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Je vais vous raconter ma pôvre vie !!! - Page 9

  • J'ouvre ce fil pour que Vanille puisse s'y révéler

    Voilà, Vanille,

     

    ayant remarqué que tu te bats les couettes de mes sujets comme de tes bas qui filent, je me suis dit :

     

    "pourquoi ne pas ouvrir un "spécial vanille fil"  ?

     

    et il est là ....... rien que pour toi !!!!!  tout à toi !!!!!!!!!!!

     

    bises 

  • Merci monsieur sarkozy

    L'autre jour, je dis à mon épouse :

    "je viens de voir un superbe oiseau !

    tout bleu intense sur le dos et rouge rubis foncé sur le ventre !

    il a du s'échapper de la volière des voisins."

     

    mais ce matin, j'ai revu l'oiseau rare !!!!

    il était perché sur la même branche au dessus de la mare

    et mon subconscient s'est soudain illuminé d'une révélation à la fois terrifiante et gratifiante !

    un martin pêcheur d'europe.

    si je parvien à le prendre en photo ..... mais ça va pas être de la tarte .... au moindre geste, au moindre bruit ..... zoup l'oiseau s'envole ! en plus, je me demande s'il ne s'agit pas d'un couple, mais là, je m'avance un peu !

    en tout cas, je remercie monsieur sarkozy et tout son gouvernement sans qui cet évènement exceptionnel ne serait jamais arrivé !!!! 

     

    toujours est-il que nous partons quelques jours dans le sud ..... que restera-t-il dans la mare à mon retrour ????

    et justement , cette année, pas d'alevins ..... les plus gros ont du penser quils étaient suffisamment nombreux ... erreur fatale !!!!!  alors que d'aucun des petits de l'année dernière commençaient à rougir du rouge propre à leur race ..... euh, ça va, c'est pas trop raciste comme propos ? !

     

  • vivre ..... c'est déjà pas mal !

    quote:

     

    [Yfig me disait l'autre jour que j'étais fada - il n'en pense pas un mot - mais c'était pour me remonter le moral, si j'étais un vrai fada je serais toujours de bonne humeur mais moi aussi je joue un rôle alors sur le blog d'Yfig je suis un fada, bon ! ça ne mange pas de pain si ça ne rapporte rien.

     

    En attendant je m'emmerde à cent sous de l'heure ... et encore cent sous c'est les bons jours !]

     

    Aujourd’hui semble être un très mauvais jour …… mon blog prend du volume et de la dangerosité ….

     

    Comptez-nous !

  • On a les ancêtres qu'on mérite

    Fils de ….
     
    Si, je dis bien si
    J’étais le fils de ….
     
    De truc ou de machin
    Ce plouc gros bourrin
    Qui passe à la télé
    Et ramasse du blé
    A vendre des salades
    Des musiques bien fades
    Aux paroles fadasses
    En vers bien crasses
     
    Si, je dis bien si
    J’étais le fils de ….
     
    De bidule chose
    Ce grand roi de la prose
    Qui écrit de son prose
    Es mots machin gnose
    Des phrases bien creuses
    De sa plume baveuse
    Encensé par la presse
    Titrage spéciale fesses
     
    Si, je dis bien si
    J’étais le fils de ….
     
    Cette grande prêtresse
    Qui enseigne et confesse
    Des tas de gougnafiers
    Pleins de pèze et d’osier
    Hommes d’affaires en or
    Marchands de décors
    De tissus brodés manu
    A des prix superflus
     
     
    Si, je dis bien si
    J’étais le fils de ….
     
    J’étais cousin du roi
    De cet état arabe
    Qui consume sa foi
    En jouant au cottabe
    Et ses femmes alanguies
    Dans du marc de whisky
    Envoyant ses mamelouks
    Sur de grosses felouques
    Chargées d’or et d’argent
    Corrompre nos agents
     
    Si, je dis bien si
    J’étais le fils de ….
     
    De la grande famille
    Qui tient pignon sur rue
    Dans les quartiers rupins
    Qui encage ses filles
    Dans de drôles de tenues
    Des fois qu’un gros malin
    Les trouve à son goût
    Et leur baise la main
    Puis leur mette au cou
    Un bijou opalin
     
    Si, je dis bien si …
    J’étais tout ça
     
    Fini les mauvais matins
    A prendre un petit train
    Pour aller au turbin
    Dans le quartier latin
    Je mangerais  foie gras
    Dormirais dans la soie
    Péterais dans la joie
    Tout comme un gros  poussah
    Je roulerais carrosse
    On m’appellerait boss
    J’aurais tout plein de gosses
    Qui seraient fils de  ….
     
    Moi je !!!!!!

     

  • le coup du parapluie

     

     

     

    Notre époque est certes formidable, comme toutes les autres avant celle-ci, mais elle n’est pas que formidable, elle est aussi extraordinaire.

     

    Comme mon pote Driout se morfond dans sa tour de babel (oued) – trop de lecture tue la lecture – et puis, faut voir ce qu’il lit ! des trucs à foutre le bourdon à une ruche entière !

     

    J’ai donc décidé de faire fi de ma timidité et de ma fierté personnelle pour lui narrer ma petite aventure de ce jour et qui m’arriva il y a quelques minutes …. Si ça peu lui dérider les fesses, j’aurais rendu service à la France et à la choucroute de mont de marsant en le rendant de nouveau visible aux yeux de ses voisins (ou en tout cas audible !)

     

    Il y a donc de cela une ou deux heures, la sonnette de la porte d’entrée tintinnabule gaiement comme chaque fois qu’on la chatouille.

    Je vais à la dite porte et l’ouvrant, je tombe nez à nez avec notre voisine, femme célibataire depuis qu’elle a décidé de vivre seule.

    -         « auriez-vous de allumettes à me  prêter ? » me questionne-t-elle de sa voix minaude.

    -         « Mais oui, bien sûr, entrez, je vous en prie. » Eh oui, plus poli que moi, y’a pas !

     

    Je file à la cuisine chercher la boîte de bâtons souffrés (c’est fini depuis longtemps, l’usage du souffre, mais comment dire ?) et les tends à cette brave voisine.

    -         « C’est pour allumer les bougies de mon gâteau d’anniversaire. » me précise-t-elle.

    -         « Ah ! mais alors, joyeux anniversaire, chère voisine ! »

    -         « Vot’ dame est pas là ? »

    -         « Elle est partie rendre visite à sa maman. »

    -         « Mais alors vous êtes tout seul ? » et le ton de sa voix avait quelque chose de bizarre, d’indéfinissable.

    -         « Oui, je travaille sur internet, j’écris des conneries pour dérider les fesses à Pidi ! »

     

    Elle se met à rigoler comme si elle était au courant.

    -         « Si vous voulez, je vous invite à partager mon gâteau. » me dit-elle avec des espèces de paillettes dans les yeux.

    -         « Je ne veux pas vous importuner….. et puis si Pidi apprend que je me laisse distraire, il risque de ne plus rire du tout ! »

    -         « Bougez pas, je vais chercher mon gâteau et on le mange ensemble. » et avant que j’ai le temps de lui expliquer que ….  Que ….  Euh ! ça ne m’arrange pas vraiment, elle disparaît. Oh pas longtemps, à peine quelques minutes.

     

    Elle s’est installée sur la table de la véranda, a allumé ses bougies (que je n’ai pas eu la goujaterie de compter) puis elle les a soufflées.

    En mangeant le gâteau, il m’est venu une idée particulièrement imbécile. Je lui ai, en effet dit :

    -         « Si j’avais su, je vous aurais  acheté un cadeau. »

     

    Elle m’a regardé d’une façon vraiment spéciale et puis sans crier gare, elle s’est levé et est venue s’asseoir sur mes genoux en me susurrant à l’oreille :

    -         « Ca pourrait être toi mon petit cadeau. » 

     

    J’étais bien trop interloqué pour avoir une réaction sensée. D’ailleurs, avant que mes petites cellules grises se remettent en route, elle a collé ses lèvres humides dans mon cou en me léchant et en aspirant doucement comme une sangsue ou un vampire.

    Je suis hypersensible du cou (des genoux aussi, d’ailleurs) j’ai donc fait un bond incontrôlé et nous sommes partis à la renverse. Mais elle, est restée scotchée à mon cou et elle a continué à pousser son avantage en me léchouillant sans vergogne. Je me débattais comme un asticot à son hameçon, mais rien n’y faisait. Alors, je me suis raisonné en pensant que plus je me débattais, plus ça l’excitait. Je me suis roidi et n’ai plus bougé. Si on m’avait mis une boîte de sauce tomate entre les fesses, elle aurait explosé.

    Effectivement, elle a changé de cible et j’espérais qu’elle allait décrocher, mais j’ai compris que la bosse de mon pantalon trahissait de ma part une certaine excitation réciproque.

    Avant que j’ai le temps de réciter un pater et deux noster, je me suis retrouvé à poil ! mon pantalon a volé comme un étendard et mes chaussures ont sauté comme des ballerines. Puis, j’ai senti que mon mât glissait dans sa bouche chaude et humide.

    J’ai fini par me laisser totalement aller en attendant la suite passivement.

    C’est évidemment à ce moment que ma femme est entrée. Elle avait oublié  son parapluie et malgré le grand beau temps, ma femme ne peut se passer de son pépin qui lui apporte l’assurance de rester au sec.

    A la vue du spectacle, elle s’est saisie de son parapluie et j’ai regretté de ne pas avoir le mien pour me protéger de l’averse de coups que nous avons reçu. La voisine, les nichons à l’air s’est levé mais n’a pu éviter quelques bons coups sur la tête … elle s’est emparée de son gâteau et l’a projeté sur la tronche de ma femme qui s’en est trouvée interloquée et aveuglée.

    J’en ai profité pour me saisir de mon portable et m’éclipser subrepticement pour monter dans notre chambre à l’étage d’où je suis en train de vous narrer cette aventure.

    Mais j’entends des pas ….. elle arrive …… Adieu, mes amis, je sais que vous m’avez bien aimé malgré mes turpitudes et mon caractère acariâtre !

    Je vous lègue cette histoire en pensant ne plus vous revoir !

    Adieu

    Astalavista

    Auviederzen

    Tchao

    Byebye

    Kenavo ….. 

    ne m’oubliez pas, pensez à moi de temps à autre ….. restez sobres et propres sur vous …..  évitez les mauvais coups ….. soyez bons avec votre voisine, mais pas trop !!!!

    Adieu

    Adieu, je ne crois plus vous revoir, mais je le regrette !!

    Vite ! je clique avant qu’elle entre ………

     

     

     

     

     

     

  • Vivre à la campagne ....

    Contrairement à  une idée reçue, vivre à la campagne n’est pas toujours de tout repos.

    La lettre qui va suivre vous convaincra, j’en suis sûr, qu’il faut parfois se remuer le cul pour s’assurer la juste quiétude méritée de cette belle et verdoyante campagne.

    Voici cette missive de ma faconde en espérant qu’elle vous inspire si vous aussi, êtes les innocentes victimes de nuisances.

     

    Yfig                                                    ABLON le  22 avril 2007

    taratata

    14 ABLON

                                                   A         Monsieur machin

                                                               Maire de la commune dAblon

                                                               Mesdames et messieurs les Adjoints et Conseillers

                                                               (Courrier remis en main propre à la mairie ce jour)

     

    Monsieur le Maire,

    Mesdames et Messieurs les adjoints et conseillers,

     

    J’ai porté à votre connaissance dans le courant du mois de juin ou juillet 2006 la situation alarmante de notre chemin de Grande Randonnée le long  duquel notre maison est construite (depuis 1984).

     

    Je vous alertais, alors, sur différents risques que faisaient encourir aux randonneurs et aux habitants de ce sentier (qui se sont également manifestés) la circulation d’engins motorisés de toutes sortes, depuis la moto tout terrain jusqu’aux engins hors gabarit de chantier.

    Risques d’autant plus élevés que le sentier est de pierrailles, interdisant, même aux véhicules équipés d’ABS, un freinage rapide en raison du risque de dérapage sur les gravillons.

    Ce sentier ne permettant, au mieux, que la circulation d’un seul véhicule et la densité sans cesse croissante de circulation à des vitesses de plus en plus importantes, les risques de collisions ne cessent de croître de mois en mois.

    Ce genre de collisions n’est rien en comparaison du risque de percussion avec des randonneurs si un conducteur venait à perdre le contrôle de son engin alors que le nombre de randonneurs est lui aussi en augmentation permanente.

     

    Tous ces mouvements motorisés sont cause, d’autre part, de fortes nuisances pour les 4 maisons que compte cette partie de sentier :  bruit et soulèvements de nuages importants de poussières qui nous interdisent de profiter du jardin.

     

    Nous sommes, évidemment très inquiets, bien que particulièrement vigilants, pour la sécurité de nos enfant et petits enfants lorsqu’ils s’engagent ad pédibus sur le sentier.

     

    Ma démarche auprès de votre conseil municipal est restée sans effet malgré les promesses de pose de panneaux interdisant la circulation aux véhicules motorisés sur ce chemin.

     

    Depuis mon intervention, aucune de vos promesses n’ont été tenues. J’en suis particulièrement étonné et révolté. Faudra-t-il donc attendre qu’un accident grave se produise pour que vous vous décidiez à intervenir ?

    Je ne comprends pas bien l’attitude qui consiste à promettre et ne pas tenir.

    Si vous ne pouvez rien faire, pourquoi, alors, nous avoir faussement proposé la pose de panneaux d’interdiction de circulation il y a de cela bientôt une année ?

     

    Je vous remercie de bien vouloir me répondre en me communiquant vos arguments afin que je puisse prendre les dispositions qui s’imposent afin de limiter les nuisances incessantes et persistantes dont nous sommes les innocentes victimes.

     

    Cordialement                                                                          Yfig

  • L'hospitalisation engendre de bien morbide souvenirs

    Je connais un petit cimetière, je ne vous dis que ça !

    Le soir de la toussaint, les autochtones viennent à pied par les routes et les chemins en groupes de trois quatre ou cinq personnes, le soir après la vesprée mais quand à l'horizon grille encore l'ampoule astrale en diffusant une douce luminosité dans les tons oranges.

    Ils portent tous une grosse bougie dans un sac papier et cette procession franchit la petite grille de dentelle forgée et rouillée puis se rassemble doucement, à pas feutrés devant la petite chapelle commune.

    Les femmes, un châle noir sur les épaules ou sur leurs cheveux, parlent à voix basses, les hommes gardent les yeux baissés, mais quelques cris de bambins déchirent inopportunément le silence gras.

    Toutes ces bougies forment un nouvelle lumière, diffuse, qui empêche la nuit de descendre définitivement.

    Quand le dernier villageois a rejoint l’assemblée, ils prient à l’unisson et les marmonnements semblables à des gémissements montent dans le ciel pour atteindre les cieux.

    Les morts commencent à frissonner, le bruit monocorde des tombes qui tremblotent accompagne les psaumes des voix monotones.

    On se sent enveloppé, happé, transporté par ce chant vibrant et qui prend lentement une force sans cesse grandissante pour atteindre à la fin l’acmé perçant  qui fore le ciel pour atteindre les étoiles et les morts qui y reposent.

    Tout s’arrête. C’est la mort qui reprend le cimetière, mais les défunts ont ouï la prière des vivants et peuvent reprendre sereinement leur doux sommeil éternel. On ne les oublie pas.

    Les petites bougies se séparent et pénètrent le cimetière s’éparpillant entre les tombes, chacun, à présent va veiller son parent en toute intimité.

     

     

    Fort de France (Martinique)

    Les trois îlets

    Toussaint 1977

  • A la prochaine

    Bon !

    Je pars pour l'hosto 

    je vous dis "à la prochaine"

    kenavo 

  • Tout vient à point

    Bien l'bonjour, les amies amis,

    Pourquoi ce titre ?

    Eh bien …. Dans une semaine, quelques jours, en somme, je vais passer de l'autre côté de la barrière ou du miroir ou de 'lio' (en cauchois) !

    Quézaco ?

    Je vais rejoindre la grande masse des super nantis qui sont payés à rien foutre.

    J'ai droit à deux ans de chômage, juste avant de prendre ma retraite, si j'ai la sagesse de m'arrêter maintenant au lieu de continuer à travailler. Et la sagesse ne me manque pas. La preuve, ça se joue à quelques jours près la jointure entre la fin de mes droits aux allocations chômage (7 juillet 2009) et le début de mes droits à la retraite (1er juillet 2007). J'ai eu beau me creuser le ciboulot, je n'ai pas trouvé de moyen légal de ne pas perdre ces 7 jours de chômage !!! Mais j'ai encore du temps pour y réfléchir.

    Pourquoi continuer à se lever de bon matin quand on peut traîner sous la couette ?

    Pourquoi aller engraisser le patron, les actionnaires et les fonds de pension quand on peut se laisser grossir à loisirs ?

    En marchant dans les allées de l'usine, je pensais à toutes celles et tous ceux qui, jeunes encore, ont de nombreuses années à travailler avant de pouvoir profiter de temps libre. Je me disais : "que de temps perdu ! à travailler sans réel objectif, à assister à des réunions imbéciles, à écouter des discours sans queue ni tête, à faire un travail à refaire dans quelques semaines parce qu'un chef incompétent ne comprendra pas et demandera des simplifications qu'il faudra ensuite réaménager parce que l'outil ne sera pas adapté aux besoins des utilisateurs, utilisateurs qui ne comprennent pas que leurs besoins ne soient pas pris en compte alors qu'ils avaient tout bien expliqué …. Que d'imbroglii … que de vanités, d'incompréhensions, de coups de rosse, de manœuvres, de délations, de lâchetés, d'aberrations ….. voilà, c'est ça le résultat d'une vie de chien, de galérien, de vie de 'travailleur' ! Maintenant que j'ai bien joué ce rôle idiot, à ma mesure, j'ai enfin droit qu'on me foute la paix, qu'on cesse de me dire ce que je dois ou ne dois pas faire et comment mais toujours sans pourquoi ! Et encore ! je suis un sacré veinard, j'ai bourlingué tout partout, j'ai frotté ma peau à de superbes moleskines, posé mon cul dans des palaces plein d'étoiles, vu des eaux aux couleurs indescriptibles, trempé mes fesses dedans, joué avec des poissons de toutes les couleurs de toutes les formes …. J'ai brûlé la semelle de mes souliers sur des sables rouges jusqu'à ce que ce soit la peau de mes pieds qui sentent cette morsure insoutenable …. J'ai appris des langues parfumées, rugueuses, sirupeuses, directes, mélancoliques, professionnelles, dragueuses …. Mes yeux ont empli mes mémoires de visions enchanteresses ou scélérates, de détresses et de richesses, de beautés et d'atrocités, d'humanité et d'abominations …. Quand d'autres passent toute leur vie dans un corridor avec pour seule passe-temps la vue d'une cheminée ou d'un caniveau."

    Oh, je dis pas que je ne vais pas m'ennuyer un peu, de temps en temps, dans mon canapé devant ma télé avec ma caisse de bières …. Surtout quand aucune émission ne me rendra vraiment joyeux ! mais avouez que les doigts de pieds en éventail, ça vaut bien quelques sacrifices ! Alors, même si c'est très chiant, lessivant et parfaitement inepte, je regarderai quand même ushauïa, le journal télévisé, la campagne électorale, Déric (?), la marche du siècle, la marche de l'année, la marche du mois, la marche du jour …..

    Je trépignerai (mais pas trop quand même, faudrait pas que je verse ma bière sur mon pled !) aux injustices flagrantes des flics agressés par des racailles sauvageonnes, aux insoutenables iniquités des votes du public à la star ac …..

    Je m'exclamerai à la vue des candidats à l'érection se foutant sur la gueule …..

    Je jubilerai à voir Besancenot sur son petit vélo distribuer les lettres dans les belles résidences du XVIeme ou du WBKeme (?) …

    Je piétinerai dans la semoule à voir l'équipe de France de foot se faire éliminer dès le premier jour …..

    Je m'esclafferai aux plaisanteries fines et pas racistes du Djamel deux bouzes de service ….

    Je m'endormirai au journal télévisé …..

    Ah ! Oui, que la vie va être belle !!!

    Je vais pouvoir rester dans mes vieilles fringues toute l'année sans avoir à me laver et encore moins me raser …. Le coiffeur ne me racontera plus ses potins insanes et stupides, je n'userai plus mes yeux aux écrans violents des ordinateurs.

    Et tout ça dans si peu de jours !!!!

    Depuis que je suis sur cette ligne de stratégie, je m'intéresse très activement à tous les autres retraités que je connais.

    Je leur demande comment ils s'en tirent et peu ont de réelle sagesse dans la gestion de ce temps si généreusement accordé à buller.

    Certains parlent de jardinage, d'autres de voyages, quelques uns parlent même, Ô sacrilège, de petit travail d'appoint ….. seule ma belle sœur a tout compris, comme moi bientôt, elle s'assied, tôt le matin, dans son fauteuil et allume sa télé.

    Elle a demandé une assistance sociale pour lui préparer ses repas et les lui apporter sur un plateau télé … la grande classe ! Peut-être, si l'assistante n'est pas trop vilaine, je lui demanderai une petite gâterie ! J

  • Toutes mes excuses à mes afficionados

    Je n'ai rien fait pour le premier Avril ...........................................  c'était ça mon poisson d'avril !

    Et c'est réussi, puisque le nombre de visites a été particulièrement élevé.

    Mais quand les surprises sont trop attendues, est-ce encore une surprise ?

    Si, par exemple, je vous avais mis une note vous informant de mon départ en retraite imminent, vous vous seriez doutés d'une supercherie ..... et pourtant, que nenni ..... j'envisage bel et bien de me retirer sur mes terres pour profiter du réchauffement climatique et des innombrables locataires de la mare.

    Locataires qui ne me verse aucun dividende en raison de mes absences ... il est donc grand temps que je corrige le tir !

    Et surtout, avec les beaux jours qui reviennent, je vais réhabiliter mon BBQ.  Grillades, comme je vous aime !

    Tiens !  je me ferais bien un escargolade !