Oh là ! C'est pas si simple !
En fait, la société rejette tout ce qui est identitaire au sens ‘individuel’ du terme.
Un individu seul, face à la société, n'est rien.
Les gouvernements successifs de droite et de gauche ont, en trente années, imposé la règle communautariste.
Le but c'est de donner de l'eau (surtout du fric) à ceux qui représentent un intérêt commun face aux intérêts particuliers.
Pourquoi ?
Parce qu'un individu est beaucoup plus dangereux qu'une meute.
Dans un groupe bien identifié, on a un ou des leaders qui manipulent plus ou moins le groupe. Si on contraint le leader, on contraint le groupe.
Un individu seul a plus de liberté qu'un ensemble de personnes liées par une espèce de contrat moral (statut d'asso, par exemple) alors qu'un individu déterminé peut passer outre l'autocensure ... s'engageant à titre personnel il n'entraîne que sa responsabilité et n'a de comptes à rendre à personne (dans l'instantanéité).
Cette théorie a été élaborée à partir des exemples de l'histoire.
Notre société a été largement influencée par des penseurs qui parlaient à titre personnel tout en représentant des courants et en en générant d'autres.
Descartes, Kant, Hegel, Nietzsche, Rousseau, Montesquieu, Diderot, Voltaire, Condorcet ... et plus tard ... Yfig … ont marqué la société de leurs emprunte.
Mais quelle est l’emprunte des LICRA, SOS RACISTES, CRIF, MRAP … etc … toutes ces organisations largement financées par l’État.
Rien, nada, mafich … il n’y a pas de pensée structurante, juste des actes de contention à l’égard de celles et ceux qui ont l’outrecuidance de penser par eux-mêmes et le sacrilège de refuser les fariboles et autres calembredaines avancées par ces jean-foutres partisans.
C’est ça, le mal de notre siècle, l’attitude collective liberticide à l’encontre du « cogito ergo sum ».
Non, il n’est pas sain de penser par soi-même parce que dans ce cas, il est impossible de vous bloquer dans une case !
Vanneste nous parle de la France, pas des français, ‘du’ français.
Moi, je veux bien qu’on me traite de tous les noms, mais que cela se fasse d’homme à homme, pas d’homme à meutes. Je veux pouvoir défendre mes points de vue et les développer largement quitte à en abandonner certains au vu des arguments de l’autre. Je ne veux pas qu’on me dicte ma vie et j’emmerde les règlements, je les contourne volontiers quand ils sont une entrave à ma liberté de penser et de vivre comme je l’entends.
Aujourd’hui, on a besoin de savoir si celle ou celui qui parle adhère au PS, à l’UMP, au FN, au MODEM ou à tout autre formation parce qu’ainsi, on a quelqu’un de formaté, de prédisposé, de préjugé … on sait comment lui parler quels arguments lui administrer pour le faire rougir de honte de participer à tel ou tel parti ou groupe d’intérêts dont il endosse ipso facto tous les avatars, les casseroles au cul, les détournements de fonds, les forfaitures ….
Mais un mec tout seul qui dit un jour blanc et le lendemain noir puis qui dans un autre contexte défendra l’idée du gris, des nuances, des différences …. Ce type là notre société n’en veut pas, il est incontrôlable, ingérable, il ne représente que lui-même et lui-même ça n’intéresse personne !
J’en veux, s’il était nécessaire, pour preuve les œuvres éditées, les films tournés, les séries télé boudées. Les libraires et les éditeurs se plaignent, les réalisateurs se plaignent, les producteurs et les scénaristes se plaignent … pas tous, ceux qui, intégrés dans de puissants cartels, touchent les grosses subventions vivent heureux et cachés …. Mais tous ceux qui se plaignent ne distribuent, n’éditent que des trucs rabâchés, vus, revus, rerevus … des idéologies éculées d’un autre temps autres mœurs, des machins pathogènes, des trucs aseptisés et conventionnels !
Où sont les livres outranciers, les idéologies guerrières, les œuvres qui secouent le Landerneau ?
Que dalle !
Ah ! ça ! Des biographies des vedettes reliftées, des histoires de stars illettrées, de guerres lasses, de rebelles avachis, de renégats retraités, des bouquins de copains, des CV de nanas réalités de mes deux … on en a en veux-tu en voilà !
Alors qu’ils cessent de geindre et prennent des risques, des vrais.
Commentaires
Faire corps ... comme disait Marilyn Monroe moi la nuit je mets du numéro 5 !
C'est beaucoup plus subversif ...
Quelle gourde, elle a raté sa réplique, je lui avais écrit :
"La nuit, je mets du 69 !"
Kennedy au petit pied !