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à bas la calotte - Page 6

  • Tata Baluchon reçoit la légion d’honneur ... quelle horeur !

     

     

    Comme d’hab je suis en retard.

    Pas le temps de prendre un café, je me rattraperai au bureau …

    Évidemment, l’ascenseur ne répond pas …. Vite, je saute dans les marches comme un para s’éjecte de l’avion d’un bond … j’avale les marches quatre à quatre  …. Et plus si affinités !

     

    Merde !

     

    Elle est dans l’entrée, son balai à la main elle guette sa proie comme une araignée affamée, le prochain locataire qui va lui tomber entre ses pattes velues.

    Dès qu’elle m’aperçoit elle gueule de loin :

    « Ah ! le p’tit monsieur du troisième gauche, c’est pas vous que j’attendais … mais à défaut ! »

    Je tente le tout pour le tout …

    « Désolé madame Baluchon, mais je suis très en retard … je ne vais pas… »

    Elle :

    « Tut tut, ça ne sera pas long, juste votre avis sur un petit problème pilo saphique »

    Je fais celui qui n’a pas entendu, mais elle m’alpague par la manche et de sa main de velours en fer elle me bloque contre le mur en me postillonnant sur la bouche :

    « Il en pense quoi, lui, du refus de monsieur Piccadilly de son prix poubelle ? »

    Je suis tout baveux, limite dégoulinant … j’ai envie de gerber, ça pue le chou, la vinasse et je ne sais quoi qui me rappelle un peu la pisse de chat ! Je me torche d’un revers de l’autre manche.

    « Madame Baluchon, promis juré, j’en discuterai volontiers ce soir avec vous … mais là, je n’ai vraiment pas le temps ! »

    Mais elle ne lâche pas sa prise et, derechef, m’inonde de ses horribles postillons.

    « C’est sérieux mon petit monsieur, est-ce que vous refuseriez un prix comme ça, vous ? »

    « Non, madame Baluchon, jamais je ne refuserais pareil honneur … je peux y’aller maintenant ? »

    « Vous vous rendez compte ? Invité chez Trucker au palais de Les lysées, avec des brassades et des petits fours … faut vraiment pas être normal pour refuser ça ! »

    Souvent le silence est d’or et finit, parfois par décourager la bignole … mais là !

    « D’après vous, qu’est-ce qui a bien pu lui passer par la tête ? »

    Ne pas répondre, garder un silence distant, un mutisme prudent …

    « Moi, je crois que c’est la folie qui l’a pris par surprise sans crier gare … St Lazard » (et elle se marre de son bon mot en me faisant un sourire noir comme ses chicots).

    Je détourne la tête pour essayer d’éviter ses crachats … c’est ma nuque qui prend tout !

    « Quoi, il ne me croit pas ? et ça … c’est du ragoût d’mouton ? » Elle me tend un journal que je n’ose refuser … parce que les représailles … et, oubliant malencontreusement mes bonnes résolutions, je lis à voix haute :

    « Thomas Picketti refuse la légion d’honneur. »

    Elle, triomphante :

    « Alors ! ? J’avais pas raison ? »

    Que vais-je bien pouvoir dire au bureau pour expliquer mon retard ?

    « Bon ! c’est pas le prix poubelle, mais c’est quand même une belle … euh … »

    « Ce n’est que la légion d’honneur, madame Baluchon, juste une médaille sans valeur et sans récompense pécuniaire. »

    « Pécul ou pas pécul, moi je dis que quand qu’on vous donne quelque chose, on n’a pas le droit de refuser ! »

    « Mais il s’explique, il dit que ce n’est pas au gouvernement de décider de qui a du mérite et de qui n’en n’a pas ! »

    « Ça ne veut rien dire, ça, si quelqu’un vous offre … un bouquet de fleurs, par exemple, ben on va pas lui jeter à la figure, c’est du manque de respect ! »

    « C’est justement ce que Picketti voulait exprimer, du mépris et de l’irrespect pour une décoration galvaudée qui est attribuée à n’importe qui pour n’importe quoi … »

    « Holà, le p’tit monsieur, c’est pas en m’inondant de vos mots savants que vous allez m’impressionner ! »

    En parlant d’inondation …. Si elle pouvait fermer la bouche en parlant ….

    « Moi, si le syndic me donne le prix poubelles, hop ! Je le prends et je l’affiche sur la porte de ma loge pour que tout le monde voie bien que je suis fière de mon travail ! »

    « Ce qu’on va faire, madame Baluchon, c’est qu’on va y réfléchir, chacun de son côté et ce soir on en reparle … »

    « Pourquoi remettre à noël ce qu’on peut faire le jour de l’an ? »

    Le temps que je réfléchisse à cette litote … elle reprend …

    « Justement, au jour de l’an, moi, on me donne des étrennes … Je voudrais bien voir que je les refuse !»

    OUUUUUHHHH !!! On est parti loin, là … J’essaie de revenir à l’essentiel …

    « Je suis attendu et en retard pour mon bureau. »

    « Vous voulez que je vous fasse un mot ? »

    « Je préférerais que vous me laissiez passer. »

    « Mais je ne vous retiens pas ! »

    Et elle me tient plus serré que jamais contre le mur pour bien me montrer que c’est elle le chef !

    « Alors à ce soir … »

    « Mais vous, vous l’accepteriez, vous,  le prix poubelle ? »

    Et elle me tient bien serré, si serré que je commence à manquer sérieusement d’air !

    « La vérité, c’est que vous manquez d’air ! Vous refusez de voir que le prix poubelles est une solution ! »

    « Chére madame Baluchon, vous avez tout à fait raison …. Et … oui …. Je manque d’air … »

    Je dois être plus que rubicond … elle finit par relâcher sa pression … mais pas trop ….

    « Quand vous dites que j’ai raison …. Vous pensez que j’ai raison … sur quoi ? »

    « Sur tout, madame Baluchon, sur tout ! »

    « Le tout c’est le rien selon Einstein ! »

    Tata Baluchon citant Einstein sans se tromper sur son nom … je défaille, elle doit avoir un coach en philo un Aufrais ou un Bernard Harry l’écrevisse … Fière de son petit effet qu’elle détecte à me voir ainsi stupéfait et défait, elle pousse le bouchon un peu plus loin …

    « Et pourquoi j’aurais pas le droit au prix poubelle ? Je suis pas assez bien pour ça, peut-être, je ne mérite pas qu’on s’intéresse à moi, je ne travaille pas assez comme ça, je suis une pôv … »

    « Madame Baluchon, avec tout le respect que je vous dois, je crois que vous confondez le prix Nobel avec le prix poubelle ! »

    ERREUR FATALE ! Elle se colle à moi comme une ventouse et je peux sentir ses deux gros nichons me rentrer dans les poumons et me couper le souffle ! Avec une vigueur inouïe, elle m’aplatit comme une crêpe bretonne et son ventre contre mon ventre, ses cuisses lipophiles contre mes cuisses de mouche, sa bouche tout contre ma bouche elle hurle :

    « QUOI ? »

    Je défaille, je me sens vide, inconscient, pris d’ictus et de désespoir … ma fin est proche … elle vient de m’envoyer un jet de chique dans le gosier et au lieu de me revigorer, cette mixture infâme me liquéfie … Voyant que je suis devenu plus mou que sa serpillière, elle recule et me maintient d’une ferme poigne par le colbac pour m’éviter de me répandre à terre.

    « Vous pouvez toujours m’insulter mon petit monsieur,  je sais ce que je dis et je lis la presse déchaînée pour me tenir bien informée des nouvelles du jour le jour et j’en sais probablement plus que tous les habitants de l’immeuble réunis y compris vous ! »

    Elle me lâche et je glisse nonchalamment le long du mur avant de me retrouver le cul par terre.

    Elle s’éloigne, digne, droite, emportant son balai, son seau, sa serpillière vers d’autres lointains horizons, là où l’attendent son esprit et sa culture (peuvent toujours attendre !).

    Après tout elle n’a pas tout à fait tort, si Piketti n’avait pas refusé sa médaille, tout cela ne me serait pas arrivé !

  • Peu d’entre nous sont concernés par la législation maritime, mais pourtant on y trouve, là aussi, l’empreinte pesante et lourdingue de l’administration à la française qui, au lieu de conseiller et de recommander … IMPOSE.

     

     

    Ainsi, une nouvelle loi devra être respectée à compter du 1er avril 2015 (jour du poisson) pour tout navire de plaisance s’éloignant à plus 60 Milles des côtes :

    Ils devront disposer à bord d’une balise GPS directement connectée aux services de secours en mer (qui se trouvent à terre) fonctionnant sur pile (la pile coûte 2000€ et la balise 1500€.

     

    Dans le genre "je vous vends des trucs que si vous les avez pas vous n'êtes pas en règle avec l'administration pantouflarde parisienne qui ne met jamais les pieds sur un bateau", je propose :

    La combinaison de survie !

    Attention, c'est génial !

    Elle est chauffante réfrigérante (suivant le degré de l'eau).

    Totalement insubmersible même avec des creux de 20m.

    Elle dispose de tout le confort y compris une évacuation des eaux usées et d'une fosse sceptique répondant à la réglementation en vigueur ...)

    La combinaison dispose en outre d'un réfrigérateur plein à ras bord et d'une cuisinière à bois (très économique) qui vous permettra non seulement de réchauffer les restes mais aussi de mijoter de bons petits plats qui feront le régal de vos invités.

    La combinaison permet de tenir 3 mois en mer (1 an dans le port).

    La combinaison est équipée d'un gyrophare visible jusqu'à 60 milles (très pratique pour éviter les collisions avec les super tankers qui n'ont pas le temps de s'arrêter pour vous repêcher).

    Enfin, cette combinaison, grâce à ses filtres incorporés vous permet de recycler vos urines et grâce à ses hélices compatibles éoliennes génère suffisamment d'électricité pour éclairer la ville de New-York ... ou Chicago si vous n'aimez pas New-York.

     

    J'espère que le législateur, les affaires maritimes, les douanes, les pompiers, la snsm et le curé de Camaret comprendront tout l'intérêt que représente cette combinaison qui peut aussi bien servir aux marins d'eau douce qu'aux péqueux marinés au vieux rhum et qu'elle deviendra rapidement obligatoire pour la modique somme de 1875,62 € sans les piles.

     

    Nom de dieu de bordel de merde !

  • Vous avez demandé EDF … ne quittez pas, je vous passe l’Afrique … Rachida à poil !

    à l'EDF, ils ont des conseillères qui sont de véritables flèches ...

    on reçoit un coup de fil d'une dame dont on ne comprend pas 1 mot sur 3 ...  à force de lui demander de répéter elle finit par me dire "va te faire foutre".

    Souhaitant reporter l'incident à EDF, je me connecte à leur site de dialogue (cliquez)

     

    et voici l'historique de ma conversation avec la conseillère d'EDF du joli nom de Laura :

     


    Vendredi 19 décembre 2014


    Vous : Nous venons d'être démarchés par téléphone par une personne avec un très fort accent arabe se présentant comme EDF et qui nous a raccroché au nez en nous précisant : va te faire foutre.


    Laura : Veuillez m'excuser, je n'ai pas compris ce que vous venez de dire.
    Je vous invite à reformuler afin que je puisse vous fournir une réponse.

    Vous : Comment fonctionnes tu ? (ça c'est bizarre parce que je n'ai jamais tapé ça !)


    Laura : Bonjour, je m'appelle Laura.
    Je suis là pour vous aider et répondre à vos questions sur EDF.
    Posez-moi votre question : je vais tout faire pour y répondre avec précision. C'est à vous !

    Vous : nous venons d'être démarché par une conseillère EDF avec un très fort accent arabe qui nous a raccroché au nez en précisant : allez vous faire foutre


    Laura : Veuillez m'excuser, je n'ai pas compris ce que vous venez de dire.
    Je vous invite à reformuler afin que je puisse vous fournir une réponse.

    Vous : qui nous a raccroché au nez en précisant :


    Laura : Veuillez m'excuser, je n'ai pas compris ce que vous venez de dire.
    Je vous invite à reformuler afin que je puisse vous fournir une réponse.

    Vous : allez vous faire foutre !


    Laura : Ce n'est pas très poli de votre part !
    Je suis ici pour répondre à vos questions concernant EDF.


    Vous : nous avons été démarché par une conseillère EDF


    Laura 
    Vous êtes à la recherche d'un emploi et vous souhaitez rejoindre EDF ?
    Rendez-vous dans notre espace Espace Recrutement sur www.edfrecrute.com.


    Vous : qui avait un très fort accent arabe


    Laura : Veuillez m'excuser, je n'ai pas compris ce que vous venez de dire.
    Je vous invite à reformuler afin que je puisse vous fournir une réponse.

    Vous : et qui nous a raccroché au nez en nous disant


    Laura : Veuillez m'excuser, je n'ai pas compris ce que vous venez de dire.
    Je vous invite à reformuler afin que je puisse vous fournir une réponse.

    Vous : qui nous a dit : allez vous faire foutre !


    Laura : Veuillez m'excuser, je n'ai pas compris ce que vous venez de dire.
    Je vous invite à reformuler afin que je puisse vous fournir une réponse.

    Vous : Est-ce normal ???


    Laura : Veuillez m'excuser, je n'ai pas compris ce que vous venez de dire.
    Je vous invite à reformuler afin que je puisse vous fournir une réponse.

    Vous : Est-ce normal de se faire insulter au téléphone par EDF ?


    Laura : Veuillez m'excuser, je n'ai pas compris ce que vous venez de dire.
    Je vous invite à reformuler afin que je puisse vous fournir une réponse.

    Vous : ? toi y'en a parler françaoui ????


    Laura : Veuillez m'excuser, je n'ai pas compris ce que vous venez de dire.
    Je vous invite à reformuler afin que je puisse vous fournir une réponse.

     

    Dites, vous croyez qu'EDF est au courant (ben quoi?) de la qualité de service de ses employées arabes ?

    C'est peut-être à cause des fuites des centrales nucléaires ?

     

  • Le jour où la famille Le Pen et ses amis prirent la France en otage … Nathalie à poil

     

     

    Un certain jour du mois de mai 2017, les Le Pen prirent légalement le pouvoir en France. Aux élections présidentielles, Marine, la madone fut élue par 65% des français qui n’avaient pas vu venir le piège qui se referma sur eux. La preuve, aux élections législatives qui suivirent ce plébiscite, 72% des députés FN siégèrent à l’Assemblée.

     


     

    Oh ! Ne croyez pas que le FN fit un coup d’État ou une quelconque manœuvre pour déposséder le peuple de ses pouvoirs … que nenni, les nouveaux maîtres se contentèrent tout simplement d’appliquer la belle et joyeuse démocratie qu’avaient mise en place leurs prédécesseurs. Seulement voilà, ils poussèrent un peu plus loin le système totalitaire qui préexistait.

     


     

    Pourtant, de nombreux signes auraient dû alarmer les français.

     


     

    Il y a longtemps, les français s’étaient clairement prononcé conte l’Union Européenne dans la forme qui leur était imposée. Un certain Sarkozy passa outre le referendum et fit voter positivement les députés de droite comme de gauche contre l’avis du peuple.

     


     

    Après cette entorse à la démocratie, les choses s’accélérèrent progressivement.

     


     

    Les élus, pensant renforcer leurs pouvoirs se mirent en tête de décider seuls, sans consultation afin d’éviter les déboires d’un refus. Ils y prirent goût car cela leur permettait de prendre toutes les décisions qui favorisaient leur assise et donnaient des avantages et des privilèges exorbitants à leur  famille et amis.

     


     

    Untel décida de la construction d’un barrage, tel autre de la construction d’un aéroport ou de la vente aux chinois d’un aéroport … les décisions sensées asseoir définitivement leurs prérogatives et assurer leur avenir contre vents et marées se multiplièrent à l’infini.

     


     

    Dans un certain nombre de villes françaises on pu admirer l’élection de certains élus à 100%. Bien entendu ce n’était qu’un leurre lié au trucage du comptage des voix qui ne tenait aucun compte des abstentions ou des votes nuls. Mais ces belles unanimités d’apparat donnèrent des ailes aux dits  élus qui prirent toutes les décisions sans même en référer à leur conseil municipal …

     


     

    Les exactions des quelques élus FN qu’on pouvait alors compter sur les doigts d’une main, auraient du alerter les politiques de métier. Mais dans l’allégresse du moment qui flattait l’égotisme des élus de tous bords et de la majorité en particulier empêcha les uns et les autres de voir ce qui allait arriver.

     


     

    Une fois au pouvoir, les élus FN, sous la férule des Le Pen, reproduisirent les méthodes totalitaires de leurs prédécesseurs, taillant dans les droits des individus, passant des contrats de complaisance avec les grands groupes qui s’approprièrent les territoires, expulsèrent de leurs terres les agriculteurs et les propriétaires pour accaparer les ressources et les matières.

     


     

    Les bibliothèques furent fermées, les cinémas ne diffusaient plus que des documentaires propagandistes à la gloire du FN et de ses prises illégales de décisions, les codes furent réformés et très simplifiés puisque les parties devinrent les juges, les prisons se remplirent et les monuments historiques dépouillés de leurs biens meubles furent promptement transformés en prisons insalubres où mouraient chaque jour plusieurs centaines de prisonniers politiques ou allogènes.

     


     

    Les visas furent supprimés, les étrangers expulsés manu militari, les frontières se refermèrent après que la France ait quitté l’Union Européenne et changé l’euro par le bon vieux franc qui s’effondra sur les marchés internationaux. Seuls les membres officiels du FN purent encore rouler en voiture grâce à l’extraction du pétrole de schiste décidée sans la moindre concertation par Marine en personne …

     


     

    Le chaos s’établit pour longtemps en France, France qui désormais était scindé entre le nord et le sud. Le sud n’était plus qu’un huitième de la France. C’est là que le gouvernement avait pris place dans la bonne ville de Marseille, expurgée de tous ses étrangers.

     


     

    Le nord, dont les biens et les ressources étaient toutes détenues par la famille et les amis Le Pen, était devenu le centre de production des éléments essentiels à la vie bonasse des clans FN.

     


     

     

     


     

    Vous vous marrez ?

     


     

    Vous vous dites : « quel con ce Yfig, c’est pas possible son scénario, la constitution nous protège, la diversité des partis politiques implique la concertation, la consultation, la négociation … »

     


     

    Eh bien détrompez-vous, tout est tel que je viens de le décrire. Réfléchissez bien et vous verrez que j’ai raison, les gardes fous sont tombés les uns après les autres sous les coups des patrons et des financiers qui croyaient devenir à terme les seuls bénéficiaires de la disparition de la démocratie.

     


     

    Les grandes surfaces se multiplient et s’implantent sans le moindre problème dans des communes ne comptant pas suffisamment de clients pour en assurer la pérennité. C’est la concurrence à outrance, c’est à celui qui tuera l’autre sans que les élus qui accordent des permis de construire s’inquiètent des conséquences de leurs actes … et c’est ainsi dans tous les domaines, les magouilles se multiplient à l’approche de la mort de leurs privilèges. Qu’importe demain si aujourd’hui je peux en profiter ….

     


     

    Ce qu’ils n’ont pas anticipé c’est que les marges de  manœuvres qu’ils se sont forgées vont se retourner contre eux sans qu’ils puissent s’y opposer. La destruction systématique de la démocratie va certes nous tuer définitivement, mais ils n’y échapperont pas et seront les tous premiers atteints lors de l’heure de la revanche !

     


     

    Nos heures sont comptées, celles des élus actuels aussi. Au lieu de mettre en place les mesures institutionnelles et constitutionnelles qui pourraient nous préserver du totalitarisme, ils nous enfoncent dans l’anti démocratisme apocalyptique s’y complaisent et, même, s’en félicitent.

     


     

     

     


     

    J’espère me tromper et je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année …

     


     

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  • De la télé en général et de ses JT en particulier …. Caroline de Monaco à poil dans son hammam

     

    42000, c’est le nombre de morts annoncés dont la cause serait le vieillissement des conducteurs.

     

    Mais les accidents de la route ne sont qu’au nombre de 4800 … c’est zarbi, vous trouvez pas ?

     

     

     

    150000 morts de tabagisme …

     

    45000 morts de l’alcoolisme …

     

    35000 morts d’overdose …

     

    Les chiffres les plus abracadabrantesques sont tirés par les journalistes de leur chapeau magique …

     

    Chaque fois qu’on …  « lance un cri d’alarme » on voit les morts tomber par milliers !

     

     

     

    Dans le tableau ci-dessous, vous apprécierez tout particulièrement les « radiations » …

    Chacun peut ainsi choisir sa mort .... ou en inventer une nouvelle ... ce qui serait sans conteste une forme d'art con-temporain !

    Personnellement, j'opte pour l'évitation  ... sorte de renoncement ou de refus !

     

    Quant aux morts de mort naturelle … que pouic !

     

     

     

     

     

    Causes de mortalité en France par ordre d'importance (certaines causes peuvent se recouvrir - facteurs multiples de mort ou implication)

    Classement

    Cause

    Classement

    sous-catégorie

    Nombre (par année)

    Pourcentage

    Année des chiffres

     

    Total

       

    540 000

    100 %

    2010[26]

    1

    Cancer

       

    147 500

    27,3 %

    2011[27]

       

    10

    Cancer des poumons

    26 600

    4,9 %

    2011[27]

       

    12

    Cancer du colon/Cancer du rectum

    16 900

    3,1 %

    2011[27]

       

    16

    Cancer du sein

    11 500

    2,1 %

    2011[27]

       

    18

    Cancer de la prostate

    9 200

    1,7 %

    2011[27]

       

    20

    Cancer du pancréas

    7 800

    1,4 %

    2011[27]

       

    21

    Cancer du foie

    7 400

    1,4 %

    2011[27]

       

    23

    Cancer de l'estomac

    4 800

    0,89 %

    2011[27]

       

    25

    Cancer de la vessie

    4 500

    0,83 %

    2011[27]

       

    26

    Lymphome non hodgkinien

    4 200

    0,78 %

    2011[27]

       

    27

    Cancer de la cavité buccale/Cancer du pharynx

    4 000

    0,74 %

    2011[27]

       

    28

    Cancer de l'œsophage

    3 900

    0,72 %

    2011[27]

       

    29

    Leucémie

    3 800

    0,70 %

    2011[27]

       

    30

    Cancer du rein

    3 700

    0,68 %

    2011[27]

       

    33

    Cancer de l'ovaire

    3 200

    0,59 %

    2011[27]

       

    34

    Tumeur du cerveau

    3 000

    0,56 %

    2011[27]

       

    36

    maladie de Kahler

    2 800

    0,52 %

    2011[27]

       

    38

    Cancer de l'utérus

    1 800

    0,33 %

    2011[27]

       

    40

    Mélanome

    1 400

    0,26 %

    2011[27]

       

    41

    Cancer du larynx

    1 400

    0,26 %

    2011[27]

       

    44

    Mésothéliome

    1 100

    0,20 %

    2011[27]

       

    45

    Cancer du col de l’utérus

    1 100

    0,20 %

    2011[27]

       

    53

    Cancer de la thyroïde

    400

    0,074 %

    2011[27]

       

    56

    Maladie de Hodgkin

    200

    0,037 %

    2011[27]

       

    60

    Cancer des testicules

    80

    0,015 %

    2011[27]

    2

    Maladie cardio-vasculaire

       

    140 000

    26 %

    2006[28]

       

    6

    Cardiopathie coronarienne

    38 800

    7,2 %

    2006[28]

       

    7

    Accident vasculaire cérébral

    33 047

    6,1 %

    2008[29]

    3

    Drogues

       

    94 000

    17,4 %

    2000[30],[31]

       

    4

    Tabagisme

    60 000

    11,1 %

    2000[30]

       

    9

    Alcool

    30 000

    5,6 %

    2001[30]

       

    31

    Produit stupéfiant

    3 650

    0,68 %

    2003[30],[31]

       

    48

    Cannabis

    800

    0,15 %

    2003[30],[31]

       

    55

    Overdose

    217

    0,040 %

    2008[32]

       

    57

    Overdose de produits stupéfiants

    113

    0,021 %

    2008[32]

       

    58

    Overdose Médicamenteuse

    103

    0,019 %

    2008[32]

       

    59

    Contamination au Sida due à l'injection de drogues

    93

    0,017 %

    2008[30]

       

    61

    Overdose d'Héroïne

    79

    0,015 %

    2008[32]

       

    64

    Overdose de Cocaïne

    30

    0,0056 %

    2008[32]

     

    Sucre

             
         

    Problème cardio-vasculaire

         
       

    8

    Diabète

    32 156

    6,0 %

    2006[33]

    5

    Obésité

       

    55 000

    10,2 %

    1992[34]

    11

    maladies infectieuses

       

    25 600

    4,7 %

    2001[35]

       

    35

    Tuberculose

    2 890

    0,54 %

    2009[36]

       

    39

    Rougeole

    1 541

    0,29 %

    2009[36]

       

    43

    Maladies diarrhéiques

    1 317

    0,25 %

    2008[37]

       

    54

    Sida

    327

    0,061 %

    2010[38]

       

    66

    Tétanos

    8

    0,0015 %

    2009[36]

    13

    Accident domestique

       

    16 500

    3,1 %

    2004

       

    17

    Chutes

    10 520

    1,9 %

    2004

       

    32

    Asphyxie

    3 543

    0,66 %

    2004

       

    46

    Brulés

    1 000

    0,19 %

    2004

       

    47

    Intoxication

    900

    0,17 %

    2004

       

    52

    Noyade

    401

    0,074 %

    2006

    14

    Broncho-pneumopathie chronique obstructive

       

    16 000

    3,0 %

    2008[39]

    15

    Suicides

       

    12 900

    2,4 %

    2005[40]

    19

    Radiation

       

    8 000

    1,5 %

    2007[20]

       

    22

    Radiations naturelles

    5 000

    0,93 %

    2007[20],[21]

       

    37

    Radiations médicales

    2 000

    0,37 %

    2007[20],[21]

       

    62

    Radiations industrielles

    70

    0,013 %

    2007[20],[21]

       

    63

    Radiations militaires et civiles

    35

    0,0065 %

    2007[20],[21]

       

    65

    Tchernobyl

    15

    0,0028 %

    2007[20],[21]

    24

    Accident de la route

       

    4 800

    0,89 %

    2007[41]

    42

    Travail

       

    1 330

    0,25 %

    2004[42]

    49

    Homicide

       

    743

    0,14 %

    2011[43]

       

    51

    Violences conjugales

    460

    0,085 %

    2008

    50

    Eau

       

    700

    0,13 %

     

    67

    Accidents d'avions

       

    8

    0,0015 %

    2012

     

     

     

  • du vide, du néant, du creux, des trous noirs, de l'absence .... de la présidence ...

     

    Bonjour très chers téléspectatrices et teurs ,

     

    je vous cause en direct de nulle part et d’ailleurs, je suis dans un tourbillon, que dis-je un tourbillon … un maelström, une tornade tourni-coti touni-coton … je vous cause depuis la présidence.

     

    Ici, rien !

     

    Non, vraiment, rien …. Il ne se passe rien !

     

    Le président (poils au chiendent) accroche des médailles aux revers de vestons fil à fil made in Hong-Kong, il prend le thé et les biscuits à l’aspartame avec le président du Boukistan (poils aux molaires), il entrevoit le premier sinistre d’entre tous, se rend de ci, de là … se baguenaude, saute Julie entre deux pince-fesses, fait peur aux gardes à cheval en imitant le hibou-genou-caillou, fait la danse de saint glin-glin devant les 3 sénateurs exceptionnellement présents en ce beau jour de roshashanana …. Il vaque, meuglant comme une vache , s’occupant comme il peut ….

     

     

     

    Non, vaiment, ce n’est pas un métier facile !

     

    On a de lourdes responsabilités et rien pour les honorer … c’est tout de même pas de remettre toutes les semaines une médaille à BHL qui remplit une vie !

     

     

     

    Quand on est président, on a une grande caisse pleines de médailles en alu chromé et il faut trouver moyen de s’en débarrasser … donc, trouver de bonnes filles (vieilles ou pas), des bons garçons à décorer.

     

    Ah ! mais c’est que ça n’est pas si facile que ça de trouver des couillons volontaires pour la médaille …

     

    Non, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit … d’ailleurs, je le dirais si j’ai envie …

     

    Non, ce ne sont pas les candidats qui manquent, ils sont des milliers par centaines qui attendent à la porte de l’Elysée que le grand mamamouchi grandguignolesque appelle leur nom …

     

    Il ne suffit pas d’être candidat …. Il faut le mériter …. Et c’est bien là que le bâts blesse … à part BHL, d’Ormesson et madame Veil … qui d’autre vaut vraiment la peine d’être épinglé ?

     

    Oh ! je ne parle pas de la mère Bettencourt, elle est tellement à l’ouest qu’elle ne comprendrait rien au film … elle, elle file son fric et pour le reste on s’en fout !

     

    Mère thérésa est morte. En partie à cause du poids des médailles qu’on lui avait cravaté à sa burqa.

     

    Johnny Halliday, il est bien gentil, mais il n’est jamais là quand on a besoin de lui !

     

    Ayrault fait voler des avions en rase campagne … Macron macronne et Méchantcon insulte le monde entier !

     

    Y’aurait bien Ségolène, mais il n’y a pas de médaille assez grande pour son ego !

     

     

     

    Bref, le président a fini par renoncer aux décorations et aux cérémonies idoines qui l’occupaient un peu … mais ça va faire des économies au pays cette restriction médaillère !

     

     

     

    Voilà, c’était, en direct du palais vide mon reportage creux et indigent à l’image de celles et ceux qui prétendent nous diriger sans en avoir la moindre capacité !

     

  • Celui qui se contente de peu n'obtient pas grand chose .... Sophie Marceau mime à poil !

    Aujourd'hui, j'ai failli apprendre à faire des fourrires .... oups ! pardon ! non, pas des fous rires, des fourrures !

     

    Peut-être qu'une autrefois ....

     

    Mais mon vaccin contre la grippe m'a choqué comme on choque le spi ... c'est vous dire !

     

    Allez ! la marine ne craint point l'eau ... sauf dans le pastis !!!!!

  • Rachadi et Mafieu se bouffent le tarbouif pour le plus grand bénéfice de la diversité cultuelle et culturelle multiculturelle. La schtroumpfette à poil !

    Extrême instant d’ataraxie extatique samedi soir dans l’émission somnifère de Laurent Rouxpieds quand Rachadi Dita donne la réplique au représentant du peuple autoproclamé : Mafieu Kassetoivitch !

    Dès que Rachadi a pris place dans le fauteuil qui en a vu d’autres (des culs callipyges), Mafieu a commencé à se tortiller les doigts dans sa moustache rasée et à se foutre le pouce dans le tarin en signe de contestation outragée.

    Pendant que Rachadi débite (et non « des bites ») ses bobards gros comme des rochers de Monaco (ou de Gibraltar … c’est selon votre religion) … le Mafieu n’en peut mais et ne résiste pas à interpeller l’ancienne ministre de l’injustice avec dans la voix une haine dicible :

    « Vous savez quoi, vous m’écoeurez, vous ne connaissez rien à la rue, au peuple, à ses souffrances pendant que vous vous crêpez le chignon avec Fion, Jouïet et Tzarko pour savoir à qui qui mentira plus que …. Euh … plus, nous, le peuple des rues et des boulevards, nous pouvons crever, ça ne vous fait ni chaux ni froid de veau ! » *

    Et vlan, v’la la Rachadi qui lui flanque son poing dans la gueule en retour d’uppercut avec une répulsion si agressive que l’autre a failli choir de son tabouret de bar à putes :

    « Et vous, vous vous êtes regardé ? Vous critiquez tout et tout le monde alors que vous ne valez pas un pet de tortue et que votre talent ne pèse pas plus qu’une plume de gazelle ! Vous feriez mieux de la fermer espèce de bachibouzouk, vous vous prenez pour une star vous n’êtes même pas digne de jouer dans Pokémon  ! » *

    * ( chère lectrice, cher lecteur, pardonnez si je n’ai pas le verbatim de la discussion … vous savez bien que cette émission a pour but de nous endormir, ce qu’elle réussit à merveille et en conséquence, je n’ai pas eu la force de prendre des notes circonstanciées.)

     

    C’est à ce genre d’instant magique qu’on apprécie tout ce que le multiculturalisme apporte à la France et à ses occupants : les français.

    Quand je pense que sans la bénéfique immigration nous en serions encore à nous rendre des politesses plates et sans saveur !

    Là, au moins, on discerne nettement à quel point la haine interraciale est source de vitalité, de  régénérescence, de partage … de gnons (ce qui nous change du fisc qui prend notre pognon).

    L’Afrique de l’ouest qui tape sur l’Afrique de l’est tout en conservant une nationalité française de façade, c’est ça qu’il nous faut pour bien nous cultiver, entretenir nos synapses et nous faire oublier les tracas quotidiens ordinaires qui ne nous élèvent pas comme le fait le multiculturalisme du XVIème … euh … non, du VIIème ! (ou les deux).

    Après ça, on dort comme un ange !

     


  • Rachadi dita à poil, Lavérie Wiertrieller à poil, lanhodle à poil, tata Baluchon …. On sait pas encore … elle fait sa soupe aux choux, vertuchou !!!

    Il faut apprendre à prendre son temps avant de débiter des conneries, c’est une vertu que je me suis auto enseignée et qui finira par porter ses fruits …. Un jour !

    Savez-vous ce qui manque le plus à notre humanité ?

    LA VERTU !

    vertu[vDYty]n. f.

    ÉTYM. 1080, «  courage, vaillance  », et aussi «  force physique; jugement, sagesse  »; les autres sens dès les xiie-xiiie; du lat. virtus, -tutis (accusatif virtutem) «  mérite de l'homme (vir); courage, énergie, vertu, perfection  ».

    Pensez-vous que notre microcosme politique connaisse ce mot, sa sémantique, ses concepts ?

    Que nenni !

    L’hommo politicucul contemporain est un être dénué de sens moral donc de vertu.

    Son dieu, l’argent, l’influence et le paraître aux yeux des proches et de la télé guide ses actes minute après minute et il se transforme en un millième de seconde en super héros comique ou en hyper casse-couilles sadique impudique !

    La semaine, il se repose dans sa maison luxueuse entièrement financée par l’argent public. Il vaque à ses occupations lucratives et tordues, préparant en catimini quelque coup tordu qui fera parler de lui dans le journal …

    C’est le dimanche, juste après la messe qu’il se réveille et se répand sur les ondes en paroles débiles et actions sordides.

    Cette plaie de notre société moderne tient sa science des anciens qui ont mis des générations de cons à établir leur supériorité ringarde et tient ses pouvoirs de l’oligarchie ploutocrate de la finance poisseuse.

    Certaines, plus douées que les autres, ont démontré qu’elles pouvaient s’abaisser vélocement au niveau des plus vieux et même les surpasser en ignominies crapoteuses.

    De  jeunes loups d’opérette n’hésitent pas à en faire autant.

    Bref ! Vous l’aurez compris, je ne porte pas les gens politiques près de mon cœur (mon portefeuille est toujours dans ma poche révolver car il faut pouvoir dégainer sa carte bleue aussi vite que Zeus le grand foudroie l’épine vinette de ses éclairs zigzagants).

     

    Une autre constante de la gente politique, c’est sa nature « tuyau de poêle ».

    Ils s’entre pénètrent à l’infini et peuvent former des kilomètres de creux zingués protéiformes donneurs de leçons aux citoyens atterrés de cette aberration  surnaturelle qui prétend résoudre les problèmes qu’elle n’a pas à subir.

    La promotion, la cooptation, le piston, la lèche-moule et le suce-bite sont leurs armes les plus perfides et les plus efficaces à la perpétuation de leur race mortifère.

    Quelques spécimens non hétéros on réussit à imposer leur culte du cul en  abaissant le principe du mariage au niveau du tout à l’égout.

    Soyons tolérants et acceptons que les tuyaux de poêles s’accouplent sans norme européenne ni trompette ni jugulaire au casque de scooter.

    Tel individu ordinaire qui donne de son temps à l’entretien du patrimoine commun passe aux yeux des canailles politicardes pour un benêt qui ne sait pas monnayer ses charmes.

    Les putes nous gouvernent et nous demandent de faire preuve de vertu cependant qu’elles bradent aux étrangers les ouvrages entretenus par les bredins bénévoles.

    Les meutes de klébars affamés nous tombent sur le râble (dur) pour s’emparer de nos biens publics afin d’en faire des bordels de luxe où ni vous ni moi ne seront invités. Enfin …. Vous, je sais pas ?

    Qui du chinois, du qatari, du saoudien, du ruskov ou du bougre de boukistanais obtiendra la faveur de se voir offrir tel château, tel hôtel particulier, tel immeuble ou terrain ou antiquité précieuse … au motif fallacieux que l’entretien d’icelui ne peut plus être assuré par l’Etat providence pour les touristes du social européen ?

    C’est qu’il en faut des sous pour entretenir nos onéreux touristes … encore que ce ne soit rien à côté de ce que nous coûte la pléthore de fonctionnaires surnuméraires qui se pavanent dans les assemblées nationales, régionales, communales et extraterritoriales … !

    Tout ces pique-assiettes aspirent sans vergogne les ressources essentielles que nous produisons dans le but de se reproduire exponentiellement.

    Le peuple des nigauds semble finir par comprendre péniblement qu’on se fout de lui …

    Il frétille dans son jus plébéien en attendant sa revanche … qui lui passera sous le nez car les députés institueront au dernier moment quelque artifice monstrueux capable de frustrer les millions d’imbéciles qui mettent dans les urnes des bulletins qui, censés les défendre par subrogation se transforment illico en blancs-seings qui les confinent au bastringue de la fausse république dont le but ultime échappe même à son orchestre disharmonique.

    Dansez braves gens, qu’importe que la musique ne soit que cacophonie et fausses notes, le spectacle doit continuer, show must go on, et quand vous serez morts, vos enfants prendront la relève et le monde deviendra ce qu’il deviendra sans que vous n’ayez  jamais eu votre mot à donner.

     

    C’est pour ça que moi, je donne mon mot :

    « pourritures ».

     

  • De l’écriture en général et des pâtés d’Yfig en particulier (à l’intention des cornichons indispensables pour accompagner les pâtés)

    Non …. Je ne vais pas vous apprendre à faire des pâtés de foie gras de Zanzibar ou des rillettes de Montélimar … je veux seulement vous entretenir de mes divagations scribouillardes.

     

    Oh ! Je n’ai guère de notoriété à poser en guise de ridelles autour de ma personne pour vous convaincre de mon habilitation à vous entretenir de littérature.

    Je n’ai aucun « best seller » à opposer à vos réticences à faire preuve de bonne volonté à mon égard.

    Et je n’ai même pas de kalachnikov à vous mettre sous le nez pour vous forcer à m’écouter !

    Rien, je n’ai rien que quelques mots d’intro qui, espérons, vous donnerons envie de faire un petit bout de chemin en ma singulière compagnie.

     

    De quoi t’est-ce exactement que je veux vous causer ?

    D’écriture.

    Pas de styles …. Encore que … Pas de genre … même si … Pas de règles … ou à l’insu de mon plein gré …

    Non, je veux vous entretenir de la façon dont l’usage de l’écriture peut amener à penser l’écriture différemment.

    Au début était le verbe … Ouais …. Bon …. C’est pas original mais ce n’est pas moi qui ai inventé cette faribole !

    Au début que j’écrivais … car il a bien fallu un début … je ne savais pas trop quoi écrire ni comment.

    Pourquoi ?

    Mais diantre, fichtre ! Parce qu’on peut écrire de tant de différentes façons !

    Un article de style journalistique.

    Un cours théorique sur la conchyliculture du bigorneau aux yeux bleux.

    Un conte de fée humoristique ou lubrique.

    Un sketch pour amuser le bourgeois qui s’emmerde devant sa téloche.

    Une chronique des temps moderne dont la modernité n’a rien à envier au Moyen-âge qui était en avance sur son temps dans bien des domaines.

    Un roman … d’aventures, d’amour, d’espionnage, policier …

    Une pièce de théâtre, une comédie de boulevard, une tragédie, un burlesque …

    Un scénario de cinéma ou une série télé ou de Bande Dessinées …

    Vous rendez-vous compte de l’éventail infini de possibilités qui s’étalaient provocantes à mes yeux innocents ?

    En fait, si je me souviens bien, j’ai écrit une nouvelle.

    La nouvelle, c’est pas mal pour débuter. C’est court et on peut n’y mettre qu’un nombre limité de personnages. Ma nouvelle, je l’ai intitulée : « le choix du père ». C’est bien comme titre parce que ça n’a pas de sens unique. Le choix … quel choix ?

    Faut pas croire, écrire une nouvelle de 25 pages, ça peut paraître facile mais ça ne l’est pas !

    On se lance dans une grande aventure en se demandant si on y arrivera … on tombe sur des tas de pièges inattendus.

    Par exemple, pour faciliter l’écriture, j’avais choisi de baser ma nouvelle sur une aventure qui m’était réellement arrivée … genre biographie épisodique. Mais on se pose rapidement la question de savoir ce qu’on peut dire et ce qu’il faut garder pour soi parce qu’on sera peut-être lu par des inconnus, des amis, voire la famille …

    En fait … personne … ou presque ne vous lit … mais ça, on ne le sait pas au début !

    Ensuite, j’ai écrit quelques mirliton … souvent, c’était des réponses rimées à des vacheries reçues sur internet …

    Puis j’ai décidé de me lancer dans un roman.  Ne le cherchez pas en librairie il n’a pas été édité. Son titre : « Ludmilla » … encore un titre suffisamment évasif pour que personne n’ai envie de le lire.

    Un premier roman, ce n’est pas une aventure, c’est une gageure, un travail herculéen à réaliser par un nain. On ne devrait jamais se lancer dans pareille mésaventure sans prendre une bonne assurance anti-risquetout !

    Je vous passe les affres de la technique liée à l’orthographe et la grammaire … les phrases qu’on pense mais qu’on ne sait pas écrire … les mots qu’on ne trouve plus … les mots qu’on met par défaut ….

    Le pire est à venir …

    Le pire, c’est qu’à la quatrième ou cinquième page on a l’impression d’avoir tout dit !

    Alors …. On s’arrête et on se dit : « demain ça ira mieux ! »

    Mais le lendemain rien ne se passe … ni le surlendemain …. Ni les jours suivants … et on finit par oublier qu’on avait fait un grand projet.

    AH ! il en faut de l’ambition et de la niaque pour se remettre à l’ouvrage, surtout si on est tout bloqué !

    Moi, mon truc, ça a été d’écrire des petits trucs pour me débloquer, des chroniques, une saynète, une fausse interview , de petits sketches … et tout doucement, ça s’est débloqué …

    Mais ça ne veut pas dire que c’est gagné … loin de là … car l’imagination, voyez-vous, ça marche bien dans la tête, mais quand il s’agit de le transcrire sur le papier …. C’est une autre histoire !

    Bon, bref …

    Après, je me suis mis à l’écriture de ma première pièce de théâtre : « un raout chez les ploutocrates ».

    Comme j’avais un peu d’argent mis de côté (c’est si rare) … je l’ai faite imprimer. On appelle ça « l’autoédition ».

    Puis un polar dont j’avais jeté les bases quelques vingt ans auparavant et dont j’ai retrouvé les premières pages manuscrites car il n’y avait pas d’ordinateur à l’époque.

    Je me suis essayé à écrire des chansons, puis de nouveau des chroniques et des petites choses tout en travaillant à une autre pièce puis à la transcription d’une pièce en scénario de cinéma.

     

    Cessez de bailler, j’en suis arrivé à mon sujet.

     

    À écrire ainsi, j’en suis arrivé à la conclusion qu’il y a 3 genres qui se chevauchent.

    Le plus évident, c’est le scénario de cinéma et la pièce de théâtre. En fait, on peut dire que c’est très semblable et que ça consiste en des dialogues.

    Les cinéphages (femmes et hommes de cinéma)  et les théâtreux tiennent absolument à ce que leurs disciplines restent bien dissociées et c’est dans la forme qu’ils imposent qu’ils tentent de forcer les uns et les autres à rester derrière d’infranchissables barrières virtuelles.

     

     

     

    Voici un exemple d’écriture théâtrale :

    ACTE I

    Scène I

     

    Nous sommes au mois de juillet dans la galerie ‘Maurice Maurice’ où se déroule une exposition - vernissage.  La salle (le magasin) est vide de monde. Musique douce d’ambiance. Lumière feutrée avec des spots sur les tableaux.

    Une simple table sur tréteaux avec une nappe en papier blanche supporte des petits fours fatigués, une bouteille de soda et une bouteille de mousseux de mauvaise qualité avec des gobelets en plastique.

    Des tableaux abstraits et figuratifs sont cimaisés sur des châssis amovibles, quelques statues sur des présentoirs …

     

    Un couple de visiteurs vient à passer ..

     

    Lui : Dis donc, y’a pas grand monde !

     

    Elle : Y’a une ambiance à tirer au couteau !

     

    Lui : Remarque …. C’est franchement pas terrible !

     

    Elle : J’aime assez celui-là ! (elle lit l’étiquette au bas du tableau) bateau échoué sur la vase dans le port de Honfleur avant 1990. C’est où Honfleur ? et … Que s’est-il passé en 90 ?

     

    Lui : C’est juste un bateau, il n’y a pas âme qui vive dans ce tableau …. Comme dans cette galerie, d’ailleurs  !

     

    Elle : Oui, mais les couleurs sont apaisantes et je préfère un bateau échoué qu’en pleine tempête, je n’ai pas le pied marin.

     

    Lui : C’est tellement apaisant que ça donne envie de dormir !

     

    Elle : Tu ne serais pas un peu de mauvaise foi ?

     

    Lui : Viens ! Partons d’ici c’est trop morose.

     

    (Ils partent)

     

     

     

     

    Examinons les contraintes textuelles liées à l’écriture d’une pièce de théâtre.

    La première est la division en actes et en scènes. Bon ! Ça, ce n’est pas bien difficile à faire.

    Pour le théâtre, l’outil américain Celtx nous donne les clefs suivantes :

    ·       Acte

    ·       Entête (scène)

    ·       Mise en scène (didascalies)

    ·       Personnage

    ·       Dialogue

    ·       (Indication)

    ·       Transition

    ·       Texte

     

    Il est à noter que l’outil Celtx fournit un certain nombre de fonctionnalités très utiles pour le metteur en scène ou le réalisateur.

    Il permet de décrire avec une grande précision les personnages, leurs caractéristiques physiques et psychologiques, leur rôle en tant qu’antagoniste, protagoniste, faire-valoir, figurant … etc …

    Il permet de gérer les accessoires et les plans de tournages avec l’emplacement de la ou des caméras et de tous les décors ainsi que les autorisations de tournage à demander aux mairies ou préfectures ….

    Il permet de gérer les plannings de tournage …

    Il construit, à partir du scénario, des rapports précieux sur les scènes successives incluant les personnages et leur charge de dialogues … et plein d’autres choses encore qui sont presque totalement inutiles à l’auteur.

    Et un exemple de script (scénario de cinéma) :

    1 INT/EXT LE PATIO ARBORÉ DE LA GALERIE DES MAURICE

    Nous sommes au mois de juillet dans le patio planté de la

    galerie "Maurice Maurice" où se déroule une exposition- vernissage.

    Le patio est vide de monde. Musique douce d’ambiance Lumière feutrée avec des spots sur les tableaux.

    Une simple table sur tréteaux avec une nappe en papier blanche supporte des petits fours fatigués, une bouteille de soda et une bouteille de mousseux de mauvaise qualité avec des gobelets en plastique Des tableaux abstraits et figuratifs sont cimaisés sur des châssis amovibles, quelques statues sur des présentoirs

     

    Un couple de visiteurs vient à passer ..

     

    LUI

    Dis donc, y’a pas grand monde !

     

    ELLE

    Y’a une ambiance à tirer au couteau

    !

     

    LUI

    Remarque .... C’est franchement pas

    terrible !

     

    ELLE

    J’aime assez celui-là ! (elle lit

    l’étiquette au bas du tableau)

    bateau échoué sur la vase dans le

    port de Honfleur avant 1990. C’est

    où Honfleur ? et ... Que s’est-il

    passé en 90 ?

     

    LUI

    C’est juste un bateau, il n’y a pas

    âme qui vive dans ce tableau ....

    Comme dans cette galerie,

    d’ailleurs !

     

    ELLE

    Oui, mais les couleurs sont

    apaisantes et je préfère un bateau

    échoué qu’en pleine tempête, je

    n’ai pas le pied marin.

     

    LUI

    C’est tellement apaisant que ça

    donne envie de dormir !

     

    ELLE

    Tu ne serais pas un peu de mauvaise

    foi ?

     

     

    LUI

    Viens ! Partons d’ici c’est trop

    morose.

     

    Ils partent

     

     

    Pour le cinéma, l’outil américain Celtx nous donne les clefs suivantes :

    ·       Entête (scène)

    ·       Action (didascalies)

    ·       Personnage

    ·       Dialogue

    ·       (Indication)

    ·       Transition

    ·       Valeur de plan

    ·       Texte

    Dans l’écriture des scripts, il n’y a ni actes ni scènes mais des entêtes qui définissent le plan de tournage et commence principalement par la définition « intérieur ou extérieur jour ou nuit ».

     

     

     

     

    Comme tout un chacun peut le constater, seule la forme diffère … l’histoire (à travers les didascalies) et les personnages sont identiques.

    Du coup, vous le sentez bien, si je propose un texte sous forme théâtre pour un film, le CNC qui finance des centaines de millions par an (véridique) et qui EXIGE le format « script » me priera poliment mais fermement d’aller voir ailleurs si j’essuie.

    À l’inverse, si je propose une pièce de théâtre au format « script » à un metteur en scène (subventionné par le ministère de la culture qui a une liste d’amis réservés), celui-ci me proposera d’aller me faire pendre ailleurs.

    Que faire ?

    Ben … en fait, je dirais que je m’en fous !

    Pourquoi ?

    Mais parce que de même que personne ne lit mes textes, personne ne s’intéresse à mes pièces ni à mes scripts … cela me rend plus indépendants et c’est pour ça que j’ai décidé d’économiser mes forces et de cesser de perdre mon temps à mettre mes textes sous des formes imposées par d’autres qui n’ont pas vraiment le souci du fonds mais plutôt celui de la forme, ce qui explique en partie la déconfiture généralisée et du théâtre et du cinéma (les films français sont tous déficitaires en recette !).

    Et puisque j’ai décidé de ne plus répondre aux dictats absurdes, autant aller jusqu’au bout du raisonnement et faire d’une pierre non pas 2 mais 3 coups. C’est pour ça que désormais, j’écris des romans-ciné-théâtre … comme ça :

    1      La galerie d’art

     

    Par ce beau mois de juillet, dehors, la chaleur est étouffante et le soleil brûle tout ce que ses rayons percutent.

    La température est plus supportable sous la charmille du patio arboré de la galerie ‘Maurice Maurice’ où se déroule une exposition - vernissage.

    L’espace ombré est vide de monde. Une douce musique d’ambiance flotte langoureusement dans l’air comme un effluve vaporeux et nuageux. La lumière feutrée donne une note suave orangée et intime. Les spots vifs projetant leurs rais clairs sur les tableaux forment des îlots de clarté rayonnante parsemée.

    Au centre du patio, une simple table sur tréteaux avec une nappe en papier blanche supporte des petits fours fatigués, une bouteille de soda et une bouteille de mousseux de mauvaise qualité avec des gobelets en plastique.

    Des tableaux abstraits et figuratifs sont cimaisés sur des châssis amovibles, quelques statues de stuc reposent nonchalants sur des présentoirs …

    Malgré l’impression apaisante des lieux, il y plane comme une menace éthérée et dramatique.

    Un couple de visiteurs vient à passer … Ils sont jeunes et branchés, ils sont entrés là par le plus grand des hasards après avoir lu la pancarte à l’entrée de la galerie exhortant les passants à venir se rafraîchir à l’abri du soleil et à se rincer l’œil avec les tableaux et sculptures. Ils sont en short et tong, très décontractés et très bronzés. Elle, blonde et lui brun ils ont des visages communs, sans particularité exceptionnelle.

    Lui : Dis donc, y’a pas grand monde !

     

    Elle : Y’a une ambiance à tirer au couteau !

     

    Lui : Remarque …. C’est franchement pas terrible !

     

    Elle : J’aime assez celui-là ! elle lit l’étiquette au bas du tableau bateau échoué sur la vase dans le port de Honfleur avant 1990.  Ça l’interpelle et la questionne, elle se tourne vers son compagnon dans l’espoir qu’il lui procure quelques renseignements … C’est où Honfleur ? et … Que s’est-il passé en 90 ?

     

    Il n’en sait rien le pauvre, comment pourrait-il savoir ? Il ne prend même pas la peine de s’excuser et s’esquive.

     

    Lui : C’est juste un bateau, il n’y a pas âme qui vive dans ce tableau …. Comme dans cette galerie, d’ailleurs !

     

    Elle : Oui, mais les couleurs sont apaisantes et je préfère un bateau échoué qu’en pleine tempête, je n’ai pas le pied marin.

     

    Lui : C’est tellement apaisant que ça donne envie de dormir !

     

    Elle : Tu ne serais pas un peu de mauvaise foi ?

     

    Lui : Viens ! Partons d’ici c’est trop morose.

     

     

    Ensuite et pour satisfaire à la notion de numérotation des dialogues des scripts pour le cinéma, je reprends les dialogue et je leur donne un ordre chronologique :

    Comme ça :

    1.     Lui : Dis donc, y’a pas grand monde !

     

    2.     Elle : Y’a une ambiance à tirer au couteau !

     

    3.     Lui : Remarque …. C’est franchement pas terrible !

     

    4.     Elle : J’aime assez celui-là ! elle lit l’étiquette au bas du tableau bateau échoué sur la vase dans le port de Honfleur avant 1990.  Ça l’interpelle et la questionne, elle se tourne vers son compagnon dans l’espoir qu’il lui procure quelques renseignements … C’est où Honfleur ? et … Que s’est-il passé en 90 ?

     

    Il n’en sait rien le pauvre, comment pourrait-il savoir ? Il ne prend même pas la peine de s’excuser et s’esquive.

     

    5.     Lui : C’est juste un bateau, il n’y a pas âme qui vive dans ce tableau …. Comme dans cette galerie, d’ailleurs !

     

    6.     Elle : Oui, mais les couleurs sont apaisantes et je préfère un bateau échoué qu’en pleine tempête, je n’ai pas le pied marin.

     

    7.     Lui : C’est tellement apaisant que ça donne envie de dormir !

     

    8.     Elle : Tu ne serais pas un peu de mauvaise foi ?

     

    9.     Lui : Viens ! Partons d’ici c’est trop morose.

     

    D’autre part, avec le jeu des couleurs de texte, je réponds à la condition qui stipule que l’on doit séparer clairement les dialogues des didascalies.

     

     

    Elle est pas belle, la vie ?

     

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