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verre d'eau

  • En avant le troisième millénaire !!!!

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    Aimer les choses simples, les petits instants sans conséquences, les moments ineffables de quiétude anonyme et de paisibles mystères, le cul bien engoncé dans le profond canapé pur vinyle,  le verre à portée de main la main à portée de gosier …… allons, siroter sans ambition son petit verre d’eau minérale des montagnes n’est tout de même pas un péché capital …. tout juste véniel ….. le bonheur simple d’une gorgée d’eau fraîche est devenu un privilège exorbitant pour nos petites bourses racornies et pâlichonnes ! l’eau du robinet est bien assez bonne pour nous, le tiers état, les reliefs du capitalisme mondialiste à multiples vitesses et  contrats de travail  flexisecuritas-securitatis !

    Comment en sommes-nous arrivés à tant de vanité ? à oser, même, nous comparer aux élites de France, ces grands ducs rapaces qui de leurs yeux voraces se délectent à l’avance de nos dettes endémiques qui mèneront jusqu’à nos lointaines descendances à rembourser nos emprunts inconsidérés et futiles pour l’achat de maisons indécentes et incompatibles avec nos maigres ressources dont nous sommes entièrement redevables à nos bons et généreux maîtres les patrons !?

    Ingrats que nous sommes !

    Quarante années plus tard, les mineurs aux prud’hommes sont renvoyés sine-die comme le plus minable péquenot intentant une action contre ses maîtres compatissants et débonnaires …

    Oui, je la sens, je la sens bien, je la sens bien au fond notre condition de miséreux qui revient à grands pas pour nous rappeler ce que nous sommes vraiment, de petits trous du cul paysans sans naissance ni noblesse ne méritant aucune de toutes ces largesses que nos grands seigneurs partagèrent un temps avec nous pour mieux nous montrer le goût des choses délicates que nous ne savons apprécier à leur juste valeur ….. car voici, enfin, revenu le temps de rentrer dans nos rangs, dans nos étables et nos stalles, le temps de ravaler nos ambitions ineptes et infâmes de justice sociale et de solidarité humaine !

    Laquais nous sommes nés, au mieux, et laquais nous devons nous résoudre à redevenir.

    Villon, toi le traître, le sinistre héros du pandémonium,  tu nous instruisis de tes vicissitudes en nous encourageant à te suivre dans tes forfaitures iniques de révoltes infondées contre l’ordre établi dont en fait tu étais un héraut peu zélés et corrompu !

    Nous, pauvres pourceaux indigents, te suivîmes dans cette miséreuse entreprise …. Et nous voici maintenant pris dans les nasses de l’inflation et de la récession qui avance chaque jour un peu plus ses pions sur le grand échiquier de notre nation étriquée et ballonnée de trop de bulles de champagne exporté par containers entiers vers des états insolvables et sobres !

    Que faire ? que faire si ce n’est nous en remettre à notre timonier, notre barreur aimable et souriant, affable et vigoureux, souriant et sportif qui sait se faire aimer de sa gentille dulcinée ?

    Oui, vous l’avez compris, seul un demi-trois-fois-dieu peut encore nous sauver et sauver notre nation de sa terrible fin, de sa perte, de son anéantissement dans les affres de la déchéance boursière !

     

    Nicolaï nicolaïevitch  sarkozus (des sarkozy) , divin pilote de notre république athée, laïque, une et indivisible, fait en sorte que nous autres, pauvres français sans naissance et sans condition puissions encore demain manger sans avoir à baisser les yeux notre saucisson de cochon et nos pieds panés de porc !

     

    Merci Nicolaï nicolaïevitch  sarkozus (des sarkozy) et que dieu et ses saintes et saints et anges et tutti te gardent de tout le mal que tes amis te préparent en coulisse.

     

    Bon ! c’est où le ciné de quartier ?

    Paraît que plus personne se dérange pour aller admirer nos actrices filles de et nos acteurs fils de !!!!!

     

     


    podcast
     

    Je n’ai pas eu la chance

    De naître de noblesse

    D’une digne duchesse

    Grande famille de France

     


    Si, je dis bien si
    J’étais le fils de ….
     
    De truc ou de machin
    Ce plouc ce gros bourrin
    Qui passe à la télé
    Et ramasse du blé
    A vendre des salades
    Des musiques bien fades
    Aux paroles salasses
    En vers boiteux bien crasses

     

     

    Je serais encensé

    Cajolé admiré

    Je serais grand seigneur

    Payé en lingot d’or

     

     

    Si, je dis bien si
    J’étais le fils de ….
     
    De bidule de chose
    Ce grand roi de la prose
    Qui écrit de son prose
    Es mots simili gnose
    Des phrases on n’peut plus creuses
    De sa plume baveuse
    Encensé par la presse
    Titrage spécial mes fesses

     

     

    Je n’ai pas eu la chance

    De naître de noblesse

    D’une digne duchesse

    Grande famille de France



     
    Si, je dis bien si
    J’étais le fils de ….
     
    Cette grande prêtresse
    Qui enseigne et confesse
    Des tas de gougnafiers
    Pleins de pèze et d’osier
    Hommes d’affaires en or
    Marchands de beaux décors
    De tissus brodés main

    Et de fils superfins


     
     Je serais envié

    Courtisé adulé

    Je roulerais carrosse

    Sur des routes sans bosses

     

     

    Si, je dis bien si
    J’étais le fils de ….
     
    J’étais cousin du roi
    De cet état arabe
    Qui consume sa foi
    En jouant au cottabe

    Sur ses femmes alanguies
    Dans du marc de whisky   
    Envoyant ses mamelouks
    Sur de grosses felouques
    Chargées d’or et d’argent
    Corrompre nos agents

     

     

    Je n’ai pas eu la chance

    De naître de noblesse

    D’une digne duchesse

    Grande famille de France



     
    Si, je dis bien si
    J’étais le fils de ….
     
    De la grande famille

    Qui tient pignon sur rue
    Qui encage ses filles
    Dans de drôles de tenues

    Dans les quartiers rupins
    Des fois qu’un gros malin
    Les trouve à son goût
    Et leur baise la main
    Puis leur passe au cou
    Un bijou opalin
     
    Si, je dis bien si …
    J’étais tout ça
     
    Fini les mauvais matins
    A prendre un petit train
    Pour aller au turbin
    Dans le quartier latin
    Je mangerais  foie gras

    Tout comme un gros  poussah
    Dormirais dans la soie
    Péterais dans la joie

    J’aurais un gros négoce
    On m’appellerait boss
    J’aurais tout plein de gosses
    Qui à leur tour seraient

     

    fils de  …. Moi je !!!!!!