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Villon – sa vie son œuvre ses femmes ses enfants son charcutier sa blennorragie sa tachycardie son pôte agé ….. et tout ce qu’on vous cache !!!

 

 

Prologue :

Pierre Driout ayant eu l'amabilité de m'entretenir du sieur Villon en citant des personnes qui baragouinaient sur sa vie ses moeurs et ses petites amies ....  non, même pas, pas un pour parler de Catherine de Vaucelles ....  bah !

Je lui donne, moi, matière à s'instruire pour de bon sur l'oeuvre et la vie du poète à travers les différents ouvrages qui lui ont été consacrés ....  il y en a tant que je ne peux tous les citer !

 

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Villon le mythe, Villon le vilain garçon, l’infréquentable, l’orphelin sans morale, le truand, le brigand, l’arsouille, le faux saunier, l’antéchrist, le ripailleur, le foutre de la grosse Margot, le banni, le poète ….

 

Comme tous les mythes, on est bien incapable d’en expliquer les raisons et d’en détricoter le vrai du faux.

 

On a tant dit de lui, tant écrit …..  reste-t-il encore quelque chose à dire ?

Ceux qui prennent la peine d’en parler ne perdent-ils pas leur temps ?

 

Personnellement, plutôt que de divaguer sur l’homme, je préfère et de loin, lire ce qu’il a écrit à ce qu’on a écrit de lui (sauf Teulé qui en fait un roman d’aventures, une fiction sans grand rapport avec la vie réelle de Villon).

Et puis, si on cherche un peu et si on lit ses biographies, on en sait suffisamment sur l’homme pour constater que chez lui, la part la plus mystérieuse, c’est son œuvre.

 

Et c’est là que commence le véritable problème avec Villon, c’est qu’il ne tient jamais la plume lui-même ; sauf à prouver qu’il était encore en vie après 1463 et qu’il participa à la première éditions de ses œuvres.

Voyez plutôt dans le F. Villon d’Auguste Longnon (à la BNF – Gallica - je vous laisse chercher) les exemples de réécritures des vers de Villon par différentes personnes qui en donnent des versions personnelles !

Je vous recommande tout particulièrement cette biographie de Villon car le sieur Longnon semble avoir effectué des recherches approfondies sur les fonds documentaires de l’époque  …..  Villon ayant endossé plusieurs identités au gré de ses besoins …. Et de ses défilades …

Les correcteurs eux aussi se sont permis de corriger Villon quand ils ne comprenaient pas ses subtilités ….  (même référence) et les copistes s’emmêlèrent joyeusement dans les mots du ‘maistre’.

Et d’ailleurs, le Monologue du Franc Archier de Baignollet, n'est pas lui- même attribué à Villon de façon certaine.

D’autres, prétendent que Marot aurait caché l’œuvre de Villon sous de faux titres pour éviter la censure ….. ça me semble assez improbable si on considère que Marot agissait sur ordre du roi (Charles VIII) mais tout à fait plausible si cette supercherie avait été mise au point après 1463 (sous Louis XI) …..  et que Marot ait repris ces titres pour argent comptant !

 

 

Sur la base de quels documents Clément Marot s’est-il appuyé pour éditer les œuvres de Villon ?

Ces documents existent-ils encore ?

Nous savons tous que les libraires et autres bibliothèques ne savent pas toujours ce qu’elles ont dans leurs caves.

Tomberons-nous, un jour, sur ces documents ?

Du fait que quelques personnes seulement sont autorisées à fouiller les archives, le mérite en reviendra à quelque universitaire chercheur du genre de Dufournet (l’homme – prof à la Sorbonne - qui fait dire des conneries à Villon …  nous en reparlerons …)

Quelques bibliothèques acceptent que les archives soient numérisées et livrées au public. (voir ci-dessous ce que j’ai réussi à pêcher)

Mais la plupart tiennent leurs documents au secret, à la seule discrétion de quelques personnes bien introduites (ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit !)

 

Malgré cela, et grâce à la numérisation, il est possible de lire le Villon de la fin du XVème.

Voyez plutôt sur Gallica (BNF) : 

Résultat recherches sur Villon à la BNF

 

 

A quoi bon chercher à connaître la vie, les déboires du bonhomme ?

Ses textes parlent pour lui et nous en disent plus que toutes les fadaises que les historiens inventent pour se rendre intéressants.

 

Si j’avais à rédiger l’épitaphe  du mécréant Villon, j’écrirais ces simples mots : « lisez-moi ».

 

Dans les versions que j’ai pu lire, voici ce que j’en ai retenu …

 

Celle de 1489, la plus difficile car écrite en caractères et langue médiévaux (gothiques) – je vous mets la ballade des pendus car tout le monde la connaît et vous pourrez la lire …  vous remarquerez qu’on écrivait phonétiquement. Je ne vous mets pas d’autres textes ils ont trop hermétiques.

Si vous êtes courageux et souhaitez aller plus loin, vous vous aiderez du dictionnaire du vieux langage françois (voir ci-dessous). Remarque : il ne vous sera d’aucun secours pour les poèmes en jargon.

Mais gardez-vous bien jamais de traduire Villon. Le dictionnaire en vieux françois ne peut que vous aider à chercher pas à trouver !

Par pitié, ne faites jamais ce qu’à osé faire Dufournet. (voir ci-dessous)

Pour vous aider, encore, permettez-moi de vous conseiller ce lien :

 

 Œuvres complètes

ebookothèque

poétique


 

      Le Petit Testament

Le Petit Testament de Maistre François Villon

 

Fait l’An 1456

Mil quatre cens cinquante et six,

Je, François Villon, escollier,

Considérant, de sens rassis,

Le frain aux dents, franc au collier,

Qu’on doit ses œuvres conseiller,

Comme Vegèce le racompte,

Saige Romain, grand conseiller,

Ou autrement on se mescompte.

[…]

 

Lire Villon, c’est essayer de se glisser dans sa peau, de prendre son apparence et son âme, d’entrer au plus profond du personnage et d’en ressentir les étranges phénomènes.

Enfin, n’espérez pas lire Villon sans avoir lu d’abord Rutebuef, Villon l’avait lu et en avait été inspiré.

 

 

 

 

Comparaisons entre l’édition de 1489, celle de 1532, et celle de 1854 :

 

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cliquez sur les images pour les agrandir  OUPS !!!  ça ne marche pas !!!  désolé !!!

 

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Quelques éditions :

Date d’édition inconnue mais faisant référence à

1489  bibliothèque royale - en 1489, le roi est        Charles VIII                 (1483-1498)  

 

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Paris le 20e jour de juillet 1532 ….  Le roi est            François Ier               (1515-1547)    

Edition  pour Galliot du Pré.  

Peut-être avec Clément Marot.

 

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ET enfin ….  1854

Le plus disert en commentaires plus ou moins opportuns.

 

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Ci-dessous le dictionnaire du vieux françois

 

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Ensuite j’ai un livre de 1927 acquis auprès du libraire Pierre Driout :

Œuvres complètes de Villon par Louis Dimier.

Très bon livre honnête et contenant les poèmes en jargon (ce qui est rare)

 

 

Et enfin, le « François Villon poésies » du triste sir Dufournet Jean (professeur à la Sorbonne).

Un ouvrage infâme, plein d’erreurs et de contre-vérités.

Son seul effet pourrait être celui de montrer à quel point on peut raconter des conneries quand on veut absolument se faire mousser sur un nom de légende ….  Et il n’est pas le seul !!!!!

 

 

 

Commentaires

  • Tu fais ton Thierry Martin ! ?

    Alors .....

    II.


    Mon seigneur n’est, ne mon evesque ;
    Soubz luy ne tiens, s’il n’est en friche ;
    Foy ne luy doy, ne hommage avecque ;
    Je ne suis son serf ne sa biche.
    Peu m’a d’une petite miche
    Et de froide eau, tout ung esté.
    Large ou estroit, moult me fut chiche.
    Tel luy soit Dieu qu’il m’a esté.


    Il sort de la prison de Meung ..... d'entre les mains de Thibault d’Aussigny l'évêque .....

    Ensuite, à chacun d'interpréter ce vers .... mais il faut bien le replacer au milieu des siens, non ?

    Pour mézigue, il est clair .... mais évidemment, les âmes pernicieuses ne manqueront pas de l'isoler de son contexte et de lui faire dire ce qu'il ne dit .... ou son contraire ! :)

    Tiens, au fait, je viens d'apprendre aux infos que tu vas travailler ..... que tu le veuilles ou non, ainsi en a décidé Sarko !

    Et au fait, tu ne serais pas allé jouer à l'euromillion dans le calvados ces derniers jours ???????

  • J'ai un gros bouquin de l'anglais David Mus, une thèse soutenue (puis parue en 1967) en Sorbonne en 1966.


    Mais il manque un index à ce fichu bouquin ...

  • S'ilz paient bien je leur dis, Bene stat
    Retournez cy quant vous serez en ruit ...

  • Tu rigoles, ce sera pas du boulot de rat de bibliothèque, mais du gros bon vieux boulot de cantonnier ...... un truc à te niquer les reins et la colonne vertébrale ad vitam ..... ils te feront porter des poids ENORMES et t'obligeront à te courber pour leur lécher les godillots !

    Oh la la !!! je voudrais pas être à ta place ...... té ..... je préfère la compagnie des taupes à celles des agents du conseil régionale qui ont décidé d'avoir ta peau !!!!!

    bon courage !

  • Oui je suis une colonne du Temple ! Sans moi tout s'effondre ... d'ailleurs tu vois la situation depuis qu'on a confié les clefs de la maison au nabot !

  • Pauvre Villon ! Il se plaignait parce qu'il savait, avec sa prescience de poète, qu'un jour il tomberait dans les griffes d'Yfig !


    Épître à mes amis

    Ayez pitié, ayez pitié de moi,
    A tout le moins, s'il vous plaît, mes amis !
    En fosse gis, non pas sous houx ne mai,
    En cet exil ouquel je suis transmis
    Par Fortune, comme Dieu l'a permis.
    Filles aimant jeunes gens et nouveaux,
    Danseurs, sauteurs, faisant les pieds de veaux,
    Vifs comme dards, aigus comme aiguillon,
    Gousiers tintant clair comme cascaveaux,
    Le laisserez là, le pauvre Villon ?

    Chantres chantant à plaisance, sans loi,
    Galants riant, plaisants en faits et dits,
    Coureux allant francs de faux or, d'aloi,
    Gens d'esperit, un petit étourdis,
    Trop demourez, car il meurt entandis.
    Faiseurs de lais, de motets et rondeaux,
    Quand mort sera, vous lui ferez chaudeaux !
    Où gît, il n'entre éclair ne tourbillon :
    De murs épais on lui a fait bandeaux.
    Le laisserez là, le pauvre Villon ?

    Venez le voir en ce piteux arroi,
    Nobles hommes, francs de quart et de dix,
    Qui ne tenez d'empereur ne de roi,
    Mais seulement de Dieu de paradis ;
    Jeûner lui faut dimanches et merdis,
    Dont les dents a plus longues que râteaux ;
    Après pain sec, non pas après gâteaux,
    En ses boyaux verse eau à gros bouillon ;
    Bas en terre, table n'a ne tréteaux.
    Le laisserez là, le pauvre Villon ?

    Princes nommés, anciens, jouvenceaux,
    lmpétrez-moi grâces et royaux sceaux,
    Et me montez en quelque corbillon.
    Ainsi le font, l'un à l'autre, pourceaux,
    Car, où l'un brait, ils fuient à monceaux.
    Le laisserez là, le pauvre Villon ?

  • Si tu suivais mes conseils au lieu de batifoler .....




    Épistre en forme de ballade, à ses amis.



    Ayez pitié, ayez pitié de moy,
    A tout le moins, si vous plaist, mes amis !
    En fosse giz, non pas soubz houx ne may,
    En cest exil ouquel je suis transmis
    Par fortune, comme Dieu l’a permis.
    Filles, amans, jeunes, vieulx et nouveaulx ;
    Danceurs, saulteurs, faisans les piez de veaux,
    Vifs comme dars, aguz comme aguillon ;
    Gouffres tintans, clers comme gastaneaux,
    Le lesserez là, le povre Villon ?

    Chantres chantans à plaisance, sans loy ;
    Galans, rians, plaisans en faictz et diz,
    Coureux, allans, francs de faulx or, d’aloy ;
    Gens d’esperit, ung petit estourdiz ;
    Trop demourez, car il meurt entandiz.
    Faiseurs de laiz, de motets et rondeaux,
    Quand mort sera vous lui ferez chandeaux.
    Il n’entre, où gist, n’escler ne tourbillon ;
    De murs espoix on luy a fait bandeaux :
    Le lesserez là, le povre Villon ?

    Venez le veoir en ce piteux arroy,
    Nobles hommes, francs de quars et de dix,
    Qui ne tenez d’empereur ne de roy,
    Mais seulement de Dieu de Paradiz :
    Jeuner lui fault dimanches et mardiz
    Dond les dens a plus longues que ratteaux,
    Après pain sec, non pas après gasteaux ;
    En ses boyaulx verse eau à gros bouillon ;
    Bas enterré, table n’a, ne tresteaulx :
    Le lesserez là, le povre Villon ?



    ENVOI.


    Princes nommez, anciens, jouvenceaulx,
    Impetrez-moy graces et royaulx sceaux,
    Et me montez en quelque corbillon.
    Ainsi se font l’un à l’autre pourceaux,
    Car, où l’un brait, ilz fuyent à monceaux.
    Le lesserez là, le povre Villon ?

  • Christine Lagarde directrice du F.M.I a dit que les économies sont dans un cercle vicieux ... tu parles ! y a pas que les économies, les économistes aussi, ils en savent quelque chose au F.M.I depuis le séjour de DSK parmi eux ...

    Caresse un cercle et il devient vicieux ...

  • Il avait de la chance Villon de vivre en son temps ! Il ne pouvait craindre que la prison de l'évêque à Mehun ou le gibet de Montfaucon, nous nous avons les agences de notation, les taux, la bourse, les banques, les cercles vicieux ...

  • Je suis à donf avec les socialistes sur la 2 ......


    C'est fou fou fou chacun d'eux parle de "moi je je moi je vais je ferai ...." et d'ailleurs " je ferai, je réussirai, je vas faire .... gnia gnia gnia ...."

    Personne pour leur expliquer que président de la France, c'est pas président de l'univers ..... ils se servent des personnes, des sociétés, des employeurs des employés .... comme si il s'agissait de pions .... je donne un cap, je fais ceci, je fais cela .... et voilà !!! je suis la reine, le roi du monde et les français sont des cons !

  • Je suis à donf avec les socialistes sur la 2 ......


    C'est fou fou fou chacun d'eux parle de "moi je je moi je vais je ferai ...." et d'ailleurs " je ferai, je réussirai, je vas faire .... gnia gnia gnia ...."

    Personne pour leur expliquer que président de la France, c'est pas président de l'univers ..... ils se servent des personnes, des sociétés, des employeurs des employés .... comme si il s'agissait de pions .... je donne un cap, je fais ceci, je fais cela .... et voilà !!! je suis la reine, le roi du monde et les français sont des cons !

  • C'est assez incroyable qu'on puisse assister à pareil numéro de grands guignols !
    ces gens sont fous, je vous le dis !
    ils sont TOTALEMENT déconnectés, ils vivent dans un monde qui n'est pas le nôtre, ils ne pensent pas, ils rêvent, ils SE rêvent, s'y voit, s'imagine leur petit cul sur le trône de France en train de distribuer des bons points aux uns et des cartes du parti aux autres ..... des fous furieux, de dangereux utopistes qui parlent pour ne rien dire puisqu'ils ne savent rien !
    Mais où allons-nous chercher ces pantins ?????
    C'est Khaddafi qui nous les a envoyés ?
    On voudrait nous achever qu'on ne s'y prendrait pas autrement !!!!

    Moi, je dis qu'il y a de la CIA là dessous ..... les américains ont décidé de rester seuls avec les chinoises et ils nous imposent ces baudruches pour nous tuer notre belle France !

    debout les damnés de la terre
    debout et en colère allons tous leur foutre notre pied au cul !

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