Après Ecrits Vains, c'est Lulu qui me chasse !

C'est trop injuste,

 

je commence à sérieusement me demander si par hasard je ne serais pas asocial ????

 

C'est vrai, quoi, des tas de gens ferment leurs gueules et se laissent maltraiter par le premier venu qui lui dit qu'il faut qu'il tempère son tempéremment et lui explique qu'il faut qu'il change d'opinion politique et de vocabulaire et de ton et de coiffure et de dentier et de voiture ...... et qu'il est interdit de fumer dans les lieux publics parce que ça dérange la pétasse qui ne fume pas même si elle passe tout son temps à tromper son mari et agonir ses employés d'injures racistes et xénophobes ........

Et moi ! moi, je me rebiffe, je ne me laisse pas faire, je renvoie dans leurs goals les libéraux de mes couilles !!!

 

Ouaip ! plua aucun doute , je suis asocial.

 

:)

Merci de votre patience

Je travaille sur des billets d'humeurs délicats.

en autres :   La problématique de la MDA, de la sécu des artistes, de l'art en général, de la libre expression, du racisme et des autres intolérances (mais en remontant le sens du courant qui voudrait nous entraîner vers les abysses de l'obscurantisme tout en prétendant le contraire ......)

Ouaip !  c'est du boulot et ça ne se fait pas en claquant des doigts !!!!

 

A bientôt

Il y a des jours avec et des sans

Aujourd'hui,  13 mars 2007,   est un jour avec ! la preuve :

 

 

Good Evening Yves,

Hope all is well...???

The feedback I have received on you is that they are really pleased with your work.

I have been advised that the level of commitment and enthusiasm with which you carry out your tasks is second to none.

I just wanted to mail to congratulate you on the outstanding work done so far and again assure you that I am here to support you.

Many Thanks and well done.


Graham

Période de vaches maigres :

 

 

 

Ah putain je suis pas un poète

Même pas une mauvaise graine

Un empêcheur de semer la gêne

Un ægypan  à cornes et aigretttes

 

Plus personne ne me sonne

Le silence s’est installé

Et Cypris m’abandonne

Ma baracca s’en est allée

 

Où sont les bonnes chères

Les contrats d’abondance

Les clients altérés de chimères

D’ambitions de bombances

 

C’est à croire qu’ils ont éradiqué

Les licornes et les blattes

Les moutons à cinq pattes

Tout ce qui me faisait rêver

 

Je ne suis plus le danseur d’étoiles

Que j’étais le chantre des pharisiens

Mal baisés et que leurs dames endimanchées

Considéraient mieux qu’un balai à trois poils

Du début à la fin

Entre deux âges :

Ce silence qui nous précède

Qui nous succède

Ce silence me hante et m’obsède

Puis vient le tintamarre de nos vies

Qui commence par un vilain cri

Ce bric-à-brac de cliquetis

Ce tohu-bohu de jours et de nuits

Est-ce donc ça la vie

Et à quoi ça nous mène

A la couleur mate de nos insomnies

au bruit chiasseux du réveil

Le même boucan que la veille

Et puis le goût âpre de l’aurore

Annonçant un petit jour encore

Avec ses mots perdus d’avance

A limer nos dents au temps

A cracher au bassinet d’aisance

Nos pensées de pipi rance

Nos pensées faites de l’air du vent

Alors pour conjurer le mauvais sort

Pour annihiler l’odeur de la mort

Et vivre à la va comm’j’te pousse

Avec au coin des lèvres

Cette salive qui mousse

Et au creux de la plèvre

La peur viscérale

Le mal

On rit

On explose de rires

Des milliers d’éclats

On se met dans tous ses états

Tous ces éclats de rire

S’éteindront  dans un soupir