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Revue de presse .... prenons tout notre temps - Page 2

  • Vous connaissez l’histoire de la bergère qui criait « au loup » pour que l’europe passe aux mains des ricains ?

    Thomas Piketty : « Il faut donner un parlement à l'euro »

    NB : l’article incriminé (interview de Picketti) est à la fin de mon billet.

     

    Ouaip ben j'avais vu juste, Picketti est une vermine inféodé au grand satan ricain !

    Il prône une europe-ricaine toute puissante sachant que les politiciens ne comprennent strictement rien aux textes (en anglais avant signature) qu'on leur fout sous le nez en leur disant :

    "signe c'est pour ton bien"

    et ce, après qu'ils aient éclusés quelques verres de champ !

     

    Il est quand même vachement gonflé ce tocard !

    Il écrit :

    "C'est pour cela qu'il faut déléguer uniquement les sujets où la souveraineté nationale est devenue un mythe. Je prends l'exemple de l'impôt sur les sociétés. La souveraineté, ici, ça consiste à se faire avoir ! Les Etats sont dans une compétition qui profite aux multinationales qui paient des taux insignifiants moindres que les PME. Une absurdité économique. Même chose pour les paradis fiscaux."

    Il prend comme exemple le manque de contrôle imposé par le traité de Nice aux États pour prescrire l'abandon de la souveraineté fiscale des nations européennes ... fait-il semblant de croire que ça résoudra les paradis fiscaux et le dumping fiscal des autres parties du globe ?

    D'ailleurs, cela aurait pour effet de booster la fraude fiscale avec bien entendu la complicité des instances corrompues des fonctionnaires européens que personne ne contrôle et qui savent très bien tendre la main !

     

    Il n'y a pas 36 façons de régler la fraude fiscale des multinationales, les obliger à avoir un siège social dans chaque pays et balayer la consolidation globale qui permet de déclarer de fausses pertes qui pompent les bénéfices dans les pays à fort CA !

    Croyez-moi, je sais de quoi je parle, j’étais le spécialiste informatique de cette combine légale. J’ai travaillé à la consolidation de GE (General Electric – Buc France & Leeds UK), de COMDISCO (Chicago), de Jacobs Engineering (Pasadena) et quelques autres que j’oublie …

    C'est la grande spécialité d'Israël qui détourne des milliards à l'europe (et aux autres nations) en déclarant ses pertes comme autant de bénéfices au milieu d’une conso bidon qui fait évaporer l’argent avec la bénédiction des dirigeant ricains.

     

    Bien sûr que sans harmonisation juridique (social, fiscal, commercial, normes sanitaires … etc ….) il n’y aura jamais d’europe, est-il besoin de s’appeler Picketti pour découvrir ça comme si c’était la révélation du siècle ?

    Mais (et il le prouve), dans la mesure où les textes imposés par la commission européennes sont issus des lobbyistes salariés des groupes multinationaux qui dictent lesdits textes qui seront ensuite voter par le parlement … on comprend tout de suite qu’il n’y aura JAMAIS d’europe sociale, JAMAIS !

    Plus c’est la discorde et plus les multinationales peuvent jouer à cache-cache avec l’argent.

    Comment voulez-vous harmoniser la Hongrie avec le Portugal et la France avec la Slovéquie ou la Turquie ?

    On peut toujours faire semblant …. Ça n’ira jamais plus loin même s’ils mettent en place leur putain de TAFTA … ça fera une europe de pauvres, mais ça ne changera pas les peuples intrinsèquement.

    Un grec ne sera jamais un anglais ….

     

    L’europe est une baudruche, un leurre, un attrape couillons qui permet à des tas de salopards parfaitement pourris de s’en mettre plein les fouilles au détriment des citoyens.

     

     

     

     

     

     

     

     


     

    Thomas Piketty : « Il faut donner un parlement à l'euro »
    LE MONDE | 20.05.2014 à 11h42 • Mis à jour le 20.05.2014 à 15h32 |
    Propos recueillis par Claire Gatinois et Alain Salles

    Economiste, directeur d'études à l'EHESS, Thomas Piketty triomphe aux Etats-Unis avec la traduction anglaise de son livre Le Capital au XXIe siècle (Seuil, 2013), qui analyse la montée des inégalités. Signataire du « Manifeste pour une union politique de l'euro », il dénonce, dans un entretien au Monde, le vide démocratique de l'Europe et plaide pour la création d'un parlement de la zone euro.


    Vous aviez espéré voir en François Hollande un « Roosevelt européen ». Etes-vous déçu aujourd'hui ?

    Ma déception porte d'abord sur l'absence d'impulsion européenne, même si, sur le plan intérieur, il y a beaucoup à redire. La situation était compliquée : un nouveau traité [fixant la règle d’or obligeant les Etats à ramener le déficit structurel, hors effet de la conjoncture, vers 0,5 % du produit intérieur brut] avait été adopté six mois avant les élections, mais la façon dont M. Hollande a essayé de faire croire qu'il allait le renégocier, pour dire ensuite qu'il avait fait son travail et qu'il fallait attendre que ça passe… Je comprends le traumatisme du « non » au référendum de 2005, mais d'autres enjeux sont apparus depuis la crise financière.

    En 2005, nous étions encore dans l'ambiance intellectuelle de stagflation [inflation et stagnation économique] qui régnait au moment de la création de l'euro, après des années marquées par l'inflation et le chômage. On pensait qu'une banque centrale devait être la plus indépendante possible car on restait traumatisé par l'hyperinflation des années 1970 et 1980.

    L'Europe a appliqué cette logique au-delà de toute limite. C'est la thèse de Milton Friedman : tout ce dont on a besoin, c'est d'une bonne banque centrale. Pas d'Etat-providence. Pas d'impôt progressif. C'est une illusion ! Cela a volé en éclat avec la crise. Pendant longtemps, on a cru qu'un grand marché avec une concurrence libre et parfaite était suffisant pour fonder un projet politique ; on a ajouté l'euro, en redoutant l'inflation et en se méfiant des Etats. L'idée d'une monnaie sans Etat a germé à ce moment-là. C'est une folie.

    On ne peut pas faire fonctionner une monnaie unique comme ça. On a besoin d'un minimum d'union budgétaire et fiscale et pour cela d'un minimum d'union politique, démocratique.

    Comment la bâtir ?

    Cela exige non pas de faire le deuil de l'Europe à 28, mais d'accepter qu'il y ait, de façon plus ou moins durable, deux architectures politiques, démocratiques en Europe.

    Vous pensez à un noyau dur autour de la zone euro ?

    Absolument. Si on veut aller plus loin dans l'union politique, c'est nécessaire. Tous les pays voudront-ils d'une telle intégration ? Il faut avoir une approche ouverte, laisser le choix, sans laisser des pays bloquer le processus.

    Comment cela s'articulerait-il ?

    A côté du Parlement européen, on devrait avoir une chambre qui représenterait les Etats, avec des députés de leur Parlement national, à proportion de la population de chaque pays. Les députés nationaux ne pourraient plus se défausser sur des institutions européennes les obligeant, soi-disant, à faire des choses horribles qu'ils n'ont pas choisies.

    N'est-ce pas déjà le rôle du Conseil européen ?

    On vit dans l'illusion que le conseil des chefs d'Etat et ses déclinaisons représentent les Etats. C'est ce qui condamne l'Europe au choc des égoïsmes nationaux. Le summum de la folie, c'est cette séquence de conseils nocturnes où des ministres vous annoncent au petit matin qu'ils ont sauvé l'euro avant qu'on ne se rende compte, vingt-quatre heures plus tard, qu'ils ne savent pas ce qu'ils ont décidé ! La différence entre ces conseils et des débats parlementaires, c'est la différence entre l'Europe du congrès de Vienne [1814-1815] et celle du XXIe siècle. La démocratie, ça s'organise. On ne peut pas avoir une monnaie unique, c'est-à-dire perdre notre souveraineté monétaire et ne plus pouvoir dévaluer, et dire à ceux qui veulent que l'euro disparaisse : on a renoncé à tout ça, mais on ne peut rien changer…

    Ce second parlement ne conduirait-il pas aussi à un abandon de souveraineté ?

    C'est pour cela qu'il faut déléguer uniquement les sujets où la souveraineté nationale est devenue un mythe. Je prends l'exemple de l'impôt sur les sociétés. La souveraineté, ici, ça consiste à se faire avoir ! Les Etats sont dans une compétition qui profite aux multinationales qui paient des taux insignifiants moindres que les PME. Une absurdité économique. Même chose pour les paradis fiscaux.

    Il ne s'agit pas de tout mettre en commun. Le taux de TVA sur les coiffeurs n'aurait rien à y faire. Va-t-on traverser la frontière pour se faire couper les cheveux ? On a parfois l'impression que l'Europe se venge de son incapacité à être décisionnaire sur des sujets importants en étant bêtement intrusive sur d'autres, plus secondaires.

    Le vide démocratique, c'est le principal défaut de l'Europe ?

    Oui. Refuser de parler des institutions parce que c'est trop technique, c'est laisser libre court aux forces du marché, au capitalisme débridé.

    L'Europe peine à se sortir de la crise, c'est la faute de l'euro ?

    Quand on regarde le Royaume-Uni, les Etats-Unis et l'Europe, le verdict est terrible. On n'est pas plus endetté mais il y a une défiance. Tant qu'il y aura dix-huit dettes publiques que les gouvernements refuseront de mettre en commun, il y aura des tentatives de spéculer sur tel ou tel pays. Avec l'euro, on a remplacé la spéculation sur les taux de change par la spéculation sur les taux d'intérêt. C'est pire. Comment voulez-vous avoir un débat serein sur les réformes si un Etat ne sait pas si son budget sera chamboulé parce qu'il devra rembourser plus cher sa dette ? Cette architecture est bancale.

    Que peut-on faire ?

    Si on avait une seule dette publique, il serait plus simple pour la Banque centrale européenne [BCE] de stabiliser les taux d'intérêt. C'était une idée que des économistes conseillaient à Angela Merkel fin 2011. Cela ne vient donc pas d'un cénacle d'extrême gauche L'idée est de mettre en commun les dettes dépassant 60 % du PIB dans un fonds capable d'emprunter aux marchés. Les pays remboursent au prorata de ce qu'ils ont mis. L'objectif est de réduire ce fonds à zéro.

    En plus, on propose un volet politique : notre Parlement fixe le rythme de désendettement. C'est cohérent : on finance la dette et on détermine le déficit ensemble. Si des pays veulent aller au-delà, ils peuvent émettre de la dette sans garantie européenne, comme la Californie ou New York.

    Quel avantage aurait la France, qui paie déjà des faibles taux d'intérêt sur sa dette ?

    C'est de l'égoïsme à courte vue. La récession en zone euro nous coûte à tous.

    Les Etats sont-ils prêts à de telles réformes ?

    Le danger, c'est que l'Allemagne fasse des propositions. La réforme du traité de 2012 – imposée par Berlin – doit nous servir de leçon. C'est une mauvaise réforme. Vouloir attribuer des sanctions, des bonus, c'est le summum du fédéralisme technocratique. Je me méfie plus du souverainisme français que de l'égoïsme allemand, mais la France doit assumer des propositions pour démocratiser l'Europe.

    Si on ne fait rien ?

    L'exemple qui me hante, c'est la longue pénitence du Royaume-Uni. Après les guerres napoléoniennes, la dette dépasse 200 %, les Britanniques choisissent de s'en débarrasser par des excédents budgétaires et de l'austérité. Ça marche. Mais il faut un siècle…

    Quelle a été la grande erreur de ces cinq dernières années ?

    Il y a eu une longue séquence d'erreurs. La première est peut-être celle de la BCE, qui a décidé de ne plus prendre en pension les titres de la dette grecque si les agences de notation, qui étaient discréditées, les dégradaient. Elle a refusé de racheter des dettes grecques. On a aussi bricolé des institutions postdémocratiques, comme la « troïka ». Incompréhensible, inefficace.

    Que pensez-vous de la campagne européenne ?

    Je suis attristé par la morosité et la résignation en France. A droite comme à gauche, on refuse de parler des institutions alors qu'on a besoin de la démocratie pour reprendre le contrôle des forces du marché. On se couvre la tête de cendres en pensant à cette dette qu'on va laisser à nos enfants mais on laisse aussi une quantité de patrimoine immobilier, financier, inédit depuis la Belle Epoque. C'est plutôt une bonne nouvelle !

  • À quoi rêve l’europe ? Dans 3 jours, vous allez peut-être les réaliser en allant voter !

    D'après vous, qui rédige les textes qui vont régir l'europe de demain ?

     

    Ne restez pas aveugles, prenez le temps et la peine de lire ces documents (piqué sur le site www.notre-europe.eu

    devenu depuis le think tank de l'Europe (sic)

    https://institutdelors.eu/ ) :

     

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  • Revu de presse vite fait sur le poupouce !

     

    Alors, au menu, on a :

     

    La BAISSE des RETRAITES

    Et

    L’élection des conseillers communautaires.

     

     

    Vous, je ne sais pas ! Mais moi, je trouve le temps long ….  quand est-ce que tout ces zouaves vont dégager de l’horizon politique ?

    La fumée dégagée par les écoutes d’untel, de Machin, de Bidule, de Truc et leur cortège de Paul et Mike nous brouille la profondeur optique et nous rend le véritable paysage politique et social opaque.

    Qu’ils aillent tous se faire "empapa où t’es" et ferment leurs gueules une bonne fois pour toutes !

    Quand je pense que nous avons l’immense privilège d’avoir une ministre sociale géniale, qu’avons-nous besoin d’autre chose ?

    Vous vous rendez compte ? Marisol Touraine a fait passer une loi qui a pris pour doux nom :

    LOI n° 2014-40 du 20 janvier 2014 garantissant l'avenir et la justice du système de #retraites

    Bonne lecture !

     

    Si vous allez à l’art. 6 vous vous surprendrez à apprendre que Mayotte bénéficie de la revalorisation des retraites minimum dans la limite du plafond qu’aucun mayottais (même en maillot de bain) n’atteindra jamais !

    Voilà comment on passe notre argent de nos poches aux poches des immigrés clandestins à cent pour sang musulmans !

    D’autant que, non contents de geler les maigres retraites des vieillards cacochymes et souffreteux, voilà-t-y pas que le MEDEF et LES SYNDICATS signent la main dans la main à la demande du gouvernement l’imposition des majorations familiales. Ce qui signifie que les retraites évanescentes vont baisser pour cause de hausse des impôts !

    Merde ! ça mérite mieux qu’un silence respectueux, ça mérite des applaudissements, des hourras, des bravi et tutti quanti …. Les socialistes nous préparent un avenir radieux en ouvrant la voie pour les prochains gouvernements qui n’auront plus qu’à suivre connement ces avancées létales dans le sens de l’éradication de la vieillesse. Surtout si on considère la pub généreuse qui est faite à l’euthanasie avec le slogan éloquent : « le droit de mourir dignement » … bah voyons … comme si la mort pouvait être ‘indigne’ !

     

    Allez vous étonner, après ça, que d’aucuns ne votent pas socialiste !

     

    Bon ! si je vous emmerde, allez lire autre chose … je sais pas, moi, les articles innombrables et infinis sur les écoutes de bouches à oreilles via les portables mobiles et indiscrets !

     

    ………………………..

     

    Vous êtes encore là ! ?

    Boudiou ! Vous êtes des coriaces, vous n’avez pas peur de vous faire du mal ???

    Parce que tenez-vous bien, mais il y a encore des sujets graves dont personne ne parle de peur d’effaroucher les perdreaux enrubannés par la téloche !

     

    Vous croyez tout savoir sur les prochaines élections municipales !

    Vous êtes sûrs ?

    Savez-vous que vous allez voter pour le maire, ses conseillers et les conseillers communautaires ?

    Oui, le communautarisme nous gagne !

    Mais n’allez pas croire qu’il s’agisse d’élire les commissaires européens (qui sont cooptés par les lobbyistes bruxellois) … que nenni, non, il s’agit d’élire les dames et messieurs qui siègeront aux communautés de commune.

    Vous savez, ces trucs dispendieux qui coûtent les yeux de nos têtes et ne servent qu’à inventer de nouvelles taxes leur permettant de ripailler à nos frais !

    Non mais, franchement, vous avez déjà pris le temps d’admirer ces conseillers ?

    Vous avez vu leurs tronches de benêts, leurs tenues de bouseux, leurs faciès couperosés de débiles alcooliques ?

    Et c’est sur ces gens là qu’on compte pour améliorer la démocratie ?

    Putain ! c’est à dégobiller !

     

    Et pour finir, la bonne nouvelle de la prise en compte démocratique des bulletins blancs.

    Mais ATTENTION ! Nous parlons de bulletins « blancs » !

    Pas noirs, ni bleus, ni caca d’oie …. Ni raturés, ni bidouillés … c’est fini ce temps là, le temps joyeux des panachages et des messages subliminaux …. Désormais, vous devrez vous munir d’un bulletin blanc … IMMACULÉ … sinon … ben il sera nul et non comptabilisé.

    Comptabilisé dans quoi ?

    Bof !

    Dans le calcul des bulletins, mais pas des suffrages exprimés, faut pas rêver !

    Alors … à quoi ça sert ?

    Ben dame … à nous prendre pour des cons en nous faisant croire que c’est de la démocratie !

    Moi, je vais leur mettre « mort aux cons » sur mon bulletin !

    Ils le foutront à la poubelle c’est quand même mieux que de cautionner leur cinoche !

     

     

  • José Bové avachi dans le luxe et le lucre. Avec l’âge, même le lion le plus barbare finit par se laisser caresser dans le sens de l’argent facile.

     

     

    L’émission somnifère de Laurent Ruquier fait toujours autant d’effet !

    C’était hier soir 22 février 2014.

    J’arrive au moment précis où Zé Jo Bo Vin pose son fondement sur le petit fauteuil qui en a tant vu (des culs !)

    Celui-là est mou, mou, mou … à l’infini !

     

    Le grand pourfendeur des guerriers maïs, le défenseur de la graine saine et du bon sens paysan qui va toujours dans le sens qui l’arrange … l’homme qui a goûté le sel âcre des prisons surpeuplées, lui qui a osé défier l’autorité musclée … le voilà avachi dans le velours côtelé de Ruquier.

    L’Europe ?

    L’Europe, c’est super, c’est merveilleux, c’est extraordinaire, c’est comme un rêve enchanteur dont on ne souhaite pas se réveiller.

    L’Europe, c’est superbe, on discute avec des gens très intelligents, on les convainc, on se laisse convaincre, on échange des idées et à la fin on touche le gros lot.

    Parce que ce qu’il nous dit pas, le Bové, c’est le train de vie que l’Europe lui apporte avec son cortège de voyages à l’œil, d’hôtels 4 étoiles, de gentilles hôtesses dévouées (corps et) âmes, de restaurants gastronomiques,  de cadeaux luxueux …. Et de très généreuses prébendes sonores et trébuchantes exonérées, de surcroît, d’impôts sur le revenu. Et puis … plus tard … la retaite … je vous raconte pas !!!!!

    Alors, forcément, ce paysan au bon gros bon sens près de chez lui ne va pas cracher dans la soupe, ni dans le pain au maïs … qui le ferait ?

    Il est content le bovin avec tout ces privilèges liés à la fonction délicieuse de député européen. D’ailleurs il l’aime tant cette fonction qu’il se représente pour un nouveau mandat et n’exclut pas d’y finir ses jours dans la ouate douce et feutrée des palais dorés de Bruxelles.

     

    Caron et Polony ne mouftent pas, non, juste un petit commentaire pour dire combien ils sont heureux que Bové le soit !

    Pas de quoi crier « au loup !».

     

     

    Conclusion : il a dû casser sa pipe, on ne l’a pas vue de tout le temps qu’il est resté assis.

     

    Moi, bercé par tant de blabla soporifique, je m’empresse de rejoindre Morphée qui s’est installé confortablement sous la couette.

     


  • Moscovicci vs Le Pen … hier soir, à la télé, 3 février 2014, débat blabla. Aujourd’hui, j’interviewe les antagonistes qui reviennent sur leur prestation …

     

     

    Je reçois les deux protagonistes dans mon bureau-cabane-de-plage installé provisoirement dans la cour du café des chasseurs-pêcheurs-raniculteurs-quichieliculteurs.

    Pour toi, chère lectrice, cher lecteur, je vais cuisiner les déblablateurs.

     Il faut dire que le débat ne nous a pas déçu, la langue de bois a été particulièrement à l’honneur, les mensonges éhontés et les contre vérités évidentes firent florès … comme d’hab.

     

     

    Yfig : Monsieur Moscovicci, je vous remercie d’avoir accepté cet interview au débotté.

    Mosco : Mais je vous en prie, tout l’honneur m’en revient.

    Y : Alors, monsieur Moscovicci, vous en pensez quoi de votre débat avec Marine Le Pen ?

    M (très enthousiaste) : Vous avez vu comment je l’ai explosée La Pen ! ?

    Y : Vous voulez dire « la Le Pen » ?

    M (soudain renfrogné) : Je dis ce que je veux, quand je veux et c’est pas vous qui allez m’en empêcher !

    Y : …

    M (se reprend) : Et puis je vous demande de m’appeler, désormais, ‘Moscou veni vidi vici’. Après l’incontestable victoire que j’ai remportée sur La Pen, je suis en droit de réclamer cette reconnaissance.

    Y : Oui, comme vous voulez.

    M (très fier) : Je le veux !

    Y : Mais, monsieur ‘Moscou veni vidi vici’, n’avez-vous pas un peu forcé le trait lorsque vous avez affirmé que le chômage est résorbé, que l’économie est repartie et que les banques sont en pleine forme ?

    M (boudeur et fanfaron à la fois) : Et elle a répondu quoi La Pen ? Hein … rien … que dalle, je l’ai écrabouillée comme une punaise !

    Y : Elle a quand même mis en garde les clients du Crédit Agricole qui pourrait se déclarer en faillite prochainement …

    M (m’interrompt  rageur) : … C’est une inconsciente, une folle, on n’a pas le droit d’affoler les clients d’une grande banque, ils pourraient vider brutalement leurs comptes, ce qui ne ferait qu’accélérer le mouvement de panique !

    Y : Vous êtes en train de confirmer la rumeur !

    M (se lève et me toise) : Vous êtes un malandrin, vous votez pour La Pen, c’est ça ? Vous êtes antisémite, raciste et communiste !

    Y : Je vous en prie, rasseyez-vous monsieur le ministre des économies de bouts de chandelles et d’expédients, j’ai encore de nombreuses questions pour vous.

    M (se rassied, croise les jambes et prend son menton dans la main droite en reproduisant le geste auguste du penseur) : Je vous écoute ?

    Y : Vous défendez mordicus l’Europe contre les déclarations alarmantes de madame Le Pen ..

    M (dans sa main) : … Oui, et alors ?

    Y :  J’y viens … elle propose de revenir au franc en l’indexant sur l’Euro tout en le dévaluant de 30 % pour booster nos exportations et réduire les coûts de production  …

    M (se redresse soudain et … très docte) : … Elle dit n’importe quoi, je lui ai dit et elle n’a su que répondre … c’est normal, quand on affabule, on s’englue dans les mensonges !

    Y : Mais elle s’appuie sur des conseils sérieux, elle parle …

    M (finit ma phrase) : … de prix Nobel …. Ah ! Ah ! Ah ! Laissez-moi m’esclaffer, ce ne sont pas des prix Nobel, ce sont des charlatans antisémites racistes et communistes !

    Y : Vous avez quand même reconnu que les anglais n’étaient toujours pas passé à l’Euro !

    M (me regarde par en dessous ironique) : Vous êtes décidément de parti pris, monsieur je sais tout, les anglais, vous les avez vu les anglais ? ils sont en pleine merde, les anglais, ils sont en train de crever les anglais, c’est bien fait pour eux, ils n’avaient qu’à se mettre à l’euro !

    Y : Mais madame Le Pen donne les exemples de la Grèce, de l’Italie, de l’Espagne ….

    M (lève le bras pour m’intimer de me taire) : Oh là foutriquet,  vous êtes dans quel camp, vous aussi vous voulez que la France disparaisse de la planète en revenant au franc Mérovingien ? On ne peut pas arrêter le progrès quand il est en route, on ne reviendra pas sur les acquis de l’Europe et de tous les biens faits dont nous bénéficions chaque jour dans notre vie de tous les jours.

    Y : Excusez-moi de vous dire ça, monsieur ‘Moscou veni vidi vici’, mais je n’entends pas beaucoup d’arguments convaincants, vous vous contentez de nier, mais en quoi notre vie de tous les jours est-elle embellie par l’Europe ?

    M (condescendant) : Si vous n’êtes pas capable de vous en apercevoir …. Je ne vois pas pourquoi je continuerais à discuter avec un ignare !

    Il se lève …

    Y : Attendez, ne partez pas, j’ai apporté quelque chose pour vous !

    Je lui tends un paquet craft.

    Il l’ouvre et s’exclame :

    M : Oh ! Comme c’est gentil, des bouts de chandelles …. Quelle délicate attention !

    Du coup, il se rassied …

    Y : Madame Le Pen vous a aussi interpelé sur la LGBT et les nouvelles lois sur la famille et l’enseignement de la théorie des genres … vous avez esquivé … mais qu’en pensez-vous réellement ?

    M : Ah ! Tiens, vous avez mis un bout de bougie …. C’est pas bien, ça, je ne suis pas ministre des bouts de bougie !

    Y : Et pour la théorie des genres ?

    Il se lève et s’en va boire un canon au bar du café avec les pêcheurs, les raniculteurs et les chasseurs de mammouths.

     Marine Le Pen qui nous observait depuis une table de l’arrière salle où elle mangeait un pigeonneau flambé au calva de Macao se dépêche de terminer son encas et d’avaler sa Kanter … Je lui fais signe de venir …. Elle essuie ses lèvres pulpeuses à une serviette en papier qui absorbe  son rouge à lèvres … se lève et vient … je l’attends, debout et respectueux, elle me tend sa main droite que je baise goulument … enfin, elle s’assied en face de moi avec un immense sourire radieux.

    Y : Merci, madame Le Pen, d’avoir accepté cette interviewe post débats.

    M : Appelez-moi Marine, mon petit.

    Y : Euh … je suis plus âgé que vous, vous savez ?

    M : Et alors …. Vous êtes petit, non ? 

    Y : Bon ! Passons …

    M : Oui, c’est ça, venons en au sujet.

    Y : Qu’avez-vous pensé de votre adversaire monsieur ‘Moscou veni vidi vici’ ?

    M : Comment vous l’appelez ?

    Y : ‘Moscou veni vidi vici’, c’est lui qui m’a demandé de l’appeler comme ça !

    M : Si ça peut lui faire plaisir de se ridiculiser !

    Y : Mais vous, Marine, qu’en avez-vous pensé ?

    M : Bon ! Tout compte fait, appelez-moi ‘madame Le Pen’, j’aime pas trop cette familiarité.

    Y : Comme vous voudrez, madame Le Pen.

    M : …

    Y : Voulez-vous que je répète ma question ?

    M : Oui.

    Y : Qu’avez-vous pensé de la prestation de Mosco ?

    M : Ben vous avez vu … c’est un hâbleur, un menteur, un baratineur et j’en passe et des pires !

    Y : Pouvez-vous nous donner quelques exemples de ce vous dites pour nos lectrices et lecteurs ?

    M  (sûre d’elle) : Oui, bien sûr.

    Y : …

    M (avec un grand sourire) : Vous pouvez répéter la question ?

    Y : Passons …. Vous proposez de quitter l’Euro pour revenir au Franc, Mosco n’est pas d’accord … qui a raison ?

    M (sûre d’elle) : Mais moi, bien sûr !

    Y : Pourriez-vous développer votre argumentation pour nos lectrices et lecteurs ?

    M (sûre d’elle) : Oui, bien sûr.

    Y : …….. OK ! Bon, euh … si vous ne vous justifiez pas plus que ça, nos lectrices et lecteurs vont rester sur leur faim !

    M (ravie) : Oh ! Oui, merci, c’est très gentil, je veux bien un autre pigeonneau, ils sont délicieux !

    Je fais un signe au serveur qui nous apporte un pigeonneau sur son nid de petits pois.

    Je la regarde manger le pigeonneau … quand elle a fini, le serveur débarrasse la table.

    Y : Pouvons-nous reprendre l’entretien, madame Le Pen ?

    M (s’essuyant la bouche) : Mumm miak slurp … appelez-moi Marine, cher monsieur, ce pigeonneau était divin, c’est du sauvage, ça se sent !

    Le serveur passe près de notre table avec deux pigeonneaux … Marine est hypnotisée …

    Y : Marine …. Marine …

    M : Oui … pardon, j’ai vu passer des pigeonneaux …. Où en étions-nous ?

    Y : Je ne sais plus très bien moi-même, mais si vous nous parliez de votre programme pour l’Europe ?

    M (se penche en avant, les mains bien à plat sur la table) : Oh c’est simple, ou bien l’Europe accepte nos conditions, ou bien nous quittons l’Europe.

    Y : …

    M (me regarde les yeux dans les yeux) : …

    Y : Mais … quelles sont ces conditions ?

    M : Il y en a deux !

    Y : … ?

    M : Premièrement, nous dévaluons l’Euro de 30% ou bien nous revenons au Franc que nous dévaluons de 30%.

    Y : …

    M : La deuxième, nous dissolvons le Conseil Européen qui n’a pas de légitimité démocratique et troisièmement, nous signons une nouvelle charte européenne qui nous redonne notre indépendance nationale quant aux lois, aux finances, au droit du travail et au code de la route.

    Y : Ça fait trois si ….

    M : Et quatrièmement nous cessons immédiatement de payer la dette des autres pays, ils n’ont qu’à faire comme nous … se démerder !

    Y : Vous pensez donc que l’Europe n’apporte rien à la France ?

    M (très ironique) : Mais pas du tout …. Bien au contraire … l’Europe nous apporte des tas d’emmerdes !

    Y : Et vous, avez-vous une opinion sur la théorie des genres ?

    M (visiblement très énervée par la question) : La LGBT est une toute petite minorité qui veut imposer ses codes au reste des français au détriment de la famille que ce gouvernement de pé … euh … de … détraqués veut détruire pour mieux imposer ses dépravations, ses déviations sexuelles et ses pratiques douteuses … tiens ! Regardez Hollande, il vivrait avec un harem si on le laissait faire, vous ne croyez tout de même pas qu’il se serait arrêté à deux si on ne l’avait pas démasqué … ce n’est pas pour rien qu’il a été l’élève de DSK à HEC ! (Hautes Études de Cul)

    Y : Vous avez évoqué la situation difficile d’une grande banque française et on a senti un moment de flottement, Mosco vous accusant de paniquer les clients sans raison …

    M : Si vous êtes client du CA, c’est le moment de reprendre vos sous si vous ne voulez pas les perdre !

     

    A ce moment, le serveur passe avec un pigeonneau …. Elle lui fait un croche pied et rattrape le pigeonneau au vol …

     

    Je m’en vais ….. épuisé !

  • 11 janvier 2014 : Encore un immense moment de télé à mettre au crédit de Laurent Ruquier (poils au niais) ! Valérie et Julie à poil (au fion) sous la brise du bord de mer !

     

     

    Hier soir on peut dire que Lolo s’est décarcassé :

    J’ai pris l’émission en cours parce que j’avais mieux à faire.

    Mais je voulais entendre ce que Denis Payre pouvait bien avoir à nous raconter.

    Faut dire que moi, BO*, je m’en suis servi professionnellement.

    *Business Objects, c’est un outil d’interrogation de bases de données relationnelles (SGBDR) et tout particulièrement ORACLE dont j’étais un « spécialiste » ; je ne voudrais pas passer pour arrogant, mais j’étais pas mauvais dans mon domaine, à la fois fonctionnel et technique.

    Mais assez parlé de moi, revenons à nos oignons …

    BO, donc, permet de définir entre informaticien et utilisateurs néophytes des « univers », c’est-à-dire des rassemblements de données restructurées par définition fonctionnelle.

    Exemple, vous avez des tables dans lesquelles vous gérez le personnel, les paies, les charges sociales, les stocks de matières premières et une autre pour les matières finies, une table des taux de TVA, une autre pour le PCG (Plan Comptable Général) … etc …

    Bon !

    Vous, ce qui vous intéresse c’est de savoir combien vous avez servis de salaires et à qui dans une année.

    Avec BO, l’informaticien maison va définir un univers que vous allez appeler « déclarations fiscales » et dans lequel vous allez « linker » (relier) les données du personnel et les données des salaires avec des agrégats (sommes sous-totaux et total) et  le chef comptable pourra à tout moment savoir quelle est la masse salariale de l’entreprise à l’instant ‘T’.

    Par contre, si le comptable veux savoir combien et quel employé a piqué des trucs dans le stock, faut que l’informaticien crée un autre univers qu’on nommera « pillage saccage et carambouille » !

    Faut aussi dire qu’il suffit d’un grain de couscous pour que rien ne marche car il faut mettre en place tout un tas d’autorisations et de paramètres fragiles et même précaires …. Bref, une véritable usine à gaz

    Vous avez compris ?

    Non ? Ben … je m’en fous !

     

    Donc ! Et j’en reviens au thème de ma chronique, je voulais savoir qu’elle usine à gaz était en train de nous concocter le sieur Payre avec son néo parti … ce ne fut pas long à comprendre …. Il souhaite gérer la France comme il gère son patrimoine, i.e. s’en foutre plein les fouilles après avoir changer les « règles du jeu » (nom d’un autre logiciel usine à gaz).

    Putain, je m’éclate à écrire cette chronique qui nique !!!

    Bon ! Je me suis remis à mes occupations tout en gardant une oreille inattentive à la télé descendue en sourdine comme un rafale descend en piqué avant de se planter ! (1 milliard quand même pour que Dassaut puisse acheter ses électeurs aux prochaines municipales !).

     

    Tout d’un coup …. Subitement … de façon tout à fait inattendue (pour moi), qui c’est t’y qui vient faire son numéro … ? …. Suspense …. Insoutenable …

    Eh oui !Nicolas Bedos !  L’incontournable pitre télévisuel dont le leitmotiv est : « toutes des putes » !

    Il a découpé une petite moustache  à la Hitler dans la touffe d’une pute et dans la toison d’une autre (plus abondante) il a découpé une barbichette qui part d’une oreille pour rejoindre l’autre en passant sous le menton !

    Ruquier s’effface et l’ingé son et lumière met Bedos dans le rond.

    Et voilà que Bedos se lance à cause perdue d’avance dans un plagiat souffreteux et mâchouillé du triste sir Dieudonné.

    Profitant de son statut de ‘protégé pistonné  parrainé caparaçonné’ par LA famille, il nous la joue antisémite primaire avec moult péroraisons et divers jeux foireux de mots pourris le tout dans une sauce lexicologique digne d’un potache en goguette à l’île de la Villette un soir de violettes ….

    Ça va si vite qu’on n’a même pas le temps de noter …. Heureusement !

    Ruquier fait semblant de se marrer, d’être choqué, d’être surpris, d’être interloqué, d’être complice, de se démarquer …. Tout y passe devant des invités éberlués, incrédules et stupéfaits qui affichent un sourire jaune et gêné.

    Ce petit numéro relève du pastiche d’un élève de sixième qui n’aurait pas appris ses leçons et voudrait faire semblant d’en faire exprès d’être inculte.

    Du grand Bedos …. Enfin … grand comme un benêt !

    Et il n’ose même pas terminer son œuvre par un salut nazi !

    Jamais la phrase du Cid écrite par Corneille (pas le chanteur anémié) n’a trouvé autant de justification : « À faire le con sans danger on fait un flop sans gloire ! »

    Content de lui le petit Bedos … mais pas autant que Ruquier qui n’a pas eu le courage d’inviter l’original et s’est contenté de ce pâle ersatz qui ne risque pas de fâcher qui que ce soit ! Pathétique.

     

    J’étais là, le cul sur mon fauteuil à me demander comment pareille pantomime pouvait bien être diffusée sur une chaîne publique ? Le regard vide plongé dans l’insondable profondeur de la connerie rémanente d’un spectacle affligeant ….quand Ruquier a décidé de porter l’estocade fatale, le coup du lapin derrière les étiquettes !

    Pour mieux nous désoler, il a invité Rachel, auteure d’une autobiographie éponyme.

    Elle va se poser dans le fauteuil et là, nouvelle stupéfaction, elle parle « petit nègre » !

    Au début, je me dis que c’est encore un gag, l’autre là … dont j’ai oublié le nom et qui nous fait des sketch parfois réussi dans des déguisements pas possibles …. Mais à mieux y regarder, après la surprise et le doute, il faut s’y résoudre, c’est du sérieux, du lourd … la vie d’une africaine malheureuse qui est devenue une grande vedette de je ne sais quoi et qui rafle tous les prix et qui a écrit (comment ???? ça restera à jamais un mystère !) le récit passionnant (surtout pour elle) de sa vie dissolue et claudicante entre Charybde et Scylla … ou, si vous préféré, entre deux hoquets !

    Voilà !

    C’était un samedi ordinaire à la télé en France.

    Je ne pouvais pas laisser ça sans perdre un peu de mon précieux temps à en faire une note.

    Pauvre France. Pauvres français …. On nous impose des nuls et on nous prive des bons !

     

  • Mort de Madiba ! Deux ans en Afrique du Sud, ça laisse des traces …. (Pretoria 1995 & 1996)

     

     

     

    J'ai mis un brassard noir à ma chemise madiba !

    Et pis c'est tout !

    Madiba, il a laissé sa femme s'occuper de mettre l'AFS en coupe taillée par les mafieux noirs qui avaient déjà la main mise sur tous les townships du pays.

    Certes, les blancs avaient bien investi les strates financières avec la tribu de Stael à la tête de la BCZA (Banque Centrale), et ses autres potes aux manettes des grands groupes et filiales américaines et européennes, mais la grande masse des petits blancs était totalement écartée des mangeoires bien garnies. Ils vivaient un cran au dessus des noirs, mais à peine. Pendant les deux ans que nous avons passés en ZA 'Zuid Africa', nous avons vu des milliers de sudaf quitter le pays pour émigrer vers l'Australie.

    Avec le positive discrimation act, une grande partie de la classe montante noire a investit les meilleures places, en doublons payés à rien foutre parce que chaque fois qu'ils prenaient une initiative ça tournait à la catastrophe !

    Madiba, il inaugurait les chrysanthèmes et il a demandé à ses copains d’organiser des procès bidons pour juger les méchants blancs qui avaient massacré les gentils noirs.

    Bien entendu il s’agissait non de punir, mais de vider l’abcès en demandant aux simples flics et autres gardes barrières de faire leur mea culpa (contrition). On aurait dit des mauvaises pièces de théâtre comme on en voyait dans les années cinquante en noir et blanc sur la seule chaîne de télé de l’époque en France.

    Y’avait des pleureuses, des énervés, des têtus, des boudeurs, des tartuffes …. Etc … impossible, je me souviens de suivre ces pantomimes plus d’une minute.

     Cette confrontation des familles face aux tortionnaires qui n’étaient en fait que de simples exécutants avait ce goût âcre des procès d’intention interminables qui ne règlent rien.

    Bien entendu, les grands responsables sont restés bien à l’abri dans leurs villas gardées comme des châteaux forts. Parce qu’en Afrique du Sud, on est très riche ou rien du tout !

    D’ailleurs, il y avait un immense contraste entre Johannesbourg et Prétoria.

    Le centre historique de Jobourg n’était qu’un immense champ de ruines calcinées envahi par des petites carrioles de vendeuses à la sauvette qui proposaient leurs légumes et autres bijoux en toc à des chalands indifférents et  désargentés. Mais il régnait une ambiance latente de violence menaçante et brutale. Un grand frisson vous prenait et vous n’aviez plus qu’une idée … sortir de là à tout prix avant qu’un tueur ne vous remarque à la blancheur de vote complexion et vous pique votre véhicule le canon d’une arme sur votre tempe (hi jacking) !

    Pretoria, était un patchwork de nombreux petits quartiers délimités par des axes routiers qui les séparaient entre eux. On distinguait très nettement le nord du sud et l’est de l’ouest car chacun avait son caractère propre lié à la période de construction (essentiellement) et au niveau de vie de ses habitants.

    Nous louions une villa de 10 pièces avec piscine dans le nord ouest de Prétoria. Dans ce petit quartier riche (notre villa était une des nombreuses villa propriétés du président de la Banque Centrale), les villas étaient entourées de pelouses et protégées par de simples murets.

    Les voleurs ne montraient pas le bout de leur nez car dans ce quartier régnait le « neighbour watch » (surveillance par les voisins). Toute personne qui pénétrait sur le territoire faisait l’objet d’une surveillance étroite si elle n’était déjà connue.

    C’est très important cette remarque parce que ailleurs, la plupart des maisons étaient protégées par de hauts murs avec barbelés électrifiés quant elles n’étaient pas carrément dans un ‘dominium’ avec ‘ons lapa’ (guérites) de gardes armés jusqu’aux dents qui n’empêchaient même pas les voleurs de s’introduire.

    Il ne se passait pas une nuit sans qu’un cambriolage à main armé ne défraie la presse locale. Et assez souvent il y avait mort d’homme.

    J’ai refusé de vivre armé, mais j’ai quand même suivi les cours donnés aux citoyens qui le souhaitaient. On enseignait de ne tuer dans la rue que si vote véhicule personnel était menacé de vol. Chez soi, il était interdit de tuer dehors, alors on vous mettait en garde : si vous descendez un cambrioleur dans votre jardin, ramenez-le dans la maison avant d’appeler la police.

    J’ai toujours eu l’esprit quelque peu retors, j’ai donc posé la question :

    « Mais les flics verront les traces de sang ! ? »

    « Aucune importance, du moment que le cadavre est dans la maison, les flics ne chercheront pas la petite bête ! »

    Malgré cette insécurité réelle, nous avons parcouru le pays en long, en large et en travers avec la grosse voiture que j’avais achetée à un membre de l’Ambassade de France. Une japonaise qui montait sans forcer à 220km/h.

    Il y avait de belles routes, de moins belles et mêmes des pistes interminables comme celle que l’on prenait pour aller à Sodwana Bay où se rassemblaient des centaines de gros 4X4.

    Pour accéder à Sodwana, il fallait traverser les terres Zoulou (les Zoulous sont autonomes et gouvernés par le roi des Zoulous), par une piste d’environ 6 mètres de large, pleine de trous immenses et ce sur cent kilomètres. De temps à autres, des zoulous sortaient du bush avec des objets sculptés en bois (nous en avons encore), on roulait à cinquante kilomètres heures au grand maximum et le plus souvent bien moins vite.  

    Les Boers sont rugueux, pour ne pas dire abrupts et toujours armés jusqu’aux dents (et c’est un euphémisme). Ils adorent se rassembler en plein bush pour vivre comme des sauvages mais avec le confort dernier cri. Tant que votre peau est blanche, ils ne vous tirent pas dessus sans sommation.

    Dans le zoo de Prétoria, j’ai croisé un jour un blanc immense (plus de 2m de haut) avec une carrure d’armoire bretonne qui se baladait avec son épouse (toute petite) qui poussait une poussette et … il avait à sa ceinture un gigantesque flingue (j’en n’ai jamais revu d’aussi gros). C’était anachronique, personne ne pouvait avoir l’idée de s’attaquer à ce géant !

    Nous, à Sodwana, en bons européens, nous louions des ‘lodges’. C’étaient des maisons entièrement en bois (sauf le frigo, l’évier et la plaque de gaz, les couverts et les draps) sur pilotis. Les singes rodaient et venaient piquer tout ce qu’on laissait sans surveillance.

     

    L’autre balade inévitable, c’était le Kruger Park. C’est de là que j’ai tiré mes émotions compilées dans mon mirliton : « Le soir tombe sur la savane sauvage ».

    Toujours des lodges et des steaks de 2 kilos cuits au « braï » (BBQ).

    Nous avons dû sacrifier une fois ou deux à Sun City. Mais c’était vraiment pour ne pas avoir à avouer qu’on ne connaissait pas !


    Voilà un peu de ce que la mort de Mandela évoque en moi.

     

    Note aventure en Afrique du Sud s'est mal terminée, comme presque toutes mes aventures africaines.

    J'ai été victime d'un noir hyper raciste qui ne voulait pas d'un étranger blanc dans l'entreprise qui m'a partout ailleurs accueilli à bras grands ouverts (oui, surtout mes compétences)  : Tunisie, Sénégal, USA, UK, Autriche, Singapour, Australie, France ...
    la société ORACLE


  • Dingue ! Incroyable ! Inouï ! Invraisemblable ! Mirifique ! Abracadabrantesque ! Ubuesque ! Calambredènesque ! Les socialistes prennent la démesure de leurs décisions insanes !!!!

     

    L'Autorité de la concurrence saisie de la gestion privatisée des autoroutes

    Mais que leur arrive-t-il ????

    Ils ont confié la concession des autoroutes aux grands des BTP qui ont fait des milliards de bénéfices en les construisant … et soudain, brutalement, inopinément ils se rendent compte que ces entreprises sont aussi celles qui ont construit les  autoroutes, les gèrent et sont chargées de leur entretien ….

    Et que font ces belles entreprises ?

    Elles s’affectent les marchés d’entretien , sans concurrence (évidemment), sans contrôle …. décident des tarifs...

     

    Reste plus au gouvernement de rapides émeus que de s’apercevoir que la société TOTAL est française à l’origine et a bénéficié après la guerre de toutes les mannes de l’Etat, qu’EDF n’aurait jamais pu exister sans l’Etat, que France Télécom est l’un des plus flamboyant succès de l’Etat et que Thomson multiformes (Défense, électronique, informatique, médecine …etc ….) est français … et j’en oublie … évaluent les bénéfices dont ils ont besoin pour étendre leur pouvoir ....

    Mais comment ont-ils pu oublier ?

    Ne cherchez pas …. Leurs enfants, leurs parents, leurs amis …. Tous, ils en profitent tous …. Et qu’importe que nous, les pauvres pouilleux, en mourions !

  • La télé, le cinoche, les films qu'on fait à la maison ou dans la rue, le cinéma d'papa, Taubira à poils et plumes ... où va la France ?

     

    Gilles Verdiani : Des mesures urgentes pour une réforme de l’audiovisuel

    Publié le 17 octobre 2013 par Profondeur de champs

     

     

    « La masse des films de fiction produits chaque année dans notre pays racontent globalement les mêmes histoires de la même façon. » (sic)

     

    Il est marrant le mec, il est dedans, en plein dedans et il a toutes les bonnes références qui vont bien (Neuhoff, Duchamp, Kandinsky, Picasso, Warhol …  que du beau linge, il oublie juste le grand, le très très grand génie : Woody wood picker Allen !) et pourtant il prétend que rien ne va plus !

    Que veut-il de plus ?

    Ils ont la main mise absolue sur le cinéma et l’audiovisuel mais ça ne leur suffit pas, ils voudraient un genre d’HADOPPI mais en plus puissant parce que le hic c’est que les voyeurs se tournent vers youtube ou dailymotion plutôt que de remplir les salles de cinoche et leurs poches !

    Où est la création ?

    Sur le Net.

    Où sont les spectateurs ?

    Sur le Net.

    Qui c’est qui fait des films financés par le CNC avec des acteurs payés comme des footballeurs ?  eux !

    Qui va voir ces films ?

    Personne !

     

    Bah ! le cinéma il est partout ….  Même dans la rue où les lycéens bougent leur cul pour nada !

     

    Allez ! heureusement on peut encore écrire ses propres scripts et chansons …. Mais jusqu’à quand ?



     

  • Le frère de la pauvre petite victime tuée par un salaud de bijoutier interviewé à la télé exprime sa colère et sa juste haine contre l’assassin de jeune brave et sympa !

     

    Le pauvre gosse sortait de 2 ans de prison. Sa femme étant enceinte, il s’est posé la question de l’avenir de son bébé. Au chômage et sans revenus, il a tout naturellement pensé à un petit braquage histoire de payer les couches.

    Avec un pote à lui, il emprunte un scooter et se pointent armes au poing chez le bijoutier. Ils le bousculent un peu, histoire de l’attendrir puis, lui demande d’ouvrir son coffre pour l’aider à soulager la peine qu’il a à protéger ses bijoux de famille.

    Une fois le larcin réalisé, ils remontent sur leur fidèle destrier pour rentrer dans la cité.

    LAS ! Qu’est-ce qui a bien pu arriver au bijoutier qui, au lieu de remplir sa déclaration d’assurance avec son stylo s’empare d’un pistolet qui traînait là et sans réfléchir à la gravité de son acte, tire dans le dos (le lâche) du jeune fuyard qui ne le menaçait plus puisqu’il lui tournait le dos ! (Vous suivez ou il faut vous faire un dessin ?)

    Ce salopard de bijoutier fait mouche et tue le pauvre petit ! (Je continue de vous raconter le point de vue du frère de la victime … hein !!!)

    Non, mais, allô quoi !

    Le frère du mort exprime vertement sa révolte à l’idée que le bijoutier a tiré en pleine rue, en pleine journée, un jour sans école où les enfants sont dans la rue !!!

    C’est une honte, le braquage était terminé, tout s’était bien passé et il a fallut que ce pourri de bijoutier tire sur son frère sans défense !

    Il a la haine le frérot !!!!!!

    Ouaip, c’est lui qui a la haine, qu’importe que les cambrioleurs étaient lourdement armés, un jour sans école, qu’ils aient frappé sauvagement le bijoutier et lui aient piqué ses biens par violence armée …. Il n’avait qu’à se laisser faire et pi c’est tout, les assurances sont là pour réparer les dégâts !

    C’est la nouvelle philosophie que nous proposent les jeunes : « on te pique tes biens et toi tu fermes ta gueule et tu te démerdes avec l’assurance. »