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le canard a cinq pattes - Page 5

  • Le quotidien n’est pas ‘épargnable’ - pour parler comme mon ami Pierre Driout !

     

     


    Je vous le cite, le bougre !


    « La lucidité n'est pas la voie la plus directe pour le bonheur.

    L'action est la soeur du rêve ... oui, surtout les jours de pluie.

    Le pur bonheur n'a pas d'âme.

    De Quincey recherchait sa soeur dans les rues de Londres, il n'aurait pas pu y trouver son ombre tellement la brume recouvrait son âme.

    Je suis une énigme qui parle bien.


    Il y a deux sortes de systèmes, le système symbolique et le système analytique. On ne peut sortir de l'un sans se réfugier en l'autre. »


    Et maintenant, je vous l’explique :


    «  La lucidité n'est pas la voie la plus directe pour le bonheur. »


    Ce qu’il veut dire, ce mécréant, c’est que le bonheur ne s’accorde pas à la sincérité. Si vous voyez l’autre tel(lle) qu’il(elle) est, vous constatez, ipso-facto ses défauts !

    Or, l’amour ne s’accorde d’aucun défaut, l’autre doit vous paraître parfait(e) faute de quoi votre amour se délite et se transforme en peau de couilles !


    Et d’un !



    « L'action est la soeur du rêve ... oui, surtout les jours de pluie. »

    Bon ! pour tout vous dire, là , il faut avoir des références littéraires très sérieuses, sa prose n’est pas à la portée du premier venu !


    Qui est donc la « sœur du rêve » ?


    Le rêve, on le connaît, il fait partie de nous, il peuple nos nuits et même nos jours (pour celles et ceux qui rêvent debout !) …

    Mais la « sœur du rêve » , c’est qui ?


    Polyeucte, qui n’avait pas de sœur connue, ne peut être le frère de la sœur du rêve ….. nous sommes bien d’accord !


    Alors que « Lamain », lui, a bien une sœur : la sœur de Lamain , ou, Lamain d’ma sœur !


    Bien entendu, le zouave n’est pas loin, qui surveille d’un œil la main de ma sœur et de l’autre le frère !


    Et voilà t’il pas qu’il se met à pleuvoir …..

    Aussitôt, ma sœur attrape le premier parapluie à portée de main (la main de ma sœur, je vous rappelle !) et s’abrite, incontinent (l’adverbe), des intempéries !


    Ce faisant, elle a lâché le zob du zouave ce qui vous, en conviendrez, n’est pas sans conséquences sur les rêves qu’envisageait ledit zouave ……..


    Patatras ! l’action de la sœur s’effondre en bourse$ et la queue prend file ! (contrepèterie Belge).


    Les rêves du zouave se noient dans la $eine et Driout en fait une fable !


    Bon !

    Et de deux !


    Au suivant ….


    « Le pur bonheur n'a pas d'âme. »

    En effet, le Driout n’a pas d’âme ….. et alors … ?


    Et de trois !


    Au suivant ….



    « De Quincey recherchait sa soeur dans les rues de Londres, il n'aurait pas pu y trouver son ombre tellement la brume recouvrait son âme. »


    Et le voilà reparti avec la sœur de l’autre qu’a vu le frère qui cherche son ombre dans les rues de Londres par temps de frog !


    Franchement …. Qu’est-ce que ça peut bien nous foutre ! ?


    Elle, elle se pavane sous son parapluie en chantant un petit air d’opérette bien connu :

    « Tiens, voilà du boudin, voilà du boudin du boudin de St Romain ….. »


    Et de quatre !


    Que nous dit le Pierrot ensuite ???


    « Je suis une énigme qui parle bien. »


    Ah ! Ben mon colon !!!!!!!!

    Qu’est-ce que ça s’rait si y parlait pas bien ! ???????????


    Et pour finir :


    « Il y a deux sortes de systèmes, le système symbolique et le système analytique. On ne peut sortir de l'un sans se réfugier en l'autre. »


    Surtout, ne dites jamais un truc de ce genre à Onfray, il pourrait faire un collapsus (infarctus, si vous préférez !).


    Driout, ce n’est pas original, aime à faire des phrases !

    Il aurait aussi bien pu nous entretenir des systèmes lymphatiques et para lymphatiques ! ou des systèmes militaires et paramilitaires (avec képis rouges) ! ou des systèmes poux et parapoux ….. etc …..


    Mais non, lui, toujours à la recherche du mot qui tue, nous agoni de ses systèmes symboliques et analytiques !


    Que cherche-t-il à dire dans la réalité (par opposition à sa virtualité) ?


    Symbolismes vs analyses ???


    Avouez que si vous n’avez pas fait Freud en troisième langue, ou Lacan en colonie de vacances, il vous est impossible de comprendre !


    Heureusement, je suis là !


    Voyez-vous, sous ces mots abscons se terrent des concepts particulièrement primaires.


    Le symbolisme, c’est quand vous associez un concept à une image mentale (le symbolisme de l’absinthe associée à la petite cuillère) !

    L’analyse, c’est quand vous allez au centre médical faire une prise de sang !


    Vous voyez, quand on explique avec des mots simples, les concepts les plus complexes deviennent clairs comme du jus de chique !


    Il ne faut pas redouter le Driout, il faut le comprendre, c’est tout !

     

     

     

     

     

  • Le Canard endiablé

     

     

    Dans le Canard du 1er octobre, page 6, l’article : « Animal on a mal » par Jean-Luc Porquet

    Un article se rapportant à un documentaire (écrit et télévisuel, mais il ne parle pas du télévisuel ?) de Marie Rouanet sur les mauvais traitements des animaux d’abattages.

    Du sang, de la sauvagerie et de la tuerie (pour ceux qui ont vu le documentaire à la télé, faut reconnaître qu’on n’en sort pas indemne !

    Jean-Luc Porquet termine sur cette citation (piquée, on suppose dans le bouquin ?) :

    « Mais à l’horizon des jours, plus faciles à réduire parce que dépourvus de mémoire, ancestrale, habités de désirs imposés, somnolents, les fenêtres fermées aux orages, tranquilles dans leur air pulsé, sans dieux mais avec beaucoup de maîtres, demain, les hommes »

    Eh, Jean-Luc, tu trouves que c’est mieux aujourd’hui avec tout plein de dieux et de maîtres ?