Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Tartarin n'est pas mort ! - Page 9

  • Le Sénat vote le mariage pour tous ! ma concierge s'en bat les couilles ! et moi itou !

     

    LE     TRACTOSAURE

     

    J’le connais depuis qu’on habite ici, donc, ça doit bien faire vingt cinq ans.

    Le père Cauchois, dit le grincheux, est une figure dans notre microcosme.

    Y ‘en a même qui le connaissent au delà des frontières du village et on m’a rapporté qu’on en parle jusqu’à Cormeilles.

    Paysan de son état, il baguenaude sur son tracteur orange dont la marque a été lessivée par les intempéries et le temps, orange, qui a dû être rouge par le passé.

    L’hiver il porte une espèce de blouson d’aviateur de la RAF qu’il a récupéré on ne sait d’où, avec un col fourrure et des lambeaux de cuir de ci de là sur le poitrail et dans le dos qu’on ne peut entrapercevoir que lorsqu’il descend de son engin, ce qui est rarissime. Ouais, on dirait qu’il a le cul collé au siège de son tracteur, à moins qu’il ne soit le fruit d’un croisement improbable entre une paysanne et un tracteur, un peu comme un centaure qu’on appellerait alors un « tractosaure ».

    Il a toujours un bout de clop à son bec édenté, où quelques chicots noirâtres ne laissent aucun doute sur son indifférence à l’hygiène dentaire. D’ailleurs, quand on s’en approche trop, les fragrances de mouise, à moins qu’il ne s’agisse de bouse, vous font reculer illico de trois pas au moins et même en plein vent.

    Il a une grosse bouille rouge mal rasée. Il doit utiliser un rasoir à main centenaire pour être toujours aussi mal rasé sans pour autant être barbu.

    Il roule ses cigarettes et n’utilise que du tabac gris, m’a-t-il confié un jour où il avait réussi à me coincer au bout du chemin, et on eut dit qu’il me faisait là, la confidence du siècle !

    Dés les premiers beaux jours, le Grincheux revêt son éternel marcel. Je n’ai pas pu lui arracher les vers du nez (l’image est forte quand on voit dans les trous de son nez !), a-t-il un unique marcel, en a-t-il plusieurs ? Et sa femme lave-t-elle ses marcels ? Bah ! avec lui, ce n’est pas vraiment une question métaphysique, non, juste une toute petite curiosité logistique.

    Sa femme, c’est la fermière, une petite femme noueuse et claudicante.

    Elle était vieille quand nous sommes venus nous installer ici, et aujourd’hui, elle n’a pas vieilli. C’est à elle qu’on s’adresse pour acheter des œufs ou du lait. Elle entretient quelques vaches dont elle vend le lait et les veaux. Enfin, je n’ai pas tout compris, je n’aurais pas pu être fermier.

    Le Grincheux, lui, s’occupe des cultures et des pommiers. Son cidre entièrement fait à la main est recherché dans toute la Normandie. Il le vend cher, mais il y met tant de cœur et d’ouvrage. Le cidre, c’est à la fin de l’automne, juste avant l’hiver et c’est tout un rituel car on ne presse pas n’importe quel jour. Il faut la conjonction de la lune et du vent. Ne m’en demandez pas plus, c’est tout ce que j’en ai retenu.

    Il y a de ça une dizaine d’années, le Grincheux  m’a fait demander par l’entremise de sa fermière de femme si je voulais voir comment il fait le cidre. Bien entendu j’ai répondu par l’affirmative avec une certaine excitation.

    Le jour venu, calculé selon des critères quasi mystiques et impliquant la lune et le vent, je fus convié à la fabrication de la précieuse boisson.

    J’arrivai à la ferme et le Grincheux m’attendait. Il me conduisit jusqu’au grand pressoir de la cour, celui dont on aperçoit le toit de chaume depuis notre jardin.

    Une grande charrette pleine de brassées reposait devant la porte du pressoir.

     Le Grincheux y prit deux brassées et encouragé par l’exemple, j’en fis de même. Après tout, être ainsi convié à l’élaboration d’un produit magique du terroir valait bien que je m’investisse un peu.

    L’intérieur du pressoir était dans une obscure pénombre et il me fallut quelques secondes avant que mes yeux ne s’habituent à cette obscurité. Mais déjà le Grincheux me bousculait au passage en m’enjoignant de déposer les deux brassées au pied du pressoir en granit, à côté des siennes et de le suivre aller en chercher d’autres à la charrette.

    Un trop rapide coup d’oeil au pressoir ne me permit pas d’en concevoir tous les détails, mais je vis comme dans un conte de fées qu’un petit cheval était attelé au bras du gros rouleau de granit.

    Nous déchargeâmes la charrette et j’étais en nage en ramenant les dernières brassées. Le Grincheux m’avait laissé finir seul dès la moitié déchargée et avait commencé à vider les pommes dans la rigole du pressoir, tout autour.

    Je ne sentais plus mes mains ni mes reins et j’avais maintenant presque froid dans la nuit à peine éclairée du soleil passant par la porte.

    Je fis un rapide écart au passage du cheval dont le bât aurait pu m’heurter. Il était aveuglé par des oeillères et ne pouvait me voir. C’était un petit cheval brun, mais on sentait sa puissance et il tournait sans effort autour du pressoir.

    J’avais enfin le temps d’admirer l’ensemble.

    C’était vraiment magnifique, le mariage du chêne et du granit est somptueux, majestueux.

    Un long bras de chêne entraîne un engrenage en chêne qui fait tourner la grande roue de granit dans la rigole du socle, de granit aussi, emplie de pommes.

    Une goulotte taillée dans le granit de la rigole et munie d’un grillage laisse couler le jus de pomme dans une grande bassine de chêne que le Grincheux me demanda de l’aider à verser dans un fût de chêne le long du mur en montant sur une espèce d’estrade mobile qui permet d’arriver juste à hauteur du haut du fût..

    Au fur et à mesure du brassage, le Grincheux à l’aide d’une pelle de forme spéciale et aux dimensions exactes de la rigole, retira les résidus de pulpe de pommes et les mit dans une grande cuve de chêne.

    Il me regarda et me lança : « ça, c’est pour faire la piquette. » Et son explication me laissa encore plus interrogatif.

    L’odeur sure de pomme écrasée, celle de ma propre sueur et celle du bonhomme et de son cheval emplissait à présent le pressoir et en regardant vers la petite porte ensoleillée, j’aperçus un nuage de vapeurs embaumées en sortir. J’eus l’impression d’être remonté dans le temps et de revivre comme un paysan du moyen-âge.

    Je n’ai pas vu les heures passées, et si ce n’était mes mains cloquées, mes épaules écartelées et mes reins laminés, je ne me serais pas soudain rendu compte que la nuit était tombée.

    Le Grincheux me lança :

    « Bon laisse,, je vais finir tout seul, ça ira pour aujourd’hui. Si tu veux, tu reviens demain, j’ai encore une charrette. »

    J’ai serré la grosse main qu’il me tendait sans lui montrer qu’il me faisait un mal de chien.

    Je suis rentré à la maison, j’ai pris une douche et me suis précipité sous les draps.

    Je me suis levé pendant la nuit pour aller manger un morceau, puis me suis rendormi très fort.

    Non, je ne pouvais pas y retourner le lendemain, j’étais brisé et hors d’usage.

    J’ai mis une semaine à m’en remettre.

    Ma femme est allée acheter quelques œufs et elle est revenue avec un drôle d’air ironique. Elle n’avait pas que des œufs, elle avait aussi un panier que je ne lui connaissais pas.

    « Mon pauvre Yfig, il t’a bien roulé le Grincheux. »

    « Roulé, pourquoi ? »

    « C’est sa femme qui m’a tout raconté parce qu’elle a un peu honte. »

    « Mais honte de quoi ? »

    « Le Grincheux, tu lui as fait économiser deux journées de journaliers qu’il aurait été obligé de payer si tu ne  l’avais pas aidé. Tiens, sa femme m’a donné cinq bouteilles de cidre pour se faire pardonner.»

     

    C’est super, j’ai eu une merveilleuse journée et en plus on me récompense. Et je n’ai pu m’empêcher de penser à Maupassant et à toutes ces histoires de paysannerie et de roublardises.

     

    A quelques temps de là, je croisai au bout du chemin de Crémanville le Sieur Grincheux chevauchant son inséparable et vaillant tracteur.

    Sans prendre la peine de couper le moteur ce qui nous obligea à élever de la voix, le Grincheux entreprit de me convaincre de ses propres convictions politiques qu’il a fort à droite toute !

    J’évitai tant que faire se peut, mais sans pour autant me compromettre, d’entrer dans une inutile polémique qui nous eut conduit à un inévitable conflit de voisinage. Je le laissai donc me débiter ses tonnes de lisier sans vraiment tout entendre à cause du moteur. Mais pour ne pas trop le laisser se douter de mon ennui, je tentais régulièrement des :

    « Bon ! c’est pas tout ça, mais … »

    Mais … il reprenait de plus belle son monologue et on eut dit qu’il prenait un malin plaisir à me tenir là, debout près de lui à me faire chier. A la fin, il eut raison de moi et je ne protestais même plus, je restais coi, la tête basse à subir mon injuste châtiment.

     

    Sans que rien ne le laisse présager, il stoppa soudainement le flot de ses mots. Sans me regarder, il dit :

    « Faut que je fasse le plein.»

    Je me demandai bien ce que le bonhomme s’apprêtait à faire, et je le vis sortir d’une espèce de coffre qu’il avait sur le côté de son tracteur une bouteille en plastique transparent  d’eau minérale à l’étiquette illisible tant elle était usée.

    Et je vis le bonhomme verser le contenu de la dite bouteille dans le réservoir de son tracteur. Le roué fit semblant de ne pas se rendre compte de ma stupéfaction et remonta dare-dare sur son noble destrier. Il avait déjà enclenché la première et appuyé sur le champignon …. Non, je ne pouvais pas le laisser partir comme ça  …. Sans savoir …. Il m’aurait fallu des siècles de remords pour m’auto absoudre d’une pareille bévue !

    Je lui chopais le bas de son pantalon et le secouais avec véhémence.

    « Qu’est-ce qu’y’a ? »

    Et je hurlai :

    « Vous avez mis de l’eau dans votre réservoir ! ? » moitié interrogatif, moitié admiratif.

    « Non, c’est du calva »

    et il partit  en trombe.

     

    J’étais sur le bord du chemin comme une andouille sur le bord de l’apoplexie.

    Ma perplexité n’avait d’égale que mon immobilité ; je sentais les racines pousser à mes souliers et la ramure sur mon crâne.

     

     

  • Avez-vous jamais entendu parler de la course à l'échalotte ?

     

     

    On prend le cobaye par la peau du cou de la main gauche (pour les droitiers) et par la peau du cul de la main droite.

    Appuyant de la main gauche pour déséquilibrer le sujet, on le lève du cul de la main droit pour l'obliger à avancer ...

    Une fois le couillon en route, on accélère le mouvement jusqu'à ce que le mec coure comme un dératé !

    Ca y'est, vous avez la vidéo dans l'iris .... ?

    Bon, ben voilà ce que la politique nous impose !

    On court, la tête baissée, sans pouvoir rien maîtriser, sans vraiment contrôler notre course ni notre route ... on fonce, tête baissée, cul en l'air vers ...................  on peut pas savoir puisqu'on est la tête dans l'cul !!!!!

  • Premier épisode des aventures extraordinaires de tata Baluchon

     

     

     

    Dessin de Frédéric Hémon


  • Indignations face aux insupportables mesures prises par le gouvernement pour pourrir la France.

     

    C’est tous les jours et sans relâche que les socialistes érodent notre beau pays, suivant en cela les consignes inventées par Sarkozy le représentant du grand capital international !

     

    Les retraites taxées et l’âge de la retraite reporté de nouveau à 65 ans.

    D’une, les retraités ont payé et ont droit à leur retraite.

    Deux, reporter la retraite à 65 ans, c’est condamner tous les futurs retraités à la famine et au suicide car pour qu’une telle mesure soit justifiable, il faudrait donner du travail aux vieux jusqu’à la retraite …  et pas n’importe quel travail, un travail pouvant être exécuté par des personnes avancées en âge. Non seulement il n’y aura pas de travail, mais ceux qui travailleront jusqu’à 65 ans finiront usés jusqu’à la corde et ne profiteront pas de cette foutue retraite !

     

    Le litre de gazole aligné sur le prix du litre d’essence et le moteur diésel accusé de tuer 44000 personnes par an.

    D’une, le prix des carburants est largement taxé et c’est l’essence qui devrait être aligné sur le diésel.

    Et de deux, les moteurs diésel depuis 2000 sont équipés de filtres à particules et polluent moins que les moteurs à essence.

    Quant aux 44000 morts par inhalation de particules de diésel, ils doivent avoir été déterminés selon un calcul particulièrement tarabiscoté !

    Combien de morts par les émanations polluantes des raffineries de pétrole, des usines chimiques, des incinérateurs d’ordures,  des centrales nucléaires comme Tchernobyl et Fukushima ?

    Sans oublier les pets de lapins !

  • Lu sur le blog à Bayrou :

     

    "Toutes les forces du pays doivent soutenir les créateurs!"

     

     

    Comme d'hab. beaucoup de critiques, aucune proposition !

    Du bayroucouincouin, du  mou pour les glandus, du sirop pour les cors aux pieds, du vent dans les branches de cocotiers …..  de l’alcool de bénitier !

    Tartarin Bayrou n'est donc pas mort ! ?

     

    "Toutes les forces du pays doivent soutenir les créateurs!"

    Et les créations bidons  pour toucher des allocations aussi ????  Les fausses entreprises, les emplois fictifs qui explosent, les arnaques monstres à la sécu, aux allocs familiales, aux soins, aux subventions, aux retraites .... etc .... etc .... . à l'africaine !

    Notre pays ressemble à une rosse couverte de vermines qui lui sucent le sang et la font crever ! Et plus la rosse perd de force moins elle est capable de se défendre …..

    Personne dans ce pays n'a donc le courage de dire la vérité ! ?

    On continue de prêcher les bons sentiments naïfs et la morale à la mords moi l'noeud face à des mécréants qui n’ont cure du droit français ni de son peuple et espèrent même substituer à nos codes la charia et ses zélateurs !!!

    Réveillez-vous frères humains et français, votre ruine approche à pas de géant ....

     

    "Toutes les forces du pays doivent soutenir les créateurs!"

     

    Les créateurs ??????

    Vous parlez desquels ? Ceux qui ont vendu les brevets industriels aux chinois ?

    Quand ils ne leur ont pas donné contre un privilège ou une compromission.

    À qui profite le crime ?

    Et qui paie les pots cassés ?

    Qui renforcera en Europe ou pour le moins en France les lois anti-dépouillement de notre savoir faire industriel, technique, nucléaire (voir le dernier Canard Enchaîné) ?

    Florange, Florange ...  tout le monde en a plein le gosier mais Mittal se marre .... il casse l'outil français performant, la concurrence dangereuse et part avec les brevets fabriquer sa merde en Inde !

    Et la France, bonne fille, ferme sa gueule et fait profil bas contre quelques promesses oiseuses et une tranquillité toute provisoire …. !


    Et tout est comme ça, verminé jusqu'à l'os au point que n'importe quel français nanti, nourri de l'argent des contribuables est capable de quitter le pays pour profiter de son butin en toute tranquillité ......  c'est MINABLE de laisser faire tout ça !!

  • Y'a-t-il, oui ou merde un dieu des éléphants ?

    Depuis une semaine, matin, midi, soir et minuit, on nous fait chier avec 2 éléphants tuberculeux !!!!!

    Put...  ! Qu'on les laisse tranquille et surtout qu'on NOUS laisse tranquille !

    Y'a des SDF qui ne font pas l'objet de pareille attention ....  et pourtant ....  ce sont des êtres humains !

    Alors les pachydermes .... ça va bien !

  • La faim du monde annoncée à grands coups de pipo par les Mayas et largement reprise par les médias ...

    On ne compte plus les longues, très longues minutes consacrées dans les JT à l'annonce de la faim du monde !

    Les journaux ne sont pas en reste et font leurs unes du canular du siècle ....  en attendant le prochain.

    Moi, je dis qu'on doit parler de faim dans le monde.

    Toujours est-il que l'actualité est si plate que tous les médias se concentrent comme un seul homme sur la prédiction fantaisiste des Mayas qui sont des gens sérieux qui passent leur temps à faire des blagues au reste du monde.

    Car sincèrement, j'aimerais bien savoir en quoi c'est un scoop ?????

    LA faim dans le monde, c'est tous les jours, pas uniquement le 21 décembre pas même le mois de décembre, non, la faim dans le monde est une affaire qui roule .... et ce n'est que raison !

    Oui, parce que de la même façon qu'il faut des riches pour qu'il y ai des pauvres, il faut des affamés pour qu'on obtienne des obèses !

    A quand la fin de la faim dans le monde ?

  • AR MITTAL c'est l'or ..... des cavernes ! Youmbalayé font les indiens qui nous balancent des ULCOS dans la gueule !

    Allez, les acteurs politiques de la France ne savent plus quel rôle endosser pour nous faire rigoler !

    Ayrault, Hollande et Montebourg, vexés de l'attention permanente que la presse livre aux duettistes du R-UMP, ont décidé d'un commun désaccord non réciproque de se créer des personnages drôles ....  les drôles !

    Y'a Montebourg Ribouldingue qui se prend pour Filochard Hollande et décide de nationaliser tout ce qui n'obéit pas à ses fantasmes et y'a Croquignol Ayrault qui fout tout le gag par terre en signant dans le dos de Ribouldingue et Filochard un pacte de dupe avec la fourbe tata Baluchon Mittal qui leur fait croire qu'elle va sauver l'acier tout en sciant la branche sur laquelle ils se tripotent !

     

    Nous, les écrivaillons sans talent sommes totalement dépassés par l'incroyable imagination dont les politiques sont capables de faire preuve pour faire rire la France et les français (qui rient jaune ....  ces nains ) !!!

     

     

    Tant d'amateurisme naïf et pathétique devrait, en réalité, faire réfléchir les français !!!!!

     

    En vérité je vous le dis : votez pour MOI !"

    Je ne ferai pas pire et en plus j'ai même une chance de faire mieux !!!!!   ;-)

     


  • Yfig interviewe Francis Fouillon (en fait, FF – Fielleux Fouille-merde)

     


    Yfig est attablé à la terrasse du bar des chasseurs pêcheurs de Troussebourg (Calvados) … FF arrive en formule 1 et fait un tête à queue incntrôlé sur les gravillons du parking ….  Les 15 chasseurs sortent comme un seul homme et commencent à canarder tout ce qui bouge. Heureusement FF n’a pas bougé et Yfig a le temps de calmer les chasseurs qui retournent à leurs études du petit rouge.

     

    Y :     Bonjour monsieur Francis Fouillon, merci de vous être déplacé pour cette int …

    F :      Pardon, mais moi, c’est François Fillon.

    Y :     Oui monsieur Fillon, nous le savons, mais c’est un artifice, une fleur de rhétorique destinée à tromper l’ennemi pour qu’il n’y voit que du feu !

    F :      Ah bon ! Excellente idée !

    Y :     Je reprends où nous en étions resté …. Merci donc.

    Ma première question sera de vous demander ce que vous pensez de l’affaire UMP (Usurpations et Manigances Politicardes) ?

     

    F :      Le résultat des sondages ne sauraient mentir, je suis élu avec 70% des intentions de votes.

    Y :     Niez-vous que le résultat des votes …

    F :      Je vous arrête tout de suite, il n’y a pas eu d’élection mais une  manœuvre grossière et truquée par le truand qui manipule notre chère UMP !



    Marie-Madeleine, la serveuse arrive avec deux bolées de cidre normand du Calvados (le meilleur) et des pains au chocolat au gros sel de Guérande.


    Y :     Francis, on peut se tutoyer ?

    F :      Mais oui, bien sûr, tu peux, no problo !

    Y :     Est-ce qu’il faut re-voter ?

    F :      Pourquoi faire, puisque j’ai été officiellement élu par les sondages ?

    Y :     Mais les sondages ne sont pas encore reconnus comme pratique démocratique de validation d’intentions des sondés.

    F :      Taratata ! Hollande a bien été élu …. Non ?

    Y :     Mais il y a eu des élections !

    F :      Certes, mais ce n’était qu’une formalité qui a tout simplement confirmé les sondages, voilà pourquoi les élections (piège à cons) ne servent à rien si ce n’est à dépenser des sous en pleine crise financière.

    Y :     Mais …..  les principes démocratiques …

    F :      (Éclate  bruyamment de rires) Ah ! Ah ! Ah ! Laisse-moi rire coco, démocratie mon cul, nous sommes environ trois cent milles adhérents UMP plus PS et avec ça, nous dirigeons le pays depuis 1945 …. Les français l’ont dans l’baba et pis c’est tout !

    Y :     Vous avez une vision cataclysmique de la politique !

    F :      Non, pas du tout, je suis lucide et c’est pour ça que je dois absolument diriger le parti dont le président deviendra en 2017 le président de la France, des français et de tout ce qui va avec !

    Y :     Id est ?

    F :      Quid ?

    Y :     scripta manent, verba volant !

    F :      Et pour JFC, je conclurai comme il se doit : vae victis

     



  • Yfig interviewe Jean-Bernard Coupé (en fait JFC – Judaïque Fried Chiken)

     


     

    Nous sommes attablés à la terrasse du bar des chasseurs pêcheurs de Troussebourg (Calvados)

    Y :     Bonjour monsieur Jean-Bernard Coupé, merci pour cette …

    JB :    Pardon, moi, c’est Jean-François Copé !

    Y :     Oui monsieur Copé, nous le savons, mais c’est un artifice, une fleur de rhétorique destinée à tromper l’ennemi pour qu’il n’y voit que du feu !

    JB :    Ah bon ! Excellente idée !

    Y :     Je reprends où nous en étions resté …. Merci donc.

    Ma première question sera de vous demander ce que vous pensez de l’affaire UMP (Ubuesque Machin Politicien) ?

     

    JB :    Je ne vois pas de quoi vous parlez ?

    Y :     Vous en êtes pourtant le président ?

    JB :    Mais non, voyons, je faisais une fleur de rhétorique, je fais semblant de ne pas connaître pour tromper l’ennemi !

    Y :     Mais justement, c’est pour cela que je fais semblant d’interviewer un certain Jean-Bernard Coupé, ce pseudo permet de cacher votre réelle identité et de donner votre avis comme si vous étiez un quidam quelconque qui donne une opinion objective !

    JB :    Oh la la ! Vous êtes particulièrement tordu !

    Y :     Si vous préférez vous exprimer sous votre vrai nom, il n’y a pas de problème.

    JB :    (réfléchit longuement)

    Marie-Madeleine, la serveuse arrive avec deux cafés et des pains au chocolat.

    JB :    Je ne peux pas accepter votre proposition, j’ai été élu, je ne reviendrai pas là-dessus !

    Y :     Jean-Bernard, je peux te tutoyer ?

    JB :    No problo, tu peux !

    Y :     OK ! Alors dis-moi JB, que penses-tu en ton âme et conscience de ce foutoir UMPitre ?

    JB :    Tu n’aurais pas la recette de la daube, par hasard ?

    Y :     Euh … Oui, ma maman m’en faisait souvent, c’est délicieux !

    JB :    Exact ! On dit souvent avec dégout : « c’est de la daube » alors que la daube, c’est un véritable régal !

    Y :     Moi, je fais cuire une joue de bœuf pendant deux heures à la cocotte, il faut qu’elle soit très cuite pour fondre dans la bouche. Ensuite, je la coupe en tous petits morceaux et j’y ajoute des rondelles de cornichons et deux jaunes d’œufs. Et je sers la daube avec des patates à la vapeur …. C’est à se taper le cul par terre !

    JB :    J’ai bien noté, je vais transmettre ça à mon épouse.

    Y :     Et pour l’UMP ?

    JB :    Hors de question, j’y suis j’y reste ! J’ai été élu dans la plus parfaite légalité et personne, je dis bien PERSONNE ne me piquera ma place !

    Y :     Mais qu’est-ce qu’elle a donc de si extraordinaire cette place ?

    JB :    (semble éberlué qu’on lui pose pareille question) !

    Y :     ça doit être vraiment bien ! ?

    JB :    C’est bien mieux que ça !!! Tiens, ta daube, à côté …… (il prend un air dégouté)  eh bien c’est de la daube !