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pauvre France - Page 5

  • Prière aux députés de toutes confessions … la loi est la loi et en particulier celle de 1905 ... Roselyne à poil !

    Je vous prie de bien vouloir excuser mon départ précipité ... je vais, de ce pas, profiter des soldes pour m'acheter une burqua, une chéchia, une kippa, une calotte (glacière), des babouches, des cierges, des chandelles à sept branches, des tabernacles, une djellaba, une tiare, une crosse d'évêque, un baba au rhum, du vin de messe, des hosties à la framboises, la torah et tout le blabla bigot .... je ne tiens pas à être accusé d'apophtegme, de teigne, d'apostasie, d'injures au prophète, à ses saints et à ses vierges ni à Jésus à Valls, au grand rabbin de la mosquée, à l'imam de la synagogue ou aux prélats de la chapelle sixtitine ... je tiens à ma liberté !

    Si vous connaissez un coach capable de m'enseigner les rudiments de la bondieuserie anti excommunication .... merci de déposer cette ordure dans ma boîte éponyme !

    C'est que j'ai été élevé dans la plus noble tradition de la laïcité, de l’ignorance crasse des religions et de l'agnosticisme qui seront dans les jours prochains des signes extérieurs condamnables !

     

    Merde, comment savoir si je fais injure à Mohammed, à Jesuce ou à Géova quand on ne sait rien de ces mythologies ?

    Parlez-moi d’Athéna, de Zeus, de Minerve, d’Eros, du Parthénon et même de la Bagavad jita du Lambihoué, ça au moins ça me cause !

     

    Vais-je devoir faire allégeance à ces crétineries infantiles qui nous assomment de dogmes abrutis et inhumains sous prétexte qu’il est nécessaire de respecter tout et n’importe quoi quand ce n’est pas n’importe qui comme les religieux autoproclamés représentants officiels en œuvres de foi aveugle.

    Vais-je devoir me vêtir des habits de Tartuffe, prendre la voix d’Esau et le sourire de Soubirou pour échapper aux censeurs juges arbitres et parties ? Revenir aux siècles antérieurs et plier à l’inquisition des faux culs portant faux nez et reliques du saint suaire suant et puant ? Abandonner mes convictions et ma culture juste pour faire plaisir aux rastaquouères qui réclament le respect de leurs breloques, de leurs totems fantoches ?

     

    Nous nous serions battus des siècles et des siècles contre la connerie pour, aujourd’hui avoir à baisser nos frocs !

    Je dis merde à Cazeneuve, à Hollande, aux rabbins, au pape, à Michel Drucker, aux imams, aux ulémas, à l’exéma et à toutes les saloperies qu’on veut nous faire avaler de force !

     

    La religion est et doit rester une question personnelle qui ne doit pas s’étaler dans les lieux publics ni venir nous bâillonner ni faire la loi et prendre le pas sur la République.

     

    Les niaiseux qui croient dans un dieu inutile, vantard et dangereux doivent le faire chez eux, dans les lieux de culte et cesser définitivement de polluer le domaine public, l’espace social laïc et républicain.

    Je demande aux évêques, aux rabbins et aux imams (et autres baratineurs de foire) de fermer leur gueule une bonne foi pour toutes.

    C’est là et là seulement que la justice doit œuvrer à l’exigence du silence.

  • Mort De Rires. Le grand bal des faux culs qui a commencé au soir du carnage chez Charli-Hebdo va se développant de façon exponentielle … Récup et mauvaise foi se déchaînent … à poil la liberté !

     

    Première magistrale récup : #jesuisjuif

    Pas français, pas boukistanais, pas laïc, non … juif !

    Affirmer son appartenance à une communauté religieuse en public et arborer des signes religieux de façon ostentatoire est interdit pas la loi de 1905.

    La communauté juive de France, visée par les terroristes islamistes, a foncé tête baissée dans le piège (à moins qu’ils aient profité de l’aubaine pour récupérer) !

    Au lieu d’affirmer sa fierté d’être d’abord français, laïc et juif aussi, les juifs enfoncent le coin dans la brèche et fendent la cohérence nationale en se démarquant et en récupérant à son profit les exactions terroristes qui visent d’abord la France et les français, tous les français.

    Pas question de nier la tragédie de l’épicerie cacher et le caractère odieux et antisémite de la tuerie … mais n’était-ce pas la France qui était tuée à travers les pauvres gens morts dans ce carnage ?

    Mais nous savons que les juifs la joue perso !

    Hollande allant se recueillir à la synagogue … publiquement … avec la plus grande ostentation … moi, athée et laïque, je me sens mal.

    En quoi la synagogue est-elle symbole de la liberté d’expression ? C’est un symbole religieux.

    Le recueil dans la synagogue n’est pas critiquable en soi, mais il aurait dû être déconnecté de la marche pour la liberté d’expression.

    Hollande, président de tous les français se recueille dans un lieu de culte juif envoyant aux français un bon coup d’pied au cul et une grande claque dans la gueule ! Les victimes du carnage de Charlie-Hebdo étaient-elles toutes juives ?

    Il fallait se recueillir devant les lieux des drames.

    Devant l’épicerie fine et devant les locaux de Charlie-Hebdo avec TOUS les français, pas avec les juifs en huis clos dans une synagogue !

    Les juifs exigeant une protection de leurs biens et personnes aux frais de la nation au titre de leur religion … 10.000 militaires détachés à cette protection en plus des policiers déjà affectés à cette tâche … adieu loi de 1905 !

    Au lieu de faire bloc avec leur Nation et leurs concitoyens, les juifs se démarquent et récupèrent les meurtres à leur profit unique.

    C’est triste. C’est petit.

    Donc, moi qui ne suis que français et pas juif, je suis montré du doigt, stigmatisé pour n’avoir pas assez protégé les intérêts des juifs … iront-ils, comme ils en ont l’habitude, jusqu’à demander des indemnisations ? Je serais surpris qu’ils ne le fassent pas !

    Qu’ils continuent de se comporter comme ils l’ont toujours fait et ils continueront d’être rejetés par les autres.

     

     

     

    Deuxième effet de la récup : #jesuismusulman

    Ben …. Justement … pas une seule pancarte avec cette affirmation.

    Pourtant, les musulmans en ont pris plein la gueule avec ces carnages !

    Des terroristes assassins et barbares qui se prévalent de leur religion … ça ne doit pas les réjouir !

    Comment conserver la tête haute quand votre religion est détournée pour en faire une arme létale ?

    Une pancarte #jesuismusulman aurait été ressentie comme une solidarité avec les criminels !

    Les musulmans non pratiquant … ?

    Non, ça n’existe pas ! Musulman, c’est comme juif, c’est l’affirmation sans nuance de l’appartenance à une communauté religieuse.

    Les juifs sont pourtant soit français soit étrangers, les musulmans aussi.

    On ne dit pas catholique, chrétien, protestant, bouddhiste, animiste …. On dit FRANÇAIS ou israélien ou arabe ou Tunisien ou Marocain ou américain ….

    S’affirmer en tant que juif ou musulman, c’est se démarquer des français, des athées, des laïcs, et des autres ! C’est le communitarisme.

    Mais depuis l’antiquité, les juifs se disent juifs et les musulmans musulmans.

    Cela se justifie en Israël et dans les pays arabes, mais en France, en Europe ?

    Le communautarisme s’est encore renforcé en France, les musulmans se sont sentis coupables et le recueillement de Hollande l’a confirmé.

    Tiens, au fait, vous en avez vu, vous, des petites pancartes #jesuiseuropéen ?

     

     

    Troisième effet récup mauvaise foi : #Merciauxfascistesétrangersvenussoutenirlalibertédexpression

    Oui, vous ne rêvez pas, Gabon, Émirats Arabes, Hongrie, Turc, Ukraine, Russie … tous ces beaux pays où la liberté d’expression est la priorité !

    Bal de faux culs, récup !

     

     

     

    Quatrième effet récup et mauvaise foi : #Merciauxtroismillionsdefrançaisquiontréponduàmonappel !

    De partout fusent les récupérations des manifestations.

    Si j’ai bien compris, les trois ou quatre millions de français qui se sont déplacés pour piétiner les rues des grandes et petites villes avaient pour leitmotiv : « défense de la liberté d’expression ».

    Un journaliste, commentant la marche nous a dit :

    « Les français ont répondu par millions à l’appel du président de la République. »

    Les militants ou sympathisants du FN doivent être heureux de se voir récupérés par Hollande.

    Dès le dimanche matin, Cazeneuve pérorant dans le poste de télé nous prévenait :

    « Le gouvernement vous a compris, pour défendre et conserver la liberté d’expression, il faut contrôler les réseaux sociaux et censurer les messages de haines et les appels aux attentats. »

    Aux US, ils ont mis un joli nom à cette censure d’État : « patriot act ».

    Eh oui ! La liberté ça passe par le corsetage de la liberté.

    Bravo à daesh, à al quaïda, au yemen … vous avez fourni l’excuse que le gouvernement attendait pour légitimer la censure et pour fermer la gueule des récalcitrants, des opposants, des critiques, des alternatives ….

    Fini les attaques directes du pouvoir en place.

    Fini les révélations sur les exactions, les corruptions, les malversations et autres magouilles … tout cela pourra être étouffé par le pouvoir au nom de la défense des libertés … c’est du pain béni pour tous les fachos qui peuplent les partis politiques !

    Sarko, Bayrou, Borloo, Le Pen, Hollande, Cambadellis, Cahuzac, Ayrault, Valls, Taubira, Rachida Dati, Rama Yade, Le Guen, Guéant …. Etc …. Etc …. Tous, ils se frottent tous les mains, ils vont pouvoir récupérer leurs prérogatives et censures sur l’information et bloquer toutes les critiques d’où quelles viennent au nom de la liberté d’expression ….

     

    Les paris sont pris … et pourvu que je me goure !!!!!

     

    Et pour conclure, il y a tous les acteurs plus ou moins sérieux de la vie sociale qui s’attribuent la revendication de liberté d’expression.

    Moi aussi … mais moi, je suis sérieux !!!!

     

     


  • Lettre ouverte du général Martinez. La grande muette vient de roter au visage de Hollande, le respect à la fonction se perd !

     

     

    Garde à vous mon général prenez vos distances … en avant … marche !

    Gauche

    Gauche

    Gauche

    Gauche

    Gauche

    C’est dingue, l’armée ne tient plus ses troupes … en plus, j’apprends que les gendarmes viennent de créer un syndicat … mais où on va ?

    Ce général me semble être ni plus ni moins qu’un fanatique islamophobe !

    Affirmer péremptoirement comme, il l’écrit, que … je cite :

    « à condition de ne pas considérer que l’histoire de France commence avec la Révolution française et de ne pas accepter le délire de certains, arrivés récemment dans notre pays, qui estiment que l’histoire commence avec eux."

    ou

    "C’est bien la preuve que l’islam pose problème à nos sociétés européennes et que ces différences de comportement ne sont pas, comme certains voudraient nous le faire croire, le produit de contextes sociaux made in France mais bien importés par une culture incompatible avec nos traditions et notre mode de vie."

     

    Il est fou ce général !

    Il finira avec un chargeur de kalachnikov dans la bidoche !

     

    Rachida Dati, quant à elle, s’en prend à Nicolas le petit Sarkozy qui a tenu un discours auquel elle n’a rien compris mais qu’elle tient malgré tout à commenter …

     

    À l’instant, en direct de ma télé, je peux suivre en temps réel la traque finale des frères Glaouis … ah ! Poichiche ? non ? Goulachi ? … bref !

    Les merdias, après avoir itéré sur la nécessaire prise d’otages pour relancer le suspens (ce qu’on finit par comprendre les fères Gachi …) , soudainement soustraits du lieu du probable prochain carnage, nous tiennent en haleine grâce à des expédients journalistiques médiocres et pathétiques !

    Ils expriment malgré tout quelques regrets :

    « pour l’instant aucun coup de feu … »

    « des ambulances toutes sirènes hurlantes sont arrivées sur place, mais aucun cadavre n’a encore été sorti de l’usine … on vous tient au courant … »

    « L’assaut final ne saurait tarder … dès que l’assaut final sera lancé, nous vous tiendrons informés de l’assaut final … en attendant je laisse la parole à notre consultant monsieur Polisse qui est ni plus ni moins que l’ancien PDG de la police des police, le GI Gégène … et ancien VRP de la Décès RI et ancien taulard … hein ? non ? Faut pas l’dire …. Bon ! à vous mon commandant …. »

    « Je n’ai jamais fait de taule et c’est pas parce que les soldats se sont regoupés derrière la grange qu’ils vont donner l’assaut final …. Quand j’étais commandant, ils nous arrivait de nous isoler pour fumer un clop ! Merde ! on n’est pas des bœufs !!! »

     

    Ambiance de dingue ….

    Allez, je vous dis salam alikoum et alla o akbarre-toi

     

    J’ai trop faim, je vais me mitonner une bonne petite soupe du pauvre !

  • Tata Baluchon reçoit la légion d’honneur ... quelle horeur !

     

     

    Comme d’hab je suis en retard.

    Pas le temps de prendre un café, je me rattraperai au bureau …

    Évidemment, l’ascenseur ne répond pas …. Vite, je saute dans les marches comme un para s’éjecte de l’avion d’un bond … j’avale les marches quatre à quatre  …. Et plus si affinités !

     

    Merde !

     

    Elle est dans l’entrée, son balai à la main elle guette sa proie comme une araignée affamée, le prochain locataire qui va lui tomber entre ses pattes velues.

    Dès qu’elle m’aperçoit elle gueule de loin :

    « Ah ! le p’tit monsieur du troisième gauche, c’est pas vous que j’attendais … mais à défaut ! »

    Je tente le tout pour le tout …

    « Désolé madame Baluchon, mais je suis très en retard … je ne vais pas… »

    Elle :

    « Tut tut, ça ne sera pas long, juste votre avis sur un petit problème pilo saphique »

    Je fais celui qui n’a pas entendu, mais elle m’alpague par la manche et de sa main de velours en fer elle me bloque contre le mur en me postillonnant sur la bouche :

    « Il en pense quoi, lui, du refus de monsieur Piccadilly de son prix poubelle ? »

    Je suis tout baveux, limite dégoulinant … j’ai envie de gerber, ça pue le chou, la vinasse et je ne sais quoi qui me rappelle un peu la pisse de chat ! Je me torche d’un revers de l’autre manche.

    « Madame Baluchon, promis juré, j’en discuterai volontiers ce soir avec vous … mais là, je n’ai vraiment pas le temps ! »

    Mais elle ne lâche pas sa prise et, derechef, m’inonde de ses horribles postillons.

    « C’est sérieux mon petit monsieur, est-ce que vous refuseriez un prix comme ça, vous ? »

    « Non, madame Baluchon, jamais je ne refuserais pareil honneur … je peux y’aller maintenant ? »

    « Vous vous rendez compte ? Invité chez Trucker au palais de Les lysées, avec des brassades et des petits fours … faut vraiment pas être normal pour refuser ça ! »

    Souvent le silence est d’or et finit, parfois par décourager la bignole … mais là !

    « D’après vous, qu’est-ce qui a bien pu lui passer par la tête ? »

    Ne pas répondre, garder un silence distant, un mutisme prudent …

    « Moi, je crois que c’est la folie qui l’a pris par surprise sans crier gare … St Lazard » (et elle se marre de son bon mot en me faisant un sourire noir comme ses chicots).

    Je détourne la tête pour essayer d’éviter ses crachats … c’est ma nuque qui prend tout !

    « Quoi, il ne me croit pas ? et ça … c’est du ragoût d’mouton ? » Elle me tend un journal que je n’ose refuser … parce que les représailles … et, oubliant malencontreusement mes bonnes résolutions, je lis à voix haute :

    « Thomas Picketti refuse la légion d’honneur. »

    Elle, triomphante :

    « Alors ! ? J’avais pas raison ? »

    Que vais-je bien pouvoir dire au bureau pour expliquer mon retard ?

    « Bon ! c’est pas le prix poubelle, mais c’est quand même une belle … euh … »

    « Ce n’est que la légion d’honneur, madame Baluchon, juste une médaille sans valeur et sans récompense pécuniaire. »

    « Pécul ou pas pécul, moi je dis que quand qu’on vous donne quelque chose, on n’a pas le droit de refuser ! »

    « Mais il s’explique, il dit que ce n’est pas au gouvernement de décider de qui a du mérite et de qui n’en n’a pas ! »

    « Ça ne veut rien dire, ça, si quelqu’un vous offre … un bouquet de fleurs, par exemple, ben on va pas lui jeter à la figure, c’est du manque de respect ! »

    « C’est justement ce que Picketti voulait exprimer, du mépris et de l’irrespect pour une décoration galvaudée qui est attribuée à n’importe qui pour n’importe quoi … »

    « Holà, le p’tit monsieur, c’est pas en m’inondant de vos mots savants que vous allez m’impressionner ! »

    En parlant d’inondation …. Si elle pouvait fermer la bouche en parlant ….

    « Moi, si le syndic me donne le prix poubelles, hop ! Je le prends et je l’affiche sur la porte de ma loge pour que tout le monde voie bien que je suis fière de mon travail ! »

    « Ce qu’on va faire, madame Baluchon, c’est qu’on va y réfléchir, chacun de son côté et ce soir on en reparle … »

    « Pourquoi remettre à noël ce qu’on peut faire le jour de l’an ? »

    Le temps que je réfléchisse à cette litote … elle reprend …

    « Justement, au jour de l’an, moi, on me donne des étrennes … Je voudrais bien voir que je les refuse !»

    OUUUUUHHHH !!! On est parti loin, là … J’essaie de revenir à l’essentiel …

    « Je suis attendu et en retard pour mon bureau. »

    « Vous voulez que je vous fasse un mot ? »

    « Je préférerais que vous me laissiez passer. »

    « Mais je ne vous retiens pas ! »

    Et elle me tient plus serré que jamais contre le mur pour bien me montrer que c’est elle le chef !

    « Alors à ce soir … »

    « Mais vous, vous l’accepteriez, vous,  le prix poubelle ? »

    Et elle me tient bien serré, si serré que je commence à manquer sérieusement d’air !

    « La vérité, c’est que vous manquez d’air ! Vous refusez de voir que le prix poubelles est une solution ! »

    « Chére madame Baluchon, vous avez tout à fait raison …. Et … oui …. Je manque d’air … »

    Je dois être plus que rubicond … elle finit par relâcher sa pression … mais pas trop ….

    « Quand vous dites que j’ai raison …. Vous pensez que j’ai raison … sur quoi ? »

    « Sur tout, madame Baluchon, sur tout ! »

    « Le tout c’est le rien selon Einstein ! »

    Tata Baluchon citant Einstein sans se tromper sur son nom … je défaille, elle doit avoir un coach en philo un Aufrais ou un Bernard Harry l’écrevisse … Fière de son petit effet qu’elle détecte à me voir ainsi stupéfait et défait, elle pousse le bouchon un peu plus loin …

    « Et pourquoi j’aurais pas le droit au prix poubelle ? Je suis pas assez bien pour ça, peut-être, je ne mérite pas qu’on s’intéresse à moi, je ne travaille pas assez comme ça, je suis une pôv … »

    « Madame Baluchon, avec tout le respect que je vous dois, je crois que vous confondez le prix Nobel avec le prix poubelle ! »

    ERREUR FATALE ! Elle se colle à moi comme une ventouse et je peux sentir ses deux gros nichons me rentrer dans les poumons et me couper le souffle ! Avec une vigueur inouïe, elle m’aplatit comme une crêpe bretonne et son ventre contre mon ventre, ses cuisses lipophiles contre mes cuisses de mouche, sa bouche tout contre ma bouche elle hurle :

    « QUOI ? »

    Je défaille, je me sens vide, inconscient, pris d’ictus et de désespoir … ma fin est proche … elle vient de m’envoyer un jet de chique dans le gosier et au lieu de me revigorer, cette mixture infâme me liquéfie … Voyant que je suis devenu plus mou que sa serpillière, elle recule et me maintient d’une ferme poigne par le colbac pour m’éviter de me répandre à terre.

    « Vous pouvez toujours m’insulter mon petit monsieur,  je sais ce que je dis et je lis la presse déchaînée pour me tenir bien informée des nouvelles du jour le jour et j’en sais probablement plus que tous les habitants de l’immeuble réunis y compris vous ! »

    Elle me lâche et je glisse nonchalamment le long du mur avant de me retrouver le cul par terre.

    Elle s’éloigne, digne, droite, emportant son balai, son seau, sa serpillière vers d’autres lointains horizons, là où l’attendent son esprit et sa culture (peuvent toujours attendre !).

    Après tout elle n’a pas tout à fait tort, si Piketti n’avait pas refusé sa médaille, tout cela ne me serait pas arrivé !

  • Le jour où la famille Le Pen et ses amis prirent la France en otage … Nathalie à poil

     

     

    Un certain jour du mois de mai 2017, les Le Pen prirent légalement le pouvoir en France. Aux élections présidentielles, Marine, la madone fut élue par 65% des français qui n’avaient pas vu venir le piège qui se referma sur eux. La preuve, aux élections législatives qui suivirent ce plébiscite, 72% des députés FN siégèrent à l’Assemblée.

     


     

    Oh ! Ne croyez pas que le FN fit un coup d’État ou une quelconque manœuvre pour déposséder le peuple de ses pouvoirs … que nenni, les nouveaux maîtres se contentèrent tout simplement d’appliquer la belle et joyeuse démocratie qu’avaient mise en place leurs prédécesseurs. Seulement voilà, ils poussèrent un peu plus loin le système totalitaire qui préexistait.

     


     

    Pourtant, de nombreux signes auraient dû alarmer les français.

     


     

    Il y a longtemps, les français s’étaient clairement prononcé conte l’Union Européenne dans la forme qui leur était imposée. Un certain Sarkozy passa outre le referendum et fit voter positivement les députés de droite comme de gauche contre l’avis du peuple.

     


     

    Après cette entorse à la démocratie, les choses s’accélérèrent progressivement.

     


     

    Les élus, pensant renforcer leurs pouvoirs se mirent en tête de décider seuls, sans consultation afin d’éviter les déboires d’un refus. Ils y prirent goût car cela leur permettait de prendre toutes les décisions qui favorisaient leur assise et donnaient des avantages et des privilèges exorbitants à leur  famille et amis.

     


     

    Untel décida de la construction d’un barrage, tel autre de la construction d’un aéroport ou de la vente aux chinois d’un aéroport … les décisions sensées asseoir définitivement leurs prérogatives et assurer leur avenir contre vents et marées se multiplièrent à l’infini.

     


     

    Dans un certain nombre de villes françaises on pu admirer l’élection de certains élus à 100%. Bien entendu ce n’était qu’un leurre lié au trucage du comptage des voix qui ne tenait aucun compte des abstentions ou des votes nuls. Mais ces belles unanimités d’apparat donnèrent des ailes aux dits  élus qui prirent toutes les décisions sans même en référer à leur conseil municipal …

     


     

    Les exactions des quelques élus FN qu’on pouvait alors compter sur les doigts d’une main, auraient du alerter les politiques de métier. Mais dans l’allégresse du moment qui flattait l’égotisme des élus de tous bords et de la majorité en particulier empêcha les uns et les autres de voir ce qui allait arriver.

     


     

    Une fois au pouvoir, les élus FN, sous la férule des Le Pen, reproduisirent les méthodes totalitaires de leurs prédécesseurs, taillant dans les droits des individus, passant des contrats de complaisance avec les grands groupes qui s’approprièrent les territoires, expulsèrent de leurs terres les agriculteurs et les propriétaires pour accaparer les ressources et les matières.

     


     

    Les bibliothèques furent fermées, les cinémas ne diffusaient plus que des documentaires propagandistes à la gloire du FN et de ses prises illégales de décisions, les codes furent réformés et très simplifiés puisque les parties devinrent les juges, les prisons se remplirent et les monuments historiques dépouillés de leurs biens meubles furent promptement transformés en prisons insalubres où mouraient chaque jour plusieurs centaines de prisonniers politiques ou allogènes.

     


     

    Les visas furent supprimés, les étrangers expulsés manu militari, les frontières se refermèrent après que la France ait quitté l’Union Européenne et changé l’euro par le bon vieux franc qui s’effondra sur les marchés internationaux. Seuls les membres officiels du FN purent encore rouler en voiture grâce à l’extraction du pétrole de schiste décidée sans la moindre concertation par Marine en personne …

     


     

    Le chaos s’établit pour longtemps en France, France qui désormais était scindé entre le nord et le sud. Le sud n’était plus qu’un huitième de la France. C’est là que le gouvernement avait pris place dans la bonne ville de Marseille, expurgée de tous ses étrangers.

     


     

    Le nord, dont les biens et les ressources étaient toutes détenues par la famille et les amis Le Pen, était devenu le centre de production des éléments essentiels à la vie bonasse des clans FN.

     


     

     

     


     

    Vous vous marrez ?

     


     

    Vous vous dites : « quel con ce Yfig, c’est pas possible son scénario, la constitution nous protège, la diversité des partis politiques implique la concertation, la consultation, la négociation … »

     


     

    Eh bien détrompez-vous, tout est tel que je viens de le décrire. Réfléchissez bien et vous verrez que j’ai raison, les gardes fous sont tombés les uns après les autres sous les coups des patrons et des financiers qui croyaient devenir à terme les seuls bénéficiaires de la disparition de la démocratie.

     


     

    Les grandes surfaces se multiplient et s’implantent sans le moindre problème dans des communes ne comptant pas suffisamment de clients pour en assurer la pérennité. C’est la concurrence à outrance, c’est à celui qui tuera l’autre sans que les élus qui accordent des permis de construire s’inquiètent des conséquences de leurs actes … et c’est ainsi dans tous les domaines, les magouilles se multiplient à l’approche de la mort de leurs privilèges. Qu’importe demain si aujourd’hui je peux en profiter ….

     


     

    Ce qu’ils n’ont pas anticipé c’est que les marges de  manœuvres qu’ils se sont forgées vont se retourner contre eux sans qu’ils puissent s’y opposer. La destruction systématique de la démocratie va certes nous tuer définitivement, mais ils n’y échapperont pas et seront les tous premiers atteints lors de l’heure de la revanche !

     


     

    Nos heures sont comptées, celles des élus actuels aussi. Au lieu de mettre en place les mesures institutionnelles et constitutionnelles qui pourraient nous préserver du totalitarisme, ils nous enfoncent dans l’anti démocratisme apocalyptique s’y complaisent et, même, s’en félicitent.

     


     

     

     


     

    J’espère me tromper et je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année …

     


     

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  • Rachadi et Mafieu se bouffent le tarbouif pour le plus grand bénéfice de la diversité cultuelle et culturelle multiculturelle. La schtroumpfette à poil !

    Extrême instant d’ataraxie extatique samedi soir dans l’émission somnifère de Laurent Rouxpieds quand Rachadi Dita donne la réplique au représentant du peuple autoproclamé : Mafieu Kassetoivitch !

    Dès que Rachadi a pris place dans le fauteuil qui en a vu d’autres (des culs callipyges), Mafieu a commencé à se tortiller les doigts dans sa moustache rasée et à se foutre le pouce dans le tarin en signe de contestation outragée.

    Pendant que Rachadi débite (et non « des bites ») ses bobards gros comme des rochers de Monaco (ou de Gibraltar … c’est selon votre religion) … le Mafieu n’en peut mais et ne résiste pas à interpeller l’ancienne ministre de l’injustice avec dans la voix une haine dicible :

    « Vous savez quoi, vous m’écoeurez, vous ne connaissez rien à la rue, au peuple, à ses souffrances pendant que vous vous crêpez le chignon avec Fion, Jouïet et Tzarko pour savoir à qui qui mentira plus que …. Euh … plus, nous, le peuple des rues et des boulevards, nous pouvons crever, ça ne vous fait ni chaux ni froid de veau ! » *

    Et vlan, v’la la Rachadi qui lui flanque son poing dans la gueule en retour d’uppercut avec une répulsion si agressive que l’autre a failli choir de son tabouret de bar à putes :

    « Et vous, vous vous êtes regardé ? Vous critiquez tout et tout le monde alors que vous ne valez pas un pet de tortue et que votre talent ne pèse pas plus qu’une plume de gazelle ! Vous feriez mieux de la fermer espèce de bachibouzouk, vous vous prenez pour une star vous n’êtes même pas digne de jouer dans Pokémon  ! » *

    * ( chère lectrice, cher lecteur, pardonnez si je n’ai pas le verbatim de la discussion … vous savez bien que cette émission a pour but de nous endormir, ce qu’elle réussit à merveille et en conséquence, je n’ai pas eu la force de prendre des notes circonstanciées.)

     

    C’est à ce genre d’instant magique qu’on apprécie tout ce que le multiculturalisme apporte à la France et à ses occupants : les français.

    Quand je pense que sans la bénéfique immigration nous en serions encore à nous rendre des politesses plates et sans saveur !

    Là, au moins, on discerne nettement à quel point la haine interraciale est source de vitalité, de  régénérescence, de partage … de gnons (ce qui nous change du fisc qui prend notre pognon).

    L’Afrique de l’ouest qui tape sur l’Afrique de l’est tout en conservant une nationalité française de façade, c’est ça qu’il nous faut pour bien nous cultiver, entretenir nos synapses et nous faire oublier les tracas quotidiens ordinaires qui ne nous élèvent pas comme le fait le multiculturalisme du XVIème … euh … non, du VIIème ! (ou les deux).

    Après ça, on dort comme un ange !

     


  • De l’écriture en général et des pâtés d’Yfig en particulier (à l’intention des cornichons indispensables pour accompagner les pâtés)

    Non …. Je ne vais pas vous apprendre à faire des pâtés de foie gras de Zanzibar ou des rillettes de Montélimar … je veux seulement vous entretenir de mes divagations scribouillardes.

     

    Oh ! Je n’ai guère de notoriété à poser en guise de ridelles autour de ma personne pour vous convaincre de mon habilitation à vous entretenir de littérature.

    Je n’ai aucun « best seller » à opposer à vos réticences à faire preuve de bonne volonté à mon égard.

    Et je n’ai même pas de kalachnikov à vous mettre sous le nez pour vous forcer à m’écouter !

    Rien, je n’ai rien que quelques mots d’intro qui, espérons, vous donnerons envie de faire un petit bout de chemin en ma singulière compagnie.

     

    De quoi t’est-ce exactement que je veux vous causer ?

    D’écriture.

    Pas de styles …. Encore que … Pas de genre … même si … Pas de règles … ou à l’insu de mon plein gré …

    Non, je veux vous entretenir de la façon dont l’usage de l’écriture peut amener à penser l’écriture différemment.

    Au début était le verbe … Ouais …. Bon …. C’est pas original mais ce n’est pas moi qui ai inventé cette faribole !

    Au début que j’écrivais … car il a bien fallu un début … je ne savais pas trop quoi écrire ni comment.

    Pourquoi ?

    Mais diantre, fichtre ! Parce qu’on peut écrire de tant de différentes façons !

    Un article de style journalistique.

    Un cours théorique sur la conchyliculture du bigorneau aux yeux bleux.

    Un conte de fée humoristique ou lubrique.

    Un sketch pour amuser le bourgeois qui s’emmerde devant sa téloche.

    Une chronique des temps moderne dont la modernité n’a rien à envier au Moyen-âge qui était en avance sur son temps dans bien des domaines.

    Un roman … d’aventures, d’amour, d’espionnage, policier …

    Une pièce de théâtre, une comédie de boulevard, une tragédie, un burlesque …

    Un scénario de cinéma ou une série télé ou de Bande Dessinées …

    Vous rendez-vous compte de l’éventail infini de possibilités qui s’étalaient provocantes à mes yeux innocents ?

    En fait, si je me souviens bien, j’ai écrit une nouvelle.

    La nouvelle, c’est pas mal pour débuter. C’est court et on peut n’y mettre qu’un nombre limité de personnages. Ma nouvelle, je l’ai intitulée : « le choix du père ». C’est bien comme titre parce que ça n’a pas de sens unique. Le choix … quel choix ?

    Faut pas croire, écrire une nouvelle de 25 pages, ça peut paraître facile mais ça ne l’est pas !

    On se lance dans une grande aventure en se demandant si on y arrivera … on tombe sur des tas de pièges inattendus.

    Par exemple, pour faciliter l’écriture, j’avais choisi de baser ma nouvelle sur une aventure qui m’était réellement arrivée … genre biographie épisodique. Mais on se pose rapidement la question de savoir ce qu’on peut dire et ce qu’il faut garder pour soi parce qu’on sera peut-être lu par des inconnus, des amis, voire la famille …

    En fait … personne … ou presque ne vous lit … mais ça, on ne le sait pas au début !

    Ensuite, j’ai écrit quelques mirliton … souvent, c’était des réponses rimées à des vacheries reçues sur internet …

    Puis j’ai décidé de me lancer dans un roman.  Ne le cherchez pas en librairie il n’a pas été édité. Son titre : « Ludmilla » … encore un titre suffisamment évasif pour que personne n’ai envie de le lire.

    Un premier roman, ce n’est pas une aventure, c’est une gageure, un travail herculéen à réaliser par un nain. On ne devrait jamais se lancer dans pareille mésaventure sans prendre une bonne assurance anti-risquetout !

    Je vous passe les affres de la technique liée à l’orthographe et la grammaire … les phrases qu’on pense mais qu’on ne sait pas écrire … les mots qu’on ne trouve plus … les mots qu’on met par défaut ….

    Le pire est à venir …

    Le pire, c’est qu’à la quatrième ou cinquième page on a l’impression d’avoir tout dit !

    Alors …. On s’arrête et on se dit : « demain ça ira mieux ! »

    Mais le lendemain rien ne se passe … ni le surlendemain …. Ni les jours suivants … et on finit par oublier qu’on avait fait un grand projet.

    AH ! il en faut de l’ambition et de la niaque pour se remettre à l’ouvrage, surtout si on est tout bloqué !

    Moi, mon truc, ça a été d’écrire des petits trucs pour me débloquer, des chroniques, une saynète, une fausse interview , de petits sketches … et tout doucement, ça s’est débloqué …

    Mais ça ne veut pas dire que c’est gagné … loin de là … car l’imagination, voyez-vous, ça marche bien dans la tête, mais quand il s’agit de le transcrire sur le papier …. C’est une autre histoire !

    Bon, bref …

    Après, je me suis mis à l’écriture de ma première pièce de théâtre : « un raout chez les ploutocrates ».

    Comme j’avais un peu d’argent mis de côté (c’est si rare) … je l’ai faite imprimer. On appelle ça « l’autoédition ».

    Puis un polar dont j’avais jeté les bases quelques vingt ans auparavant et dont j’ai retrouvé les premières pages manuscrites car il n’y avait pas d’ordinateur à l’époque.

    Je me suis essayé à écrire des chansons, puis de nouveau des chroniques et des petites choses tout en travaillant à une autre pièce puis à la transcription d’une pièce en scénario de cinéma.

     

    Cessez de bailler, j’en suis arrivé à mon sujet.

     

    À écrire ainsi, j’en suis arrivé à la conclusion qu’il y a 3 genres qui se chevauchent.

    Le plus évident, c’est le scénario de cinéma et la pièce de théâtre. En fait, on peut dire que c’est très semblable et que ça consiste en des dialogues.

    Les cinéphages (femmes et hommes de cinéma)  et les théâtreux tiennent absolument à ce que leurs disciplines restent bien dissociées et c’est dans la forme qu’ils imposent qu’ils tentent de forcer les uns et les autres à rester derrière d’infranchissables barrières virtuelles.

     

     

     

    Voici un exemple d’écriture théâtrale :

    ACTE I

    Scène I

     

    Nous sommes au mois de juillet dans la galerie ‘Maurice Maurice’ où se déroule une exposition - vernissage.  La salle (le magasin) est vide de monde. Musique douce d’ambiance. Lumière feutrée avec des spots sur les tableaux.

    Une simple table sur tréteaux avec une nappe en papier blanche supporte des petits fours fatigués, une bouteille de soda et une bouteille de mousseux de mauvaise qualité avec des gobelets en plastique.

    Des tableaux abstraits et figuratifs sont cimaisés sur des châssis amovibles, quelques statues sur des présentoirs …

     

    Un couple de visiteurs vient à passer ..

     

    Lui : Dis donc, y’a pas grand monde !

     

    Elle : Y’a une ambiance à tirer au couteau !

     

    Lui : Remarque …. C’est franchement pas terrible !

     

    Elle : J’aime assez celui-là ! (elle lit l’étiquette au bas du tableau) bateau échoué sur la vase dans le port de Honfleur avant 1990. C’est où Honfleur ? et … Que s’est-il passé en 90 ?

     

    Lui : C’est juste un bateau, il n’y a pas âme qui vive dans ce tableau …. Comme dans cette galerie, d’ailleurs  !

     

    Elle : Oui, mais les couleurs sont apaisantes et je préfère un bateau échoué qu’en pleine tempête, je n’ai pas le pied marin.

     

    Lui : C’est tellement apaisant que ça donne envie de dormir !

     

    Elle : Tu ne serais pas un peu de mauvaise foi ?

     

    Lui : Viens ! Partons d’ici c’est trop morose.

     

    (Ils partent)

     

     

     

     

    Examinons les contraintes textuelles liées à l’écriture d’une pièce de théâtre.

    La première est la division en actes et en scènes. Bon ! Ça, ce n’est pas bien difficile à faire.

    Pour le théâtre, l’outil américain Celtx nous donne les clefs suivantes :

    ·       Acte

    ·       Entête (scène)

    ·       Mise en scène (didascalies)

    ·       Personnage

    ·       Dialogue

    ·       (Indication)

    ·       Transition

    ·       Texte

     

    Il est à noter que l’outil Celtx fournit un certain nombre de fonctionnalités très utiles pour le metteur en scène ou le réalisateur.

    Il permet de décrire avec une grande précision les personnages, leurs caractéristiques physiques et psychologiques, leur rôle en tant qu’antagoniste, protagoniste, faire-valoir, figurant … etc …

    Il permet de gérer les accessoires et les plans de tournages avec l’emplacement de la ou des caméras et de tous les décors ainsi que les autorisations de tournage à demander aux mairies ou préfectures ….

    Il permet de gérer les plannings de tournage …

    Il construit, à partir du scénario, des rapports précieux sur les scènes successives incluant les personnages et leur charge de dialogues … et plein d’autres choses encore qui sont presque totalement inutiles à l’auteur.

    Et un exemple de script (scénario de cinéma) :

    1 INT/EXT LE PATIO ARBORÉ DE LA GALERIE DES MAURICE

    Nous sommes au mois de juillet dans le patio planté de la

    galerie "Maurice Maurice" où se déroule une exposition- vernissage.

    Le patio est vide de monde. Musique douce d’ambiance Lumière feutrée avec des spots sur les tableaux.

    Une simple table sur tréteaux avec une nappe en papier blanche supporte des petits fours fatigués, une bouteille de soda et une bouteille de mousseux de mauvaise qualité avec des gobelets en plastique Des tableaux abstraits et figuratifs sont cimaisés sur des châssis amovibles, quelques statues sur des présentoirs

     

    Un couple de visiteurs vient à passer ..

     

    LUI

    Dis donc, y’a pas grand monde !

     

    ELLE

    Y’a une ambiance à tirer au couteau

    !

     

    LUI

    Remarque .... C’est franchement pas

    terrible !

     

    ELLE

    J’aime assez celui-là ! (elle lit

    l’étiquette au bas du tableau)

    bateau échoué sur la vase dans le

    port de Honfleur avant 1990. C’est

    où Honfleur ? et ... Que s’est-il

    passé en 90 ?

     

    LUI

    C’est juste un bateau, il n’y a pas

    âme qui vive dans ce tableau ....

    Comme dans cette galerie,

    d’ailleurs !

     

    ELLE

    Oui, mais les couleurs sont

    apaisantes et je préfère un bateau

    échoué qu’en pleine tempête, je

    n’ai pas le pied marin.

     

    LUI

    C’est tellement apaisant que ça

    donne envie de dormir !

     

    ELLE

    Tu ne serais pas un peu de mauvaise

    foi ?

     

     

    LUI

    Viens ! Partons d’ici c’est trop

    morose.

     

    Ils partent

     

     

    Pour le cinéma, l’outil américain Celtx nous donne les clefs suivantes :

    ·       Entête (scène)

    ·       Action (didascalies)

    ·       Personnage

    ·       Dialogue

    ·       (Indication)

    ·       Transition

    ·       Valeur de plan

    ·       Texte

    Dans l’écriture des scripts, il n’y a ni actes ni scènes mais des entêtes qui définissent le plan de tournage et commence principalement par la définition « intérieur ou extérieur jour ou nuit ».

     

     

     

     

    Comme tout un chacun peut le constater, seule la forme diffère … l’histoire (à travers les didascalies) et les personnages sont identiques.

    Du coup, vous le sentez bien, si je propose un texte sous forme théâtre pour un film, le CNC qui finance des centaines de millions par an (véridique) et qui EXIGE le format « script » me priera poliment mais fermement d’aller voir ailleurs si j’essuie.

    À l’inverse, si je propose une pièce de théâtre au format « script » à un metteur en scène (subventionné par le ministère de la culture qui a une liste d’amis réservés), celui-ci me proposera d’aller me faire pendre ailleurs.

    Que faire ?

    Ben … en fait, je dirais que je m’en fous !

    Pourquoi ?

    Mais parce que de même que personne ne lit mes textes, personne ne s’intéresse à mes pièces ni à mes scripts … cela me rend plus indépendants et c’est pour ça que j’ai décidé d’économiser mes forces et de cesser de perdre mon temps à mettre mes textes sous des formes imposées par d’autres qui n’ont pas vraiment le souci du fonds mais plutôt celui de la forme, ce qui explique en partie la déconfiture généralisée et du théâtre et du cinéma (les films français sont tous déficitaires en recette !).

    Et puisque j’ai décidé de ne plus répondre aux dictats absurdes, autant aller jusqu’au bout du raisonnement et faire d’une pierre non pas 2 mais 3 coups. C’est pour ça que désormais, j’écris des romans-ciné-théâtre … comme ça :

    1      La galerie d’art

     

    Par ce beau mois de juillet, dehors, la chaleur est étouffante et le soleil brûle tout ce que ses rayons percutent.

    La température est plus supportable sous la charmille du patio arboré de la galerie ‘Maurice Maurice’ où se déroule une exposition - vernissage.

    L’espace ombré est vide de monde. Une douce musique d’ambiance flotte langoureusement dans l’air comme un effluve vaporeux et nuageux. La lumière feutrée donne une note suave orangée et intime. Les spots vifs projetant leurs rais clairs sur les tableaux forment des îlots de clarté rayonnante parsemée.

    Au centre du patio, une simple table sur tréteaux avec une nappe en papier blanche supporte des petits fours fatigués, une bouteille de soda et une bouteille de mousseux de mauvaise qualité avec des gobelets en plastique.

    Des tableaux abstraits et figuratifs sont cimaisés sur des châssis amovibles, quelques statues de stuc reposent nonchalants sur des présentoirs …

    Malgré l’impression apaisante des lieux, il y plane comme une menace éthérée et dramatique.

    Un couple de visiteurs vient à passer … Ils sont jeunes et branchés, ils sont entrés là par le plus grand des hasards après avoir lu la pancarte à l’entrée de la galerie exhortant les passants à venir se rafraîchir à l’abri du soleil et à se rincer l’œil avec les tableaux et sculptures. Ils sont en short et tong, très décontractés et très bronzés. Elle, blonde et lui brun ils ont des visages communs, sans particularité exceptionnelle.

    Lui : Dis donc, y’a pas grand monde !

     

    Elle : Y’a une ambiance à tirer au couteau !

     

    Lui : Remarque …. C’est franchement pas terrible !

     

    Elle : J’aime assez celui-là ! elle lit l’étiquette au bas du tableau bateau échoué sur la vase dans le port de Honfleur avant 1990.  Ça l’interpelle et la questionne, elle se tourne vers son compagnon dans l’espoir qu’il lui procure quelques renseignements … C’est où Honfleur ? et … Que s’est-il passé en 90 ?

     

    Il n’en sait rien le pauvre, comment pourrait-il savoir ? Il ne prend même pas la peine de s’excuser et s’esquive.

     

    Lui : C’est juste un bateau, il n’y a pas âme qui vive dans ce tableau …. Comme dans cette galerie, d’ailleurs !

     

    Elle : Oui, mais les couleurs sont apaisantes et je préfère un bateau échoué qu’en pleine tempête, je n’ai pas le pied marin.

     

    Lui : C’est tellement apaisant que ça donne envie de dormir !

     

    Elle : Tu ne serais pas un peu de mauvaise foi ?

     

    Lui : Viens ! Partons d’ici c’est trop morose.

     

     

    Ensuite et pour satisfaire à la notion de numérotation des dialogues des scripts pour le cinéma, je reprends les dialogue et je leur donne un ordre chronologique :

    Comme ça :

    1.     Lui : Dis donc, y’a pas grand monde !

     

    2.     Elle : Y’a une ambiance à tirer au couteau !

     

    3.     Lui : Remarque …. C’est franchement pas terrible !

     

    4.     Elle : J’aime assez celui-là ! elle lit l’étiquette au bas du tableau bateau échoué sur la vase dans le port de Honfleur avant 1990.  Ça l’interpelle et la questionne, elle se tourne vers son compagnon dans l’espoir qu’il lui procure quelques renseignements … C’est où Honfleur ? et … Que s’est-il passé en 90 ?

     

    Il n’en sait rien le pauvre, comment pourrait-il savoir ? Il ne prend même pas la peine de s’excuser et s’esquive.

     

    5.     Lui : C’est juste un bateau, il n’y a pas âme qui vive dans ce tableau …. Comme dans cette galerie, d’ailleurs !

     

    6.     Elle : Oui, mais les couleurs sont apaisantes et je préfère un bateau échoué qu’en pleine tempête, je n’ai pas le pied marin.

     

    7.     Lui : C’est tellement apaisant que ça donne envie de dormir !

     

    8.     Elle : Tu ne serais pas un peu de mauvaise foi ?

     

    9.     Lui : Viens ! Partons d’ici c’est trop morose.

     

    D’autre part, avec le jeu des couleurs de texte, je réponds à la condition qui stipule que l’on doit séparer clairement les dialogues des didascalies.

     

     

    Elle est pas belle, la vie ?

     

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  • Ébola par ci, ébola par là …. Chasse aux chômeurs … prix nobel du grand foutage de gueule … Marine Le Pen à poil sans permis de conduire …

     

     

    L’actualité est toujours aussi truculente et ce n’est pas mon absence qui en est cause !

    Oui, j’ai des trucs persos à m’occuper prioritairement à l’écriture, à la sustentation de mon tamagoshi blog !

    Mais qu’importe ce que j’ai à dire, la vie continue son cours indolent parfois et brutal d’autres fois …

    Tiens, un exemple entre mille de la cruauté de la télé … Mireille Mathieu vient juste de chanter au journal télévisé et je pense que nombreuses et nombreux sont les téléspectatrices et teurs qui on perdu un, voire deux tympans !

    La haine est partout … Ségolène abandonne l’écotaxe sur le bord de la route en rase campagne, cet octroi des temps modernes que Serge Moati  confond avec la gabel … ce con !

    Duflot n’en peut mais mèèèèèhhhh. La pauvre n’a aucune idée de l’ampleur du désastre écologique qui frappe le reste du monde, elle base toutes ses activités sur la loi de l’emmerdement maximum qu’elle est capable de causer chez nous sans se soucier d’autre chose que de ses fantasmes verdâtres comme son vomis.

     Chasse aux chômeurs qui ne cherchent pas le travail qui n’existe pas … vous pourriez faire un effort pour faire semblant …

    Mais comme les chômeurs se montrent peu coopératifs, Valls et sa meute de hauts fonctionnaire va leur couper les vivres pour leur apprendre à vivre !

    Ah ! Vous refusez de chercher le Graal sous prétexte qu’il n’existe pas … eh bien nous, gouvernement tout ce qu’il y a de plus officiel de la France méconnaissable, nous allons vous siffler vos indemnités pour en faire de la CMU de l’AME et de l’ersatz d’écotaxe ! Gnia !

     

    Mais revenons à notre à propos … je veux parler de l’ébola qui a le mérite de tomber au bon moment pour transférer le stress du chômage vers un stress encore plus grand …. Celui de la mort !

    L’ébola tue ! L’ébola se cache … on l’a vu ici, il est passé par là, il repassera … ici et là … ne croyez pas, braves con-citoyens que vous êtes à l’abri … OH QUE NENNI … il n’y a que 12 lits pour toute la France … les premiers arrivés seront les premiers soignés … dépêchez-vous de l’attraper si vous ne voulez pas finir comme les 65 millions restants qui n’auront aucun lieu pour les accueillir, eux et leur putain d’ébola !

    Nous en sommes là, mes bien chères sœurs mes bien chers frères, cousines, cousins, tonton tontines et tata … pour calmer la colère et la fronde, rien de telle que la menace brandie à bout de bras d’un châtiment létal pour toutes celles et ceux qui n’acquiescent les conneries Hollandaises !

    Allez, les 2 ou 3% des bons français qui applaudissent encore les fariboles et autres calembredaines du président poil aux ch’veux seront épargnés … parce qu’ils le valent bien !

     

    Non mais … quand j’y repense …. Mireille Mathieu … quelle casserole !!!

     

    Et  que je me déhanche et que je hoche du bonnet (ou que j’opine), que je gronde, que je menace, que je cède du terrain pour mieux revenir, que j’emploie des locutions latines à tort et à travers (savez-vous que pour la ministre très échologique – égologique- Ségolène Impériale « sine die » ne veut pas dire « sans date » mais « abandonné » ? fou, non ? !), que j’ergote, que je trépigne … Valls nous sort le grand JE … et Hollande n’est pas trop fâché que les projecteurs lui fassent enfin un peu d’ombre …

    Alain Minc (qui n’est jamais très loin d’Attali … du moins dans la filouterie …) nous donne sa recette du bonheur (vous êtes priés de ne pas rire) … 1 point de TVA, augmentation des charges sociales salariales, baisses des retraites et augmentation significative de l’âge du départ en retraite … on se tient les côtes (de veau) !!!

    Moi, je peux faire mieux ! Baisse de 10 points de la TVA, licenciement de tous les cumulards et de tous les fonctionnaires bouffons, suppression des retraites aux sénateurs et parlementaires, arrêt immédiat du nucléaire et retour à l’électricité au pédalo, suppression des patrons et de leurs actionnaires, retour au 24h de travail par mois, élimination définitive de la pauvreté et obligation de joie et de bonheur pour tous !

    Merde, y’a pas que Minc et Attali qui ont le droit de dire n’importe quelle connerie.

     

     

    Allez, sur ce, je vous quitte, j’ai un ébola qui frappe à la porte pour me vendre des tapis perçants comme la voix nasillarde de Mimi Mathieu !!!

     

     

    France 60 millions d'habitants ... Chine + Inde 4 milliards ! L'écotaxe ...une larme dans les océans !

  • Hallucinantes hallucinations et visions hallucinatoires …. Valérie à poils de martre !

    Deux incroyables reportages entraperçus hier soir au JT.

    Une milliardaire Italienne s’est mis en tête de sauver les naufragés migrants de méditerrannée.

    C’est bien pour sa pub, mais ensuite, qui nourrira, hébergera, paiera, soignera ces rescapés ?

    Certainement pas cette milliardaire !

     

    Le second nous montrait Hollande et Valls dans les salles dorées du palais de l’Élysée se gobergeant comme roi et prince dégustant du bout des doigts un expresso sur le perron face au parc arboré du palais.

    Des images d’un autre temps, des images confortant l’immense dédain que ces minable farauds portent au peuple #illettré et #sansdents.

     

     


  • Retour vers le futur ... ou ... comment la haute finance place ses pions l'air de rien petit à petit ...

    Je reviens sur le passé qui explique un peu de notre avenir ...

     

    Le Traité Transtlantique (TAFTA) est une opération sournoise dont on ne connaît pas encore tous les aboutissements futurs mais qu'on réalise mieux en se tournant vers le passé !

     

     

    19/10/2010

    Braves gens, résignez-vous, les banques sont plus fortes que nous tous réunis … la preuve !

      

    Source : NetIris

    Adoption définitive du projet de loi de régulation bancaire et financière

     

    L'AMF disposera désormais d'un pouvoir de transaction. Toutefois, la procédure de transaction est exclue dans les cas les plus graves (tels que les abus de marché et la diffusion d'une fausse information lors d'une offre au public de titres financiers), et elle ne concerne pas les infrastructures de marché. Les décisions liées à la composition administrative peuvent être portées devant le juge judiciaire selon les voies de recours normales.

      

    Quand on vous le dit :

    Sans justice, pas d’injustice !

    Les banques échappent à la justice ordinaire et tout comme Chirac en son temps, peuvent faire négoce de leurs responsabilités payées par le  stupide contribuable.

     

    N.B. : avec le recul : 2014, on s’aperçoit que cette loi prépare le terrain du Traité Transatlantique (TAFTA) qui prévoit la possibilité d’échapper aux juridictions nationales pour les trusts. Voir également disposition sur les « trusts » : Objectif et intérêt de la fiducie 

     

    Au jour le jour, les manœuvres nous échappent mais dans le temps on finit par les comprendre.

     

     

    En passant et sans transition ... vous regardez les infos à la télé ?

    La famille Duraton passe de bonnes vacances en canoé cayak, mme Dugenou s'est fait une entorse à l'anus et le père Dupanloup va de la voile et de la vapeur ...  on croit rêver !