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Je vais vous raconter ma pôvre vie !!! - Page 7

  • L’art d’être grand père - n’est pas à la portée du premier venu.

     


    Etre grand-père est tout sauf une sinécure.


     

    Je passerai sous silence les longues heures passées à surveiller du coin de l’œil le bambin qui vit dans un environnement bien trop dangereux pour lui (casseroles d’eau bouillantes, bouteilles d’acide nitrique à portée de main, couteaux, scies, pics, téléphone, télévision, télésiège, téléportation ….) … pour en venir droit au fait !


     

    Etre grand-père, c’est être exposé à toutes les maladies infantiles.

     

    Le monstre a-t-il un rhume, j’ai un rhume ….  Une bronchite …. J’en hérite (faut l’faire, hériter de ses petits enfants) …. Une rougeole, une angine, un infarctus …..

     


    Savez-vous ce qui est pire que tout ?

     

    Le pire du pire, c’est que de nos jours, les antibiotiques sont bannis - excommuniés - rejetés par la faculté.

     

    La panacée : l’efféralgan !

     

    Un rhume, une bronchite, une angine, un angiome, un érythème, un œdème, une jambe cassée, une embolie pulmonaire, un avc ……..   hop ! une boîte d’efféralgans !

     

    C’est chouette l’efféralgan, ça soigne tout et ce n’est pas remboursé par la sécu …. 


     

    Au début, ça va …. Mais après quelques mois de cure d’efféralgans, on finit par ressentir les effets secondaires ….  On a le bide comme un bidon … plein de bulles d’efféralgan …..  et comme il faut bien que ça s’évacue …. On pète bruyamment du matin jusqu’au soir et du soir au matin !

     

    Marre d’être grand –père !!!!!!!

     

  • Intermède cultuel ….. Le Carlton par ci, le Carlton par là …. Mais nous aussi on en a des 5 étoiles proxénètes !

     

     

    Cultuel, nous sommes bien d’accords, c’est tout ce qui a trait au cul !

     

    Par un bel après-midi d’été où le soleil faisait rôtir les naïades  imprudemment allongées sur la plage insalubre du Butin , on m’avait envoyé chercher quelques pintades clientes de l’hôtel qui a la vue sur les gigantesques citernes du port, les cheminées jumelles de la centrale thermique et les flammes perpétuelles des raffineries de l’estuaire.

     

    Il faisait si chaud que je suis entré dans le hall de réception pour y trouver un peu d’ombre à défaut de fraîcheur.

     

    J’ai eu alors l’occasion d’admirer un balai de jeunes filles plus ou moins habillées qui venaient au rencart pour savoir si leur client était prêt pour le massage qu’il avait commandé ….

     

    Le groom, le pauvre, avait pour mission d’appeler ledit client puis de transmettre à la kinésithérapute le résultat de ses investigations !

     

     

     

    On fait trop semblant de l’ignorer mais le tourisme « santé soins du corps » est en plein expansion dans l’hostellerie française depuis que la TVA est passée à 5% et le récent passage à 7% ne découragera pas les accrocs de la « pipebranlette » Mc do !!!!

     

     

     

    Non, vraiment, ce qu’il faudrait c’est faire passer la TVA sur la turlutte et la balançoire à quéquette à au moins 30% pour remplir prestement les caisses de l’Etat.

     

     

     

     

     

     

  • Retour d'expérience et souvenirs en goguette ! la vérité toute nue.

     

     

    samedi 29 octobre 2011

     

     

     

    Il y a, dans la vie des guides touristiques, des journées qui comptent double, ou triple, ou puissance ‘n’ !

     

    L’autre jour, les clefs des greniers à sel étaient introuvables ……. Bon ….

     

    Aujourd’hui, j’avais rendez-vous à 15h30 pour une visite en français. Je dois guider une trentaine de personnes.

     

    Je passe un coup de fil vers 14h45 pour confirmer … Clémence confirme.

     

    15h15 j’arrive à l’Office de Tourisme pour m’équiper du micro qui permet d’économiser la voix.

     

    15h30 …. Personne.

     

    15h45 …. Personne

     

    16h …… personne

     

    16h15 … Clémence cherche un numéro de téléphone pour essayer de déterminer la cause et l’ampleur du retard …. Mais personne ne répond.

     

     16h30 ….  Je sors devant l’Office avant de me déséquiper et déguerpir ….  Quelques personnes sont là je leur demande si elles attendent un guide … Oui.

    Visiblement, ces touristes ne dînent pas à la table du roi (ni même à celle du président). Ce sont, ça se voit quand on a un peu l’œil, des gens défavorisés …. Non par le sort ou l’intellect, mais plutôt par leur statut social.

     

    Bon, mon groupe est enfin arrivé. Faudrait trouver le responsable afin qu’on se mette d’accord …. 

     

    Un monsieur qui me fait penser à Djamel Debouze (mais en moins sérieux) me conduit au responsable en question qui me semble fort goguenard.

     

    « Vous n’êtes pas en avance » me permets-je de lui faire remarquer.

     

    « Ouais, ben j’en ai marre de m’excuser depuis ce matin … on est en retard et c’est tout ! »

     

    Ouf, charmant le prince (il ressemble à un vieil émir que j’ai connu du temps ou je trainais mes guêtres du côté de Riyad en Arabie Saoudite - le keffieh en moins !).

     

    « Tenez ! » et il me tend un dossier tout en braquant son téléphone sur ma pomme. Pendant que je prends connaissance du document qui n’est qu’un plan de route, il me prend en photo.

     « C’est à vous que je paie ? »

     « Non, veuillez vous adresser à cette jeune femme… »

     

     

    Je sors, j’ai besoin d’air.

     

     

    J’attends encore un bon quart d’heure avant que mon prince ne sorte et entame une discussion à laquelle je ne suis pas convié ….

     

    Au bout d’un certain temps, je finis par intervenir, au risque de paraître impoli je demande si nous pouvons commencer la visite ?

     « Ben mon vieux, on vous attend ! »

     J’encaisse ….  Je les emmène de l’autre côté de la rue et commence la visite …..

     

    Pendant que je parle, l’émir, près de moi, s’entretient à haute voix avec quelques individus de sa clique …..

     

    J’ai l’habitude de ce genre de situation. Ca se gère en continuant l’exposé jusqu’à ce que les compères mêmes du chieur finissent par lui intimer l’ordre de fermer sa grande gueule car on n’entend pas ce que dit le guide qui est plus intéressant que les histoires d’alcolos ….

     

    Mais là …… rien, que pouic, que dalle …. Le mec continue à aboyer pour couvrir le son de mon micro que j’ai encore haussé ….

     Je m’interromps.

     Le gugusse (j’ai pas dit négus, vous remarquerez !) continue de pérorer comme une perruche en rut !

     Donc, je lui balance (à fond le micro) : « dites, si je vous gêne, faites-le moi savoir »

     Et le mec, du tac au tac me rétorque : « Moi, j’ai pas de micro, alors je suis bien obligé de parler fort pour me faire entendre. »

     

      Dites …. Vous qui avez quelque expérience de guide ….. vous auriez fait quoi à ma place ?

     

    Je ne peux me résoudre à planter le petit groupe d’une douzaine de personnes qui sont restées pour suivre la visite. Ca me ferait trop chier de les pénaliser à cause de ce taré ….  Je me dis que je finirai bien par lui faire comprendre ……

     

    Je me déplace …

     

    Le petit groupe me suit comme mon ombre pendant que le pédezouille des banlieues reste en retrait …. Et c’est tant mieux.

     

    Ils me posent des questions sur les essentages, sur l’ardoise et son utilisation, sur le châtaigner ….  J’avais raison, ces gens là sont curieux et à l’écoute.

     Une dame me demande si on peut être certain de l’origine de cette maison ….

    Je lui explique avec presque de la jubilation qu’il n’est pas vraiment judicieux de parler d’origine mais qu’on peut se poser la question de la date (en siècle) de construction et des transformations successives de l’immeuble et de ce qu’il reste de ses origines ….. elle est ravie et me dit : «  Oui, c’est exactement ce que je voulais dire …. »

     

    Je demande à mes visiteurs de m’attendre une minute le temps que j'aille chercher les clefs des greniers ….  Mais il n'y a pas de clefs, personnene sait où elles sont.

    Je tente d'ouvrir la porte .... elle s'ouvre.

    J’entre dans les greniers et m’enquiert auprès des trois honfleurais en train d’installer leur tables d’exposition si ça les dérange que je fasse mon boulot ?

    Ils me répondent que nenni, que je suis le bienvenu …..  les tables sont vides et ces  tables vides encombrent les greniers.

     

    Je fais rentrer mon petit monde dans les greniers ….. merde ! le chibani entre aussi (un peu comme Félicie dans la chanson de Fernandel !).

     

    Nous nous faisons tout petits dans un coin et je commence l’histoire des greniers, de la gabelle …. A peine ai-je commencé qu’Yves (un agent d’entretien des greniers) vient vers moi en répétant

     « ça va pas l’faire, faut que tu sortes, ça va pas le faire, faut que tu sortes ….. »

     « Salut Yves, t’as un problème ? »

     «  tu peux pas rester là, j’ai bien prévenu l’Office, pas de visite aujourd’hui ni le week-end, pas de visites !!!! »

     Ah ! putain ! ça me gonfle grave !

    Quelqu'un va-t-il se décider enfin à expliquer aux comiques que les greniers ne sont pas leur propriété privée .....  ou bien se décider une bonne fois pour toute à arrêter les visites de Honfleur si on ne peut rien faire visiter ?

    L'Office de Tourisme est sous l'égide de la commune mais la commune semble faire en sorte que sa main droite refuse à sa main gauche de coopérer.

    Les visites sont faites pour faire valoir la ville, pas pour emmerder les badauds !

     « Désolé, Yves, je vais faire vite, maintenant que nous sommes tous là …. »

     

     

     

    Quelques personnes sortent par le couloir qui communique avec le petit grenier à sel et se plantent là avec l’air de dire :

     « Mais c’est qui ces intrus qui viennent polluer nos greniers ??? »

     Ca me gonfle, putain que ça me gonfle !!!!!!

     

     Malgré tout ….. faut pas oublier que j’ai fait l’Afrique …… je maîtrise mon irritation (j’ai toujours aimé les euphémismes) et je reprends la visite …..

     

     

    « Ces greniers ont été construits en 1670 1672 par la ferme de la gabelle avec l’autorisation de Colbert. Colbert était le ministre de l’économie de Louis XIV …. »

     Le vieux bouc m’interrompt en se campant devant moi, devant les autres  ….

     « Ben oui, tout le monde sait ça que Colbert était le ministre de Louis XIV on n’est pas des imbéciles, on sait ça …. »

     Je choisis l’option : « ignorer » et je continue mon speech ….

     

     

    Je parle et je pense ….. le type est en train de me filmer. Il a mis son téléphone à quelques centimètres de mon visage et il filme ………

     

    Ok me dis-je, il va me prendre pendant quelques secondes ….  Mais non, il filme …..

     J’arrête de causer dans la caméra pas invisible et lui dis :

     « je ne voudrais pas être obligé de vous demander des droits d’auteur, pourriez-vous, SVP cesser de me filmer, ça me déconcentre ! »

     Lui : «  Les droits d’auteur ! ?  c’est pour moi les droits d’auteur, vous, vous pouvez tout juste prétendre au droit d’image … et encore …. »

     

     Là, il me GONFLE    !!!!   mais pour de vrai, pour de gros, pour toujours !

     « Ecoutez, vous me filmez sans me demander mon avis, vous enregistrez ma conférence, vous abusez de mon droit à l’image et de mes droits d’auteur car c’est moi qui ai écrit cette conférence (elle a bien un petit peu évoluée depuis la toute première – pardon pour mon manque d’humilité …) alors je vous demande de fermer votre téléphone et de suivre la visite si vous ne voulez pas que j’y mette fin prématurément. »

     

    « Ok, j’arrête de vous filmer …. Voilà ! »

     Et il continue de filmer ….  Je me suis avancé, lui ai tourné le dos ….

     Il m’a tancé :

     « Vous vous prenez pour qui, vous croyez détenir l’autorité absolue ? »

     

     

    C’en était trop ….. J’allais mettre fin à cette pantomime …

     

    C’est à ce moment que j’ai croisé le regard  d’un enfant qui suivait la visite avec sa maman …. Puis le  regard de la maman …. Pourquoi ne réagissaient-ils pas ?

     Pourquoi, depuis le début de cette putain de visite, les autres ne se rebellaient-ils pas contre le bachibouzouk abruti ????

     De quelle influence les étouffait-il ?

     

    A bout … j’ai repris la visite …. Pour la dame et ses enfants …….

     

     

    Quelques secondes …… une minute tout au plus … j’allais expliquer le ‘minot’ ….. le gros con a fait un bruit de bâillement … énorme .....  dans mon dos !

     

     J’ai craqué !

     

    Tant pis pour les gosses, pour les autres, pour moi ……  quand c’est trop, c’est trop …..

     

    J’ai souhaité à tout le monde une bonne fin de journée et je les ai plantés là !

     

     

     

    Je me suis rendu à l’Office pour restituer mon micro …   Clémence m’a dit …..

     

    « Il était bizarre ! Je lui ai demandé pourquoi il ne nous a pas prévenu de son retard il m’a répondu que les piles de son portable étaient déchargées et juste après, il l’a sorti pour me prendre en photo !

    Je lui ai demandé si le portable était rechargé …. Il m’a répondu que oui ! »

     

     

     

    Si vous avez vécu une visite plus merdique que celle-là ………  je vous offre l’apéro !!!!!

     

     

     

     

     

     

  • Caveyrac serait-il l'enfant caché des Chirac ? Chirac répondra-t-il aux accusations de viol de Bernadette ?????? à moins que son état de délabrement ne l'empêche de siéger au conseil constitutionnel !!!!!

     

     

    Nous recevons, ces jours ci, des mails émanant de l'éminent Caveyrac.

     

    Lancement de Visual Arts Explorer le 15 Septembre 2011

     

    Corps du message

    Le grand fichier des amateurs d'art

    Bonjour à tous,

    Nous vous annoncions dans notre dernière lettre d'information
    la sortie prochaine du moteur de recherche Visual Arts Explorer.

    Le lancement est fixé au 15 septembre 2011 pour la
    version française.

     

     

     

    Voici ce que j'ai répondu à ses spams :

    S'agit-il d'une énième arnaque ?

     

    Nous connaissons tous les listes d'appartements à louer, listes qui se vendent 3 ou 400 euros et dont les informations sont parfaitement erronées et inutilisables.

     

    Allons-nous assister au même triste bidonnage ?

     

    Nous le saurons .....  le 15 septembre, mais déjà les premiers éléments de l'enquête, les arguments énoncés dans la pub pour ce nouveau coup foireux nous laissent à penser que bon nombre d'imbéciles vont se faire, une fois de plus, arnaquer !

     

    Au 15, donc !

     


  • Les JT ........... et leur cortège de blablas !!!

    Un soldat français mort en Afghanistan ...... sujet traité en 15 secondes. Il laisse une femme et un enfant de 4 ans !

     

    Un soldat Israélien prisonnier du Hammas .....  10 minutes pour nous expliquer le drame, les souffrances, les affres de ce pauvre soldat (double nationalité) qui, dans son métier de soldat s'est trouvé prisonnier ....

    Une jeune fille assasinée .... 30 secondes

    Une autre brûlée ..... 15 secondes ...

    Les journalistes otages des Talibans .... 4 secondes.

     

    Au jour de ma mort, j'anticipe  ...... le silence..... l'impasse totale ..... je vaux quand même mieux qu'un soldat ou un journaliste, vous ne trouvez pas ?

    Pourquoi ?

    Mais simplement parce que  ....  euh .... disons que  ......  et si on parlait plutôt de vous ?

    Vous espérez quoi le jour de votre mort ???????

  • Mais qu'est-ce que je fous sur cette non de dieu de terre ?

  • Mais où donc sont passés mes lecteurs ? je crois les vents les ont ventés. Fukushima à poil sous la douche avec Sarkozy en caleçon !

    Boudiou d'boudiou ..... si j'étais payé au lecteur, je n'aurais plus qu'à mettre la clef sous le paillasson et me jeter dans la piscine du réacteur nucléaire le plus proche !

    J'ai perdu mes chers, mes très chers lecteurs, tout ceux qui cherchaient (google) les mots secrets qui apportent la clientèle et la gloire !!!

    Cul, bite, Bigard, Dieudonné, Bedos, Ruquier, Nadine Morano, Kociusko Moriset, Rachida, Radada, Ramama youp la la !!!!

    Allons, je dois redresser vigoureusement la barre ....  au figuré comme au pas propre ....  sinon, je finirai par me retrouver seul face à moi-même et ça, je le redoute (sans pub) par dessus tout car je me connais, je veux toujours avoir le dernier mot !!!

     

    Revenez, braves lecteurs, je vous promets du pouvoir d'achat, des congés bien payés, des textes bien léchés (comme des glaces au pistou), des jeux de mots à vous faire péter les boutons de braguette ou les bretelles de soutifs .....  des calambredaines, des carabistouilles, des onomatopées, des oxymores, des apories .....  tout ce que vous voulez, mais ne partez pas ....  j'ai encore tant de choses à vous dire !!!

     

    OH ! Et puis après tout ....  je m'en branle de vos états d'âme et votre mauvaise humeur, je vous laisse partager tout ça entre vous et je retourne à mon jardin, à ma mare, mes grenouilles, mes tritons, mes têtards (qui vous ressemblent), mes ides et mes koys et à mes dityques.

     

    Bien l'bonjour !

  • La liberté de pensée doit-elle se traduire en actes ? Et si ‘oui’, dans ce cas, est-ce encore de la pensée ?

     

    Les dernières lignes du blog du sieur Driout :

    « La liberté d'expression en France par contre ne semble pas en progrès. Un tribunal a condamné un certain Ernesto Rojas Abbate à trois mois de prison avec sursis et mille euros d'amende pour avoir uriné sur un Coran puis l'avoir brûlé sur le Net.
    Voilà quelque chose qui restera entre moi et les Français comme une pierre d'achoppement :  le manque de respect pour la liberté de pensée des individus hors de toute sujétion à aucune religion. C'est la vieille querelle soulevée par Voltaire après l'exécution du chevalier de La Barre qui était accusé - faussement - d'avoir mutilé une statue du Christ et de ne pas avoir salué une procession du Saint-Sacrement.
    PS : Le jugement est en délibéré, il sera rendu le 9 mai. »

     

    Est-il logique de pisser sur un livre avant d’y mettre le feu ?

    Pisser sur le coran, est-ce un acte traduisant une liberté de pensée ?

    Ne serait-ce pas plutôt un acte naturel effectué de façon irrationnelle ?

    Se retrouver condamné pour avoir fait pipi sur un livre (fut-il le coran, la bible, le catalogue de la redoute ou la torah), est-ce bien réaliste ?

    Si je fais pipi dans mon jardin, sur les orties ….. dévoile-je mes pensées intimes par un geste de revendication active à l’encontre des orties ?

    Et, dans le pire des cas, si je pisse sur mes taupes, risque-je une condamnation pour infraction à la loi sur la liberté de pisser où je veux et sur qui je veux ?

    Si je pisse sur Sarko, suis-je condamnable ?

    Il faut réfléchir avant de pisser, voilà, moi, ce que j’en conclus !

    D’autant que mettre le feu à un bouquin tout pisseux, cela représente un exploit !

    Condamner un individu pour un acte idiot, c’est cela la connerie !

    Que ce brave homme pisse où il veut, du moment que c’est lui qui paye le livre.

    Par contre, attention, il est interdit de montrer son zob publiquement, ça, c’est puni par la loi : outrage sur la voix publique !

    Bon, excusez-moi, mais j’aperçois une salaupe de taupe et j’ai envie de faire caca …….

     


  • Visite guidée ….. suivez-moi, m’sieurs dames et ne m’oubliez pas en partant !!!

     

     

    Donc   …   hier,

    Levé 5h30 rentré 19H 30, couché 21h30.

     

    Départ du Havre à 9h 20, direction Honfleur …

     

    On nous fait commenter entre Le Havre et Honfleur et Honfleur et le Havre, en fait !

     

    Bon, moi, je l’ai joué bon enfant, sans trop me casser la tête ….  Le minimum syndical, quoi ! Surtout qu’ils étaient très bavards.

     

    A Honfleur, à la sortie des greniers et d’autres, à la sortie de Ste Catherine sont venus me voir pour me dire : « Si les cours d’histoire à l’école étaient comme ça, tout le monde écouterait !!! »

     

    Mes touristes était un groupe (avec son car) d’agriculteurs retraités de champagne.

     

    Repas à bord du bateau de croisière à une table avec les autres guides, et les chauffeurs.

    Ambiance sympa.

     

    13h30, départ en car depuis le Havre direction Etretat ….

     

    Les paysans en ont eu pour leur grade tout le long de la balade et nous avons franchement rigolé !

     

    J’ai bien dû dire 2 ou 3 bêtises …. Mais de toute façon, ce qui les intéressait c’était les marques des tracteurs !

    Je leur ai dit que j’allais leur faire un test pour voir si j’avais à faire à de vrais paysans … je leur ai montré un champ de colza et ils m’ont dit que c’était des pissenlits géants. Je leur ai répondu que nenni, qu’il s’agissait de lavande normande, donc jaune !!!!!

     

    Etretat tout le monde descend pour une demi-heure de promenade digestive.

    Par ce grand beau temps, le vent un peu frais ne peut qu’apporter un peu de confort à mon âme rêveuse et languie aux souvenirs de tant de joies passées quand enfant je venais en vélo me baigner sous l’arche !

    Fichtre ! j’y ai même perdu mes premières lunettes …. Et ensuite, eh ben j’ai dû m’en passer !!!!!

     

    Nous remontons dans le transport en commun et partons gaiement pour Fécamp …. On arrive …..

    Et …………………………….  HORREUR

    La bénédictine !!!!!

     

    Il faut vite raser cette affreuse bicoque glauque cet étron en plein milieu de la belle ville de Fécamp !!!

    Ce machin tape à l’œil au style épouvantail et à l’architecture Walt Disney avant Mickey et Disneyland !!!  C’est si affreux que j’en ai convulsé !

     

    Quel désastre cette visite !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

     

    Je leur avais dit qu’ils se débrouilleraient, mais ils m’ont collé aux basques (ETA) comme des poux à un pouilleux ….  Alors, arrivé en haut de l’escalier, devinant rapidement la terrible épreuve qui nous attendait à gauche, je leur ai fait prendre à droite, me suis arrêté pour leur expliqué la distillation devant les alambiques puis les ai conduits promptement à la dégustation.

    Dix minutes de visite et c’était bien suffisant !

     

    LAS !!!!!!   une dame se souvenait du musée.

    Ils se sont adressé à une jeune femme des lieux qui leur a dit : « Quoi !!!!  Comment ??????  On ne vous a pas montré notre musée ….. »

    Et ils sont repartis comme en 14 pour refaire une seconde visite sans passer, cette fois, à côté du musée de la répulsion totale !!!!!

     

    Que de merdes entassées là !!!

     

    Je ne comprends même pas que les visiteurs ne se posent pas plus de questions sur les invraisemblables photocopies de je ne sais quelles vilaines croûtes dont même « le galeriste honfleurais spécialiste des vieilles peintures mortes »  ne voudrait pas des originaux  !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Ces choses sont si laides et misérables qu’elles sont là, sans la moindre protection, accrochées à des pointes juste à  hauteur des yeux ….  Mais qui, boudiou, irait faucher de pareilles saloperies ????  D’ailleurs, on n’ose même pas y glisser un doigt pour enlever la poussière !

     

    Enfin la dégustation …….  Enfin ….  Quand je dis ‘dégustation’, ça veut dire que c’est surtout l’estomac qui déguste !!!!

    Figurez-vous que ce tord boyaux est fait à base de betteraves ….. autrement dit la base d’alcool la plus rustre qui soit ! ET ….. tenez-vous bien ….. cet alcool n’est pas vieilli ! Il est juste mis à macérer quelques mois avec des épices en veux-tu en voilà et on le termine avec le triple de son poids en sucre  !!!!!

     

    J’ai bien cru que nous allions passer noël dans ce bouge infâme tant le temps m’a semblé long ! …..  enfin, moi, en tout cas, je me suis précipité  vers la sortie, le soleil, l’air frais et les chants réconfortants de 2 petits oiseaux qui ont dû naître là pour ne pas se montrer effrayés par tant de mauvais gouts réunis en un si petit lieu !

     

    Nous sommes rentrés joyeux au Havre, ils ont acheté 2 gros cartons de bénédictine.

     

    Ca leur a bien plu ….. mais je crois qu’ils vont quand même attendre quelques mois avant de revenir ….  Moi, je commence à stresser à l’idée de devoir y retourner surtout que …..  mais c’est une autre histoire ……

  • Fen en Libya

     

    Il faisait plus chaud à Tripoli qu’à Benghazi qui profite d’un petit vent marin en permanence. Un véhicule militaire Libyen nous attendait et nous fûmes conduits dans un très grand centre militaire qui englobait également l’hôpital des armées. Nos carrées étaient spartiates, mais les gus vachement sympas. Le général nous avait laissé à nous-mêmes pour aller rendre des comptes à sa hiérarchie.

    Il y avait des lits tout faits, vides, qui semblaient attendre d’autres renforts.

    Quelques quart d’heures plus tard arrivèrent trois Français.

    Ils ne cessaient de râler et ils râlaient déjà, dehors, avant d’avoir franchi la porte d’entrée. Les Libyens les regardèrent entrer avec des yeux en forme de billes ; Ils ne pouvaient comprendre ce qu’ils disaient mais rien qu’à leur ton on pouvait interpréter. Ils se plaignaient de tout, de l’avion, de la douane, de la police d’immigration, de la jeep qui les avaient amenés, de la chaleur, de la poussière ……  Moi, j’étais habillé fin prêt pour un petit tour dans Tripoli. J’étais bronzé, les cheveux noirs bouclés (j’ai des photos si tu ne me crois pas !), ils m’ont pris pour un Libyen et je me suis bien gardé de les détromper.

    Ils m’agressèrent dans un très mauvais Anglais :

    « C’est tout de même pas là qu’on va dormir ? c’est carrément pouilleux ! »

    Je leur fis un beau sourire, et la mine de celui qui ne comprend pas, je me carapatais à toute berzingue pour ne pas avoir à les supporter. C’était pas très sympa pour les deux Libyens, mais ils n’avaient qu’à en faire autant.

     

    Je me suis baladé dans Tripoli et c’est vrai que je n’ai pas vu de dissemblance vraiment importante par rapport à Benghazi … mais avais-je vraiment la tête à jouer les touristes ?

     

    J’ai bu un thé à une terrasse de café face à la mer. Difficile de vous décrire cet instant et ce lieux, tout est si différent de ce à quoi nous sommes habitués. Les tables et les chaises sont très rustiques, en fer peint en vert, certainement de la récupération venue d’Europe et datant d’avant la dernière guerre mondiale. Du fragile, en apparence, mais toujours en activité. Le sol, du béton légèrement dallé de ciment et c’est tout. C’est rugueux, brut, mais ça a plus de réalité qu’une terrasse du quartier Latin avec ses bibelots, ses décors kitchs, ses fauteuils en rotin et ses tables couvertes de gros sous-verres ; le tout vous entraînant vers une vaporeuse somnolence  dés le premier demi.

     

    Extrait de mon roman : "Ludmilla"