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Certes, elles peuvent être particulièrement néfastes si elles décident, comme pour la Grèce, qu'il y a un gros gâteau à se partager en ruinant le pays et en récupérant ses bijoux de famille .... Mais elles servent aussi d'aiguillon vis à vis des nations qui se laissent aller dans les déficits. Disons qu'elles sont utiles tant qu'elles obligent les Etats à se montrer prudents dans leur gestion économique et pourries quand il y a un pays blessé mortellement ..... elles l'achèvent.
N'oublions pas, cependant que tous les Etats ont des armes contre ces nuisibles. 1 - Le pays peut effacer sa dette. Ce qui a pour résultat de couper les relations économiques avec les autres pays (pas tous) et peut permettre de redresser le pays ..... sauf si ce sont les mêmes dirigeants et hauts fonctionnaires; évidemment. 2 - La formation d'une assemblée constituante qui remplace le gouvernement et redonne le pouvoir au peuple comme en 1792 et 1945 en France. A ce moment là, les efforts sont équitablement répartis entre tous les citoyens quels qu'ils soient et le pays ne met pas longtemps à se redresser.
Ce qui pourri les nations, ne le perdont pas de vue, ce sont les capitalistes qui laissent la nation développer de magnifiques entreprises (SNCF, EDF, GDF, La Poste, France Télécom .... etc ....) et qui, avec la complicité du gouvernement et des hauts fonctionnaires les rachètent à bas prix lors de privatisations massives (merci Tonton !!!) et cela donne Vinci, Aréva, RDF .... etc .....
L'étude de l'Histoire nous montre que les mêmes causes engendrent les mêùes effets .... ce n'est qu'une question de temps.
Il faut tout d’abord connaître un peu l’histoire d’Honfleur pour mieux comprendre l’impact que la ville peut avoir sur un artiste.
Alors même que Charles Mozin et Le Français, étaient en pleine gloire locale, Eugène Boudin, qui était loin d’avoir leur talent, est le véritable instigateur de l’apogée de Honfleur, il a su attirer les futurs impressionnistes en les appâtant avec l’excellente cuisine de la mère Toutain à la ferme Saint Siméon (en gérance) où se retrouvèrent Millet, Achard, Jongkind, Hamelin, Courbet, Cals, Monet, Manet, Renoir et rester dans leur sillage quand après l’exposition de 1963 commence la renommée des impressionnistes.
Mais, si les peintres aiment la bonne chère, ils sont surtout nourris de l’ambiance qui règne alors dans le port de Honfleur qui bruisse d’une activité fébrile et accueille de grands navires venant de terres lointaines et chargés de cargaisons précieuses.
On s’agite sur les quais, celui des voyageurs reçoit les steamers arrivant du Havre qui crachent des femmes vêtues de robes longues chatoyantes et légères abritées sous un petit parasol aux bords dentelés et des hommes tirés à quatre épingles portant redingote et coiffés de haut-de-forme.
Ces personnes hautes en couleurs ne viennent pas pour la ville, mais pour la plage.
C’est la grande époque des bains de mer et de Honfleur à Deauville, les plages sont prises d’assaut par ces touristes d’un genre spécial qui viennent autant pour voir que pour être vus.
Comment un peintre résisterait-il à tant de sollicitations ?
« Savez-vous où l’on peut trouver un tableau de ces personnes qui passent leur dimanche à la plage ? »
« Allez donc à Honfleur et demandez un Boudin, vous verrez, vous ne serez pas déçu ! »
La ferme Saint Siméon est revendue par son propriétaire et le couple qui en a fait la gloire dont les échos des fêtes parviennent toutes les semaines jusque dans les colonnes du Figaro, est chassé sans façon. La mère Toutain est cependant autorisée à embarquée dans son déménagement les croûtes ornant les murs de la ferme et qui avaient servies à payer les omelettes, les maquereaux et les bouteilles de cidre ….
Le propriétaire ne se rendra compte de son laxisme que trop tard !
Les peintres se cassent, ils vont s’établir à Etretat et à Fécamp.
Quelques peintres, cependant, se mettent sur les quais d’Honfleur. Il fait beau, la foule des badauds s’étire le long des quais à la recherche d’une anecdote à raconter quand ils rentreront par le train ou le bateau.
Ils s’agglutinent autour des peintres s’afférant à leurs chevalets et qui ne demandent pas mieux, même si l’étouffement les guette.
Ca commente dur !
« Tiens, je vois pas d’où il sort ça, ce bateau qui n’existe pas et cette fenêtre, elle n’est pas comme ça, le toit, là, c’est pas la bonne couleur ….. ! »
Mais dans l’ensemble, les touristes sont sous le charme et comme ils ne connaissent pas grand-chose en peinture et que Courbet vient de mettre à la mode la peinture sur le sujet, le peintre dehors, sorti de son atelier ….. ça devient la grande mode.
Bien entendu, les peintres ne se servent plus du modèle. Ils connaissent leur tableau par cœur et font toujours les deux ou trois mêmes, avec les quatre ou cinq couleurs indispensables.
Mais ça ne fait rien, c’est le charme du peintre devant son chevalet, la grande mode du peintre en plein air et la photo qu’on peut faire et surtout, surtout ….. le frisson à l’idée que celui- ou celui-là est peut-être le grand Boudin ou l’illustre Monet assis là, incognito parmi les autres, à peindre le vieux bassin, la lieutenance et les maisons du quai Sainte Catherine.
C’est presque incroyable, mais la mémoire collective, forgée à l’aulne des récits enthousiastes, itératifs et percutants, fait des quasi-miracles !
Ainsi, aujourd’hui encore, des touristes cherchent les peintres des quais d’Honfleur sans comprendre vraiment pourquoi ils ne sont plus là !
Les peintres qui ont contribués à la renommée de la ville ont été chassés par les galeristes.
Dans les années 1960, 1970, la renommée d’Honfleur est telle que des galeries poussent comme des champignons dans les rues de la ville.
Les peintres des quais sont sollicités pour exposer et vendre. L’alchimie entre le charme de la ville et la présence de peintres sur les quais est à son acmé et sert les galeries qui profitent à fond de l’image d’Honfleur ville des peintres.
Les peintres vendent bien (et sur les quais et dans les galeries) ils se font rapidement un nom et deviennent suffisamment argentés pour ouvrir leur propre galerie. Du coup, les galeristes qui ont construit leur célébrité se retrouvent le bec dans l’eau.
C’est la guerre !
Les galeristes ne peuvent rien contre les quelques peintres qui ont désormais pignon grâce à leur aide, mais les autres, qui n’ont pas encore acquis suffisamment de renommée pour ouvrir leur propre galerie vont faire l’objet d’une formidable chasse aux sorcières.
Bien entendu, plus aucun peintre d’Honfleur ne sera pris dans les galeries locales, plutôt exposer n’importe quel peintre d’Aix en Provence, de Barbizon ou de Vintimille que de participer à la gloire des peintres locaux ingrats !
Quand aux peintres sur les quais, les galeristes vont faire le siège de la mairie jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause et qu’il devienne impossible aux peintres qui ont pourtant forgé l’image d’Honfleur, de travailler sur les quais sans être dérangés par la maréchaussée.
Des clauses drastiques son imposées : une autorisation écrite de la mairie, un seul chevalet, un tableau en cours d’exécution dessus et un seul tableau à la mise en vente au pied du chevalet.
Bien entendu, la mairie et le lobby des galeries ne peut aller à l’encontre de la liberté de peindre en tous lieux publics, mais cette tolérance ne concerne que les artistes qui ne vendent pas, n’exposent pas et il est facile aux keufs de chasser les contrevenants !
Mais malgré la victoire des marchands de toiles sur l’art, Honfleur garde tout son charme.
Savez-vous qu’il est très difficile de trouver un tableau d’Honfleur à Honfleur ?
Et que si vous en trouvez un, vous le paierez au prix fort ?
C’est sûrement qu’Honfleur est aujourd’hui considéré comme galvaudée. Tant de peintres ont peint son bassin et ses maisons si étroites et hautes qu’on a un peu l’impression de faire de la copie.
Quand on a peint le quai Sainte Catherine, deux ou trois bateaux et le profil de la lieutenance …. On a peint Honfleur ….. Même les bateaux se modernisent et perdent de leur charme d’antan, avec l’écluse installée en 1990, la marée ne vide plus les bassins et les bateaux n’échouent plus sur la vase. Encore une page romantique qui se tourne !
Les peintres ont de moins en moins envie de peindre Honfleur.
Mais celles et ceux qu’Honfleur a inspiré venaient aussi derrière d’autres.
Il n’y a que deux alternatives, soit on est inspiré par le lieu, soit on peint benoîtement ce que l’on voit.
Honfleur est source d’inspiration si on revient sur son passé, si on associe au décor les histoires qui ont façonné la ville.
Il n’y a pas si longtemps, les marées vidaient l’eau des bassins et les bateaux de pêche reposaient sur le flanc dans la vase.
Il n’y a pas si longtemps, après tout, que les grands navires en bois et voiles arisées sur leurs grands mâts arrivaient à quai parfois armés et servis par des pirates ou des corsaires. L’épée que Jean Doublet, le marchand, pirate, corsaire dandy portait en toutes circonstances au côté, plane encore sur le vieux bassin. Et ses aventures extraordinaires restent à réécrire.
Qui sait voir, peut encore apercevoir les traces de ces temps pas si lointains et peut faire renaître de l’imaginaire et du réel le Honfleur qui sommeille dans nos âmes.
Avec la même imagination, on peut également réinventer Honfleur pour en révéler tous les charmes dans des vues qui n’existent pas vraiment.
Ainsi, Honfleur est reliée à son passé tout en portant un avenir prometteur.
Il y a encore des navires de pêche, une quinzaine et même trois mareyeurs. Le port de plaisance est trop petit pour satisfaire la demande, mais pourtant de nombreux bassins pourraient facilement être aménagés.
Le peintre qui saisit Honfleur telle qu’elle est aujourd’hui fera œuvre de témoignage comme avant lui Le Français ou Charles Mozin dont les tableaux accrochés au musée Boudin témoignent de la vie du port au XIXème siècle.
Qui sait ce que demain nous réserve ?
Les hommes passent et disparaissent, d’autres leurs succèdent et il n’est pas utopique de penser que peut-être, nos successeurs seront mieux inspirés que nos contemporains et qu’ils sauront mettre en valeur les talents et les atouts honfleurais, ou l’inverse …. Ou rien !
Honfleur deviendra peut-être une attraction pour touristes étrangers, une vitrine ouverte sur des maisons à pans de bois et encorbellement du XVIIème siècle, un havre de paix pour yachts de milliardaires, un bassin de décontamination atomique, une grande piscine chauffée en plein air …. Un décor de spectacles vivants avec les reconstitutions des exploits légendaires du pirate Jean Doublet …. Un studio de cinéma …. Une reconstitution grandeur nature des ateliers de peinture des artistes illustres, avec des écoles et des maîtres formant aux techniques disparues comme les mises en œuvre des pigments, les tempera, les fresco, les transparences, les glacis, les procédés flamands, les imprimatura ….. etc ….. ?
Bref ! ce serait chouette de remplir le grand vide d’aujourd’hui.
Rien d'extraordinaire ...... je regarde, de temps en temps mes statistiques de consultation de mon blog.
Bon !
Ces derniers jours, il semble qu'il y ait inflation de visites ...... je suis monté de 150 à 300 jour sans que rien ne le laisse présager.
Puis ..... à 350 .... 390 ....
Je voulais donc voir si cette progression était fortuite ou aléatoire ou imprévisible ou bien encore inhabituelle ....
Las !
Les statistiques ne sont plus disponibles .................................. m'est avis que leur compteur gégène pédale dans le kérozène et qu'il multiplie les pains comme Jésus multipliait les femmes de ménage à l'approche de DSK !!!!!
Bon !
Restons zen, tant que c'est pas le blog tout entier qui est HS ..... l'aventure continue et les beaux jours avec !
Au fait, vous êtes au courant ?
Y'a une autre femme de ménage, une française, cette fois, qui porte plainte contre le matamore du balai brosse et de la pompe à reluire ...... il paraîtrait qu'il lui a appris une nouvelle technique pour entretenir les sols ..... la brouette écossaise du missionnaire unijambiste ! un truc vachement efficace que même en Ukraine ils ne peuvent plus s'en passer pour nettoyer les mouettes avant de les faire cuire en soupe !!!!!
Allons, ne me dites pas que vous avez déjà oublié mon petit billet qui vous expliquait par le détail ce qui s'était passé dans la suite 2806 ?
Eh oui ! Encore une fois, mes lecteurs ont été les premiers informés des faits réels sensés s'être déroulés.
Bon, la seule chose que je n'avais pas anticipé, c'est qu'ils iraient aussi loin dans la salissure ......
Prétendre que ma cliente serait une pute qui aurait continué ses activités subversives avec une épaule cassée, et qu'elle aurait appelé son camarade dans une prison hors d'atteinte pour commander du champagne pour son ex afin qu'il partage la liesse d'icelle en se livrant à des libations fébriles et ostentatoires .....
Mais pour le reste, hein ! ?
Je suis bien informé, mon voisin est Jésus, il voit tout, entend tout, sait tout et n'hésite pas à me communiquer ses bons tuyaux .....
Té, d'ailleurs, s'il ne m'a pas blousé (il a des côtés farceur), je devrais remporter le gros lot de l'euromillion ..... il ne me manque plus que le tiquet !
Next step dans l'affaire DSK ......
Il va revenir dard dard en France pur récolter les fruits de sa popularité revirginisée.
Les français qui sont tous plus couillons les uns que les autres, vont se précipiter dans le piège à cons des élections et voter comme un seul perdreau pour l'ami DSK qui, fort de sa popularité va se faire construire un avion dix fois plus dispendieux que celui de Sarko et qui contiendra, entre autres, une suite spéciale entièrement peuplée de bayadères et autres gueishas toutes plus soumises les unes que les autres chargées de répondre au moindre désir du nabab.
DSK ne quittera plus son énorme avion (qui d'ailleurs sera trop gros pour décoller) et il pilotera la France depuis sa chambre où il pourra se promener nu en suçant des cachuètes et en sirotant du fiel de kippa (très recherché pour ses effets aphrodisiaques !).
La France va mêler sa voix aux voix des nations européennes et rejoindre le concert des pays ruinés l
(J'ai relevé cette tournure de phrase dans un JT, je l'ai trouvée particulièrment conne et je vous la ressers parce que je vous aime bien et qu'il faut partager les bons filons avec ses ami(e)s ! )
La Chine, cette brave petite va nous racheter et nous irons tous casser des cailloux dans les mines d'Oural pour construire des datchas aux mandarins obèses.
vive Bouddha, le chihuahua écossais, le setter laotien et le bichon tibétain !!!!!
Tout compte fait, ma saynète ne sera pas présentée au festival du cinéma russe de nov. 2011 .... trop subversif ...jugez-en par vous mêmes.... :
ET en voici le texte :
Les mouettes d’Etretat.
Saynète à lire par 4 comédiens assis.
(Librement inspiré de Tchékhov)
Bruitage :cris de mouettes.
On peut ajouter un fond sonore type balalaïka !
Accessoires : mettre des pancartes devant chaque acteur avec son nom en grand. Préparer des panneaux avec les noms évoqués qu’Oleksandre montrera chaque fois qu’il en parlera.
Personnages (doivent prendre ou simuler un accent – russe si possible) :
Les4 assis :
VassilliLe père. Cosaque à la retraite qui cultive l’art de ne rien foutre.
DatchayaJeune fille au pair née au Boukistan qui pleure ses parents morts par les mains des Prozacks (terribles soldats sanguinaires et sans pitié) Vassilli l’a adoptée et la considère comme sa fille.
IgorLe fils vit des rentes de son père
OleksandreEcrivain de théâtre amoureux de Datchaya.
Autres (voix off ou évoqués)
Vannia (oncle Vannia, parti faire la guerre au Boukistan pour libérer le peuple opprimé)
Macha (chiromancienne maîtresse de Vannia, qui a prédit le retour du Tsar qui se trouverai à Los Angelès)
Irina : Comédienne star des pièces de Oleksandre Amoureuse d’Oleksandre et de Datchaya
PaulinaFeue lafemme de Vassilli, et la mère d’Igor
Le thème de la pièce :
Un après midi pluvieux, Vassilli, Datchaya et Igor sont réunis pour entendre Oleksandre lire sa toute dernière pièce de théâtre.La lecture est faite sur un ton très lent et très solennel … les protagonistes lisent les dialogues de leur propre personnage.
Datchaya : La saynète que nous allons lire pour vous ce soir s’intitule :
« Les mouettes d’Etretat »
elle a été écrite par Yfig sur une inspiration libre de la pièce de Tchekov.Attendez la fin avant d’applaudir !!!
Les costumes ne sont pas fournis et les décors ont été égarés par les 3 mousquetaires : François, Yves et Jérôme.
Silence ………….. Cris des mouettes ………………………………
Igor : entends-tu Datchaya ?
Datchaya : Da Igor.
Oleksandre : la marée monte.
Datchaya : la mer chante.
Silence ….Puis le cri des mouettes ….
Vassilli : les mouettes rient et crient.
Silence
Igor : père, pourquoi nous as-tu fais venir ?
Vassilli : mes chers enfants, je voudrais que mon ami Oleksandre nous lise sa dernière pièce de théâtre. Oleksandre, tu veux bien nousfaire l’honneur ?
Oleksandre : je devais la relire …. La corriger.
Igor : S’il te plaît, Oleksandre, lis là nous !
Oleksandre : je ne lui ai même pas donné de titre !
Datchaya : et pour moi, tu la lirais ?
Oleksandre : pour toi, oui, je ferais tout.
Vassilli : alors vas’y !
Oleksandre (sortun cahier cherche la pageles diverses répliques seront lues par les protagonistes) : Voici ce que j’ai écrit :
Vassilli parle tout seul, plongé dans ses pensées il a oublié que Datchaya est près de lui, il dit :
« Où es-tu Vannia, mon cher frère parti combattre les Prozacks au Boukistan pour la liberté et l’honneur de notre peuple ? »
« Quand reviendras-tu frèrebien aimé ? »
Sa fille adoptive, Datchaya, lui répond et cela le fait sursauter !
« Oui père, moi aussi je suis impatiente de revoir mon oncle, ce cher Vannia ! »
Datchaya : (elle s’efforce de ne pas lire … et d’être naturelle) Tu étais là aussi, Oleksandre ?
On entend les mouettes …
Oleksandre (ignorantDatchaya il reprend sa lecture) :
Le père, Vassilli, regarde sa fille et lui dit :
« Ne pleure pas ma chère fille, mon frère, ton oncle, s’en sortira, je le connais, il s’en est toujours sorti, c’est Ulysse, il est très rusé etMacha, Macha la magicienne et maîtresse de ton oncle lui a prédit un grand destin. »
Datchaya interroge son père :
« Lui a-t-elle lu les lignes de la main ? »
Son père putatif répond à sa fille :
« Ma fille, Macha a lu les lignes de la main de mon frère et bien plus ….. »
La fille, un peu choquée :
« Oh ! père qu’insinues-tu ? »
Vassilli ne répond pas tout de suite mais après un silence, il reprend :
« Il vengera l’honneur de tes parents, il tuera le Prozack qui les a assassinés et ramènera sa tête ici. »
Datchaya pose sa tête sur l’épaule de son père. So frère, Igor entre dans le salon, il tient une mouette morte dans une main et son fusildans l’autre il referme la porte de sa deuxième main. Il s’adresse à son père et sa sœur putative en levant la mouette :
« Ce soir, Irina nous fera une bonne soupe de mouette. »
Mais la mouette s’envole en criant …..cris de la mouette ! Igor est dépité, il se contente de dire :
« Ce soir, Irina nous fera une bonne soupe d’orties. ».
Le père a une pensée émue pour sa femme Paulina décédée l’an passé assassinée par les Prozacks lors d’un voyage au Boukistan. Il se lamente :
« Si ma chère épouse Paulina était encore parmi nous, elle nous aurait fait cette bonne soupe aux taupes dont elle gardait le secret ! »
Sa fille Datchaya s’adresse à lui avec amour et tendresse :
« Père, je vais essayer de retrouver la recette de cette bonne soupe si Igor veut bien aller tuer quelques taupes sur le bord de la falaise. »
Cris des mouettes …
Vassilli : (essayer d’éviter de lire pour montrer la rupture) Où es-tu allé chercher ça petit père Oleksandre ? Paulina n’a jamais fait de soupe aux taupes !
Oleksandre : En fait, je pensais à ma propre mère, Marina Svetlana Korguiskaya Petrovna Alexandrovitch Loubrovski, elle me faisait toujours une très bonne soupe de hérissons, mais j’ai changé pour des taupes car ça fera plaisir à Yfig !
Vassilli : Je suggère que tu enlèves ça de ta pièce, Yfig n’en mourra pas !
Datchaya : D’ailleurs, il nous fait dire tant de stupidités …..on ne va tout de même pas lui cirer les pompes en sus !
Cris des mouettes …
Igor : J’irai bien tirer quelques mouettes, moi !
Oleksandre : ça pourrait nous faire une bonne soupe pour ce soir !
Silence …..Cris des mouettes …
Oleksandre : Puis-je reprendre la lecture de ma pièce ?
Vassilli : mais oui, petit Olek, reprends, je t’en prie !
Oleksandre r (reprend sa lecture …)
Igor, le frère de Datchaya, le fils de son père Vassilli sort avec son fusil en lançant par-dessus son épaule :
« Je vais tuer quelques mouettes pour ce soir … »
Cris des mouettes …
Le père est inquiet car la chasse aux mouettes est interdite en cette saison et de plus, cette chasse est très dangereuse car elle se pratique en haut et sur le bord à pic des falaises d’Etretat. Son fils est déjà loin, mais il ne peut s’empêcher de lui recommander :
« Sois prudent mon fils ! »
Puis, se confiant à Datchaya, il dit :
« L’an dernier, pas moins de cinq chasseurs de mouettes ont trouvé la mort en tombant du haut de la falaise, on appelle cette région ‘ la côte d’Albaâtre ‘, elle va du Havre jusqu’à Dieppe et, à Fécamp, on peut visiter la Bénédictine qui est un monument hideux et présomptueux où l’on vend de l’alcool blanc sucré qui fait des trous dans l’estomac, les boyaux et les godasses quand on pisse et dont le goût … »
Datchaya : Si ça c’est pas des grosses conneries à la Yfig, je veux bien être pendue par la langue !
Cris des mouettes …
Igor : Faut avouer que là, on se croirait dans un car avec le guide pour touristes ignares !
Cris des mouettes …
Vassilli : Sautons ce passage et laissons Oleksandre finir de nous lire sa pièce !
Oleksandre : Excusez-moi, je n’avais pas vu qu’Yfig s’était permis de modifier mon texte …. Ce tyran dilettante ne perd rien pour atteindre son tour de piste dans les étoiles ! (il reprend sa lecture …)
Macha entre dans le salon où le thé fume, elle dit, essoufflée (c’est Oleksandre qui dit, essouflé) :
«Je l’ai lu dans mon bortsh, le futur Tsar du Boukistan vit à Los Angelès Californie.
Je rentre de Pénisograd, la capitale du Boukistan, il y a le feu au lac et les Prozacks refusent de se laisser tuer, ils résistent avec la volonté du diable et chantent des chants obscènes pour que nos braves soldats se bouchent les oreilles pour ne pas entendre ces vulgarités sans nom et du coup, ils ne tiennent plus leurs fusils et se font massacrer comme des taupes dans un ball-trap !!! »
Datchaya : Mais c’est du grand n’importe quoi !!!!!!J’en ai marre, je me casse ! (elle part)
Vassilli : Si Datchaya s’en va, je m’en va aussi ! (il part aussi)
Igor : et pourquoi je resterais, moi ? (il part à son tour)
Oleksandre : bon, c’est pas grave, tant qu’il reste des spectateurs, je continue ma lecture ….
Vannia, le frère de Vassilli, l’oncle de Datchaya et d’Igor est-il sain et sauf ?
A-t-il réussi à échapper aux terribles Prozacks sanguinaires et sans pitié, armés jusqu’aux dents par la société Lebelde Montluçon, les chantiers de la DCN à Cherbourg et à Brest et les usines de Dassault de Clamart et Issy les Moulineaux ?
A-t-il su se montrer suffisamment rusé pour déjouer tous les pièges qui lui ont été tendus … retrouvera-t-il la tranquille villa d’Etretat et les cris des mouettes ?
cris des mouettes ….
Pourra-t-il encore courir sur la falaise avec son chien et son neveu Igor pour pourchasser les mouettes ironiques et chiasseuses ?
Un soldat français mort en Afghanistan ...... sujet traité en 15 secondes. Il laisse une femme et un enfant de 4 ans !
Un soldat Israélien prisonnier du Hammas ..... 10 minutes pour nous expliquer le drame, les souffrances, les affres de ce pauvre soldat (double nationalité) qui, dans son métier de soldat s'est trouvé prisonnier ....
Une jeune fille assasinée .... 30 secondes
Une autre brûlée ..... 15 secondes ...
Les journalistes otages des Talibans .... 4 secondes.
Au jour de ma mort, j'anticipe ...... le silence..... l'impasse totale ..... je vaux quand même mieux qu'un soldat ou un journaliste, vous ne trouvez pas ?
Pourquoi ?
Mais simplement parce que .... euh .... disons que ...... et si on parlait plutôt de vous ?
La culture est une déformation ; oui, mais c'est une déformation volontaire et non plus subie comme la nature des autres.
La société n'étant jamais qu'une perversion étendue au plus grand nombre, on peut préférer des perversions particulières, choisies, référencées par des intentions sous-jacentes. La culture n'est pas forcément passéiste, elle peut-être une projection de nous-même dans un futur inaccessible.
Plus l'on devient soi, plus l'on échappe aux autres, plus on gagne une certaine forme d'immortalité, d'intemporalité, parce que l'on acquiert ce quelque chose d'unique qui ne s'échange plus. La manie est réductrice et centripète, la pseudo-manie est une force centrifuge et un échappatoire.
C'est beau comme l'antique ! Ca me rappelle Druon qui aurait bouffé du Malraux avec de la sauce schopenhauer !
J'aime bien, aussi :
La véritable pouvoir est invisible, c'est ce qu'ont toujours pensé les créateurs de religions.
Ce n'est pas gentil pour le seigneur de Latran !
Et :
Les frelons de la Bérézina financière bourdonnent à nos oreilles jour après jour ...
Cher ami, les bourdons bourdonnent et les frelons fredonnent !
Par contre :
film inititulé Cruel Intentions
T'as fait un copié collé ou tu as rajouté la faute ?
Hop ! je saute dans mon véhicule et je file voir ce film .....
J’étais dans mon lit et soudain, dans la chambre sont entrés deux grands corps malades avec marqué « police » sur leurs T-shirts et leurs casquettes. Ils avaient des gyrophares bleus au bout de chacune de leurs chaussures et ils m’ont passé les menottes sans ménagement avant de me sortir brutalement du lit pour m’emmener avec eux.
Un remake de l’arrestation de DSK ?
Que nenni !
Ecoutez plutôt le chef d’inculpation énoncé par le chef de la police lui-même :
« Samedi dernier, pendant la visite de la ville, une des personnes du groupe dont vous aviez la charge a volé un saucisson à l’étal d’un marchand de saucissons. Vous êtes accusé de n’avoir pas empêché ce vol en votre qualité de ‘guide’, vous auriez dû surveiller vos touristes pour qu’ils ne nuisent pas aux marchands de saucissons. … d’autre part, un autre touriste de votre groupe, en voulant allumer un cierge à mit le feu à l’église Ste Catherine, vous en répondrez devant le juge de la Sainte Inquisition »
Bon ! Les cauchemars, ce n’est jamais très cohérent, mais c’est toujours révélateur !
En fait, il faisait écho à ce qui m’était arrivé dans la journée d’hier (17/6).
Je suis allé chercher un groupe d’une quarantaine de touristes.
Ils sont néerlandophones me précisent la responsable des voyages « au fil de l’eau ».
Néerlandophones, pour moi, ça signifie que ce sont des Hollandais, pas vous ?
Donc, j’emmène ma petite troupe découvrir notre charmante ville tout en leur récitant mon hagiographie que j’ai mis plusieurs années à mettre au point (il me reste encore quelques années à la peaufiner avant de rendre l’âme).
Je leur faisais des remarques du genre :
« Je ne sais pas comment ça se passe en Hollande, mais ici, nous pêchons avec des bateaux. »
Ou bien :
« Je ne sais pas comment vous appelez ce style de constructions en Hollandais, mais nous, ici, on appelle ça des maisons en bois. » …. Etc …..
Tout d’un coup, la traductrice me dit :
« Tout le monde se demande pourquoi vous nous parlez tout le temps des Hollandais, nous, nous sommes Belges ! »
On entre dans l’un des bâtiments appartenant à la ville et qu’on fait visiter aux touristes tout en leur racontant une très jolie histoire de pierres et de chênes qui trempent 7 années dans nos bassins avant de sécher 7 autres années.
Pendant que je pérorais allègrement, je suis soudain surpris par un bruit énorme‘vlac patatrac badaboum …’ trois belges viennent de s’écrouler à terre alors qu’ils tentaient de s’asseoir sur l’une des tables disposées là par les agents d’entretien.
J’ai flippé un moment, craignant que les belges ne se soient blessés !
Ouf, ils se relèvent.
Malgré le branle bas de combat, je finis cahin caha mon exposé sur les pierres et bois.
Au moment de sortir, un agent d’entretien me saute sur le poil (je suis allergique aux plumes) et me lance :
« Faut qu’t’aille voir la dame avec le tricot rouge »
Quoi ?
« Faut qu’t’aille voir la dame avec le tricot rouge »
Donc, je vais voir la dame au tricot rouge qui vient vers moi, un sourire en biais aux commissures …. « Elle est fan de mes exposés » me dis-je en aparté … « et elle va me demander un autographe …. Merde, j’espère qu’elle a un stylo ? » …
« Bonjour » me lance-t-elle, crispée.
« Bonjour » lui réponds-je, attentif.
« J’espère que vous avez relevé les noms adresses et compagnie d’assurance des fautifs » Me balance-t-elle d’une traite et sans même reprendre sa respiration, elle ajoute : « nous allons faire jouer leur responsabilité civile pour la table. »
Je suis estomaqué !
Mais je réagis au quart de tour (c’est l’une de mes spécialités – avec la langue de bœuf provençale) :
« Estimez-vous heureuse qu’ils ne se soient pas blessés, c’est la vôtre de responsabilité qui aurait été engagée. »
Las ! la dame n’a jamais suivi de cours de droit et ne comprend pas que je suis en train de lui sauver la face et je m’en rends compte car elle insiste :
« La table elle est cassée et vous êtes le guide, vous êtes donc responsable de la table sauf si vous nous apportez les noms et les coordonnées des coupables … »
Putain ! elle a du faire l’école des chaisières en option de son CAP de dactylo !
Que répondre ?
On ne peut pas discuter d’égal à égal avec quelqu’un qui ne sait rien de la vie et de ses turpitudes.
Comment discuter avec l’inachevé ?
Une seule solution, trouver quelqu’un d’un grade supérieur au sien au plus vite.
Ca tombe bien, y’a la guide des guides (Danielle pour ne pas la nommer) qui est en train de finir sa propre visite …. J’attends qu’elle réponde à la dernière question et je l’entraîne illico presto vers la dame au tricot rouge qui attend des noms, des adresses et des compagnies d’assurance.
« Y’a la dame au tricot rouge qui me cherche des noises, tu veux bien lui dire d’aller chez le coiffeur ? »
Mais, hélas, la dame au tricot rouge se coupe les cheveux elle-même et la guide des guides se prend un bide…..
J’essaie un timide :
« Mais, madame au tricot rouge qui vous va si bien et met votre teint en valeur, savez-vous bien ce qu’est la responsabilité civile, savez-vous que c’est celui qui reçoit qui est responsable de la santé de son hôte et que si, par mégarde, le toit venait à nous tomber dessus, vous en seriez tenue pour responsable ! »
« C’est pas pareil » me rétorque-t-elle avec cet aplomb qu’on ne retrouve que dans le fil éponyme ! Et sa voix gronde comme le tonnerre dans un ciel d’orage un jour de mauvais temps et de vents contraires …..
« Là, il s’agit d’une table, ils l’ont cassée en s’asseyant dessus et les tables, c’est pas fait pour s’asseoir et c’était votre devoir de veiller à ce que personne ne s’asseye sur les tables ! »
Je suis tombé sur un cas !
Une femme qui n’entend de raison que la sienne qui règle la circulation des culs par destination de meuble et qui prétend par tous moyens se payer un guide qui ne lui a rien fait et qui aurait dû se préoccuper d’avantage des fessiers de ses touristes que des fermes de la charpente !
Faut dire aussi, si l’on veut être complet sur cette affaire cuculturelle, que les tables en cause sont toutes neuves et que leur construction en plastique et tubulaire semble particulièrement fragile. Mettre des tables aussi sensibles aux variations de culs dans un lieu grand public, c’est se préparer à des ennuis sans fin ….
Qui, je vous le demande comme Jésus le demandait pathétiquement sur le Golgotha, qui n’a jamais mis son cul sur une table ?
Que celle-ci ou celui-là se lève et aille s’asseoir sur une chaise, comme tout le monde !
J’abandonne donc la partie en la laissant ruminer sa vengeance car, j’en suis sûr, vengeance il y aura et les services de la mairie m’enverront bientôt la maréchaussée à clous me passer les menottes …… Je vais rejoindre la cohorte des violeurs de femmes de chambre !
Une grande poétesse contemporaine qui écrit dans Marie-Claire-de-thune et Voici-mon-cœur-pourri a publié un poème sur le net.
Jusque là , rien de bien excitant …..
Mais après avoir lu …….
La poésie Ne devrait être que douceur, Brise teintée d'une tendresse irisée, Larmoiement subtil indandescent Dans le violent brasier des fureurs erronées.
La poésie Ne devrait être que délicatesse, Ciel venant embrasser la Terre, La ceignant d'une saine bénédiction, Lâcher de colombes ébouriffées par le Soleil.
La poésie Ne devrait être que paix, Nid douillet tissé d'attentive écoute, Don désintéressé de ses mots assortis A la trame harmonieuse de l'univers silencieux.
La poésie Ne devrait être qu'amour, Elan bonifiant tout éclat de vie, Courageux artisan des ondes pacificatrices, Constructeur inlassable des liens vivifiants.
Je vous en supplie, Bâtissons, ensemble, le nid Que nous devons préparer à l'Amour, Lorsqu'Il reviendra nous chercher...
Et ma réponse :
Ballade VI
Contres de la gaudisserie,
Entervez tousjours blanc pour bis,
Et frappez, en la hurterie,
Sur les beaulx sires bas assis.
Ruez de feuilles cinq ou six,
Et vous gardez bien de la roe,
Qui aux sires plante du gris,
En leur faisant faire la moe.
La giffle gardez de rurie,
Que vos corps n’en ayent du pis,
Et que point, à la turterie,
En la hurme ne soyez assis.
Prenez du blanc, laissez du bis,
Ruez par les fondes la poe,
Car le bizac, à voir advis,
Faict aux Beroars faire la moe.
Plantez de la mouargie,
Puis ça, puis là, pour l’artis,
Et n’espargnez point la flogie
Des doulx dieux sur les patis.
Vos ens soyent assez hardis,
Pour leur avancer la droe ;
Mais soient memorandis,
Qu’on ne vous face la moe.
ENVOI.
Prince, qui n’a bauderie
Pour eschever de la soe,
Danger du grup, en arderie,
Faict aux sires faire la moe.
François Villon
IX.
Premièrement, au nom du Père, Du Filz et du Saint-Esperit, Et de la glorieuse Mère Par qui grace riens ne périt, Je laisse, de par Dieu, mon bruit A maistre Guillaume Villon, Qui en l’honneur de son nom bruit, Mes tentes et mon pavillon.
X.
A celle doncques que j’ay dict, Qui si durement m’a chassé, Que j’en suys de joye interdict Et de tout plaisir déchassé, Je laisse mon cœur enchassé, Palle, piteux, mort et transy : Elle m’a ce mal pourchassé, Mais Dieu luy en face mercy !
XI.
Et à maistre Ythier, marchant, Auquel je me sens très tenu, Laisse mon branc d’acier tranchant, Et à maistre Jehan le Cornu, Qui est en gaige détenu Pour ung escot six solz montant ; Je vueil, selon le contenu, Qu’on luy livre, en le racheptant.
XII.
Item, je laisse à Sainct-Amant Le Cheval Blanc avec la Mulle, Et à Blaru, mon dyamant Et l’Asne rayé qui reculle. Et le décret qui articulle : /Omnis utriusque sexus/, Contre la Carmeliste bulle, Laisse aux curez, pour mettre sus.
XIII.
Item, à Jehan Trouvé, bouchier, Laisse le mouton franc et tendre, Et ung tachon pour esmoucher Le bœuf couronné qu’on veult vendre, Et la vache qu’on ne peult prendre. Le vilain qui la trousse au col, S’il ne la rend, qu’on le puist pendre Ou estrangler d’un bon licol !
François Villon
Ruteboeuf, Rabelais, Antonin Artaud, Jacques Prévert, B. Vian, Mallarmé, Rimbaud, Jean Auvray, Pierre Louÿs, René Guy Cadou, Baudelaire, G. Apollinaire, Ferré, Brassens ...... et tous les autres ..... ne seraient pas de grands poètes s'ils s'étaient contenté de vers de mirliton et de minauderies.
Désolé, mais la poésie ne se résume pas à quelques mots trop tièdes pour toucher l'âme.
Passe-moi donc le temps
Passe-moi donc le temps
Que j’assaisonne ma vie
D’une graine d’automne
D’un rayon de radis
D’une lueur de vent
De trois pépins de pommes
Par la fenêtre ouverte
J’ouïs le chant des fourmis
Sur le sentier des muettes
Paissent cois les yétis
J’engrange l’or des soies
Te l’offre qui que tu sois
Passe-moi donc la lune
Que j’épice mon huis
Qu’une simple brume brune
Enchante toute mes nuits
Pulsation de pulsar
Il est déjà trop tard
Le soleil les yeux vides
Ecoute les murmures
Du paresseux rapide
Astiquant son armure
Moi aussi j’ai des vers
Qui ne veulent rien dire
Qui prennent de grands airs
Pour se faire applaudir
J’ai aussi des mots creux
Des phrasespoitrinaires
Concepts ténébreux
Jugements lapidaires
La poésie se meurt
On en fait une chose
Qui pue la nuit la mort
Et les mots saccharoses
Yfig26 mai 2011
PS :
Si vous croisez DSK, dites-lui 'merde' de ma part !