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Est-il vraiment raisonnable de se foutre des poètes ?

Date : 24/11/2006 à 08h32

On s'en foutait…

On s'en foutait du temps de la mer et du vent
On regardait son corps mouillé sous le maillot
Qu'une vague pliait vers le centre du monde
On regardait ses seins et souvent vers le blanc

On regardait son ventre essoufflé par la nage
Sa bouche nettoyée d'un rouge de pétale
Ses jambes écartées en espérant toujours
La boucle libérée au soleil d'abandon

Ses cheveux torsadées coulaient des gouttes bleues
Le maquillage aux yeux faisait tache de nuit
On s'en foutait du port et de la tramontane
Ses reins faisaient la chute au ras des fesses rondes

On s'en foutait du temps de la mer et du vent
Quand une algue arrachée se collait sur ses hanches
J'allais la décoller de la langue ou des yeux
Mais le soir arrivait comme un rideau tombé

J'avais, voleur d'amour, recueilli dans mes doigts
Une bague oubliée couleur de coquillage
Ou d'étoile ou de larme, une couleur de ciel
Un rêve à emporter si loin au fond des draps

Au bar du bout du quai ses lèvres dans le vert
Jouaient sur un glaçon , sur un rire de menthe
On s'en foutait du port et de la tramontane
J'allais pleurer de lire au bord du lit coulé

On s'en foutait du temps de la mer et du vent
On s'en foutait du port et de la tramontane

Robert Cuffi

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Date : 24/11/2006 à 13h03

 

Le privilège d'écrire n'importe quoi se démocratise .... même moi, le bougre mirliton tonton et tontaine peut le faire !!!!!!


On en bouffrait…

On en bouffrait des dents de la mer et du sang
On regarderait les cormorans tomber dans l'eau
Qu'un rade remplirait de bibines immondes
On regarderait le zinc et souvent verre de blanc

On regarderait son bec boursoufflé de rage
Ses ailes déployées d'un rouge carnaval
Ses pattes éclatées en espérant l'amour
La bouche en cul d'poule d'amidon

Ses rémiges torsadées refouleraient des prurits bleus
Les coquillages pliés en deux fairaient tâches de pipi
On en bouffrait du porc et de la tortue
Ses seins feraient parachute au ras de sa faconde

On en bouffrait des dents de la mer et du sang
Quand une araignée se baladerait sur les branches
On irait la décoller de la langue ou du pieu
Mais le noir arriverait comme un cadeau plombé

Je serais violeur à mon tour, écrasant dans mes doigts
Une blague de très mauvais goût de maquillage
Ou d'étable ou de ferme, une couleuvre de bielle
Un hamburger à déguster sur place au fond des bois

Au bout du quai des orfèvres dans le verre
Joueraient des glaçons , sur une bite à la menthe
On en bouffrait du porc et de la tortue
On irait chialer de rire au bord du lait de cocotier

On en bouffrait des dents de la mer et du sang
On en bouffrait du porc et de la tortue

Yfig

 

 

Nota bene :

Ce plagiat rigolard ne m'a pas attiré que des amis ! 

Mais comment fait-on pour débusquer l'ennemi qui se cache ?

 

Commentaires

  • Mords z'y l'oeil , ça lui f'ra les pieds.

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