Sur le blog de Pierrot l'indigo :
Ce n'est pas avoir raison qui compte tant que cela, c'est ne pas avoir peur de se tromper qui permet d'aller de l'avant.
Je marche en tête !
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Sur le blog de Pierrot l'indigo :
Ce n'est pas avoir raison qui compte tant que cela, c'est ne pas avoir peur de se tromper qui permet d'aller de l'avant.
Je marche en tête !
Aimer les choses simples, les petits instants sans conséquences, les moments ineffables de quiétude anonyme et de paisibles mystères, le cul bien engoncé dans le profond canapé pur vinyle, le verre à portée de main la main à portée de gosier …… allons, siroter sans ambition son petit verre d’eau minérale des montagnes n’est tout de même pas un péché capital …. tout juste véniel ….. le bonheur simple d’une gorgée d’eau fraîche est devenu un privilège exorbitant pour nos petites bourses racornies et pâlichonnes ! l’eau du robinet est bien assez bonne pour nous, le tiers état, les reliefs du capitalisme mondialiste à multiples vitesses et contrats de travail flexisecuritas-securitatis !
Comment en sommes-nous arrivés à tant de vanité ? à oser, même, nous comparer aux élites de France, ces grands ducs rapaces qui de leurs yeux voraces se délectent à l’avance de nos dettes endémiques qui mèneront jusqu’à nos lointaines descendances à rembourser nos emprunts inconsidérés et futiles pour l’achat de maisons indécentes et incompatibles avec nos maigres ressources dont nous sommes entièrement redevables à nos bons et généreux maîtres les patrons !?
Ingrats que nous sommes !
Quarante années plus tard, les mineurs aux prud’hommes sont renvoyés sine-die comme le plus minable péquenot intentant une action contre ses maîtres compatissants et débonnaires …
Oui, je la sens, je la sens bien, je la sens bien au fond notre condition de miséreux qui revient à grands pas pour nous rappeler ce que nous sommes vraiment, de petits trous du cul paysans sans naissance ni noblesse ne méritant aucune de toutes ces largesses que nos grands seigneurs partagèrent un temps avec nous pour mieux nous montrer le goût des choses délicates que nous ne savons apprécier à leur juste valeur ….. car voici, enfin, revenu le temps de rentrer dans nos rangs, dans nos étables et nos stalles, le temps de ravaler nos ambitions ineptes et infâmes de justice sociale et de solidarité humaine !
Laquais nous sommes nés, au mieux, et laquais nous devons nous résoudre à redevenir.
Villon, toi le traître, le sinistre héros du pandémonium, tu nous instruisis de tes vicissitudes en nous encourageant à te suivre dans tes forfaitures iniques de révoltes infondées contre l’ordre établi dont en fait tu étais un héraut peu zélés et corrompu !
Nous, pauvres pourceaux indigents, te suivîmes dans cette miséreuse entreprise …. Et nous voici maintenant pris dans les nasses de l’inflation et de la récession qui avance chaque jour un peu plus ses pions sur le grand échiquier de notre nation étriquée et ballonnée de trop de bulles de champagne exporté par containers entiers vers des états insolvables et sobres !
Que faire ? que faire si ce n’est nous en remettre à notre timonier, notre barreur aimable et souriant, affable et vigoureux, souriant et sportif qui sait se faire aimer de sa gentille dulcinée ?
Oui, vous l’avez compris, seul un demi-trois-fois-dieu peut encore nous sauver et sauver notre nation de sa terrible fin, de sa perte, de son anéantissement dans les affres de la déchéance boursière !
Nicolaï nicolaïevitch sarkozus (des sarkozy) , divin pilote de notre république athée, laïque, une et indivisible, fait en sorte que nous autres, pauvres français sans naissance et sans condition puissions encore demain manger sans avoir à baisser les yeux notre saucisson de cochon et nos pieds panés de porc !
Merci Nicolaï nicolaïevitch sarkozus (des sarkozy) et que dieu et ses saintes et saints et anges et tutti te gardent de tout le mal que tes amis te préparent en coulisse.
Bon ! c’est où le ciné de quartier ?
Paraît que plus personne se dérange pour aller admirer nos actrices filles de et nos acteurs fils de !!!!!
Je n’ai pas eu la chance
De naître de noblesse
D’une digne duchesse
Grande famille de France
Si, je dis bien si
J’étais le fils de ….
De truc ou de machin
Ce plouc ce gros bourrin
Qui passe à la télé
Et ramasse du blé
A vendre des salades
Des musiques bien fades
Aux paroles salasses
En vers boiteux bien crasses
Je serais encensé
Cajolé admiré
Je serais grand seigneur
Payé en lingot d’or
Si, je dis bien si
J’étais le fils de ….
De bidule de chose
Ce grand roi de la prose
Qui écrit de son prose
Es mots simili gnose
Des phrases on n’peut plus creuses
De sa plume baveuse
Encensé par la presse
Titrage spécial mes fesses
Je n’ai pas eu la chance
De naître de noblesse
D’une digne duchesse
Grande famille de France
Si, je dis bien si
J’étais le fils de ….
Cette grande prêtresse
Qui enseigne et confesse
Des tas de gougnafiers
Pleins de pèze et d’osier
Hommes d’affaires en or
Marchands de beaux décors
De tissus brodés main
Et de fils superfins
Je serais envié
Courtisé adulé
Je roulerais carrosse
Sur des routes sans bosses
Si, je dis bien si
J’étais le fils de ….
J’étais cousin du roi
De cet état arabe
Qui consume sa foi
En jouant au cottabe
Sur ses femmes alanguies
Dans du marc de whisky
Envoyant ses mamelouks
Sur de grosses felouques
Chargées d’or et d’argent
Corrompre nos agents
Je n’ai pas eu la chance
De naître de noblesse
D’une digne duchesse
Grande famille de France
Si, je dis bien si
J’étais le fils de ….
De la grande famille
Qui tient pignon sur rue
Qui encage ses filles
Dans de drôles de tenues
Dans les quartiers rupins
Des fois qu’un gros malin
Les trouve à son goût
Et leur baise la main
Puis leur passe au cou
Un bijou opalin
Si, je dis bien si …
J’étais tout ça
Fini les mauvais matins
A prendre un petit train
Pour aller au turbin
Dans le quartier latin
Je mangerais foie gras
Tout comme un gros poussah
Dormirais dans la soie
Péterais dans la joie
J’aurais un gros négoce
On m’appellerait boss
J’aurais tout plein de gosses
Qui à leur tour seraient
fils de …. Moi je !!!!!!
Parfois, sur nos étranges lucarnes, on nous montre des reportages d’ethnologie sur des peuplades lointaines et exotiques.
On peut y voir des hommes et des femmes légèrement vêtus vacant à des occupations (à des préoccupations pour être plus exactes) de chasse, pêche, culture. Bref, se démenant pour trouver pitance.
Leur organisation sociale est rudimentaire. Le plus souvent, un chef pour une tribu de quelques dizaines d’individus.
Si nous passions en accéléré le film de la vie de ces gens se projetant vers le futur, on les verrait stocker le résultat de leur travail pour s’alimenter plus tard, inventer de nouvelles techniques de pêches, de culture …. Augmenter les rendements et les profits. Des déséquilibres se formeraient entre les plus valides, les plus courageux, les plus intelligents et les plus démunis. En peu de temps, les plus démunis deviendraient les redevables des plus riches pour l’ensemble de leurs besoins vitaux tandis que les plus riches, tout en cherchant à conforter leurs positions, auraient plus de temps libre. Au bout de quelques temps, on verrait des officines s’ouvrir pour répondre aux besoins des oisifs qui entretiendraient des animaux de compagnie auxquels ils porteraient plus d’attention et de soins qu’à leurs congénères.
De petites boutiques pour chiens fleuriraient un peu partout.
Les riches, tentés de voir ailleurs comment ça se passe, feraient construire par leurs ouvriers un bel aérodrome et s’achèteraient un avion pour visiter les nuages.
Ils demanderaient à leurs ouvriers de se remuer un peu le cul parce qu’ils n’auraient pas assez de sous pour se payer un deuxième avion pour leurs enfants et un joli bateau pour voguer sur l’eau et se faire bronzer sur le pont en sirotant du pastis et en suçant des olives.
La compétition serait bientôt à son paroxysme et les richesses se concentreraient entre les mains de quelques uns après la faillite de quelques riches subalternes qui rejoindraient les rang des travailleurs sans biens ni droits.
A la fin, les riches ne seraient plus que quelques uns, mais très riches et très lascifs et blazés cherchant sans repos de nouvelles distractions pour occuper leurs longues heures de loisirs.
Ils créeraient une télé avec des jeux à la con et des usines ultra modernes pour produire des boîtes de nourriture pour chats et chiens tout en demandant à la main d’œuvre d’activier le rythme trop lent de la productivité.
……. Ouais ….. en attendant, à les voir, ils semblent bien peu préoccupés par les chiens et ils n’ont même pas de chats …… quelle honte !!!!!
BHL brade la liberté au plus grand profit du libéralisme.
Notre grand philozoophe BHL (Bernique Holothurienne Libertine) m’a tellement choqué hier soir que j’en ai fermé le poste de télévision sans autre forme de procès !
Il reprochait, en effet, au PS de critiquer le libéralisme et avançait comme argument principal que dans le mot ‘libéralisme’ il y a une racine commune avec la ‘liberté’.
Liberté, en ton nom, que de conneries !
Du coup, c’est sarkozy, notre trop bien aimé président des crétins, qui prend l’avion pour aller libérer les journalistes au tchad !
Les libérer pour qu’ils retrouvent leur liberté d’oeuvrer au libéralisme !
Ils sont bien, ces tchadiens !
Le juge faisait des histoires pour instruire l’affaire et prétendait prendre tout son temps et son week-end normalement ….. zoup ! on lui substitue un autre juge beaucoup plus arrangeant ! il n’y a donc pas de différence entre la France et le tchad pour ce qui est de la façon de rendre la justice !
D’ailleurs, notre garde des seaux et de pelles à pâtés sur la plage ne fait pas dans la dentelle, elle tourne une page sans prendre la peine de se mouiller le doigt !
Ici je te clos un TIG, là un TI ou autre TC …… bientôt, il faudra un GPS pour trouver un tribunal !
On disait, il y a peu, que les tribunaux étaient engorgés ….. pour ce qui me concerne, ça n’a pris que trois ans pour obtenir un jugement bidon dans lequel des tas d’erreurs avaient été sciemment commises par les avocats et les juges pour montrer leurs bonnes dispositions à l’employeur que j’attaquais et finalement mes indemnités se sont avérées être imposables et j’ai donc du reverser un bon tiers de ce que j’avais gagné au fisc et aux organismes sociaux ! …. Mais qu’en sera-t-il demain ? quand la moitié des tribunaux auront disparus ?
Ca fout les chocottes ce grand nettoyage, surtout qu’il est accompagné d’une vente massive des bâtiments publics !
Pour contrebalancer ces recettes inespérées de l’état, notre bon saint nicolas augmente son salaire de cent quarante pour cent ! de quoi flamber sur le yacht de son pote lagardère !
Et on dira, après ça que les politiques ne s’enrichissent pas sur le dos des citoyens !!!
Seule éclaircie dans cette sombritude, f. hollande qui demande à nicolas de faire respecter le droit internationale et les conventions entre la France et le tchad !!! quel magnifique courage politique !!!!!!!
Je sais, vous savez, nous savons, ils savent que les requins et crocodiles du PS se frottent les mains de voir le gouvernement du petit nicolas leur préparer des sinécures dorées !
Quand le grand ménage sera enfin terminé, ils pourront à nouveau se pavaner dans les fonds publics et s’enrichir ainsi que leur famille et amis !!!!
Si la bachelot tombe sur ces lignes, elle me dira que je n’ai aucune légitimité à parler de ce que je ne connais pas et aucune compétence dans ces matières qui ne regardent que les élus et en particulier les élus de l’ump !!!!!!!
Elle n’aura pas tort et je lui dis merde !
Vive le tchad et les tchadors et le couscous de sidi belle abesse !!!!!
Les mouvements, les associations, les partis anarchistes m’ont toujours fait rigoler !
Sous ces formes là, ce n’est jamais qu’un endoctrinement comme un autre.
L’anarchie n’a guère besoin ni de drapeau (là, vraiment, quelle hérésie de couillons sans esprit) ni de chansons de ralliement, ni, surtout, d’aucun guide, guru ou autre piednickelé !!
L’anarchie se crée au jour le jour à travers chacun de nos actes, de nos paroles et de nos écrits.
L’anarchie, ça existe de l’intérieur, surtout pas de l’extérieur.
Et je ne vois rien de plus à ajouter.
Ah ! si !!!
J’emmerde les anarchistes d’opérette.
Citation : "On reproche souvent à l'intellectuel - ou au savant - de s'enfermer dans la fameuse tour d'ivoire, mais c'est le seul moyen qu'il a trouvé d'épargner sa création."
L'artiste, bien sûr, il peut s'appuyer sur sa troisième jambe !!!!
C'est pas grave ... même Guy Lux était un philosophe superficiel ...... il n'aurait pas dit mieux !!!!!
;-))
Fractales
J’ai reçu par la poste mon relevé d’activités, ma reconstitution de carrière pour le calcul de ma retraite.
Au-delà du caractère administratif de ce document, se dessine en filigrane la fractale d’une vie.
Non, je n’étais pas volatilisé, dissout dans on ne sait quelle inexistence !
Ces trous dans ma carrière ne sont pas anodins, j’ai su, moi, échapper à votre vigilance, à vos ordinateurs, à vos cerbères fidèles.
Je n’ai jamais été le servile serviteur de vos entreprises astringentes.
Bien au contraire, je me suis servi de vos facilités pour les miennes, de vos appétits pour mieux nourrir les miens.
Vous avez, à votre insu, convoyé mes errances et financé mes fugues.
Et quand l’heure des comptes sonnait, je vous tirais ma révérence vous laissant ce point d’interrogation que vous remisiez illico dans vos caves oubliettes.
Il me faut à présent vous dire où j’étais et ce que j’y faisais car si je laisse ces trous sans les remplir, vous allez vous venger de ces incertitudes dont je vous gratifiais en sautant sans escale de vie en vie.
Vous allez me léser et garder la part de mon dû.
Quand je vous aurais enfin tout dit, tout dévoilé de mes pérégrinations, vous n’en saurez pas plus.
Vous allez, de mes années éclatées, de mes fractures ouvertes dessiner un profil qui ressemblera trait pour trait à ces fractales absurdes qui se veulent la représentation mathématique d’une vie.
Je ne saurais me contenter d’une fractale aseptisée et froide, indifférente, métallisée, inodore.
J’ai besoin de voir les traits du pinceau, de voir l’erreur de la main et de l’œil et parfois la beauté du geste, l’interrogation, la supercherie, l’hésitation ….. et surtout, j’ai besoin de sentir, de sentir l’huile et l’alcool et les résines, tous ces parfums âcres et enivrant qui excitent et cautérisent l’esprit.
Mais cette perfection dans l’image numérique à pixels variables …. ça a quelque chose d’effroyablement inhumain !
Cette image que vous allez tirer de mes âges successifs ne montrera jamais les heures et les fêtes, les plaies et les luttes, les désespoirs, les espérances, les devoirs, les caresses les oublis.
Cette image ne sera qu’une trace sur les sentes du temps, comme une bave d’escargot au petit matin sur la vitre.
Une trace de limace qui revient sur sa route qui, croyant s’être trop avancé, a peur de se perdre.
Ma trace, cependant, sera droite, sans écarts, sans piétinement … mais vous n’en verrez rien car je ne vous en donnerai pas la clef.
Il y a maintenant longtemps que j’ai compris qu’on ne devient pas mais qu’on est !
On est très exactement ce que les autres font de vous !
Vous êtes connu, ou, et ça revient un peu au même, votre œuvre est connue si on en parle à la radio et surtout à la télévision.
Prenez n’importe quel imbécile au coin de votre rue, qui n’a rien à dire, qui est laid, qui est sale, qui est sot … et faites-le passer tout les quarts d’heure à la télé et je vous paie mon billet qu’avant qu’une journée se soit écoulée, il sera devenu le crétin le plus connu du PAF !
Si j’étais resté au Havre où je suis né, je serais, aujourd’hui, ce que les autochtones avaient fait de moi, un gratte papiers terne et ictérique.
Je ne me voyais pas tel qu’ils m’avaient étiqueté.
Je ne me voyais pas personnage imprimé sur l’écran froid du temps dans cette posture figée et prisonnière de leur fine toile arachnéenne.
J’avais envie de vivre, de me sentir autre, de ressembler au regard que j’avais de moi-même.
Je suis revenu sur les lieux de mon enfance, il y a quelques semaines, et j’ai même travaillé quelques mois, les derniers de ma vie d’actif (au sens capitaliste du terme) dans cette ville constipée.
J’ai à peine ressenti les griffures de mes souvenirs, mais ces simples réminiscences suffisaient à me communiquer une irrépressible envie de fuir.
Est-ce à cause de cela que j’ai cru mon cœur malade ?
J’ai retrouvé, sans avoir à les chercher, les goûts de leurs pensées, les crispations de leurs vies sédentaires, l’odeur de moisi des demeures restées sans air.
Malgré la mer à côté, ils ne la regardent jamais dans le fond des vagues, ils vivent en lui tournant le dos et en se calfeutrant dans des bâtisses classées au patrimoine mondial et que le plus humble des nègres ne voudrait pour rien au monde habiter.
Ils n’ouvrent jamais leurs fenêtres de peur que le vent ne décoiffe leurs mises en plis.
Ils sont comme (presque) tous mes contemporains, aveugles et sourds au monde.
Le monde, ils ne le voient que par cette étrange lucarne qui leur ment et dont ils sont si friands.
Alors, il est normal, compréhensible, que ce soit moi le vilain canard, celui qui ne fait pas ce qu’on attend de lui, qui n’obéit pas aux injonctions et aux puissants.
Ils ont renoncé depuis fort longtemps à me prendre dans leur camp.
A moins que ce soit moi qui ai renoncé à écouter leurs sollicitations.
Je n’ai pas, comme eux, la nostalgie de mon village et de la cheminée de ma maison.
Joachim du Bellay devait penser à autre chose, loin de sa maison, pour écrire pareilles fadaises.
Oui, j’ai parfois regretté le goût du saucisson et celui de l’alcool, un ou deux amis, peut-être, et quelques parents …. mais sans ostentation.
Pas un instant la présence de mes concitoyens.
Je n’ai pas la nostalgie de ma maison car je suis dans ma maison, j’y vis, désormais, loin des amis de circonstances, des relations obligées, des inconnus de passage, des conversations polies, des riches échanges professionnels, des déboires, des trahisons et des paroles tenues.
J’y ai ma cheminée qui, justement, en cette fin de mois de mai 2007, fume.
J’y ai ma véranda qui nous donne toutes ces lumières qui éclaire nos tableaux.
Et le terrain vert tendre et clair aux arbres foncés.
La mare, cette terrible dame, exigeante et prenante.
Il faudra bien qu’avec l’âge s’y passent des contes pour mes petits enfants. Il y sera question de sangsues suceuses, de larves de libellules voraces et affreuses, de têtards sans défense, de méloé superbe et destructrice, de dytiques féroces et impitoyables, de grenouilles bavardes et chamailleuses, de tritons discrets aux ventres chatoyants d’un orange igné, de poissons intrépides ou poltrons suivant leur taille ou leur race.
La vie et la mort s’y côtoieront dans un étrange balai sans maître de danse à part, peut-être, la couleuvre à collier sorte de Thanatos suprême à la robe caparaçonnée.
Moi, ma cantilène n’est pas composée sur le fait de savoir quand, mais combien.
Combien de temps profiterai-je de ce luxe ?
Car cette retraite méritée me sera reprochée. Les mauvaises langues des mauvais esprits ne se privent jamais de critiquer ce qu’ils jalousent quand ils n’ont pas su le conquérir.
Je me souviens de ce chef de service qui me reprochait mon savoir et qui exigeait que je le partage.
Il était resté le cul sur son confortable siège pendant des décennies, pendant que je courrais le monde et me coltinais les sauvages qui m’apprenaient à vivre. Mais il exigeait sa part de ma récompense.
Il voulait être aussi calé que moi en informatique, si je savais, pourquoi n’aurait-il pas su ?
Après tout, de son point de vue, il avait certainement raison !
Qu’est-ce qui nous différencie fondamentalement, toi qui a toujours dormi dans ta maison à lire ton journal, fumer ta pipe et élever tes poissons rouges dans leur bocal et moi ?
Toi, qui parle tant bien que mal quelques mots d’anglais et moi ?
Toi, qui ne sait pas et moi ?
Toi, qui n’a jamais vu l’océan, la plaine, la montagne aux singes verts, les ruines d’Al Beida, les danses de Bali dans un hôtel de Djakarta … et moi ?
Toi qui n’a jamais bu l’eau de Khartoum, le vin de Benghazi, la bière de Libye … et moi ?
Toi qui n’as pas tout perdu dix fois et dix fois reconquit … et moi
Toi qui n’a pas été à l’université quand les cheveux blancs te poussaient sur la tête et moi ?
Toi, enfin, qui ne connaîtra jamais le goût d’une viande d’éléphant ou de girafe … et moi ?
Rien, n’est-ce pas, rien ne nous diffère en apparence. Il faut croire que les apparences sont trompeuses.
Tu es fier de ta vie de ton savoir, de tes acquis, de ta notoriété ….
Je m’en fous !
Je ne compte pas en fierté, je compte en souvenirs.
Mon unique regret sera de n’avoir pas cotisé en souvenirs, mais en tranches de salaires ou de chiffre d’affaires … alors … ma retraite ne me sera pas reversée en vie, mais seulement en argent, cet argent qui fait tant ta fierté.
Je ne suis pas dédaigneux … pas vraiment en tout cas, non, je m’en fous. Je ne snobe personne, je suis juste bien avec moi-même et mon petit monde.
Quand j’étais très jeune et qu’on me faisait chier, je disais :
« j’m’en fous d’m’en foutre tellement j’m’en fous ! »
Et bien je le dis encore.
Je me fous de ceux qui jugent sur l’apparence, sur le faciès, sur les vêtements, sur la voiture, sur la coupe de cheveux, sur les chaussures … ah ! les chaussures !
Et maintenant, j’ai le temps et les moyens de me foutre complètement de ce que pensent les autres de moi.
Oui, vraiment je vis dans un luxe enviable et c’est ce bien là que tous les margoulins de la terre n’auront de cesse de m’en spolier.
Mais mon luxe n’est pas délocalisable, il est dans ma tête et y restera même s’ils me la coupent, mais j’aimerais que cette ultime tragédie reste à l’étude le plus longtemps possible.
Définition :
fractal, ale [fYaktal] adj. et n. f.
• 1975; dér. sav. du lat. fractus « brisé »
¨ Didact.Objet fractal : objet mathématique servant à décrire des objets de la nature dont les formes découpées laissent apparaître à des échelles d'observation de plus en plus fines des motifs similaires (éponge, flocon de neige...). Les objets fractals. — N. f. Une fractale : un objet fractal.
à Dimension fractale : nombre décimal qui exprime l'occupation d'un objet dans l'espace (par opposition aux trois dimensions traditionnelles de la géométrie euclidienne).
Curriculum Vitae Fractal
Marital status: Married
Children: 3
Birth Date : 1949
PROFESSIONAL EXPERIENCE
FROM Nov. 1996 to May 2007 FREELANCE
FINANCIAL CONSULTANT
Feb to may 2007 : le Havre – France
Sept 2006 : Hospital Montreuil - neuf trois - France
To Feb 2007
September 2005 : miscelleneous Short missions - Paris and Corse (Bastia)
Till Aug 2006
From January 2004 : BREST
To June 2005
From December 2002 : Caen - France
To November 2003
From Nov 2000 : Paris La Défense
To October 2002
From July 2000 : Chicago (USA)
To Oct 2000
March 1999 : PARIS
To June 2000
From July 1998 : DAKAR SENEGAL
To March 1999
From Sept. 1997 : LILLE (France)
To June 1998
July to sept 1997 : SINGAPORE
March 97 to July 97 : BRUXELLES
Jan to Feb. 1997 : Caen - France
April 1995 PLATEFORM MANAGER
Nov 1996 PRETORIA SOUTH AFRICA
April 1992 ENGINEER AND CONSULTANT
April 1995 FRANCE
1987 - 1992 Creator and manager
of a consultancy Company
1980 - 1986 COST CONTROLLER
Paris then Honfleur
1974 - 1979 CHIEF ACCOUNTANT
EXPATRIATE
1974 Le Havre - France
then
1974 Libreville - GABOUN
1975 – 1976 Benghazi - LIBYA
1977 Khartoum - SUDAN
1978 Djeddah Ryadh – SAOUDI ARABIA
1978 Lagos - NIGERIA
Voilà son annonce :
Appel à participation :
Voir, Décrire, numéro d´Images Re-vues, Institut National d´Histoire de l´Art, Paris, France.
Bonjour,
Voici l´appel à contributions concernant le numéro d´Images Re-vues que je
coordonne. Si le sujet vous intéresse, ce que j´espère vivement, les
articles doivent parvenir à la rédaction (Images Re-vues, Institut
National d´Histoire de l´Art, 2 vue Vivienne, 75002 Paris) avant la fin du
mois de juin.
Cordialement,
Karim Ressouni-Demigneux
Karim.Ressouni-Demigneux@ehess.fr
Voir, Décrire
« Qu’est-ce que l’histoire ? », se demande Paul Veyne en ouverture de
Comment on écrit l’histoire. « L’histoire est un roman vrai », ce qui
implique « narration », « récit », « effet littéraire » : une écriture.
L’histoire s’écrit donc, et derrière l’évidence se cachent des choix ou
des possibilités stylistiques qui n’osent dire leur nom. Comme tout
historien, l’historien de l’art écrit, et il est fascinant d’observer que
dès son origine la discipline s’est, par l’écriture, mesurée à l’objet de
son étude. Des morceaux de bravoure de Vasari aux propositions enchâssées
des structuralistes, en passant par la poésie de Walter Pater, la langue
des historiens de l’art est également le reflet de leur rapport à l’art.
Par ailleurs la description des œuvres n’est pas seulement un genre, mais
un passage obligé qui est l’indice le plus sûr du regard de l’historien.
Le récit est également une source majeure de la réception des oeuvres,
comme des conditions de leur production, et le regard de l´historien est
bien souvent informé par ces mots qui structurent l´analyse.
Ce sont donc toutes ces problématiques, et d’autres mettant en jeu la
transmutation du visible en lisible, que nous souhaitons rassembler dans
ce dossier qui, comme tous les dossiers d´Images Re-vues, entend croiser
les approches historiques, théoriques et anthropologiques sur l´art.
Ma réponse :
transmutation de mes vessies en lanternes !!!!!!!!!
20-05-2007 12:41 - Les discussions
Pour commencer, j´ai écrit à ce môssieur.
Me suis fait éconduire (par non réponse à ma demande de précisions) comme un bourricot qu´on renvoie braire au pré, seul endroit où il soit digne de pâturer.
Mais à la re-lecture de ‘voir décrire’ ci-dessus, je comprends mieux cette éviction.
Je ne possède, en effet, pas ce style « affecté » pour ne pas dire « ampoulé », riche en mots abscons formant des phrases parfaitement cocasses, exigé par l´offre.
==> « L’histoire s’écrit donc, et derrière l’évidence se cachent des choix ou des possibilités stylistiques qui n’osent dire leur nom. »
Ca commence fort ! voici une ‘évidence’ qui a bon dos puisque derrière elle se cachent des choix ou des possibilités stylistiques n’osant dire leur(s) nom(s) (à moins qu’elles ne partagent toutes le même ? ) ! ?
Celle ou celui qui me traduit ça en bon français bien ras les pâquerettes, compréhensible par le commun des mortels qui n’ont pas tous fait 40 années d’études payées par papa …. a gagné un paquet de gaufrettes pur beurre.
Qu’on m’amène ici cette ‘évidence’ que je lui fasse cracher les noms !!!!!
Mais ne nous arrêtons pas en si bon chemin …..
==> « Comme tout historien, l’historien de l’art écrit, et il est fascinant d’observer que dès son origine la discipline s’est, par l’écriture, mesurée à l’objet de son étude.
Moi, j’aurais résumé par une phrase mieux en adéquation avec le concept du syllogisme énoncé : « l’historien d’art se mord la queue ».
Mais bon, j’ai été recalé …… doit bien y avoir une raison !
Allez, on continue, c’est trop marrant !!!!!
==> Des morceaux de bravoure de Vasari aux propositions enchâssées des structuralistes, en passant par la poésie de Walter Pater, la langue des historiens de l’art est également le reflet de leur rapport à l’art.
Ah ouais ! la poésie de Walter Pater (noster) fallait oser ! Moi, j’aurais dit Apollinaire, ou Musset, ou Baudelaire ….. jamais j’aurais pensé à Walter Pater !!!!!
Encore une bonne raison de me snober !
En tout cas, je ne savais pas que Vasari avait été historien de l’art (si je sais encore lire !!!)
==> Par ailleurs la description des œuvres n’est pas seulement un genre, mais un passage obligé qui est l’indice le plus sûr du regard de l’historien.
Le récit est également une source majeure de la réception des oeuvres, comme des conditions de leur production, et le regard de l´historien est bien souvent informé par ces mots qui structurent l´analyse.
Vous, je sais pas …. Mais moi, je commence à bailler !!!! Celui qui a écrit ça a oublié de se relire ….. sinon, il se serait demandé si c’est l’œuvre qui compte ou le récit qui l’enchâsse ?
D’ailleurs, on notera judicieusement que c’est exactement ce qui est fait dans les salons contemporains pour expliquer l’inexplicable, i.e. « le non art abstrait ».
==> « Ce sont donc toutes ces problématiques, et d’autres mettant en jeu la transmutation du visible en lisible, que nous souhaitons rassembler dans ce dossier qui, comme tous les dossiers d´Images Re-vues, entend croiser les approches historiques, théoriques et anthropologiques sur l´art. »
Ah !!!!!! la transmutation du visible en lisible !!!!!!!!!
C’est un peu comme le têtard en grenouille, la larve vorace en libellule, le caterpillar en papillon …….. mes vessies en lanternes !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Bref, ce môssieur me semble surtout être le maître du parler pour ne rien dire.
J’ai bien fait de me voir refusé !!!!!!!!!!!!!!!!
Dites-donc, j'y pense ! rien ne vous empêche de lui répondre si vous comprenez son langage.
"C'est ce qu'un Assouline ne comprendra jamais - ou fera semblant de ne jamais comprendre - en me refusant absolument la qualité d'écrivain, mais si comme lui je me livrais à un agent littéraire je n'aurais plus rien à redire, je deviendrais un jouet du marketing et de l'auto-censure. Moi qui me vante d'être l'homme le plus censuré du Web, d'Ecrits vains à Renaud Camus, en passant par Cormary ou qui vous voudrez ! Je hérisse le poil des semi-idiots car j'ai quelques décennies d'avance sur mon époque, je possède l'avenir à la grande haine des simples mortels qui me cotoient.
P. Driout
"Et vous ?
Il vous fait quoi ?
Personnellement, n’ayant jamais accepté les demi-mesures, je préfère me sentir ‘idiot’.
Et, fier de ma qualité officielle, je dis qu’il y en a qui se mordent la queue !
Si, comme Montaigne, je devais attendre les autorisations de l'Eglise ou la Royauté pour écrire et publier, je serais encore sous le boisseau.
Le boisseau de quoi ?
Le boisseau de mouise, bien entendu !
En tout cas, nous apprenons, grâce à Pierrot, qu’Assouline a le pouvoir de faire et, nous supposons, défaire les écrivains.
Mais oui, bien sûr, suis-je idiot !
il faut bien que quelqu’un ait cette mission, sinon, comment reconnaîtrions-nous un écrivain d’un écrinutile ?
P.D. ajoute :
« Le refus du système est congénital chez moi comme chez tout penseur original qui se respecte. »
« Etre né cela seul compte ... être reconnu n'est qu'anecdotique. »
Cherchant par là à racheter sa futilité en essayant de nous faire croire qu’il n’est pas ce qu’il dit !
Faites ce que je dis, pas ce que je pense !
Bon, on va pas y passer la semaine … d’autant que l’emploi du temps est lesté ….
Conclusion :
Soyons mondains,
n’ayons pas peur d’être parisien,
attendons des autres notre reconnaissance
comme les toutous attendent la caresse de leur maître.
Que nous propose le dictionnaire ?
élitisme [elitism] n. m.
• v. 1967; de élite
Politique (de formation, de gestion) visant à favoriser et à sélectionner une élite, au détriment du plus grand nombre. « Il faut renverser l'esprit de notre enseignement qui souffre de la maladie de “l'élitisme” » (Le Figaro, 1967). aussi mandarinat.
racisme [Yasism] n. m.
• 1902; de race
1 Théorie de la hiérarchie des races, qui conclut à la nécessité de préserver la race dite supérieure de tout croisement, et à son droit de dominer les autres. Le racisme n'a aucune base scientifique. « Mein Kampf est l'évangile du national-socialisme, ou, plus exactement, du racisme » (Bainville).
Ensemble de réactions qui, consciemment ou non, s'accordent avec cette théorie. « Le racisme, c'est un regard qui vous classe sans appel. Qu'importe où il vous range, il a ouvert la différence et rien ne l'efface plus » (B. Noël). Faire preuve de racisme. Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (L. I. C. R. A.).
2 Abusivt Hostilité systématique contre un groupe social. Racisme envers les femmes. sexisme. Racisme anti-jeunes. Le « type à l'entrée [du cinéma] qui faisait du racisme anti petits garçons » (R. Forlani ).
race [Yas] n. f.
• v. 1500; it. razza « sorte, espèce », lat. ratio
I
1 Famille, considérée dans la suite des générations et la continuité de ses caractères (ne se dit que de grandes familles, familles régnantes, etc.). famille, sang. Être de race noble. ascendance, origine. — Loc. adj. Fin de race : décadent. Un homme très distingué, un peu fin de race.
Vx Descendance, postérité. « Race d'Abel, dors, bois et mange » (Baudelaire). — Génération. « Que direz-vous, races futures » (Malherbe).
2 Vieilli Communauté plus vaste considérée comme une famille, une lignée. « Ces blocs énormes réveillent l'idée d'une race de géants disparus » (Gautier). — Littér. La race humaine : l'humanité. « Le peuple juif est un abrégé de la race humaine » (Chateaubriand).
3 Fig. Catégorie de personnes apparentées par des comportements communs. espèce. Il est de la race des héros. « J'aurais horreur de redevenir civil D'ailleurs c'est une race qui s'éteint » (Sartre). Fam. Quelle sale race ! engeance.
II Subdivision de l'espèce zoologique, elle-même divisée en sous-races ou variétés, constituée par des individus réunissant des caractères communs héréditaires. Les diverses races canines. Croisement entre races. Animal de race pure, pure race ( pedigree; herd-book, stud-book).
Absolt Race pure. Ces « lignes heureuses et déliées qui indiquent la race » (Balzac). Avoir de la race : être racé. — Loc. adj. De race : de race pure (opposé à bâtard, croisé). « Deux grands chiens courants de race, véritables fox-hound » (Balzac).
III (Groupes humains)
1 (1684 ) Subdivision de l'espèce humaine d'après des caractères physiques héréditaires. En dépit des recherches sur l'indice céphalique, les groupes sanguins et la génétique, rien ne permet de définir la notion de race, sinon des caractères visibles globaux, relatifs et partiels. La race blanche, la race jaune. Croisement entre races. interracial; métissage.
2 Par ext. (XIXe) Dans la théorie du racisme, Groupe naturel d'humains qui ont des caractères semblables (physiques, psychiques, culturels, etc.) provenant d'un passé commun, souvent classé dans une hiérarchie. ethnie, peuple. La race prétendue supérieure. La race « aryenne ». La race « juive » des nazis. « Essai sur l'inégalité des races humaines », ouvrage de Gobineau (1855). « Ces questions de suprématie de races sont niaises et dégoûtantes » (R. Rolland). Extermination d'une race (en fait, d'un groupe humain abusivement qualifié de race). génocide, racisme.
HOM. poss. 2. Ras.
xénophobie [gzenCfCbi] n. f.
• 1904; de xénophobe
Hostilité à ce qui est étranger. chauvinisme. « Une vague de xénophobie souleva la France » (Beauvoir).
CONTR. Xénophilie.
ostracisme [CstYasism] n. m.
• 1535; gr. ostrakismos, de ostrakon « coquille », « morceau de terre cuite » (sur lequel étaient notées les sentences)
1 Hist. Bannissement de dix ans prononcé à la suite d'un jugement du peuple, à Athènes et dans d'autres cités grecques. proscription.
2 (1773) Décision d'exclure ou d'écarter du pouvoir une personne ou un groupement politique. exclusion. Prononcer l'ostracisme contre un ancien ministre. Être frappé d'ostracisme par la majorité.
Par ext. Hostilité (d'une collectivité) qui rejette un de ses membres. quarantaine. « Il vivait dans un isolement relatif qui n'avait pas l'ostracisme de l'aristocratie pour cause » (Proust).
anticlérical, ale, aux [StikleYikal, o] adj. et n.
• 1866; de 1. anti- et clérical
Opposé à l'influence et à l'intervention du clergé dans la vie publique. — N. C'est une farouche anticléricale.
ploutocratie [plutCkYasi] n. f.
• 1843; de plouto- et -cratie, par l'angl.
Didact. Gouvernement par les plus fortunés. « J'appelle ploutocratie un état de société où la richesse est le nerf principal des choses » (Renan).
Pays, régime ploutocratique.
torah [tCYa] n. f. VAR. thora
• 1666 thore mil. XIVe; mot hébr. « doctrine, enseignement, loi »
Relig. Nom que les juifs donnent au Pentateuque. Par ext. Ensemble formé par les livres du canon biblique et le Talmud. Torah écrite et Torah orale. Les Lévites « passionnément attachés au texte de la torah » (Daniel-Rops). — Rouleau de parchemin enroulé autour de deux baguettes, portant le texte du Pentateuque copié à la main, selon des rites stricts. Ornements de la Torah. Torah déposée dans l'arche de la synagogue.
coran [kCYS] n. m.
• 1657; Alcoran XIVe; mot ar. al qur'an « la lecture par excellence »
LE CORAN : le livre sacré des musulmans contenant la doctrine islamique. Versets du Coran. Chapitres du Coran. sourate. — Fig. Littér. Livre de chevet. bible. « Le recueil des bulletins de la Grande Armée et le Mémorial de Sainte-Hélène complétaient son coran » (Stendhal).
coranique [kCYanik] adj.
• 1877; de coran
Qui a rapport au Coran. « Le fade poème biblique, ou plutôt coranique, de Joseph » (Renan). La loi coranique. islamique, musulman. École coranique, où l'on enseigne le Coran.
impie [Rpi] adj. et n.
• XVe; lat. impius, de pius « pieux »
1 Vieilli ou littér. Qui n'a pas de religion; qui offense la religion. irréligieux.
Qui marque le mépris de la religion, ou des croyances qu'elle enseigne. Action impie. Paroles impies. blasphématoire. « Je ne demande pas le martyre un tel vœu serait impie » (Duhamel).
2 N. (1636) Athée, incroyant. « des impies, qui vivent dans l'indifférence de la religion » (Pascal). — Personne qui insulte à la religion, aux choses sacrées. blasphémateur, 2. sacrilège. « Je suis incroyant, je ne serai jamais un impie » (A. Gide).
CONTR. Croyant, pieux.
Par un étrange amalgame, le mot 'racisme' a perdu son sens.
Ce mot est, de nos jours, si galvaudé qu'il n'a plus aucun sens !
Désormais, mettez dans une phrase une simple allusion à la couleur de la peau, que ce soit pour préciser votre propos ou pour exprimer de la xénophobie, et la cohorte des antiracistes vous fond comme un aigle sur le dos.
Mais pourtant, dire qu'on ne soutient pas le mouvement qui consiste à régulariser les sans papiers, ce n'est pas se prononcer en faveur d'une race au détriment d'une autre ! Ce n'est pas du racisme ! Même pas de l'ostracisme !
Sans papier, ce n'est pas une race, que je sache ! et il y a des sans papiers de toutes races !
Les sans papiers ont existés de tout temps, avant, on les appelait les 'apatrides' et il y avait des lois très strictes pour les canaliser et empêcher leur invasion.
En France, les ligues antiracistes ont tellement bien joué leur rôle qu'il est désormais quasiment impossible d'exprimer une opinion.
Dire que je suis anticlérical sera bientôt sacrilège avec la montée de l'islam et de son intégrisme inhérent et intolérant.
Cela ne semble pas trop déranger les intégristes juifs de France qui partagent les mêmes intolérances et qui s'arrangent fort bien que l'on bâillonne les libres penseurs (qui ne défendent en aucune façon le libéralisme - voir ci-dessous!) .
L'islam et la torah sont de même obédience. Leurs principes sont des lois et pas seulement des principes religieux. Les rabbins et les imams sont des législateurs et bien plus nombreux sont les différents réglés par ces juges que ceux portés devant les tribunaux légaux en France. Ne nous y trompons pas, c'est là un des objectifs communs de ces deux communautés : remplacer le pouvoir démocratique par la dictature religieuse comme en Israël en Irak ou en Iran.
Point n'est besoin d'être littérateur ou journaliste d'investigation pour constater ce qui, chaque jour un peu plus, prend des proportions de plus en plus inquiétantes pour celles et ceux qui ne sont pas des clans.
Les ligues antiracistes sont particulièrement bien armées pour mener à bien cette nouvelle conquête contre les impies
Le principe du piston n'a jamais si bien fonctionné.
Ses rouages sont parfaitement huilés et la ploutocratie continue de s'installer à grands pas décomplexés.
Cela va du petit monde du spectacle et de ses 'peoples' qui se cooptent et se reproduisent pour le plus grand profit du népotisme jusqu'à l'Assemblée Nationale Française et sa non représentativité du tiers état totalement évincé de la politique et du gouvernement.
Combien de députés sont issus du monde ouvrier ?
Nous sommes en France, je suis français athée et anticlérical et je veux pouvoir blasphémer tout mon soul, et commettre les sacrilèges virtuels qui consistent à dire ce que je pense des religions et des religieux sans tomber systématiquement sous les coups des lois coraniques ou juives.
Les religions n'ont pour objectifs que l'abêtissement et l'asservissement des peuples en les privant de jugement et d'auto déterminisme.
Les religions sont profondément et viscéralement racistes puisque chacune d'elle prétend à la vérité contre l'autre et que chacune d'elle dresse ses fidèles contre les fidèles des autres religions.
Je demande que le ligues antiracistes soient reformatées et qu'elles soient tenues de dénoncer et combattre toutes les exactions religieuses en France et partout dans le monde.
Par leur attitude crispée les abus de langages et les amalgames douteux, les ligues anti racistes tuent à petit feu la démocratie, faisant le lit des intégrismes religieux.
Que l'on s'efforce d'éviter les classements ethniques de notre population me semble sain et juste !
Mais y associer l'interdiction de référentiel religieux, c'est associer à une juste cause un motif déviant et dangereux pour la démocratie : laisser les religions faire leur trou sans les inquiéter sans les fustiger !!!
Liberté du culte, oui, mais occultisme non !
Et le clou du spectacle : la légitimation de notion de race qui n'a aucun caractère scientifique.
Non, désolé, mais la religion n'a rien à voir avec la race, bien des races partagent les mêmes religion.
D'autre part, affirmer que la race n'a aucun caractère scientifique, c'est affirmer qu'il n'y a ni noirs ni blancs ni jaunes ni rouges ….. mais que des transparents.
Fini la race des héros et la race des seigneurs, les sales races, la race des cloportes, la noble race et la race politique !!!
Mais dans ce cas, pourquoi toutes ces priorités dans l'attribution des sinécures ?
Pourquoi ces pistons, ces cooptations, ces arrangements entre gens du même monde ?
Pourquoi ces avantages accordés aux fils de ?
Pourquoi ces passe-droits qui nous passent tous les jours devant le nez, à la télé, à la radio mais aussi dans nos villes, dans nos écoles, dans nos associations ….. voulez-vous des exemples ???? non, hein, nous les connaissons bien toutes !
Allons, soyons sérieux cinq minutes, s'il n'y a pas de races, alors que cessent toutes ces magouilles qui nous lèsent et nous privent des bonnes places et de la bonne fortune, que cessent de se présenter aux élections les plus riches d'entre nous, que cessent de nous gouverner ceux qui sont de bonnes familles quand on nous laisse seulement le droit de trimer et de fermer nos gueules.
Je vois bien, moi, que les races existent et que celles qui cherchent à nous rendre leurs esclaves font parties de l'élite et des ligues antiracistes.
Citation :
"La Ligue, qui s’est dotée d’un arsenal juridique efficace est à la pointe du combat, en France et ailleurs, contre les extrémistes, le racisme, l’intolérance et la xénophobie."
Des phrases comme celles-là me font peur !
Oui, pour défendre les opprimés, les sans défenses, les massacrés …. Mais avec discernement, et en restant sur la ligne de défense, mais pas en passant à l'agression !
L'agression qui consiste à dénier à quiconque souhaite s'exprimer sur ses propres opinions le droit à la libre expression …. Quitte à dire des conneries ….. et à entamer la discussion !
Mais je suis très inquiet de voir que les ligues s'arrogent de plus en plus de droits en s'armant (selon leurs propres mots) d'arsenaux juridiques !)
Je haïs les pouvoirs exorbitants.
Que les ligues nous préservent du racisme (au sens propre et généreux du terme) et laissent les religions à leur sort !