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Politique - Page 38

  • Notre bon président face aux feignasses


    Je le sais,

    je le sais depuis que je suis né ....

    ce monde a horreur de l'organisation, de l'ordonnancement.

    Tout ce qui permet aux branleurs de ne rien branler et aux rigolos de rigoler est mieux que tout ce qui oblige à la rigueur et au travail.

    Ainsi, notre bon président qui avait la même idée que moi de remettre les chômedus au boulot, se voit amendé par ses énarques de service qui ont fait d’une réforme une réformette.

    Un chômeur, après quinze jours qui se voit proposé un boulot ne pourra le refuser que si la fonction ne correspond pas à ses compétences !

    Mais c’est dingue !

    Un boulot, c’est un boulot !!! on ne saurait le refuser !!!!!!

    Allez, je vais me réveiller, ce cauchemar ne saurait perdurer ……. On va me dire que rien de tout cela n’est arrivé, que les chômeurs sont une illusion de prestidigitateur … une galéjade, un attrape nigauds …..

    Moi, si on me propose un poste de premier secrétaire du premier syndicat, avec voiture avec chauffeur, appartements de fonctions, bureau climatisé et défraiement de mes repas chez Maxim’s et mes soirées au Lido ou autre Crazy Horse Saloon ……. Je me vois mal refusant une pareille ‘responsabilité’ sous prétexte que je ne suis pas syndiqué !!!!!

     

     

    Ce monde est fou !

  • chanson d'amour

     
    Je ne garantis pas que ça marche !
    Si ça fout le binzzzzzz je le retirerai ! 
     
     

     
     

  • Principe des vases communicants et autres sports gouvernementaux

     

    Savez-vous, bande de nazes, ce qu’est un budget ?

    Ah ! vous croyez savoir …..

    Ben ! on n’est pas plus avancé !

     

     

    En fait, sachez qu’il existe deux types de budgets.

    Le budget des entreprises privées et le budget de l’état. (si vous me suivez depuis longtemps vous vous souviendrez que je vous ai déjà donné ce cours, mais il y a  du nouveau et des nouveaux)

     

    Dans l’élaboration d’un budget d’entreprise (ou familial) on commence toujours par définir les recettes.

     

    Pour un ménage, c’est le ou les salaires …

     

    Pour une entreprise, c’est le C.A. (Chiffre d’Affaires – autrement dit les ventes).

     

    Une fois qu’on sait ce qu’on va toucher, on enlève tous les frais incompressibles.

    Par exemple, le loyer, l’électricité, le chauffage, la voiture, l’alimentation, les loisirs, les club de bridge et de sports, les toiles et les peintures, sans oublier les pinceaux ….

     

    En général, on tombe sur un résultat négatif : les dépenses excèdent les rentrées d’argent.

    On passe aux restrictions budgétaires …. Pas de dinde le dimanche, fini les pinceaux poils de martre, on se contentera de pinceaux synthétiques, on n’ira plus voir grand-mère tous les week-end mais un week-end sur deux …. Etc ….

    On comprend aisément que les restrictions budgétaires consistent en choix de qualité de vie …. Soit je mange moins et je continue le sport, soit j’arrête le sport pour continuer de me nourrir ….. c’est toujours Cornélien …. Comme un bon coup d’cidre !

     

    Dans le budget de l’état, on se mord la queue.

    L’état demande aux ministères et aux sinistres de définir leurs dépenses.

    Ensuite, l’état se charge de trouver l’argent.

    Si le ministre est respectueux du président de la res-publica, il sabre de lui-même et sans qu’on lui demande, les prévisions de dépenses.

    Darcos, par exemple, qui est un parangon dans ce domaine, a décidé tout seul qu’il y avait trop de profs, trop de classes et trop d’élèves et que cela rendait le montant de ses dépenses inacceptable.

    Exit les profs, adieu les classes et du balai les élèves !

    Du coup, quelques millions d’euros d’économies.

    Par contre, pour ce qui est des frais de réceptions, des médailles, des voitures, des appartements …. On ne touche pas et même, on profite des économies pour se sucrer.

    Voilà, cela s’appelle le ‘principe des vases communicants’ ou ‘déshabiller Pierre pour saper Paul’ !

     

    Par exemple, le prix du baril de brut ne cesse d’augmenter, mais les taxes prélevées par l’état restent constantes en taux …. Donc augmentent au même rythme. Bien entendu, cela fait exploser les prix des matières premières et des aliments qui sont fabriqués à l’étranger et coûtent la peau des couilles en transport …. Mais reste indispensable si on veut pouvoir garder le contrôle total sur les prix de vente des produits de première nécessité qui, s’ils étaient produits localement, échapperaient aux manipulations des grandes surfaces qui ne pourraient plus établir leurs marges comme ils l’entendent …. Le distributeur doit toujours avoir le contrôle du producteur !  (le consommateur ferme sa gueule !)

     

    Bon, ces quelques principes rudimentaires établis, passons à la suite ….

     

    Le gouvernement brinquebalant ne peut tout de même pas réduire son train de vie. D’ailleurs, notre très aimé président s’est augmenté royalement le salaire afin de montrer sa prédominance sur  les classes subalternes …

    Il en va du prestige de la France, nom de dieu !

    Donc, si on ne peut pas diminuer les dépenses du gouvernement et qu’on est un peu juste en ce qui concerne les prélèvements … il faut diminuer le train de vie du peuple.

     

    Le peuple porte des lunettes !

    Oh ! mais c’est une hérésie !!! le peuple y voit ! le peuple est capable de discernement !

    Allez ! zoup, retirons-lui ses lunettes et observons-le se cogner dans tous les obstacles qu’on met sur sa route ….

    Le peuple  aveugle ne peut plus critiquer ce qu’il ne voit plus.

     

    Le peuple a des dents !

    Mais c’est dangereux, ça ! le peuple peut mordre , même aveugle, il peut encore mordre ….

    Allez, retirons-lui les dents et observons-le bouffer de la bouillie et faire ainsi d’une pierre deux coups car en le privant de dent, on l’oblige à bouffer moins et plus liquide.

    Le peuple édenté perds de sa combativité et devient pusillanime !

     

    Le peuple pense !

    Vite, accélérons la mise en place de programmes débiles à la télé …..

     

     

    Le peuple s’instruit grâce aux écoles et aux profs !

    Mais c’est inouï ! quel besoin a-t-il d’être instruit ? c’est la porte ouverte à tous les abus, à toutes les récriminations ……

    Fermons les écoles et virons les profs …. Le peuple ne s’en portera que mieux !

     

    Le peuple baise et procrée aux frais de l’état !

    Coupons-lui les bourses …. Enfin, dans un premier temps les allocations familiales !

    Sans bourses, le peuple cessera de baiser et deviendra raplaplat !

     

    Le peuple est sain parce que l’état le soigne !

    Zoup ! brisons la SS, et transférons les dépenses aux mutuelles …..

    Le peuple malade ne pensera pas à défiler dans les rues pour faire chier le gouvernement, le peuple malade restera chez lui !

     

    Le peuple reste chez lui payé par l’état !

    Mais c’est inacceptable !

    Ordonnons au peuple d’aller travailler ou de se passer d’allocations chômage …. De toutes façons que le peuple se démerde …..

     

    Et toutes ces économies viendront tout naturellement combler le vide budgétaire nécessaire et indispensable pour maintenir le train de vie du gouvernement.

     

    Je dis, moi, que le peuple devrait réfléchir au moyen de se passer d’un gouvernement qui lui suce la laine sur le dos et le sang dans les artères !

    Si le peuple voulait bien se décider à établir son propre gouvernement qu’il nommerait par des élections démocratique, mettant en place des hommes chargés de défendre ses intérêts et de réaliser les souhaits du peuple, cela nous permettrait de nous débarrasser d’un gouvernement qui travaille contre son peuple.

  • Ablon manque d'ambitions

     

     

     

    Mon programme pour

     

    Ablon demain.

     

     

     

    Je suis fort dépité du programme de l’unique liste de candidature à la mairie d’Ablon.

     

    Si je devais me lancer dans une telle aventure, je n’aurais pas pour objectifs principaux  la fête des vieux et le concours de maisons fleuries, que diantre !

     

    Je voudrais, moi, un Ablon qui soit digne de ses fiers ancêtres qui méritent bien mieux.

     

    Comment a-t-on pu laisser le site de la Nobel sans activité de remplacement ?

    Je voudrais voir s’ériger sur les lieux du drame une nouvelle et dynamique entreprise qui devienne aussitôt le fleuron de la région.

     

    Sur cette base solide et pour accompagner cet essor, je veux voir se dresser les murs de l’Université internationale Française d’Ablon (UIFA) qui accueillera tous les plus grands chercheurs que compte l’hexagone.

     

    Pour nourrir tous ces géniaux cerveaux, il nous faudra bâtir la plus grande bibliothèque internationale Française d’Ablon (PGBIFA) qui contiendra tout ce que l’humanité a créé de littérature et de documents.

     

    Le cerveau ne pouvant vivre sans nourriture terrestre, il nous faudra établir le plus grand complexe hôtelier international Français d’Ablon (PGCHIFA).

     

    Et pour que nos grands chercheurs puissent se détendre, nous créerons la plus grande plage Française d’Ablon (PGPFA).

     

    Et pour que la boucle soit bouclée et que la culture ne soit pas oubliée, nous créerons le plus grand festival international Français de cinéma d’Ablon (PGFIFA).

     

    Voici, mes biens chères concitoyennes et bien chers concitoyens le programme à la hauteur de vos justes ambitions que je veux pour Ablon demain.

     

    Allons z’enfants de la patriiiiiiieeeeeeee …..

  • Prenez connaissance du rapport Attali

     

     

     

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  • Autocratie libérale

     

     

     

    Catherine Tasca

    Sénateur Ps des Yvelines

     

    Pour la première fois à la télé pose la bonne question : pourquoi ?

     

    En effet, le président donne ses instructions :

    -         mémoire des enfants juifs

    -         suppression de la pub sur les chaînes publiques

    -         éclatement de la 3 et revente en lots 

     

    Injonctions non inscrites au programme de l’UMP et données sans préavis, sans concertation et surtout sans motif !

     

    En démocratie, on discute et on justifie les décisions !

     

    En autocratie, non !

     

  • Dis grand père, c'est quoi la France ?

     

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     Bonnes soeurs à la plage

     

     

     

     

    la France est une République indivisible, démocratique, laïque et sociale. Ces quatre termes indissociables définissent des principes qui s’imposent à tous, au premier rang desquels le Président de la République. Or, les déclarations récentes de Monsieur Sarkozy, mêlant ses convictions personnelles et sa fonction présidentielle, portent atteinte à la laïcité de la République.

    La mise en cause de ce principe constitutionnel indispensable à la paix civile est inacceptable. Depuis 1905, grâce à la loi de Séparation des Eglises et de l’Etat, la République assure à chaque citoyen la liberté de conscience, garantit sa liberté de croire ou de ne pas croire et de pratiquer le culte de son choix, de n’en pratiquer aucun ou de pouvoir en changer. Elle permet ainsi de vivre ensemble, dans le respect de chacun, quelles que soient ses origines, ses choix philosophiques ou ses convictions religieuses.

    Dans notre République et notre société multiculturelle, la diversité doit être richesse et non source de conflit. Pour cela, la laïcité, assurant l’égalité en droit des citoyens dans le respect des lois de la République, permet à la fois l’expression du pluralisme des convictions et la recherche de valeurs communes pour construire une communauté de destin.

    Dans un monde aujourd’hui global et de plus en plus complexe, où se multiplient les voies d’accès à l’information et aux connaissances, et où explose la médiatisation des évènements et de la pluralité des représentations du monde, seule la laïcité permet l’émancipation de tous en favorisant le libre accès au savoir et à la culture et le discernement de chacun pour un libre choix de vie, par une démarche rationnelle et critique faisant toute leur place au doute, à l’imagination et à la créativité. C’est pourquoi, les organisations et personnalités signataires s’opposeront à toute tentative qui mettrait, de fait, en cause la laïcité par une modification du contenu de la loi de 1905. A l’heure où nos concitoyens éprouvent des difficultés et des inquiétudes croissantes, elles les appellent à promouvoir la laïcité comme une exigence partagée avec la ferme volonté de bâtir ensemble une société où la justice sociale assurera, quotidiennement, pour toutes et pour tous, la liberté, l’égalité et la fraternité.

    Associations signataires :

    Ligue de l’enseignement, Grand Orient de France, Fédération nationale de la Libre Pensée, DDEN, CAEDEL, Comité Laïcité et République, Union Rationaliste, Le chevalier de la Barre, Ligue des Droits de l’Homme, EGALE, FCPE, CNAL, Syndicats de la FSU, Syndicats de l’UNSA-Education , FERC-CGT, SGEN-CFDT, UNEF, UNL, CEMEA, EEDF, FGPEP, JPA, Francas, Solidarité Laïque, Mission Laïque, GRAP-Cahiers Pédagogiques, UFAL, CNAFAL, Regards de Femmes.

    http://www.laligue.org/

     

  • Les fantômes de l'histoire





    L'Histoire est comme une guitare,

    on lui fait jouer tous les airs que l'on veut !  

    (dixit Driout)


    A condition de disposer d’un capodastre !!!!!

     

    L’histoire est une putain qui ne se souvient que de ceux qui lui ont fait des enfants dans l’dos !

    L’histoire tortille du cul pour attirer le badaud !

     

     

    J’ai vu un fantôme, ce soir, à la télé …. Celui de DSK, directeur général du FMI, grand émissaire du capitalisme libéral et de la mondialisation ….. il aérait son suaire dans une réunion du PS ….. quand on est de pure race, on bouffe à tous les râteliers car après Washington, il faudra bien trouver un autre logement de fonction !!!!!

     

    Je ne lui souhaite pas la mort …. Mais s’il pouvait juste disparaître !

     

     

  • Le triomphe de la bureaucrassie.


     

    Vous avez remarqué que je ne suis pas très agité en ce moment !

     

    C’est que je prends mon nouveau métier au sérieux et que je prépare l’avenir pour mieux vivre l’instant présent futur.

    Oui, c’est vrai, à force de me projeter, je termine plus ou moins dans le mur. Bof ! j’ai la tête dure, comme tous les Bretons !

     

    Cette histoire de notre exposition c’est un changement important de notre vie quotidienne.

    C’est une motivation sans égale et un projecteur qui nous donne de jolies couleurs.

    Mais le revers de la médaille, c’est le possible ‘floc’ de notre travail, une remise en question, une nouvelle fois, des valeurs appréciées des acheteurs de croûtes et de notre habileté à répondre à ces valeurs.

    A contrario, un succès impliquerait à plus ou moins long terme une production simili industrialisée et consistant en la répétition itérative de la ou des œuvres recherchées.

    Oui, il y a de quoi se prendre la tête dans un étau et se la serrer jusqu’à ce que ces vilaines pensées en soient expurgées.

    Hélas, j’ai la tête dure, comme tous les Bretons et je risque fort de péter mon étau plutôt qu’autre chose.

     

    Vous ne trouvez pas que la philosophie c’est, avant tout, l’art de rester jeune ?

    Non, c’est pas ça ….. je ne me souviens plus très bien de la formulation de Onfray ?

    Mais qu’importe … l’essentiel c’est de se lever le matin et se coucher le soir.

     

    Oui, vous avez raison, je dérive insensiblement vers le thème de mon billet d’humeur.

     

    C’est que je vois, à la télé, entends, à la radio, des intervenants de plus en plus nombreux, de plus en plus présents qui, par leur dialectique et leur vocabulaire, me rappelle étrangement les bureaucrasses que je côtoyais quand je traînais mes savates dans les arcanes de FT (France Telecom).

    J’avais atterri dans ce sanctuaire de dinosaurus-rex  à la suite d’un recrutement rocambolesque voire abracadabrantesque.

    Disons, pour résumer, que le recruteur avait conclu l’entretien sur le constat que je finirai bien par servir à quelque chose dans cette boîte surréaliste.

     

    Dès le premier jour, j’occupais mon temps à ne rien faire.

    Il va me falloir, me dis-je, bien du courage si je veux tenir un peu en attendant de trouver autre chose ….

    Et puis, au bout d’une semaine à errer dans les couloirs entre le bureau nommé ‘open space’ et la machine à distribuer des cafés dégueulasses, le chef finit par remarquer cette nouvelle recrue à l’air égaré et après m’avoir demandé de lui rappeler les éléments essentiels de mon parcours professionnel, il conclut que je serais l’homme de la situation pour classer les documentations qui s’entassaient en vrac dans trois grandes armoires en fer teinté de gris triste et moche.

    J’avais quand même quarante six ans, c’était un peu difficile de repartir de zéro.

     

    Le directeur, lui, avait eu l’idée saugrenue de lire mon CV et je fus bientôt convoqué dans son grand bureau cossu.

     

    C’est comme ça que je me suis retrouvé bombardé directeur technique.

    Cette fonction me conférait l’extrême privilège de participer aux comités des directeurs.

     

    Et c’est ainsi que j’ai appris un nouveau métier.

     

    J’ai en effet compris rapidement que la fonction de direction tient dans un concept très limité qui est celui qui consiste à survivre.

    Un comité de direction à la Française a un ordre du jour très vague et jamais respecté.

    De plus, il est planifié à une heure de début qui est toujours repoussée et une heure de fin sans fin.

    Aux premiers comités, je venais avec mes dossiers et des arguments techniques détaillés pour présenter l’activité de mon service et démontrer les besoins en ressources.

    Je fus surpris de constater que les autres venaient les mains vides et parlaient de tout sauf de leur service.

    Bien entendu, en tant que nouveau au comité, je fus la cible de tous les autres directeurs qui s’acharnèrent à affirmer sans le moindre souci de début de preuve que leurs services subissaient la carence du mien.

    Le plus surprenant de tout fut que, bien que personne ne puisse être dupe du fait qu’après une seule petite semaine de direction du service le plus désorganisé il ne faille pas s’attendre à un miracle, le directeur sembla apporter tout son crédit aux plaintes de mes confrères.

     

    Lorsque vint mon tour de parole, sans rien demander à personne ni me préoccuper des infamies prodiguées à mon égard, j’allais au grand tableau et je commençais à expliquer les problèmes techniques qui rendais le projet instable et voué à l’échec, appuyant chacun de mes arguments par des schémas techniques et fonctionnels qui laissèrent tout le monde baba.

    Sans attendre les applaudissements  (ni surtout les coups), j’enchaînais sur les actions à entreprendre pour résorber la désorganisation générale et reprendre la main pour que tout le monde se retrouve sur pied.

    Cette réorganisation entraînait des bouleversements importants sur les méthodes de travail et la mise en place de communications automatisées entre les services afin de faire cesser le petit jeu des « c’est pas moi c’est l’autre » alors qu’aucune trace de circulation de l’information n’était tenue.

     

    Tout ce déballage s’étant déroulé dans le plus grand silence en raison de l’effet de surprise que j’avais surexploité, il s’en suivi après quelques minutes de silence estomaqué un vacarme soudain et agité.

     

    J’avais eu l’impudence de ne pas respecter la règle du jeu dont j’ignorais tout.

    Je m’étais attaqué à tous les autres directeurs sans distinction d’aucune sorte.

     

    Après que les cris se soient quelque peu apaisés, le directeur qui était resté silencieux pendant toute cette agitation se leva ….. créant un nouveau silence et lança à l’assistance :

    « Quelqu’un a-t-il un autre plan ? »

     

    Bien sûr j’ai réussi à remettre tout en ordre dans la société et à faire de notre troupe une référence pour les autres sociétés du groupe ….. mais ….. dès la fin de cette réunion historique, les directeurs s’étaient ligués pour obtenir ma tête et pour cela, n’hésitèrent pas à dénoncer dans les plus hautes sphères du gouvernement le laxisme bolchevique dont le directeur général avait fait preuve en m’accordant sa confiance.

     

    Il leur fallut deux ans pour parvenir leurs fins. 

     

    Il existe dans ces grands groupes Français, une tradition de solidarité de caste qui surpasse encore la tradition de se briser les uns les autres. Quand c’est toute la caste qui est menacée, les alliances se reconstituent jusqu’en haut de la pyramide.

     

    Mais avec moi, ils étaient tombés sur un os véritable et lorsque le directeur général fut démis et qu’on me proposa une nouvelle fonction moins exposée …. J’étais déjà loin et je les ai abandonnés à leurs pratiques cannibales.

     

    Et tout ça remonte en ce moment !!!

    J’y ai pensé dès que j’ai entendu les premiers discours va-t-en guerre de notre bon président enamouré.

    Et j’y pense à chacune des interventions de l’un ou de l’autre membre d’un grand ministère ou du porte parole de l’Elysées et même de certains journalistes très proches des rouages grippés et rouillés de l’état.

     

    Leurs attitudes bravaches, leurs déclarations dénuées de tout fondement, de toute preuve de leurs affirmations gratuites et indigentes …… les inflexions crispées, les regards torves, les silences gênés, les marches arrières à marche forcée sur les promesses intenables et auxquelles les Français ont bien voulu croire comme des ovins avinés, le pouvoir d’achat qui n’intéresse plus personne, la police de proximité, la poudre à joues de Clara dans les yeux des Français et des journaleux, la justice traînée dans le ruisseau, la chasse aux clients douteux  ….  Tous les signes sont là !

     

    Il accumule les ‘jalouseries’ des barons prétentiards et privilégiés et les envies  de toutes les strates de l’état sur sa petite personne et j’imagine sans mal la cabale qui se prépare à son encontre ….

     

    Tout cela finira dans une apothéose politicodramaticomicopsychédélique.

     

     

     

     

     

     

     

  • Show must go on

     

     

     

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    Show must go on

     

    Nicolas fait son show à la télé !

    Bedos et Devos sont largués ….. il fait rire bien plus et bien mieux que ces deux pitres sans talents.

     

    Jeux de mots, poses, grimaces, syllogismes, doubles vérités, défis goguenards et sans risques …..  tout est bon pour amuser son public fait de niais qui posent les questions attendues ….. entendues.

     

    Allez, la démocratie de guignol est en marche …. Mais jusqu’à quand ?