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mirlitons

  • Notre bon président installe ses fils et bru aux manettes.

    Ca vaut bien un p’tit mirliton !

     

     

     

    Nicolas not’ bon président

    Elu au suffrage universel

    Pour une durée de cinq ans

    Ouvre et ce n’est pas virtuel

    Toutes les portes de la Nation

    Incontinent à ses rejetons

    Sans demander l’avis du peuple

    Mais à quoi bon le peuple

    Election piège à cons !

  • Est-il vraiment raisonnable de se foutre des poètes ?

    Date : 24/11/2006 à 08h32

    On s'en foutait…

    On s'en foutait du temps de la mer et du vent
    On regardait son corps mouillé sous le maillot
    Qu'une vague pliait vers le centre du monde
    On regardait ses seins et souvent vers le blanc

    On regardait son ventre essoufflé par la nage
    Sa bouche nettoyée d'un rouge de pétale
    Ses jambes écartées en espérant toujours
    La boucle libérée au soleil d'abandon

    Ses cheveux torsadées coulaient des gouttes bleues
    Le maquillage aux yeux faisait tache de nuit
    On s'en foutait du port et de la tramontane
    Ses reins faisaient la chute au ras des fesses rondes

    On s'en foutait du temps de la mer et du vent
    Quand une algue arrachée se collait sur ses hanches
    J'allais la décoller de la langue ou des yeux
    Mais le soir arrivait comme un rideau tombé

    J'avais, voleur d'amour, recueilli dans mes doigts
    Une bague oubliée couleur de coquillage
    Ou d'étoile ou de larme, une couleur de ciel
    Un rêve à emporter si loin au fond des draps

    Au bar du bout du quai ses lèvres dans le vert
    Jouaient sur un glaçon , sur un rire de menthe
    On s'en foutait du port et de la tramontane
    J'allais pleurer de lire au bord du lit coulé

    On s'en foutait du temps de la mer et du vent
    On s'en foutait du port et de la tramontane

    Robert Cuffi

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    Date : 24/11/2006 à 13h03

     

    Le privilège d'écrire n'importe quoi se démocratise .... même moi, le bougre mirliton tonton et tontaine peut le faire !!!!!!


    On en bouffrait…

    On en bouffrait des dents de la mer et du sang
    On regarderait les cormorans tomber dans l'eau
    Qu'un rade remplirait de bibines immondes
    On regarderait le zinc et souvent verre de blanc

    On regarderait son bec boursoufflé de rage
    Ses ailes déployées d'un rouge carnaval
    Ses pattes éclatées en espérant l'amour
    La bouche en cul d'poule d'amidon

    Ses rémiges torsadées refouleraient des prurits bleus
    Les coquillages pliés en deux fairaient tâches de pipi
    On en bouffrait du porc et de la tortue
    Ses seins feraient parachute au ras de sa faconde

    On en bouffrait des dents de la mer et du sang
    Quand une araignée se baladerait sur les branches
    On irait la décoller de la langue ou du pieu
    Mais le noir arriverait comme un cadeau plombé

    Je serais violeur à mon tour, écrasant dans mes doigts
    Une blague de très mauvais goût de maquillage
    Ou d'étable ou de ferme, une couleuvre de bielle
    Un hamburger à déguster sur place au fond des bois

    Au bout du quai des orfèvres dans le verre
    Joueraient des glaçons , sur une bite à la menthe
    On en bouffrait du porc et de la tortue
    On irait chialer de rire au bord du lait de cocotier

    On en bouffrait des dents de la mer et du sang
    On en bouffrait du porc et de la tortue

    Yfig

     

     

    Nota bene :

    Ce plagiat rigolard ne m'a pas attiré que des amis ! 

    Mais comment fait-on pour débusquer l'ennemi qui se cache ?