foi et leur incapacité manifeste à nous faire rêver par des solutions novatrices, les peuples sont condamnés à un surplace qui transforme les rêves les plus ambitieux et les plus légitimes en cauchemars douloureux et collectifs. Lorsqu'un peuple confronté à des défis majeurs, désirant prendre en main sa destinée pour en faire un chef d'œuvre, se retrouve confronté à une absence désespérante de grands hommes, capables de le rassurer et de relever efficacement et réellement le défi, n'y a t-il pas de quoi s'inquiéter? Et s'il est vrai que tous les peuples ont les dirigeants qu'ils méritent, et quelque part ceux qui lui ressemblent, comment nous assurer de devenir meilleur, pour faire émerger de notre sein, des leaders meilleurs? Continuerons-nous d'élire telle une loterie des hommes et des femmes, que nous n'avons pas pris le temps de connaître et d'éprouver? Continuerons-nous de laisser des clubs électoraux usurper le leadership national, lors des élections conçues pour légitimer leurs sordides ambitions au détriment de notre bien être collectif? Continuerons nous de choisir et d'essayer de nouveaux leaders, sans les connaître et sans nous être assurés que les mêmes causes ne produiront pas encore les mêmes effets? N'est-il pas temps de prendre le temps qu'il faudra pour choisir enfin de vrais et grands leaders? Je veux donc nous souhaiter de générer et de voir émerger en notre sein, ces braves hommes et femmes qui avec courage, intelligence, leadership, humilité et sagesse sauront enfin nous mener vers les terres promises. L'autorité que l'on a sur les autres étant toutefois proportionnelle à celle que l'on a sur soi-même, je souhaite à ces leaders que Dieu suscitera du milieu de nous, d'être des modèles dignes d'être suivis par chacun de nous. Quant à nous, que pouvons-nous d'autre que de prier pour leur avènement et pour que Dieu lui même les guide et les assiste tout au long de leur ministère national;

    Pour ce qui est de la vision

    Il n'y a pas de bon chemin pour celui qui ne sait pas où il va. On ne peut parler pendant 50 ans de développement sans jamais s'être entendu et avoir partagé ensemble une vision claire, précise, factuelle et réaliste du développement que nous rêvons de construire. On ne peut négliger d'intégrer nos rêves individuels dans le projet national tout en espérant mobiliser chacun de nous pour le construire. Je nous souhaite donc, pour le cinquantenaire à venir, de prendre le temps de clarifier nos rêves, nos visions et nos projets pour le Bénin.

    Pour ce qui est du management efficace

    S'il n'est vrai qu'il n'y a pas de pays sous-développé, sinon des pays sous managés, je souhaite que ce cinquantenaire nous offre l'occasion de restaurer le management rigoureux comme pilier nécessaire à toute réussite. Il ne suffit pas de vouloir pour pouvoir, et toute bonne intention ne devient une grande réalisation que si sa mise en œuvre est bien gérée. Le management est une cogitation d'hommes d'actions, c'est à dire de personnes qui agissent en réfléchissant et qui réfléchissent en agissant, sans rien considérer comme naturel et allant de soi. Pour gérer efficacement les affaires de notre cité, je nous souhaite donc de:

    toujours prendre le temps de penser à ce que nous devons et voulons faire;

    toujours nous donner tous les moyens de faire ce que nous avons décidé de faire;

    toujours prendre le temps de repenser, dans une démarche d'amélioration continue, à ce que nous avons fait;

    Pour ce qui est de nos valeurs et paradigmes

    Nos vies et donc celle de notre pays sont le reflets de nos pensées et les produits de notre logiciel mental. Nos croyances, nos convictions, nos valeurs et les règles auxquels consciemment ou inconsciemment nous nous soumettons dessinent inévitablement notre destinée. S'il est vrai que tout système multiplie ce qu'il récompense et détruit ce qu'il punit, l'heure n'est-elle pas venue d'auditer nos systèmes organisationnels pour mieux en comprendre les ressorts? Que récompensons-nous aujourd'hui au Bénin? La vertu ou la malhonnêteté? Le courage ou la lâcheté? La vérité ou le mensonge et les flatteries? L'essentiel ou le folklore? Le patriotisme ou l'égoïsme? Ceux qui veulent réussir ou ceux qui sont jaloux de la réussite des autres et s'en prennent à eux?

    Pour le cinquantenaire à venir, je nous souhaite donc un Bénin qui s'organisera pour récompenser les valeurs et attitudes propices au développement, tandis que celles qui nous enchaînent à la pauvreté devront être punies.

    Pour ce qui est de nos défis contemporains

    Pour ce qui est de nos défis, il appartient à nos leaders de les recenser, de les analyser et de nous aider à construire, pour chacun d'eux des solutions réalistes, pragmatiques, originales et consensuelles.

    Sans avoir la prétention d'être exhaustive, et tout en faisant le choix délibéré de m'intéresser aux enjeux transversaux plus qu'aux questions sectorielles, je voudrais attirer nos attentions sur quelques-uns de ces défis qui me semblent majeurs pour la nation béninoise, en ce jour anniversaire de notre indépendance :

    1- Nos mécanismes de sélection de nos leaders sont-ils les meilleurs? Nous assurent-ils d'avoir des leaders représentatifs, efficaces, visionnaires, vertueux, expérimentés et capables de relever les défis de la nation? Un Béninois capable d'apporter beaucoup à son pays mais qui n'a pas frauduleusement amassé de quoi financer officiellement et officieusement son élection, peut-il se retrouver en situation de nous offrir son savoir-faire? Sinon, que devons-nous faire pour bénéficier du savoir-faire des Béninois les plus valeureux et pas seulement des plus habiles dans la politique politicienne?

    2- L'État et l'Administration de notre pays sont-ils conscients de tous les enjeux du développement? Réalisent-ils l'ampleur de ce qu'il y a à faire et des défis à relever pour y parvenir? Comment comptent-ils se mettre au service de la nation pour ne plus être perçus comme des acteurs inutilement budgétivores?

    3- Notre système éducatif est-il aujourd'hui capable de fabriquer les Béninois dont nous avons besoin pour penser et construire le Bénin de nos rêves? Et si non, d'où espérons nous voir venir ceux et celles qui réussiront à édifier notre nation? Que faisons-nous pour que notre système éducatif (académique ou non) relève le défi de rendre disponible les ressources humaines, seuls piliers valables du développement?

    4- Le patriotisme étant l'égoïsme des citoyens intelligents, sachant qu'il vaut mieux être pauvre dans un pays puissant, que riche dans un pays faible, comment relèverons-nous le défi du patriotisme? Comment démontrerons-nous à nos compatriotes qu'il n'y a rien de plus rentable que de s'investir pour assurer puissance et prospérité à son pays? Comment leur démontrerons-nous qu'il est plus facile de construire ensemble un pays prospère, que d'essayer de prospérer tout seul dans un pays pauvre?

    5. La vie en société reposant sur des règles fixant les droits et devoirs des uns et des autres, avons-nous des chances de prospérer si, promptes à réclamer nos droits, nous oublions toujours nos devoirs? Comment nos droits pourraient-ils être garantis dans un pays si ceux qui doivent les assurer ne font pas leurs devoirs? Notre pays peut-il nous donner durablement, ce qu'aucun de nous ne s'empresse de lui donner?

    6- A défaut de projets réellement fédérateurs, clairement exprimés et partagés de tous, où allons-nous ensemble? Sommes-nous sûrs d'atteindre ensemble la terre promise dont aucun de nous ne connaît le nom?

    7. Comment vaincrons-nous la fatalité de l'union, sans laquelle nos forces émiettées sont vaines? Arriverons-nous un jour à travailler ensemble, main dans la main pour construire un avenir commun? Réaliserons-nous rapidement qu'ensemble nous gagnons beaucoup plus que tout seul? Comment y parvenir?

    8- Rien ne se faisant naturellement en matière de développement, qu'en est-il de nos méthodes? Le règne de l'amateurisme, de la dévalorisation du professionnalisme, et du déni d'une rigoureuse méthode, peut-il perdurer? comment réhabiliter la méthode et la rigueur dans la conduite de nos affaires individuelles et collectives, dans un pays où tout s'improvise et se fait avec une négligence déconcertante?

    9- Qu'en est-il de l'usage que nous faisons de nos ressources humaines et compétences? Continuerons-nous de laisser les cadres les plus expérimentés de notre administration au chômage technique ou au « garage » après leur avoir fait occuper de hautes fonctions politiques ou administratives? Que ferons-nous des milliers de cadres qui ont leur salaire sans être impliqué dans les activités de notre administration, alors qu'ils ont les compétences pour faire la différence? Il en est de même pour les impressionnantes ressources humaines de notre diaspora, du secteur privé et de la société civile que nous peinons à mettre en synergie pour le développement. Comment relèverons-nous ce défi de la mobilisation de nos compétences?

    10- Continuerons-nous à vivre et à essayer de grandir sans égard pour notre passé, notre culture et notre histoire. L'amnésie collective et l'ignorance grave des générations actuelles sur l'histoire de notre pays sont-elles acceptables? Ne sont-elles pas de potentiels freins à l'édification d'un avenir crédible?

    11- Qu'en sera t-il du déni de la vérité et de notre culture du mensonge ou de l'hypocrisie politiquement et socialement correct? Continuerons-nous de criminaliser le culot de dire la vérité, tout en applaudissant ceux qui ont « l'intelligence sociale » de mentir et de nous empêcher ainsi de poser les vrais diagnostics? A défaut de ces vrais diagnostics, avons-nous la moindre chance de saisir les vraies solutions? Ceux et celles, qui comme moi veulent oser de vrais diagnostics, pour contribuer à de vrais solutions, seront-ils comme toujours lynchés de tous bords, et accusés par les uns de soutenir les autres, alors qu'ils ont pour seul camp celui de la vérité et de la patrie? Bref, le culot de dire la vérité sera t-il toujours criminel au Bénin?

    Le sujet étant trop vaste et le temps trop limité pour le vider, je voudrais m'en arrêter là pour vous renouveler mes meilleurs vœux tout en vous réitérant mon invitation et mon exhortation à une mobilisation générale, individuelle et collective, pour faire ensemble du cinquantenaire qui commence, celui de la réalisation de nos rêves les plus ambitieux. Que Dieu bénisse le Bénin et chacun de nous.







    Edgard GUIDIBI

    Consultant formateur et Expert Conseil

    Management, Marketing et Développement Personnel

  • Dans la série "les Français" me posent leurs questions restées sans réponse :

     

    De cocolarouspete

    Prédicateur | 14H40 | 04/08/2010 | Permalien

    "L'ex-garde des Sceaux fustige sur Rue89 la volonté de Sarkozy de déchoir de leur nationalité les délinquants d'origine étrangère."

    Je me pose une question simple: quelle est l'intérêt de garder ces gens la dans notre pays ?

    +++++++++++++++++++++++++++++

    Ma réponse :

    Eh bien c'est une excellente question !

    Merci de me l'avoir posée !

    Effectivement, on peut se demander quel bénéfice la France trouve à conserver sur son territoire des délinquants d’origine étrangère voir des étrangers sans origine ou des étrangers étranges d’origine indéterminée !

    Moi-même, je me suis longtemps posé la question jusqu’à ce que je découvre que ces délinquants ont un rôle essentiel dans notre collectivité.

    Ce sont eux, en effet, qui ont la lourde charge de développer l’économie souterraine, le commerce du shit, de la coke, de l’héroïne et de toutes ces substances qui, sans leur dévouement pour la France, ne trouveraient aucune filière.

    Revenant de Marseille où j’étais allé à un congrès de médecins de famille de campagne agricole, je me suis fait doubler sur la droite par un véhicule blindé aux vitres teintées qui roulait à au moins deux cent cinquante kilomètres heures vu que moi-même personnellement je roulais aux alentours de deux cents kilomètres heures selon le compteur de mon Hummer.

    Les motards n’ont pas bougé.

    Que voulez-vous qu’ils fassent face à la puissance de ces engins ?

    Les rattraper au péage ……  au risque de se prendre une balle pas perdue ?

    Non, les gendarmes ne sont pas fous, ils savent bien que de toutes façons, ces milliardaires seront libérés sur caution de quelques milliers d’euros avant même leur garde à vue et leur procès se terminera par un non lieu puisque leurs juges sont payés par le fruit de la juteuse vente des produits hallucinogènes …..

    Voilà !

    Vous voyez, il y a toujours un équilibre naturel qui s’établit entre les plus forts, que ce soit par la force publique ou par la force financière …..  l’union fait la force et la force fait le pognon ………………   CQFD !!!

     

    Vive la France et le Homard de Clermont Ferrand !

  • AH ! merci de votre participation ! Un mien ami, PDG de son état et black de peau me pose des questions .....

    Ses questions :


    "La loi doit s'adapter à l'évolution du monde. Les immigrés veulent des règles claires et que la nationalité française soit un honneur dont ils puissent être fières."

    L'évolution du monde passe donc par les immigrés !

    C'est bizarre, moi, je ne le ressents pas comme ça ......  serais-je un mauvais français, une vilaine souche ?

    "Cette France gauchiste sans fièreté est un fléau pour les immigrés car elle détruit l'image de la communauté française à laquelle ils désirent malgré tout s'identifier pour se trouver bien dans leur nouveau pays."

     

    Leur nouveau pays n'est-il pas avant tout mon pays ?

    Avant de façonner leur nouveau pays à leur image, ne devraient-ils pas se poser, me poser la question sur la façon dont MOI je vois les choses ?

    Ne suis-je déjà plus chez moi dans mon propre pays ?

    Franchement, il y a des mots que je n'accepte pas, des tournures de phrases qui me font froid dans le dos et des concepts que j'ai bien envie de voir retourner chez eux !!!!


    "Les "humanistes" sont des gens qui doivent quitter la France pour comprendre les réalités"

    Si c'est pour aller voir ailleurs si j'y suis et essayer de se mettre dans la peau d'un immigré qui est aussi un étranger hors de son pays et qui doit, par ce fait, se comprter comme un hôte et non comme un potentat ...... je suis d'accord !

    Mais .....

    "Les gens qui crachent sur leur pays construit par leurs ancêtres doivent perdre leur nationalité française mais ils sont trop lâches ils ont trop peur d'émigrer et de perdre leurs avantages sociaux."

    Ceux dont le pays a été construit par leurs ancêtres et qui doivent perdre leur nationalité pour avoir cracher sur leur pays (et donc sur leurs ancêtres) ????? ne sont-ce pas précisemment les Français ?

    Autrement dit, place aux immigrés et les Français à la porte !

    Je suppose que ce n'était pas le sens recherché, mais c'est pourtant ce que ça dit !


    Ce ci di belle abbesse, j'en connais pas tripette des Français qui crachent sur leur pays ......  en fait je n'en connais pas un !

    Non, les français que je connais sont, au contraire, assez fiers de leur pays et respectueux de leurs ancêtres qui ont façonné ce pays.


    et pour finir :

    "Les immigrés ne veulent pas de la pitié des gauchistes, ils veulent des règles et des valeurs morales, une chance de construire leur vie dans la dignité pas dans les pleurnicheries gauchistes et avec l'aumône de l'état socialiste qui finit par semer la zizanie avec ses erreurs et ses hypocrisies."


    Ouais ! C'est ça, cause toujours mon lapin, je ne connais pas un seul immigré qui crache sur les alloc ni sur le RSA ni sur la SMU, ni sur l'APL et toutes ces autres aides qu'ils viennent, bien au contraire, réclamer avec véhémence sitôt le pied posé sur notre sol !

     

     

    Ma réponse :


    Bonjour ami PDG.

    Dis-moi, brave démocrate, tu n'as pas un peu honte de renier ainsi tes origines ?

    Ton pays n'est-il pas le plus beau pays de la terre ?

    Tes ancêtres ne sont-ils pas les plus extraordinaires de par leurs exploits légendaires et valeureux ?

    Chez toi, les femmes ne sont-elles pas plus langoureuses et sensuelles que nulle part ailleurs ?

    Les plats de ton pays ne sont-ils pas les plus agréables au palais (de Bongo) ?

    N'essaye pas de m'embrouiller en me répondant que tu es Français ......  ou bien change de photo !


    "Les immigrés veulent des règles claires."

    Ah oui !!!!!!!
    Claires comment ?
    Claires pour qui ?
    Claires pour quoi faire ?

    Pourquoi ne pas commencer par faire des lois claires en Afriques ?
    Ca limiterait l'évasion des cerveaux africains vers ll'Europe, non ?

    Ami PDG, j'ai vécu  à l'étranger ..... pas de bonne grâce, mais parce qu'il fallait bien trouver du boulot ...... et qu'on ne me proposait rien d'autre .

    Je n'ai jamais rien volé ni rien obtenu en dehors d'une juste rémunération.

    Mon rêve permanent, c'était la France, mon pays, ma région, ma famille mes amis .... ils étaient absents de ma vie et ça me rongeait !

    Je n'ai jamais imaginé m'installer définitivement dans aucun des pays où j'ai vécu (et surtout pas aux States !).

    Je n'aime pas les Maque Dos et les djellabas me foutent le bourdon (je ne te parle même pas de l'effet que produit sur moi la burqa ou le nikab) !

    Revoir le mariage du granit et de la mer et m'éloigner de cette terre trop brûlée ...  et palabrante du matin au soir et du soir au matin ... sentir encore les effluves de romarin qui se mêlent à celles de la lavande et du thym sauvage .....
    Revoir mes frères, mes soeurs ......

     

    Et aussi bouffer du jambon, du saucisson, du pâté de tête, des pieds de porc .......

    Et à présent, faudrait me tuer pour que je retourne à l'étranger (sauf en touriste).

    Mais toi, tu réclames des règles claires .......  tu comptes t'installer ?


    Ne rendrais-tu pas un meilleur service à ton pays en y travaillant et en y faisant travailler ton peuple ?

    Franchement, les lois sont claires.
    Mais faudrait aussi faire un effort pour les comprendre et un autre pour les accepter et les appliquer.

  • Exemple de bonne question : "On peut être étranger et vivre en France que je sache....enfin peut être pas pour longtemps..."

    Ma réponse :

     

     

    La vraie qustion, c'est :

    "Pourquoi vivre en France, dans ce pays de cons racistes et alcoolos ?"

    Et je suis bien d'accord, sur ce point, avec nos amis étrangers !


    Moi, à leur place, je me retirerai vite fait dans mon pays où c'est tellement si mieux que ce pays de merde de France   !!!!!!!

     

     

    D'ailleurs, cette question en induit une autre :

     


    Dites ! ?
    "Pensez-vous qu'il serait possible que nos amis étranges étrangers puissent bénéficier de la SMU, de l'APL, des ALLOC FAM et autres aides sanitaires gratuites tout en restant chez eux ?"


    Pour nous, ça ne changerait pas grand chose (pas même pour la retraite) et pour eux, cela serait vraisembleblement d'un grand confort !

    Bon ! Ne m'engueulez pas, je suis comme vous, je cherche des solutions qui conviennent au plus grand nombre.

  • Des questions restées sans réponse vous tarabustent ? demandez-moi, je vous donnerai les réponse tant espérées !

    A la question : "Qu'elle est la politque appliquée en Afrique au sujet de la déchéance de nationalité ?"


    Nous étudions la question afin de répondre au mieux à votre attente.

    Les premiers éléments d'information à notre disposition semblent indiquer qu'il n'y a pas de cas semblable dans les pays du Magrheb ni les autres pays musulmans.

    En effet, il semblerait qu'un voleur ait la main coupée, un récidiviste la deuxième main et un assassin la tête (ce qui, reconnaissez-le - ou pas - est quand même plus efficace qu'un simple déchéance qui n'a jamais contraint aucun tueur à ne plus tuer.

    Je ne suis pas pour la peine de mort mais faut avouer que ça n'a pas que des inconvénients, surtout quand nos prisons sont pleines ....

    Bon ! quand nous serons tous en prison, je me demande bien qui paiera ?????

    Toujours pour en revenir au sujet, les femmes ne sont pas mieux loties que les hommes sous la loi de la sharia.
    En effet, la femme adultère est répudiée puis lapidée copieusement jusqu'à ce que mort s'en suive.
    Voilà, ça c'est radicale (socialiste).

    Je propose donc que la sharia soit respectée, en France pour ceux qui le réclament et quelle soit respectée jusqu'au bout !

    oeil pour oeil, dent pour dent et sandwich pour sandwich !

    Le plus hilare dans l'histoire sarkoziste, c'est que cela remet, sans qu'ils y soient pour quelque chose, les socialistes sur le devant de la scène politique.

    Les Français ont véritablement la mémoire courte !!!!!

    Si on en est là, les socialistes en portent une grande et lourde responsabilité !

    Que proposent-ils ?
    des promesses ..... comme sarko, ni plus ni moins et on va reprendre de l'élan pour mieux se fracasser la gueule contre le mur !!!!!!!!!!

    vive la France et la saucisse de Carcassonne !

  • Petite leçon de citoyenneté

    En Afrique du Sud, tout citoyen qui utilise son ou ses armes à feu délictuellement peut se voir retirer le droit de vote.

    En RSA (République Sud Africaine), on ne peut détenir par famille qu'un macimum de douze armes à feu dont un maximum de 3 fusils.

    Les armes à répétitions sont interdites.

    Si vous butez un agresseur dans votre jardin, prenez-le par les pieds et traînez-le dans votre salon afin de plaider la légitime défense.

    Aucune poursuite n'est encourue contre un citoyen qui tue le voleur de sa voiture pris en flagrant délit.

    Les voleurs de voiture (hi jacking) ne manquent pas d'imagination pour approcher de votre véhicule.
    Ils se cachent derrière un fourré à un feu rouge et surgissent promptement, un colt à la main, pour vous piquer votre bagnole.

    Qu'à donc à voir tout ça avec la déchéance de la nationalité, me demanderz-vous ?
    Ben ...... moi, je vous parle de la déchéance de la vie !

    Quand un truand vous tue ...... trop tard pour vous plaindre.

  • Avec l’ami Driout, c’est concours de déconne à tous les étages !

     

     

     

     

    Té ! je vous le cite (piqué sur son site) :

     

    J'ai le triomphe de plus en plus modeste. A quoi bon répéter mes mérites ?

     

    Et puis :


    Métaphoriquement vôtre. Je suis sur un petit nuage quand la pensée se fait plus légère que le vent.

     

    Ou encore :

     

    Si la poésie est le langage de la passion alors j'ai peur qu'on ne doive bientôt écrire un livre parlant sur le déclin de la poésie.

    La poésie ou l'histoire d'un désenchantement occidental.

     

    Ou bien :


    Que je sois un excentrique nul n'en peut douter mais enfin un excentrique à froid c'est toute la différence !

     

    Heureusement, il finit par se résoudre à nous livrer l’une de ses profondes pensées dont il a le secret et qui font qu’on lui pardonne ses incartades :

     

    Le mécano de la vie est éblouissant parce qu'il est tout le contraire d'un mouroir orthographique. On pourrait croire qu'avec un alphabet aussi simple que celui de l'ADN initial on n'arriverait qu'à des formules extrêmement répétitives, il n'en est rien, les cellules se forgent une mémoire créative si l'on peut dire. Elles se métamorphosent selon les besoins du lieu et du moment.
    Les cellules souches pluripotentes sont un bon exemple dans la polyvalence du vivant. La mémoire cellulaire est plastique et n'est jamais une limite absolue, juste un frein sur lequel on appuie quand on en a besoin. Tout est possible, mais pas n'importe quoi ... sauf peut-être avec les cellules cancéreuses qui s'emballent toutes seules et où la mémoire devient tristement répétitive.

     

    On dirait de la poésie en prose mais toujours prosopopée !

     

    Je vais vous dire, moi, ce que je pense de la poésie !

    J’ai courtisé (je suis un grand courtisan, tous les amis et mes proches vous le confirmeront) les associations, les amateurs, les concours, les éditeurs de poésie ……. Tout ce que j’ai lu ou entendu (à de rares exceptions près) c’est de la guimauve pour vieilles érotomanes en manque de sirop de sperme pour mettre dans leur thé (just a cloud, please !)

     

    C’est toujours des histoires niaiseuses (quand il y a histoire …) !

     

    Extrait :

     

    A Camille, à travers le miroir...

     

    Plantée là sur ton derrière .... de quoi as-tu peur ?

    Le doigt sur l'interrupteur ....... de quoi as-tu l'air ?

    Ses ardeurs te désertent, tu restes le coeur en rade

    Une ride sur ton front, vous n'avez rien à dire

    Erosion du temps passé, tu rodes et lui dort.

    Trop de soupçons, trop de soucis, tous (sic) ces serments .....

     

    Etc ......  il y en a toute une tartine à l'avenant .........  J'ai ramassé ce torche-cul dans les greniers à sel de Honfleur .... où des spectateurs éberlués et indigents ont écouté ces conneries sans broncher !

     

    Plantée là sur ton derrière ....

    Le doigt sur l'interrupteur ......

     

    Moi, je dis que ça me remplit de stupeur !!!!!

     

     

    Et si vous avez suffisamment de curiosité pour vous balader sur les sites des pouett pouett, vous en lirez des tombereaux de ce genre !

     

    Dans l’imagerie populaire, le poète est une espèce de dégénéré assisté qui vit la tête dans les nuages et le cul dans le réfrigérateur (sans parler du doigt sur l’interrupteur !)

    Tout ce qui ne dégouline pas de bons sentiments et de phrases guimauve ne saurait être retenu comme poésie.

     

    Villon ! ?

    Ah ! mais c’est pas pareille !!!

    Villon, tout le monde connaît son nom et reconnaît ses mérites de poètes, mais personne ne l’a lu ! Quand à ceux qui l’ont lu, ils n’y ont rien compris !

     

    Ruteboeuf n’arrive pas à la semelle de Villon, bien qu’il soit excellent ! D’ailleurs, personne ne sait qu’il a existé !

     

    Non, le poète par excellence, c’est Rimbaud, Baudelaire, Carla Bruni, doc gynéco, Adamo, Lucien Mécano …. Bref ! tout ces loquedus qui transpirent la sueur du mot minable à prix d’or !

     

    Rimbaud, y’a quelques trucs qui ne sont pas mal du tout ….. mais Baudelaire, quelle tâche !!! auto édité et promu par l’aïeul de Séguéla le faiseur d’anges médiatiques dans sa petite maison dans la prairie de Neuilly !

     

    Allez, je m’éteins là, j’ai trop de mal à penser à ce marigot de business men de la poésie Mac Do !

     

     

    Moi aussi je sais parler d'amour :

     

     

     

    L’amant de paille

     

    J’ai mis les mots qui siéent

    Lèvres, sucées, soupirs,

    Fripon de tes désirs

    J’ai loué ta beauté

     

    Toi sur ton escabeau

    Tu jouis de l’altitude

    Le paysage est beau

    Comme ton attitude

     

    Mais voilà que j’étouffe

    A trop lécher ta touffe

    J’ai perdu l’équilibre

    Je pars en chute libre

     

    Je désirais te prendre

    Et de mon pieu te fendre

    Mais le sol est bien dur

    Et mon kiki trop mûr

     

    Il devient confiture

    Tu tombes sur mon dos

    Du haut de l’escabeau

    J’ai l’air idiot c’est sûr

     

    La face contre terre

    Je lèche la moquette

    Au dégoût de biquette

    Le tout bien terre à terre

     

    Morale de cette affaire

    J’ai foutu l’escabeau

    Au fond d’un trou de terre

    comme une pomme de terre

  • Parfait - imparfait

    Ah ! que ne suis-je infaillible ......   !!!     ???????
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