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  • Le G7 - association de malfaiteurs ?

     

     

    Suite du samedi 11 octobre 2008

     

    Les échos auhjourd’hui

    http://www.lesechos.fr/info/inter/300300836-crise-le-g7-lance-un-plan-d-action-en-cinq-points.htm

     

    Les cinq points du plan du G7
    1- prendre des mesures décisives et utiliser tous les outils à notre disposition pour soutenir les institutions financières d'importance systémique et empêcher qu'elles fassent faillite.
    2- prendre toutes les mesures nécessaires pour débloquer le crédit et les marchés monétaires et pour assurer que les banques et les institutions financières aient un accès large aux liquidités et aux capitaux.
    3- faire en sorte que nos banques et nos autres intermédiaires financiers majeurs puissent, quand c'est nécessaire, lever des capitaux de sources publiques comme privées, en des montants suffisants pour restaurer la confiance et leur permettre de continuer à prêter aux ménages et aux entreprises.
    4- faire en sorte que nos programmes nationaux respectifs de garantie des dépôts bancaires soient robustes et cohérents, de manière à ce que nos petits déposants puissent continuer à avoir confiance dans la sécurité de leurs dépôts.
    5- prendre des décisions, lorsque c'est approprié, pour relancer le marché secondaire de la dette hypothécaire et d'autres actifs titrisés. Des évaluations précises, une information transparente sur ces actifs et la mise en oeuvre cohérente de normes comptables de haute qualité sont nécessaires. (source AFP)

     

     

    D’une façon générale, cette déclaration est fort mollassonne !

    Est-ce avec cette guimauve qu’ils espèrent ramener la confiance des épargnants ?

     

    Il semble, en effet que les ministres se contentent d’une litanie sans conviction, un credo sans profession de foi, une incantation distante !

     

    Nous nous engageons à perpétrer le bordel ambiant et à le laisser carboniser les économies incapables de se redresser par elles-mêmes !

     

    Allez ! que les banques recommencent allègrement leurs magouilles et puisent à discrétion dans les garanties gouvernementales pour alimenter sans contrôle les marchés financiers …….

     

     

     

    J’avoue avoir un problème avec le point 5 !

     

    Qu’est-ce qui peut bien inciter les ministres à une telle déclaration ?

    Seraient-ils impliqués directement et personnellement dans la crise des subprimes et décidés à faire endosser par les contribuables lesdites subprimes ?

     

    On a l’impression que ceux qui ont foutu la merde sont les mêmes qui prennent les décisions et en particulier la décision de se mettre à l’abri de tout et surtout du besoin de fonds financiers ininterrompus !

     

    Nous prennent-ils pour autant de cornes d’abondance chargées d'alimenter le tonneau des Danaïdes  ?

     

    Je crois que c’est la fin !

     

    Si rien d’autre ne vient rassurer les marchés financiers et les assurer que des mesures drastiques de contrôles et de fermeté à châtier les coupables et à reconstruire sur des bases saines, morales et solides ….. Les bourses fermeront lundi matin dès l’ouverture et la panique se transformera en fin du monde !

  • La CPAM toute nue au téléphone !

     

     

    Samedi 11 octobre 2008

     

    Un bon citoyen, c’est celui qui indique à Edvige les errements de la société ; ses défauts, ses travers, ses entourloupes ordinaires ou extraordinaires ; bref ! un citoyen engagé qui n’hésite pas à utiliser la délation s’il le faut !!!!

     

    Justement !

     

    Vous avez, je suppose, comme tout le monde, reçu de votre CPAM (Caisse Primaire d’Assurance Maladie’s’) une invitation à vous rendre dès que possible sur leur site pour y constater que vous revenez cher à la société !

    http://www.ameli.fr/

     

    Moi, vous m’connaissez, je suis un bon citoyen, quand on me dit de faire ceci, je fais ceci et quand on me dit que c’est plutôt cela que j’aurais dû faire, je me précipite vers cela.

    Bon ! faudrait pas non plus attiger ni envoyer pépère dans les orties …. Je pourrais alors me renfrogner, m’énerver, voire ruer !

     

    Toujours est-il que j’y suis allé voir ….

     

    Or, qu’aperçois-je ? (dites, vous n’êtes pas plus brêles que moi, vous l’avez vu aussi ….)

    Que les remboursements des consultations de médecins (vous savez les 22 euros sur lesquels on vous prélève un euros quand votre médecin attitré ne peut pas vous recevoir et qu’il a mis sa remplaçante que l’URSSAF fait semblant de ne pas connaître ….. )

     

    Mais là ! c’est carrément la consultation qui a disparue !

     

    Mon sang ne fait qu’un looping et se met à bouillir comme quand on faisait la lessive dans les vieilles lessiveuses du temps où la bourse n’avait pas encore inventé les titres fantômes et les sociétés fantoches ….

     

    Illico et presto sont alertés et je chope le combiné du téléphone qui coûte la peau des fesses pour appeler la CPAM …

     

    Je tombe sur une jeune femme avenante et fort civile, mais on s’en fout, c’est pas ça le problème … je lui demande tout à trac :

    « Mademoiselle, nonobstant votre filet de voix fort agréable à mon ouïe et les oiseaux qui gazouillent dans la forêt quand le loup n’y est pas …. Je voudrais savoir ce que vous avez fait de mes remboursements de consultations chez le médecin ? ! »

    Oui, je suis brutal ….. mais c’est comme ca !

     

    Gentille comme une fleur qui éclot aux premières lueurs de l’aube pour absorber quelques gouttes de rosée fraîche et ragaillardissante, elle me répond tout à trac :

    « Monsieur, la caisse procède à une compensation entre les montants remboursés indûment et les frais de consultation. »

     

    Un brin interloqué, je reste coi quelques secondes ce qui n’est pas dans ma nature !

    Mon cerveau commence à patiner car je sens bien qu’il y a embrouille mais ne parviens pas à la formuler !

    J’essaie de gagner du temps …

     

    « Dites, vous êtes sûre de vous parce que les remboursements qui manquent, c’est justement ceux que j’ai payé en liquide car j’avais oublié mon carnet de chèque dans le tiroir droit du bas de la commode en chêne et ronce de noyer héritée de ma tante Gertrude qui est morte dans un accident inopiné et imprévisible pendant un arrêt cardiaque malencontreux ? ! »

     

    Evidemment, je turbine à donf pendant que la pauvrette tente d’assimiler le rapport qu’il peut bien y avoir entre mon médecin, la commode et les arrêts cardiaques !

     

    En définitive, elle finit par me répondre de sa jolie voix parfumé d’encens et de pétales de myosotis … « Euh ! quittez pas, je me renseigne auprès de ma chef ! »

     

    J’optimise ce délai pour peaufiner ma stratégie vouée à un échec certain.

    Elle me reprend …. (tant pis pour les mauvais esprits !)

    « C’est bien ça, la chef confirme ! »

     

    « Mais dans ce cas, lui rétorque-je, pourquoi me convier à consulter mon compte si je ne puis rien vérifier compte tenu du fait que je ne connais ni les montants indus ni les compensations auxquelles vous procédez et qui semblent relever du secret défense ? »

     

    La jeunette commence à en avoir marre du vieux grincheux atrabilaire, ça se sent car sa voix devient plus proche de la toile émeri que de la toile de jute (les z'obsédés, allez vous branler ailleurs !)

    « Ben, c’est comme ça, c’est le système, j’y peux rien, moi, je suis là pour répondre et c’est à vous de vérifier qu’on vous a bien tout remboursé ! »

     

    « Au revoir mademoiselle et merci pour ces informations si pertinentes »

     

    Quand j’vous dit qu’on nous prend pour des cons !!!!!!!!!

  • FERRARI à poils rouge de honte et d'excitation

    J'avais envie de remonter un brin le moral de TF1 et de Bouygues en ces temps incertains et moroses !

     

     

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  • Les conseilleurs encouragent les payeurs, mais l'inverse est plutôt son contraire encore que ..... !

     

     

    Je ne sais pas si vous vous intéressez à une émission animée par Yves Calvi sur la 5 ?

    Ce soir, comme tous les soirs, il avait à sa table un économiste de talent, un certain Cohen.

    Moi, je n'ai rien contre les économistes, les vrais !

    Mais celui-là .... boudiou !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Je sais pas où ils sont allé le chercher, mais d'une émission à l'autre, il se contredit GRAVE !

     

    Ainsi nous soutenait-il mordicus, il y a de cela une semaine, que seul la maîtrise budgétaire pouvait nous sortir de la crise

    et ce soir, il nous affirme avec la plus grande suffisance que les règles et les contraintes sont faites pour être détournées et bafouées et qu'on n'en n'a rien à foutre de la maîtrise budgétaire ..... je crois qu'il boit, surtout quand on entend la suite ....

    Yves (je l'appelle Yves ... ça me rapelle quelqu'un ....) lui demande où est passé l'argent que les états remettent dans les banques ....

    réponse délirante dudit Cohen ... il s'est volatilisé, pfuit !!! cramé, disparu sans laisser d'adresse, envolé avec les anges et les passereaux .... oiseaux qui s'auto consumment quand revient la pleine lune .....

    Ce type est un cas ! Encore l'un de ces économistes de foire aux illusions, un prestidigitateur de marché aux prières à Jéhovah et Levy sont dans l'arche de Noé avec les crocodiles, les aligators, les poireaux et les navets pour nous expliquer qu'il ne faut pas espérer revoir un jour le pognon qu'ils nous ont piqué !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

     

    Mais que fait la COB, bordel !!!!!!!

     

    Je soupçonne Cohen de ne pas être totalement clean .... je ne sais pas ce qu'il fume, mais il ferait bien de changer de dealer ... apparemment, la daube qu'il lui refile est frelatée .... comme ses pensées délétères d'économiste délabré !

  • La ministresse de l'économie, C. Lagarde, nue et à poil au JT de 20 h sur France 2 !

     

     

    Au JT, C. Lagarde interrogée par le journaliste sur l'origine des milliards prêtés aux banques pour les aider à se redresser :

    "Ben on prend ça aux épargnants, les codevi, les livrets A .... bref tous les milliards en dépôts dans les banques .... comme ça, ils servent à quelque chose au lieu de dormir dans les coffres ....."

     

    putain !

    Si j'avais des économies, je me précipiterai à la banque, pour y prendre mes sous et je filerai acheter de l'or, ou des bijoux, ou des vélos (ça peut servir quand il n'y a plus d'essence), des patins à roulettes, des trotinettes ....... ou des pâtes, du riz, des conserves, des fruits secs, des légumes secs, des patates ..... bref, des choses indispensables en cas de faillite mondiale !!!!!!!!!!!

     

    Mais je ne veux alarmer personne ..... ils n'ont pas besoin de moi pour ça !

     

    Je me demande si je vais arriver à dormir cette nuit ?

  • 08/10/08 Mon rapport quotidien à Edvige

     

     

     

    Le jeudi 9 octobre 2008

    Mon pote Maurice a encore frappé !!!!

    Et il s’y connaît en informatique, croyez moi, il s’y connaît même vachement !

    D’autre part, vous vous souvenez des dernières lois en cours de votation … sur net iris : http://www.net-iris.fr/

    La vieille marotte de notre bien cher président de la crise mondiale insaisissable et incontrôlable : faire venir en France des informaticiens Indiens … soi disant les meilleurs du monde …..

    Ouaip ! ben voilà ce que ça donne en illustrations :

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    Vous comprenez pourquoi lorsqu’on appelle le support (hot line) on a l’impression d’être trop idiot pour arriver à se faire comprendre !

    Et je ne vous parle pas des programmes délocalisés là-bas et du gap abyssal entre le cahier des charges qu’on envoie et le code imbitable qu’on reçoit !!!!!

     

     

     

    Dites ! Vous croyez que Sarkozy ira en personne demmêler le bordel du cablâge ?

     

     

     

     

     

    Sinon,

    La crise me fatigue, et surtout les experts qui fleurissent comme des champignons (oui, c’est vrai que c’est la saison des mycologues) et qui semblent s’être passé le mot pour nous raconter n’importe quoi !

    A croire qu’ils sont payés par le gouvernement pour nous enfumer ! ?

     

     

     

    PS : message perso à iPidi chanteur de blues  (c'était laquelle chanson de Maxime ?)

  • Un scandale ne vient jamais seul .... une crise peut en cacher une autres .... les actionnaires gardent le sourire !

    Hier soir, à l’émission « mots croisés », un gros mensonge très démago gogo gogoches ….

     

    « Les actionnaires sont ratiboisés, lessivés, vaincus ! »

     

    Faux !

     

    Archi faux !

     

    1) Certains ont vite pris la précaution de transférer leurs biens vers d’autres cieux.

     

    2) Quant à ceux qui n’ont pas eu ce réflexe, qu’ils se rassurent, ils enregistreront leurs pertes sur leurs déclarations d’impôts et pourront échapper à l’impôt pendant plusieurs années …. Le temps de se remplumer aux frais du contribuable qui, lui, paie des impôts !

    piqué là !


    Le traitement fiscal des moins-values.
    Les pertes subies au cours d’une année s’imputent uniquement sur les profits de même nature réalisés au cours de la même année ou des cinq années suivantes.

     

    3) Nous avons donc le double effet de la crise : les injections de milliards à hautes doses pour sauver le système capitaliste sur des fonds prélevés sur l’épargne des épargnants et les fonds de retraite et le coût des pertes subies par les actionnaires via les exonérations d’impôts !

    http://www.lesechos.fr/patrimoine/bourse/300171610.htm

     

     

     

    Comme dirait Anne Roumanov …… « on ne nous dit pas tout ! »

  • La bourse à poil se met à l'heure des casinos et Ségolène passe en avant première de Lola Montès toute nue !

     

     

    Le mercredi 8 octobre 2008

     

    Quelques compléments :

    La COB est devenue l’AMF (Autorité des Marchés Financiers) :

    http://www.cob.fr/

     

    Alternext : L’évolution des marchés financiers (avant la crise)

    Extraits :

    SYNTHESE

    Les ordonnances prévues par la LME et la transposition des dernières directives dans le cadre de la mise en oeuvre

    européenne du Plan d’Action pour les Services Financiers, devraient modifier substantiellement le régime juridique

    applicable aux marchés réglementés et aux systèmes multilatéraux de négociation organisés - SMNO (Alternext par

    exemple) en accentuant l’écart entre les garanties offertes sur ces différents marchés.

    Dans ce contexte, il est apparu opportun d’effectuer un bilan de l’environnement légal et réglementaire régissant le

    fonctionnement d’Alternext afin d’identifier, le cas échéant, les évolutions susceptibles de garantir son attractivité et

    l’équilibre global de la structure des marchés français.

    Le groupe a en conséquence formulé une série de propositions résumées dans le tableau ci-après. La nature des

    textes (législatifs ou réglementaires) susceptibles d’être impactés par ces propositions y est également précisée. Si

    certaines de ces mesures peuvent être prises en compte rapidement, d’autres devront faire l’objet d’une analyse

    approfondie.

     

    Lire le rapport : http://www.amf-france.org/documents/general/8465_1.pdf

     

    Ce qu’en dit wikipédaledanslas’moule :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Autorit%C3%A9_des_march%C3%A9s_financiers_(France)

     

     

    Hier soir, émission « mots croisés », animée par Yves Calvi.

    J’ai apprécié les interventions de Chérêque (CFDT) sobre et juste, ne se laissant pas absorber par la technicité du débat ni les rodomontades de Wauquier ou (pire) Madelin, il a joué son rôle très correctement. Dommage que le reste du temps il se laisse oublier dans ses bureaux cossus.

     

    Madelin, ignoble et ignare. Il croit que le capitalisme est dieu. Ce monsieur est dédaigneux, prétentieux et malsain. Il toise les autres avec une indicible arrogance, sûr de soi et inspiré par sa foi toute puissante en l’argent. Abjecte !

     

    Laurent Wauquier, assez correct, des erreurs, des approximation, des oublis, des faux fuyants, mais avec courage et conviction.

     

    Les experts financiers, semblables à eux-mêmes. Ils défendent le système, incapables de penser autrement que par le système dans lequel ils baignent.

    J’ai bien rigolé quand l’un deux a dit : « Les règles existent mais ne sont pas appliquées. » très exactement ma réponse à une intervention sur le blog de Mélenchon ou Lambert …. Je sais plus …. Ou les deux !!!!

     

    Pauvre Elizabeth Guigou, que faisait-elle là ?

    Quand je pense que cette femme a été ministre, elle qui aligne les lieux communs comme autant de certitudes et qui répètent benoîtement ce que les autres viennent de dire pour faire semblant de ‘savoir’ !

    J’imagine ce que du être son ministère ….. une de ces foires d’empoigne !!!

    La gauche dans toute sa splendeur.

     

    Personne, personne pour dire que le capitalisme a fait les preuves de son indigence et qu’il est temps de passer à autre chose.

    Personne pour imaginer un seul instant profiter de ce désastre pour reconstruire du vrai, du réel, du sain !

     

    L’urgence, s’il n’est pas déjà trop tard, c’est d’essayer de limiter la casse, mais c’est aussi de changer immédiatement l’organisation politique.

    Les hommes politiques sont bien trop libres de faire n’importe quoi, n’importe comment, n’importe quand !

    Ils faut qu’ils signent un pacte de leur sang avant d’entrer dans les affaires et qu’ils soient limogés ad nutum en cas de défaillance …. On en reparle …

     

    Pourquoi ?

     

    Mais parce qu’ils courent après un mandat qui les met à l’abri des aléas de la vie et qu’ils s’installent ensuite dans cette petite mort dans laquelle ils laissent faire les « ténors » qui sont en fait les initiés qui eux-mêmes se laissent mener à la baguette par les hauts fonctionnaires inamovibles qui poursuivent éternellement la même politique basée exclusivement sur le copinage et les intérêts personnels !

     

     

     

    Oublions mes élucubrations et revenons au terrain !

     

    Comme nous l’avons vu hier, la société que nous avions prise en exemple vient de passer sur le second marché (j’ai oublié de vous dire … il y a plusieurs marchés … on ne passe pas du jour au lendemain dans la grande cour des grands …. On passe d’abord par le second marché, sorte d’observatoire ou de purgatoire …. Pendant lequel on vous observe à la loupe !)

     

    Qu’importe ! ça ne change rien au fond du problème !

     

    Vous avez vu que le marché financier est un gigantesque casino que les dérèglements successifs ont rendu ‘mondial’, c'est-à-dire que sa déconnection d’avec le réel est devenue encore plus importante.

     

    Souvenez-vous ….

    Au début, vous avez une petite société familiale qui vivote.

    Une bonne idée et elle s’envole.

    Elle gonfle et la banque la pousse et l’aide à devenir Société anonyme.

    Elle poursuit son développement et devient internationale … elle a besoin de financements pour continuer son expansion, elle se place sur le marché financier pour profiter de l’argent des investisseurs et/ou des spéculateurs.

    Au moment de son entrée en bourse, elle a une valeur de l’action calculée au plus juste par rapport à la réalité de ses réalisations, de ses actifs et de ses potentiels …..

    Une fois sur le marché, elle est entre les mains des boursicoteurs …. Elle perd toute réalité, elle devient virtuelle et fait l’objet de toutes les manœuvres possibles et imaginables pour la monter aux nues ou la flinguer pour mieux la vampiriser.

    Elle est devenu des jetons de casino.

    Les joueurs se la disputent, jettent les dés, les rumeurs, les vraies et les fausses informations pour la faire grimper ou chuter, spéculent à la hausse, à la baisse, la rachètent, la revendent, la ballottent en tout sens pour fabriquer sur son dos de la valeur immatérielle et irréelle.

     

    Tous les matins, les valeurs reçoivent une cote qui va fluctuer tout au long de la journée et qui sera figée à la clôture sur la dernière cote.

    Mais cette cote est fictive, elle est calculée sur les mouvements, mais la valeur des mouvements est sujette à la pure spéculation ….

     

    Entendez, en ce moment, les hommes politiques vous dire, nous dire : les mouvements des marchés financiers sont irréalistes ou surréalistes ….

     

    Ah oui ! Et comment ? et pourquoi ? N’avez-vous pas laissé faire ? encouragé ?

    Et ils ajoutent : la chute est dûe à un manque de confiance!

    Autrement dit : la valeur de l'action n'a stricement rien à voir avec la réalité de l'entreprise.

     

     

    La bourse est un casino où se jouent les fortunes.

     

    Il y a les petits boursicoteurs, non initiés, amateurs, qui subissent sans comprendre et il y a les salles de marchés avec ses traders et les agences, les courtiers : les professionnels initiés et informés.

     

    Les traders sont des individus chargés par leur employeur banquier de spéculer sur les marchés pour rapporter de l’argent.

     

    Vous vous souvenez, ce petit boursicoteur derrière son écran, avec ses dix mille euros qui fait monter une action en la proposant à la vente à plus cher que sa cotation officielle …

     

    Imaginez, maintenant, le trader, il n’a pas un, mais des écrans et sur chacun de ces écrans, il joue plusieurs rôles et va même jusqu’à jouer seul jusqu’à ce que des pigeons se laissent prendre à ses pièges.

    Il dispose de sommes considérables pour faire fluctuer à son gré les valeurs, il peut, dans la même journée vendre et acheter plusieurs fois les mêmes actions faisant ainsi grimper au-delà du raisonnable la valeur d’une entreprise qui n’ en revient pas elle-même.

    Imaginez l’adrénaline que produit ce trader …  il bluffe et n’a qu’une crainte, celle d’être découvert ! (Kerviel)

     

    Et c’est la même excitation jusqu’au plus insignifiant des boursicoteur, même celui qui n’a aucune idée de la façon dont ça marche et qui regarde yoyoter le cours de ses actions en espérant que ça s’arrêtera sur le jackpot !

    Même s’il touche le jackpot, il le rejoue aussitôt.

    C’est l’addiction au jeu.

    La même addiction que celle qui entraîne des joueurs à perdre jusqu’à leur maison au casino de trifouilles les gazelles !

     

    Souvenez vous de France Telecom quand elle fut mise sur le marché et qui passa de 100 à 10 000 en quelques semaines pour re-dégringoler à 10 en quelques jours !

    Ne croyez pas que l’argent fut perdu pour tout le monde !

    Les initiés se sont fait des couilles en or sur ce coup là et ont discréditer le marché pour un bon moment …. Mais on s’en fout du discrédit quand on a empoché le fric !

     

    Alors !

    Si la bourse est un casino et si ce qui attire les petits porteurs et les traders c’est le jeu et les émotions intenses, excessives que procurent le jeu ….

     

    Pourquoi ne pas transformer les bourses en casinos une bonne fois pour toute ?

     

    Ce que je propose, en attendant de revoir le système politique lui-même, c’est de modifier les bourses et de les gérer sous forme de casinos (ou tout autre vocable … le mot n’est pas un problème !).

     

    La société qui veut mettre ses actions en jeu dans le casino le fait sous forme de jetons basés sur la valeur réelle de ses actifs.

    Le gros avantage de ce système, entres autres, étant la déconnection de la monnaie fiduciaire (l'argent / devises) et la monnaie virtuelle de la bourse.

     

    A l’intérieur du casino, tous les coups sont permis, mais la masse des jetons est égale à la masse des sociétés cotées et à la masse des capitaux investis (eux-mêmes sous forme de jetons par les entités physiques et morales) moins la masse des sociétés sorties du jeu sur la base de leur valeur réelle ajustée d’une plus ou moins value calculée sur la rentabilité réelle de la société pendant la durée de sa mise en jeu et moins la masse des capitaux rétirés du jeu avec plus ou moins-value, car ça reste un jeu ! A cet instant, on ajuste la valeur interne du casino en terme de nombre et valeur des jetons.

    Les ajustements de valeurs spéculatives ne peuvent excéder la valeur réelle : total des jetons du casino.

     

    Les capitaux investis dans le casino sont bloqués sur un compte spécial géré par la banque centrale, par exemple.

    Les jetons ont une valeur fixe et une parité fixe entre les bourses du monde.

     

    Le but étant de séparer définitivement le monde du réel du monde virtuel.

    Ainsi, une société qui ne veut pas faire l’objet de spéculations reste bien à l’abri et celles qui entrent en jeu n’en sortiront, si elles le souhaitent qu’avec une valeur correspondant à la réalité de leur valeur d’origine plus ou moins le résultat des jeux sur sa tête (on peut imaginer des plafonds planchers).

    Ainsi, les joueurs qui ont besoin de leurs doses émotionnelles pourront s’en donner à cœur joie sans pour autant détruire les économies ni vendre les maisons qui ne leur appartiennent pas.

     

    Voilà !

     

    Qu’en pensez vous ?

     

    La prochaine tournée, on parle de la politique !

     

     

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  • Un petit interlude sur le blog d'Alain Lambert !

     

    Sur le blog d’Alain Lambert, on peut lire :

     

    Trop c'est trop !

    « J'ai été profondément attristée par certains commentaires insultants et infondés que le webmaster m'a transmis. J'ai 26 ans, et c'est par mon métier et les hasards de la vie que je me suis retrouvée à travailler aux côtés d'Alain Lambert, dont, pour être totalement franche, les idées politiques ne sont pas forcément les miennes. Simplement, au fil du temps et des expériences, j'ai découvert que la politique ce sont des femmes et des hommes qui mettent toute leur énergie, leur santé, leurs espoirs pour défendre des valeurs et des idées. Et lorsque je lis les commentaires populistes qui se sont accumulés sur ce blog ces derniers jours, je me suis sincèrement demandée si le jeu en valait la chandelle. Pour ceux qui n'aime pas notre blog qu'ils n'hésitent surtout pas à créer leur propre blog mais, s'il vous plaît, évitez de venir polluer le notre. Nous avons pour but de discuter tout en respectant les différences de chacun, même lorsque nos convictions divergent.
    Nous ses assistantes, nous approuvons totalement le choix fait par Alain Lambert de faire entendre sa voix et d'imposer ses idées dans l'unique but de servir les intérêts des françaises et des français. Ceux qui prétendent qu'ils pouvaient mener le combat jusqu'en séance publique ne connaissent pas la vie réelle d'une assemblée. C'était totalement impossible. Il a gagné. Il a réussi à s'imposer dans le débat et à faire retenir ses principales idées, reprises d'ailleurs dans le discours de Monsieur Larcher. En voici la preuve en images :
    - La majorité sénatoriale
    - La maison des élus locaux et des collectivités locales
    - Les propositions audacieuses pour sortir le pays de ses déséquilibres économiques
    - Une part plus déterminante dans l'élaboration de la législation européenne.
    Rappelez-vous les 6 engagements que vous trouverez en cliquant ici ! Il les avait adressés aux candidats à la Présidence du Sénat dans un précédent billet.
    Faire de la politique c'est se battre pour faire entendre sa voix et si l'on est convaincu du bien fondé de ses valeurs, peu importe la fonction que l'on remplit pour y parvenir.
    Félicitations, votre courage a été remarquable.


    Corine »

     

     

     

     

     

     

    Chère Corine (que je ne connais pas),

     

    Je loue votre dévotion.

     

    Je ne me sens pas concerné par votre diatribe (ne venant que très exceptionnellement ici ), mais vos remarques m'interpellent car vous recommandez aux personnes de susceptibilité différente de celle de monsieur Lambert d'aller voir ailleurs s'il fait plus jour.

     

    Or, monsieur Lambert tient boutique via ce blog public. Il affiche ses opinions, ses actions et va, s'il vous plaît, jusqu'à solliciter les lecteurs.

     

    Il ne dit pas, à ma connaissance, "je ne veux que des commentaires positifs". D'ailleurs, dans ce cas, ça ne changerait pas grand chose.

     

    D'autre part, il me semble que ce blog est 'modéré' (doux euphémisme pour signifier : "censuré").

    Donc, on peut en déduire que ce qui est lisible l'est par volonté.

     

    Imaginons, à présent, que seuls les farouches partisans et autres laudateurs du brillant, rigoureux, savant, génial .... sénateur Ornais se manifestent.

    Qu'est-ce que ce sénateur apprendrait de l'opinion de ses frères et semblables (quoique beaucoup moins savants, rigoureux, géniaux .....) ?

    Rien, il ne lirait que des bonnes opinions favorables et thuriféraires .... est-ce de cette façon que les hommes avancent dans la vie et la politique ?

    Notre société est faite d'individus disparates, aux fortunes diverses, aux intelligences inégales et aux opinions parfois bizarres.

     

    Alors .... ?

     

    Eh bien si c'est un blog interactif que monsieur Lambert souhaite, il faut qu'il ne change rien !

    Et sinon, eh bien qu'il ferme les commentaires et se cantonne à exposer son génie et « imposer ses idées » (comme vous dites) en toute quiétude.

    Bonne journée et bon courage.

     

    Ce message, posté vers 13 ou 14 h a été censuré.

     

    Par contre, le suivant est passé :

    Par Yfig, diablotin stagiaire .et bénévole...., le lundi 6 octobre 2008 à 14:09


    La France en déconfiture ................. sauvée in extremis par le FMI ........... donc par DSK !!!!!

    Y'a ka le nommer président tout de suite ..... on gagnera du temps et le temps, c'est ......... des sous !

    DSK sauveur aux manettes ..... OUF ! là, pour le coup, je file à la banque récupérer mes 300 euros sur mon codevi et j'achète un vélo pour m'enfuir .................

     

    Si vous voulez passer sur le blog d’Alain Lambert, sachez être positif !

  • les boursicoteurs fous nudistes, les banques contagieuses maladies vénériennes ou pas ? Carla nue sous sa couette chante sous la douche en fumant des harengs .....

    pre scriptum :

    pardon pour les fautes et les phrases tordues, je corrigerai demain ..... mais la crise s'accélère ..... je ne peux pas attendre qu'elle soirt derrière nous .....

     

     

     

     

     

     

    Le mardi 7 octobre 2008

     

    Au fait, vous connaissez la différence entre :

    Entité physique : personne, individu agissant en son nom, vous, moi …

    Entité morale :    société (groupe d’hommes ou d’actionnaires agissant ensemble ou par subrogation)

     

    Mais pourquoi cette société  (notre exemple, vous vous souvenez ?) fait elle la demande d’entrée en bourse ?

     

    La toute première raison, c’est l’envie de jouer dans la cour des grands, c’est la réalisation d’un rêve de PDG : être un jour à la bourse.

    Parfois, c’est même la seule raison.

    Vanitas vanitatis !

     

    Souvent, aussi, c’est pour obtenir de l’argent frais.

    Soit par des prêts bancaires, les banques étant sensées être rassérénées par l’entrée en bourse de leur client (c’est même parfois la banque qui pousse à l’entrée en bourse pour faire suer l'burnous).

     

    Soit pas la création d’actions non attribuées et donc disponibles pour les investisseurs qui vont sûrement se précipiter vers cette nouvelle venue sur le marché financier (notez bien soigneusement cette définition : marché financier !).

     

     

     

    Enfin, les actionnaires peuvent avoir envie de vendre les fruits de leur travail au meilleur prix ….. pourquoi ?

     

    Mais parce qu’à partir du moment où une entreprise est sur le marché financier, tout peut arriver !

     

    Tout, c’est le jeu de l’offre et de la demande !

     

    Plus l’action est demandée (à l’achat) plus sa cote monte exactement comme dans une salle d’enchères …. Mais 24 heures par jours, 7 jours par semaine (via les outils informatique).

     

    Si c’est l’actionnaire (ayant une fonction au sein de l’entreprise) qui vend ses actions, c’est une espèce de transmission d’entreprise. Puet-être un départ à la retraite, ou …..

    Si c’est un investisseur, un spéculateur, ce n’est pas toujours très amical !

    Ca peut être un individu qui souhaite entrer au Conseil d’administration pour y jouer un rôle prépondérant ….

    Cela peut être le fait d’une entité physique ou morale.

    Si la volonté de prendre le contrôle de la société est très fort, cela peut aller jusqu’à une OPA (Offre Publique d’Achat) dans laquelle l’acheteur va proposer de racheter à une valeur bien supérieure à celle du marché un certains nombre d’actions (jusqu’à 50% pour prendre le contrôle du Conseil d’Administration).

     

    Les spéculateurs s’en foutent de prendre le pouvoir de l’entreprise …. Le spéculateur vise les dividendes, ou la plus value.

     

    Le dividende, on l’a vu, c’est la part de bénéfice qui est attribuée à chaque action à la fin de l’exercice.

     

    La plus-value, c’est la différence entre le prix d’achat et le prix de vente.

     

    C’est comme ça que des Curos font des fortunes ….

     

    En achetant au plus bas et en vendant au plus haut !

     

    Les hausses et les baisses sont de deux sortes.

    Mécaniques ou structurelles.

     

    Mécaniques, c’est quand la demande est forte.

     

    Structurelles, c’est quand la société annonce des changements dans

    l’organisation ou la structure de l’entreprise (nouvelles activités, diversification, ouverture d’une filiale, arrivée d’un nouveau patron ou collaborateur connu …. Ah ! Super …. Yfig rejoins le staff ! Hop, l’action prend 50% !) On peut dire que dans ce cas, il y a une certaine corrélation entre l’augmentation de la valeur de l’action et l’activité de l’entreprise …

     

    Mais dans le premier cas, c’est purement spéculatif et ça peut l’être à titre totalement fictif et truand.

    Un individu louche mais riche achète des centaines ou des milliers d’actions et les revend le lendemain, quand l’effet mécanique de la demande a fait monter l’action. Il se prend une bonne plus-value juste à avoir fait monter artificiellement l’action. Les acheteurs épongent la moins-value car mécaniquement aussi, la vente de milliers d’actions entraîne sa baisse.

     

    Mais l’un ne va pas sans l’autre !

    Impossible, à priori, de faire le distinguo entre un achat fonctionnel (prise de participation pour des raisons commerciales ou économiques) ou un achat purement spéculatif (faire monter la valeur de l’action pour la revendre).

     

    Dans un cas, même si c’est inamical, c’est par intérêt (des fois très agressif) pour l’entreprise, dans l’autre, c’est juste pour se faire des couilles en or.

     

    La COB (Commission des Opérations Boursières) a pour mission de surveiller tout ça ….. seulement son rôle est a posteriori, ce qui signifie que lorsqu’elle se met en alerte, il est déjà trop tard.

     

    Les boursicoteurs ont à leur disposition différentes méthodes d’achat et de vente.

    Pour jouer en bourse, vous commencez par mettre un certain montant sur un compte tenu par un agent ou un courtier seules entités autorisées à accéder à la bourse. Donc, il vous vend ses services … à chaque achat/vente, il vous prend un petit quelque chose, plus un autre petit quelque chose pour ouvrir/fermer votre compte et pour le maintenir dans son agence.

    Lui, il gagne toujours.

    Vous voilà avec votre compte en liquide prêt à vous lancer sur le marché financier.

     

    Vous devez vous déterminer pour une stratégie :

    Court terme, vous souhaitez pouvoir reprendre vos sous rapidement).

    Long terme, c’est un investissement que vous souhaitez rentable (dividendes) et vous n’envisagez pas de reprendre vos sous avant la retraite.

    Spéculatif, vous avez envie de jouer à la hausse et à la perte et faire rapidement fortune.

     

    Supposons que vous vouliez faire fortune !

    Va falloir que vous acceptiez le risque : gagner et/ou perdre.

    Car nombreux et rusés sont les spéculateurs et ils n’attendent qu’une occasion de vous piquer vos ‘éconocrocs’ !

    Par ailleurs, la spéculation demande de passer pas mal de temps à jouer, il faut donc être disponible, car vous allez être devant votre écran à vendre et acheter en temps réel des actions qui baissent et qui montent.

    J’achète ….. j’attends que ça monte …. Je vends !

     

    Sauf si vous jouez une semi prudence.

    Comment ? En précisant des prix planchers pour la vente et plafonds pour l’achat.

    Soit une action de la société bidon qui vaut à a cotation officielle 100 euros.

    Vous disposez sur votre compte cash de 10000 euros. Vous voulez faire un coup, vous proposez l’achat pour 10000 euros de ladite action, mais à 80 euros plafond et vous avez donné une date butoir ….. si dans 3 jours personnes ne vous a cédé les actions pour 10000 euros à 80 euros pièces, votre offre d’achat s’éteint.

    Vous faites mécaniquement baisser la valeur de l’action. Je sais, c’est idiot, mais c’est comme ça que ça marche !

     

    De l’autre côté, vous avez un brave type qui a absolument besoin d’argent et ça fait 3 mois qu’il attend un acheteur et il a même été obligé d’emprunter à sa banque …. Trop content de vendre, il vous cède ses actions …. 100 actions à 80 euros.

    Automatiquement, votre compte va enregistrer la transactions et vous vous retrouvez avec un portefeuille de 8000 euros d’actions de la société Bidon et un cash de 2000 euros.

    Paf, vous décidez de vous défausser de vos 1000 actions, mais au lieu de 80 euros, vous les proposés au prix d’échange de 120 euros avec un prix plancher de 100 euros. C'est à dire que vous acceptez un prix de vente supérieur ou égal à 100 euros. C'est fou, mais un dingue peut très bien vous en proposer 110 (par distraction ou ignorance!).

    Pourquoi, mais parce que les 120 euros vont faire mécaniquement monter le prix de la cotation de l’action qui sera vue par les éventuels acheteurs … et à partir de 100 euros, vous gagnez 20 euros par action.

     

    Un pigeon passe par là et vous achète vos 100 actions à 100 euros parce qu’elle cote 110 (mécaniquement) et elle passent effectivement, suite à la transaction à la cote de 105 euros ! Je sais, c’est très con, mais c’est comme ça que ça marche !

     

    Vous, vous retrouvez avec 12000 euros sur votre compte cash !

     

    Soit vous demandez à vider votre compte, mais vous allez payer au moins 1500 euros de taxes, impôts, commissions ….

    Soit vous avez pris goût au jeu et vous décidez de faire un nouveau coup ….. et en trois mois, vous avez 100 000 euros sur votre compte … mais vous devez les garder plusieurs années si vous ne voulez pas que le fisc vous pique tout !

     

    En attendant, vous avez fait fluctuer des valeurs d’actions d’entreprises, vous les avez fait monter, descendre, vous en avez enrichi certaines et fait faire faillite à d’autres …. Vous êtes un magna de la finance et vous fumez des gros cigare et roulez en Bentley !

     

    Voilà la triste et édifiante histoire de la bourse des bandits !!!

     

    Mais ce n’est rien tant que ça reste entre boursicoteurs.

    Voilà que les banques, qui sont supposées rester en dehors de tout ça, se sont prises au jeu et ce, d’autant plus facilement qu’elles disposent de beaucoup d’argent qui ne leur appartient pas mais appartient à leurs déposants. Bien qu’elles soient sensées être couvertes sur leurs fonds propres pour les risques et

    Assurées par les assureurs pour leurs risques très limités en théorie, sauf les banques d’affaires qui devraient participer à la création de société à risque (start up) car les sociétés établies depuis longtemps sont théoriquement sûres quand les jeunettes sont particulièrement fragile pendant les trois à cinq premières années de leur existence.

     

    Or, elles ont inventé des produits totalement fictifs grâce à la titrisation ….. mais je vous ai déjà expliqué tout ça et vous avez aussi le pdf ‘les subprimes pour les nuls ».

     

    C’est ça, le véritable scandale. Les banques sont sorties de leur rôle, elles ont utilisé leur pouvoir financier directement dérivés des fonds de leur clientèle pour jouer à la bourse sur des valeurs sans réalité.

    Théoriquement, et c’est ce qu’espèrent les Etats et les banques centrales, ces valeurs sans valeur ne se sont échangées qu’entre banques, car ce n’est pas tout à fait le même marché …… mais …… si ….. ces valeurs ont été mélangées avec les actifs des entreprises …. C’est toute la bourse qui va s’écrouler car les boursicoteurs vont se bouffer les uns les autres et disparaître jusqu’au dernier entraînant dans leur sillage les entreprises elles-mêmes.

     

    L’autre risque étant que les banques disparaissent, ce qui revient au même puisqu’il n’y aurait plus personne pour prêter de l’argent aux entreprises.

     

    De toutes façons, les bourses étant tellement factices (non adossées à la valeur réelle des entreprises) qu’en cas de crise, ça ne peut que se casser la gueule, puisque les boursicoteurs sont prêts à perdre un peu pour éviter de tout perdre !!!

     

    Remarquez, ça fera le ménage, et ça obligera à trouver d’autres façons de voir nos sociétés et de vivre les rapports entre capital et travail.

     

    Vous remarquerez que ce sont les entreprises cotées en bourse qui sont dans le cyclone. Les autres, toutes les autres, les petites entreprises, les artisans, les professions libérales qui reposent sur la compétence des hommes qui les font vivre et en vivent et qui sont tenus d’avoir des comptes clean et des Bilan sans artifices ….. tous ceux là …. Qui vont faire les frais de la crise et qui sont pourtant le seul véritable tissus économique qui résiste et résistera (non sans grands dégâts) …. Tout ceux là, personne, je dis bien personne (sauf moi, évidemment) n’en parle.

    Ah ! les actionnaires des grands groupes idiots cotés en bourse …. Ceux là, on en parle !

    Les banques qui jonglent avec l’argent des autres pour leur seul profit et la faillite de tout le monde, celles là, ont leur offre sur un plateau des milliards et des milliards d’endettement ……

    J’espère que Sarko sera le tout premier à montrer l’exemple et à renoncer à son salaire gargantuesque, puis les sénateurs et les députés abandonneront leur véhicules de luxe de fonction pour prendre le bus et le métro et renonceront à leurs retraites dorées pour ne conserver que celle qu’ils ont méritées quand ils ont travaillé … pour ceux qui ont travaille …….

     

    Le monde est devenu fou, les hommes aux manettes sont incompétents …. Suffit de les écouter et les regarder sur les ondes et à la télé !!!!!

    E di fiant !

    Ils ne savent même pas comment ça marche, pourquoi voulez vous qu’ils comprennent ce qui se passe et a fortiori ce qu’il convient de faire ?

    La crise est passée, ce soir dans sa phase la plus grave, elle attetint maintenant les marchés boursiers des entreprises, les banques ont contaminées, comme je m’y attendais, les autres marchés ….. mais Sarko nous parle des banques et des épargnants ….. qui le conseille ???? le nain de jardin d’Amélie Poulain ? Bibi Fricotin ? Rintintin ?

    Et lui-même ….. si bavard quand il s’agit de raconter des bobards, de défendre Tapie ou Clavier …… il ne comprend rien et ça se voit comme le nez dans la figure et s’entend comme la tempête dans la cime des arbres !

     

    Dans le meilleur des cas, les puissances du capital vont se retrouver au niveau qui a toujours été le leur : gagner de l’argent par l’argent sans jamais mettre les mains dans le cambouis ni à la pâte …… ça ne pouvait pas durer éternellement.

     

    Nous aurons toujours besoins d’agriculteurs, d’éleveurs, de maçons, de plâtriers, de boulangers …. Mais des usuriers …. Qu’est-ce qu’on en a à foutre ?

     

    Certes , il faut un financier pour créer une boulangerie …. Mais si l’argent qu’il prête absorbe tout le travail du boulanger voire l’endette ….. le système court à sa mort …. Tôt ou tard !

     

    Et moi, je dois dire que je suis assez content de connaître ça de mon vivant !

     

    Tous ces financiers véreux vont devoir se remettre en cause. C’est bon, ça ….

    Il va falloir donner un autre sens à nos vies !

     

    Mais faut pas accepter que les nationalisations repartent un jour, quand tout ira mieux …. Vers ces enfoirés.

     

    Il faut que les nationalisations ne soient qu’une étape intermédiaire vers une autre organisation de nos sociétés.

     

    Il y aura toujours des inégalités, c’est normal, c’est inhérent à l’être humain, à son pouvoir de travail, à son intelligence …. Mais il faut des gardes fous pour empêcher que ça ne recommence et que les plus forts ne vivent au détriment des plus faibles.

     

    Là, il faut interdire ça par tous les moyens, y compris la violence. Il en va de l’avenir de l’humanité.

     

    L’argent ne doit plus jamais redevenir maître du monde.

     

     

     

    C’est, bien entendu, là que je voulais en arriver …… et nous en parlerons demain ……

     

    Quelle société pour demain ?

     

    A suivre ……….