C’est fascinant.
D’après les sources journalistiques de Médiapart, Nicolas Sarkozy, qui lit peu ou prou, a intercédé personnellement auprès des éminents membres du jury en faveur du seul auteur qui se présentait à ce prix de 10 euros récompensant l’œuvre la plus merdique de l’année.
Notre très affable président aurait, dit-on de sources sûres, menacé les membres du jury de les mettre sous écoutes téléphoniques et d’éplucher leurs fadettes si jamais Où elle bec n’était pas élu.
L’argument présenté aux lecteurs éventuels de l’œuvre de Ouel bèque par sa maison d’édition (Arnaque et fils) étant que l’auteur s’est vraiment foulé le poignet pour changer de thèmes. L’écritvain précisant, de lui-même et spontanément, à la télé qu’il n’a pas changé de style (Ouf ! on l’a échappée belle !!!)
Par ailleurs, MAM, Morin, Xavier Bertrand, Lefebfre, Guéant, Carla (oui, elle aussi), Rachida, Douillet, Rama, Fadela, Abdallah, Ursula, Mohammed, Ali, Bougon Roccard, Lemélanchon, Starsky et Hutch, L’abominable homme des neiges, ma concierge ….. seraient intervenu personnellement auprès du président du jury, Madame Grognasse, pour s’assurer que Ou et lebec recevrait bien un chèque de dix euros imposable.
La France vit en ce moment ses heures les plus miraculeusement intellectuelles.
Où est l’bec à la télé s’est présenté sous son meilleur jour. Le journaliste qui l’interviewait ne sachant pas s’il devait l’empêcher de dormir ou le réveiller, Le génie nous a gratifié d’un mot :
« j’ai besoin d’être seul pour écrire. »
Son nègre pacsé n’a pas apprécié.
Vive la France et la littérature des banlieues.