ASSEZ de BLABLA
Venons en aux mains
Entretuons-nous
Montrons que nous sommes les plus forts
Passons les ruskov à la Kalachnikov
Et les chinois au ratatatatata
Tue
Tue
Tue
...
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ASSEZ de BLABLA
Venons en aux mains
Entretuons-nous
Montrons que nous sommes les plus forts
Passons les ruskov à la Kalachnikov
Et les chinois au ratatatatata
Tue
Tue
Tue
...
L’émission somnifère de Laurent Ruquier fait toujours autant d’effet !
C’était hier soir 22 février 2014.
J’arrive au moment précis où Zé Jo Bo Vin pose son fondement sur le petit fauteuil qui en a tant vu (des culs !)
Celui-là est mou, mou, mou … à l’infini !
Le grand pourfendeur des guerriers maïs, le défenseur de la graine saine et du bon sens paysan qui va toujours dans le sens qui l’arrange … l’homme qui a goûté le sel âcre des prisons surpeuplées, lui qui a osé défier l’autorité musclée … le voilà avachi dans le velours côtelé de Ruquier.
L’Europe ?
L’Europe, c’est super, c’est merveilleux, c’est extraordinaire, c’est comme un rêve enchanteur dont on ne souhaite pas se réveiller.
L’Europe, c’est superbe, on discute avec des gens très intelligents, on les convainc, on se laisse convaincre, on échange des idées et à la fin on touche le gros lot.
Parce que ce qu’il nous dit pas, le Bové, c’est le train de vie que l’Europe lui apporte avec son cortège de voyages à l’œil, d’hôtels 4 étoiles, de gentilles hôtesses dévouées (corps et) âmes, de restaurants gastronomiques, de cadeaux luxueux …. Et de très généreuses prébendes sonores et trébuchantes exonérées, de surcroît, d’impôts sur le revenu. Et puis … plus tard … la retaite … je vous raconte pas !!!!!
Alors, forcément, ce paysan au bon gros bon sens près de chez lui ne va pas cracher dans la soupe, ni dans le pain au maïs … qui le ferait ?
Il est content le bovin avec tout ces privilèges liés à la fonction délicieuse de député européen. D’ailleurs il l’aime tant cette fonction qu’il se représente pour un nouveau mandat et n’exclut pas d’y finir ses jours dans la ouate douce et feutrée des palais dorés de Bruxelles.
Caron et Polony ne mouftent pas, non, juste un petit commentaire pour dire combien ils sont heureux que Bové le soit !
Pas de quoi crier « au loup !».
Conclusion : il a dû casser sa pipe, on ne l’a pas vue de tout le temps qu’il est resté assis.
Moi, bercé par tant de blabla soporifique, je m’empresse de rejoindre Morphée qui s’est installé confortablement sous la couette.
Vous vous souvenez ?
pour la libération de la croissance
.
RÉFORMER LES PROFESSIONS AUJOURD’HUI RÉGLEMENTÉES
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/084000041/0000.pdf
Les services spécialisés : coiffeurs, taxis, etc.
Les coiffeurs (147 000 actifs dans 59 000 entreprises ; chiffre d’affaires
du secteur : 4,6 milliards d’euros). Pour ouvrir un salon, un coiffeur doit
avoir un brevet professionnel1, ce qui ne se justifie manifestement pas
par un objectif de protection du consommateur, tout particulièrement
dans un contexte où se développent les activités de coiffeur à domicile
pour lesquelles un CAP est suffisant. Le système de Validation des
acquis de l’expérience (VAE), mis en place depuis 2002, n’a pas permis
de déverrouiller significativement l’accès à la profession car il reste
excessivement contrôlé par les professionnels en activité.
DÉCISION 209
_ Supprimer l’exigence du brevet professionnel pour ouvrir un
salon et lui substituer l’obtention d’un CAP ou cinq années de
pratique sous la responsabilité d’un titulaire du CAP.
Les taxis (46 000 actifs dont 15 300 à Paris ; chiffre d’affaires :
2 milliards d’euros). Pour pouvoir aujourd’hui exercer l’activité de
chauffeur de taxi, il convient de satisfaire aux conditions suivantes :
• attester la réussite à l’examen professionnel de chauffeur de taxi ;
• acquérir une autorisation de stationnement sur la voie publique,
soit gratuitement auprès du maire ou du préfet de police à Paris,
soit à titre onéreux auprès d’un chauffeur de taxi qui cesse son
activité ;
• respecter les tarifs maximum fixés par arrêté du ministre de l’Économie
et par arrêté préfectoral pris dans chaque département.
Un nombre extrêmement limité de licences gratuites étant accordé
chaque année, le prix de revente des licences est très élevé dans les
villes où l’offre est manifestement insuffisante (140 000 euros à
Toulouse, environ 190 000 euros à Paris, 400 000 euros à Orly).
Plusieurs facteurs illustrent l’urgence de mettre fin au numerus
clausus des taxis.
L’augmentation de la population en Île-de-France, l’évolution du
trafic aérien et du trafic ferroviaire, la croissance du PIB depuis
1981 permettent d’évaluer à environ 8 000 le nombre de licences
qui auraient pu être créées pour satisfaire la demande en région
parisienne, alors même que plus de 6 500 chauffeurs taxis locataires
ou salariés attendent de pouvoir acquérir une licence.
161
Des acteurs mobiles et sécurisés. La mobilité économique
1. Pour obtenir ce BP, il faut justifier de 5 ans d’expérience professionnelle ou d’un CAP et de 2 ans d’expérience.
À Londres et à New York, les systèmes de plaques de taxis n’ont pas
été libéralisés et ces villes comptent environ autant de taxis que Paris,
mais des voitures dites « de petite remise » (VPR) permettent de
répondre à la demande : elles sont 50 000 à Londres, 42 000 à New
York, contre à peine 100 à Paris. La réforme ne doit donc pas seulement
se concentrer sur les taxis mais développer de nouvelles offres
de transport dédiées à des segments spécifiques de la demande.
La loi du 20 janvier 1995 a rendu les licences cessibles après leur
exploitation effective et continue pendant une durée de 15 ans,
durée réduite à 5 ans après la première mutation. De plus, cette loi
a précisé que la délivrance de nouvelles autorisations ne donne pas
droit à indemnité au profit des titulaires d’autorisations précédemment
délivrées.
Une ouverture complète du marché des taxis et des véhicules de
petite remise parisiens permettrait d’avoir au total de 50 000 à
60 000 taxis et VPR à Paris et en proche banlieue (contre 16 000
aujourd’hui), soit un gain d’emploi de 35 000 à 45 000. En Irlande,
après la libéralisation des taxis en 2000, le nombre de taxis a
augmenté de 150 % en 3 ans et la densité de taxis a considérablement
augmenté, passant de 1 pour 186 habitants à 1 pour 72 habitants
(contre 1 pour 360 à Paris et proche banlieue). Si cette même
densité prévalait, il y aurait 80 000 taxis à Paris, soit une création de
64 000 emplois. Dans les grandes villes de province, où la densité de
taxis est encore plus faible (on compte un taxi pour 1 000 à 3 000
habitants dans les 15 plus grandes villes de province), les créations
d’emplois pourront être beaucoup plus importantes qu’à Paris.
DÉCISION 210
_ Développer l’entrée sur le marché des VPR et de différentes
offres spécialisées sur certains segments du transport urbain.
• Maintenir pour les VPR les critères actuels de compétence professionnelle
applicables aux taxis (casier judiciaire vierge, respect des
règles d’hygiène et de sécurité, connaissance de la ville, etc.).
• Instaurer la liberté tarifaire, pour autant que les tarifs soient
annoncés à l’avance lors de la prise de rendez-vous, afin de favoriser
l’émergence de gammes de véhicules adaptées aux
budgets de différentes clientèles.
• Transférer la supervision des VPR au ministère en charge des
transports pour éviter que le même bureau soit en charge des
taxis et des VPR.
300 décisions pour changer la France
162
• Inciter à la création de flottes de « VPR / taxis verts » bénéficiant
d’emplacements de stationnement dédiés, similaires à ceux des
« Vélib » à Paris, permettant d’offrir aux usagers des déplacements
dans des véhicules à propulsion hybride ou utilisant des
carburants peu polluants.
DÉCISION 211
_ Augmenter le nombre de taxis.
• Octroyer gratuitement, par une procédure d’attribution étalée
sur deux ans, une licence incessible à tous les demandeurs
inscrits fin 2007.
• Après l’ouverture de l’offre de taxis et de VPR, autoriser les taxis à
répercuter sur le prix des courses les augmentations du
gazole/essence avec une prime tout en conservant un tarif maximal.
• Autoriser plusieurs chauffeurs à utiliser la même plaque de taxi,
à condition de surveiller que les chauffeurs ne dépassent pas le
nombre d’heures de travail autorisées par jour (par exemple en
instaurant une carte de déblocage pour chaque voiture).
• Supprimer l’horodateur parisien. Fixer une amplitude de service
unique de 11 heures équivaudrait à augmenter le nombre de
taxis à Paris d’environ 600 voitures sans pour autant augmenter
la surface d’occupation de la voirie.
• Supprimer les restrictions territoriales qui limitent le chargement
des clients dans certaines zones et autoriser la maraude.
• Fusionner sous la même appellation « Taxis franciliens » les taxis
parisiens, ceux d’Orly et de Roissy et de l’Île-de-France et fixer un
tarif forfaitaire des aéroports à Paris.
• Créer une voie dédiée aux taxis, aux bus et au covoiturage entre
Paris et les aéroports.
• Associer pleinement le ministère en charge des transports, aux
côtés du ministère de l’intérieur, à la gestion de l’offre de taxis
pour mieux tenir compte des intérêts des usagers.
• Autoriser les préfets à se substituer au maire dans l’attribution
de nouvelles licences de taxis, dans les villes où l’évolution du
nombre de taxis n’a pas suivi l’évolution démographique.
• Fluidifier le marché secondaire en autorisant sans délai la vente
des licences actuellement détenues.
Gouverner c'est prévoir, anticiper, préparer l'avenir ...... Attali chiromancien divin et devin .... Sait comment foutre le bordel à la France car il connaît bien les hauts fonctionnaires et leur connerie légendaire !
Mais pourquoi on va pas s’coucher plus tôt , bordel ! Ruquier Bedos Hamont Caron Polony … ils étaient tous là !
Je prends l’émission au moment où Benoit Hamont ministre de la consommation récessive et dépressionnaire pose son cucul sur le fauteuil.
A peine a-t-il déposé son séant sur le velours côtelé bleu blanc rouge qu’un invité au doux nom de Bourdin lui saute sur le poil pour lui demander où il va trouver cinquante milliards d’euros ?
Le pauvre ministre qui n’avait pas prévu la question qui est sur toutes les lèvres depuis plus de 48 heures se trémousse et tourne presque de l’œil avant de se reprendre et d’expliquer comment il a réussi à instaurer un climat de confiance dans son ministère entre les uns et les autres.
Le sang d’Aymeric Caron ne fait qu’un tour dans son stylo et il se jette tel un rottweiler répudié à la gorge de Hamont pour lui faire craché les cinquante milliards et lui hurle en stéréo : « Répond à ma question nom de dieu ! ». Son agressivité n’a d’égale que sa crispation communicative qui stresse le public, les invités et les téléspectateurs qui se retrouvent otages involontaires de ce pitbull enragé.
Je me lève et je prends mon temps pour aller pisser … et me rincer les dents dans une tasse de tisane bien chaude.
Quand je reviens, j’ai à peine le temps de remettre le son qu’un drôle d’individu accompagné de non moins drôles d’oiseaux (dont un ayatollah) s’assied aux côtés de Ruquier qui ne dit rien qu’on sent.
L’individu très louche (au vu de son look) prétend être là au nom des Bretons submergés par des crues incessantes et surprenantes puisque c’est la première année qu’elles sont aussi graves et durables (mais pas dans le bon sens économique du terme !).
Le faux Breton se présente en qualité de curé.
Il porte un déguisement grossier qui ne trompe personne ; une petite calotte et des rouflaquettes.
Pour tout Breton qui se respecte, on sait bien que les curés ne portent pas de rouflaquettes …. Bref … ça doit être encore un de ces humoristes pas drôles de la bande à Ruquier qui ont tous disparus de nos écrans depuis que l’émission pathétique* a pris fin.
*OALMDVFR (On A Les Moyens De Vous Faire Rire) titre usurpé vu que personne ne rigolait !
Le faux cureton se lance dans une diatribe volubile totalement incompréhensible dans laquelle il pratique un amalgame invraisemblable de clichés inédits et de lieux communs intimistes.
Il a dû fumer des fleurs séchées de rutabaga, me dis-je à moi-même.
Voyant qu’il ne convainc personne dans le rôle du curé Breton surréaliste, il arrache brutalement ses rouflaquettes, ce qui le fait enfin ressembler à un prêtre Celte, mais arrache aussi sa calotte ce qui ne le fait plus ressembler à rien du tout !
Il prétend alors être un magicien prestidigitateur car ses acolytes qui se tenaient bien sagement derrière lui ont brusquement disparus (y compris l’ayatollah) !
Le public applaudit sans conviction et silencieusement le tour de magie.
La plupart des invités de l’émission noctambule ont décroché et on les voit dans un plan rapide en train de discuter le bout de gras entre eux.
Évidemment cela n’échappe pas au prestidigitateur amateur qui fait la gueule tout en continuant de débiter sa diarrhéique logorrhée dans laquelle on peut capter des noms qui ont récemment fait le buzzzz sur internet : Gayet, Hollande, Trierweiler …. Le faux magicien essaie par tous les moyens même les plus lamentables de récupérer à son propre compte le buzzzz qu’il tente de se réapproprier maladroitement.
Il n’est pas facile de se faire remarquer, me dis-je en coin.
Le public et les invités commencent à donner des signes de lassitudes et d’impatiences.
Ruquier, toujours aussi bon professionnel quand il s’agit de recadrer les importuns, file un grand coup de coude dans les côtes du faux mage qui fait réapparaître les intermittents du spectacle qui étaient partis boire un coup à la cantine.
Ite missa est (la messe est dite) …. Le faux curé faux magicien et sa troupe d’apprentis comédiens s’en va comme il était venu dans la plus totale indifférence.
Sic tansit gloria mundi !
Laurent Ruquier invite alors une personne âgée à venir s’installer dans le fauteuil moelleux.
Il s’agit d’un homme qui a beaucoup vécu et pratiqué de nombreux métiers avec plus ou moins d’assiduité.
Aujourd’hui, il pratique (à ce que j’ai compris) des interviews de personnalités (i. e. des gens qui passent à la téloche).
Je lui trouve l’air un peu plus sympathique lorsque j’apprends que c’est lui qui a causé les yeux dans les yeux de l’exilé fiscal Cahuzac.
Malheureusement, l’étonnement laisse rapidement place à la lassitude des phrases consensuelles habituelles des gens qui vivent dans la même nasse de crabes qui se déchirent entre eux mais s’entendent comme larrons en foire face au reste du monde.
Et je te cire les pompes, et je te lèche l’anus, et je te caresse les poils dans le sens de la barbichette (et la chevillette cherra).
Moi, je m’étais déjà levé pour attraper mon pyjama que j’avais mis à réchauffer près de l’âtre éteint.
Ruquier traverse une mauvaise passe, me dis-je en aparté !
Soyons patient, il va se ressaisir, 4 ans de mauvaise passe, ça va forcément finir un jour ou l’autre.
Mon lit douillet m’accueille gentiment pour une douce nuit réparatrice.
J’ai fait un rêve que je ne commenterai pas (pour changer de mes bonnes vieilles habitudes).
La théorie des genres avait fini par gagner sur terre et il n’y avait plus ni hommes ni femmes mais des êtres objets appartenant à de riches propriétaires qui en faisaient l’élevage en fonction de critères purement économiques et spéculatifs.
Ils troquaient entre eux les êtres humains indifférenciés au gré de leurs besoins en main d’œuvre pour les tâches que les machines ne pouvaient accomplir comme certaines cueillettes dans des environnements trop inextricables pour qu’un robot puisse s’y glisser ou bien pour trier finement les déchets, les programmes robotiques étant trop complexes à écrire ; ou bien pour remplir des fonctions strictement corporelles ou érotiques.
Toutes les femmes et tous les hommes naissaient stériles à l’exception des quelques grands propriétaires qui seuls avaient le privilège de se reproduire grâce à leur semence implantées dans des mères porteuses dont c’était le seul rôle social et surtout économique.
Les mères porteuses faisaient l’objet de beaucoup d’attention tant qu’elles portaient. Mais ensuite, elles subissaient le régime commun : l’équarrissage et la transformation en composte.
Si les hindous ont raison et que nous avons des chances de renaître après notre mort, je préfèrerais renaître en riche.
Je reçois les deux protagonistes dans mon bureau-cabane-de-plage installé provisoirement dans la cour du café des chasseurs-pêcheurs-raniculteurs-quichieliculteurs.
Pour toi, chère lectrice, cher lecteur, je vais cuisiner les déblablateurs.
Il faut dire que le débat ne nous a pas déçu, la langue de bois a été particulièrement à l’honneur, les mensonges éhontés et les contre vérités évidentes firent florès … comme d’hab.
Yfig : Monsieur Moscovicci, je vous remercie d’avoir accepté cet interview au débotté.
Mosco : Mais je vous en prie, tout l’honneur m’en revient.
Y : Alors, monsieur Moscovicci, vous en pensez quoi de votre débat avec Marine Le Pen ?
M (très enthousiaste) : Vous avez vu comment je l’ai explosée La Pen ! ?
Y : Vous voulez dire « la Le Pen » ?
M (soudain renfrogné) : Je dis ce que je veux, quand je veux et c’est pas vous qui allez m’en empêcher !
Y : …
M (se reprend) : Et puis je vous demande de m’appeler, désormais, ‘Moscou veni vidi vici’. Après l’incontestable victoire que j’ai remportée sur La Pen, je suis en droit de réclamer cette reconnaissance.
Y : Oui, comme vous voulez.
M (très fier) : Je le veux !
Y : Mais, monsieur ‘Moscou veni vidi vici’, n’avez-vous pas un peu forcé le trait lorsque vous avez affirmé que le chômage est résorbé, que l’économie est repartie et que les banques sont en pleine forme ?
M (boudeur et fanfaron à la fois) : Et elle a répondu quoi La Pen ? Hein … rien … que dalle, je l’ai écrabouillée comme une punaise !
Y : Elle a quand même mis en garde les clients du Crédit Agricole qui pourrait se déclarer en faillite prochainement …
M (m’interrompt rageur) : … C’est une inconsciente, une folle, on n’a pas le droit d’affoler les clients d’une grande banque, ils pourraient vider brutalement leurs comptes, ce qui ne ferait qu’accélérer le mouvement de panique !
Y : Vous êtes en train de confirmer la rumeur !
M (se lève et me toise) : Vous êtes un malandrin, vous votez pour La Pen, c’est ça ? Vous êtes antisémite, raciste et communiste !
Y : Je vous en prie, rasseyez-vous monsieur le ministre des économies de bouts de chandelles et d’expédients, j’ai encore de nombreuses questions pour vous.
M (se rassied, croise les jambes et prend son menton dans la main droite en reproduisant le geste auguste du penseur) : Je vous écoute ?
Y : Vous défendez mordicus l’Europe contre les déclarations alarmantes de madame Le Pen ..
M (dans sa main) : … Oui, et alors ?
Y : J’y viens … elle propose de revenir au franc en l’indexant sur l’Euro tout en le dévaluant de 30 % pour booster nos exportations et réduire les coûts de production …
M (se redresse soudain et … très docte) : … Elle dit n’importe quoi, je lui ai dit et elle n’a su que répondre … c’est normal, quand on affabule, on s’englue dans les mensonges !
Y : Mais elle s’appuie sur des conseils sérieux, elle parle …
M (finit ma phrase) : … de prix Nobel …. Ah ! Ah ! Ah ! Laissez-moi m’esclaffer, ce ne sont pas des prix Nobel, ce sont des charlatans antisémites racistes et communistes !
Y : Vous avez quand même reconnu que les anglais n’étaient toujours pas passé à l’Euro !
M (me regarde par en dessous ironique) : Vous êtes décidément de parti pris, monsieur je sais tout, les anglais, vous les avez vu les anglais ? ils sont en pleine merde, les anglais, ils sont en train de crever les anglais, c’est bien fait pour eux, ils n’avaient qu’à se mettre à l’euro !
Y : Mais madame Le Pen donne les exemples de la Grèce, de l’Italie, de l’Espagne ….
M (lève le bras pour m’intimer de me taire) : Oh là foutriquet, vous êtes dans quel camp, vous aussi vous voulez que la France disparaisse de la planète en revenant au franc Mérovingien ? On ne peut pas arrêter le progrès quand il est en route, on ne reviendra pas sur les acquis de l’Europe et de tous les biens faits dont nous bénéficions chaque jour dans notre vie de tous les jours.
Y : Excusez-moi de vous dire ça, monsieur ‘Moscou veni vidi vici’, mais je n’entends pas beaucoup d’arguments convaincants, vous vous contentez de nier, mais en quoi notre vie de tous les jours est-elle embellie par l’Europe ?
M (condescendant) : Si vous n’êtes pas capable de vous en apercevoir …. Je ne vois pas pourquoi je continuerais à discuter avec un ignare !
Il se lève …
Y : Attendez, ne partez pas, j’ai apporté quelque chose pour vous !
Je lui tends un paquet craft.
Il l’ouvre et s’exclame :
M : Oh ! Comme c’est gentil, des bouts de chandelles …. Quelle délicate attention !
Du coup, il se rassied …
Y : Madame Le Pen vous a aussi interpelé sur la LGBT et les nouvelles lois sur la famille et l’enseignement de la théorie des genres … vous avez esquivé … mais qu’en pensez-vous réellement ?
M : Ah ! Tiens, vous avez mis un bout de bougie …. C’est pas bien, ça, je ne suis pas ministre des bouts de bougie !
Y : Et pour la théorie des genres ?
Il se lève et s’en va boire un canon au bar du café avec les pêcheurs, les raniculteurs et les chasseurs de mammouths.
Marine Le Pen qui nous observait depuis une table de l’arrière salle où elle mangeait un pigeonneau flambé au calva de Macao se dépêche de terminer son encas et d’avaler sa Kanter … Je lui fais signe de venir …. Elle essuie ses lèvres pulpeuses à une serviette en papier qui absorbe son rouge à lèvres … se lève et vient … je l’attends, debout et respectueux, elle me tend sa main droite que je baise goulument … enfin, elle s’assied en face de moi avec un immense sourire radieux.
Y : Merci, madame Le Pen, d’avoir accepté cette interviewe post débats.
M : Appelez-moi Marine, mon petit.
Y : Euh … je suis plus âgé que vous, vous savez ?
M : Et alors …. Vous êtes petit, non ?
Y : Bon ! Passons …
M : Oui, c’est ça, venons en au sujet.
Y : Qu’avez-vous pensé de votre adversaire monsieur ‘Moscou veni vidi vici’ ?
M : Comment vous l’appelez ?
Y : ‘Moscou veni vidi vici’, c’est lui qui m’a demandé de l’appeler comme ça !
M : Si ça peut lui faire plaisir de se ridiculiser !
Y : Mais vous, Marine, qu’en avez-vous pensé ?
M : Bon ! Tout compte fait, appelez-moi ‘madame Le Pen’, j’aime pas trop cette familiarité.
Y : Comme vous voudrez, madame Le Pen.
M : …
Y : Voulez-vous que je répète ma question ?
M : Oui.
Y : Qu’avez-vous pensé de la prestation de Mosco ?
M : Ben vous avez vu … c’est un hâbleur, un menteur, un baratineur et j’en passe et des pires !
Y : Pouvez-vous nous donner quelques exemples de ce vous dites pour nos lectrices et lecteurs ?
M (sûre d’elle) : Oui, bien sûr.
Y : …
M (avec un grand sourire) : Vous pouvez répéter la question ?
Y : Passons …. Vous proposez de quitter l’Euro pour revenir au Franc, Mosco n’est pas d’accord … qui a raison ?
M (sûre d’elle) : Mais moi, bien sûr !
Y : Pourriez-vous développer votre argumentation pour nos lectrices et lecteurs ?
M (sûre d’elle) : Oui, bien sûr.
Y : …….. OK ! Bon, euh … si vous ne vous justifiez pas plus que ça, nos lectrices et lecteurs vont rester sur leur faim !
M (ravie) : Oh ! Oui, merci, c’est très gentil, je veux bien un autre pigeonneau, ils sont délicieux !
Je fais un signe au serveur qui nous apporte un pigeonneau sur son nid de petits pois.
Je la regarde manger le pigeonneau … quand elle a fini, le serveur débarrasse la table.
Y : Pouvons-nous reprendre l’entretien, madame Le Pen ?
M (s’essuyant la bouche) : Mumm miak slurp … appelez-moi Marine, cher monsieur, ce pigeonneau était divin, c’est du sauvage, ça se sent !
Le serveur passe près de notre table avec deux pigeonneaux … Marine est hypnotisée …
Y : Marine …. Marine …
M : Oui … pardon, j’ai vu passer des pigeonneaux …. Où en étions-nous ?
Y : Je ne sais plus très bien moi-même, mais si vous nous parliez de votre programme pour l’Europe ?
M (se penche en avant, les mains bien à plat sur la table) : Oh c’est simple, ou bien l’Europe accepte nos conditions, ou bien nous quittons l’Europe.
Y : …
M (me regarde les yeux dans les yeux) : …
Y : Mais … quelles sont ces conditions ?
M : Il y en a deux !
Y : … ?
M : Premièrement, nous dévaluons l’Euro de 30% ou bien nous revenons au Franc que nous dévaluons de 30%.
Y : …
M : La deuxième, nous dissolvons le Conseil Européen qui n’a pas de légitimité démocratique et troisièmement, nous signons une nouvelle charte européenne qui nous redonne notre indépendance nationale quant aux lois, aux finances, au droit du travail et au code de la route.
Y : Ça fait trois si ….
M : Et quatrièmement nous cessons immédiatement de payer la dette des autres pays, ils n’ont qu’à faire comme nous … se démerder !
Y : Vous pensez donc que l’Europe n’apporte rien à la France ?
M (très ironique) : Mais pas du tout …. Bien au contraire … l’Europe nous apporte des tas d’emmerdes !
Y : Et vous, avez-vous une opinion sur la théorie des genres ?
M (visiblement très énervée par la question) : La LGBT est une toute petite minorité qui veut imposer ses codes au reste des français au détriment de la famille que ce gouvernement de pé … euh … de … détraqués veut détruire pour mieux imposer ses dépravations, ses déviations sexuelles et ses pratiques douteuses … tiens ! Regardez Hollande, il vivrait avec un harem si on le laissait faire, vous ne croyez tout de même pas qu’il se serait arrêté à deux si on ne l’avait pas démasqué … ce n’est pas pour rien qu’il a été l’élève de DSK à HEC ! (Hautes Études de Cul)
Y : Vous avez évoqué la situation difficile d’une grande banque française et on a senti un moment de flottement, Mosco vous accusant de paniquer les clients sans raison …
M : Si vous êtes client du CA, c’est le moment de reprendre vos sous si vous ne voulez pas les perdre !
A ce moment, le serveur passe avec un pigeonneau …. Elle lui fait un croche pied et rattrape le pigeonneau au vol …
Je m’en vais ….. épuisé !
C’est la grande mode du moment, la lubie des parlementaires (qui s’en foutent du chômedu), le crédo de l’éduc-nat, le prêchi prêcha du gouvernement, la rengaine des synagogues, le blabla des gogues, la scie des mosquées, le train-train des cathédrales …. On naît sans sexe, c’est la suite qui détermine notre genre, ce qui explique qu’il y a des gouines (filles mâles) et des pédés (gars filles).
Ainsi, nous ne serions pas soumis au déterminisme floral.
Non, les garçons ne naissent pas dans des choux et les filles dans des roses !
En fait, nous sortons du néant pour nous retrouver dans l’anonymat du genre.
Si on nous fait jouer avec des poupées, on « devient » fille.
Mais … si on nous donne pour jouer des voitures …. Eh bien oui ! on « devient » garçon.
C’est t’y pas merveilleux ?
Avoir attendu 2014 pour apprendre que ce qui nous détermine c’est la loi du genre …. Boudiou !!! que de temps perdu !!!
Bon ! Comme toute doctrine, il y a quelques exceptions qui confirment la règle générale.
Ainsi, si on donne à une enfant indéterminé des poupées ET des voitures, on obtient un être hermaphrodite, à la fois garçon et à la fois fifille.
D’ailleurs, cette exception est aussi valable si on donne à l’impubère des voitures ET des poupées !
Alors, voilà qui explique bien des choses !
Éon, par exemple, a d’abord reçu des poupées … puis, on lui a donné des voitures ; ce qui l’a considérablement déstabilisé et a déterminé qu’il est resté indéterminé. On appelle vulgairement ce genre sans genre des « travelos ». Le dictionnaire, qui a été écrit avant qu’on découvre la loi du genre, en est resté à cette vieille définition du travelo : « homosexuel qui se déguise en femme. » Mais il faudra que ‘la caca des mies’ revienne sur cette description pour qu’elle devienne : « être de sexe indéterminé ayant joué dans sa jeunesse avec des poupées et des petites voitures et qui se déguise tantôt en homme, tantôt en femme. »
OH ! Ne croyez surtout pas que tout ce cirque (ça me rappelle la rue éponyme) soit anodin ! Que nenni !!! Tout cela est à dessein. C’est un enjeu essentiel, primordial destiné à modifier durablement notre société. Quand la loi des genres sera devenue universelle, que cette doctrine se sera définitivement imposée aux humains, il importera peu d’avoir un enfant avec un pénis ou un méat … les parents (conditionnés par la loi des genres eux-mêmes) auront tout loisir de faire de leur rejeton ce qu’ils voudront en leur mettant dans les mains des voitures ou des poupées ou les deux !
Bon ! Évidemment, il y a des grincheux qui grincent des dents contre cette doctrine, il y en a même qui vont (les terroristes !) jusqu’à retirer leurs enfants de l’école (qui est le principal vecteur de la doxa du genre). Franchement !!! Priver son enfant de cours de géo, de maths, d’histoire, de gym, de philo, de bio, de dessin … c’est pas humain et c’est pas comme ça qu’ils en feront des hommes, des vrais !
La politique aurait dû être une des plus belles expressions de la vie sociale, de l’engagement des citoyens pour leur pays et leurs concitoyens … ils en ont fait une déchèterie à ciel ouvert où se gavent les rapaces diurnes et nocturnes.
J'adore l'association qui est à l'origine de cette interview La liberté que nous voulons : « Pour une constituante » article que j’ai commenté, commentaire qui n’a pas été publié sur le site de cette association louche.
En fait, une association des déçus du PS parce qu'ils n'ont pas été appelés aux affaires.
Ils prétendent travailler à l’avènement d’une nouvelle République, plus juste et surtout plus citoyenne où chacun pourrait enfin s’exprimer et faire valoir ses opinions via une démocratie plus directe, une intervention plus profonde des citoyens dans les décisions politiques. Le tout à l’initiative d’une constituante.
Las ! il suffit de ne pas être de leur avis pour être censuré. Comme partout ailleurs, il est interdit de dire ce qu’on pense et encore plus interdit quand on ne respecte pas la doxa du parti donc … du chef !
C’est lamentable.
Comme tous ces partis qui fleurissent ici et là, cahin caha, ils ont pour objet la récupération.
Ce sont les nouveaux ferrailleurs mais au lieu de ramasser les carcasses de bagnoles HS, ils se chargent de récupérer les électeurs HS, toutes celles et tous ceux qui, plus qu’écœurés de la politique, cherchent désespérément une issue à leur détresse.
Ces électeurs HS n’ont pas encore compris que les appareils politiques sont tous semblables, sont tous des officines du grand capital et des potentats de la grande finance.
Il n’y a pas d’issue autre que la révolution violente et plus les politiques qui s’accrochent à leurs privilèges comme des bigorneaux à leur rocher temporisent en utilisant toutes les ruses dont ils sont capables, toute la rouerie, les artifices, les fausses concessions …. Plus ils aggravent leur cas et font monter la vapeur sous le couvercle qui cèdera inéluctablement.
Encore un parti qui fait de la pub à la télé : « nouvelle donne ».
Heureusement qu’ils n’ont pas pris pour nom : « poubelle donne » ça aurait fait « PD » !
Ce nouveau ferrailleur des âmes lasses, créé par Pierre Larrouturou, étale sur les rayonnages de sa boutique ses bonnes intentions, ses professions de foi (crise de foie assurée), ses promesses de lendemains qui chantent, de bonheur simple et partagé, de fin de la corruption (active et passive), de reprise en main de la politique par les citoyens … d’ailleurs, on peut télécharger les 20 propositions qu’ils nous adressent … alors … allons’y !
Ça commence TRÈS fort : Dire la vérité !
Ça leur arrive de réfléchir dans ce nouveau parti ?
Pierre Larrouturou le sait mieux que quiconque qu’on est dans l’impossibilité totale de Dire la vérité en politique !!!
Non mais, vous voyez Cahuzac dire de son plein gré qu’il a des comptes dans les paradis fiscaux ?
Hollande afficher de son plein gré ses frasques copulatives ? Ses fantasmes pour la chaire fraîche ?
Arrête de déconner, Pierre Larrouturou, dès tes premiers mots tu nous racontes un énorme bobard ! Dire la vérité !!!! MDR !!!
AH ! Mais c’est qu’il faut le lire le baratin pour tomber sur :
« Dire la vérité, c’est affirmer clairement que la crise vient d’un partage de plus en plus inégal des richesses. »
Ben mon colon ! Pour une découverte, c’est une découverte !!!
Puis le petit couplet sur le réchauffement climatique pour les EELV …
« Créer un impôt européen sur les bénéfices des entreprises
Redonner de l’oxygène aux États en finançant la vieille dette publique à 1%.
Boycotter les paradis fiscaux. »
Etc …. Etc …… Etc …. Toutes les vieilles antiennes battues et rebattues par tous les penseurs au QI d’amibe !
Ajoutez’y le petit mot sur l’emploi, sur la finance, sur l’Europe et la démocratie …. Et la marmite est presque pleine …
Mais … OH ! Oups ! Pas un mot sur le nucléaire … auraient-ils des intentions cachées ?
Heureusement il y a la petite citation à la con censée faire intellectuel !
Encore un parti mal barré !
Le plus rigolo ce sont toutes ces petites lucioles frivoles qui se précipitent comme une seule bête vers cette lueur sans avenir en espérant une bonne place dans l’un des merveilleux palais de la République qui fornique rue du Cirque !
La liberté que nous voulons ! Radio Aligre, émission du 22 janvier 2014
Résumé non exhaustif de l'émission :
J’entends du baratin …. Beaucoup de baratin … historique des associations depuis l’antiquité …
Puis on en vient au cœur du problème.
Depuis 10 ans remise en cause de l’appui public.
Assimilation progressive des assos à des entreprises. Circulaire Fillon : activité économique donc sujets aux aides d’État selon Bruxelles. Travail de prestation.
Appel d’offres au lieu de subventions. L’association vient au service de l’administration et l’asso devient entreprise soumise à l’IS.
Politique Européenne :
On réduit tout à l’économique (marchand) … assujetti au principe de la libre concurrence.
Révision des politiques publiques pour réduire ses dépenses (RGPP) sous Sarkozy. Et remise à plat des dépenses publiques sous Hollande. Le rôle des assos est gravement mis en cause.
Les assos ne doivent pas compter que sur l’État pour leur financement.
L’État se concentre sur les grosses associations. Un milliard 200 millions répartis sur 750 très grosses associations et on compte dedans HEC, Météo France, l’institut catholique …
Subventions indirectes : déduction d’impôt : 2000 assos d’utilité publique plus quelques autres dont les fondations d’entreprises qui font du mécénat pour améliorer leur image.
Collectivité : mairies départements régions … depuis 2011 une réforme à mis ces collectivités dans les mains de l’État qui affecte une enveloppe plafonnée diminuée de 1.5 milliards en 2013 et 3 milliards en 2014.
L’étranglement va se traduire pas un abandon des actions non prioritaires (sport, culture, etc… ) on va vers 30 à 40.000 licenciements dans les associations par 2 ou 3 par association ce qui détruit la vie sociale et culturelle sur notre territoire.
On privatise les subventions et on met les associations entre les mains du privé et de leurs intérêts.
On risque des dérives à l’américaine … fondations : journaux comme le Monde et autres ( ?).
Le Monde incite les assos à trouver de nouvelles sources de financement (Crow founding), en particulier sur internet.
C’est de l’enfumage.
Partenariat privé public et bénévolat (cadre entreprise fournissant des conseils à des assos qui ne savent pas se gérer). Déductible des entreprises.
Mais qu’est-ce que la bonne gestion ?
C’est réduire la globalité et le côté humain pour le réduire à la gestion.
On en vient à une Dégradation, des licenciements …
Donc, on en vient à l’association du collectif de défense des associations.
8000 signatures, 80 réseaux …
En février, semaine d’action, 1 mois d’interpellation des candidats aux municipales puis aux européennes.
www.Associations-citoyennes.net
Conclusion :
adhérez à Recit (Réseau des écoles citoyennes) achetez mon bouquin et envoyez vos dons à mon asso ...
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Lecture contradictoire :
Pour commencer, les interlocuteurs semblent tout particulièrement de parti pris, comme si leur propre existence (en tant qu’asso) était en jeu.
La description du paysage associatif qui est donnée là est idyllique, paradisiaque, de gentilles assos citoyennes rendant des services que l’État ne rend pas ou plus, avec tout plein de bons bénévoles et de salariés très gentils et honnêtes. Las ! La réalité est loin d’être aussi idéale, les assos qui ne rendent aucun service et ne correspondent à aucun des critères associatifs sont pléthore.
Deuxièmement, il est évoqué quelques milliers de petites associations avec 1 à 3 salariés. Mais une association avec 3 salariés, c’est déjà une grosse association. Toutes celles et tous ceux qui travaillent à des associations bénévolement vous le confirmeront.
Troisièmement, Il n’est fait aucune mention des abus considérables qui servent de prétexte à des associations totalement bidons. Les trucs à vocation politique par exemple, qui sont chargés de collecter des fonds pour détourner les lois électorales. Les fausses associations n’ayant pour unique but la récolte (le détournement) de fonds publiques via des connivences entre proches.
Il n'est pas fait mention, non plus, des associations détournées excroissances politiques à caractère moralisatrices qui ont pour objectif de pourrir la vie des citoyens en leur intentant des procès en intention ou en prévention pour limiter, voire interdire la liberté d'expression, la liberté de pensée. Les LICRA, Les trucs antiracisme ou défense des noirs, des beurs, des ceci, des cela qui ont aussi pour but d'imposer des quotas de leurs communautés dans les organisations gouvernementales, les institutions, les entreprises, l'éducation nationale ... etc .... et qui n'hésitent pas à imposer des obligations purement religieuses (comme le halal ou le casher dans les cantines ... ou des leiux et des temps de prière en entreprise) au plein milieu d'une République soi-disant "laïque" !
Rien n’est dit sur le bien fondé de certaines associations ni sur les choix qui sont fait par les collectivités administratives pour le financement des associations. Certaines associations sont purement et simplement des officines du pouvoir, d’autres sont des extensions d’intérêts communautaires (assos chargées de financer les cultes pour détourner la loi de 1905) … etc … etc …
Cette émission est donc arbitraire et très incomplète. Elle ne couvre pas du tout la problématique des associations et des collusions. En fait, elle dessert les associations car elle défend aussi bien les décentes et les mafieuses.
Copie à revoir !
En 2003, j'ai créé une association avec un faisan. Il s'agissait d'une association de peintres amateurs. En fait, le type a cumulé les fonctions de président et de trésorier, il a utilisé les adhésions, les dons et les subventions pour ses besoins personnels et pour se payer des voyages (Russie, US et Canada ...), des équipements, des gueuletons ...
Je suis aujourd'hui, adhérant d'une association littéraire qui est gérée de façon tout à fait honnête avec séparation claire et nette entre présidence et trésorerie et suivi tout à fait transparent des finances.
Je ne dis pas que toutes les assos sont dissolues, je dis que sur 2 assos on a des chances certaines d'en avoir une totalement pourrie.