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nostalgie

  • Savons-nous bien tirer profit de notre passé ? et de Carla à poil sur la moquette de la salle de bain ?

     

     

     

    Piqué sur le blog d'iPidi à qui je reproche de se soucier plus du passé que du présent   :

     

    "-Question naïve : cela commence quand le passé ?



    Je vais éclaircir la pensée d'Yfig de manière radicale mais qui aura le mérite de mettre les choses au net (au point comme dirait un officier de marine regardant dans une lunette) : Pour vivre heureux il faut faire comme les animaux et être dans un éternel présent, sans se projeter ni dans le passé, ni dans le futur. Je suis évidemment tout à fait d'accord, cela évite les angoisses inutiles, sinon le stress, malheureusement ce présent éternel ne se conjugue guère avec l'intelligence des choses. On peut penser que l'explosion primordiale il y a quinze milliards d'années est d'une actualité plus brûlante que le journal télévisé du jour qui est lettre-morte si je puis dire ! En fait il me semble que l'esprit profond qui s'applique à la continuité de la Nature - tout autant qu'aux ruptures apparentes - est plus dans le vrai que l'esprit journalier - on disait un journalier pour ces manouvriers qui n'avaient que la sueur de leur front comme seul bien et hypothèque d'hoirie sur l'avenir - qui ne se projette nulle part et ne trouve de refuge que dans la superstition la plus étroite.

    L'étude des archives relativise les vérités immédiates. Elle nous permet de nous hausser au-dessus de l'esprit quotidien. Cette agitation brownienne qui ne mène nulle part ou si peu loin et avec une telle dépense d'énergie pour des résultats si infimes qu'il n'est guère nécessaire d'en parler et de s'y étendre.

    Poincaré disait que la science consistait à chercher les faits à haut rendement afin d'économiser l'avenir."



    Je vais, de mon côté, tenter d’éclaircir l’entendement quelque peu embrumé d’iPidi :

    Est-ce que ces beaux esprits du passé dont tu prétends nous enseigner les dogmes édifiants vivaient dans le passé ?

    Car dans ce cas il n’est nul besoin du présent ni du futur !


    Mais oui, bien sûr qu’il faut économiser l’avenir et le pétrole, mais le présent, il faut au contraire le consommer sans la moindre modération …… certes, je serai fort contrit si à 90 balais je souffre d’arthrite et de perclusions …. Mais il sera bien temps, alors, de m’en soucier …. Et de préparer l’avenir que je n’aurai point économisé mais qui m’ouvrira malgré tout sa gueule épouvantable …..


    Allons, ne feignons point de tirer quelqu’enseignement que ce soit du passé ….. si l’homme avait ce pouvoir, ou plus simplement cette volonté, nous n’aurions pas un Sarkozy à la tête de la France et des restes du monde, les électeurs, tirant rapidement les conclusions des errements du passé et des vaines promesses jamais tenues ne seraient allés aux urnes que pour voter blanc ou bien inscrire de leur sang sur un bulletin de vote blanc :

     

    Yfig.

  • Du début à la fin

    Entre deux âges :

    Ce silence qui nous précède

    Qui nous succède

    Ce silence me hante et m’obsède

    Puis vient le tintamarre de nos vies

    Qui commence par un vilain cri

    Ce bric-à-brac de cliquetis

    Ce tohu-bohu de jours et de nuits

    Est-ce donc ça la vie

    Et à quoi ça nous mène

    A la couleur mate de nos insomnies

    au bruit chiasseux du réveil

    Le même boucan que la veille

    Et puis le goût âpre de l’aurore

    Annonçant un petit jour encore

    Avec ses mots perdus d’avance

    A limer nos dents au temps

    A cracher au bassinet d’aisance

    Nos pensées de pipi rance

    Nos pensées faites de l’air du vent

    Alors pour conjurer le mauvais sort

    Pour annihiler l’odeur de la mort

    Et vivre à la va comm’j’te pousse

    Avec au coin des lèvres

    Cette salive qui mousse

    Et au creux de la plèvre

    La peur viscérale

    Le mal

    On rit

    On explose de rires

    Des milliers d’éclats

    On se met dans tous ses états

    Tous ces éclats de rire

    S’éteindront  dans un soupir