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à fond la nature - Page 4

  • Nue au milieu de nulle part, elle me regardait prendre ma douche sous un grand baobab banzaï ... sacrée bibiche !

    Je ne sais pas si vous avez vous aussi votre propre technique pour vous endormir, mais moi, je trouve le sommeil en me racontant des histoires .......

    Le truc (vous voyez ce que je veux dire ....)  c'est qu'avec l'endormissement progressif, l'histoire prend des chemins sinueux et abscons.

    Ça commence toujours bien ... une belle histoire bien structurée avec des personnages simples et sensibles, d'aimables jeunes femmes et gentils garçons qui s'attroupent pour venir assister à mes bobards et qui commencent à fondre comme des bougies pour mieux se redresser au fin fond d'une case africaine où veille un vieux hibou à lunettes qui chique une grosse feuille de tabac en jouant du banjo ... et puis le salaud de banquier sonne à la porte de la masure délabrée inondée sous des trompes (ou des trombes) d'eaux vaporeuses comme des choux à la crème trempés dans le potage de potiron ....

    Je vous fais grâce de la suite qui est à l'encan.

     

    Bon ! D'habitude, c'est comme ça.

    Mais là, pas de bol, j'ai un rhume carabiné .... impossible de jouer la partition, les notes gigotent en tous sens et les instruments sont tous à vents .... la galère !

    Bon ... à une autre fois, là, je vais m'envoyer des cachets d'efferalgan et des gouttes pourries dans le tarbouif !

  • Pourquoi .... pourquoi .... encore et toujours pourquoi .....

    Pourquoi ...


    Ne suis-je pas gardien de musée ?

    Parce que j'ai horreur des vieilleries !

     

    Ne suis-je pas chef d'escadrille ?

    Parce que je ne vole pas !

     

    Ne suis-je pas imam dans un hammam ?

    Parce que ma maman voulais que je sois mendiant à fausse jambe de bois et vrai manteau troué !

     

    Ne suis-je pas simien au zoo de Khartoum ?

    Parce que j'ai vu de mes yeux vu comme ils sont maltraités avec les caniches et les tortues géantes !

     

    Ne suis-je pas riche ?

    Parce que je suis trop honnête et que je me fais toujours arnaqué et que je m'en fous !

     

    Ne suis-je pas le roi de France ?

    Parce que je tiens à conserver ma tête sur mes épaules afin de mieux discerner le faux du vrai et le vice de versa !

     

    Ne suis-je pas dieu ?

    Parce que moi ........ j'existe !

     


  • De la loi des cases, des casiers et des boîtes .... à la guillotine !

     

     

    Avez-vous déjà pris le temps de réfléchir aux structures plus ou moins rigides, plus ou moins imposées qui nous encadrent ?

     

    Ça commence dès la naissance et ça ne finit pas toujours avec la mort.

    Rien n’est jamais joué d’avance et tout peut être remis en question à tout moment … mais …

    On nait dans une famille plus ou moins nantie.

    Dans une famille aisée, l’enfant a plus de chances de s’épanouir à tous points de vues : physique et mental s’il nait dans une famille pauvre et nombreuse, il n’aura pas l’espace indispensable à son développement.

    Naître dans une famille qui parle la langue du pays (quitte à en parler d’autres) est un avantage réel.

    Bon … passé le temps des études dont la durée peut varier de quelques années à de longues années, l’individu se retrouve dans le monde réel.

    La suite de son existence va être conditionnée par son éducation et les relations personnelles de ses parents et amis. Ce qu’on appelle l’ascenseur social.

    Certains ont tout, d’autres n’ont rien. Pour cacher ce monstrueux problème on parlera volontiers de « méritocratie ».

    Cette méritocratie est la négation arbitraire de l’évidence.

    En fait, il existe bel et bien un déterminisme auquel très peu d’individus échappent.

    Dans la plupart des cas, les fils d’ouvriers deviendront – au mieux – des ouvriers quand les enfants de docteur embrasseront la cause de la médecine et les fils de militaires la carrière de la défense …

    Ne me sortez pas vos exceptions, comme ils le font à la télé, ces quelques rares cas que nous connaissons tous ne sauraient en rien démonter quoi que ce soit.

    Quand vote papa est PDG, vous êtes tout choisi pour finir PDG.

    D’ailleurs, la plupart des individus non seulement accepte cette détermination, mais ils n’acceptent pas qu’il en soit autrement.

    On se souvient de ce taré qui, exerçant un rôle minable de juge a lancé à une concurrente à un télé crochet : « Vous êtes coiffeuse, restez-y ! ».

    Ce genre d’anathème marque car il est au vu et au su du plus grand nombre.

    Mais ce raisonnement fait force de loi en tout.

    Je me souviens, quand j’ai annoncé que je me lançais dans des études d’informatique à l’âge de 37 ans la réaction de la société. La famille, et même les formateurs. Tous ont fait preuve de la plus grande incompréhension quant à ce besoin d’évolution quand on a la chance de disposer d’une situation établie.

    Ainsi note société est-elle organisée en cases quasi hermétiques, où naviguent les uns et les autres en s’ignorant entre cases.

    Les juristes avec les juristes, les profs avec les profs, les hauts fonctionnaires avec les hauts fonctionnaires, les médecins avec les médecins, les artistes enfermés dans le show bizzzz, les ouvriers avec les ouvriers, les cadres supérieurs entre eux, les cadres moyens à part des ETAM …. Etc …. Et les clodos dans la rue.

    Et le pire c’est que tout le monde défend sa case avec ardeur.

    Où peut-on se rencontrer sans subir les effets de ce sectarisme ?

    Dans le temps, il y avait, en partie, l’armée. Mais les diplômés se retrouvaient le plus souvent aux EOR à Coëtquidan pour échapper aux corvées de peluche.

    Parfois, on peut se retrouver dans le sport, quand l’équipement sportif n’est pas trop présent comme à la piscine, par exemple. Mais là encore la plupart des sports sont classifiant. On voit mal un cycliste sur un green ou un footballeur jouer au polo chez l’ambassadeur.


    Les partis politiques ?

    OH que nenni !

    Les nantis occupent les meilleures places et la plèbe colle les affiches.

    Une campagne électorale coûte bien top cher pour pouvoir être accessible au peuple.

    Un maçon ne pourra jamais s’absenter de son boulot sans en être viré.

    Sans parler des femmes qu’on nomme volontiers ‘ménagère’ pour mieux lui rappeler son statut d’infériorité dans toutes les classes de la société.

     

    Autres sources de discrimination et de séparation des classes : les métiers.

    Les agriculteurs ne côtoient pas les cadres ou ouvriers de chez Peugeot et ceux de Peugeot ignorent froidement ceux de Renault. Les patrons artisans ne veulent rien entendre des patrons pêcheurs qui snobent les mareyeurs ….

    Qui disait : « diviser pour mieux régner » ?

    Voilà la source du déséquilibre actuel, de la main mise de certains sur le pouvoir au détriment de tous les autres …. Car, pour rester dans les adages bébêtes : « l’union fait la force ».

    Et c’est pour toutes ces raisons que les bretons ont enfin fini par comprendre qu’ils ont des intérêts communs transversaux et que pour défendre leur cause le mieux est de mettre un bonnet rouge, symbole du bonnet phrygien sur leur tête pour cacher leurs différences et se retrouver sur leur identité commune.

    Ça leur a mis longtemps, mais ça peut aller vite. Les autres français pourraient bien les copier et comme eux refuser toute récupération par les politiques (ce qui ne sera pas une sinécure quand on sait leur perniciosité quand il s’agit de défendre leurs chers privilèges).

    Je porte une attention toute particulière à ce mouvement qui me semble être depuis fort longtemps le plus prometteur de tous.

    Quand les cheminots s’allieront aux agriculteurs et les ouvriers aux artisans …. Tremblez élites de mes couilles, le peuple souverain s’avance …. Et la guillotine peut être sortie des caves.



  • Notre bon président, poils aux couilles, se mouille ! Il met dans la balance toute la solennité et la componction de sa fonction !

     

    Ainsi parlait François Zarathoustra Hollande.

    Certes, Léonarda a été expulsée conformément à la loi républicaine, mais elle peut revenir …. Toute seule …. On lui trouvera une chambre de bonne !

    Parce que les forces de l’ordre, bien qu’ayant rempli leur devoir en conformité avec les textes de loi, se sont permis quelques  dérives ….

    Alors, forcément, ceux qui nous font chier pour adopter tous les pouilleux de la terre montrent les crocs et se dressent sur leurs ergots, bec et ongles prêts à becqueter et déchirer les chairs amères du président (poils à la biquette) qui ose proposer une séparation douloureuse de la fille et des restes de sa famille.

    Quant aux tenant de la rigueur et de la fermeté dans le respect des invasions de hordes barbares d’étrangers magouilleurs qui prennent la France pour une gélatine dont on peut se repaître sans craindre la moindre réprimande ….. ils ruent dans les brancards, ils s’offusquent et se fâchent qu’on puisse fouler aux pieds et asseoir son cul sur la loi sensée limiter les invasions mais que les envahisseurs ignorent puisque la plupart ne parlent pas français !

    Pour une Léonarda chopée, combien de Bernarda, de Carpentra, de shawarma qui se gobergent dans des HLM payées par les contribuables, soignées par les cotisations des citoyens, subventionnées par les fonds de l’État , éduquées par la bonne fille France ?

    Je n’ose l’imaginer !

    Hallali ….  Taïaut …. Haro sur le Valls d’extrême droite, ce subterfuge du FN, cet incorruptible fasciste qui prend sa source chez Marine …

    Honte ! Honte au bourreau de rom qui n’a ni pitié ni états d’âme !

    Valls, lui, il est innocent, il n’est pas allé extraire la petite Léonarda de son bus scolaire …. Il a commandité des gens d’armes, des sbires qui ont fait preuve d’un manque de discernement désolant.

    Valls, il a jeté la petite aux gémonies …. À l’insu de son plein gré. Il est maire de Vélizy …. Non, d’Évry près de Corbeille Essonne, le fief de Dassault ….  Oh la la ! je dérive ……….

    Ouais … ‘petite’ …. Elle a quel âge, exactement ?

    Son père refuse d’en parler …. Si ça s’trouve, elle est enceinte ?

    En réalité, quel est le grand, le très grand tort de Valls ?

    Il est haut dans les sondages, contrairement à tous les autres bouffons socialistes qui raclent de leurs dents acérées le fond du panier.

    Alors tous ses potes se jettent sur lui, le vilipendent et lui taillent des croupières.

    Moi, je me mare.

    Et puis VLAN !

    On voit les victimes Kosovaro-italiano en ‘live’ dans leur environnement Kosovar … ils suivent l’actualité française en direct …. Voient Hollande qui tente maladroitement de ménager la chèvre, le chou et la cacahuète  …. Mais ne parvient qu’à donner des arguments de vindictes aux uns et aux autres, aux défenseurs de la  bonne ‘pensance’ et aux alter intellectualistes !

    Les étudiants dans la rue se ruent vers les bouches de métro pour rentrer dans leurs niches et vite, bien vite, se remettre à leurs chères études ….  Sauf les incorrigibles qui s’en foutent de la réalité puisqu’ils sont ‘drivés’ par les mélenchonistes (sortes de manipulateurs de pantins

    Du coup, le père de Léonarda, TRèS TRèS TRèS déçu, s’adresse à Hollande comme on parle à son boucher, l’interpellant pour lui signaler que sa viande n’est pas du matin et que sa fille a le droit de vivre en harmonie avec ses lares !

    Danse danse gitane monte s’élèvent les flammes ….

    Vite, vite, dans une urgence digne du dogme du feu au lac, le gouvernement en fluorescence rédige une loi qui établi des règles tsoin tsoin de protection des uns, des autres, des étrangers, des extraterrestres tant qu’ils sont dans le cadre éducatif de l’école ….  Euh ….. de tous les désirs ….

    C’est un tel boxon qu’on fini par s’y noyer dans une larme !

    François Jardin … qui fait autorité dans la philosopolitique borborygme, compare Hollande à LouisXVI  …. Ouahou ! Comment sait-il que François est passionné de loquets.

    Varenne est en émoi !

    Hic ! et chambranle ! Nunc et jambe de bois !

    C’est la Bérézina, et pourtant Hollande n’a rien d’un Napoléon, sauf peut-être la bedaine.

    La France ressemble à un souk, un grand marché aux puces, un gland tombé du chêne !

    Désormais, la gestion du pays se fait dans le plus grand bordel …. Mais sans la joie ni la fête.

    À force de ménager le yin et le yang, de donner raison aux uns en même temps qu’aux autres, Hollande vient de se mettre dans une belle merde tout en semant la pagaille …. Sarko était fort en gueule, François est fort en billevesées.

     

    Allez ….  Bon dimanche …. Et à tout de suite pour les prochaines conneries de nos chers gouvernants à la godiche ….  Pardon …. À la godille !

     

     

     

  • Vous vous demandez encore pourquoi on favorise l'immigration et qu'on en redemande ... ?

     

    Ne cherchez plus, c'est inscrit dans les textes du Parlement Européen :

     

    "L'UE est aujourd’hui confrontée à un défi démographique caractérisé par de faibles taux de natalité et une proportion croissante de personnes âgées. L'amélioration des dispositions favorisant l'équilibre entre vie professionnelle et vie familiale est aussi un moyen de lutter contre ce déclin démographique."

     

    extrait de l'énonciation des motifs du rapport Estrela.

  • Avez-vous vu la toute dernière pub hyper raciste à la télé ????

     

    C’est une pub qui fait l’apologie de la « résistance », accompagnée d’une chanson inspirée de celles des résistants et de celle de M. Druon ….

    En fait, c’est un pub pour le cochon, le jambon d’Aoste plus exactement !

    Comme dit la chanson : « nous sommes la résistance »  il n’y a que des blancs lavés et ils bouffent tous en cœur du halouf pour bien montrer qu'ils sont la résistance !

     

    Franchement, Le Pen ne sait plus comment faire comprendre au peuple français que le cochon, c’est la vraie résistance !!!

    À quand le pied de cochon dans la gueule ?

  • La retraite en 2013 sous les socialistes, rien à voir avec celle de 2010 de l’UMP ? FAUX …. Tout continue comme avant grâce aux têtes de nœuds des Ô fonctionnaires ….

     

    C’est triste comme le langage change suivant qu’on est dans l’opposition ou aux affaires (louches) !

     

    Texte est issu de la Revue D&S (Démocratie & Socialisme) de Février 2010

     

    Nous avons, ces dernières semaines, abordé largement le sujet de l’avenir des retraites en France.

    On essaye de faire croire aux salariés qu’il existe un consensus sur l’allongement de la durée de cotisation. Ce pseudo "consensus" est en réalité un futur alignement sur la retraite à 67 ans que viennent d’adopter plusieurs pays d’Europe.

    En clair, de déclarations en déclarations, on voit bien que le slogan des salariés : "Leur "crise" n’est pas la nôtre !" est en train de devenir celui des marchés financiers : "faisons payer au plus grand nombre les effets de la crise" !

    Hormis la polémique lancée par Martine Aubry sur l’âge de départ à la retraite et la vive réaction contraire de nombreux élus du PS, on a peu, depuis, entendu les socialistes sur le sujet.

    C’est pourquoi, nous avons décidé de publier de larges extraits d’un dossier important réalisé par Jean-Jacques-Chavigné de Démocratie & Socialisme intitulé : "10 questions, 10 réponses sur nos retraites"

    Ce dossier a l’avantage de permettre à tous de mieux comprendre les enjeux futurs et la part d’intox pratiquée par le gouvernement et certains dirigeants économiques. Et surtout, de poser les bonnes questions.

    Nous espérons sincèrement que ces : "10 questions, 10 réponses" permettent d’ouvrir le débat et donne envie à tous les salariés de le prendre à leur compte !

    Retraites 2010 : 10 questions, 10 réponses

    1. Quel est le bilan des contre-réformes des retraites depuis 1993 pour les retraités et les futurs retraités ?

    ... / ... La « réforme » Balladur-Veil de 1993 s’est attaquée, en plein mois d’août, à la retraite du régime général des salariés du secteur privé. Elle a augmenté la durée de cotisation de 2,5 annuités (de 37,5 à 40). Elle a fait passer le nombre des meilleures années prises en compte pour le calcul de la retraite de 10 à 25.

    Enfin, l’évolution des retraites n’étaient plus indexée sur les salaires mais sur les prix. Les réformes de 1993, 1994, 1996 et 2003 des retraites complémentaires (Arrco pour l’ensemble des salariés et Agirc pour les cadres) se sont traduites par une augmentation du prix d’achat de la valeur du point et une baisse de la valeur du point servant de base au calcul de la retraite et donc par une baisse du montant de ces retraites.

    Aujourd’hui, déjà, plus d’1 million de retraités vivent sous le seuil de pauvreté et 50 % des retraités ont une retraite inférieure à 1 000 euros ... / ... En 1993, la retraite nette moyenne s’élevait à 78 % du salaire moyen net. En 2030, elle ne s’élèvera plus qu’à 59 % de ce salaire moyen net. ... / ... cela ne suffit pas à la droite et au Medef qui veulent continuer à faire baisser le montant des retraites par répartition tout en affirmant le contraire, la main sur le cœur. Si nous les laissons faire, en 2030, c’est la grande majorité des retraités qui se retrouveront sous le seuil de pauvreté.


    2. Pourquoi faut-il défendre avec acharnement la retraite à 60 ans ?

    Beaucoup de beaux esprits (à droite mais, malheureusement, aussi à gauche) nous expliquent que l’âge légal de la retraite n’a plus d’intérêt, maintenant que la durée de cotisation est passée à 40 et bientôt 42 annuités. En considérant que les régressions imposées par la droite font désormais parties du paysage des retraites, il est, en effet, difficile de concevoir comment un jeune qui commencerait à travailler à 25 ans et qui devrait cotiser pendant 42 ans pourrait espérer prendre sa retraite à 60 ans.

    Une simple addition montre qu’il ne pourrait pas prétendre à une retraite à taux plein avant 67 ans. Mais si cela ne sert à rien de débattre de l’âge légal de la retraite, pourquoi la droite tient-elle tant à faire bouger le curseur ? ... / .. Plus d’un million de salariés, tout d’abord, disposent de la totalité des annuités nécessaires à une retraite à taux plein mais ne peuvent pas prendre leur retraite parce qu’ils n’ont pas encore 60 ans. Il leur faut encore travailler 2 ou 3 ans. Avec un âge légal à 62 ans, c’est 4 ou 5 ans qu’il leur faudrait rester au travail. Ensuite, parce que le recul ou la disparition du droit à la retraite à 60 ans ferait presque automatiquement sauter le verrou des 65 ans.

    Or, ce verrou est essentiel . Il permet à un salarié dont la carrière est incomplète de pouvoir bénéficier d’une retraite à taux plein lorsqu’il atteint l’âge de 65 ans. ... /.. Si l’âge légal de la retraite disparaissait ou passait à 62 ans, le Medef utiliserait aussitôt ce recul comme levier pour imposer la disparition du butoir que constitue l’âge de 65 ans.

    Pour ceux qui douteraient des intentions du Medef, il faudrait qu’ils se souviennent que le Medef appelle de ses vœux la disparition de ces deux âges butoirs 60 et 65 ans ... / ...


    3. Une fatalité démographique pèse-t-elle sur nos retraites ?

    Il y avait 11 millions de retraités en 2000, ils seront 21 millions en 2040. ... / ... L’allongement de la durée de la vie n’est pas de 1 trimestre par an comme le proclament haut et fort Sarkozy, Guéant et Parisot mais de 0,44 trimestre par an comme l’estime le rapport du COR de 2007, s’appuyant sur les dernières données de l’INSEE ... / ... Le nombre de retraités seraient inférieur de 650 000 en 2050 par rapport à la moyenne des deux précédentes hypothèses retenues par le COR. Il ne suffit pas, ensuite, que la population en âge de travailler augmente. Encore faut-il qu’elle ait effectivement un travail. ... / .... A moyen terme, en effet, l’augmentation de la productivité du travail viendra annihiler les effets de la croissance et ne permettra pas au chômage de reculer ... / ... Réduire le temps de travail est une mesure incontournable : elle seule permettra d’en finir avec le chômage et du même coup d’améliorer l’équilibre financier de nos régimes de retraites ... / ... En 2050, le montant de la richesse nationale passera de 1 700 milliards d’euros à plus de 3 400 euros ... / ... Avec une augmentation de la richesse de notre pays de 1 700 euros à cette date, cela laisserait 1 500 milliards d’euros pour l’augmentation des salaires directs, des cotisations de l’assurance-maladie, des investissements publics et privés, de la réduction du temps de travail et même des profits. Il y a cependant une condition à cela, c’est que les profits ne captent pas la plus grande partie de ces 200 milliards qui devraient revenir aux retraités ... / ...

    4. L’allongement de la durée de cotisation permet-il de maintenir le montant des pensions ?

    Non. Le Medef et le gouvernement mentent délibérément. Ils nous disent : « Soit l’augmentation de la durée de cotisation, soit la baisse du niveau des pensions ».

    En fait, les salariés ont récolté l’une et l’autre depuis 1993 ... / ... avec une durée de 40 ans de cotisation, les 2/3 des salariés du secteur privé qui prennent leur retraite ne sont plus au travail. Ils sont soit au chômage, soit en maladie, soit en invalidité .... / ... Avec un passage à 41 ans, ce sont plus des ¾ des salariés qui se retrouveraient dans cette situation au moment de leur départ en retraite ... / ...

    Quand au Medef, il n’est pas à une contradiction près, il exige l’allongement à 45 ans de la durée de cotisation au moment même où les entreprises ne permettent aux jeunes d’accéder à un travail à temps plein que vers 25-30 ans (dans le meilleur des cas) et où elles licencient à tour de bras les salariés de plus de 55 ans (voire de 50 ans).

    Dans ces conditions, allonger la durée de cotisation revient à augmenter la période de chômage, de maladie ou d’invalidité et donc à diminuer le montant des retraites. ... / ... Décider, dans ces conditions, qu’il faut 40 annuités de cotisation pour bénéficier d’une retraite à taux plein, c’est vouloir obliger les salariés à sauter à la perche sans perche ... / ...


    5. Le maintien au travail des salariés de plus de 60 ans est il une réponse au problème de nos retraites ?

    Le Plan d’emploi national pour l’emploi des seniors 2006-2010 qui s’inscrit dans la droite ligne de la stratégie de Lisbonne adoptée par l’Union européenne, s’est fixé comme objectif prioritaire de parvenir à un taux d’emploi des 55-64 ans de 50 % en 2010.

    Cet objectif est inacceptable pour au moins 3 raisons.

    D’abord parce qu’il est insupportable de forcer les salariés de plus de 60 ans à rester au travail. Il ne faut pas confondre les hauts fonctionnaires, les professions libérales, les dirigeants d’entreprises, les universitaires qui ont la chance d’avoir un travail créatifs et l’immense majorité des salariés pour qui le travail est avant tout fastidieux, pénible et, avec le durcissement continuel des conditions de travail, de plus en plus néfaste à leur la santé.

    ... / ... Il ne faut pourtant pas être grand clerc pour comprendre que si l’on oblige des centaines de milliers de salariés de plus de 60 ans, ce sont des centaines de milliers de jeunes qui ne trouveront pas de travail. La persistance du chômage de masse exclut, à lui seul, la possibilité de retenir cette solution.

    Enfin, parce que l’avenir qui est promis aux salariés âgés est tout sauf pavé de roses.

    Non seulement les conditions de travail se détériorent, la souffrance au travail se développent, atteignant plus cruellement les salariés les plus âgés. Mais, en plus, pour inciter le patronat à embauches des « seniors », la droite a mis en place des « emplois vieux », des CDD de 18 mois renouvelable un fois. C’est donc la précarité qui ouvre grand ses bras aux salariés âgés. ... / ...

    Le chiffre (que l’on nous ressasse sans cesse) de 38,1 % est un chiffre global concernant l’emploi des salariés de 55-64 ans (dans les statistiques, on a 64 ans la veille de ses 65 ans…) Il faudrait pourtant distinguer entre l’emploi des 55-60 ans qui devrait augmenter dans le cadre d’un recul généralisé du chômage et l’emploi des 60-64 ans qui devait être réduit au maximum. ... / ... La priorité pour les salariés de 60 ans devrait être bien différente : permettre à tous ceux qui le voudraient de partir à la retraite avec une retraite à taux plein.


    6. Le système des « comptes notionnels » adopté par la Suède est-il une solution pour nos retraites ?

    ... / ... Pourquoi le gouvernement aurait-il demandé au COR un rapport spécifique sur la possibilité d’un remplacement de notre régime par annuités par un régime en points ou en compte notionnels comme en Suède ?

    Le plus probable est que le gouvernement ne veut pas faire de vague avant les élections régionales de mars et qu’il attend que le congrès de la CFDT soit terminé pour laisser les mains libres à François Chérèque.

    Le rapport annuel du COR paraîtra après les régionales et on peut compter sur le gouvernement et le Medef pour en faire la lecture la plus noire possible afin, si les salariés lui laissent les mains libres, de faire voter (comme d’habitude pour les retraites) une loi en plein mois de juillet.

    ... / ... Pour retrouver l’équilibre, le COR renvoie donc les décideurs aux « trois leviers » traditionnels :

    le niveau des ressources,
    le niveau des pensions et
    l’âge moyen effectif de départ en retraite.

    Et, sur le choix de ces leviers, le COR n’est guère optimiste puisqu’il estime à 15 % la nouvelle baisse du niveau des retraites qui découlerait du choix d’un tel système.

    ... / ... Aujourd’hui, les salariés ne sont sûrs que du montant - à moyen et à long terme - de leurs cotisations. Le montant de leur retraite dépendra de l’évolution du PIB et de l’espérance de vie au moment de leur départ en retraite. Le gouvernement n’a plus aucune responsabilité politique à prendre, c’est le système mis en place en 1998 qui a, une fois pour toute, décidé de la part de la richesse nationale qui sera attribuée aux retraites.

    Avec la crise, le PIB a diminué de 4,4 % en 2009, le montant des retraites diminuera donc de 4,4 % en 2010. Si l’espérance de vie (mesurée par les mêmes tables de mortalité que celles des assurances privées) augmente, le montant de la retraite baissera, sans que, là encore, le gouvernement ait la moindre responsabilité politique à prendre, sans le moindre débat public ... / ... Avec ce système, tout repère collectif disparaît ... / ...

    Dans le système suédois comme dans la retraite par point, si chère au Medef, c’est l’intégralité de la carrière qui est prise en compte pour le calcul de la retraite ... / ... les périodes de maternité, de chômage, de maladie ou d’invalidité n’ont pas vocation à être prise en compte. Au total, le taux de remplacement du salaire par la retraite ne peut que baisser ... / ...

    7. La droite et le gouvernement ont-ils abandonné l’idée de nous imposer des fonds de pension ?


    Non, le Medef rappelle constamment la nécessité de « compléter » la retraite par répartition au moyen de retraites par capitalisation, c’est-à-dire des fonds de pension, qu’ils soient ou non « à la française ». ... / ...

    L’épargne-retraite est profondément risquée : c’est accepter de jouer sa retraite en bourse car les fonds collectés sont placés en bourse et bien souvent en actions puisque, selon les » experts financiers » qui ont tout intérêt à favoriser ce type de placement, leur rendement serait meilleur que celui des obligations et des emprunts d’Etat ... / ... Laisser un champ de plusieurs centaines de milliards à un salaire indirect mutualisé leur est totalement insupportable ... / ...


    8. Le fonds de réserve est-il une solution pour nos retraites ?


    Créé en 1999 par Lionel Jospin, le fonds de réserve des retraites devait avoir une vie de 40 ans avec une première phase d’accumulation des fonds, de 2000 à 2020, et une deuxième phase d’utilisation des fonds, de 2020 à 2040.

    La première phase devait permettre d’accumuler 1 000 milliards de francs (150 milliards d’euros) dont l’essentiel serait venu des excédents de la Caisse nationale d’Assurance vieillesse, de ceux du Fonds de solidarité vieillesse et des revenus financiers issus du placement de ces fonds.

    ... / ... Au total, le Fonds de réserve n’a permis d’accumuler que 28 milliards d’euros. S’il avait été alimenté comme le souhaitait Lionel Jospin, ce fonds n’aurait, de toute façon pas permis de répondre au besoin de financement de nos retraites ... / ... C’est pourquoi ce fonds avait toujours été présenté comme un simple « fonds de lissage » permettant simplement d’étaler l’augmentation des cotisations retraites dans le temps en cas d’augmentation soudaine du nombre de retraités.

    Il reste 10 ans pour alimenter ce fonds. ... / ... Les placements en bourse pourront, sans doute, permettre d’accumuler quelques milliards mais ces gains se transformeront inéluctablement en lourdes pertes lors de la prochaine crise financière .... / ...



    9. Comment financer nos retraites ?


    Le déficit du régime général (branche vieillesse) devrait, selon les prévisions du gouvernement, être de 10,7 milliards d’euros en 2010 après 8,2 milliards en 2009 et 14,5 milliards en 2013. L’augmentation de ce déficit est liée, en partie, à des raisons conjoncturelles : la crise économique qui a réduit la masse salariale et donc le montant des cotisations retraites.

    ... / ... En 2050, si ces ressources n’augmentent pas et si nous refusons que la grande majorité des salariés se retrouvent dans la misère, le besoin de financement de nos retraites par répartition s’élèvera à 200 milliards d’euros (constants) par an.

    200 milliards d’euros par an, dans un pays dont le PIB aura doublé, cela représente 6 points de PIB. Entre 1960 et 2000, la part du PIB consacrée au financement des retraites par répartition avait augmenté de 8 points, pourquoi serait-il impossible de l’augmenter de 6 % entre 2010 et 2050 ?

    ... / ... Il serait donc, ensuite, nécessaire d’élargir l’assiette des cotisations retraites en s’attaquant aux « niches sociales » c’est-à-dire aux revenus salariaux qui ne subissent aucun prélèvement ou un prélèvement forfaitaire de 4 % au titre de l’ensemble des cotisations sociales. Le manque à gagner lié aux dispositifs d’association des salariés aux résultats de l’entreprise est évalué entre 6 et 8,3 milliards d’euros en 209 et, donc, au double en 2050 si ces revenus évoluent à la même vitesse que le PIB.

    Il faudrait, enfin, augmenter le taux des cotisations retraites.

    Sarkozy, le 25 janvier affirmait qu’il fallait « tout mettre sur la table ». Il promettait d’examiner toutes les pistes, mis d’examiner toutes les pistes. Curieusement, toutefois, il n’a évoqué que « la perspective d’un allongement de la durée de cotisation » et jamais d’une hausse des cotisations retraites.

    Pourtant, dans son dernier rapport, le COR constate que « l’effet positif d’une hausse du taux de cotisation sur le solde du régime est immédiat et durable ». Dans son rapport de 2001, le COR estimait que, même avec un taux de chômage ramené à 4,5 % de la population active, il faudrait encore augmenter de 15 points le taux de cotisation retraite pour équilibrer nos régimes de retraites en 2040 et revenir à un taux de remplacement de l’ordre de 75 % du salaire (comme avant 1993).

    15 point d’augmentation en 40 ans (de 200 à 2040 ou de 2010 à 2050), cela représente une augmentation d’environ 0,37 point par an. A raison de 0,25 point pour les cotisations patronales et de 0,12 points pour les cotisations salariales, cette augmentation est, bien évidemment, préférable à la généralisation de la pauvreté chez les retraités que nous promet l’allongement continuel de la durée de cotisation.

    Cette option a, pourtant, d’emblée était exclue du débat public. Pour les salariés, l’augmentation de leurs cotisations seraient compensées en partie par les sommes qui n’iraient plus financer l’épargne retraite et le retour à un taux de remplacement de 75 % du salaire net permettrait de réduire le recours à la solidarité familiale au profit des personnes âgées.

    Quant au patronat, s’il trouvait trop élevé l’augmentation de ses cotisations retraites, il pourrait toujours commencer par renoncer à financer les « retraites chapeaux » de ses dirigeants et alléger d’autant les sommes qu’il consacre au financement des retraites.

    Veolia Environnement aurait pu, ainsi, économiser les 30,2 milliards d’euros provisionné (et il s’agit des provisions d’une seule année) pour financer les « retraites chapeaux » de son Comité exécutif, dont 13,1 millions d’euros pour la seule « retraite chapeau » de son PDG, Henri Proglio.

    « Retraite chapeau » qui devait permettre à ce Monsieur, pourtant assez loin de la misère, de bénéficier d’une retraite supplémentaire de 700 millions d’euros par an. La compétitivité des entreprises de notre pays serait-elle remise en cause par cette augmentation progressive du taux des cotisations retraites ?

    Non si l’on remplaçait la « modération salariale » par la « modération financière » et si le montant des dividendes versés aux actionnaires diminuaient de façon à compenser l’augmentation des cotisations sociales.

    C’est tout à fait réalisable.

    Le montant des dividendes versés aux actionnaires a augmenté de 5,2 point de PIB depuis 1982, au détriment des salaires. Ces dividendes sont improductifs et ne servent qu’à alimenter la spéculation financière dont on a pu constater les redoutables effets.

    Une baisse des dividendes versés aux actionnaires n’affecterait pas l’investissement productif et permettrait de ne pas augmenter le prix des produits ou des services facturés par l’entreprise, malgré l’augmentation du taux des cotisations retraites. La compétitivité des entreprises ne serait donc pas affectée.

    10. Quelles mesures concrètes pour sauver nos retraites par répartition ?

    Nos retraites par répartition sont aujourd’hui gravement menacées. Le recul continuel du montant de la retraite, les lourdes incertitudes pesant sur l’avenir des retraites sont en train de rompre le pacte entre générations.

    Comment les jeunes générations pourraient-elle, en effet, accepter que leurs cotisations aillent financer les retraites de la génération qui n’est plus au travail alors qu’eux-mêmes estiment qu’ils ne toucheront pas de retraite ou une retraite qui ne leur permettra pas de vivre ?

    Pour que les jeunes générations aient confiance avec notre système de retraite par répartition, il faut leur assurer qu’ils pourront bénéficier d’une retraite correcte, à un âge (60 ans) où ils auront encore l’espérance de vivre en bonne santé pendant plusieurs années.

    Cet objectif nécessite que soit prises un ensemble de mesures indissociables. D’abord, abroger les réformes de la droite depuis 1993 et obliger, par la loi, le patronat à financer les retraites complémentaires du secteur privé afin que cet objectif soit atteint.

    Assurer un taux de remplacement minimum de 75 % pour une carrière complète.

    Garantir qu’aucune retraite ne sera inférieure au Smic. Indexer l’évolution des salaires pris en compte pour le calcul de la retraite et l’évolution du montant de la retraite, une fois cette dernière liquidée, sur les salaires et non plus sur les prix.

    Considérer que les périodes non travaillées, liées à la maternité, aux accidents du travail et aux maladies professionnelles, aussi bien que le temps partiel imposé sont des périodes travaillées à temps plein et que ce soit le salaire qui aurait normalement du être versé qui soit pris en compte pour le calcule de la retraite.

    Revenir aux 37,5 annuités de cotisation pour pouvoir bénéficier d’une retraite à taux plein tant que la durée moyenne réelle d’une carrière ne sera pas supérieure à ce chiffre.

    Valider les périodes d’étude après 18 ans comme les périodes de recherche d’un premier emploi dès l’inscription au Pôle-emploi.

    Permettre aux salariés ayant effectué des travaux pénibles de prendre leur retraite à taux plein à 55 ans. Cette mesure, cependant, ne saurait dispenser d’agir en amont, sur les conditions de travail, pour que ces travaux nuisibles à la santé disparaissent.

    C’est uniquement à ce prix que la confiance des jeunes générations en notre système de retraites par répartition pourra être restaurée. Autrement, ce sera la porte grande ouverte aux fonds de pension et à la misère pour la grande majorité des retraités dans les décennies à venir.


    Ce texte est issu de la Revue D&S de Février 2010 et disponible sur abonnement
    article Agora Vox repris sur yahoo actualités

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mon commentaire personnel

     

    Je ne comprends pas !

     

    Il y a une espèce de légende des retraites !

    Les fonds de retraites ne dépendent pas du budget de l'Etat.

    Les caisses de retraites fonctionnent indépendamment ( sauf, évidemment, décision parlementaire ...).

     

    La légende voudrait qu'il y ait plus de retraité que d'actifs.

    Mais, qui nous donne des chiffres ?

     

    Quel est le montant total des fonds détenus par les caisses de retraites ?

    Les produits financiers couvrent largement le manque à gagner. Et la courbe de la démographie est meilleure que celle prévue grâce, notamment aux français issus de l'immigration.

    Un des problèmes est que cette population perçoit des droits sans avoir cotisé (minimum retraite garanti).

    Mais même ainsi, il n'y a pas de problème de financement.

    Le gros problème c'est que le gouvernement (les hauts fonctionnaires, i. e. ceux qui sont toujours là quelque soit le gouvernement droite ou gauche ...) vise à procéder à un hold-up sur le pactole des retraites pour financer le trou de la sécu entre-autres.

     

    Maintenant, l'autre scandale dont personne ne parle, c'est l'utilisation qui est faite des fonds de retraite ....  comme la sponsorisation par exemple .....  montant grotesques versés pour des bateaux, des voitures de courses, des journaux en faillite … ou pas  .... etc .... etc ......

     

    La propagande outrancière contre les retraites par répartition et la volonté délibérée de piquer l'argent des caisses de retraite ne date pas d'hier, hélas.

    On fait courir des bruits, puis on lance un débat bidon avec la complicité de fonctionnaires zélés dont la retraite est assurée pour eux ....  et hop, razia sur le pognon !

     

    Deux petites choses que je voulais dire :

     

    Si l'âge de la retraite est repoussé à 62 ans ou plus, cela créera des millions de miséreux.

    En effet, aujourd'hui, un salarié qui atteint l'âge de 60 ans peut faire valoir ses droits à retraite même s'il n'a pas le nombre de trimestres pour la toucher à taux plein.

    Un salarié qui se retrouve au chômage à 57 ans peut avoir droit à 3 années de chômage (pour le moment !) à 60 ans, il n'a plus le droit qu'à l'ASS (Allocation de Solidarité) de 14 euros par jour, environ 500 euros par mois alors qu'à la retraite, cette même personne peut espérer soit le minimum garanti ou plus s'il a suffisamment cotisé, soit une possibilité de 1000 euros ou plus.

    Si l'âge recul à 62 ans, cette personne se retrouvera pour un an à l'ASS puis sans revenus jusqu'à ce qu'il atteigne 62 ans. Il sera obligé de vendre sa maison (s'il en a une) ou d'emprunter (mais personne ne prête à quelqu'un qui a 61 ans et pas de fortune personnelle).

     

    Ces vieux là  auront cotisé toute une vie pour se retrouver sans le moindre revenu pour vivre ......

     

    Je dis qu'en 2015, nous risquons de voir une armée de pauvres vieux SDF envahir les rues de nos villes. Je dis que ces vieux là n'auront plus rien

     

    Une autre légende qui est développée à loisir par le gouvernement (Rama Yade encore aujourd'hui à la télé) :
    La génération actuelle des jeunes serait sacrifiée !
    Nous, nous avons cotisé pour que nos parents touchent une retraite (il ne faudrait pas oublier que la retraite a été créée à la fin de la dernière guerre et que nos parents n'avaient pas cotisé quand ils ont commencé à toucher une retraite.

    et nous, nous avons, en plus, cotisé pour nos propres retraites.

    Les jeunes ne sont pas victimes d'un sacrifice au profit de leurs parents, ils ne cotisent pas parce qu'ils n'ont pas de travail.
    Nous, nous avons cotisé à fond pendant 40 ans, on peut dire que nous l'avons bien méritée, notre retraite

    Il faut que cesse cette scandaleuse idée de génération sacrifiée car c'est nous qui avons été les plus sacrifiés.
    Seulement les jeunes d'aujourd'hui ne luttent plus pour leurs acquis, ils élisent Sarkozy et attendent comme des boeufs que ça leur tombe dans le bec.
    Qu'ils se battent, sinon, ils n'auront rien.

  • Mutatis mutandis Hiroshima Fukushima Pendent opera interrupta minaeque murorum ingentes. Aequataque machina coelo.

     

    C’est quoi ce charabia ?

    C’est simple : ce qui arriva arrivera et les murs dressés par nos Ô fonctionnaires pour nous cacher la vérité ne cache pas les dégâts qui sont en train de se produire !

     

    Pendant qu’on nous enfume avec les histoires de rareté de l’eau et de réchauffement climatique destinées à nous vendre de l’air et du vent, Fukushima, imperturbable continue de déverser sur terre et dans les mers ses toxines radioactives qui finiront par faire une catastrophe écologique majeure, bien supérieure à tout ce que nous avons pu subir à ce jour.

     

    C’est le veilleur qui passe, la nuit dans les ruelles, sa lanterne (pas celle de Versailles) à la main en hurlant : « tout va bien, dormez en paix braves gens, il ne se passe rien ! » … réveillant ainsi les quidams qui dormaient profondément et qui ne retrouveront le sommeil qu’une minute avant que le réveil ne les assomme de sa sonnerie hoquetant sur un air brinqueballant !

     

    De même que la banque Goldman & Sachs n’est pas inquiétée pour ses malversations financières qui ont ruinées des centaines de milliers de pauvres bougres, laissant la responsabilité du crash à un trader trop heureux de se substituer aux requins,  les japoniais (pas si niaiseux que ça) poursuivent tranquillement leur production d’électricité nucléaire.

     

    Il faut admettre que nos Ô fonctionnaires sont têtus, obstinés et butés. Renoncer au nucléaire serait sage pour notre futur mais dangereux pour notre présent. Lequel est le plus important ?

     

    Les Ô fonctionnaires vivent dans le présent immédiat pour ne pas dire instantané ! Il en va de leur princière rémunération de fin de mois. Après eux le déluge et si c’est pendant, ils trouveront bien un lampiste quelconque sur qui rediriger les foudres de l’ire citoyenne.

     

    Comment le contribuable ordinaire peut-il continuer d’avaler tous ces contes à dormir debout ?

    Peut-être parce qu’il a trop de soucis personnels qui lui cachent le souci commun ?

    A moins qu’il ne s’en foute !

     

    Il y a des tas de bidules associatifs, des comités Théodule, des organisations et la justice chargées de veiller au respect des lois et de la démocratie républicaine, mais la plupart sont nommés à ces postes pour occuper le terrain et éviter que d’autres ne s’intéressent de trop près aux combines.

     

    Et c’est ainsi qu’on finira tous grillés par les petits atomes gourmands.

  • Bonjour madame la bouchère ! Bonjour monsieur le client ! Je voudrais un bout d’barbaque ! Voilà, ça fait 250.000 euros !

     

    C’est le genre de dialogue qu’on peut désormais écrire pour un scénario de film ou de série ou pour une pièce de théâtre …

    C’est fait !

    Ils ont réussi à créer de la bidoche avec du pétrole.

    AH ! Mais c’est qu’il faut nourrir la planète ma brave dame !

    Et qu’importe si on manque de pétrole, du moment qu’on garde ses idées intactes.

    Savez-vous pourquoi il était urgentissime de pouvoir faire de la viande artificielle (en attendant la virtuelle) ?

    Je vais essayer de reconstituer le verbiage crétin du journaliste télévisuel …


    1 - D’abord (mais je ne me souviens plus de l’ordre exact des arguments stupides) il y a cette urgence incontournable des pays émergents qui, avec leur toute nouvelle richesse, leur pouvoir d’achat issu du travail de leurs gosses dans les usines qui s’écroulent sur eux de temps en temps sans ralentir leur marche à pas forcé vers l’avenir radieux du mode de vie à l’occidental …. Ces braves nouveaux riches, vont consommer de plus en plus de protéines et il serait bon, pour leur santé, que ces protéines soient de la viande de vache reconstituée.

    On verra plus tard pour ce qui est du halouf, du dada, du ouah-ouah, du dindon, de la poupoule et du cochon …

    D’ailleurs, à bien y réfléchir, une fois qu’on a la base, le socle, ce que les mineurs appellent le ‘minerai’, il ne reste plus qu’à y incorporer l’arôme souhaité exactement comme aujourd’hui pour les nuggets, ces morceaux de poulet reconstitués à partir de peau indigeste autour d’un os synthétique.


    2 – Le second argument est particulièrement vicieux !

    Savez-vous, espèces de sous-développés du bulbe, combien il faut de litre d’eau pour faire 1 kilo de bonne viande bien rouge ?

    15.000 litres.

    Oui, vous avez bien lu, il faut 15.000 litres d’eau pour arriver à produire, dans notre système archaïque et sauvage, un tout petit kilogramme de matière protéique merdique.

    Non mais allô quoi !

    Savez-vous combien, rien qu’au restaurant-bar-tabac-pharmacie-épicerie grosse et fine- laboratoire d’analyses médicales-boulangerie-poissonnerie … du Moulin Romy (14) on consomme de viande de vache ?

    5.000 tonnes par an, soit 5.000.000 de kilos de meuh-meuh, le tout multiplié par 15.000 litre d’eau, cela nous fait un total de …..  euh … où est passée ma calculette ?

    Le journaliste ne rigole pas, il vous dit ça les yeux dans les yeux, sans sourciller, avec un air de sincérité non feint …

    Ouaip !

    Au fait, les 15.000 litres c’est par mois, par an ? Est-ce définitif ?

    Et pour le bifteck de 250 grammes à 250.000 € combien de litres d’eau ?

    On s’en fout, la science fait chier, ce qu’il faut c’est marquer les esprits chiasseux des consommateurs imbéciles et niaiseux, leur asséner des arguments qui leurs fassent comprendre à quel point la viande future sera tellement plus mieux que celle d’aujourd’hui !

    D’ailleurs, même si la planète est constituée à 70% d’eau, les marchands d’eau ne cessent de nous alerter sur son manque à venir. Nous n’avons plus d’eau, braves gens, apprêtez-vous à la payer au prix de la viande …. Avec vos économies !

     

    3 – Le troisième argument est poétique à souhait !

    La vache et son mari, le taureau, participent activement à la destruction massive de la couche d’ozone.

    Ceci est ABSOLUMENT INDÉNIABLE et quiconque oserait mettre en doute cette affirmation sera exécuté sur le champ !

    Tout comme quiconque remettrait en doute le réchauffement climatique lié à la disparition de la couche d’ozone due aux pets de nos vaches.

    Nous, on pète pas, on s’excuse.

     

    Qu’y a-t-il de si volatile dans la tête de nos journalistes pour qu’ils se permettent à ce point de nous prendre pour des cons ?

    Allez savoir !

    Mais ce que je sais, c’est que les actualités à la télé sont tellement grandguignolesques que ça en devient franchement abracadabrantesque !

     

    Vive la France, le cheval de Troie et les andouillettes de  la Barbade !

    Allons z’enfants de la paaaaaaattrriiiiiiiiieeeeeeeeee ….



  • Quand je pense qu'il y a des énergumènes assez cons pour éditer leur biographie au premier degré !!!

     

    On en voit tous les ans de ces bios à la mords-moi l'noeud, de ces étalages de racontards, de souvenirs mal rapiécés, de bric, de broc, de stupidités idiotes, de mémoires défaillantes ou bien malveillantes ou bien encore d'hagiographies mal fagotées, irrésistiblement risibles ...

    Tiens, juste un exemple parmi des millions : BHL et ses souvenirs de correspondant de guerre en Libye ... putain ! mieux qu'un recueil de blagues de bar en zinc, une apologie de la conquête du visage pâle qui se laisse embringuer dans une galère dont il ne sortira jamais indemne !

     

    Moi, Ma Bio, elle ne sera pas éditée.

    Vous savez pourquoi ?

    Parce que ma vie privée ne regarde que moi !

    Bon ! de temps à autes une petite anecdote parfaitement anecdotique, pourquoi pas .... une chronique du temps qui passe à la vitesse de 35,8 parsecs à la nanoseconde .... et qui fait que dans quelques instants je rendrais mon âme au néant et que d'ici quelques heures la terre aura cessé d'exister et que toutes ces bios de chiottes seront à jamais écrabouillées !

    Il en est ainsi pour tous.