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Indignez-vous ... BORDEL !!! - Page 10

  • La vie de nos amies les bêtes enrichi notre conscience et notre intelligence. À poil à plumes et en écailles.

    J’aime bien les documentaires animaliers, ils sont toujours pleins d’enseignements.

    Tenez, les poissons chats, par exemple, ces hideux animaux qui vivent aux fonds des eaux opaques et se nourrissent de vermines, de cadavres en décomposition laissés par les crocodiles délicats qui ne consomment pas la chair trop putride.

    Ces poissons là vivent et se développent sans trop de désagréments tant que les eaux sont hautes à la saison des pluies.

    Ils parcourent les fonds, leur bouche suceuse fouissant la vase, les moustaches en bataille, tactiles et graciles, détectant à tâtons les mets qu’ils affectionnent.

    Ils grossissent, font de la graisse et fraient  puis pondent dans la vase qui bientôt redeviendra terre sèche et craquelée.  

    Les œufs résisteront jusqu’aux prochaines pluies.

    Mais en attendant, voilà nos poissons chats, poussés par la sécheresse et le tarissement, entassés pêle-mêle dans un trou d’eau qui s’évapore un peu plus chaque jour.

    Si on voulait faire un bon mot, on dirait qu’ils s’entassent comme des sardines.

    Mais pour eux ce n’est pas drôle.

    Frétillants comme des brèles pour se faire de la place ils deviennent des proies faciles pour tous les prédateurs qui s’en repaissent.

    Les crocodiles et les horribles  marabouts (d’ficelle) les dévorent sans cérémonies et quand ils sont repus et qu’il n’y a plus d’eau, les poissons desséchés forment une masse noire qui nourrira la terre en azote et minéraux.

    C’est pas marrant la vie du poisson chat.

    Être entassés, les uns par-dessus les autres, sans échappatoires, sans autre lieu où aller et se retrouver à la merci des prédateurs sans pitié, voilà la vie affreuse des poissons chats hideux.

     

    OOOOOOHHHH ne voyez là aucune métaphore illustrant un comportement quelconque humain … non, les hommes ne mangent pas de ce pain là ! Les hommes sont, certes cruels, mais jamais ils ne massacreraient leurs prochains entassés dans la nasse comme des sardines.

     

  • aleikoum salam ... Shalom ... ave Maria ... Are Krishna ... t'as pas vu mon slip ?

    aleikoum salam Ô Allah M'atoula !

    Que la paix, le bonheur, la joie et les rires couvrent les bruits intolérables de la guerre et les cris des blessés et que tous les hommes de bonne volonté s'enculent dans la bonne humeur et le sang chaud coagulant sur la terre sainte de mes couilles !

     

    Les dieux exigent des morts ... si  les hommes ne croyaient pas en cette hypocrisie fallacieuse, vicieuse et fabriquée par d'autres hommes, ils se réveilleraient et comprendraient qu'ils s’entre-tuent pour du vent, des chimères et des utopies sans consistance ni raison d'être.

     

    Ou bien qu'ils s'entre-tuent pour se voler mutuellement les hardes qu'ils s'envient réciproquement.

     

    Mais assumer sa propre connerie, la misère crasse de la condition humaine est au dessus des forces du plus grand nombre qui réclame de la foi pour supporter sa vie de merde.

     

    Pauvre humanité. 

     

    Sans roi, sans dieu, regarde ce que tu es vraiment ... un peu de chair et d'os avec dans ton crâne minuscule quelques grammes de conscience qui te rendent ta condition miséreuse insupportable ou tes richesses terrestres ingérables.

     

    Le pauvre s'apitoie sur lui-même et le riche ne supporte pas d'entendre geindre le pauvre.

     

    Humanité de merde.

     


  • Monsieur iPidi dit que les psys sont des diables qui entrent par les fenêtres ….

     

    Mais par où diantre ressortent-ils ?

     

    En l’occurrence, ma dernière pièce de théâtre (dernière scène du dernier acte à écrire) ... a pour héros un fantôme.

    Bien entendu, on ne le voit pas .... ne soyez pas stupides !

    Mais .... chose plus que surprenante .... on l'entend ....

    Ah! la magie du théâtre ... on ne dira jamais assez tout le bien que procurent les artistes se démenant comme des diables pour retenir le public sur son siège ....

    Paraît qu'à Avignon les gens sont debout et peuvent voir 36 spectacles en même temps ... ça doit être pour ça qu'ils n'en retiennent aucun !

    De toute façon les intermittents jamais contents font une grève perlée comme mes pets (vous avez remarqué que je parle beaucoup de pets en ce moment ?) ... du coup ... les spectacles sont en dents de scie (si vous trouvez le rapport entre les pets et la scie, je vous offre le voyage de votre vie ... 1 nuit à Gaza).

     

    Je crois qu’iPidi a un petit coup de fatigue …. Il confond les psys et les rayons du soleil … si rares !

    Hier, prenant mon courage à deux mains et de l’autre le volant, nous sommes allés nous faire piquer.

    Oui, c’est une pratique courante dans nos sociétés évoluées … nous allons régulièrement chez des gens mal famés qui pratiquent la ponction sanguine à des fins peu avouables de détection de maladies graves dont on meurt mais qui leur permet de s’en mettre plein les fouilles (du fric, pas du sang) ! *

    *cet intermède est destiné aux générations futures qui liront mes chroniques comme on boit un bon vin ou un excellent whisky (Ah ! les mots !) et qui n’en croiront pas leurs antennes lectrices quand ils apprendront les méthodes barbares avec lesquelles nous sommes traités aujourd’hui.   Faudra que je vous parle de mes visions du futur … mais on a le temps …

     

    Donc, nous voilà à faire la queue comme à la supérette pour nous faire sucer la vie.

    Après une interminable attente … incroyable le nombre de personnes qui se font traire le sang … c’est enfin mon tour.

    Je demande à l’infirmière si je dois me mettre à poil ?

    Elle me répond que je peux me contenter de retrousser ma manche.

    Je lui fais la gueule !

    Elle me fait une clé au bras gauche, me met un truc qui me serre les biscoteaux et commence à me frapper le creux du bras sauvagement en m’excitant ainsi :

    « Ne rentrez pas vos veines … serrez le poing … plus fort … »

    Moi, je ne vois rien car je suis déjà à demi-inconscient la tête tournée vers le mur du fond …

    « Aïe ! »  et je fais un bond olympique !

    La salope !

     Elle vient de m’enfoncer une pointe de 120 dans le creux du bras et elle m’engueule :

    « AH ! C’est malin ! vous avez bougé, je vous ai raté, faut que je recommence … »

    En mon for intérieur, je me dis qu’elle est gonflée de m’attribuer tous les torts … mais comme nous ne sommes pas mariés ….

    « Bon ! tournez-vous donnez-moi l’autre bras ! »

    Je m’exécute docilement avec ce sentiment de culpabilité qu’ont les êtres charitables.

    Je peux admirer l’autre mur du fond.

    Je me motive en me disant que plus vite ce sera fait, plus vite ….. ce sera fini ! Je serre le poing, les dents, les fesses et tout l’restant !

    Elle recommence son manège, me frappe vigoureusement le creux du bras, me frotte énergiquement avec un coton dégoulinant de formol (ou de je ne sais quoi) … et …

    « Aïe » hurle-je dans ma tête ! Mais je n’ai pas bougé ! elle ne pourra pas m’inculper !

    (je fais un court aparté … vous êtes au courant pour la clique de l’UMP ?  Vraiment abjectes ces gens là !)

     Elle ne dit rien, preuve que je suis innocent.

    Mais par contre … elle pousse sur l’aiguille pour la faire rentrer …. Ouille ouille ouille …

    Et puis paf …. La seringue ressort …. Elle la re-rentre aussitôt …. Mais elle rechigne tant et si bien qu'elle finit par se retirer définitivement (l'aiguille).

    Vampirella va !

    Elle enlève l’élastique de mon bras, pas de sa culotte et entame des recherches approfondies de veines sur mon bras endolori.

    Elle semble avoir trouvé quelque chose … élastique …. Coton dégoulinant … claques sur mon bras … et

    « Aïe »

    La guêpe (mais pas la taille … je veux pas être méchant, mais elle n’a pas que les os sur la peau … euh … c’est bien comme ça qu’on dit, non ?)

    « Bon ! ça ne va pas du tout, on va essayer avec l’autre bras. »

    Ma parole, elle me prend pour une poupée vaudou !

    Si ça continue elle va finir par me demander de me foutre à poil …. Comme si on n’avait pas pu commencer par ça !

    « Vous comprenez, vous êtes trop tendu, il faut vous détendre, respirez et tout ira bien ! »

    Elle me prend pour un jobard, en plus … comment se détendre quand on est transpercé de partout ?

    Je me motive en me disant … ouais … je l’ai déjà dit …

    Elle refait son cinéma …

    « Aïe » …. Tient ! Elle ne bouge plus !  Est-ce moi ou elle qui est tombé dans les pommes ?

    Pas du tout !

    Elle me dit

    «Ça  y’est ! »

    Ensuite, elle me scotche des bouts de coton partout sur les bras pour cacher les trous qu’elle m’a fait !

    Et je sors du gourbi … la tête haute, le regard au loin sur la chaîne des Pyrénées, la démarche assurée du poivrot  zigzaguant …

    Vivement la prochaine prise !

     

     


  • Yfig de retour … tout retourné, chamboulé, blackboulé, chambardé … mais les pieds sur terre … plus que jamais !

     

    Je n’ai rien mis sur ce blog depuis le 7 juin … j’ai des excuses …

     

    D’abord, je suis parti me détendre et me reposer du côté de Collioure et de la Catalogne … puis du côté du Pays Basque et de la Navarre.

    Ensuite, je me suis cassé la gueule dans les escaliers … et cessez de rire bande de zouaves … ça m’a fait mal !

    Après … le jardin était en friche … et comme j’avais mal au dos … je l’ai insulté !

    Enfin … la politique spectacle est si exubérante, si véloce, si apocalyptique, si prenante … j’avoue … je me suis laissé dépassé … et j’ai attendu un moment de calme pour essayer de mettre un peu d’ordre dans ce bordel !

    Pas moyen !

    De #Copé en Scylla, de #Sarkozy en Charybde, de #Valls en hésitations, de #Hollande en  #Fillonnie … mon axe de rotation réflectif  s’est mis en mode hélicoïdal et mon centre de gravité est devenu le centre de ma plus grande perplexité !

     

    Non mais dites ! ?

     

    Vous vous rendez compte ????

     

    Ça fait combien d’années que je crie aux branquignoles grand-guignolesques … que je hurle aux incapables irresponsables et incompétents …. ?

    Et voilà qu’en quelques semaines tous ces gougnafiers se mettent en mille pour me donner raison en plein jour, en pleine face de l’opinion publique qui me reprochait … à moi, l’homme intègre, de donner une vision négative et injuste de ces bandits-truands-mafieux !

    C’est tout juste si on ne me reprochait pas de les insulter, de les diffamer !

     

    Et on n’a pas encore tout vu …. Tout entendu ….

    M’est avis que du côté du #PS ça pourrait bien tomber grave aussi !

    Vous ne croyez tout de même pas qu’ils sont blancs comme des colonialistes bon teint (de neige) ?

    #Sarkozy a traité les juges de « petits poids ou pois ? » … Vlan ! Ils lui jettent leurs haltères en pleine poire !

    #Sarkozy ….  Vous vous rendez-compte ! ?

    Ce mec a été président de la République …. Inouï !

    Et quand je disais mon opinion … bon ! je vais pas revenir là-dessus … mais … je n’en pense pas moins !

    Et maintenant #Hollande !

    La politique a tellement dégénéré en quelques décennies qu’on ne reconnaît plus notre pays et que les élites insistent pour défigurer la France jusqu’à la rendre informe et bientôt difforme.

    Ah ! On ne se gêne pas pour traiter le #FN de tous les noms d’oiseaux et plus si affinités …

    Faut dire que saint Jean-Marie enchaîne les surenchères comme j’enfile les pets dans le potager ….

    Mais faut bien reconnaître que le seul parti qui ne doit pas avoir l’incroyable niveau de corruption des autres …. C’est lui ! Tout simplement parce qu’il ne manipule pas les mêmes sommes colossales d’€ !

    Ne nous leurrons pas … s’ils le peuvent ….

    S’ils le peuvent … parce que … soyons lucides … le #PS HS, l’#UMP en taule ….

    Que reste-t-il ?

    Mélanchon et son improbable duo avec Laurent ?

    Duflot et le dégénéré du bulbe Placé ?

    Besancenot ?

    Boutin ?

    Tata Baluchon ?

     

    C’est plié, mes amis …. Si personne ne m’écoute et ne vote pour moi comme je vous l’avais recommandé dès janvier 2012 …. ( http://youtu.be/MOX532cXjbA ) ...  Nous courrons à la cata !

    Moi président …. Euh … non … je ne pense pas que ce soit très judicieux de plagier l’anaphore du suppositoire !

    Et pourtant … si on voulait bien me laisser nettoyer tout ce merdier …..

    Allons, faut pas rêver … tant d’intérêts personnels sont en jeu que les collusions ne sont pas là de disparaître ….  Tout cela finira par disparaître, certes, mais dans un tel bain de sang que la France rougira  comme rougit le Nil en son temps !

    Voilà !

    Et ne me dites pas que je suis pessimiste … vous voyez bien que j’avais raison et que … hélas … j’ai encore et toujours raison …..

     


  • Avis de faire part : je viens de perdre 2 très chers ami(e)s

     Voici une bien triste fin d'amitié qui me tenait à cœur et que des circonstances étrangères à ma volonté ont rendue impossible.

     

    Associez-vous à moi pour cette virtuelle cérémonie d'enterrement.

     

    Voyez plutôt :

     

    Frigide Barjot

    Hier, à 05:01 · Modifié ·

    J'explicite : si je ne m'étais pas levée pour défendre la filiation humaine avec un message ouvert aux homosexuels, ce qui a soulevé des millions de Français, j'aurais encore des amis aux pouvoirs d'Etat et d'Eglise, un emploi à la télévision et notre logement, dépendant des pouvoirs. Bref, rassembler les humains en disant humainement une vérité sur l'Humain vous fait virer du Pouvoir (en l'occurrence des média et du soutien des partis et des lobbies) et de chez vous. Et entrer avec fierté dans la résistance pour la suite, en nous préparant à aider le leader juste à se lever en retour. Nous éviterons ainsi la révolution d'octobre ou de février, tout en rétablissant la filiation humaine. Vous venez ?

     

     

    Yfig ExNihilo D'autres ne font aucun bruit, mais refusent d'entrer dans le jeu pervers des copinages qui sont les piliers de la corruption car il est inutile de se cacher derrière des mots édulcorés, bénéficier d'un traitement privilégié, c'est ni plus ni moins que de la corruption qui se paie par la perte des privilèges quand on mord la main qui nourrit ! Bienvenue dans le monde des petites gens qui ne mangent pas au grand râtelier de la prévarication qui alimente l’anti démocratisme. Les hommes naissent plus ou moins libres et égaux selon ses protecteurs.

     

    ·  Basile De Koch Yflg etc.

     

     

    · 

    Eric Taz Vous emménagez rue Lafayette ou rue de Lourmel au fait ? ^^

     

    · 

    Basile De Koch " Copinage, traitements privilégiés, corruption, râtelier de la prévarication, antidémocratisme " ; si j'ai bien lu, c'est notre portrait-robot par Yflg etc.
    On se connaît, ou il dit ça d'après Métronews comme tout le monde ?

     

    · 

    Yfig ExNihilo Pas besoin de lire les merdias, lire madame Frigide suffit à comprendre comment ça marche dans certains milieux ... je cite : "j'aurais encore des amis aux pouvoirs d'Etat et d'Eglise, un emploi à la télévision et notre logement, dépendant des pouvoirs." Si ce n'est pas un aveu, c'est quoi ? Un regret ? un remord ? Perso, je ne dois rien à personne ... je n'ai rien, certes, mais ce rien est mien, je l'ai gagné par moi-même, sans amis d’État ni d'église (ni dieu ni maître). Mais je sais bien que c'est généralisé en France comme ailleurs y compris en Afrique. Dès qu'ils seront au pouvoir, les LePen redistribueront les cartes ... ils remettront tout ça en place mais ce ne seront pas les mêmes ! Comme dit l'autre : à chacun son tour de se faire servir. C'est pour cela que certains s'empressent de tourner casaque ... bon week end.

     

    Basile De Koch Vade retro, Ex Nihilo, and you the fucking Taser ! Considérez qu'on n'est plus amis, comme disait Burt Lancaster à John Wayne dans La Classe américaine

  • Dis grand père, c’est quoi la « démocratie » ?

     

    Ben regarde dans le dico, nigaud !

    Tiens voilà la définition :

    Régime et doctrine politique de l'Antiquité (grecque; latine) où la souveraineté appartient aux citoyens.

     

    Dis, grand père, en France, c’est une démocratie ?

    En théorie, oui … malheureusement, les élus ont totalement oublié ce principe fondamental de la démocratie et ils se sont mis à ne plus s’inquiéter de ce que les citoyens pensent …  

    Pour mieux s’emparer de tous les pouvoirs et affaiblir la citoyenneté, ils se sont organisés en partis et se sont autoproclamés seuls représentatifs et représentants du peuple.

    Bien entendu ce n’était qu’une grossière manœuvre pour se gaver de subventions et de sinécures en nommant les amis la famille aux postes clés des entreprises publiques ou semi-publiques  !

    Une fois élus, ces bandits (il n’y a pas d’autre mot) ont décidé en petit comité de ce qui est bon et de ce qui est mauvais pour la France c’est-à-dire pour eux-mêmes, leur famille et leurs amis … dédaignant hautainement le reste du peuple qui ne leur sert plus à rien une fois qu’ils ont légitimé le simulacre de démocratie.

     

    Les citoyens n’étant pas complètement couillons ont finit par comprendre que les politiques les spoliaient de leur souveraineté et des moyens financiers qui seuls permettent de se présenter aux élections,  ils ont fini par ne plus aller voter.

    Mais tant qu’une poignée de citoyens allaient voter … cela ne dérangeait en rien la caste des élus. Ils trouvaient ça marrant et continuaient allègrement leurs magouilles.

    Certains ont vainement demandé à ce que les votes blancs soient comptabilisés dans les fameux pourcentages qui attribuent de la légitimité aux élus … mais comme ce sont les élus en place qui font les lois au Parlement, ils ont rejeté ces demandes tout en stigmatisant les vilains citoyens antidémocratiques qui ne vont pas voter et donc renforcer leur fausse légitimité.

    Du coup, aller voter ou rester chez soi devenait similaire.

    Comme ces personnes sont dans un concept de captation particulièrement vicieux, ils ne tiennent aucun compte des citoyens qui ne vont pas voter ou qui se dérangent mais refusent de voter pour les seuls qui parviennent à se présenter à cause des conditions créées de toutes pièces pour éliminer les citoyens de leur jeu à la con.

     

    Les citoyens qui n’en pouvaient plus de ce jeu de cons dans lequel ils sont les cons ont cherché le moyen de se faire entendre … parfois, ils défilaient dans la rue … mais ça faisait bien rire les élus.

     

    Un jour, les citoyens à bout d’idées se sont mis à voter pour un parti qui n’avait que peu d’élus et qui ne bénéficiait pas encore des mannes financières et prestigieuses que prodigue la position d’élus. A ce titre, le petit parti sulfureux en question représentait malgré tout un légitime ras le bol des citoyens.

     

    Mais comme les élus se sentaient bien protégés par les règles du jeu de cons qu’ils avaient institué par les lois qu’ils rédigeaient et faisaient appliquer… ils se rirent des gesticulations citoyennes.

     

    Jusqu’au jour où les citoyens excédés et à bout ont fini par mettre ce parti devant les autres dans une certaine élection européenne du 25 mai 2014.

     

    Oh ! bien entendu les immuables élus se sont sentis menacés, jamais la colère et la menace des citoyens n’était allée jusque là !

    Ils se demandèrent de quelle marge ils disposaient encore avant qu’il ne soit trop tard, que tout bascule … et puis … ils étaient habitué à leur position dominante, à n’en faire qu’à leur tête, à ne rendre de compte à personne d’autre qu’à leur famille et amis …. Et donc … tout naturellement, ils se moquèrent des cons de citoyens qui se faisaient baiser par les lois des élus ….

     

    Il est tard, je te raconterai la suite une autre fois ….

     

    Dors, petit … tu seras un jour un citoyen … il faut que tu te prépares au combat du petit pot de terre contre le pot de fer, des citoyens contre les élus tout puissants … alors … prend des forces … la bataille est loin d’être finie, des tas de salopards attendent dans l’ombre du FN de reprendre souffle et de faire de nouvelles lois encore plus coercitives contre le peuple et sa souveraineté … ton heure viendra il faudra que tu sois fort !

     

    G_o_vic-tor.Jpg

  • Questions existentielles ordinaires.

     

    Quand on est cultivé, humaniste, est-il possible de monter sur une estrade devant des milliers de personnes pour leur raconter des bobards ?

    ... et de faire des factures et des fausses factures et de s'en mettre plein les poches et d'affirmer le contraire avec aplomb ?

     ... peut-on décemment haranguer les foules sans penser à Hitler ? Aux idées qu'il prônait, à son destin, aux conséquences ?

     ... existe-t-il réellement des êtres assez tors pour se mentir à eux-mêmes en mentant aux autres après tant de guerres ?

    ... existe-t-il des êtres si malveillants qu'ils volent le bien des autres par tous moyens sans se soucier du mal qu'ils font ?

     ...existe-t-il des êtres avec si peu d'honneur qu'ils sont incapables de reconnaître leurs torts et de cesser leurs malignités ?

    ... existe-t-il réellement des individus capables de construire un truc appelé europe pour détruire les peuples d'Europe ? OUI

    ... notre planète est couverte de parasites humains capables de cannibalisme financier intellectuel politique, prêts à tuer !

    ... mais ils se présentent toujours sous une forme respectable attirant un respect respectueux avec cravate costard et sourire carnassier !

  • Ode électorale triomphante et tonitruante

     

    On a gagné

    Les doigts dans l'nez

    Ils ont perdu

    Le nez dans l'cul

     

    J'aime les liesses électives

    Les soirs de victoires votives

    La joie collective

    Des fois sélectives

     

    On a gagné

    Les doigts dans l'nez

    Ils ont perdu

    Mon pied dans l'cul

     

    J'aime les alcools qui trinquent

    Dans des lieux de bringues

    L’entrechoc des verres

    Le nez rouge des mémères

     

    On a gagné

    Les doigts dans l'nez

    Ils ont perdu

    Le nez dans l'cul

     

    Ça fait plaisir à voir

    Ces tronches hilares

    Ces bonheurs simples

    Ces cris du coeur

     

    On a gagné

    Les doigts dans l'nez

    Ils ont perdu

    Le nez dans l'cul

     

    Surtout si à coté

    Sur le bas côté

    On a  des tristounets

    Tout mélenchounets

     

    On a gagné

    Les doigts dans l'nez

    Ils ont perdu

    Mon pied dans l'cul

     

    J'aime autant la joie que la tristesse

    Tout me ravit dans la détresse

    Tout me séduit dans l'allégresse

    Ça me donne envie de fesses

     

    On a gagné

    Les doigts dans l'nez

    Ils ont perdu

    Le nez dans l'cul

  • Je vous invite cordialement à venir partager mes paranoïas.

     

     

    Oui, car il ne vous a pas échappé que je suis en train de développer une terrible paranoïa à l’encontre de nos bons amis américains que je soupçonne de vouloir faire de l’Europe leur proie afin de s’en repaître dans le but de maintenir leur train de vie bien au dessus de leurs moyens.

    D’ailleurs, j’ai oublié de vous parler de leur principal instrument de ressources qu’on appelle : « planche à billets ».

    Je soupçonne, par ailleurs, la CIA, avec l’aide de la NSA et de lobbyistes introduits auprès des têtes d’obus de notre armée de bras cassés de noyauter notre armée afin de la démobiliser et de la remonter contre notre gouvernement sous de fallacieux arguments tels que le budget des armées.

    Car enfin, merde, faut pas nous prendre pour de la bleusaille vierge de fourragère, le budget de l’armée ne sert qu’à entretenir des merdes inutiles telles le porte-avion Charles de Gaulle qui navigue un mois par an et les mirages de monsieur Dassault qui ne volent que sur la moitié d’une aile et qu’il a pompeusement appelé « rafales »!

    Supprimons les 5 milliards annuels alloués à ces 2 « black holes » et le budget ne s’en portera que mieux.

    Dites ! ?

    Vous avez vu ?

    Les chefs d’armée on menacé l’Élysées de démissionner si on ne leur donnait pas leur budget « gâchis » !

    Et apparemment, ça marche !

    Le président capitaine courageux de pédalo dans l’eau a promis de ne pas toucher au budget de l’armée mais a exigé en retour que les chefs restent et qu’ils s’engagent à ne pas détruire le palais de l’Élysées ni l’appart rue du Cirque à coup de scuds à têtes nucléaires !

    On a beau dire, ça fait du bien de se sentir gouverné (c’est prévoir) !

    C’est vrai, quoi, le président est aussi le chef des armées, mais si les autres chefs s’en vont, il ne va tout de même pas piloter les avions, le porte avions et les tanks !

    Faut être raisonnable nom de dieu de bordel de merde !

     

    Dans la série budgets et pendant que j’y pense, il y a un petit truc que je voulais partager avec vous …

    L’Union Européenne exige que nous fassions l’économie de 50 milliards (on ne sait d’ailleurs toujours pas pourquoi) … mais, dans le même temps, la France verse chaque année 70 milliards à l’Europe …

    Hein ! ?

    Quoi ! ?

    Vous ne voyez pas ?

    Ben quoi ? dans 70 milliards, il y a 50 milliards !

    Ne versons plus que 20 milliards à l’Europe et basta !

    Et puis, ces 20 milliards … euh … 70 milliards, ils en font quoi à Strasbourg et Bruxelles ?

    Bon, me direz-vous, faut payer les déménagements incessants entre Strasbourg et Bruxelles … Et puis …. Un député coûte en moyenne 15000 € par mois, par 12 = 180.000€ par 756 députés = 136.080.000 €

    Ouais ! ça défrise … surtout quand on sait ce à quoi ils occupent leur temps … n’est-ce pas Marine, Rachida, et les autres …

    Pour l’anecdote, quand on leur reproche leur absence, elles répondent : de toute façon je ne sers à rien au parlement européen …  mais cette argutie ne les empêchent pas d'empocher les fifrelins ... ça leur fait un peu d'argent de poche pour les toilettes et le resto !

    Ensuite, il y a les commissaires, tout puissants, tout luisants …

    30.000 € par mois par 12 = 360.000 par an par 28 = 10.080.000 €

    Soit un total de 150 millions d’euros.

    Après ... il faut compter le président, les vice présidents, les maîtresses, les mignons, les Conchitas et autres saucisses ....

    Et ce n’est que la partie visible du bouzin car il faut ajouter la flopée de " conseillers et de consultants "   qui gravitent autour du fromage et ne pas oublier les 4.165 lobbyistes qui d’une façon ou d’une autre sont payés sur la bête !

    Je déconne, pensez-vous ?

    Je voudrais bien !

     

     

    Bon ! Tout ce joli monde doit dépenser …. Car c’est la règle, il faut dépenser plus pour demander toujours plus de budget (exactement comme à l’armée où on fait tourner les moteurs pour vider les stocks de carburants).

    Exemple dans le Canard Enchaîné de cette semaine :

    Frais de publicité : 630 millions  

    Dites … cet argent …. Il va bien dans la poche de quelqu’un, vous ne pensez pas ?

    Dites, si vous aviez 2 ou 300 millions à dépenser, vous ne créeriez pas votre propre boîte de pub ?

    Je dis ça …. Je n’ai rien dit … ce n’est que ma petite musique paranoïaque interne qui me joue des tours de bredin !

     

    Bon !

    Voici, pour le moment, un partage de mes paranoïas légitimes ou pas.

    Voyez ce que vous en faites … moi, je vais aller chier, je l’ai bien mérité !

    Et n’oubliez pas ….

     

    Un slogan pour l’#UE :

    « Unissons nos incompétences pour en faire un gigantesque bordel ! »

     

    A leitmotiv for #EU :

    « Let unify our incompetence to make it a huge mess ! »

     

    Les textes, rien que les textes, Tout est dans les textes !

    Français notre-europe.eu/media/tgae2013

    Anglais notre-europe.eu/media/tgae2013

  • Vous connaissez l’histoire de la bergère qui criait « au loup » pour que l’europe passe aux mains des ricains ?

    Thomas Piketty : « Il faut donner un parlement à l'euro »

    NB : l’article incriminé (interview de Picketti) est à la fin de mon billet.

     

    Ouaip ben j'avais vu juste, Picketti est une vermine inféodé au grand satan ricain !

    Il prône une europe-ricaine toute puissante sachant que les politiciens ne comprennent strictement rien aux textes (en anglais avant signature) qu'on leur fout sous le nez en leur disant :

    "signe c'est pour ton bien"

    et ce, après qu'ils aient éclusés quelques verres de champ !

     

    Il est quand même vachement gonflé ce tocard !

    Il écrit :

    "C'est pour cela qu'il faut déléguer uniquement les sujets où la souveraineté nationale est devenue un mythe. Je prends l'exemple de l'impôt sur les sociétés. La souveraineté, ici, ça consiste à se faire avoir ! Les Etats sont dans une compétition qui profite aux multinationales qui paient des taux insignifiants moindres que les PME. Une absurdité économique. Même chose pour les paradis fiscaux."

    Il prend comme exemple le manque de contrôle imposé par le traité de Nice aux États pour prescrire l'abandon de la souveraineté fiscale des nations européennes ... fait-il semblant de croire que ça résoudra les paradis fiscaux et le dumping fiscal des autres parties du globe ?

    D'ailleurs, cela aurait pour effet de booster la fraude fiscale avec bien entendu la complicité des instances corrompues des fonctionnaires européens que personne ne contrôle et qui savent très bien tendre la main !

     

    Il n'y a pas 36 façons de régler la fraude fiscale des multinationales, les obliger à avoir un siège social dans chaque pays et balayer la consolidation globale qui permet de déclarer de fausses pertes qui pompent les bénéfices dans les pays à fort CA !

    Croyez-moi, je sais de quoi je parle, j’étais le spécialiste informatique de cette combine légale. J’ai travaillé à la consolidation de GE (General Electric – Buc France & Leeds UK), de COMDISCO (Chicago), de Jacobs Engineering (Pasadena) et quelques autres que j’oublie …

    C'est la grande spécialité d'Israël qui détourne des milliards à l'europe (et aux autres nations) en déclarant ses pertes comme autant de bénéfices au milieu d’une conso bidon qui fait évaporer l’argent avec la bénédiction des dirigeant ricains.

     

    Bien sûr que sans harmonisation juridique (social, fiscal, commercial, normes sanitaires … etc ….) il n’y aura jamais d’europe, est-il besoin de s’appeler Picketti pour découvrir ça comme si c’était la révélation du siècle ?

    Mais (et il le prouve), dans la mesure où les textes imposés par la commission européennes sont issus des lobbyistes salariés des groupes multinationaux qui dictent lesdits textes qui seront ensuite voter par le parlement … on comprend tout de suite qu’il n’y aura JAMAIS d’europe sociale, JAMAIS !

    Plus c’est la discorde et plus les multinationales peuvent jouer à cache-cache avec l’argent.

    Comment voulez-vous harmoniser la Hongrie avec le Portugal et la France avec la Slovéquie ou la Turquie ?

    On peut toujours faire semblant …. Ça n’ira jamais plus loin même s’ils mettent en place leur putain de TAFTA … ça fera une europe de pauvres, mais ça ne changera pas les peuples intrinsèquement.

    Un grec ne sera jamais un anglais ….

     

    L’europe est une baudruche, un leurre, un attrape couillons qui permet à des tas de salopards parfaitement pourris de s’en mettre plein les fouilles au détriment des citoyens.

     

     

     

     

     

     

     

     


     

    Thomas Piketty : « Il faut donner un parlement à l'euro »
    LE MONDE | 20.05.2014 à 11h42 • Mis à jour le 20.05.2014 à 15h32 |
    Propos recueillis par Claire Gatinois et Alain Salles

    Economiste, directeur d'études à l'EHESS, Thomas Piketty triomphe aux Etats-Unis avec la traduction anglaise de son livre Le Capital au XXIe siècle (Seuil, 2013), qui analyse la montée des inégalités. Signataire du « Manifeste pour une union politique de l'euro », il dénonce, dans un entretien au Monde, le vide démocratique de l'Europe et plaide pour la création d'un parlement de la zone euro.


    Vous aviez espéré voir en François Hollande un « Roosevelt européen ». Etes-vous déçu aujourd'hui ?

    Ma déception porte d'abord sur l'absence d'impulsion européenne, même si, sur le plan intérieur, il y a beaucoup à redire. La situation était compliquée : un nouveau traité [fixant la règle d’or obligeant les Etats à ramener le déficit structurel, hors effet de la conjoncture, vers 0,5 % du produit intérieur brut] avait été adopté six mois avant les élections, mais la façon dont M. Hollande a essayé de faire croire qu'il allait le renégocier, pour dire ensuite qu'il avait fait son travail et qu'il fallait attendre que ça passe… Je comprends le traumatisme du « non » au référendum de 2005, mais d'autres enjeux sont apparus depuis la crise financière.

    En 2005, nous étions encore dans l'ambiance intellectuelle de stagflation [inflation et stagnation économique] qui régnait au moment de la création de l'euro, après des années marquées par l'inflation et le chômage. On pensait qu'une banque centrale devait être la plus indépendante possible car on restait traumatisé par l'hyperinflation des années 1970 et 1980.

    L'Europe a appliqué cette logique au-delà de toute limite. C'est la thèse de Milton Friedman : tout ce dont on a besoin, c'est d'une bonne banque centrale. Pas d'Etat-providence. Pas d'impôt progressif. C'est une illusion ! Cela a volé en éclat avec la crise. Pendant longtemps, on a cru qu'un grand marché avec une concurrence libre et parfaite était suffisant pour fonder un projet politique ; on a ajouté l'euro, en redoutant l'inflation et en se méfiant des Etats. L'idée d'une monnaie sans Etat a germé à ce moment-là. C'est une folie.

    On ne peut pas faire fonctionner une monnaie unique comme ça. On a besoin d'un minimum d'union budgétaire et fiscale et pour cela d'un minimum d'union politique, démocratique.

    Comment la bâtir ?

    Cela exige non pas de faire le deuil de l'Europe à 28, mais d'accepter qu'il y ait, de façon plus ou moins durable, deux architectures politiques, démocratiques en Europe.

    Vous pensez à un noyau dur autour de la zone euro ?

    Absolument. Si on veut aller plus loin dans l'union politique, c'est nécessaire. Tous les pays voudront-ils d'une telle intégration ? Il faut avoir une approche ouverte, laisser le choix, sans laisser des pays bloquer le processus.

    Comment cela s'articulerait-il ?

    A côté du Parlement européen, on devrait avoir une chambre qui représenterait les Etats, avec des députés de leur Parlement national, à proportion de la population de chaque pays. Les députés nationaux ne pourraient plus se défausser sur des institutions européennes les obligeant, soi-disant, à faire des choses horribles qu'ils n'ont pas choisies.

    N'est-ce pas déjà le rôle du Conseil européen ?

    On vit dans l'illusion que le conseil des chefs d'Etat et ses déclinaisons représentent les Etats. C'est ce qui condamne l'Europe au choc des égoïsmes nationaux. Le summum de la folie, c'est cette séquence de conseils nocturnes où des ministres vous annoncent au petit matin qu'ils ont sauvé l'euro avant qu'on ne se rende compte, vingt-quatre heures plus tard, qu'ils ne savent pas ce qu'ils ont décidé ! La différence entre ces conseils et des débats parlementaires, c'est la différence entre l'Europe du congrès de Vienne [1814-1815] et celle du XXIe siècle. La démocratie, ça s'organise. On ne peut pas avoir une monnaie unique, c'est-à-dire perdre notre souveraineté monétaire et ne plus pouvoir dévaluer, et dire à ceux qui veulent que l'euro disparaisse : on a renoncé à tout ça, mais on ne peut rien changer…

    Ce second parlement ne conduirait-il pas aussi à un abandon de souveraineté ?

    C'est pour cela qu'il faut déléguer uniquement les sujets où la souveraineté nationale est devenue un mythe. Je prends l'exemple de l'impôt sur les sociétés. La souveraineté, ici, ça consiste à se faire avoir ! Les Etats sont dans une compétition qui profite aux multinationales qui paient des taux insignifiants moindres que les PME. Une absurdité économique. Même chose pour les paradis fiscaux.

    Il ne s'agit pas de tout mettre en commun. Le taux de TVA sur les coiffeurs n'aurait rien à y faire. Va-t-on traverser la frontière pour se faire couper les cheveux ? On a parfois l'impression que l'Europe se venge de son incapacité à être décisionnaire sur des sujets importants en étant bêtement intrusive sur d'autres, plus secondaires.

    Le vide démocratique, c'est le principal défaut de l'Europe ?

    Oui. Refuser de parler des institutions parce que c'est trop technique, c'est laisser libre court aux forces du marché, au capitalisme débridé.

    L'Europe peine à se sortir de la crise, c'est la faute de l'euro ?

    Quand on regarde le Royaume-Uni, les Etats-Unis et l'Europe, le verdict est terrible. On n'est pas plus endetté mais il y a une défiance. Tant qu'il y aura dix-huit dettes publiques que les gouvernements refuseront de mettre en commun, il y aura des tentatives de spéculer sur tel ou tel pays. Avec l'euro, on a remplacé la spéculation sur les taux de change par la spéculation sur les taux d'intérêt. C'est pire. Comment voulez-vous avoir un débat serein sur les réformes si un Etat ne sait pas si son budget sera chamboulé parce qu'il devra rembourser plus cher sa dette ? Cette architecture est bancale.

    Que peut-on faire ?

    Si on avait une seule dette publique, il serait plus simple pour la Banque centrale européenne [BCE] de stabiliser les taux d'intérêt. C'était une idée que des économistes conseillaient à Angela Merkel fin 2011. Cela ne vient donc pas d'un cénacle d'extrême gauche L'idée est de mettre en commun les dettes dépassant 60 % du PIB dans un fonds capable d'emprunter aux marchés. Les pays remboursent au prorata de ce qu'ils ont mis. L'objectif est de réduire ce fonds à zéro.

    En plus, on propose un volet politique : notre Parlement fixe le rythme de désendettement. C'est cohérent : on finance la dette et on détermine le déficit ensemble. Si des pays veulent aller au-delà, ils peuvent émettre de la dette sans garantie européenne, comme la Californie ou New York.

    Quel avantage aurait la France, qui paie déjà des faibles taux d'intérêt sur sa dette ?

    C'est de l'égoïsme à courte vue. La récession en zone euro nous coûte à tous.

    Les Etats sont-ils prêts à de telles réformes ?

    Le danger, c'est que l'Allemagne fasse des propositions. La réforme du traité de 2012 – imposée par Berlin – doit nous servir de leçon. C'est une mauvaise réforme. Vouloir attribuer des sanctions, des bonus, c'est le summum du fédéralisme technocratique. Je me méfie plus du souverainisme français que de l'égoïsme allemand, mais la France doit assumer des propositions pour démocratiser l'Europe.

    Si on ne fait rien ?

    L'exemple qui me hante, c'est la longue pénitence du Royaume-Uni. Après les guerres napoléoniennes, la dette dépasse 200 %, les Britanniques choisissent de s'en débarrasser par des excédents budgétaires et de l'austérité. Ça marche. Mais il faut un siècle…

    Quelle a été la grande erreur de ces cinq dernières années ?

    Il y a eu une longue séquence d'erreurs. La première est peut-être celle de la BCE, qui a décidé de ne plus prendre en pension les titres de la dette grecque si les agences de notation, qui étaient discréditées, les dégradaient. Elle a refusé de racheter des dettes grecques. On a aussi bricolé des institutions postdémocratiques, comme la « troïka ». Incompréhensible, inefficace.

    Que pensez-vous de la campagne européenne ?

    Je suis attristé par la morosité et la résignation en France. A droite comme à gauche, on refuse de parler des institutions alors qu'on a besoin de la démocratie pour reprendre le contrôle des forces du marché. On se couvre la tête de cendres en pensant à cette dette qu'on va laisser à nos enfants mais on laisse aussi une quantité de patrimoine immobilier, financier, inédit depuis la Belle Epoque. C'est plutôt une bonne nouvelle !