Bonjour,
point de sujet,
point d'obligation ni d'astreintes ...... juste une place pour que vous puissiez vous exprimer à loisir.
Je propose : c'est quoi le style ?
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Bonjour,
point de sujet,
point d'obligation ni d'astreintes ...... juste une place pour que vous puissiez vous exprimer à loisir.
Je propose : c'est quoi le style ?
Vous avez remarqué que je ne suis pas très agité en ce moment !
C’est que je prends mon nouveau métier au sérieux et que je prépare l’avenir pour mieux vivre l’instant présent futur.
Oui, c’est vrai, à force de me projeter, je termine plus ou moins dans le mur. Bof ! j’ai la tête dure, comme tous les Bretons !
Cette histoire de notre exposition c’est un changement important de notre vie quotidienne.
C’est une motivation sans égale et un projecteur qui nous donne de jolies couleurs.
Mais le revers de la médaille, c’est le possible ‘floc’ de notre travail, une remise en question, une nouvelle fois, des valeurs appréciées des acheteurs de croûtes et de notre habileté à répondre à ces valeurs.
A contrario, un succès impliquerait à plus ou moins long terme une production simili industrialisée et consistant en la répétition itérative de la ou des œuvres recherchées.
Oui, il y a de quoi se prendre la tête dans un étau et se la serrer jusqu’à ce que ces vilaines pensées en soient expurgées.
Hélas, j’ai la tête dure, comme tous les Bretons et je risque fort de péter mon étau plutôt qu’autre chose.
Vous ne trouvez pas que la philosophie c’est, avant tout, l’art de rester jeune ?
Non, c’est pas ça ….. je ne me souviens plus très bien de la formulation de Onfray ?
Mais qu’importe … l’essentiel c’est de se lever le matin et se coucher le soir.
Oui, vous avez raison, je dérive insensiblement vers le thème de mon billet d’humeur.
C’est que je vois, à la télé, entends, à la radio, des intervenants de plus en plus nombreux, de plus en plus présents qui, par leur dialectique et leur vocabulaire, me rappelle étrangement les bureaucrasses que je côtoyais quand je traînais mes savates dans les arcanes de FT (France Telecom).
J’avais atterri dans ce sanctuaire de dinosaurus-rex à la suite d’un recrutement rocambolesque voire abracadabrantesque.
Disons, pour résumer, que le recruteur avait conclu l’entretien sur le constat que je finirai bien par servir à quelque chose dans cette boîte surréaliste.
Dès le premier jour, j’occupais mon temps à ne rien faire.
Il va me falloir, me dis-je, bien du courage si je veux tenir un peu en attendant de trouver autre chose ….
Et puis, au bout d’une semaine à errer dans les couloirs entre le bureau nommé ‘open space’ et la machine à distribuer des cafés dégueulasses, le chef finit par remarquer cette nouvelle recrue à l’air égaré et après m’avoir demandé de lui rappeler les éléments essentiels de mon parcours professionnel, il conclut que je serais l’homme de la situation pour classer les documentations qui s’entassaient en vrac dans trois grandes armoires en fer teinté de gris triste et moche.
J’avais quand même quarante six ans, c’était un peu difficile de repartir de zéro.
Le directeur, lui, avait eu l’idée saugrenue de lire mon CV et je fus bientôt convoqué dans son grand bureau cossu.
C’est comme ça que je me suis retrouvé bombardé directeur technique.
Cette fonction me conférait l’extrême privilège de participer aux comités des directeurs.
Et c’est ainsi que j’ai appris un nouveau métier.
J’ai en effet compris rapidement que la fonction de direction tient dans un concept très limité qui est celui qui consiste à survivre.
Un comité de direction à la Française a un ordre du jour très vague et jamais respecté.
De plus, il est planifié à une heure de début qui est toujours repoussée et une heure de fin sans fin.
Aux premiers comités, je venais avec mes dossiers et des arguments techniques détaillés pour présenter l’activité de mon service et démontrer les besoins en ressources.
Je fus surpris de constater que les autres venaient les mains vides et parlaient de tout sauf de leur service.
Bien entendu, en tant que nouveau au comité, je fus la cible de tous les autres directeurs qui s’acharnèrent à affirmer sans le moindre souci de début de preuve que leurs services subissaient la carence du mien.
Le plus surprenant de tout fut que, bien que personne ne puisse être dupe du fait qu’après une seule petite semaine de direction du service le plus désorganisé il ne faille pas s’attendre à un miracle, le directeur sembla apporter tout son crédit aux plaintes de mes confrères.
Lorsque vint mon tour de parole, sans rien demander à personne ni me préoccuper des infamies prodiguées à mon égard, j’allais au grand tableau et je commençais à expliquer les problèmes techniques qui rendais le projet instable et voué à l’échec, appuyant chacun de mes arguments par des schémas techniques et fonctionnels qui laissèrent tout le monde baba.
Sans attendre les applaudissements (ni surtout les coups), j’enchaînais sur les actions à entreprendre pour résorber la désorganisation générale et reprendre la main pour que tout le monde se retrouve sur pied.
Cette réorganisation entraînait des bouleversements importants sur les méthodes de travail et la mise en place de communications automatisées entre les services afin de faire cesser le petit jeu des « c’est pas moi c’est l’autre » alors qu’aucune trace de circulation de l’information n’était tenue.
Tout ce déballage s’étant déroulé dans le plus grand silence en raison de l’effet de surprise que j’avais surexploité, il s’en suivi après quelques minutes de silence estomaqué un vacarme soudain et agité.
J’avais eu l’impudence de ne pas respecter la règle du jeu dont j’ignorais tout.
Je m’étais attaqué à tous les autres directeurs sans distinction d’aucune sorte.
Après que les cris se soient quelque peu apaisés, le directeur qui était resté silencieux pendant toute cette agitation se leva ….. créant un nouveau silence et lança à l’assistance :
« Quelqu’un a-t-il un autre plan ? »
Bien sûr j’ai réussi à remettre tout en ordre dans la société et à faire de notre troupe une référence pour les autres sociétés du groupe ….. mais ….. dès la fin de cette réunion historique, les directeurs s’étaient ligués pour obtenir ma tête et pour cela, n’hésitèrent pas à dénoncer dans les plus hautes sphères du gouvernement le laxisme bolchevique dont le directeur général avait fait preuve en m’accordant sa confiance.
Il leur fallut deux ans pour parvenir leurs fins.
Il existe dans ces grands groupes Français, une tradition de solidarité de caste qui surpasse encore la tradition de se briser les uns les autres. Quand c’est toute la caste qui est menacée, les alliances se reconstituent jusqu’en haut de la pyramide.
Mais avec moi, ils étaient tombés sur un os véritable et lorsque le directeur général fut démis et qu’on me proposa une nouvelle fonction moins exposée …. J’étais déjà loin et je les ai abandonnés à leurs pratiques cannibales.
Et tout ça remonte en ce moment !!!
J’y ai pensé dès que j’ai entendu les premiers discours va-t-en guerre de notre bon président enamouré.
Et j’y pense à chacune des interventions de l’un ou de l’autre membre d’un grand ministère ou du porte parole de l’Elysées et même de certains journalistes très proches des rouages grippés et rouillés de l’état.
Leurs attitudes bravaches, leurs déclarations dénuées de tout fondement, de toute preuve de leurs affirmations gratuites et indigentes …… les inflexions crispées, les regards torves, les silences gênés, les marches arrières à marche forcée sur les promesses intenables et auxquelles les Français ont bien voulu croire comme des ovins avinés, le pouvoir d’achat qui n’intéresse plus personne, la police de proximité, la poudre à joues de Clara dans les yeux des Français et des journaleux, la justice traînée dans le ruisseau, la chasse aux clients douteux …. Tous les signes sont là !
Il accumule les ‘jalouseries’ des barons prétentiards et privilégiés et les envies de toutes les strates de l’état sur sa petite personne et j’imagine sans mal la cabale qui se prépare à son encontre ….
Tout cela finira dans une apothéose politicodramaticomicopsychédélique.
Devinez qui a écrit :
« On sait que ce que qui a fait l'élection de Nicolas Sarkozy est en grande partie la classe des retraités, les rentiers modernes. »
Bingo !! c’est l’ami Driout !!!!
Mais ……. Ce n’est pas l’avis des Algériens !
Donc … Driout n’est pas Algérien !!!!!
CQFD !!!!!
Show must go on
Nicolas fait son show à la télé !
Bedos et Devos sont largués ….. il fait rire bien plus et bien mieux que ces deux pitres sans talents.
Jeux de mots, poses, grimaces, syllogismes, doubles vérités, défis goguenards et sans risques ….. tout est bon pour amuser son public fait de niais qui posent les questions attendues ….. entendues.
Allez, la démocratie de guignol est en marche …. Mais jusqu’à quand ?
« et si Marc Schweizer n'était pas un lecteur aussi assidu - presque fanatique - je collapserai ce blog sans remords. »
Non, ce n’est pas de moi ….. je ne connais aucun M.S. !
C’est le triste sire Driout qui est un névropathe, schizophrène, narcissique, mégalo et dual !
Il y a le Driout du blog à Driout …
Et le iPidiblue !
Et ces deux là s’ignorent … se snobent ….
Mais dans le fond …. On s’en fout (comme dirait Vanille).
Bonjour,
Commencez 2008 avec de bonnes résolutions
Je me propose de vous faire
à deux fois moins cher
des copies de tableaux de Yfig !
N'hésitez pas à louer mes services.
Bien à vous !
JOYEUX NOËL à TOUS
aux ami(e)s
à Vanille et son employeur
à iPidiblue moon
à ma chauve-souris préférée
à l’inconnue qui passe
A celle qui reste
A celle qu’on a perdu de vue
à celle qui va chez son coiffeur
à celle qui drague
à celles qui se baignent
Aux dandies
à Sergio
Aux politiques
à Sarko et sa mouquère
Aux marins
Aux chirurgiens dentistes
Et enfin
Aux extraterrestres
gingle bells gingle bells
Devant le trône de notre bon roi Soleil (Louis XIV – pour les ignorants) Mouhamar, le guide de la nation Cyrénéenne, le père de la négation Hellène et latine, le dieu vivant de la démocratie Libyenne s’insurge des déclarations du petit caporal (Nicolas - pour les ignorants).
Je cite :
« Mais que ce trou du cul aille donc nettoyer devant sa porte avant de donner des leçons de droit de l’homme à la Libye !
Ce nabot est le président d’un pays qui refuse le voile à l’école, contre les principes de Mahommet Allah Ô akbar.
Cet avorton prétend interdire l’excision et la circonsion, les deux mamelles de la foi islamojudaïque.
Ce rabbin raté défend les homosexuels ….. c’est ça qu’il appelle les droits de l’homme ?
Et enfin, ce chien d’infidèle dénie la base même de toute civilisation, à savoir la polygamie. »
Moi, je dis que Le Pen est dépassé sur son côté borgne !!!!!
o Les salles sont vides
o Les spectacles n’intéressent qu’une poignée de spectateur
o Sarko aurait prévu un transfert des fonds de la culture vers l’éducation nationale, le ministère de la culture pourrait même disparaître.
o Les subventions de certaines salles (dans le neuf trois entre autres) ne serviraient qu’à entretenir des activistes subversifs et encourager les violences par des spectacles eux-mêmes violents.
Bien ! ça, c’est pour le côté purement informatif !
Du côté du débat, maintenant :
Les directeurs de salles sont inquiets (on le serait à moins) de cette dérive totalitaire qui ressemble fort au comportement des régimes soviétiques staliniens ou chinois ou des régimes de bananes ….. euh ! non …. Des régimes bananiers africains !
Les nouveaux politiciens sont avant tout des hommes d’affaires incultes pour qui la culture ne sert à rien et ne rapporte rien.
L’éducation nationale étant à la recherche de financement, les mêmes politiciens ont donc imaginer faire un transvasement de budget à budget.
Mais il faut qu’ils se méfient car le théâtre est un lien social qui permet de distraire les banlieues et est aussi un élément du prestige culturel de la France à travers le monde.
Si on fait un parallèle avec les USA, les mécènes y sont particulièrement généreux avec les théâtres privés qui montent des spectacles de variétés et non culturels.
Et le ministère de la culture américainvest particulièrement attentif aux arts plastiques (peinture et sculpture) qu’il considère comme spéculatif et capitalistique dans une vision de rentabilité sur le cours et le moyen terme.
En France, la volonté de voir disparaître le théâtre expérimental et populaire par les coupes sombres de leurs budget relève de l’idéologie politique qui consiste à priver le peuple de son droit à la culture.
Si une part de budget restait affecté aux théâtres, cette part irait (dit-on dans les couloirs des ministères) vers les théâtres privés qui sont sensés monter des spectacles rentables c'est-à-dire dont le prix des places remplit les caisses de l’état via les impôts …. On passerait d’une culture à pertes à une culture profitable mais tragiquement élitiste et les subventions serviraient alors à distraire non plus le peuple mais une certaine couche particulièrement aisée de la population la province deviendrait, alors, un désert culturel !
La discussion se termine sur le constat d’une crise de civilisation et les directeurs de théâtre réclament un « Grenelle » de la culture.
Mon opinion :
Encore une fois, on assiste à un revirement idéologique, financier, culturel, politique sur fond de confession religieuse assez considérable.
Je l’avais pressenti dès que j’ai vu que les lobbies juifs se tournaient très soudainement vers le théâtre qu'ils avaient ignoré jusqu'à présent.
Il s’agit donc bien d’un manœuvre de captation de fonds publics pour un financement de départ (investissement) de futurs spectacles minables et propagandistes mais rentables et juteux.
On n’a pas fini de se voir proposer des spectacles pleurnichards sur les tristes jours de la shoah, des camps de concentration, des fours crématoires, des wagons de la mort ……
C’est vraiment tomber de charybde en Scylla, du théâtre populaire imbécile au théâtre du souvenir lamentable.
N’aurons-nous donc jamais droit à un spectacle gai et intelligent ?????
Comme dans tant d’autres domaines, les fonds publics serviront à remplir les poches d’hommes d’affaires peu scrupuleux et incultes.
Mais faut dire aussi que depuis le temps que les théâtres populaires vivent sur ces mêmes fonds publics à nous servir des spectacles totalement ineptes et crétins …. Au moins, avec le lobby juif, on aura des spectacles idiots et crétins mais qui rempliront les poches de quelques nantis au lieu de disparaître dans des poches percées !!!!
Un Grenelle de la culture ?
Oui, et un grenelle de la connerie, c’est pour quand ??????
Bonjour les amis,
J’ai reçu cet e-mail de monsieur Caveyrac :
A tous les artistes,
Nous préparons une importante opération visant à alerter les Pouvoirs Publics
sur l'urgence de prendre des dispositions favorisant la relance du marché
de l'art pour les artistes vivants.
Nous avons pour cela besoin de votre concours :
Un projet a été initié par la Maison des Artistes et relayé par la revue Artension
dans le cadre d'une réunion préliminaire qui s'est tenue au Sénat début 2007.
Des réunions importantes attendent Rémy Aron et les responsables de la
Maison des Artistes dans les prochaines semaines pour défendre ce projet……. La suite n’a rien d’intéressant !
Nb : La MAD prétend réunir plus de 15000 adhérents
La profession de foi de la MDA est là : http://www.artension.fr/projetmda.pdf
Il y a 2 MDA : une association officielle chargée de collecter les charges sociales des artistes et une association loi 1901 sans aucune légitimité autre que d’être une association comme les autres.
Les troupes du président (poils aux dents) Aron ne sont pas tous des 'artistes' .... il y a plus de 'gogos' que d'artistes ! car, justement, ils ont été recrutés fallacieusement, en les piégeant par le nom de l'assoc 'MDA' qui n'est pas l'organisme recommandé pour l'enregistrement des artistes à l'URSSAF !
C'est justement, ce mic-mac qu'il entretient que je vilipende car je n'aime pas être grugé !
J'ai discuté plus d'une heure avec monsieur Aron au téléphone il y a quelques mois ..... il en est ressorti que les artistes ne l'intéresse pas autant que la position d'hégémonie qu'il cherche à établir à son profit ! Il croit ou aimerait faire croire que son assoc est la seule qui compte.
voyons, est-ce qu'une personne sincère et altruiste mélangerait les affaires de la MDA assoc avec les affaires de Caveyrac ? C’est un peu le mariage de la carpe et du bouc !
Tu penses, Ys (*), que la défiscalisation favorisera les petits …. Moi je dis que ce n’est absolument pas certain ….. il se peut même que ce soit le contraire ! car si la défiscalisation s’applique sans discernement, ce sont, bien au contraire, les artistes les plus côtés qui en bénéficieront ….. lois du marché obligent !
Je ne discute pas ses idées politiques, car je pense que tout un chacun doit avoir le droit de défendre avec force ses convictions, fussent-elles contraires aux miennes. Je trouve, d'ailleurs que cette attaque n'est pas à mettre au crédit de ceux qui la font.
Par contre, Aron défend une idéologie artistique. Il préconise le retour à des valeurs que j'apprécie, le goût du dessin et du travail honnête. Mais je ne le suis pas lorsqu'il prétend ériger ces valeurs en valeurs uniques. Toutes les formes d'art sont respectables (si ça plaît ou si ça correspond à un besoin) et je lui ferai donc le même reproche qu'à ceux qui l'attaquent pour ses convictions politiques : tout le monde doit pouvoir défendre ses propres valeurs. Dans les adhérents à la MDA, combien d'abstraitistes ? il semble les rejeter (mais s'ils ne le savent pas, ils passent pour des couillons parce qu’ils paient une cotisation pour rien !).
je dis, moi, qu'il y a beaucoup, beaucoup trop d'opacité dans tout ceci et que je n'aime pas ce qui n'est pas transparent car on sait que la première loi des filous c'est l'hypocrisie !
bon ! je dis pas qu'Aron ou Caveyrac sont des filous, je dis qu'ils manquent de transparence dans leur démarche.
bien ! je passe donc à la profession de foi de la MDA.
Quand Bernheim dit :
« il y a quelque chose de choquant à ce que le plus grand nombre des artistes soit exclu de la manne publique sur des critères de choix esthétiques parfaitement surdéterminés par une sorte de doxa dominante. »
Je suis d’accord avec lui. Mais quand tu sais que son objectif est de substituer à cette doxa une autre : la sienne, tu ne peux d’empêcher de penser : bonnet blanc et blanc bonnet !!!!!
Aron, lui, ne manque pas de culot !
« R.A. : Oui, le vrai enjeu, c’est bien la démocratisation, en partant de cette idée que c’est toujours du libre jeu démocratique que naît la bonne reconnaissance des valeurs de toutes sortes, qu’elles soient humaines ou artistiques, et jamais des systèmes hégémoniques qui se sont tous historiquement plantés en voulant imposer leurs critères d’évaluation. »
Il prêche le ‘faites ce que je dis, pas ce que je fais !’
Aron, toujours lui, proclame :
« R.A. : Et bien, cette loi de défiscalisation va entraîner notamment – non pas par coercition, mais par incitation – la diminution, voire la suppression du travail au noir. D’avantage d’artistes vont se déclarer professionnellement et participer à la solidarité nationale et cela va faire rentrer de l’argent non seulement dans les caisses de la sécu mais aussi dans celles du fisc. »
Ah oui !!!!! Tiens donc ? mais c’est vraiment miraculeux !!!!! pourquoi personne n’y a-t-il pensé avant ? …. Au fait ! euh ! ça marche comment ? parce qu’affirmer de telles sornettes sans les démontrer, ça a un nom : démagogie !
Enfin, monsieur Aron nous livre le fond du fond de sa pensée :
« L’un des éléments important de notre réflexion est la prise en compte du chiffre noir du marché de l’Art que, par définition, nous ne connaissons pas, mais qui est certainement très important. Certaines études ont évoqué le chiffre de cent mille artistes dans le domaine des arts plastiques, si l’on met à part les graphistes, c’est trois à quatre fois plus que le nombre d’inscrits à la Maison des Artistes. Lorsque je parle de chiffre noir du marché je pense notamment au chiffre généré par ce que les artistes appellent, «la concurrence déloyale des mateurs», qui est une forme de travail au noir. L’introduction de mesures de défiscalisation générera nécessairement une transparence qui contribuera à réduire considérablement ce marché parallèle et à produire des recettes qui échappent actuellement à la solidarité nationale. De même que les procédures d’agrément, liées à la défiscalisation, permettront de consolider la situation des galeries qui, à côté des nouveaux moyens de commercialisation, continuent de faire un travail essentiel pour de nombreux artistes. C’est aussi un moyen de reconsidérer la relation artiste-galerie. »
Aron se fait des idées !
Il pense que les amateurs représentent un marché plus important que les professionnels, mais il se goure gravement et je le lui avais expliqué en long en large et en travers au téléphone, mais il est tenu par Bernheim dont c’est le combat de sa vie !
Ces braves gens pensent qu’en bloquant les amateurs, ils en feront des professionnels et que ceux-ci paieront des cotisations à leur association et à la sécu …. Mais c’est du délire à l’état pur et ils le savent et continuent de tenir ce discours d’un autre âge mais qui peut …. à terme …. tuer toutes formes d’expression artistique en France car si on tue les amateurs ….. on tue le vivier de talents !
Existe-t-il un seul artiste qui soit devenu professionnel du jour au lendemain ? même ceux qui sortent des écoles ont besoin d’un certain temps avant de se sentir bien dans leur métier ! on leur donne des bourses pour qu’ils puissent survivre.
Si Van Gogh revenait sur terre, il se verrait contraint de payer des cotisations pour avoir le droit d’exerce son art ! Car c’est l’objectif réel du duo en question : interdire toute forme d’art qui n’est pas officiellement reconnue par la MDA !!!!!! alors, quand on parle d’hégémonie, on peut dire qu’ils en connaissent un rayon en la matière !!!!
Et pourquoi ne pas interdire, pendant qu'on y est, le droit de chanter dans la rue ou chez soi sans être inscrit à la SACEM ?
le droit de lire ou d'écrire sans être inscrit à l'agessa ....ou l’adepa ... ou …. Je n’sais quoi ?????????
Oui, la mode est à l'interdiction !
Interdit de boire, de fumer, de dire des gros mots, de cracher sur la tête de son voisin .....
Quoi ? cent misérables euros de vente de tableaux par des amateurs mettraient en cause l’équilibre des retraites des artistes ?????? Comment peut-on dire pareille ânerie !!!!!!
Par contre, cette jeune artiste qui sent qu’elle a quelque chose à donner devrait se résigner à faire des ménages parce qu’elle n’aurait aucun droit à exposer ses toiles tant qu’elles ne sont pas officialisées par la MDA assoc !!!!!!!!!!!!!!!!
Et ne parlons pas des tags ! encore que ….. si on ne donne aucun moyen à l’artiste de s’exprimer, il lui reste les murs des cités ! C’est marrant, ça, mais Bernheim et Aron n’en parle jamais de ceux là , de ces exclus au droit de peindre ! pourtant, eux, ils coûtent des milliers de fois plus cher à la collectivité que les quelques artistes qui vendent une toile par an sans être déclarés !!!! nettoyer les murs d’une ville revient à des centaine de milliers d’euros ….. il suffirait de mettre des panneaux à la disposition de ces artistes pour économiser de quoi alimenter le fisc ! mais ! attention, les tags, ça ne correspond pas aux choix artistiques de la MDA assoc !
Plus loin, Artension pose la question choc :
« Ar. : Et les artistes, les galeristes, y croient- ils ? Vont- ils se mobiliser pour obtenir cette loi ? »
Là, c’est le comble du comble. Je ne sais pas si des galeristes lisent les messages, mais je leur pose la question : « souhaitez-vous que l’état se mêle de votre gestion ? »
Les galeristes sont des commerçants qui gagnent très bien leur vie (ou disparaissent – lois du marché).
Le commerce, c’est la libre concurrence prônée par le gouvernement …. Alors pitié, laissez les galeries faire leur business et les moutons n’auront pas de caries !!!!!
Le galeriste choisit ses artistes. S’il choisit un artiste qui ne se vend pas, ce n’est pas 1500 euros de défiscalisation qui le feront vendre !
Par contre, effectivement, si cet artiste se vend bien, l’amateur d’art comme le nomme Aron et Bernheim, sera très heureux d’économiser 1500 euros dont il n’a aucun besoin puisqu’il est plein aux as !!!!!!!
Ou alors, il faut faire un tri dans les artistes qui peuvent bénéficier de la défiscalisation et de ceux qui ne le peuvent pas, n’y ont pas droit ………. AH ! mais voilà une idée qu’elle est bonne …… et si on demandait à la MDA assoc de faire ce choix ? là, au moins, l’hégémonie ne serait pas un vain mot …… allez, petits, venez ramper aux pieds de monsieur Aron si vous voulez bénéficier de la défiscalisation et n’oubliez pas de cotiser et de payer les services de ce bon monsieur Caveyrac !!!!!!!
Et alors ….. la réponse du sieur Aron :
« R.A. : J’en suis sûr. Il y va de leur survie, de leur retour à une juste place dans la société, du respect qu’on leur doit, de la fin de cette commisération générale dont ils sont l’objet. d’être actifs, responsables, et de sortir enfin de leur situation de précarité assistée. »
Oh ! oui, j’espère que des galeristes nous lisent et qu’ils vont nous confirmer la commisération dont ils sont l’objet, les pauvres ! et il en va de leur survie …… nous avons trop perdu de temps …. Vite, les masques à gaz, et les pépettes sonores et trébuchantes !!!!!!!!
Comme ils doivent être honteux de leur condition de précarité assistée !!!!!
Mais il pense à qui, monsieur Aron ????????? Connaît-il un seul galeriste ? Sinon, faut que je lui donne quelques adresses ….. ça pourrait chambouler son jugement !!!!! D’ailleurs, idem pour les artistes amateurs !
Conclusion :
L’art, pour ces messieurs Bernheim et Aron, n’est qu’un prétexte. Ce qui est visé directement, ce sont les fonds publics, c’est rafler la mise et s’en mettre plein les poches !
Bien sûr qu’il faut développer l’intérêt du grand public pour les arts, mais cela commence par l’école, puis par une information juste et complète.
Je suis un assidu de l’émission d’art d’art.
Mais quand j’entends les conneries que j’entends sur les tableaux et les artistes présentés …. Mes poils se hérissent sur mes ongles !
Il y a tant de snobisme dans ces propos. Il ferait mieux d’abandonner un peu les artistes disparus et présenter les artistes vivants.
D’ailleurs, une émission totalement dédiée aux peintres et sculpteurs manque à la télé ! on a bien des concerts de musique classique, des pièces de théâtre, quelques rares opérettes et opéra, beaucoup de cinéma (surtout américain), des émissions du type ‘radio crochet’ (star ac etc ….) mais rien, rien de rien sur la peinture et la sculpture (si je fais fi de d’art d’art qui ne parle que des morts).
Il faudrait également instaurer la possibilité pour les amateurs désireux de devenir professionnels des moyens de communications avec les pros pour qu’ils puissent bénéficier de leurs conseils.
Ce forum ( http://www.ateliermagique.com/ ) et d’autres sont très profitables de ce point de vue, mais il manque le contact et la démonstration.
Il conviendrait d’encourager par tous les moyens les expositions d’amateurs qui sont le meilleur moyen d’attirer le grand public vers l’art car lorsque une mémé ou un pépé expose, il fait venir toute sa famille et ça s’appelle l’émulation.
Les quelques ventes de quelques dizaines d’euros de ces manifestations n’ont rien à voir avec le marché de l’art et il faut absolument abandonner cette idée nuisante et malfaisante qui n’apporte rien à personne.
Il faut canaliser les énergies dans le bon sens.
La défiscalisation est un leurre, une vessie vide de sens.
Il faut montrer le travail des artistes, et les laisser s’exprimer tant qu’ils sont vivants sur leur art et leur philosophie, leur donner les moyen de convaincre le grand public de l’intérêt qu’il y a à avoir des artistes indépendants et autonomes financièrement et qui expriment visuellement des concepts idéologiques qui touchent les hommes aux tréfonds de leurs âmes et les empêchent de sombrer dans la manipulation de la propagande et de la publicité.
Les artistes sont les garants du libre arbitre de l’homme.
N'oublions jamais que les associations sont faites pour aider l'individu à faire face aux problèmes qu'il rencontre et à s'épanouir personnellement.
Les associations ne sont pas faites pour se substituer à lui dans ses devoirs et ses droits ! il est urgent de revoir le fonctionnement des associations qui se conduisent comme les partis politiques : sans respect des droits de l'individu.
(*) Ys est un excellent artiste côté.