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  • la bourse toute nue dans la rue, la société en goguette ....

     

     

    Le lundi 6 octobre 2008

     

    On est toujours dans mon rapport à Edvige …… mais je divague un peu …..

     

    Pour vous aider à vous y retrouver dans les comptes et le Bilan :

    http://www.formation-comptable.com/

    et

    http://209.85.135.104/search?q=cache:ue97Qt0jVEYJ:www3.ac-clermont.fr/pedago/ecogest/pedaenslplt/COMPTA_GESTION/Force_de_vente/COURS3_Lire_un_bilan_comptable.doc+le+bilan+comptable&hl=fr&ct=clnk&cd=1&gl=fr

     

    (Je suis d’accord, c’est pas terrible, mais c’est encore le mieux que j’ai trouvé !)

     

    Souvenez vous que le Capital représente une dette pour l’entreprise puisqu’en cas de cessation d’activité, l’entreprise est sensée rembourser les actionnaires.

    Dans les faits, quand une entreprise dépose le Bilan (fait faillite), les actionnaires perdent leurs actions … ils auront touché, auparavant, des dividendes toute la durée de vie de l’entreprise qui peuvent être supérieur au capital avancé.

    Ces notions sont importantes pour comprendre le cœur du sujet : la bourse et les boursicoteurs.

     

    Pour connaître l’état de santé des entreprises : http://www.infogreffe.fr/infogreffe/index.jsp

     

     

    Pendant ce temps là ….

     

    Comment reconnaît-on un bénéfice d’une perte ?

     

    On commence par regarder dans le compte d’exploitation ….

     

    A la droite on a les recettes et à la gauche les dépenseS.

    Ce qui reste au jour de la clôture des comptes (souvent au 31 décembre), c’est le RESULTAT. Il peut être bénéficiaire ou déficitaire.

     

     

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    Quand les recettes sont supérieures aux dépenses, on dit qu’on fait des bénéfices.

    Quand, au contraire, on a fait plus de dépenses que de recettes, on dit qu’on fait des pertes.

     

    Comment retrouver les bénéfices dans le bilan ?

     

    Fastoche ! les bénéfices représentent des avoirs et sont donc dans les actifs (par exemple dans le solde du compte de banque …. Qui signifie qu’on a des sous) et le compte de résultats est dans le passif pour équilibrer le bilan.

     

    Et inversement pour les pertes.

     

    D’autres entreprises laissent le compte de résultats toujours au passif, mais avec un signe moins ou un signe plus suivant que l’entreprise a fait des bénéfices ou des pertes.

     

    Ca, c’est le Bilan avant affectation des résultats, parce que après affectation, on ne voit plus rien puisqu’une partie des bénéfices a servi à payer l’IS (Impôt sur les sociétés) et une part a été distribuée aux actionnaires sous forme de dividendes et une autre part a été affectée à la réserve statutaire et aux autres réserves ou affectés à l’apurement des déficits antérieurs (tout ça, c’est décidé par le Conseil d’Administration – d’où l’importance d’avoir de la voix dans lesdits conseils !).

     

    Justement, le poids qu’on a dans le Conseil d’Administration est relatif au nombre de parts sociales (actions) qu’on détient dans l’entreprise. Plus vous avez d’actions, plus votre vote est important.

     

    Le PDG est élu à la majorité du nombre d’actions.

    Le PDG nomme son DG (parfois, les deux sont nommés par le CA).

     

    La minorité de blocage, c’est ou c’était … 33% du capital social (oui, la France est très social dans son capitalisme !)

     

    Dites ! si vous ne comprenez pas … vous pouvez aussi poser des questions ….. ou faire des recherches …..

     

    Dans les sociétés qui ne sont pas cotées en bourse, on acquiert des actions à la création, ou à l’occasion d’une augmentation de capital ou en soudoyant des actionnaires pour qu’il vous revendent leurs actions.

     

    Les conflits sont soumis au Tribunal de Commerce dont les juges sont eux-mêmes des commerçants ce qui explique peut-être que certains litiges peuvent durer des décennies ……..

     

    Bon !

    Si vous avez un peu de mal à vous y retrouver, c’est un peu normal !

    Si je vous ennuie ….. faites la sieste en attendant !

     

    Le temps a passé ……

     

    L’entreprise familiale est devenue une Société anonyme à l’activité internationale forte de plusieurs milliers de salariés.

     

    Elle va, à sa demande, être introduite en bourse demain.

    La société en nom ‘AUCHAN’ (famille Mulliez) créée en 1961 ne s’est jamais présentée en bourse alors qu’elle en a les critères obligatoires pour le faire (montant du capital, volume de chiffre d’affaires, nombre d’années d’existence, rendement de l’action …..).

     

    Pourquoi et comment en est-elle arrivée là ?

    Comment ?

    Elle a déposé un dossier auprès de la COB (Commission des Opérations Boursières) contenant plusieurs années de Bilans et de comptes de résultats, et divers autres paperasses (dont les nouveaux statuts et l’éventuelle augmentation de capital si nécessaire).

    Ces documents vont permettre à la COB de donner une cote à l’action qui sera demain proposée en bourse aux joueurs, aux spéculateurs et autres gogos fortunés de tous poils.

    Comme lors de la création de la SA, mais en bien plus contraignant, cette valeur est calculée sur les masses du bilan ACTIFS - vs - PASSIF.

    On parle d’actifs au pluriel et de passif au singulier !

    C’est plus une convention qu’une réalité car il y a des créanciers chirographaires et des créanciers privilégiés au passif sans compter les éventuels emprunts !

    Mais

    On peut lotir les actifs (les vendre par lots)

    Alors que le passif est indivisible.

     

    ACTIFS - vs - PASSIF qui sont regroupés sous des noms techniques et barbares comme « capitaux (ou fonds) propres et étrangers », « capacité d’endettement à court, moyen et long terme », « capacité de trésorerie immédiate », « taux de refinancement », « masse chirographaire  - privilégiée» « risque pondéré spéculatif ennemi » ….. bref ! des tas de calculs qui en fait sont très simples : on fait une soustraction entre les biens propres de l’entreprise et les capitaux empruntés (donc étrangers), entre les dettes des clients et celles aux fournisseurs, on observe la part des capitaux étrangers (participations d’autres pays) dans le capital pour voir s’il y a un risque d’OPA à court terme ou un risque de désengagement ou de main mise sur le conseil d’administration par des truands déjà connus ….. etc …. Et ça se complique parce que les truands utilisent des prête-noms et des sociétés écrans dans des pays qui ne laissent filtrer aucune information …. Des îles perdues, des petits états fort bien protégés malgré qu’ils n’aient pas d’armée ….. Vous voyez l’topo !

     

    Parallèle entre le langage financier et le langage informatique …. Les informaticiens d’aujourd’hui manipulent des algorithmes adossés à des langages de 4ème génération qui eux-mêmes s’appuient sur des widgets (des modèles assemblistes développés en binaire ou en langage C) ce qui signifie qu’à terme, les prochaines générations d’informaticiens ne maîtriseront plus rien rétroactivement ….. comme les concepts deviennent de plus en plus abstraits ….. les modèles s’éloignent tous les jours un peu plus de la réalité car le langage de base (assembleur) est oublié ce qui limite définitivement les évolutions possibles.

    Il en est de même dans les intrinsèques bancaires !

    Les banques ont perdu contact avec les concepts basiques de leur métier, elles fonctionnent de plus en plus en autarcie, se revendant les produits fictifs de leur imagination sans relation avec les principes de production à l’origine de leurs fortunes.

     

    Donc, à un moment ou à un autre, la valeur de l’action de la société entrant en bourse est fixée.

     

    OUF ! Content d’être arrivé jusque là !!!!!

     

    A suivre …. Pour tout ce dont on a pas encore parlé …..

  • 05/10/08 Mon rapport quotidien à Edvige

     

    Le dimanche 5 octobre 2008

    Relâche ! pour cause de fête religieuse imprévue (la fête à nœud-nœud !)

  • Le Canard endiablé

     

     

    Dans le Canard du 1er octobre, page 6, l’article : « Animal on a mal » par Jean-Luc Porquet

    Un article se rapportant à un documentaire (écrit et télévisuel, mais il ne parle pas du télévisuel ?) de Marie Rouanet sur les mauvais traitements des animaux d’abattages.

    Du sang, de la sauvagerie et de la tuerie (pour ceux qui ont vu le documentaire à la télé, faut reconnaître qu’on n’en sort pas indemne !

    Jean-Luc Porquet termine sur cette citation (piquée, on suppose dans le bouquin ?) :

    « Mais à l’horizon des jours, plus faciles à réduire parce que dépourvus de mémoire, ancestrale, habités de désirs imposés, somnolents, les fenêtres fermées aux orages, tranquilles dans leur air pulsé, sans dieux mais avec beaucoup de maîtres, demain, les hommes »

    Eh, Jean-Luc, tu trouves que c’est mieux aujourd’hui avec tout plein de dieux et de maîtres ?

  • à quelqu'un d'autre

    Bonjour quelqu'un d'autre.

     

    C'est sympa d'utiliser mes sources, ça l'est moins de ne pas me citer !

    Allez, un petit geste, quoi ....

    Quand on utilise les liens, on peut (pour ne pas dire 'on doit') donner la source, non ?

     

    "Piqué chez cet attardé de Yfig"  ... ça me suffirait largement !

     

    merci

  • la banquière nue dans la rue, L'entreprise, le bilan, le résultat, tous à poils, mais que fait la COB !

     

     

     

     

    Le samedi 4 octobre 2008

     

    Complément d’hier :

    http://www.banquemondiale.org/

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Banque_mondiale

    http://www.imf.org/external/french/index.htm

    et …. Cerise sur le gâteau !!!!!!

    http://www.lemonde.fr/archives/article/2008/09/23/crise-systemique-solution-globale-par-dominique-strauss-kahn_1098557_0.html

    trop fort le DSK ! Il avait tout prévu il y a six mois …. Sauf que …. Il y a six mois, la crise avait déjà six mois d’existence …. !! trop fort, on vous dit !

    Il faut percer l’abcès et accompagner l’effet systémique …. Jeu de dominos …. Pour apurer le marché …. Autrement dit, tout foutre en l’air ! (Moi, remarque, je suis pour, mais pas en remettant du fric dans la machine à sous …. Les jeux de casino, c’est pour les faibles d’esprits !)

    Autre solution de DSK : le swap !

    Vous savez, cette manipulation de prestidigitateur : « tu l’vois, tu l’vois plus, tu l’revois, tu l’revois plus ….. !!!! » Il aurait dû jouer aux côtés de Neuwan et Redford …. Dans … l’arnaque !

    DSK …. L’art de parler pour ne rien dire ! Bravo l’artiste ! …… à quand le duo avec Ségolène sur la scène du Zénith ?

     

     

     

    Abordons d’autres rives obscures et intéressantes.

    La bourse, les actions, les dividendes, le compte de résultats, les réserves, les impôts …..

    Comment est calculée la valeur d’une action …. Sa cotation en bourse … sa valeur nominale, sa valeur spéculative … la spéculation, qui empoche, qui ‘dépoche’ …. La titrisation ….. la COB

     

    Certains, peu informés, considèrent la bourse un peu comme un casino et se forgent des outils mathématiques pour étudier la meilleure combinaison de portefeuille d’actions et d’obligations à créer pour gagner à tous les coups.

     

    Ce sont les ‘joueurs’ en bourse qui se drapent avec grandiloquence dans leur martingale pour miser sur tel ou tel action.

    Parfois même sur le nom, la marque … qui fait de la pub à la télé, ou qui existe depuis des siècles ……..

    Ils n‘hésitent pas à mélanger des courgettes avec des salsifis, du vinyle et de la peau de yéti et tentent de vous éblouir avec des équations asymptotiques du troisième degré à gauche après la loge de ma concierge ……..

     

    Autant vous dire que ces petits parieurs, assimilables à des turfistes ou des joueurs de loto et qui amusent beaucoup les professionnels (qui n’hésitent pas une seconde à les plumer), sont sûrs de voir un jour ou l’autre leurs actifs disparaîtrent comme par enchantement faute d’avoir compris comment marche le bouzin.

     

    Ces joueurs là ne savent rien de la bourse et de ses arcanes, ils la considèrent comme une espèce d’entité magique et abscons dans laquelle il se passe des choses surnaturelles.

    On m’a dit qu’il y a même des gurus qui revendent leurs martingales à des sous-doués naïfs.

    J’ai même entendu, dans le poste de la télévision , hier ou avant-hier, un économiste de renom (vous savez, ces économistes verbeux et pontifiants qui sont prêts à tout pour une minute dans la lucarne ….) dire que la cote d’une action est fonction de sa popularité auprès des actionnaires. Ouaip ! un peu comme une chanteuse auprès de ses fan ou Sarko auprès de l’UMP.

     

    Non, jeunes niais, la bourse n’a strictement rien de magique, son fonctionnement est, en théorie, simple et rigoureux.

    Ce ne fut pas toujours le cas !

    Il y eut des temps (pas très éloignés) où la bourse était un véritable coupe-gorge où les règles changeaient au gré des fortunes à faire et défaire et où nul ne pouvait comprendre quoique ce soit, même pas les initiés.

     

     

    Essayons de détricoter tout ça.

     

    Reprenons au début ..

     

    Un beau matin ensoleillé et frais, vous avez une entreprise qui se crée.

     

    Il y a là le papa, la maman, le fiston, la soeurette et même quelque beau frère ou cousine …. C’est ce qu’on appelle une entreprise familiale. Disons qu’ils fabriquent des pots de confitures.

    Bien !

    Ils cueillent et achètent des fruits, les cuisent, puis les vendent dans le petit magasin ( qu’ils ont hérité du grand-père )de la rue des clopinettes.

     

    Ils vivotent …. Jusqu’au jour où le fiston décide de tenter de diversifier et de vendre les produits d’autres fabricants qui n’ont pas la chance de posséder un magasin. Ils ajoutent du miel, des pains d’épices, du nougat …. Des tas de trucs qui se bouffent eux aussi …. Et qui rendent obèse.

     

    Le magasin est bientôt trop petit pour contenir la clientèle qui queute devant la porte.

    Les bénéfices s’empilent à la banque qui d’elle-même (sentant la bonne affaire) leur propose un prêt, qu’ils acceptent, pour s’agrandir.

     

    Arrêtons nous une seconde.

    La banque, fine guêpe, a senti que le développement de la fine équipe risquait de gonfler.

     

    Elle se dit comme ça : « si je leur prête des sous, je toucherai des intérêts, ils vont, en quelque sorte, travailler pour moi et moi, je les aide à anticiper sur leur développement …. Car, pour ne pas emprunter, il faudrait qu’ils attendent d’avoir suffisamment thésaurisé pour se payer un local plus grand sans emprunter … mais, ça les bloquerait dans l’accroissement de leur chiffre d’affaires……. »

     

    Et pour bien corseter le client, elle lui balance : « Attention, si vous n’occupez pas la place, d’autres risquent de s’y installer ! »

     

    Ce n’est pas bête, comme raisonnement et c’est comme ça qu’on crée une banque d’affaires qui participe au développement du tissus économique en se payant sur les intérêts.

     

    La banque se fait un portefeuille de clients aux activités diversifiées ce qui limite le risque en cas de faillite d’un client ou de crise dans l’un des secteurs.

    En parallèle, la banque se goinfre des dépôts de ses clients et des agios sur découverts et autres broutilles qui cumulées sur l’ensemble de la clientèle représente des sommes considérables ……………….. mais ……………… insuffisantes face aux monstrueuses masses financières du marché mondial ! Souvenez-vous de ça car ça reviendra plus tard ….. mais …. Patience ……

     

    Vous noterez, au passage, que la banque s’intéresse principalement au BILAN, laissant plus ou moins de côté le ‘compte de résultats’.

    Pourquoi ?

    Parce que le bilan est sensé représenter la partie financière et ‘solide’, ‘permanente’ de l’entreprise alors que le compte de résultats ne concerne que l’année qui vient de s’écouler et qui peut être exceptionnelle en bien ou en mal à bien des titres.

     

    Suivant la taille de l’entreprise, les comptes sont établis par un comptable externe à l’entreprise (petites sociétés) ou par le comptable de l’entreprise et certifiés par un ou des commissaires aux comptes (qui engagent (théoriquement) leur responsabilité pénale …. Mais là …. Ça nous entraîne bien en dehors du sujet ….. car la société Française est un méli mélo , un bric à brac indémêlable pour le commun des mortels que nous sommes et je préfère ne pas commencer à entrer dans le champ miné de la justice …….)

     

    Vous suivez, là ….. c’est pas l’moment d’roupiller !

     

    Le temps a passé ……

     

    La petite société familiale s’est transformée en SA en changeant ses statuts auprès du greffe de Tribunal de Commerce et en créant des actions.

     

    Elle peut les créer de plusieurs façons.

    (1) en ‘capitalisant’ ses actifs. En gros, elle fait une soustraction entre tout ce qu’elle possède (ACTIFS du bilan) et tout ce qu’elle doit (PASSIF).

    Ca revient à totaliser l’argent en banque et les créances sur les clients et à en déduire les dettes vis-à-vis des fournisseurs et autres tiers comme l’URSSAF, les ASSEDIC, les Caisses de Retraites par répartition ou par capitalisation (aïe aïe aïe !!!), les salaires provisionnés pour congés payé, entre autres et on rajoute (si nécessaire) un petit quelque chose qu’on appelle des valeurs immatérielles et qui peuvent être un savoir faire monopolistique ou des brevets dûment déposés ; dans ce cas, on pratique une évaluation qui peut faire l’objet d’expertise. On appelle aussi ça ‘apports en matière grise’ ou ‘apports en industrie’ …..

     

    ouaip, les noms, c’est pas ce qui manque pour désigner un concept simple qu’on noie derrière des mots compliqués.

     

    Comme dit ‘ iPidi les bons mots ‘ : « la technique, c’est l’art de compliquer ce qui est simple et de pourrir encore plus ce qui est déjà compliqué jusqu’à ce que plus personne ne s’y retrouve » (je ne garantis pas l’exactitude des propos, mais l’idée est là !)

     

     

    (2) En apportant directement de l’argent à la société.

    Ca, c’est le plus simple !

    On dit comme ça : Nous sommes 6 associés, nous décidons d’apporter chacun 10000 Euros et ça fait 60000 euros de capital et on décide que la valeur nominale de chaque action est de 1000 euros, donc, chacun de nous possède dix actions. On écrit ça dans un rapport de conseil d’administration constitutif de l’affaire, on y ajoute le nom du PDG, du DG, de la dame pipi et on le porte dûment signé des signataires au greffe du Tribunal de Commerce qui classe le dossier dans la case prévue à cet effet après avoir, quand même, alerté le fisc et l’URSSAF de la création qui passe dans les petites annonces de n’importe quel journal du coin à la rubrique des annonces officielles.

    L’argent est bloqué à la banque quelques semaines et ne peut rapporter d’intérêts, tout comme pour une augmentation de capital.

    Théoriquement, la banque est supposée ne pas utiliser cet argent … mais allez donc contrôler !

     

     

    (3) Un mélange des deux précédents.

     

     

    Remarque : Vous avez noté, au passage, têtes de pioches, la notion de « valeur nominale » !

    C’est une notion ESSENTIELLE si on veut comprendre le monde des affaires.

    Reprenons, si vous le voulez bien ou pas, l’exemple (2) : ‘apport en numéraires’ (c’est comme ça qu’on dit quand on amène du blé bien mûr et pis c’est tout !).

    C’est bien beau, ça, d’avoir apporté des sous et d’avoir divisé entre les apporteurs, mais la société, elle, comme on l’a vu en (1), elle possède déjà des biens.

    Alors ….. ?

    Et bien c’est là que ça se corse (comme dirait Napoléon sur son tonneau en traversant l’antarctique en solitaire) !

    La valeur nominale de l’action est bien de 1000 euros comme écrit dans les statuts, mais sa valeur intrinsèque ou commerciale ou …. Y’a plein de noms, je vous dis ….

    Sa valeur d’échange ou de revente, elle, est de 1000 plus 1/6ème de la valeur d’évaluation des ACTIFS moins le PASSIF !

     

    Vous suivez, tas de crottes de chien ?

     

    La valeur de revente est de 1500 euros, par exemple.

    C'est-à-dire que si l’un des associés, un brin véreux, décide de revendre ses parts, il en demandera 15000 euros le lendemain d’avoir mis 10000 euros dans l’affaire, empochant, ainsi 5000 euros de plus-value en une journée (j’exagère à peine).

     

    Par contre, ça en touche une sans bouger l’autre, c'est-à-dire que ça ne change absolument rien dans les comptes de la société.

     

    Et là intervient une autre notion ESSENTIELLE du capitalisme les gains réels et les gains fictifs ou, « la mauvaise part du capitalisme à la papa » :

    Le bossu véreux qui vend ses parts, il mérite ses 5000 euros de plus values, parce qu’il a participé dès le départ à la constitution et au développement de l’affaire, il ne fait que prendre ce qu’il a gagné.

     

    Mais

     

    Si vous reportez cet exemple à un actionnaire qui débarquerait du jour au lendemain dans l’affaire, apportant 10000 euros et les revendant le lendemain …. Qu’a-t-il apporté à la société, ce bachibouzouk de mes fesses ?

     

    NIHIL ! RIEN ! NADA ! DU VENT !

     

    Il vient, il prend 5000 euros et il se tire avec le pognon en vacances aux Bahamas.

     

    Et cela dans la plus totale légalité.

     

    Bon, si ce bandit est parent du directeur de la banque ou du conseiller commercial d’icelle ….. là, il y a carrément « délit d’initié » ! Mais qui, dans une petite ville de province, s’en préoccupera ?

     

    Attendez …… je vous narre un truc sur une toute petite société …. Mais essayez d’imaginer ça sur EDF, ou GDF, ou la poste …… !!!!!

    Et c’est là qu’on va parler de la ‘bourse’.

     

    Dites, vous croyez quoi ? que le capitalisme a été inventé par des enfants de chœur et de cœur, des altruistes préoccupés du bien être de leurs semblables ….. des mécènes …….

     

    Que nenni mon brave camarade !

     

    Le capitalisme est une invention infernale pour s’approprier le bien d’autrui en tout légalité.

     

    On oubli, hélas trop souvent, cet aspect peu ragoûtant des affaires !

     

    On le cache derrière de belles façades d’immeubles, on distribue des cartes de visites dorées en relief ….. on masque, on cache ….. on déguise …..

     

    Seulement à force de voler ce que les autres ont produit …. Il finit par ne plus rien y avoir à voler sauf, peut être, ce que ces braves imbéciles ont mis de côté pour leurs vieux jours ……

    Dans ce cas, il est bon d’avoir des amis dans le gouvernement qui décident que c’est aux autres, aux contribuables de payer les pots cassés, les affaires illicites, les coups tordus, les pots de vin des frégates de Taïwan …..

     

    Bon !

    En fait, vous voyez bien que, et ce n’est pas dans mes habitudes, j’exagère.

     

    Il y a en fait deux capitalismes :

    Le capitalisme créatif, productif et honnête … celui dont tout le monde rêve et qui permet à tous d’évoluer et d’améliorer ses conditions de vie, d’avoir des projets, des ambitions, des enfants plein d’avenir radieux …..

     

    Et le capitalisme des voyous, des bandits, des truands, ceux qui s’en branlent des autres et ne pensent qu’à leur gueule à eux, à leurs petits profits personnels et sont prêts à balancer leurs ordures radioactives près des cases des nègres sans défense (d’ivoire) au Sénégal ou en côte d’ivoire (d’éléphants) ….. vous voyez, ces types avec des Ray Bann et des yachts blancs sur la mer bleue sous le soleil …..

     

    Souvenez-vous de l’exemple (dont au sujet duquel je vous narrais les aventures) de Tapie qui rachetait des boîtes en faillite pour un euro, virait les employés et revendait les actifs ….. avant de fermer définitivement ….

     

    A la lumière de mes explications, vous comprenez mieux pourquoi le capitalisme a ABSOLUMENT besoin d’être régulé, contrôlé, MORALISé !

     

    Ca vous plaît mon petit topo sur le capitalisme ?

    Alors, revenez pour ….

     

    A suivre ……..

     

    Dans notre prochain numéro nous continuerons de décortiquer le petit monde rigolo de la grande finance et aborderons les sujets non encore évoqués :

     

    La bourse, les actions, les dividendes, le compte de résultats, les réserves, les impôts …..

    Comment est calculée la valeur d’une action …. Sa cotation en bourse … sa valeur nominale, sa valeur spéculative … la spéculation, qui empoche, qui ‘dépoche’ …. La titrisation ….. la COB

     

    Et n'oubliez pas de manger des fruits !

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  • Les banques centrales à poil, les banquiers nus et les banquières en nuisette

     

     

    Le jeudi 2 octobre 2008

    Le vendredi 3 octobre 2008

     

     

    N.B. : Vous êtes bien dans la série : Mon rapport quotidien à Edvige,

    Mais j’ai mis un titre plus attirant pour faire profiter le plus grand nombre de mes billets de vulgarisation des mécaniques et des flux financiers de type capitalisme libéral.

    En effet, les mots : nu, à poil, nuisette, érotique etc …. Sont les plus utilisés dans les moteurs de recherche et je pense que les obsédés sexuels ont tout autant le droit de savoir comment fonctionnent les rouages de l’économie moderne que les autres (les impuissants que vous êtes tous !)

     

     

    Reprenons nos esprits, oublions tout ce foutrac de merde !

     

    La crise ne serait-elle pas un merveilleuse opportunité pour tout remettre à plat ?

     

    L’économie, c’est comme l’art : on a oublié les classiques pour laisser la place aux abstraits (actuaires de mes couilles !) et pire ….. aux contemporains (l’équivalent des subprimes).

     

    Désormais, l’économie est déconnectée de la réalité terrienne …. Tout se passe dans le virtuel des possibles et de la tchatche des baratineurs.

    Plus vous racontez de cracks, plus vous faites de pognon !

     

    Vive les startup !

    Sociétés basées sur l’impossible n’est pas raisonnable et le raisonnable n’est pas possible !

    Nous pouvons TOUT !

    Et surtout, nous absorbons vos problèmes afin de vous rendre plus heureux !

     

     

    Nos économies modernes ont commencées par un Krach, celui de l’invention de la monnaie fiduciaire par le financier Law.

    Un billet, une reconnaissance de dette transmissible librement et réalisable en sonore et trébuchant auprès de la banque (moyennant quelques commissions, bien entendu !),

     

    Tout bascule le jour où les bourgeois perdent confiance dans ce « billet de monnaie » supporté par aucune réalité tangible et que le premier imprimeur un tantinet malin pouvait imiter.

     

    Pour pallier cette légitime défiance, le billet sera désormais couvert par une réserve d’or correspondant (à peu près) à la valeur des billets sur le marché (sans tenir compte des faux billets, évidemment !)

     

    Puis, l’or n’étant pas suffisant et devenant de ce fait de plus en plus cher, on abandonna l’indexation paritaire (parité) entre les réserves d’or et la masse de monnaie fiduciaire en circulation.

     

    Le FMI ayant à charge d’assurer les équilibres paritaires entre les devises, ajouté à l’auto-régulation (inhérente à l’imbrication des banques qui se couvrent mutuellement en liquidités de trésorerie et qui donc se surveillent), cela devait garantir au système international sa solidité et son équilibre.

     

    Enfin, voyant que tout ne s’écroulait pas suite à cette témérité, on commit l’ultime, on abandonna toute réserve (prudence) et on dématérialisa la monnaie fiduciaire, entendez par là que les transactions se firent sur des échanges virtuels, sorte de « gentleman agreement » selon lequel la parole de la banque suffisait à garantir ses transactions avec les autres. Les gendarmes de ce système étant les Banques Centrales qui font et défont les banques. Les Banques Centrales étant elles-mêmes gendarmées par la Banque Mondiale.

     

    Mais à quoi sert la Banque Centrale ?

     

    C’est elle qui donne les autorisations de création de banques privées ou non et qui contrôle que les conditions de couverture financière des candidats sont respectées.

    A contrario, c’est aussi elle qui liquide les banques qui faillissent à leurs obligations.

    Une banque centrale ne faillit jamais ….. seul les pays qu’elle supervise peuvent tomber en faillite et dans ce cas, c’est le trésor public (par le jeu de nos impôts) qui prend le relais ……. Sauf ……. Pour l’Afrique où c’est le trésor public Français qui est garant de la solvabilité du franc CFA. Petit détail que les Africains eux-mêmes oublient quotidiennement.

     

    C’est elle qui crée la monnaie en récoltant (via les banques) les pièces et billets usés et en remet des neufs sur le marché (toujours via les banques).

    Parfois, quelques liasses sont imprimées en plus en prévision de billets qui pourraient disparaître dans la nature. Mais je ne vous ai rien dit !

     

    C’est elle, enfin qui règle les différents entre les établissements bancaires en cas de nécessité.

     

    Elle fait bien encore d’autres petites combines, mais je ne peux pas vous en causer …. Vu que c’est top secret !

     

    Si vous travaillez dans une banque centrale, vous vivez dans un cocon au rythme du pas du sénateur …… qui, comme chacun le sait ….. prend tout son temps et plus pour mettre un pied devant l’autre, savourant ainsi chaque instant qui passe comme une éternité pendant que le vulgus pecum court dans tous les sens pour gagner sa pitance !

     

    A la tête de chaque Banque Centrale, un ‘gouverneur’, sorte de potentat omnipotent et ventripotent qui règne sur un énorme matelas de pognon qu’il entasse dans sa cave, comme l’Oncle Picsou de Walt Disney, et y prend des bains de billets !

    Ce gouverneur qui décide du taux des intérêts du marché ne répond qu’à lui-même.

    C’est l’Etat dans les Etats car il règne sur le fric de plusieurs pays.

    Ce gouverneur, ressemble à s’y méprendre à un gouverneur du temps encore fumant de la piraterie et des provinces coloniales.

    Il ne se déplace jamais sans qu’un convoi de gardes du corps, de policiers et de courtisans (forts obséquieux) ne l’accompagne.

    Il décide d’un geste discret de la main de la carrière de ses sujets.

    D’une moue ou d’un sourire, il acquiesce ou rejette telle ou telle proposition que ses serfs obéissants lui soumettent.

     

    Il sait tout et pourtant ne comprend rien car il doit tout comprendre d’un seul regard et il y a tant à comprendre qu’il ne peut que s’en remettre à ses obligeants et obligés sujets.

     

    Ainsi, dans toute Banque Centrale, se sont formés des sous-états qui usent et abusent des pouvoirs régaliens attribués à l’établissement qu’ils sont sensés servir. Et chacun de trouver la combine qui lui permettra de se faire financer son appartement et ses véhicules par la banque et d’arroser largement, au passage, les compères sans qui la combine ne pourrait se faire ou de menacer de ses foudres tout employé qui ne se plierait pas au jeu de l’arnaque.

     

    Comme on le voit, cet édifice pyramidal avait tout pour devenir un jour un gigantesque ‘gloubi-boulga’ s’affaissant sur lui-même comme un mauvais soufflet qui s’aplatit misérablement.

    Ce jour là n’est pas loin car quand la base vacille, je ne vous raconte pas l’oscillation que cela engendre tout en haut (un peu comme en haut d’une grue, si vous êtes déjà montés).

     

    Pardon d’avance si j’ai oublié quelque chose …. Dans ce cas, j’essaierai d’y revenir ….. et n’oubliez pas qu’il s’agit de vulgarisation, pas d’un cours à la sœur bonne !!!!!

     

    Demain, nous aborderons la suite logique :

    La bourse, les actions, les dividendes, le compte de résultats, les réserves, les impôts …..

    Comment est calculée la valeur d’une action …. Sa cotation en bourse … sa valeur nominale, sa valeur spéculative … la spéculation, qui empoche, qui ‘dépoche’ …. les arnaques, les bidouilles ..... La titrisation ….. la COB .... et tous nos bons amis !

     

  • 02/10/08 Mon rapport quotidien à Edvige

     

     

    Je boude pas ..... je fais la fête !

    C'est mon rochachana à moi !

     

    En fait ..... suspens ..... je travaille sur ..... chut ! top secret ..... mon prochain billet !!!

    Je ne promets rien, mais il devrait paraître ces prochains jours si tout va bien et si les libellules cessent de papillonner pour me détourner de ma tâche !

     

    En plus, j'écris un autre truc en parallèle ... j'vous raconte pas le stress !!!!

    une histoire de Saint Valentin qui commence mal et se termine bien ..... j'espère ......  c'est presqu'une commande .... un défi, en tout cas !

     

    Voilà !

    Ne soyez pas frustrés ... ce que je vous concocte devrait vous remplir de joies ...... et de peines ..... et de nuits blanches .... à recompter vos sous qui fondent comme neige sous la lampe UV !

     

    a benn awalc'h

     

     

  • 01/10/08 Mon rapport quotidien à Edvige

     

     

     

     

    Le mercredi 1er octobre 2008

    1ère partie  (et peut-être unique ?)

     

     

    Le congrès américain ne se réunira pas car c’est la fête à rochachana !

    http://www.hassidout.tv/sj/index.php?option=com_content&view=article&id=359:envoyer-vos-cartes-de-voeux-de-roch-hachana-en-quelques-clics

     

    La crise peut attendre le monde peut disparaître, les américains peuvent crever de faim, le reste du monde pointer au chômage …… pendant rochachana, on ne fait rien, on laisse pourrir la situation, on attend que les gentils viennent vous supplier à genoux de bien vouloir accepter leurs sous  !

     

    Mais qui sommes nous vraiment pour être à ce point dépendants d’une fête religieuse ????

     

    Le Congrès, en charge de la politique financière des US est donc une antichambre des banquiers et ce sont ceux qui ont ruiné l’économie qui sont en charge de rétablir la situation …. On croit rêver …. C’est un mauvais film de série ‘Z’ comme « zob’o’khortak » !

    On laisse la bride sur le cou aux banques et quand elles se foutent la gueule en l’air, on leur demande de bien vouloir accepter l’aide des contribuables et si, les dits contribuables se rebiffent, on part faire la fête …..

     

    Mais surtout, le Congrès semble bien être un lieu de réunion juvénile :

    http://www.pcinpact.com/actu/news/26361-Le-Congres-americain-abuse-de-ledition-sur-W.htm

     

    Voyons un peu ce que ça donne sous forme de bande dessinée !

     

    LA POLITIQUE DE LA CHAISE VIDE !

     

     

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    Jean-Claude Trichet : Tricheur !

    30 09 2008 au JT de France2

    Visiblement énervé par les déclarations catastrophiques du petit Nicolas, JC Trichet veut réaffirmer que la crise n’est pas grave pour l’Europe et que la BCE dispose d’au moins 200 milliards pour faire écran et éviter le pire !

     

    Oui, sauf que c’est plutôt 1000 milliards ou plus qu’il faudrait …. !

     

    Il conclut son intervention télévisuelle par un abominable rictus de son œil gauche en lançant à la caméra : « nous sommes là pour vous donner confiance ».