Dans ses propos, je retiens cette phrase :
« La liberté d'un homme ne peut pas être contrainte au nom d'une vérité supérieure dictée par le consensus public, c'est le fondement essentiel de la démocratie, l'égalité de toutes les consciences et de toutes les paroles. Si l'on y contrevient on retourne vers toute forme de dictature possible. »
P. Driout – le parti de son innocente innocence mise à mal !
Dommage que cette liberté ‘ad minima’ ne soit respectée que par un frange réduite de la population et des ‘intellectuels’.
Vous savez combien j’exècre ce mot : ‘intellectuels’ !
Cette aversion, voyez-vous, tient à ce que la plupart d’entre eux ne sont que des ‘autoproclamés’, des ‘fake’, des similis intellectuels qui n’ont qu’une idée en tête quand on devrait tous en avoir des milliers.
Cette limitation de la pensée engendre le sectarisme et le rejet d’une pensée multiforme. Pierre a raison, on impose ou cherche à imposer à notre conscience une vérité qui n’en n’est pas une mais n’est qu’une de ses expressions.
L’alibi de l’histoire avec un grand ‘H’ est, je crois, de plus en plus éventé …. A force de nous rabâcher la même histoire, on finit par en avoir la nausée …. Un peu d’air, un peu d’espace, un peu d’autre chose que toujours le même ragoût réchauffé maintes et maintes fois jusqu’à en devenir si pâteux que la langue s’étouffe !
L’histoire de la ‘gabelle sur le sel’ est si belle, si intense, si pleine d’enseignements sur nous mêmes, notre société et la façon dont le pouvoir revient toujours aux mêmes vieilles ficelles pour étrangler son peuple, le rendre exsangue et finalement révolté !
Le bouclier fiscal n’est qu’une pâle imitation de vieilles recettes telles que le ‘bansel’ qui autorisait des moines et des nobles à vendre pour leur propre compte des récoltes de sel.
Les gabeleux ou gabelous, les faux sauniers, les galères, les ruses pour transporter le sel au vu et au su des gabelous, les perquisitions inopinées et les saisies de sel de contrebande revendu ensuite par le duc en toute légalité ….. les petits arrangements entre l’UMP, Delanoé et Chirac relèvent des privilèges de noblesses, de la justice a vitesses multiples …..
On a beaucoup à apprendre de l’Histoire et si peu des petites historiettes dont on nous ensable les oreilles !
L’histoire, ce n’est pas, non, les histoires de cul entre nobles dames et gentils messieurs, l’histoire, voyez-vous, ce sont toutes ces histoires d’hommes et de femmes luttant contre les privilèges et les canons avec pour seules armes leur intelligence et leur fourche.
Le pot de terre ne cassera pas le pot de fer, mais il peut le renverser, le mettre cul par-dessus tête et le rendre définitivement inopérant.
A période qui précède Pessa’h relève d’une effervescence générale. Nos foyers sont sens dessus dessous, et dès le lendemain de Pourim, toutes les familles plus ou moins pratiquantes, ont déjà un pied dans la fête. Cette préoccupation ambiante pourrait nous faire oublier un aspect essentiel, les pauvres qui n’ont pas les moyens de subvenir aux besoins d’une célébration digne. Pour pallier ce risque, nos sages ont institué une coutume, le קמחא דפסחא que l’on traduit littéralement par la farine de Pessa’h. Celle-ci est aussi nommée מעות חיטין que l’on traduit par l’argent du blé. Plus précisément, l’origine de cette coutume se retrouve dans le Talmud Yerushalmi.