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religion - cocaïne et p'tites pépées - Page 6

  • Dialogues à la noix !

     

     

    J’avais décidé de mitonner une salade d’endives aux noix du jardin et petits dés de Comté.

    Cette idée saugrenue m’est venue en retrouvant au fond d’un placard planqué une bannette pleine de noix ramassées l’an dernier sous le noyer.

    Dans ces cas là, j’aime à m’installer sur la petite table du salon, le cul dans le fauteuil télé, une écuelle pour collecter les écales posée sur un papier journal pour récolter les éclats éclatés pendant l’éclatement de la noix.

    Vous voyez le tableau … bien entendu, dans ces instants relaxes, je mets la télé en sourdine, en fond sonore si vous préférez.

    J’attrape la première noix et à l’aide un couteau à lame courte mais solide, j’entreprends de l’éventrer afin d’en retirer les cerneaux crémeux délicieux.

    Au moment où je positionne la pointe de mon couteau dans la fente de la noix, j’entends une voix aiguë inconnue m’interpeller :

    La noix (LN) : Hééééééé ! Hoooooo ! ça va pas, nooooonnnnn ! ?

    Moi (M) : ???????????

    Mettez-vous à ma place ! Y’a de quoi tomber de haut, même le cul dans le fauteuil !

    Une noix qui parle !

    M (poussant la pointe du couteau dans l’interstice) : C’est toi qui parle ?

    LN : Aïe ! ça va pas, noooonnnn ! ? ça fait mal, retire ça tout de suite !

    M (à moi-même en aparté mais suffisamment fort pour que la télé entende) : Je dois dormir, faire une sorte de cauchemar ….

    LN (fort) : Aïe te dis-je, retire la lame de mon cul, tu me fais mal non de dieu !

    M (en aparté mais …. ) : Une noix athée ! Elle ne met pas de majuscule à ‘dieu’ !

    LN (crie) : Retire cette lame ou je te …

    M : Tu me quoi ?

    LN : Je te fais un procès pour torture physique !

    M : Mais arrête un peu de déconner, une noix n’est pas un être, c’est une juglandacée oléagineuse, une noix ne parle pas, une noix ça ferme sa gueule …

    Et hop, d’un coup sec, je décollecte les deux partie de coque pour atteindre le cœur tendre et savoureux de la noix.

    LN (elle pousse un cri perçant et douloureux puis se tait).

    M : C’est qui le chef ! ?

    Après avoir soigneusement séparé les cerneaux des coques, je chope une deuxième noix …

    LN (tremblotante comme une feuille morte …) : Noooonnnnn pitié, ne m’éventre pas, je suis jeune, j’ai encore quelques beaux jours à vivre …. Pitié !

    M : Mais c’est quoi ce sketch ?

    LN : J’ai vu ce que tu as fait à Caroline, s’il te plaît ne me fais pas subir le même martyr …

    M : Toi aussi tu vas me faire un procès ?

    LN : Non, non, je ne ferai rien, je ne t’embêterai pas, mais épargne moi, prends plutôt une autre noix, plus vieille qui a le droit de mourir dans la dignité …

    M : Une vieille noix toute rabougrie au goût de carton, c’est ça que tu veux que je mette dans ma salade ?

    LN : Ah ! Parce que tu fais une salade ?

    M : Ben oui, pourquoi crois-tu que j’écale des noix ?

    LN : Mais c’est quoi comme salade ?

    M : Une salade aux noix.

    LN : Y’a que des noix dans ta salade ?

    M : Ah non, les noix ne sont que des ingrédients goûteux qui exaucent le goût suave et légèrement amer de l’endive.

    LN : Mais …. Tu as vérifié que tu avais des endives ?

    M : Tu me prends pour un chicon ?

    LN : Non, pas du tout, mais … je me disais, comme ça, que ce serait bête d’éplucher des noix si tu n’as pas d’endives pour faire la salade, parce que les noix, une fois ouvertes, leurs petits cœurs flétrissent, se racornissent, vieillissent et finissent pas prendre un vilain goût de carton.

    M : Ouaip ! Bouge pas, je jette un coup d’œil au frigo …

    Bien entendu, je retrouve le paquet d’endives que j’y avais mis la veille. Je l’attrape et je l’ouvre. Je saisis une endive et je la passe à l’eau froide pour la laver … lorsque …

    L’endive (L) : Ahhhhh ! C’est froid !

    Non mais ! Vous vous rendez compte ? Une endive qui parle ! Je deviens fou ou quoi ??????

    L : S’il te plaît, arrête, c’est trop froid !

    M (à moi-même, en aparté mais à voix haute et ferme) : Si c’est une blague, elle est de très mauvais goût !!!

    J’attrape un saladier dans le placard, un couteau effilé dans le tiroir et je commence à découper l’endive en lamelles …

    L : pousse un grand cri strident et désespéré puis se tait !

    J’attrape une seconde endive et la place sous le robinet pour la nettoyer …

    L’endive (L) (implorante) : S’il te plaît, ne me fait pas ce que tu as fait à mon amie Julie, ne me découpe pas comme un saucisson, je ne veux pas mourir, je suis trop jeune …

    Je l’interromps …

    M : Tu ne comptes tout de même pas me faire le coup de la noix ?

    L : C’est quoi le « coup de la noix » ?

    M : Laisse tomber !

    L : Pourquoi veux-tu me saucissonner ?

    M : Pour faire ma salade.

    L : C’est quoi comme salade ?

    M : Une salade d’endives aux noix et Comté.

    L : C’est quoi du ‘Comté’ ?

    M : Ben … du fromage.

    L : Et tu as vérifié que tu en as ?

    M : Ah ! Je te prends en flagrant délit de plagiat, tu me fais le coup de la noix !

    L : Et si tu n’avais pas de Comté ?

    Putain ! ça commence à me gonfler !

    J’ouvre le frigo, saisis le comté, éventre le conditionnement et sors le fromage qui s’écrie

    Le fromage (F) : NOOOONNN Pitié, ne me décapite pas, je ne veux pas mourir …

    De surprise, je lâche le fromage.

    M : Nom de dieu de non de dieu !!! C’est quoi ce bordel !

    Je me pince …

    M : Aïe ! Mais c’est dingue, je ne dors pas, c’est fou … oui, c’est ça, je deviens fou …

    Je lance un coup d’œil circulaire tout autour de moi sur 360° sans que mon corps bouge …

    Je suis dans la cuisine, sur le plan de travail le saladier avec le premier chicon, le deuxième repose à côté du saladier, de l’autre côté, le fromage que j’ai laissé tombé … et dans la salle, sur la table basse, le panier de noix et un récipient avec deux cerneaux et une noix sur la table.

    M : (à moi-même …. Etc ….) : Y’a quelque chose qui cloche ! Mais quoi ?

    C’est à ce moment exact que j’aperçois le photophore sur le manteau de la cheminée …

    Je vais à l’âtre, place une bougie neuve et attrape la boîte d’allumette. Je prends une allumette, mais au moment de la gratter, l’allumette s’écrie …

    Allumette (A) : NOOONNN, s’il te plaît, ne me gratte pas, je ne veux pas brûler, pas déjà, laisse-moi vivre encore un peu …

    Bon, là, trop c’est trop !

    Je me pose dans le fauteuil, je ferme les yeux et m’endors.

    Combien de temps ai-je dormi … ?

    Toujours est-il qu’à mon réveil, je me rends compte illico presto que tout est resté en état !

    Les noix sont devant moi et de loin, j’aperçois le paquet d’endives, le saladier et le Comté sur le plan de travail de la cuisine.

    J’attrape la noix …

    LN : NOOONNN pitié, ne m’étripaille pas, je ne veux pas mourir ….

    M (fermement décidé à ne pas me laisser mourir de faim…) : Désolé, ma belle, mais c’est toi ou moi !

    Crac, je la craque, en extirpe les magnifiques cerneaux et attrape la prochaine noix qui hurle …

    LN : NNNNNNNNNNNNNNOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNN …

    Craque, craque, craque … et que j’étripe, que je décollecte, que je décortique, que j’étête, que je décapite, que je saucissonne …  dans les cris, les hurlements, les sanglots …

     

    Bon ! Où Ai-je mis les échalotes …..

    Au fond du placard, j’entends les échalotes qui sanglotent …

    Les échalotes (E) : non, non, pitié, pitié on ne veut pas mourir, pitié, ne nous épluchez pas …

     

    J’ai pris ma bagnole et je suis allé bouffer au resto … là, au moins, tout est déjà mort dans l’assiette !

     

    Yfig-grenouille-aux-fruits.Jpg

  • Revu de presse vite fait sur le poupouce !

     

    Alors, au menu, on a :

     

    La BAISSE des RETRAITES

    Et

    L’élection des conseillers communautaires.

     

     

    Vous, je ne sais pas ! Mais moi, je trouve le temps long ….  quand est-ce que tout ces zouaves vont dégager de l’horizon politique ?

    La fumée dégagée par les écoutes d’untel, de Machin, de Bidule, de Truc et leur cortège de Paul et Mike nous brouille la profondeur optique et nous rend le véritable paysage politique et social opaque.

    Qu’ils aillent tous se faire "empapa où t’es" et ferment leurs gueules une bonne fois pour toutes !

    Quand je pense que nous avons l’immense privilège d’avoir une ministre sociale géniale, qu’avons-nous besoin d’autre chose ?

    Vous vous rendez compte ? Marisol Touraine a fait passer une loi qui a pris pour doux nom :

    LOI n° 2014-40 du 20 janvier 2014 garantissant l'avenir et la justice du système de #retraites

    Bonne lecture !

     

    Si vous allez à l’art. 6 vous vous surprendrez à apprendre que Mayotte bénéficie de la revalorisation des retraites minimum dans la limite du plafond qu’aucun mayottais (même en maillot de bain) n’atteindra jamais !

    Voilà comment on passe notre argent de nos poches aux poches des immigrés clandestins à cent pour sang musulmans !

    D’autant que, non contents de geler les maigres retraites des vieillards cacochymes et souffreteux, voilà-t-y pas que le MEDEF et LES SYNDICATS signent la main dans la main à la demande du gouvernement l’imposition des majorations familiales. Ce qui signifie que les retraites évanescentes vont baisser pour cause de hausse des impôts !

    Merde ! ça mérite mieux qu’un silence respectueux, ça mérite des applaudissements, des hourras, des bravi et tutti quanti …. Les socialistes nous préparent un avenir radieux en ouvrant la voie pour les prochains gouvernements qui n’auront plus qu’à suivre connement ces avancées létales dans le sens de l’éradication de la vieillesse. Surtout si on considère la pub généreuse qui est faite à l’euthanasie avec le slogan éloquent : « le droit de mourir dignement » … bah voyons … comme si la mort pouvait être ‘indigne’ !

     

    Allez vous étonner, après ça, que d’aucuns ne votent pas socialiste !

     

    Bon ! si je vous emmerde, allez lire autre chose … je sais pas, moi, les articles innombrables et infinis sur les écoutes de bouches à oreilles via les portables mobiles et indiscrets !

     

    ………………………..

     

    Vous êtes encore là ! ?

    Boudiou ! Vous êtes des coriaces, vous n’avez pas peur de vous faire du mal ???

    Parce que tenez-vous bien, mais il y a encore des sujets graves dont personne ne parle de peur d’effaroucher les perdreaux enrubannés par la téloche !

     

    Vous croyez tout savoir sur les prochaines élections municipales !

    Vous êtes sûrs ?

    Savez-vous que vous allez voter pour le maire, ses conseillers et les conseillers communautaires ?

    Oui, le communautarisme nous gagne !

    Mais n’allez pas croire qu’il s’agisse d’élire les commissaires européens (qui sont cooptés par les lobbyistes bruxellois) … que nenni, non, il s’agit d’élire les dames et messieurs qui siègeront aux communautés de commune.

    Vous savez, ces trucs dispendieux qui coûtent les yeux de nos têtes et ne servent qu’à inventer de nouvelles taxes leur permettant de ripailler à nos frais !

    Non mais, franchement, vous avez déjà pris le temps d’admirer ces conseillers ?

    Vous avez vu leurs tronches de benêts, leurs tenues de bouseux, leurs faciès couperosés de débiles alcooliques ?

    Et c’est sur ces gens là qu’on compte pour améliorer la démocratie ?

    Putain ! c’est à dégobiller !

     

    Et pour finir, la bonne nouvelle de la prise en compte démocratique des bulletins blancs.

    Mais ATTENTION ! Nous parlons de bulletins « blancs » !

    Pas noirs, ni bleus, ni caca d’oie …. Ni raturés, ni bidouillés … c’est fini ce temps là, le temps joyeux des panachages et des messages subliminaux …. Désormais, vous devrez vous munir d’un bulletin blanc … IMMACULÉ … sinon … ben il sera nul et non comptabilisé.

    Comptabilisé dans quoi ?

    Bof !

    Dans le calcul des bulletins, mais pas des suffrages exprimés, faut pas rêver !

    Alors … à quoi ça sert ?

    Ben dame … à nous prendre pour des cons en nous faisant croire que c’est de la démocratie !

    Moi, je vais leur mettre « mort aux cons » sur mon bulletin !

    Ils le foutront à la poubelle c’est quand même mieux que de cautionner leur cinoche !

     

     

  • C'est nous les africains qui revenons de loin ... vous connaissez la suite ? Pas moi !

    c'est simple !

    Les blancs qui piquent les richesses des blacks, les blacks n'ont qu'à les tuer et les bouffer !

    On a vu ça au Botswana ... suivi de famines meurtrières quand les noirs eurent fini de bouffer les réserves des blancs dont les cadavres nourrissaient les vautours !

     

    L'Afrique c'est "je t'aime moi non plus", c'est "au secours tirez-vous de là on veut plus vous voir", c'est "sans vous on est morts mais mieux vaut être mort qu'esclaves" ... etc ...

    Les africains te demandent un truc ... ils te testent ...  si tu le donnes ... t'es un bon bwana, faut que tu donnes encore et toujours plus ....

    Pour se faire respecter, il ne faut jamais donner, mais faire payer ... même pas cher, mais ne jamais donner ... celui qui donne est faible !

     

    Et entre eux ... là, c'est la préhistoire (ce qui n'est pas nécessairement négatif sauf ...)  ... ils se tuent comme on s'insulte ! 

    Il faut bien comprendre que nous ne sommes pas éduquer pour les comprendre.

     

    Il faut vivre dans le bush ou même en ville avant que nos valeurs ne commencent à se transformer et qu'on apprenne de l'Afrique et des africains.

     

    Petite anecdote sympa : si vous vous ‘baladez’ dans Khartoum (prononcez Rârtoum) la capitale du Soudan, vous verrez de nombreux éclopés, jeunes et vieux … vous savez, des gosses avec le bras dans le dos et la jambe amputée …  et le vieux cul de jatte dans une caisse en bois avec des fers à repasser … Nous autres, occidentaux, ça nous révulsent et on donne un peu … mais il y en a tant !

    Et puis un beau jour vous demandez pourquoi il y en a tant ?

    Bah ! c’est de naissance, les parents estropient les enfants pour qu’ils fassent la manche.

     

    D'ailleurs, lisez les commentaires sur l'article ....

    Les selekas  Soudanais, musulmans ont conquis des territoires centre africains en tuant et violant afin de s'approprier les quelques biens des chrétiens qui vivaient là. Les forces françaises ont tout bonnement rétabli la précédence des autochtones sur les allogènes. Mais les chrétiens savent bien que dès que les français auront quitté les lieux, ils seront de nouveaux les objets de massacres !

     

    Yolande MUKAGASANA ne nous fait pas part de ses intentions ... pour quoi, pour qui plaide-t-elle ? Pour elle-même de toute façon !

    Croyez-vous que les rites cannibales soient chrétiens ou musulmans ?

     Croyez-moi ... ou pas ... je m'en fiche ... mais les conflits Africains ne sont jamais manichéens.

     Et en Afrique, il n'y a pas que des noirs !

     Tout ce que j'ai écrit est purement factuel, je ne porte aucun jugement, je connais trop les africains pour savoir que ce serait peine perdue, il y a parmi eux de merveilleuses personnes. Mais que sont quelques personnes sur des centaines de millions ?

     

    Té ! une autre fois, si je suis encore là, je vous entretiendrai des chinois .... ça vaut le coup aussi, les chinois ... vous n'avez pas fini d'être surpris !!!!

     

  • José Bové avachi dans le luxe et le lucre. Avec l’âge, même le lion le plus barbare finit par se laisser caresser dans le sens de l’argent facile.

     

     

    L’émission somnifère de Laurent Ruquier fait toujours autant d’effet !

    C’était hier soir 22 février 2014.

    J’arrive au moment précis où Zé Jo Bo Vin pose son fondement sur le petit fauteuil qui en a tant vu (des culs !)

    Celui-là est mou, mou, mou … à l’infini !

     

    Le grand pourfendeur des guerriers maïs, le défenseur de la graine saine et du bon sens paysan qui va toujours dans le sens qui l’arrange … l’homme qui a goûté le sel âcre des prisons surpeuplées, lui qui a osé défier l’autorité musclée … le voilà avachi dans le velours côtelé de Ruquier.

    L’Europe ?

    L’Europe, c’est super, c’est merveilleux, c’est extraordinaire, c’est comme un rêve enchanteur dont on ne souhaite pas se réveiller.

    L’Europe, c’est superbe, on discute avec des gens très intelligents, on les convainc, on se laisse convaincre, on échange des idées et à la fin on touche le gros lot.

    Parce que ce qu’il nous dit pas, le Bové, c’est le train de vie que l’Europe lui apporte avec son cortège de voyages à l’œil, d’hôtels 4 étoiles, de gentilles hôtesses dévouées (corps et) âmes, de restaurants gastronomiques,  de cadeaux luxueux …. Et de très généreuses prébendes sonores et trébuchantes exonérées, de surcroît, d’impôts sur le revenu. Et puis … plus tard … la retaite … je vous raconte pas !!!!!

    Alors, forcément, ce paysan au bon gros bon sens près de chez lui ne va pas cracher dans la soupe, ni dans le pain au maïs … qui le ferait ?

    Il est content le bovin avec tout ces privilèges liés à la fonction délicieuse de député européen. D’ailleurs il l’aime tant cette fonction qu’il se représente pour un nouveau mandat et n’exclut pas d’y finir ses jours dans la ouate douce et feutrée des palais dorés de Bruxelles.

     

    Caron et Polony ne mouftent pas, non, juste un petit commentaire pour dire combien ils sont heureux que Bové le soit !

    Pas de quoi crier « au loup !».

     

     

    Conclusion : il a dû casser sa pipe, on ne l’a pas vue de tout le temps qu’il est resté assis.

     

    Moi, bercé par tant de blabla soporifique, je m’empresse de rejoindre Morphée qui s’est installé confortablement sous la couette.

     


  • La théorie des genres permettra, enfin, de différencier le sexe biologique du sexe social (qui est le seul vrai sexe futur !)

    De mon temps (comme disait Yves), il y avait l'école des filles et l'école des garçons et un haut mur (pour nos petits corps) séparait les petits mâles des petites femelles.

    Puis, au collège, idem ....

    Je peux vous dire qu'en ce temps là, draguer une nana relevait de l'exploit extraordinaire !

    On avait tous tendance à être pédés vu que la plupart des fils à papa n'avaient jamais vu une vulve !

    Moi, chanceux, j'avais des sœurs et surtout leurs copines (de ch'val).

    Comme j'étais beau comme un dieu, j'étais invité aux surboums ... même que ça m'est arrivé d'être le seul mec avec 3 ou 4 gonzesses en chaleur qui passaient des slows en boucle sur le pickup. C'est aussi comme ça que j'ai amélioré mes connaissances musicales vu qu'à la maison on n'avait droit qu'a du classique et du Brassens.

    Il m'a fallu arriver au lycée pour que 3 ou 4 nanas se retrouvent dans notre classe de 30 gars ... Je ne sais pas quels étaient les critères de recrutement, mais on a eu droit aux plus moches du pays ! Les autres filles devaient sûrement commencer leur nouvelle vie de « ménagères » !

    J'vous raconte tout ça ... mais bon ... ce n'est que mon exemple personnel ... je n'ai pas suivi les autres potes après la fac .... je ne sais pas ce qu’ils sont devenus et je m’en bats les couilles (car je suis un mâle, un vrai !)

    On sent bien que tout ça évolue … times are changin’ …. On mélange tout, filles, garçons, hermaphrodites …. Même les métiers ne sont pas épargnés par cette maladie étrange qui semble venue du fin fond de l’univers … on a des nanas maçons, chauffeuses de poids lourds, plâtrières, informaticiennes, proctologues, cantonnières, garde barrières …. Etc ….

    Bientôt, il sera interdit de parler de son sexe !

    Comme l’écrit Chalandon, on évitera le genre, on ne dira plus il ou elle est coquette mais ça est coquet … merde, pourquoi mes exemples à moi ça ne marche jamais ?

    Deuxième essai : on ne dira plus ‘il ou elle a des couilles’, mais ‘ça a des couilles’ ! … ouaip, bon … bref !

    J’ose pas imaginer une vie où les filles vivraient d’un côté et les garçons de l’autre …. Comme au temps de l’école ou, comme aujourd’hui à la messe (enfin, j’en sais rien je n’y vais jamais) !

    Hop ! on arriverait au boulot de l’usine des mecs. Le midi, on mangerait dans le réfectoire des mecs goys (à côté des mecs musulmans et des mecs japonais mais pas mélangé avec les gonzettes goys ou grillagées ….) … après le turbin, on irait à la piscine aux heures des garçons et on rentrerait dans son HLM pour hommes, juste en face du HLM des nanas avec un grand HLM pour les homos … faudrait aussi voir à avoir des super marchés sexués par genre … Ah Oui ! parce que j’allais omettre de préciser que femmes hommes ou autres, tout cela serait classé par genre, c’est-à-dire par « sexe social » par opposition au « sexe biologique ».

    Et pis, faudrait aussi des super marchés hallal, des casher, des pas chers …. Des normals !!!!

    Oh la la !!!

    Du coup, un mec un peu malin pourra s’insérer parmi les gonzesses mâles et s’en taper des tonnes en faisant semblant d’être une nana sociable ….

    Bon ! Je vous le concède, je m’y perds moi aussi, tous ces sexes en folie, se promenant de ci, se promenant de là, cahin … caha … et encore …. je ne compte pas les nibards !!!

    Bref ! La théorie du genre, adossée à la disparition des clichés et autres stéréotypes qui permettaient, avant, de savoir si on avait à faire à un gonze ou à une gonzette … va finir par tous nous rendre chèvres !

    C’est les légionnaires qui vont être heureux !

     

    Il sentait bon le sable chaud …. Mon légionnaiiiiiiiiiiiiiire !

  • Dans le Canard Enchaîné du 5 février sous le titre : »pourquoi tant de ‘hen’ sous la plume de Sorj Chalandon … le drapeau arc-en-ciel …

     

    « Ces maternelles appliquent la ‘pédagogie du neutre’, encouragées par le gouvernement suédois pour ‘lutter contre les stéréotypes du genre’ »

    « Nous veillons à ce que les filles aient les mêmes possibilités, droits et obligations  …

    « Nous ne travaillons pas sur le sexe biologique mais sur le sexe social. Nous ne cherchons pas à changer les filles en garçons ou les garçons en filles. Nous souhaitons que cette ligne saute. Que filles et garçons investissent tout l’espace à égalité.»

     « Nous sommes à Stockolm avec les enfants des écoles Nicolaigarden et Egalia. Ils sont assis en rond, sous un drapeau arc-en-ciel. »

     

    Je voudrais tout simplement dire à monsieur (?) Chalandon qu’il ferait bien de se renseigner et d’aller rendre visite à quelques crèches et autres maternelles françaises car l’indifférenciation du sexe dans l’appropriation des jeux et jouets y est appliquée depuis plus de dix ans. Les jouets sont dans des bacs ou sur des étagères et les enfants se les disputent qu’ils soient garçons ou filles sans que les pédagogues interviennent (tant qu’il n’y a pas de sang partout).

     

    La nouveauté n’est pas dans l’indifférenciation du sexe ni dans l’investissement de l’espace à égalité … ça c’est acquis depuis longtemps en France, dans les établissements publics et laïcs … non, la différence, c’est le drapeau qui pendouille mollement au plafond.

     


  • Bedos déguisé en curé Breton ne parvient pas à convaincre le public héberlué de Ruquier malgré un prêchi prêcha emberlificoté

    Mais pourquoi on va pas s’coucher plus tôt , bordel ! Ruquier Bedos Hamont Caron Polony … ils étaient tous là !

     

    Je prends l’émission au moment où Benoit Hamont ministre de la consommation récessive et dépressionnaire pose son cucul sur le fauteuil.

    A peine a-t-il déposé son séant sur le velours côtelé bleu blanc rouge qu’un invité au doux nom de Bourdin lui saute sur le poil pour lui demander où il va trouver cinquante milliards d’euros ?

    Le pauvre ministre qui n’avait pas prévu la question qui est sur toutes les lèvres depuis plus de 48 heures se trémousse et tourne presque de l’œil avant de se reprendre et d’expliquer comment il a réussi à instaurer un climat de confiance dans son ministère entre les uns et les autres.

    Le sang d’Aymeric Caron ne fait qu’un tour dans son stylo et il se jette tel un rottweiler répudié à la gorge de Hamont pour lui faire craché les cinquante milliards et lui hurle en stéréo : « Répond à ma question nom de dieu ! ». Son agressivité n’a d’égale que sa crispation communicative qui stresse le public, les invités et les téléspectateurs qui se retrouvent otages involontaires de ce pitbull enragé.

     

    Je me lève et je prends mon temps pour aller pisser … et me rincer les dents dans une tasse de tisane bien chaude.

     

    Quand je reviens, j’ai à peine le temps de remettre le son qu’un drôle d’individu accompagné de non moins drôles d’oiseaux (dont un ayatollah)  s’assied aux côtés de Ruquier qui ne dit rien qu’on sent.

    L’individu très louche (au vu de son look) prétend être là au nom des Bretons submergés par des crues incessantes et surprenantes puisque c’est la première année qu’elles sont aussi graves et durables (mais pas dans le bon sens économique du terme !).

    Le faux Breton se  présente en qualité de curé.

    Il porte un déguisement grossier qui ne trompe personne ; une petite calotte et des rouflaquettes.

    Pour tout Breton qui se respecte, on sait bien que les curés ne portent pas de rouflaquettes …. Bref … ça doit être encore un de ces humoristes pas drôles de la bande à Ruquier qui ont tous disparus de nos écrans depuis que l’émission pathétique* a pris fin.

    *OALMDVFR (On A Les Moyens De Vous Faire Rire) titre usurpé vu que personne ne rigolait !

    Le faux cureton se lance dans une diatribe volubile totalement incompréhensible dans laquelle il pratique un amalgame invraisemblable de clichés inédits et de lieux communs intimistes.

    Il a dû fumer des fleurs séchées de rutabaga, me dis-je à moi-même.

    Voyant qu’il ne convainc personne dans le rôle du curé Breton surréaliste, il arrache brutalement ses rouflaquettes, ce qui le fait enfin ressembler à un prêtre Celte, mais arrache aussi sa calotte ce qui ne le fait plus ressembler à rien du tout !

     

    Il prétend alors être un magicien prestidigitateur car ses acolytes qui se tenaient bien sagement derrière lui ont brusquement disparus (y compris l’ayatollah) !

    Le public applaudit sans conviction et silencieusement le tour de magie.

     

    La plupart des invités de l’émission noctambule ont décroché et on les voit dans un plan rapide en train de discuter le bout de gras entre eux.

     

    Évidemment cela n’échappe pas au prestidigitateur amateur qui fait la gueule tout en continuant de débiter sa diarrhéique logorrhée dans laquelle on peut capter des noms qui ont récemment fait le buzzzz sur internet : Gayet, Hollande, Trierweiler …. Le faux magicien essaie par tous les moyens même les plus lamentables de récupérer à son propre compte le buzzzz qu’il tente de se réapproprier maladroitement.

    Il n’est pas facile de se faire remarquer, me dis-je en coin.

     

    Le public et les invités commencent à donner des signes de lassitudes et d’impatiences.

     

    Ruquier, toujours aussi bon professionnel quand il s’agit de recadrer les importuns, file un grand coup de coude dans les côtes du faux mage qui fait réapparaître les intermittents du spectacle qui étaient partis boire un coup à la cantine.

     

    Ite missa est (la messe est dite) …. Le faux curé faux magicien et sa troupe d’apprentis comédiens s’en va comme il était venu dans la plus totale indifférence.

    Sic tansit gloria mundi !

     

     

    Laurent Ruquier invite alors une personne âgée à venir s’installer dans le fauteuil moelleux.

    Il s’agit d’un homme qui a beaucoup vécu et pratiqué de nombreux métiers avec plus ou moins d’assiduité.

    Aujourd’hui, il pratique (à ce que j’ai compris) des interviews de personnalités (i. e. des gens qui passent à la téloche).

    Je lui trouve l’air un peu plus sympathique lorsque j’apprends que c’est lui qui a causé les yeux dans les yeux de l’exilé fiscal Cahuzac.

    Malheureusement, l’étonnement laisse rapidement place à la lassitude des phrases consensuelles habituelles des gens qui vivent dans la même nasse de crabes qui se déchirent entre eux mais s’entendent comme larrons en foire face au reste du monde.

    Et je te cire les pompes, et je te lèche l’anus, et je te caresse les poils dans le sens de la barbichette (et la chevillette cherra).

     

    Moi, je m’étais déjà levé pour attraper mon pyjama que j’avais mis à réchauffer près de l’âtre éteint.

     

    Ruquier traverse une mauvaise passe, me dis-je en aparté !

    Soyons patient, il va se ressaisir, 4 ans de mauvaise passe, ça va forcément finir un jour ou l’autre.

     

    Mon lit douillet m’accueille gentiment pour une douce nuit réparatrice.

     


  • Tous les plus grands hommes ont été des visionnaires qui ont anticipé et accompagné l’évolution ou lutté contre les changements quand ils représentaient un danger pour leur pays.

     

    J’ai fait un rêve que je ne commenterai pas (pour changer de mes bonnes vieilles habitudes).

     

    La théorie des genres avait fini par gagner sur terre et il n’y avait plus ni hommes ni femmes mais des êtres objets appartenant à de riches propriétaires qui en faisaient l’élevage en fonction de critères purement économiques et spéculatifs.

    Ils troquaient entre eux les êtres humains indifférenciés au gré de leurs besoins en main d’œuvre pour les tâches que les machines ne pouvaient accomplir comme certaines cueillettes dans des environnements trop inextricables pour qu’un robot puisse s’y glisser ou bien pour trier finement les déchets, les programmes robotiques étant trop complexes à écrire ; ou bien pour remplir des fonctions strictement corporelles ou érotiques.

    Toutes les femmes et tous les hommes naissaient stériles à l’exception des quelques grands propriétaires qui seuls avaient le privilège de se reproduire grâce à leur semence implantées dans des mères porteuses dont c’était le seul rôle social et surtout économique.

    Les mères porteuses faisaient l’objet de beaucoup d’attention tant qu’elles portaient. Mais ensuite, elles subissaient le régime commun : l’équarrissage et la transformation en composte.

    Si les hindous ont raison et que nous avons des chances de renaître après notre mort, je préfèrerais renaître en riche.

     


  • Moscovicci vs Le Pen … hier soir, à la télé, 3 février 2014, débat blabla. Aujourd’hui, j’interviewe les antagonistes qui reviennent sur leur prestation …

     

     

    Je reçois les deux protagonistes dans mon bureau-cabane-de-plage installé provisoirement dans la cour du café des chasseurs-pêcheurs-raniculteurs-quichieliculteurs.

    Pour toi, chère lectrice, cher lecteur, je vais cuisiner les déblablateurs.

     Il faut dire que le débat ne nous a pas déçu, la langue de bois a été particulièrement à l’honneur, les mensonges éhontés et les contre vérités évidentes firent florès … comme d’hab.

     

     

    Yfig : Monsieur Moscovicci, je vous remercie d’avoir accepté cet interview au débotté.

    Mosco : Mais je vous en prie, tout l’honneur m’en revient.

    Y : Alors, monsieur Moscovicci, vous en pensez quoi de votre débat avec Marine Le Pen ?

    M (très enthousiaste) : Vous avez vu comment je l’ai explosée La Pen ! ?

    Y : Vous voulez dire « la Le Pen » ?

    M (soudain renfrogné) : Je dis ce que je veux, quand je veux et c’est pas vous qui allez m’en empêcher !

    Y : …

    M (se reprend) : Et puis je vous demande de m’appeler, désormais, ‘Moscou veni vidi vici’. Après l’incontestable victoire que j’ai remportée sur La Pen, je suis en droit de réclamer cette reconnaissance.

    Y : Oui, comme vous voulez.

    M (très fier) : Je le veux !

    Y : Mais, monsieur ‘Moscou veni vidi vici’, n’avez-vous pas un peu forcé le trait lorsque vous avez affirmé que le chômage est résorbé, que l’économie est repartie et que les banques sont en pleine forme ?

    M (boudeur et fanfaron à la fois) : Et elle a répondu quoi La Pen ? Hein … rien … que dalle, je l’ai écrabouillée comme une punaise !

    Y : Elle a quand même mis en garde les clients du Crédit Agricole qui pourrait se déclarer en faillite prochainement …

    M (m’interrompt  rageur) : … C’est une inconsciente, une folle, on n’a pas le droit d’affoler les clients d’une grande banque, ils pourraient vider brutalement leurs comptes, ce qui ne ferait qu’accélérer le mouvement de panique !

    Y : Vous êtes en train de confirmer la rumeur !

    M (se lève et me toise) : Vous êtes un malandrin, vous votez pour La Pen, c’est ça ? Vous êtes antisémite, raciste et communiste !

    Y : Je vous en prie, rasseyez-vous monsieur le ministre des économies de bouts de chandelles et d’expédients, j’ai encore de nombreuses questions pour vous.

    M (se rassied, croise les jambes et prend son menton dans la main droite en reproduisant le geste auguste du penseur) : Je vous écoute ?

    Y : Vous défendez mordicus l’Europe contre les déclarations alarmantes de madame Le Pen ..

    M (dans sa main) : … Oui, et alors ?

    Y :  J’y viens … elle propose de revenir au franc en l’indexant sur l’Euro tout en le dévaluant de 30 % pour booster nos exportations et réduire les coûts de production  …

    M (se redresse soudain et … très docte) : … Elle dit n’importe quoi, je lui ai dit et elle n’a su que répondre … c’est normal, quand on affabule, on s’englue dans les mensonges !

    Y : Mais elle s’appuie sur des conseils sérieux, elle parle …

    M (finit ma phrase) : … de prix Nobel …. Ah ! Ah ! Ah ! Laissez-moi m’esclaffer, ce ne sont pas des prix Nobel, ce sont des charlatans antisémites racistes et communistes !

    Y : Vous avez quand même reconnu que les anglais n’étaient toujours pas passé à l’Euro !

    M (me regarde par en dessous ironique) : Vous êtes décidément de parti pris, monsieur je sais tout, les anglais, vous les avez vu les anglais ? ils sont en pleine merde, les anglais, ils sont en train de crever les anglais, c’est bien fait pour eux, ils n’avaient qu’à se mettre à l’euro !

    Y : Mais madame Le Pen donne les exemples de la Grèce, de l’Italie, de l’Espagne ….

    M (lève le bras pour m’intimer de me taire) : Oh là foutriquet,  vous êtes dans quel camp, vous aussi vous voulez que la France disparaisse de la planète en revenant au franc Mérovingien ? On ne peut pas arrêter le progrès quand il est en route, on ne reviendra pas sur les acquis de l’Europe et de tous les biens faits dont nous bénéficions chaque jour dans notre vie de tous les jours.

    Y : Excusez-moi de vous dire ça, monsieur ‘Moscou veni vidi vici’, mais je n’entends pas beaucoup d’arguments convaincants, vous vous contentez de nier, mais en quoi notre vie de tous les jours est-elle embellie par l’Europe ?

    M (condescendant) : Si vous n’êtes pas capable de vous en apercevoir …. Je ne vois pas pourquoi je continuerais à discuter avec un ignare !

    Il se lève …

    Y : Attendez, ne partez pas, j’ai apporté quelque chose pour vous !

    Je lui tends un paquet craft.

    Il l’ouvre et s’exclame :

    M : Oh ! Comme c’est gentil, des bouts de chandelles …. Quelle délicate attention !

    Du coup, il se rassied …

    Y : Madame Le Pen vous a aussi interpelé sur la LGBT et les nouvelles lois sur la famille et l’enseignement de la théorie des genres … vous avez esquivé … mais qu’en pensez-vous réellement ?

    M : Ah ! Tiens, vous avez mis un bout de bougie …. C’est pas bien, ça, je ne suis pas ministre des bouts de bougie !

    Y : Et pour la théorie des genres ?

    Il se lève et s’en va boire un canon au bar du café avec les pêcheurs, les raniculteurs et les chasseurs de mammouths.

     Marine Le Pen qui nous observait depuis une table de l’arrière salle où elle mangeait un pigeonneau flambé au calva de Macao se dépêche de terminer son encas et d’avaler sa Kanter … Je lui fais signe de venir …. Elle essuie ses lèvres pulpeuses à une serviette en papier qui absorbe  son rouge à lèvres … se lève et vient … je l’attends, debout et respectueux, elle me tend sa main droite que je baise goulument … enfin, elle s’assied en face de moi avec un immense sourire radieux.

    Y : Merci, madame Le Pen, d’avoir accepté cette interviewe post débats.

    M : Appelez-moi Marine, mon petit.

    Y : Euh … je suis plus âgé que vous, vous savez ?

    M : Et alors …. Vous êtes petit, non ? 

    Y : Bon ! Passons …

    M : Oui, c’est ça, venons en au sujet.

    Y : Qu’avez-vous pensé de votre adversaire monsieur ‘Moscou veni vidi vici’ ?

    M : Comment vous l’appelez ?

    Y : ‘Moscou veni vidi vici’, c’est lui qui m’a demandé de l’appeler comme ça !

    M : Si ça peut lui faire plaisir de se ridiculiser !

    Y : Mais vous, Marine, qu’en avez-vous pensé ?

    M : Bon ! Tout compte fait, appelez-moi ‘madame Le Pen’, j’aime pas trop cette familiarité.

    Y : Comme vous voudrez, madame Le Pen.

    M : …

    Y : Voulez-vous que je répète ma question ?

    M : Oui.

    Y : Qu’avez-vous pensé de la prestation de Mosco ?

    M : Ben vous avez vu … c’est un hâbleur, un menteur, un baratineur et j’en passe et des pires !

    Y : Pouvez-vous nous donner quelques exemples de ce vous dites pour nos lectrices et lecteurs ?

    M  (sûre d’elle) : Oui, bien sûr.

    Y : …

    M (avec un grand sourire) : Vous pouvez répéter la question ?

    Y : Passons …. Vous proposez de quitter l’Euro pour revenir au Franc, Mosco n’est pas d’accord … qui a raison ?

    M (sûre d’elle) : Mais moi, bien sûr !

    Y : Pourriez-vous développer votre argumentation pour nos lectrices et lecteurs ?

    M (sûre d’elle) : Oui, bien sûr.

    Y : …….. OK ! Bon, euh … si vous ne vous justifiez pas plus que ça, nos lectrices et lecteurs vont rester sur leur faim !

    M (ravie) : Oh ! Oui, merci, c’est très gentil, je veux bien un autre pigeonneau, ils sont délicieux !

    Je fais un signe au serveur qui nous apporte un pigeonneau sur son nid de petits pois.

    Je la regarde manger le pigeonneau … quand elle a fini, le serveur débarrasse la table.

    Y : Pouvons-nous reprendre l’entretien, madame Le Pen ?

    M (s’essuyant la bouche) : Mumm miak slurp … appelez-moi Marine, cher monsieur, ce pigeonneau était divin, c’est du sauvage, ça se sent !

    Le serveur passe près de notre table avec deux pigeonneaux … Marine est hypnotisée …

    Y : Marine …. Marine …

    M : Oui … pardon, j’ai vu passer des pigeonneaux …. Où en étions-nous ?

    Y : Je ne sais plus très bien moi-même, mais si vous nous parliez de votre programme pour l’Europe ?

    M (se penche en avant, les mains bien à plat sur la table) : Oh c’est simple, ou bien l’Europe accepte nos conditions, ou bien nous quittons l’Europe.

    Y : …

    M (me regarde les yeux dans les yeux) : …

    Y : Mais … quelles sont ces conditions ?

    M : Il y en a deux !

    Y : … ?

    M : Premièrement, nous dévaluons l’Euro de 30% ou bien nous revenons au Franc que nous dévaluons de 30%.

    Y : …

    M : La deuxième, nous dissolvons le Conseil Européen qui n’a pas de légitimité démocratique et troisièmement, nous signons une nouvelle charte européenne qui nous redonne notre indépendance nationale quant aux lois, aux finances, au droit du travail et au code de la route.

    Y : Ça fait trois si ….

    M : Et quatrièmement nous cessons immédiatement de payer la dette des autres pays, ils n’ont qu’à faire comme nous … se démerder !

    Y : Vous pensez donc que l’Europe n’apporte rien à la France ?

    M (très ironique) : Mais pas du tout …. Bien au contraire … l’Europe nous apporte des tas d’emmerdes !

    Y : Et vous, avez-vous une opinion sur la théorie des genres ?

    M (visiblement très énervée par la question) : La LGBT est une toute petite minorité qui veut imposer ses codes au reste des français au détriment de la famille que ce gouvernement de pé … euh … de … détraqués veut détruire pour mieux imposer ses dépravations, ses déviations sexuelles et ses pratiques douteuses … tiens ! Regardez Hollande, il vivrait avec un harem si on le laissait faire, vous ne croyez tout de même pas qu’il se serait arrêté à deux si on ne l’avait pas démasqué … ce n’est pas pour rien qu’il a été l’élève de DSK à HEC ! (Hautes Études de Cul)

    Y : Vous avez évoqué la situation difficile d’une grande banque française et on a senti un moment de flottement, Mosco vous accusant de paniquer les clients sans raison …

    M : Si vous êtes client du CA, c’est le moment de reprendre vos sous si vous ne voulez pas les perdre !

     

    A ce moment, le serveur passe avec un pigeonneau …. Elle lui fait un croche pied et rattrape le pigeonneau au vol …

     

    Je m’en vais ….. épuisé !

  • La guerre des sexes passe par la loi du genre … euh ! … et les vices versa … non, les vices versèrent … Magalie, Valérie, Julie, Anasthasie, Déplorasie, Coralizizi, toutes à poil !

    C’est la grande mode du moment, la lubie des parlementaires (qui s’en foutent du chômedu), le crédo de l’éduc-nat, le prêchi prêcha du gouvernement, la rengaine des synagogues, le blabla des gogues, la scie des mosquées, le train-train des cathédrales …. On naît sans sexe, c’est la suite qui détermine notre genre, ce qui explique qu’il y a des gouines (filles mâles) et des pédés (gars filles).

    Ainsi, nous ne serions pas soumis au déterminisme floral.

    Non, les garçons ne naissent pas dans des choux et les filles dans des roses !

    En fait, nous sortons du néant pour nous retrouver dans l’anonymat du genre.

    Si on nous fait jouer avec des poupées, on « devient » fille.

    Mais … si on nous donne pour jouer des voitures …. Eh bien oui ! on « devient » garçon.

    C’est t’y pas merveilleux ?

    Avoir attendu 2014 pour apprendre que ce qui nous détermine c’est la loi du genre …. Boudiou !!! que de temps perdu !!!

    Bon ! Comme toute doctrine, il y a quelques exceptions qui confirment la règle générale.

    Ainsi, si on donne à une enfant indéterminé des poupées ET des voitures, on obtient un être hermaphrodite, à la fois garçon et à la fois fifille.

    D’ailleurs, cette exception est aussi valable si on donne à l’impubère des voitures ET des poupées !

    Alors, voilà qui explique bien des choses !

    Éon, par exemple, a d’abord reçu des poupées … puis, on lui a donné des voitures ; ce qui l’a considérablement déstabilisé et a déterminé qu’il est resté indéterminé. On appelle vulgairement ce genre sans genre des « travelos ».  Le dictionnaire, qui a été écrit avant qu’on découvre la loi du genre, en est resté à cette vieille définition du travelo : « homosexuel qui se déguise en femme. » Mais il faudra que ‘la caca des mies’ revienne sur cette description pour qu’elle devienne : « être de sexe indéterminé ayant joué dans sa jeunesse avec des poupées et des petites voitures et qui se déguise tantôt en homme, tantôt en femme. »

    OH ! Ne croyez surtout pas que tout ce cirque (ça me rappelle la rue éponyme) soit anodin ! Que nenni !!! Tout cela est à dessein. C’est un enjeu essentiel, primordial destiné à modifier durablement notre société. Quand la loi des genres sera devenue universelle, que cette doctrine se sera définitivement imposée aux humains, il importera peu d’avoir un enfant avec un pénis ou un méat … les parents (conditionnés par la loi des genres eux-mêmes) auront tout loisir de faire de leur rejeton ce qu’ils voudront en leur mettant dans les mains des voitures ou des poupées ou les deux !

    Bon ! Évidemment, il y a des grincheux qui grincent des dents contre cette doctrine, il y en a même qui vont (les terroristes !) jusqu’à retirer leurs enfants de l’école (qui est le principal vecteur de la doxa du genre). Franchement !!! Priver son enfant de cours de géo, de maths, d’histoire, de gym, de philo, de bio, de dessin … c’est pas humain et c’est pas comme ça qu’ils en feront des hommes, des vrais !