Je le cite :
"Nota bene : Je rappelle que pour venir à la messe de Saint-Philippe du Roule et à fortiori au cimetière du Montparnasse une tenue correcte est nécessaire. Même un 17 juillet après la fête nationale il ne s'agit pas d'une villégiature estivale ... ces lieux consacrés ne sont pas des plages, ni une étape du Tour de France ! Les homophobes se ressemblent tous ; mais moi je ne ressemble à personne ... "
Mais qu’en sait-il de l’esthétisme des mort(e)s ce Némo d'opérette ? Leur parle-t-il ?
Et puis … c’est quoi ‘une tenue correcte’ ?
Moi qui suis de la campagne, je porte une blouse (sous laquelle je suis nu), un chapeau rond et des sabots de bois.
Mais un papou, lui, il est à poil avec juste son étui pénien !
Alors, que cherche-t-il à nous dire ?????
Qu’il n’accepte que des bureaucrates rasés de près en costard 3 pièces, cravattes ou nœud pap avec des pompes en croco et des bagouses aux doigts ?
Allez, un petit poème du 17ème siècle
A des cimetières
Séjour mélancolique, où les ombres dolentes
Se plaignent chaque nuit de leur adversité
Et murmurent toujours de la nécessité
Qui les contraint d'errer par les tombes relantes,
Ossements entassés, et vous, pierres parlantes
Qui conservez les noms à la postérité,
Représentant la vie et sa fragilité
Pour censurer l'orgueil des âmes insolentes,
Tombeaux, pâles témoins de la rigueur du sort,
Où je viens en secret entretenir la mort
D'une amour que je vois si mal récompensée,
Vous donnez de la crainte et de l'horreur à tous,
Mais le plus doux objet qui s'offre à ma pensée
Est beaucoup plus funeste et plus triste que vous