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De la loi des cases, des casiers et des boîtes .... à la guillotine !

 

 

Avez-vous déjà pris le temps de réfléchir aux structures plus ou moins rigides, plus ou moins imposées qui nous encadrent ?

 

Ça commence dès la naissance et ça ne finit pas toujours avec la mort.

Rien n’est jamais joué d’avance et tout peut être remis en question à tout moment … mais …

On nait dans une famille plus ou moins nantie.

Dans une famille aisée, l’enfant a plus de chances de s’épanouir à tous points de vues : physique et mental s’il nait dans une famille pauvre et nombreuse, il n’aura pas l’espace indispensable à son développement.

Naître dans une famille qui parle la langue du pays (quitte à en parler d’autres) est un avantage réel.

Bon … passé le temps des études dont la durée peut varier de quelques années à de longues années, l’individu se retrouve dans le monde réel.

La suite de son existence va être conditionnée par son éducation et les relations personnelles de ses parents et amis. Ce qu’on appelle l’ascenseur social.

Certains ont tout, d’autres n’ont rien. Pour cacher ce monstrueux problème on parlera volontiers de « méritocratie ».

Cette méritocratie est la négation arbitraire de l’évidence.

En fait, il existe bel et bien un déterminisme auquel très peu d’individus échappent.

Dans la plupart des cas, les fils d’ouvriers deviendront – au mieux – des ouvriers quand les enfants de docteur embrasseront la cause de la médecine et les fils de militaires la carrière de la défense …

Ne me sortez pas vos exceptions, comme ils le font à la télé, ces quelques rares cas que nous connaissons tous ne sauraient en rien démonter quoi que ce soit.

Quand vote papa est PDG, vous êtes tout choisi pour finir PDG.

D’ailleurs, la plupart des individus non seulement accepte cette détermination, mais ils n’acceptent pas qu’il en soit autrement.

On se souvient de ce taré qui, exerçant un rôle minable de juge a lancé à une concurrente à un télé crochet : « Vous êtes coiffeuse, restez-y ! ».

Ce genre d’anathème marque car il est au vu et au su du plus grand nombre.

Mais ce raisonnement fait force de loi en tout.

Je me souviens, quand j’ai annoncé que je me lançais dans des études d’informatique à l’âge de 37 ans la réaction de la société. La famille, et même les formateurs. Tous ont fait preuve de la plus grande incompréhension quant à ce besoin d’évolution quand on a la chance de disposer d’une situation établie.

Ainsi note société est-elle organisée en cases quasi hermétiques, où naviguent les uns et les autres en s’ignorant entre cases.

Les juristes avec les juristes, les profs avec les profs, les hauts fonctionnaires avec les hauts fonctionnaires, les médecins avec les médecins, les artistes enfermés dans le show bizzzz, les ouvriers avec les ouvriers, les cadres supérieurs entre eux, les cadres moyens à part des ETAM …. Etc …. Et les clodos dans la rue.

Et le pire c’est que tout le monde défend sa case avec ardeur.

Où peut-on se rencontrer sans subir les effets de ce sectarisme ?

Dans le temps, il y avait, en partie, l’armée. Mais les diplômés se retrouvaient le plus souvent aux EOR à Coëtquidan pour échapper aux corvées de peluche.

Parfois, on peut se retrouver dans le sport, quand l’équipement sportif n’est pas trop présent comme à la piscine, par exemple. Mais là encore la plupart des sports sont classifiant. On voit mal un cycliste sur un green ou un footballeur jouer au polo chez l’ambassadeur.


Les partis politiques ?

OH que nenni !

Les nantis occupent les meilleures places et la plèbe colle les affiches.

Une campagne électorale coûte bien top cher pour pouvoir être accessible au peuple.

Un maçon ne pourra jamais s’absenter de son boulot sans en être viré.

Sans parler des femmes qu’on nomme volontiers ‘ménagère’ pour mieux lui rappeler son statut d’infériorité dans toutes les classes de la société.

 

Autres sources de discrimination et de séparation des classes : les métiers.

Les agriculteurs ne côtoient pas les cadres ou ouvriers de chez Peugeot et ceux de Peugeot ignorent froidement ceux de Renault. Les patrons artisans ne veulent rien entendre des patrons pêcheurs qui snobent les mareyeurs ….

Qui disait : « diviser pour mieux régner » ?

Voilà la source du déséquilibre actuel, de la main mise de certains sur le pouvoir au détriment de tous les autres …. Car, pour rester dans les adages bébêtes : « l’union fait la force ».

Et c’est pour toutes ces raisons que les bretons ont enfin fini par comprendre qu’ils ont des intérêts communs transversaux et que pour défendre leur cause le mieux est de mettre un bonnet rouge, symbole du bonnet phrygien sur leur tête pour cacher leurs différences et se retrouver sur leur identité commune.

Ça leur a mis longtemps, mais ça peut aller vite. Les autres français pourraient bien les copier et comme eux refuser toute récupération par les politiques (ce qui ne sera pas une sinécure quand on sait leur perniciosité quand il s’agit de défendre leurs chers privilèges).

Je porte une attention toute particulière à ce mouvement qui me semble être depuis fort longtemps le plus prometteur de tous.

Quand les cheminots s’allieront aux agriculteurs et les ouvriers aux artisans …. Tremblez élites de mes couilles, le peuple souverain s’avance …. Et la guillotine peut être sortie des caves.



Commentaires

  • Et l'union des pédés à la queue leu leu tu y as pensé des fois ?

  • Au fait Bayrou et Borloo se marient ce dimanche : qu'est-ce que tu mets dans la corbeille de noces ?

    PS Moi je trouve que les ménage à deux cela fait un peu triste qui va porter le tablier et pousser la serpillère dans la cuisine ?A moins que Marielle de Sarnez mette un jupon affriolant pour exciter un peu ses deux hommes ...

  • Non mais tu l'as regardé la Marielle de Sariette ?
    une serpillière est plus sexy que cette lavette !

  • Va falloir essayer du côté des travelos ...

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