Vu à la télé :
des SDF de couleurs (en fait des blacks sans papiers) qui investissent un local pour réclamer de meilleures conditions de logement que leur hôtel insalubre.
Encore quelques semaines et le discours changera radicalement :
Des SDF de couleurs mal logés dans des hôtels insalubres EXIGENT qu'on leur procure des logements dignes de ce nom.
Il est vrai que pour celles et ceux qui n'ont jamais vécus en Afrique et ignorent de plus la condition de nos concitoyens résidant dans des tentes de camping, les SDF sans papier mal logés dans des hôtels insalubres aux frais de la princesse à 1500 euros par mois, cela constitue un scandale sans nom.
Quant à moi, je préconise qu'on leur construise des cases (attention, il y a un piège !).
C'était mon petit chagrin du matin sur la condition humaine à deux vitesses ...... quelqu'un peut me montrer le chemin de l'ascenceur social ??????
Yfig ex nihilo - Page 145
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Couleur télé
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Un gus qui manque pas d'air !!!!!
Je reçois un publimail de Monsieur Aron !!!
--- Remy Aron a écrit :
Artension soutient la Maison Des Artistes…
Soutenons Artension.
Le magazine Artension est un des rares à avoir pris position pour la MDA dans sa lutte pour l’amélioration du statut , de la vie, de la reconnaissance de tous artistes, quelles que soient leur famille d’expression.
A de multiples occasions, Artension a informé sur nos projets et nos actions, les a expliqués dans le cadre d’une réflexion globale qu’il mène courageusement pour libérer l’art d’aujourd’hui de tout ce qui l’enferme et le dénature, et pour révéler la diversité de la création d’aujourd’hui.
Artension, qui ne bénéficie d’aucun soutien, ni de groupe de presse, ni de l’État, est pour cela un magazine totalement libre dans sa fonction d’ information, de réflexion et dans ses engagements auprès des artistes.
Pour garantir l’indépendance d’Artension, pour consolider son développement et sa reconnaissance, il nous semble indispensable que les artistes s’engagent pour ce magazine, comme celui-ci le fait pour eux.
Pour cela, j’appelle tous les artistes à manifester leur soutien à Artension, tout simplement, en s’y abonnant.
Bien cordialement
Rémy Aron
Président de la Maison des Artistes
Alors je lui réponds :
Bonsoir Monsieur Rémy Aron.
Puisque vous vous permettez de me solliciter, je me permets de vous répondre.
Mon expérience de la MDA est des plus décevantes.
Il s'agit à mes yeux d'une association à la gestion particulièrement opaque avec des objectifs tout particulièrement iniques.
Vous prétendez défendre les artistes, mais dans les faits, vous ne reconnaissez le droit de se présenter comme artistes qu'à ceux qui ont les moyens de vous verser des cotisations qui vous permettent d'entretenir votre 'machin' que vous essayez de faire passer pour un organisme officiel.
Qu'est-ce donc que cette secte qui fustige tout ce qui ne fait pas partie de la coterie ?
Vous faites semblant d'ignorer les conditions de vie des véritables artistes (à contrario des vendeurs que vous représentez) qui galèrent comme de beaux diables pour faire reconnaître leurs travaux.
Pire, vous vous organisez en lobbying auprès des maires, des musées et autres FRAC ou DRAC pour les convaincre de refuser toute aide de quelque nature qu'elle soit aux artistes qui n'avaient que cela comme espoir de se faire connaître.
Monsieur, je vous le dis comme je le pense au tréfonds de mon âme, vous êtes le pire danger qui existe en France pour la liberté et le développement de l'art.
Je ne soutiens pas la MDA et, si j'en avais le moyen, je ferai tout pour accélérer sa déconfiture qui n'est que justice au vu de vos agissements passés.
Yfig -
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http://bouquinstinct.leforumbleu.net/emeutes_khalid.htm
« Démangeaisons » de Khalid Benslimane chez EMEUTES :
Ce nouvel auteur qui parait dans la Collection Emeutes, aux Editions Bouquinstinct, est un Marocain, vivant à Casablanca.
Il fait partie depuis plusieurs années de la bande de « Dégaine ta Rime ! » où son écriture s’avère un régal pour nos pupilles gustatives…
Aujourd’hui, avec "Démangeaisons", Dan Leutenegger réunit des textes très divers dans un recueil illustrés par quatre tableaux d’Aglaé Vadet et dont la couverture a été réalisée par Sylvie Huret.
C'est le 20 ème titre de la collection !
Nous étions loin d’imaginer un tel succès.
Nos auteurs nous font voyager :
Hervé Baudouy, canadien.
Colette Haddad et Jean-Pierre Clémençon, belges. (ou presque ... !!!! ça veut pas dire qu'ils sont suisses pour autant !!! sacré Aglaé !!!!!)
Et maintenant, Khalid Benslimane, marocain.
Bientôt la lune ?...
Un prochain recueil est déjà en cours de préparation... -
Un blog recommandable - Pierre Driout
http://driout.club.fr/index.html
Voici un blog où vous n'aurez pas l'impression de perdre votre temps !
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A quoi ça sert la patrie ?
Avant, je ne comprenais pas l’existence de frontières ; d’autant moins que je courais le monde (surtout l’Afrique) à grands coups d’ailes d’avion.
Qu’était-ce donc que cette patrie dans laquelle j’avais eu l’idée bien involontaire de naître ?
D’ailleurs, « passer la frontière » n’avait strictement aucun sens puisque l’herbe était de la même couleur des deux côtés.
Bah ! il fallut que j’atteigne l’âge ingrat de 27 ans pour comprendre, enfin, que les frontières avaient un sens économique et que ce sens se traduisait en droits de douane et en frais de conversion de devises ….Par contre, impossible d’en saisir aucun sens moral ou philosophique.
La politique sociale qui consiste à faire payer par les autres les médicaments que prennent les uns et a donner du fric à des tas de fainéants qui ne travaillent pas sous prétexte que ça les fatigue ou que ça les oblige à se lever tôt …. N’est pas constituant de la caractéristique de la patrie puisque ça reste universel !
Heureusement, les technocrates qui nous conduisent là où ils veulent bien sans nous demander notre avis … ou, plus exactement, sans en tenir compte … ont inventé l’Europe.
Ils nous ont bien expliqué que l’Europe, c’est notre intérêt … et puis, les frontières invisibles se sont retirées plus loin et la TVA est devenue intra-communautaire et la devise EURO a vu le jour et les dirigeants se sont éloignés dans des « buildings » de plus en plus grands, de plus en plus onéreux et les fonctionnaires européens se sont attribués des privilèges exorbitant (mais bien cachés) et des ‘commissions’ ont pris le pas sur les gouvernements nationaux et décident désormais des normes et autres quotas à respecter et les rédigent en des termes si abscons que même un thésard se sent tout con à chercher à les lire.
Il y a, dans ces forteresses, des ‘hauts’ fonctionnaires, sortes de princes ou rois dont le sillage est tout emprunt de courbettes et d’obséquiosité ! sans omettre, en retour, une profonde condescendance.
A les voir, on pourrait croire que ces nobles personnes ne prennent jamais la peine ni le risque de s’asseoir sur une chiotte pour y déposer le fruit de leurs boyaux.
Leur bonté n’a d’égale que la prodigalité de leurs violents courroux lorsque des manants osent passer outre les lois qu’ils ont édictées.
Q’un pêcheur odorant se prenne à pêcher la morue dans des eaux non destinées à cette œuvre et les sanctions tombent, pleuvent … comme les amendes qui les accompagnent !
Mais je me suis égaré, j’ai perdu l’origine de mon billet d’humeur qui porte sur ‘la patrie’.
Dans quelques semaines, quelques-unes et uns se prendront par la jarretelle pour aller déposer dans une petite boîte prédestinée à cet effet leur bulletin de vote.
Attention, « électeur » c’est devenu un métier !
Dans le temps, on était électeur comme on était amateur de bons vins ou de bonnes chères ; mais de nos jours, voter exige que l’on s’informe, que l’on prenne la peine de bien peser les propositions d’avenir que nous offrent les impétrants candidats à la magistrature (rien que ces quelques mots nous confirment dans le sens d’une professionnalisation de l’électeur qui se doit de posséder un minimum de vocabulaire adéquat.)
Dans le temps, on regardait la photo du candidat et s’il avait une bonne tête, on lui faisait confiance.
Mais des décennies de mensonges et de trahisons nous ont appris la méfiance la plus sordide.
Dans le temps, Ségolène, pour peu qu’elle eut été un homme, aurait attiré un maximum de confiance aveugle et béate.
Sarkozy, lui-même, sous son meilleur profil nous eut plu et nous aurions éprouvé des pincements de cœur à l’ide d’avoir à choisir entre les deux, nous aurions probablement demandé à ces deux jouvenceaux de s’unir pour former un couple présidentiel !
Tandis que Le Pen, avec son œil torve et sa lippe dédaigneuse aurait retenu la juste vindicte du bon peuple face à une telle sale gueule !
Seulement voilà !
L’électeur, cet autodidacte benoît et lent, tout pataud et ignare (à première vue) ne semble plus se contenter de l’air des mines. No, au contraire, il réclame, que dis-je, il exige que les candidats s’engagent et prouvent par des algorithmes économiques que leurs engagements pourront être tenus et non rester à l’état de simples vœux pieux.
Du coup, Ségolène promet du charbon aux bougnats, des poissons aux halieutes et des carottes aux ânes.
Sarko, en appelle à Jaurès et chante avec Trenet : « mon petit cœur fait Blum ! »
Jean-Marie, quant à lui, évite de montrer trop sa tronche et laisse à la marine le soin de tenir place sur le canapé de la télé.
L’électeur, consciencieux et laborieux, ne rate pas une occasion de s’instruire et se coltine courageusement toutes les émissions politiques afin de remplir, le moment venu, son rôle avec scrupule.
Hélas, il n’entend que bavardages et ragots, tous ces débats ne sont que mystification et poudre aux yeux.
Pas un seul candidat pour affirmer :
Je m’engage par écrit sur le programme suivant : -------------
Et je reconnais par la présente, le droit pour le peuple de me chasser à coup de pieds au cul si dans les six mois je n’ai pas accompli les engagements suivants : -------------
J’accepte solennellement de prendre ma charge avec la clause de révocation ‘ad nutum’ si je faillis à quelque moment que ce soit de mon mandat.
Je m’engage à respecter le droit de ma patrie en qualité de citoyen au même titre que tous les autres citoyens de ce pays et à me présenter immédiatement et sans autre prérogative ni tergiversation à toute convocation d’un juge.
Je m’engage à publier ma fortune personnelle devant un expert comptable avant et après mon mandat et reconnaît au peuple et à ses représentants un droit de contrôle sur les dépenses que j’engagerai au nom de l’état.
Je m’engage enfin, à ne pas prendre de décision fondamentale sans passer par un référendum et j’accepte l’augure de me voir foutu à la porte si jamais je ne respecte pas la décision du peuple.
Vive la France, les Françaises et les Français.
Voilà, là, au moins, la patrie aurait un sens, à moins, bien entendu, que les élus du parlement européen ne prennent les mêmes engagements ….. D’ailleurs, il suffirait que les chefs de tous les états de tous les pays suivent les mêmes préceptes et nous nous sentirions citoyens du monde, comme le réclame les apatrides et autres traîne savates !!!!! -
Période de vaches maigres :
Ah putain je suis pas un poète
Même pas une mauvaise graine
Un empêcheur de semer la gêne
Un ægypan à cornes et aigretttes
Plus personne ne me sonne
Le silence s’est installé
Et Cypris m’abandonne
Ma baracca s’en est allée
Où sont les bonnes chères
Les contrats d’abondance
Les clients altérés de chimères
D’ambitions de bombances
C’est à croire qu’ils ont éradiqué
Les licornes et les blattes
Les moutons à cinq pattes
Tout ce qui me faisait rêver
Je ne suis plus le danseur d’étoiles
Que j’étais le chantre des pharisiens
Mal baisés et que leurs dames endimanchées
Considéraient mieux qu’un balai à trois poils
-
Du début à la fin
Entre deux âges : Ce silence qui nous précède
Qui nous succède
Ce silence me hante et m’obsède
Puis vient le tintamarre de nos vies
Qui commence par un vilain cri
Ce bric-à-brac de cliquetis
Ce tohu-bohu de jours et de nuits
Est-ce donc ça la vie
Et à quoi ça nous mène
A la couleur mate de nos insomnies
au bruit chiasseux du réveil
Le même boucan que la veille
Et puis le goût âpre de l’aurore
Annonçant un petit jour encore
Avec ses mots perdus d’avance
A limer nos dents au temps
A cracher au bassinet d’aisance
Nos pensées de pipi rance
Nos pensées faites de l’air du vent
Alors pour conjurer le mauvais sort
Pour annihiler l’odeur de la mort
Et vivre à la va comm’j’te pousse
Avec au coin des lèvres
Cette salive qui mousse
Et au creux de la plèvre
La peur viscérale
Le mal
On rit
On explose de rires
Des milliers d’éclats
On se met dans tous ses états
Tous ces éclats de rire
S’éteindront dans un soupir
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Vol de portable
Veuillez excuser la forme quelque peu impersonnelle de ma complainte,
mais j'ai l'intention de balancer ça sur pas mal de plateformes différentes et il me faut être le plus universel possible.
J'ai disparu des ondes (toile internet) pendant près de deux semaines,
cela ne vous a pas semblé long car vous aviez d'autres chats à dépouiller, mais pour moi, ce fut une éternité.
Ca s'est passé le soir du 13 décembre 2006.
Je suis sorti de l'hôpital, ma saccoche de transport de mon portable au bras.
Je suis allé jusqu'à mon véhicule (automobile de marque Renault et de 5 ans d'âge),
sur la banquette arrière, j'ai déposé ma saccoche et mon imper,
j'ai mis le moteur diésel en route, passé ma ceinture de sécurité,
mis mon clignotant et regardé dans le rétro tout en déboîtant.
La portière arrière s'est ouverte comme par magie, je me suis contorsionné pour voir de quoi il retournait,
et j'ai compris trop tard qu'un black venait de me piquer mon outil de travail.
Je l'ai vu s'enfuir en compagnie de deux de ses amis (ils avaient l'air de partager certaines accointances),
J'ai crié, que dis-je, j'ai hurlé :
- "arrétez, je vous le rachète !!!!"
mais ils sont restés sourds à ma désepérance.
Voilà !
J'ai porté plainte, non sans une certaine réticence de la part de l'agent de police de l'accueil
qui me demandait de lui fournir un certains nombre de documents que je ne tenais pas sur moi
comme la facture du PC et des logiciels .....
Je suis allé voir mon assureur qui a compâtit et m'a confirmé qu'il ne pouvait rien pour moi.
Mon conseil :
évitez de vous faire voler ...... c'est vous qui serez emmerdé,
la police ne cesse de m'appeler pour me demander de reconnaître mon agresseur .....
tu parles !!!! un noir de nuit !!!! c'est un peu comme me demander de reconnaître un chat gris parmi d'autres chats gris.
Allez ! soyez prudents et il ne vous arrivera rien de malheureux.
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restez au frais monsieur Onfray
Michel Onfray Pope de la philolozozophie bonneteau. Par temps de canicule, seul les personnes au-frais peuvent espérer échapper à leur destin ! Les philosophes du siècle des lumières n’éclairaient que la nuit du néant de la pensée du dit siècle ! Seul un vrai philosophe comme Aufrais mérite d’illuminer notre pauvre société de tarés ! Hier soir (24 juillet 2006) sur France culture, un cours de philo par M. Aufrais. Voici un rapide résumé de ce que l’on pouvait entendre sur les ondes de cette station radio révolutionnaire sortant de la bouche du gigantissime philolozozophe : Rousseau, Jean-Jacques, 28 juin 1712, Genève - 2 juillet 1778, Ermenonville pour Aufrais, Rousseau est le pire partisan de l’anti social, vouant un culte absolu à la monarchie (défense de la souveraineté une et indivisible, et au catholicisme et prônant la vertu du travail pour les non actifs (qui n’ont pas de biens personnels) par opposition aux actifs (les riches, en somme, selon Rousseau ) Rousseau ne reconnaît qu’aux actifs le droit de philosopher et les passifs doivent travailler et fermer leurs grandes gueules . Rousseau affirme que le bien commun passe avant le bien individuel et qu’il convient que les passifs se sacrifient au bien commun des actifs. Ce concept d’actif et passif aurait été la raison de la mauvaise lecture qui a été faite de Rousseau qui ne défendait que les nantis et se foutait du tiers comme du quart d’état ! Heureusement, Aufrais a eu la bonne idée de se creuser les méninges et a finit par découvrir le pot aux roses. Quel homme !!!! Diderot, Denis , Langres 1713 - Paris 1784 l’ami de Catherine II de Russie ! Et pour Aufrais, ça veut tout dire ! Diderot, une espèce de dandy efféminé qui passe son temps auprès des coquettes et qui défend l’esclavagisme, l’aristocratie et le clergé. Autant dire un Jean-foutre ! Avec son grand copain l’abbé Raynal, il osent critiquer mollement le colonialisme …. La preuve, ils proposent de décoloniser mais en appliquant un moratoire de 80 années (ça laisse du temps au temps …) Kant, Emmanuel, Königsberg, 1724 - id, 1804 ( raciste (il a écrit : le négre pue !) - royaliste et papiste il défend la peine de mort et l’église et l’ordre établit et ne permet de parler philosophie qu’entre philosophes …) Les théories de Kant sur la philosophie auraient pu servir les pires régimes autoritaires. Chacun doit rester à sa place, le gynécologue doit gynécologué et le philosophe philosopher, mais pas question que les uns s’occupent des autres, ça foutrait la merde dans l’ordre établi de notre belle société …. Personne n’a lu ‘la critique de la raison pure’, c’est trop hermétique (je suppose qu’il parle en son nom). Puis, Aufrais nous rapporte mot pour mot l’histoire suivante : « Kant avait lui-même établi son emploi du temps avec une précision d'horloger: «Si j'étais dans le besoin, le dernier objet que je vendrais serait ma montre!» Un de ses familiers, le conseiller von Hippel, en avait même tiré une comédie, l'Homme à la montre (1760). Eté comme hiver, invariablement réveillé par son serviteur Lampe à 4 h 55, il buvait deux tasses de thé, fumait sa seule pipe de la journée et s'asseyait à son bureau (qu'il appelait son enclume). A 7 h 45, les jours où il allait à la faculté, il commençait à tourner en rond; à 7 h 50, il mettait son chapeau sur sa tête; cinq minutes plus tard, il prenait sa canne et, au premier coup de 8 heures, il ouvrait la porte de sa voiture, si bien que, comme l'a noté son secrétaire et biographe Jachmann, «il servait véritablement d'horloge à tous les habitants du quartier». L'après-midi, le philosophe faisait sa célèbre promenade, toujours la même, qui durait une heure. On ne le vit, dit-on, que deux fois en quarante ans dépasser la limite où il s'arrêtait d'ordinaire: une fois pour avoir plus tôt un ouvrage de Jean-Jacques Rousseau, l'autre fois pour avoir des nouvelles de la Révolution française. » Il en déduit que Kant avait l’esprit rigide et étroit !!!! Les vrais philosophes ne se font pas de cadeaux !!! Pythagore (défendait déjà la peine de mort comme rempart de la bonne société face aux mauvais sujets) Dormac ? Aufrais nous parle d’un certain Dormac (orthographe incertaine) dont personne n’a jamais entendu parler ! Sartre (l’être et le néant : la femme, cet objet visqueux et mou) et S. de Beauvoir (d’après lui la référence faite femme de la littérature et de la cause des femmes) Voltaire 21 novembre 1694, Paris - 30 mai 1778, Paris (un papiste et un chrétien convaincu, il défend la peine de mort et l’église.) Le malentendu vient du fait que l’on étudie de Voltaire que son Zadig et son Micromegas. Mais si, comme Onfray on se tape les 12 volumes encyclopédiques de Voltaire, la lumière fuse et on constate que ce n’était qu’un moins que rien, défenseur du catholicisme et du roi et radoteur antisémite de bazar ou de quincaillerie et un farouche partisan de la peine de mort. Voltaire - correspondance choisie - livre de poche - code prix : LP20 (mais je l’ai acheté chez Driout) Je vous recommande très vivement : Voltaire Romans et contes (Frédéric Deloffre et Jacques Van Den Beuvel) Bibliothèque de la Pleïade Gallimard 47 euros 26 Claude Adrien Helvétius, Paris, 1715 - Versailles, 1771 - tous les philosophes se retrouvaient à sa table dans son château. Helvétius est aux yeux d’Onfray le seul véritable philosophe du siècle des lumières, le seul à avoir vu juste. Pourtant, tout comme ses potes, il prônait une philosophie intimiste (de salon) qui pouvait aborder tous sujets dans cette intimité mais devait se tenir sur les rails de l’autocensure dès qu’elle s’exposait en public ! Mon opinion personnelle : Décidemment, ce Aufrais me scie les couilles ! J’ai acheté comme tous les gogos crétins et ovinsabrutis par les messages publicitaires audiovisuels à répétition son bouquin : L’antimanuel de philosophie - chez Bréal (2001) - 104 francs 50 centimes Et, à le lire, je me suis dit, : « ce gus nous prend pour des cons par tous les côtés à la fois ! » Son bouquin est une merde lamentable de confusionnisme décérébral décadent et vomitif et il nous fait payer sa bouse au prix d’un CD de Johnny Halliday. De nature plutôt conciliante tant qu’on vient pas me faire chier, j’ai oublié Aufrais et acheté deux CD de Renaud pour compenser la frustration (j’ai horreur de Renaud, mais comme je l’écoute pas, ça me venge de l’autre taré que j’ai eu la bêtise de lire ! le pôv CD reste sur l’étagère avec son air pleurnichard !!! et moi je rigole !!!). Les années ont passées. Et voilà que ce trouduc de ma queue (d’cheval) vient débiter son baratin de vendeur à la criée de pneus rechapés à la bouillie de chewing-gum sur cette radio d’habitude fort élégante et racée. (Ouais, faut pas être trop regardant non plus …. Par exemple, ils nous passent jamais François Béranger sur cette station pourrie) Il nous balance ses conneries exactement comme si nous étions amis depuis toujours et qu’il pouvait libérer sa panse de tous les excréments qui l’encombrent sans que cela me fâche ! Je dis, moi, que ce type est une ordure abomineuse, une raclure de chiure de mouche salissant notre mental comme s’il pouvait s’en servir comme d’un paillasson pour ses tongs dégueus ! Mais quel horrible clown pervers ! Ce pitre vient nous donner des leçons de caca avec le petit doigt en l’air et l’air de ne pas y toucher !!! Ce type est une vermine ! Oh ! Pas parce que ce qu’il raconte est terriblement diminué et pourri, mais parce qu’il est prof ! Oui, ce gougnafier enseigne ses pitreries à l’université et les enfants de cet âge n’ont pas encore eu le temps de se former le blindage intellectuel indispensable pour résister à la démesure de l’imposture d’un tel guignol. Comment l’éduc nat peut-elle laisser sévir un tel chancre de la pensée en toute impunité ? Un mec qui, en une heure débite le nombre astronomique des six cent milliards huit million vingt et un mille conneries et autres contre vérités ! Il sélectionne ses auteurs avec des pincettes de sage femme, il extirpe les morceaux de textes qui le servent avec la pince à barbecue, il explique les dits texte en les épiçant de cornichons et de vieille moutarde séchée, il argumente avec la déontologie de ma crémière quand il s’agit de me refourguer ses frometons qui puent, id est en cherchant à attire mon attention vers autre chose que l’entêtement miasmatique de ses fourmes et autres calendos invendus et grouillant d’asticots …. Ne vous demandez plus, après ça, pourquoi nos étudiants ont ces gueules de débiles avancés ! Attendez … il y a pire : il est payé, pour ça !!!!!! Si ça, ça vous troue pas le cul, c’est que vous en avez plus !!!!! (pour les couilles, on savait déjà !) Je voudrais dire à Monsieur Onfray que je l'emmerde, que j'ai lu plus que lui et qu'il n'est qu'un con vendeur de foutre et de merdouille qu'il racle au fond de la poubelle qu'est sa cervelle et qu'il ne suffit pas de savoir lire pour comprendre la vie et intéragir sur elle. Qu'il aille au diable et cesse de vociférer dans la radio, ça m'indispose.
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Est-il vraiment raisonnable de se foutre des poètes ?
Date : 24/11/2006 à 08h32
On s'en foutait…
On s'en foutait du temps de la mer et du vent
On regardait son corps mouillé sous le maillot
Qu'une vague pliait vers le centre du monde
On regardait ses seins et souvent vers le blanc
On regardait son ventre essoufflé par la nage
Sa bouche nettoyée d'un rouge de pétale
Ses jambes écartées en espérant toujours
La boucle libérée au soleil d'abandon
Ses cheveux torsadées coulaient des gouttes bleues
Le maquillage aux yeux faisait tache de nuit
On s'en foutait du port et de la tramontane
Ses reins faisaient la chute au ras des fesses rondes
On s'en foutait du temps de la mer et du vent
Quand une algue arrachée se collait sur ses hanches
J'allais la décoller de la langue ou des yeux
Mais le soir arrivait comme un rideau tombé
J'avais, voleur d'amour, recueilli dans mes doigts
Une bague oubliée couleur de coquillage
Ou d'étoile ou de larme, une couleur de ciel
Un rêve à emporter si loin au fond des draps
Au bar du bout du quai ses lèvres dans le vert
Jouaient sur un glaçon , sur un rire de menthe
On s'en foutait du port et de la tramontane
J'allais pleurer de lire au bord du lit coulé
On s'en foutait du temps de la mer et du vent
On s'en foutait du port et de la tramontaneRobert Cuffi
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Date : 24/11/2006 à 13h03
Le privilège d'écrire n'importe quoi se démocratise .... même moi, le bougre mirliton tonton et tontaine peut le faire !!!!!!
On en bouffrait…
On en bouffrait des dents de la mer et du sang
On regarderait les cormorans tomber dans l'eau
Qu'un rade remplirait de bibines immondes
On regarderait le zinc et souvent verre de blanc
On regarderait son bec boursoufflé de rage
Ses ailes déployées d'un rouge carnaval
Ses pattes éclatées en espérant l'amour
La bouche en cul d'poule d'amidon
Ses rémiges torsadées refouleraient des prurits bleus
Les coquillages pliés en deux fairaient tâches de pipi
On en bouffrait du porc et de la tortue
Ses seins feraient parachute au ras de sa faconde
On en bouffrait des dents de la mer et du sang
Quand une araignée se baladerait sur les branches
On irait la décoller de la langue ou du pieu
Mais le noir arriverait comme un cadeau plombé
Je serais violeur à mon tour, écrasant dans mes doigts
Une blague de très mauvais goût de maquillage
Ou d'étable ou de ferme, une couleuvre de bielle
Un hamburger à déguster sur place au fond des bois
Au bout du quai des orfèvres dans le verre
Joueraient des glaçons , sur une bite à la menthe
On en bouffrait du porc et de la tortue
On irait chialer de rire au bord du lait de cocotier
On en bouffrait des dents de la mer et du sang
On en bouffrait du porc et de la tortueYfig
Nota bene :
Ce plagiat rigolard ne m'a pas attiré que des amis !
Mais comment fait-on pour débusquer l'ennemi qui se cache ?