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  • Donnez donnez tout donnez X vous le rendra


     

    Vous vous souvenez que je vous ai entretenu de mon séjour à Dakar capitale du Sénégal et de la rue où je logeais et qui hébergeait le magnifique bâtiment de l’UNESCO avec sa file de 4X4 (jantes alu) alignés et bichonnés du matin jusqu’au soir par des laquais en guenilles ….

     

    Cet organisme très influent et omniprésent, qui récolte des fonds de particuliers en sus des largesses que lui procurent les gouvernements, propose une célébration de la shoah jusqu’au 22 février :

    http://portal.unesco.org/fr/ev.php-URL_ID=41607&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html

     

     

    En parcourant ces sites …..

    Je suis tombé, là : http://paris1.mfa.gov.il/mfm/Data/130752.htm

    Sur un petit déjeuner organisé par la CCFI  (Chambre de Commerce France Israël) le 25 janvier avec Marc Touati (qu’on a pu voir et revoir sur nos antennes récemment à l’occasion de l’évaporation des 5 milliards de la SG.

     

    En 1987, j’étais, en ma qualité de gérant de l’entreprise que j’avais créée, adhérent de la CCFI dont la présidente était notre future première ministre de Mittérand : Edith Cresson.

    Pour ceux qui étaient bien introduits (dont je ne faisais hélas pas partie) il y avait beaucoup de fric dans cette chambre.

    Mais, à l’époque, le sigle signifiait : Chambre de Commerce France International !!!

     

    Les temps changent et les sous suivent.

  • Conte de fée de phynance

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    Un jour, dans un pays verdoyant et parfois ensoleillé, vivait un petit monsieur qui s’ennuyait dans son grand bureau avec tout cet argent que ses clients lui avaient confié.

    Comme il avait une bonne place dans sa banque de société générale, il pouvait accéder à des informations dont le quidam ordinaire n’est jamais entretenu.

    Un jour qu’il s’ennuyait vraiment trop, sa fée, la fée phynance, lui mit le doigt sur le front et l’autre dans l’anus en proférant la formule magique : ‘de culdebassfosse ad frontammerdicus carambar et ventripopetus appoplectus luculus samordam’  et le petit monsieur tomba sur l’article qui vantait les merveilleuses qualités d’une opération phynancière sans précédent et qui pouvait rapporter des pépettes à perpette !

    Aussitôt lu aussitôt acheté !

    Le petit monsieur, sans rien dire à personne, car dans sa société, tout le monde est bien trop occupé à faire chier les découverts …. acquiert de ces mirifiques valeurs pour quelques milliards d’euros dont personne n’avait connaissance à part lui.

    Bien sûr, tout le monde était au courant, mais la fée avait disposé un rideau épais de fumée entre la connaissance et l’ignorance …. Ce qui fait que tout le monde feignait de ne rien savoir pour avoir la paix en croisant les doigts pour que ça rapporte à tout le monde dans la banque sans que les clients n’en sachent rien et c’est d’ailleurs pour ça que leur argent avait servi à créer une société écran car la fée avait été un peu trop généreuse avec la fumée épaisse qui faisait tousser !!!!!

    Mais, le vilain comte de draculaparcidraculaparla ne l’entendait pas de cet orifice !

    Il jeta l’anathème sur toutes les subprimes (nom ésotérique donné à l’arnaque par la fée pour que personne n’y comprenne que pouic !) qui en quelques semaines s’écrasèrent la gueule dans la corbeille avec un petit flop des plus cacaphonique !!!!

    Aïe, ouille ! aïe aïe aïe ….. tout le petit monde de la bourse se réveille soudain avec des subprimes en veux-tu en voilà dont personne n’a que faire car c’est de la monnaie de singe des montagnes vertes au sommet neigeux !!!!!

    Pendant ce temps, le comte draculaparcidraculaparla’isparadrap se lèche les babouines car il a converti les subprimes en topprimes et a tout revendu au marchand de sable qui passait par là en allant chez merlin l’enchanturlututuchapeaupointu, célèbre alchimiste qui peut tout transformer en toutetn’importequoi !!!!!

    Bien entendu les petits porteur l’avaient une fois de plus dans l’cul, mais ce n’était que le début d’une bien plus fâcheuse histoire que nous vous narrerons le moment opportun !!!!!

     

    Bonne nuit !!!!

    Ta ta da la ta ta da da da la la la ….

     

     

    illustration : Cyril Veillard 

  • En avant le troisième millénaire !!!!

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    Aimer les choses simples, les petits instants sans conséquences, les moments ineffables de quiétude anonyme et de paisibles mystères, le cul bien engoncé dans le profond canapé pur vinyle,  le verre à portée de main la main à portée de gosier …… allons, siroter sans ambition son petit verre d’eau minérale des montagnes n’est tout de même pas un péché capital …. tout juste véniel ….. le bonheur simple d’une gorgée d’eau fraîche est devenu un privilège exorbitant pour nos petites bourses racornies et pâlichonnes ! l’eau du robinet est bien assez bonne pour nous, le tiers état, les reliefs du capitalisme mondialiste à multiples vitesses et  contrats de travail  flexisecuritas-securitatis !

    Comment en sommes-nous arrivés à tant de vanité ? à oser, même, nous comparer aux élites de France, ces grands ducs rapaces qui de leurs yeux voraces se délectent à l’avance de nos dettes endémiques qui mèneront jusqu’à nos lointaines descendances à rembourser nos emprunts inconsidérés et futiles pour l’achat de maisons indécentes et incompatibles avec nos maigres ressources dont nous sommes entièrement redevables à nos bons et généreux maîtres les patrons !?

    Ingrats que nous sommes !

    Quarante années plus tard, les mineurs aux prud’hommes sont renvoyés sine-die comme le plus minable péquenot intentant une action contre ses maîtres compatissants et débonnaires …

    Oui, je la sens, je la sens bien, je la sens bien au fond notre condition de miséreux qui revient à grands pas pour nous rappeler ce que nous sommes vraiment, de petits trous du cul paysans sans naissance ni noblesse ne méritant aucune de toutes ces largesses que nos grands seigneurs partagèrent un temps avec nous pour mieux nous montrer le goût des choses délicates que nous ne savons apprécier à leur juste valeur ….. car voici, enfin, revenu le temps de rentrer dans nos rangs, dans nos étables et nos stalles, le temps de ravaler nos ambitions ineptes et infâmes de justice sociale et de solidarité humaine !

    Laquais nous sommes nés, au mieux, et laquais nous devons nous résoudre à redevenir.

    Villon, toi le traître, le sinistre héros du pandémonium,  tu nous instruisis de tes vicissitudes en nous encourageant à te suivre dans tes forfaitures iniques de révoltes infondées contre l’ordre établi dont en fait tu étais un héraut peu zélés et corrompu !

    Nous, pauvres pourceaux indigents, te suivîmes dans cette miséreuse entreprise …. Et nous voici maintenant pris dans les nasses de l’inflation et de la récession qui avance chaque jour un peu plus ses pions sur le grand échiquier de notre nation étriquée et ballonnée de trop de bulles de champagne exporté par containers entiers vers des états insolvables et sobres !

    Que faire ? que faire si ce n’est nous en remettre à notre timonier, notre barreur aimable et souriant, affable et vigoureux, souriant et sportif qui sait se faire aimer de sa gentille dulcinée ?

    Oui, vous l’avez compris, seul un demi-trois-fois-dieu peut encore nous sauver et sauver notre nation de sa terrible fin, de sa perte, de son anéantissement dans les affres de la déchéance boursière !

     

    Nicolaï nicolaïevitch  sarkozus (des sarkozy) , divin pilote de notre république athée, laïque, une et indivisible, fait en sorte que nous autres, pauvres français sans naissance et sans condition puissions encore demain manger sans avoir à baisser les yeux notre saucisson de cochon et nos pieds panés de porc !

     

    Merci Nicolaï nicolaïevitch  sarkozus (des sarkozy) et que dieu et ses saintes et saints et anges et tutti te gardent de tout le mal que tes amis te préparent en coulisse.

     

    Bon ! c’est où le ciné de quartier ?

    Paraît que plus personne se dérange pour aller admirer nos actrices filles de et nos acteurs fils de !!!!!

     

     


    podcast
     

    Je n’ai pas eu la chance

    De naître de noblesse

    D’une digne duchesse

    Grande famille de France

     


    Si, je dis bien si
    J’étais le fils de ….
     
    De truc ou de machin
    Ce plouc ce gros bourrin
    Qui passe à la télé
    Et ramasse du blé
    A vendre des salades
    Des musiques bien fades
    Aux paroles salasses
    En vers boiteux bien crasses

     

     

    Je serais encensé

    Cajolé admiré

    Je serais grand seigneur

    Payé en lingot d’or

     

     

    Si, je dis bien si
    J’étais le fils de ….
     
    De bidule de chose
    Ce grand roi de la prose
    Qui écrit de son prose
    Es mots simili gnose
    Des phrases on n’peut plus creuses
    De sa plume baveuse
    Encensé par la presse
    Titrage spécial mes fesses

     

     

    Je n’ai pas eu la chance

    De naître de noblesse

    D’une digne duchesse

    Grande famille de France



     
    Si, je dis bien si
    J’étais le fils de ….
     
    Cette grande prêtresse
    Qui enseigne et confesse
    Des tas de gougnafiers
    Pleins de pèze et d’osier
    Hommes d’affaires en or
    Marchands de beaux décors
    De tissus brodés main

    Et de fils superfins


     
     Je serais envié

    Courtisé adulé

    Je roulerais carrosse

    Sur des routes sans bosses

     

     

    Si, je dis bien si
    J’étais le fils de ….
     
    J’étais cousin du roi
    De cet état arabe
    Qui consume sa foi
    En jouant au cottabe

    Sur ses femmes alanguies
    Dans du marc de whisky   
    Envoyant ses mamelouks
    Sur de grosses felouques
    Chargées d’or et d’argent
    Corrompre nos agents

     

     

    Je n’ai pas eu la chance

    De naître de noblesse

    D’une digne duchesse

    Grande famille de France



     
    Si, je dis bien si
    J’étais le fils de ….
     
    De la grande famille

    Qui tient pignon sur rue
    Qui encage ses filles
    Dans de drôles de tenues

    Dans les quartiers rupins
    Des fois qu’un gros malin
    Les trouve à son goût
    Et leur baise la main
    Puis leur passe au cou
    Un bijou opalin
     
    Si, je dis bien si …
    J’étais tout ça
     
    Fini les mauvais matins
    A prendre un petit train
    Pour aller au turbin
    Dans le quartier latin
    Je mangerais  foie gras

    Tout comme un gros  poussah
    Dormirais dans la soie
    Péterais dans la joie

    J’aurais un gros négoce
    On m’appellerait boss
    J’aurais tout plein de gosses
    Qui à leur tour seraient

     

    fils de  …. Moi je !!!!!!

     

  • Les fantômes de l'histoire





    L'Histoire est comme une guitare,

    on lui fait jouer tous les airs que l'on veut !  

    (dixit Driout)


    A condition de disposer d’un capodastre !!!!!

     

    L’histoire est une putain qui ne se souvient que de ceux qui lui ont fait des enfants dans l’dos !

    L’histoire tortille du cul pour attirer le badaud !

     

     

    J’ai vu un fantôme, ce soir, à la télé …. Celui de DSK, directeur général du FMI, grand émissaire du capitalisme libéral et de la mondialisation ….. il aérait son suaire dans une réunion du PS ….. quand on est de pure race, on bouffe à tous les râteliers car après Washington, il faudra bien trouver un autre logement de fonction !!!!!

     

    Je ne lui souhaite pas la mort …. Mais s’il pouvait juste disparaître !

     

     

  • C'est bien connu .....

    ....  la musique adoucit les moeurs !

     

    Alors .......  prenez 3 minutes de votre précieux temps pour écouter ma chanson :  Aux ailes bleues du vent

     

    http://yfig-en-chansons.hautetfort.com/archive/2008/01/18/aux-ailes-bleues-du-vent.html 

  • Vous avez la parole

    Bonjour,

    point de sujet,

    point d'obligation  ni d'astreintes ...... juste une place pour que vous puissiez vous exprimer à loisir.

     

    Je propose : c'est quoi le style ? 

  • A quoi reconnaît-on une civilisation décadente ?

     

     

     

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    Parfois, sur nos étranges lucarnes, on nous montre des reportages d’ethnologie sur des peuplades lointaines et exotiques.

    On peut y voir des hommes et des femmes légèrement vêtus vacant à des occupations (à des préoccupations  pour être plus exactes) de chasse, pêche, culture. Bref, se démenant pour trouver pitance.

    Leur organisation sociale est rudimentaire. Le plus souvent, un chef pour une tribu de quelques dizaines d’individus.

    Si nous passions en accéléré le film de la vie de ces gens se projetant vers le futur, on les verrait stocker le résultat de leur travail pour s’alimenter plus tard, inventer de nouvelles techniques de pêches, de culture …. Augmenter les rendements et les profits. Des déséquilibres se formeraient entre les plus valides, les plus courageux, les plus intelligents et les plus démunis. En peu de temps, les plus démunis deviendraient les redevables des plus riches pour l’ensemble de leurs besoins vitaux tandis que les plus riches, tout en cherchant à conforter leurs positions, auraient plus de temps libre. Au bout de quelques temps, on verrait des officines s’ouvrir pour répondre aux besoins des oisifs qui entretiendraient des animaux de compagnie auxquels ils porteraient plus d’attention et de soins qu’à leurs congénères.

    De petites boutiques pour chiens fleuriraient un peu partout.

    Les riches, tentés de voir ailleurs comment ça se passe, feraient construire par leurs ouvriers un bel aérodrome et s’achèteraient un avion pour visiter les nuages.

    Ils demanderaient à leurs ouvriers de se remuer un peu le cul parce qu’ils n’auraient pas assez de sous pour se payer un deuxième avion pour leurs enfants et un joli bateau pour voguer sur l’eau et se faire bronzer sur le pont en sirotant du pastis et en suçant des olives.

    La compétition serait bientôt à son paroxysme et les richesses se concentreraient entre les mains de quelques uns après la faillite de quelques riches subalternes qui rejoindraient les rang des travailleurs sans biens ni droits.

    A la fin, les riches ne seraient plus que quelques uns, mais très riches et très lascifs et blazés cherchant sans repos de nouvelles distractions pour occuper leurs longues heures de loisirs.

    Ils créeraient une télé avec des jeux à la con et des usines ultra modernes pour produire des boîtes de nourriture pour chats et chiens tout en demandant à la main d’œuvre d’activier le rythme trop lent de la productivité.

     

     

    …….  Ouais ….. en attendant, à les voir, ils semblent bien peu préoccupés par les chiens et ils n’ont même pas de chats …… quelle honte !!!!!

     

  • Le triomphe de la bureaucrassie.


     

    Vous avez remarqué que je ne suis pas très agité en ce moment !

     

    C’est que je prends mon nouveau métier au sérieux et que je prépare l’avenir pour mieux vivre l’instant présent futur.

    Oui, c’est vrai, à force de me projeter, je termine plus ou moins dans le mur. Bof ! j’ai la tête dure, comme tous les Bretons !

     

    Cette histoire de notre exposition c’est un changement important de notre vie quotidienne.

    C’est une motivation sans égale et un projecteur qui nous donne de jolies couleurs.

    Mais le revers de la médaille, c’est le possible ‘floc’ de notre travail, une remise en question, une nouvelle fois, des valeurs appréciées des acheteurs de croûtes et de notre habileté à répondre à ces valeurs.

    A contrario, un succès impliquerait à plus ou moins long terme une production simili industrialisée et consistant en la répétition itérative de la ou des œuvres recherchées.

    Oui, il y a de quoi se prendre la tête dans un étau et se la serrer jusqu’à ce que ces vilaines pensées en soient expurgées.

    Hélas, j’ai la tête dure, comme tous les Bretons et je risque fort de péter mon étau plutôt qu’autre chose.

     

    Vous ne trouvez pas que la philosophie c’est, avant tout, l’art de rester jeune ?

    Non, c’est pas ça ….. je ne me souviens plus très bien de la formulation de Onfray ?

    Mais qu’importe … l’essentiel c’est de se lever le matin et se coucher le soir.

     

    Oui, vous avez raison, je dérive insensiblement vers le thème de mon billet d’humeur.

     

    C’est que je vois, à la télé, entends, à la radio, des intervenants de plus en plus nombreux, de plus en plus présents qui, par leur dialectique et leur vocabulaire, me rappelle étrangement les bureaucrasses que je côtoyais quand je traînais mes savates dans les arcanes de FT (France Telecom).

    J’avais atterri dans ce sanctuaire de dinosaurus-rex  à la suite d’un recrutement rocambolesque voire abracadabrantesque.

    Disons, pour résumer, que le recruteur avait conclu l’entretien sur le constat que je finirai bien par servir à quelque chose dans cette boîte surréaliste.

     

    Dès le premier jour, j’occupais mon temps à ne rien faire.

    Il va me falloir, me dis-je, bien du courage si je veux tenir un peu en attendant de trouver autre chose ….

    Et puis, au bout d’une semaine à errer dans les couloirs entre le bureau nommé ‘open space’ et la machine à distribuer des cafés dégueulasses, le chef finit par remarquer cette nouvelle recrue à l’air égaré et après m’avoir demandé de lui rappeler les éléments essentiels de mon parcours professionnel, il conclut que je serais l’homme de la situation pour classer les documentations qui s’entassaient en vrac dans trois grandes armoires en fer teinté de gris triste et moche.

    J’avais quand même quarante six ans, c’était un peu difficile de repartir de zéro.

     

    Le directeur, lui, avait eu l’idée saugrenue de lire mon CV et je fus bientôt convoqué dans son grand bureau cossu.

     

    C’est comme ça que je me suis retrouvé bombardé directeur technique.

    Cette fonction me conférait l’extrême privilège de participer aux comités des directeurs.

     

    Et c’est ainsi que j’ai appris un nouveau métier.

     

    J’ai en effet compris rapidement que la fonction de direction tient dans un concept très limité qui est celui qui consiste à survivre.

    Un comité de direction à la Française a un ordre du jour très vague et jamais respecté.

    De plus, il est planifié à une heure de début qui est toujours repoussée et une heure de fin sans fin.

    Aux premiers comités, je venais avec mes dossiers et des arguments techniques détaillés pour présenter l’activité de mon service et démontrer les besoins en ressources.

    Je fus surpris de constater que les autres venaient les mains vides et parlaient de tout sauf de leur service.

    Bien entendu, en tant que nouveau au comité, je fus la cible de tous les autres directeurs qui s’acharnèrent à affirmer sans le moindre souci de début de preuve que leurs services subissaient la carence du mien.

    Le plus surprenant de tout fut que, bien que personne ne puisse être dupe du fait qu’après une seule petite semaine de direction du service le plus désorganisé il ne faille pas s’attendre à un miracle, le directeur sembla apporter tout son crédit aux plaintes de mes confrères.

     

    Lorsque vint mon tour de parole, sans rien demander à personne ni me préoccuper des infamies prodiguées à mon égard, j’allais au grand tableau et je commençais à expliquer les problèmes techniques qui rendais le projet instable et voué à l’échec, appuyant chacun de mes arguments par des schémas techniques et fonctionnels qui laissèrent tout le monde baba.

    Sans attendre les applaudissements  (ni surtout les coups), j’enchaînais sur les actions à entreprendre pour résorber la désorganisation générale et reprendre la main pour que tout le monde se retrouve sur pied.

    Cette réorganisation entraînait des bouleversements importants sur les méthodes de travail et la mise en place de communications automatisées entre les services afin de faire cesser le petit jeu des « c’est pas moi c’est l’autre » alors qu’aucune trace de circulation de l’information n’était tenue.

     

    Tout ce déballage s’étant déroulé dans le plus grand silence en raison de l’effet de surprise que j’avais surexploité, il s’en suivi après quelques minutes de silence estomaqué un vacarme soudain et agité.

     

    J’avais eu l’impudence de ne pas respecter la règle du jeu dont j’ignorais tout.

    Je m’étais attaqué à tous les autres directeurs sans distinction d’aucune sorte.

     

    Après que les cris se soient quelque peu apaisés, le directeur qui était resté silencieux pendant toute cette agitation se leva ….. créant un nouveau silence et lança à l’assistance :

    « Quelqu’un a-t-il un autre plan ? »

     

    Bien sûr j’ai réussi à remettre tout en ordre dans la société et à faire de notre troupe une référence pour les autres sociétés du groupe ….. mais ….. dès la fin de cette réunion historique, les directeurs s’étaient ligués pour obtenir ma tête et pour cela, n’hésitèrent pas à dénoncer dans les plus hautes sphères du gouvernement le laxisme bolchevique dont le directeur général avait fait preuve en m’accordant sa confiance.

     

    Il leur fallut deux ans pour parvenir leurs fins. 

     

    Il existe dans ces grands groupes Français, une tradition de solidarité de caste qui surpasse encore la tradition de se briser les uns les autres. Quand c’est toute la caste qui est menacée, les alliances se reconstituent jusqu’en haut de la pyramide.

     

    Mais avec moi, ils étaient tombés sur un os véritable et lorsque le directeur général fut démis et qu’on me proposa une nouvelle fonction moins exposée …. J’étais déjà loin et je les ai abandonnés à leurs pratiques cannibales.

     

    Et tout ça remonte en ce moment !!!

    J’y ai pensé dès que j’ai entendu les premiers discours va-t-en guerre de notre bon président enamouré.

    Et j’y pense à chacune des interventions de l’un ou de l’autre membre d’un grand ministère ou du porte parole de l’Elysées et même de certains journalistes très proches des rouages grippés et rouillés de l’état.

     

    Leurs attitudes bravaches, leurs déclarations dénuées de tout fondement, de toute preuve de leurs affirmations gratuites et indigentes …… les inflexions crispées, les regards torves, les silences gênés, les marches arrières à marche forcée sur les promesses intenables et auxquelles les Français ont bien voulu croire comme des ovins avinés, le pouvoir d’achat qui n’intéresse plus personne, la police de proximité, la poudre à joues de Clara dans les yeux des Français et des journaleux, la justice traînée dans le ruisseau, la chasse aux clients douteux  ….  Tous les signes sont là !

     

    Il accumule les ‘jalouseries’ des barons prétentiards et privilégiés et les envies  de toutes les strates de l’état sur sa petite personne et j’imagine sans mal la cabale qui se prépare à son encontre ….

     

    Tout cela finira dans une apothéose politicodramaticomicopsychédélique.

     

     

     

     

     

     

     

  • Quoi de plus beau que la dialectique ???????

     

     

     

     

     

    Devinez qui a écrit :

    « On sait que ce que qui a fait l'élection de Nicolas Sarkozy est en grande partie la classe des retraités, les rentiers modernes. »

     

     

    Bingo !! c’est l’ami Driout !!!!

     

     

    Mais …….   Ce n’est pas l’avis des Algériens !

     

    Donc … Driout n’est pas Algérien !!!!!

     

    CQFD !!!!! 

  • Show must go on

     

     

     

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    Show must go on

     

    Nicolas fait son show à la télé !

    Bedos et Devos sont largués ….. il fait rire bien plus et bien mieux que ces deux pitres sans talents.

     

    Jeux de mots, poses, grimaces, syllogismes, doubles vérités, défis goguenards et sans risques …..  tout est bon pour amuser son public fait de niais qui posent les questions attendues ….. entendues.

     

    Allez, la démocratie de guignol est en marche …. Mais jusqu’à quand ?