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pauvre France - Page 34

  • Dis, grand père, c’est quoi un ministère ?

     

     

    Ah ! là, tu touches à quelque chose de très important dans la France !

     

    Un ministère, c’est une fonction et des immeubles dans lesquels se gobergent des tas de fonctionnaires payés pour chercher les meilleurs moyens de prendre l’argent dans la poche des citoyens pour se payer tout le luxe dont ils ont besoin pour frimer à la télé et dans les meetings politiques où des partisans viennent applaudir à tout rompre les meilleures recettes pour expliquer pourquoi le gouvernement a tant besoin d’argent !

     

    T’as compris ! ?




     

  • Grand père, c'est quoi le mariage ?

    Avec ta grand mère, nous nous sommes mariés en 1973 civilement.


    Je suis un anticlérical convaincu ! (je dis ça pour celles et ceux qui ne me connaissent pas encore).

     

    En ce temps là le mariage signifiait quelque chose de plus que le simple contrat qui nous imposait des devoirs, des obligations et un statut juridique.

    La seule chose qui me vienne à l'esprit c'est qu'on est en train de me prendre pour un con et mon épouse aussi.


    Le mariage avait un sens très précis et représentait un engagement pour la vie.


    Aujourd'hui, les couples se défont plus vite que la vitesse de la lumière et en plus on veut galvauder l'institution en l'étendant aux gays.


    Pourquoi et au nom de qui allons-nous brader notre statut et l'attribuer et devoir le partager avec des personnes qui ne partagent pas nos valeurs, nos goûts hétérosexuels ?


    Je ne suis pas gay, je ne veux pas être sous le même régime qu'eux.

    Je ne leur reproche rien si ce n'est de venir me faire chier dans mon bonheur.


    Est-ce que je vais, moi, faire chier les homos dans leurs pratiques qui ne m'inspirent rien, dans leur joyeuse gai pride où ils se costument et se griment comme ils l'entendent  ?

    Avant, c'était honnis, maintenant ça devient un pouvoir qui nous écrase, nous les hétéros !

    Ils ont assez souffert de l'exclusion pour ne pas s'entêter à nous emmerder !


    On nous vole notre mariage, on mélange tout, serviettes, torchons, serpillières .....


    Qu'on leur construise un statut bien à eux avec un contrat non de mariage mais de vie commune, qu'on leur donne les mêmes droits que nous mais par pitié, que l'on n'appelle pas ça "mariage" !!!!


    J'en n'ai rien à foutre des culs bénis et de leurs états d'âme.

    Ni dieu ni maître !


    Le mariage a un sens ..... des valeurs .... eux, tout ce qu'ils veulent c'est pouvoir hériter de l'autre et pouvoir 'adopter' des enfants !

    C'est leur droit et le gouvernement peut bien vouloir leur donner satisfaction ....  pour les prochaines élections ....


    Qu'on leur établisse un contrat particulier qui leur permette de faire ça mais qu'on ne les mélange pas avec nous, les hétéros, par force ..... je vous jure, j'ai l'impression d'être enculé par des pervers ..... et j'en veux pas !

    Et après, plus tard et jusqu'à ma mort je me battrai contre ça !

    Nom de dieu de bordel de merde !

    Touche à tes couilles et laisse les miennes tranquilles.




     

  • Dis grand père, c’est quoi la gauche ?

     

    Tu vois ce que c’est  la droite ?

     

    Eh bien la gauche, c’est pareil.

     

    Tu vois, il y a des personnes très avisées et très cultivées de droite et de gauche et toutes ces personnes n’ont qu’une idée en tête : faire partie du gouvernement pour profiter des biens faits généreux du ‘budget’.

     

    Le top du top, c’est d’être nommé ministre. On dit même : « recevoir un maroquin » (ne pas confondre avec les Marocains !).

     

    Quand tu es ministre, tu as tout plein d’avantages ……  tu es invité dans des soirées très huppées et chez de riches étrangers qui te demanderont quelques légers services en échange de leur générosité.

     

    T’as compris ! ?





     

  • Dis grand père, c’est quoi le budget de l’État ?

     

    C’est le gouvernement qui décide combien et à qui il va prendre les sous nécessaires au paiement de ses salaires, de ses appartements de fonction, de ses voyages en voitures, train, avions et des hôtels de luxe nécessaire à son repos …  nécessaires au paiement de ses agapes et de l’entretien des palais gentiment utilisés par les hauts fonctionnaires pour qu’ils puissent se reposer loin des gesticulations du peuple !

     

    T’as compris ! ?

     

  • Dis grand père, c’est quoi la censure ?

     

    C’est quand un site ou un forum te demande ton avis et l’efface quand ton avis n’est pas conforme aux exigences du site ou du forum.

    Ton avis est, alors, effacé sans préavis ni explication, c’est à toi de comprendre que tu peux donner ton avis à condition qu’il soit conforme aux objectifs du forum ou du site et c’est valable pour tous, quelque soit l’opinion du site ou du forum.

    Si tu dis Sarkozy sur un site PS, ton message est écrabouillé mais il le sera aussi si tu dis Hollande sur un forum UMP.

     

    T’as compris ! ?




     

  • Le pot de terre contre le pot de fer ----> l'Europe contre le peuple !


    L'Europe fait peur, l'Europe tyranise ses peuples car l'Europe est une administration à la botte des lobbies industriels et commerciaux.

    Chaque jour qui passe établi l'abandon (sur le papier) de souveraineté des Etats qui constituent l'Europe et donc de ses peuples au bénéfice exclusif des puissants technocrates européens qui vivent en autarcie ploutocrate et autocrate entre les murs des palais de Bruxelles.

     

    Mais l'Europe n'est qu'un pot de terre empli de fumier.

    L'Europe est une chimère qui défend les intérêts de groupuscules qui s'ingénient à privatiser les peuples.

    Certes, on peut taxer l'air que nous respirons et nous faire payer l'eau au prix du gazole, mais les lois liberticides, les entourloupes à coup de traités européens ne transformerons jamais des êtres de chair et d'os et d'esprit en simple papiers.


    Certains s'acharnent à combattre les oligarches et leurs follies destructrices ....  moi, non !


    Plus je vieillis et plus je pense qu'il est vain de se démener !
    Ce n'est pas à proprement parler une démission mais plutôt une observation.
    Je crains que l'expression de la vérité ne serve qu'à forcer les antidémocrates à se forger de nouveaux arguments, toujours plus puissants et violents contre le peuple, un peu comme Bachar El Assad qui tue le peuple qui le fait vivre. Je reste réservé sur le cas de la Syrie qui pourrait bien se rejouer comme celui de la Libye. On détruit sans savoir ce qu'il y aura derrière parce qu'on refuse de consulter le peuple. Les rebelles ne sont pas le peuple, ils en sont une expression et tout le monde ne souhaite pas nécessairement résoudre les problèmes à grands coups de canons !


    En définitive, je me demande si il ne faut pas laisser faire et attendre sagement que les tyrans s'étouffent dans leur propre sang ?


    La révolution française n'a pu avoir lieu que parce qu'on était arrivé au bout de l'irraisonnable. les révolutionaires n'ont pas eu de mal à entraîner l'ensemble de la populace dans leur sarabande .....  la coupe était pleine, une goutte a suffit pour la faire déborder.
    J'ai envie de laisser les truands politiques de tous poils jouer leur partition jusqu'au bout du bout, jusqu'à la fin de leur obsessive maladie qui les ronge comme le cancer ronge les cellules saines.
    Leur dire leurs erreurs, c'est en partie les braquer et les guider car plus on les laissera dans leur obscurantisme fasciste et plus le drame se jouera en accéléré !


    Au lieu de faire leur jeu et de s'échiner, de s'épuiser à les mettre en garde, voire à les combattre, pourquoi ne pas consacrer nos efforts à préparer l'avenir ?
    Que ferons-nous d'un monde où aura disparu le parasite, la vermine qui érode le pays, les pays ..... le mal du pouvoir et de l'argent ?
    Quand tout se sera apaiser et que les peuples auront retrouvé leur liberté, quel système mettre en place pour éviter que tout ne recommence encore et encore ?
    Quand ce système sera établi, il sera alors bien plus facile de convaincre les peuples de ne plus se laisser mener par la barbichette.

    L'Europe s'effondre sur elle-même, les ambitions de celles et ceux qui profitent d'elle sont telles qu'ils sont en train d'en payer le prix .....  encore un petit effort, encore quelques privilèges obséquieux qu'ils s'auto attribueront et la coque de noix versera et noiera tous ces talentueux technocrates de la défense de l'argent et du pouvoir.

    Moi, je regarde, j'observe et j'attends .....  et j'essaie d'imaginer des règles qui pourraient nous permettre de vivre mieux et libres.

     

     


     

     

  • De la démocratie et des jean-foutres !

     

     

     

    02.07.2012

     

    Plus j’avance en âge et plus je suis stupéfait et révolté par les politiques de tous poils.

     

    A 63 ans, je connais des parlementaires qui siègent (avachis) sur les bancs de l’Assemblée depuis plus de 30 années !

     

    Et avant c’était déjà comme ça ! Mais c’étaient les pères de ceux d’aujourd’hui.

     

    Député, c’est quoi ?

     

    Une charge, comme notaire ou huissier de justice ?

     

    Est-ce un métier ?

     

    Un privilège que la révolution aurait malencontreusement oublié de décapiter ?

     

    L’attitude de madame Royale (porte bien son nom, celle-là !) est à vomir ! Elle se présente face à un candidat (qui ne vaut guère mieux qu’elle) et se répand en invectives et injures parce qu’elle perd ! C’est ça le ‘jeu’ de la démocratie ? Il y a des titulaires et des intermittents ? Des propriétaires et des locataires ? Madame Royale détenait-elle un titre que l’autre n’avait pas ? Ah ! Oui ! l’investiture du parti !

     

     

     

     Ah ! les partis, que voilà encore une belle chose bien démocratique !!!!!

     

    Qui n’a jamais adhéré à un parti ne peut comprendre son mode de fonctionnement. Qui ressemble fort étonnamment aux structures syndicales.

     

    Dans un parti, c’est très simple. Il y a les chefs qui sont payés pour être au parti et les colleurs d’affiches applaudisseurs confectionneurs de sandwiches admirateurs extatiques des chefs qui paient pour faire parti du parti !

     

    Quand vous rentrez dans un parti, on vous demande des sous et on vous montre la place que vous allez y occuper.

     

    Si votre papa, votre tonton (tontaine et ducon), votre parrain (pour les baptisés), votre meilleur ami ou même le fils de votre concierge ne vous pistonne pas pour avoir une petite place près des petits chefs qui sont proches des chefs qui eux-mêmes lèchent le cul des grands chefs, on vous donne des affiches, un seau avec de la colle et un balai et on vous refile une carte avec écrit dessus : « militant ». Bon, c’est pas ‘militaire’, mais ça n’en n’est pas loin non plus !

     

    On vous montre les panneaux d’affichages officiels et on vous trimballe dans votre voiture à vos frais pour vous montrer les lieux qu’ils convient de décorer avec les affiches sur lesquelles s’étalent les gueules réjouies et rubicondes retouchées avec Adobe Photoshop des « candidats officiels »  du parti. Ceux, donc, qui ont reçu la fameuse ‘investiture’.

     

    Votre rôle ne s’arrête pas là ! Eh ! Oh ! Vous êtes ‘militants’ oui ou merde ! ?

     

    Le militant est là pour militer, un point c’est tout !

     

    On vous demande un peu de sous pour participer aux frais de voyage, on vous fait venir à 5 heures du mat. à 100 kms de chez vous à la « grande ville » (où résident les grands chefs) et on vous met dans un autobus …. Direction le meeting gigantesque à Paris.

     

    Paris, pour ceux qui ne le sauraient pas encore, est la capitale de la France.

     

    A ce titre, on y a construit le parlement, le sénat, et tout un tas de palais superbes et onéreux dans lesquels les représentants élus démocratiquement par le peuple barbare et ignare se gobergent en grattant de la guitare ou en organisant de somptueuses fêtes très coûteuses pour réunir les amis et épater le petit peuple servile et veule qui regarde (de très loin) ces feux d’artifices avec des yeux ébahis et heureux.

     

    Vous arrivez au meeting et on vous montre votre place de jeune militant débutant : au fond debout.

     

    On vous dit :

     

    « Regardez toujours le type qui est à droite de l’estrade, et applaudissez très fort quand il applaudit lui-même. Évitez d’applaudir avant ou après, ça gênerait les discoureurs qui vont venir sur la scène pour dire des choses que vous ne pouvez pas comprendre tant vous êtes con ! »

     

    C’est votre rôle de militant d’applaudir à bon escient.

     

    J’en ai vu qui crient …. Mais il paraît que ceux-là ont reçu une formation spéciale. Ils sont devant ceux qui applaudissent. Et devant eux, il y a les bons militants, ceux qui sont au parti depuis des générations et des générations de militants ….  Ceux-là ont droit à un sandwich gratuit. Vous, vous le payez (s’il en reste) !

     

    Devant les bons militants, il y a les petits chefs … les meilleurs d’entre eux ont droit à une chaise … parfois.

     

    Ensuite, on trouve les chefs, ils sont tous assis sur des chaises en bois plus ou moins vacillantes …. Parfois, ce sont des chaises en plastique …

     

    Enfin, on a les grands chefs qui sont face à la scène pour mieux voir le spectacle.

     

    Mais là encore on respecte un certain protocole, une certaine hiérarchie. Sur les côtés on a les grands chefs qui n’ont pas droit de dire. Ceux qui ne monteront pas sur la scène vu que ce qu’ils ont à dire n’intéresse personne parmi les autres grands chefs.

     

    Et au milieu, là, on a le gratin du who’s who in the party : les très grands chefs !

     

    Ceux-là, faut pas espérer jamais les approcher (pour le militants de base). Ils sont si hauts dans la hiérarchie qu’ils ont des têtes énormes, pleines de nuages, de soleil et de ciel bleu.

     

    Quand ils montent sur scène, le gars qui dit quand il faut applaudir, applaudit très fort et se fait mal aux mains …  alors le militant de base doit en faire autant et même plus !

     

    Comment en arrive-t-on à de tels excès ?

     

    On comprend en lisant ce bon Le Bon (psychologie des foules) :

     

    « Pour comprendre ce phénomène, il faut avoir présentes à l'esprit certaines découvertes récentes de la physiologie. Nous savons aujourd'hui que, par des procédés variés, un individu peut être placé dans un état tel, qu'ayant perdu toute sa personnalité consciente, il obéisse à toutes les suggestions de l'opérateur qui la lui a fait perdre, et commette les actes les plus contraires à son caractère et à ses habitudes. Or les observations les plus attentives paraissent prouver que l'individu plongé depuis quelque temps au sein d'une foule agissante, se trouve bientôt placé − par suite des effluves qui s'en dégagent, ou pour toute autre cause que nous ne connaissons pas dans un état particulier, qui se rapproche beaucoup de l'état de fascination où se trouve l'hypnotisé dans les mains de son hypnotiseur. La vie du cerveau étant paralysée chez le sujet hypnotisé, celui-ci devient l'esclave de toutes les activités inconscientes de sa moelle épinière, que l'hypnotiseur dirige à son gré. La personnalité consciente est  entièrement évanouie, la volonté et le discernement sont perdus. Tous les sentiments et les pensées sont orientés dans le sens  déterminé par l'hypnotiseur. »

     

    Ils sont tous beaux (même les tartes), ils sont apprêtés par des maquilleuses qui mettent en valeur leur beauté indicible et factice.

     

    Ils montent sur la scène et se mettent à parler, à parler, à parler, juste entrecoupés par de gigantesques applaudissements …. Et quand ils descendent de la scène, tu comprends la mise en garde du début car, vraiment, tu n’as rien compris !

     

    Est-ce parce que tu étais trop occupé à regarder le mec qui dit quand il faut applaudir ?

     

    Est-ce parce que tu n’as pas assez de diplômes ? Tu n’as pas fait Saint Cyr, ENA, HEC, Pigier, École du rire …. ! Tu ne peux pas comprendre parce qu’en fait (je me suis fait longuement expliqué), c’est de la dialectique rhétorique.

     

    Ca consiste à parler pour ne rien dire et c’est très difficile d’y arriver sans éveiller les soupçons !

     

    Y’a des super cracks dans cet exercice !

     

    Mais tous sont très forts.

     

    Quand arrive le temps des élections, le parti donne son investiture aux meilleurs des petits chefs, chefs et grands chefs.

     

    On connaît les résultats à l’avance parce qu’on sait compter.

     

    Oh, il y a parfois des surprises, mais dans l’ensemble, on sait qui sera élu ou pas.

     

    Quand un grand chef a fini de pourrir sa circonscription et qu’il sent le vent tourner et qu’il voit le couperet qui va l’éjecter de son siège confortable, il se fait « parachuter ».

     

    Le parachutage des grands chefs est l’une des clés du succès de la démocratie.

     

    On sait qu’à tel endroit les « sympathisants » du parti vont suivre les consignes de vote (on espère) alors, le grand chef qui a tout merdé dans sa circonscription saute sur la circonscription assurée et prend la place de celle ou celui qui a tout fait pour gagner le cœur des électeurs …. Il faudra alors quelques années au parachuté avant de tout pourrir et devoir se faire parachuter ailleurs où un autre aura fait du bon boulot !

     

    Voilà, ça c’est une partie des bons gros jean-foutres de la démocratie !

     

     

     

    Demain, nous explorerons les méandres de la concussion !

     

     

     

     

     

     

     

    03.07.2012

     

    Définition de la concussion (petit Robert) :

     

    ¨Dr. et didact. Perception illicite par un agent public de sommes qu'il sait ne pas être dues. è Exaction, malversation, péculat.| Exercer des concussions. | Être accusé de concussion. | Le crime, le délit de concussion.

     

    1 Tous fonctionnaires, tous officiers publics (…) qui se seront rendus coupables du crime de concussion, en ordonnant de percevoir ou en exigeant ou en recevant ce qu'ils savaient n'être pas dû ou excéder ce qui était dû pour droits, taxes, contributions (…) seront punis (…) de la peine de la réclusion (…)

     

    Code pénal, art. 174.

     

    3 Mais ces gouvernants mêmes s'exposaient aux rancunes des misérables en menant une vie fort luxueuse, produit, disait-on, de leurs concussions.

     

    Louis Madelin, l'Ascension de Bonaparte, xiii, p. 182.

     

     

     

    Eh oui, le code pénal a prévu, dans son immense clairvoyance, que les fonctionnaires, ces agents très spéciaux et quelque peu spécieux, pourraient être amenés à réclamer l’indu !

     

    Pourquoi ?

     

    Eh bien Louis Madelin nous l’explique : pour mener grand train et vie de stupre et fornication, té !!!

     

    Mais il y a fonctionnaire et fonctionnaire !

     

    Les hauts fonctionnaires (grands comme trois pommes à genou) ne relèvent pas de la juridiction du commun des mortels, tout comme le président de la République qui en sus est sur-protégé …

     

    Qui, en France, fait les lois ?

     

    Les députés.

     

    Et quelles lois font-ils pour eux-mêmes ?

     

    Des lois d’amnistie et de super privilèges de rentes et de retraites ….

     

    Bon !

     

    Le décor commence à prendre forme.

     

    Que pouvons-nous dire de la démocratie telle que nous l’expérimentons aujourd’hui ?

     

     

     

    Nous avons un roi (le président).

     

    Son bouffon : le premier ministre.

     

    Sa cour : les ministres.

     

    Ses courtisans : les députés et sénateurs.

     

    Les protégés : hauts fonctionnaires.

     

    Ça, c’est pour le haut du panier. Viennent ensuite tout un tas de privilégiés tels les huissiers, notaires, avocats, juges, grands patrons ……

     

    Et tout en bas de l’échelle ……  les couillons de français qui votent comme des ânes pour perpétrer ce système soi-disant « démocratique » !

     

    Or … qu’est-ce qu’une vraie démocratie ?

     

     

     

    Définition de la démocratie (petit Robert) :

     

    du grec dêmokratia, de dêmos « peuple »,

     

    et kratein « commander ». -crate, -cratie.

     

    1 a Régime et doctrine politique de l'Antiquité (grecque; latine) où la souveraineté appartient aux citoyens (è Cité).| La démocratie antique excluait les non-citoyens et notamment les esclaves et les femmes.

     

    b Doctrine politique d'après laquelle la souveraineté doit appartenir à l'ensemble des citoyens, au peuple; organisation politique (souvent la république, notamment la république parlementaire ou tout parlementarisme) dans laquelle les citoyens exercent cette souveraineté.

     

     

     

    Quels sont les écarts qui font que notre démocratie (parlementaire – i.e. par délégation) n’en n’est pas une ?

     

    Les sénateurs, par exemple, sont élus par les grands électeurs (eux-mêmes élus par les citoyens).

     

    Le code  électoral qui stipule des règles (adoptées par les parlementaires) qui empêchent la réelle représentation des citoyens. On peut penser ce que l’on veut du FN, mais 6  millions de français représentés par deux députés …. Ça laisse rêveur !

     

    D’ailleurs, les députés dans leur ensemble sont élus par une grosse moitié de français.  Une autre moitié refusant de jouer à ce jeu de dupes et de donner de la voix pour des tocards imposés par les partis (voir notre première partie d’exposé).

     

    C’est ainsi que bon nombre de députés (je vous laisse le soin de les compter exactement) se retrouve assis sur les bancs de l’Assemblée avec une représentativité largement usurpée.

     

    Combien d’entre eux sont issus des milieux défavorisés, de la classe ouvrière (en passant, notez que chez nous on dit ‘classe’ et non ‘caste’).

    Té, j’ai la réponse pour 2012 : zéro.

     

    Quand on sait qu’en plus les élus font de leur siège une propriété privée ….  On se demande bien où se situe le peuple dans tout ça ! ?

     

    Un élu peut se présenter tant qu’il n’est pas mort ! On a des vieilles barbes bientôt centenaires qui ne lâchent rien …. La sinécure est trop belle !

     

    Il faut impérativement limiter drastiquement le nombre de mandats et laisser sa chance à tous les citoyens en créant au besoin des quotas de chaque catégorie sociale !

     

     

     

    Soyons lucides, le peuple est con !

     

    Il suffit de relire les théories de Gustave Le Bon (psychologie des foules) pour s’en convaincre !

     

    Ça commence ainsi :

     

    « Notre précédent ouvrage a été consacré à décrire l’âme des races. Nous allons étudier maintenant l'âme des foules.

    L'ensemble de caractères communs que l'hérédité impose à tous les individus d'une race constitue l'âme de cette race. Mais lorsqu'un certain nombre de ces individus se trouvent réunis en foule pour agir, l'observation démontre que, du fait même de leur rapprochement, résultent certains caractères psychologiques nouveaux qui se superposent aux caractères de race, et qui parfois en diffèrent profondément. »

     

     

     

    Sympa, non ?

     

    C’est aussi parce que le peuple est con qu’on s’arrange pour l’empêcher de se présenter aux élections. Faudrait pas que des abrutis se mêlent de choses sérieuses !

     

    Pour la présidence, on a les signatures des représentants en fonction avec publicité sur leurs signatures pour bien les désigner à l’opprobre éventuelle.

     

    Pour les autres (en dehors des sénateurs), on a l’obstruction, le chantage, l’argent, les pressions, le fisc, la police, la gendarmerie, et maintenant internet ….  Les moyens ne manquent pas pour décourager les téméraires !!!!!

     

     

     

    Et si nous étudiions, à présent, les modes de fonctionnement de notre belle démocratie parlementaire ???

     

    Les députés sont organisés en groupe (ça c’est pour le fric) et en commissions (ça c’est pour le pouvoir).

     

    Je n’ai jamais été député (dépité, oui, souvent) mais pour ce que j’en ai compris, il existerait une « discipline parlementaire ». C’est une espèce de mode de vote qui fait que les grands chefs disent aux petits ce qu’ils doivent voter.

     

    Je veux croire qu’on travaille dans les commissions. Mais le problème c’est que leurs travaux sont sujets à filtrage par Anastasie

    Ce qui fait qu’un rapport sur deux ne sort jamais au grand air des agoras !

     

    Le roi et son bouffon peuvent prendre une part très active à l’initiative des lois. On l’a vu avec Nicolas Sarkozy. Dans ce cas, on dit que le roi gère la France par édits (oukases en Russie).

     

    Un exemple ?

     Té ! Nicolas et Bernard-Henri sont allés faire la guerre en Lybie …. Comme un seul homme !

     Le débat politique démocratique pour demander aux représentants du peuple leur avis ?

     Pourquoi faire ? Le roi décide et le peuple ferme sa gueule !

     

     

     

    Braves gens, je sais que vous savez, que vous avez compris depuis belle lurette que quelques hommes disposant de moyens supérieurs gouvernent à eux seuls notre beau pays et qu’ils utilisent quelques sicaires pour leurs basses œuvres.

     

    Nicolas va payer pour son attitude irrespectueuse vis-à-vis de la justice et de l’armée. Je l’avais prévenu … las … que ne lisait-il mon blog …. Il aurait mis Rachida au tourisme et Borloo aux chais de Bordeaux !

     

    En fait de démocratie, nous avons tous les jours droit aux contre exemples, aux passe-droits, aux  arbitraires, aux exercices anti démocratiques !

     

     

     

    C’est mieux que d’autres pays m’objurguerez-vous !!!

     

    Ouaip ! Cette fleur de rhétorique sent le pétrole ranci !

     

    Parce que c’est mieux que le pire il faudrait s’en satisfaire ! ?

     

    Bref !

     

    La démocratie n’est pas pour demain …. Mais ce n’est pas une raison pour ne pas y rêver !

     

     

    Vive la France et les petits suisses made in China !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Non, merci, je ne veux pas la légion d’honneur !

     

     

    Tout le monde a la légion d’honneur !

     

    Cherchez un nom, une ville ou que sais-je encore ?

     

    Les derniers honnorés (ils sont 790 début 2012 …. Combien seront-ils à Noël ?)

     

     

     

    Et qui ne l’a pas ?

     

    Liste exhaustive de celles et ceux qui n’ont pas la légion d’honneur (par ordre alphabétique !)

     

     

     

    Merci de l’honneur qui m’est fait, je me sens unique et j’en suis fier !

     

    Alors, gardez-la votre breloque, je me sens plus léger.

     

     


     

     

  • En route pour Cythère (l'île de l'amour - pour les incultes )..... tweets de Tweetweiller, Ségolène, Martine, Marine, Aurélie, ma concierge ..... toutes des .... femmes de pouvoir !

     

    Je t'aime

     

    moi non plus !

     

    Ors .....dre et désordre de la République .... OUPS ! pardon mais il n'y a plus de république ne reste que des NINI peaux d'chiens !

     

    Les élections, le meilleur moment pour apprécier les valeurs de grandeur de la France !

     

    Crêpages de chignons, gnons, insultes, luttes intestinales ....  rapport au caca plus bas ...

     

    Vae victi !

     

    Le vaincu se retrouve cul nu !

     

    Bayrou aura du temps pour la pêche, la chasse et la philosophie de water closet ....

     

    Ségolène pourra faire du tricot pour le petit Thomas, vous vous souvenez, le premier interviouwé du soir des résultats .....  le fils à papa !!!

     

    Marine représentera enfin le peuple à l'Assemblée ..... avec 2 ou 3 autres contre 14% d'électeurs (exprimés) quand EELV avec ses minables 4% en aura suffisamment pour former un groupe (mini 15) ....

     

     Oyez badaudes et badauds, rivaudes et nigauds, chalantes et chalands bigouden et bignous ......  la démocratie est en marche vers le palais Bourbon, le palais de l'Elysée, le palais de Matignon ....  et tous les autres palais et châteaux ... relais ....  que du beau linge, que de belles voitures, des carrosseries de rêves, des cuisines aménagées, des dorures dorées et du bon beurre bien tartiné !


    N'oubliez pas manantes et manants de vous prosterner bien bas quand passeront les carrosses de ces nabi (un nabab, des nabi - c'est de l'arabe, couscous mon nabi).

     

     

     

    Allons z'enfants de la patrieeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee  ....  l'heure de s'en foutre plein les fouilles à sonné ..... contre nous de la misère éloignons nos femmes nos enfants et nos frères ..... et que le reste se démerde avec son RMI, son RSA, son pôle emploi et son gros caca !!!!!

     

     


  • Ce texte n'a reçu aucun prix et n'a pas été apprécié ...... j'y peux rien, merde !

     

    Yfig

     

    Le 13 février 2012

     

    • USA : perdre son logement dans un pays où le président s’appelle Barack

     

    Les personnages :

     

    Sean Goldmann  :  Banquier – attaché de clientèle de la banque Sachs et Goldmann.

     

    Jack Sachs : C’est l’agent immobilier de la banque Sachs et Goldmann chargé de vendre la maison des Baraque ….

     

    Marcel Baraque : Client endetté qui vient demander des délais de paiement et se fait piquer sa baraque.

     

    Priscilla Baraque : Sa femme

     

     

     

     

     

    Sean Goldmann  (à la porte de son bureau, accueille ses clients) : Entrez, je vous en prie.

     

    (Marcel et Priscilla entrent et s’asseyent dans les chaises que leur montre Sean qui lui-même se rassoit  derrière son bureau.)

     

    Sean Goldmann  (Derrière son bureau) : Que me vaut le plaisir ?

     

    (Marcel et Priscilla ouvrent de grands yeux, ils se regardent, visiblement ils ne comprennent pas le langage des banquiers.)

     

    Sean Goldmann  (Derrière son bureau) : Pouvez-vous me dire ce qui vous amène ?

     

    Marcel Baraque : On voudrait faire un emprunt.

     

    Sean Goldmann : Un emprunt pour quoi faire ? Consommation courante ? Achat de véhicule ? De bien immobilier ? Investissement spéculatif ?

     

    (Marcel et Priscilla restent cois et interrogatifs, ils échangent des regards interrogatifs, puis Marcel se lance)

     

    Marcel Baraque : Ce serait pour un emprunt pour payer une dette.

     

    Sean Goldmann : Une dette ?  Quelle sorte cette dette ?

     

    Marcel Baraque : Ce serait pour payer la maison.

     

    Sean Goldmann : Pour acheter une maison ?

     

    Marcel Baraque : Non, non, c’est pour rembourser un crédit qu’on n’a pas pu payer.

     

    Sean Goldmann : Mais qui est votre banquier ?

     

    Marcel Baraque : Ben …. C’est vous monsieur Goldmann.

     

    Sean Goldmann : Vous avez un compte chez nous?

     

    Marcel Baraque : Ben …. Oui !

     

    Sean Goldmann (semble soudain beaucoup moins aimable) : Votre nom, je vous prie ?

     

    Marcel Baraque : Baraque.

     

    Sean Goldmann : Comme notre président ?

     

    Marcel Baraque : Non, pas tout à fait, je descends d’une vieille famille française et mon nom ne s’écrit pas comme le prénom de notre président !

     

    Sean Goldmann (tapote sur le clavier de son ordinateur)  : Je ne trouve pas, vous pouvez épeler ?

     

    Marcel Baraque : B A R A Q U E

     

    Sean Goldmann : Votre prénom est Marceule (il prononce à l’américaine)

     

    Marcel Baraque : Ca se prononce ‘Marcel’

     

    Sean Goldmann : Vous êtes né ?

     

    Marcel Baraque : Ici, à Obama dans l’Oklahoma.

     

    Sean Goldmann : Et vous madame, votre prénom et lieu de naissance ?

     

    Priscilla Baraque : Priscilla, née ici à Obama dans l’Oklahoma.

     

    Sean Goldmann : Eh bien vous avez bien fait de venir, vous allez m’éviter de vous envoyer un courrier de 4$, à vos frais, pour vous convoquer. Vous n’avez pas payé vos trois dernières traites pour le remboursement du prêt de votre maison. Nous avons entamé une procédure de poursuites.

     

    Priscilla Baraque : Ben …  nous sommes là pour cette raison, pour demander votre aide.

     

    Sean Goldmann : Selon votre dossier, vous avez acheté votre maison il y a six mois et ça fait trois mois que vous ne payez déjà plus ! Vous n’avez pas honte ?

     

    Marcel Baraque : J’ai perdu mon boulot le jour où nous avons emménagé. J’étais convoyeur de fonds pour votre banque mais vous m’avez viré le jour où nous avons signé le prêt.

     

    Sean Goldmann : Moi je ne suis que chargé de clientèle, je n’y suis pour rien.

     

    Priscilla Baraque : Ben ….  Si …  vous pouvez nous faire un prêt pour qu’on vous rembourse notre retard.

     

    Sean Goldmann : Mai si je vous faisais un prêt, avec quoi le rembourseriez-vous ?

     

    Marcel Baraque : Je vais retrouver du boulot, on est en Amérique, quand même, tous les rêves sont possibles !

     

    Sean Goldmann : Oui à condition d’avoir de l’argent !

     

    (Un silence)

     

    Sean Goldmann : Bon, vous en avez de l’argent, parce que sinon on va vous prendre votre maison pour nous rembourser nous-mêmes.

     

    Marcel Baraque : Vous ne pouvez pas faire ça !

     

    Sean Goldmann : Ah bon ! Et pourquoi on ne pourrait pas faire  ça ?

     

    Marcel Baraque : Parce que dans ce cas là vous allez perdre de l’argent, puisqu’on ne vous paiera pas !

     

    Sean Goldmann : On vendra votre maison et on gardera l’argent !

     

    Priscilla Baraque : Si vous faites ça, je vous tue !

     

    Marcel Baraque : Euh ! Ma femme veut dire qu’on vous fera un procès.

     

    Sean Goldmann : Faudrait que vous ayez de l’argent pour payer l’avocat, ces gens là ne travaillent par pour rien !

     

    Priscilla Baraque : On empruntera, vous n’êtes pas la seule banque des Etats Unis !

     

    Sean Goldmann : Avec votre taux d’endettement, personne ne voudra vous faire crédit.

     

    Priscilla Baraque : On vendra la maison.

     

    Sean Goldmann : Elle nous appartient, elle est hypothéquée.

     

    Priscilla Baraque : Dans ce cas vous n’avez qu’à payer vous-même les mensualités.

     

    Sean Goldmann : Non ! Je vais tout reprendre depuis le début parce que vous semblez ne pas bien comprendre dans quelle situation vous vous êtes fourrés !

     

    Marcel Baraque : Dites plutôt que c’est vous qui nous y avez fourrés !

     

    Sean Goldmann : Vous n’aviez qu’à pas signer.

     

    Marcel Baraque : Vous êtes venu nous chercher.

     

    Sean Goldmann : Mais c’est n’importe quoi !

     

    Priscilla Baraque : Depuis combien de temps travaillez-vous pour la banque, monsieur ….. monsieur comment, déjà ?

     

    Sean Goldmann : Monsieur Sean Goldman, attaché de clientèle à la banque Sachs and Goldman depuis une semaine.

     

    Priscilla Baraque : Eh bien vous n’étiez donc pas là quand nous avons signé, vous ne savez rien de ce qui s’est passé !

     

    Sean Goldmann : Je travaillais pour la succursale de  Ralleigh, North Caroline(prendre l’accent américain), nous pratiquons partout de la même manière.

     

    Marcel Baraque : Alors vous savez bien que vous nous avez embarqués dans vos sales combines.

     

    Sean Goldmann : Dites donc, restez polis !

     

    (Un silence)

     

    Sean Goldmann  (pianotant sur le clavier de son ordinateur) : Bon ! Je contacte notre agent immobilier nous verrons ce que nous pouvons faire.

     

    Priscilla Baraque : Il va sûrement tout faire pour nous rendre notre argent.

     

    Sean Goldmann : Tout dépend de la valeur résiduelle de votre bien …. Mais je ne veux pas anticiper sur les conclusions de notre expert.

     

    Marcel Baraque : Alors après nous avoir vendu un crédit, vous nous avez foutu à la porte et maintenant vous voulez nous piquer la maison que vous refusez de nous aider à payer et c’est votre expert que vous avez envoyé … parce que nous l’avons bien vu roder autour de notre maison, votre expert …

     

    Sean Goldmann : Ecoutez monsieur Baraque, si vous ne voulez pas qu’on vous aide, je vous envoie les huissiers et vous vous débrouillez avec eux !

     

    Priscilla Baraque : Envoyez les … on les tue !

     

    Marcel Baraque : Ma femme veut dire qu’on ne leur ouvrira pas la porte.

     

    Sean Goldmann : Ouaip ! Vaut mieux pas avancer des menaces !

     

    Priscilla Baraque : La menace, c’est vous et ça craint !

     

    Jack Sachs (fait son entrée – très jovial, il tend la main aux époux Baraque) : Bonjour, bonjour,  non, non ne vous levez pas …  je suis Jack Sachs, conseiller immobilier de la banque Sachs et Goldman, comment allez-vous ?

     

    Priscilla Baraque : Merci, très mal !

     

    Marcel Baraque : On ne peut plus mal !

     

    Jack Sachs : Allons, allons, tout peut s’arranger dans la vie, il faut la prendre du bon côté !

     

    Marcel Baraque : Plus facile à dire qu’à faire !

     

    Sean Goldmann : Jack, vous connaissez, je crois, les époux Baraque ? Vous êtes allé voir leur maison pour en faire une évaluation, c’est bien ça ?

     

    Jack Sachs : Mais oui, bien sûr, très jolie maison, très bien située, un bel investissement ….

     

    Sean Goldmann : Les époux Baraque ne paie plus les traites de leur emprunt et nous nous voyons dans l’obligation de saisir la maison pour la revendre et nous payer de notre prêt.

     

    Jack Sachs : Ah ! Oui, non, je confonds, c’est Baraque votre nom ? Oui, ah ! je pensais à la maison des Barbaque, vous voyez, c’est presque pareil …  mais la maison, non, c’est pas pareil du tout, la votre est très mal située, complètement invendable, surtout que le terrain est humide et le voisinage, Oh ! la la ! le voisinage, pas fréquentable le voisinage  ….  Personne ne voudra d’une maison comme ça !

     

    Priscilla Baraque : Mais vous vous moquez de nous,  c’est pas possible, notre maison est toute neuve, dans un ensemble résidentiel avec commerces, hôpital, salle de sport, piscine et   …..

     

    Jack Sachs : Je suis désolé chère petite madame, mais les propriétaires de votre ensemble résidentiel sont en train de vider les lieux, la plupart ne peuvent plus payer leurs mensualités leurs maisons sont vendues au plus offrant et les nouveaux propriétaires sont très     comment dire …. très …

     

     Marcel Baraque : Cherchez pas, on a compris, vous êtes en train de vous payer notre tête, mais nous demanderons une contre expertise …..

     

    Sean Goldmann : Et vous le paierez comment l’expert ?

     

    (Un silence)

     

    Jack Sachs : En tout cas, j’ai fait une évaluation de votre bien et je pense que nous pouvons le mettre en vente à 150.000 $

     

    Priscilla Baraque (très animée, au bord de la crise de nerfs) : Quoi ! Mais nous avons emprunté 250.000 $

     

    Jack Sachs : Je vous ai donné les raisons de mon évaluation, voulez-vous que je vous les rappelle …

     

     Marcel Baraque : Si nous vendons notre maison pour seulement 150.000$, qui paiera les autres 100.000 ?

     

    Sean Goldmann : Il est évident que puisque vous aviez emprunté 250.000$ si nous reprenons votre maison pour 150.000$ vous devrez continuer de nous rembourser les 100.000$ de différence, nous vous faisons cadeau des frais d’expertise, mais il y aura des frais de dossier et de levée d’hypothèque et …..

     

    Marcel Baraque (hurle très en colère) : C’est du vol, de l’escroquerie,  de la filouterie, nous allons porter plainte, vous ne vous en tirerez pas comme ça !!!

     

    Priscilla Baraque (très animée, au bord de la crise de nerfs elle se lève menaçante …) : Je vais vous  tuer !

     

     Marcel Baraque : Et moi je vais la laisser faire …  je vais même l’aider ….  (il se lève et se lance dans la bagarre avec sa femme …)

     

    (s’en suit une grande confusion … tout le monde se débat …se tape dessus et crie)

     

    Sean Goldmann (crie) : Sécurité … sécurité … sécurité ….

     

     

     

    (Tout le monde s’arrête et ils partent sauf Priscilla qui reste devant le public)

     

     

     

     

     

     

     

    Priscilla Baraque : Toute cette farce est une pure fiction et n’est absolument pas inspirée de faits réels ayant existés, nous savons bien, vous et moi, que ce genre de situation n’est jamais arrivée et n’arrivera jamais. C’est pourquoi il vaut mieux en rire !

     

     

     

    Tout le monde rit

     

     

     

     

     

    FIN