En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Monsieur le ministre de la culture de la France, monsieur Frédéric Mitterand, cher Frédo,
Vous venez de décerner le titre de « chevalier des arts et des lettres » à madame Gilbert et monsieur Anthony.
Pour cette raison, je crois judicieux de porter à votre attention qu’ils ne sont pas les seuls à mériter votre reconnaissance.
Je vous signale mon poisson rouge préféré que j’ai appelé Jojo (car il est joli) et qui a bien du mérite à vivre dans la mare au milieu de ses congénères et la compagnie des grenouilles, tritons et autres dytiques.
Je pense que la médaille des arts et des lettres serait du plus bel effet sur sa poitrine.
Quand aux autres mérites dont il montre les vertus, ils ne sont en rien inférieurs à ceux dont ont fait montre dans leur vie la dame Gilbert et le sieur Anthony.
Je sais que vos services diligents auront à cœur de remonter vers vous cette information capitale et que vous accorderez à ma requête le meilleur accueil.
Croyez, monsieur le ministre de la culture de la France en ma plus profonde insolence, en ma plus grande indignation (c’est à la mode) et mon immense dédain !
Quand on est capable de décorer des ânes, il n’est pas idiot de décorer les poissons rouges aussi.
Tout compte fait, ma saynète ne sera pas présentée au festival du cinéma russe de nov. 2011 .... trop subversif ...jugez-en par vous mêmes.... :
ET en voici le texte :
Les mouettes d’Etretat.
Saynète à lire par 4 comédiens assis.
(Librement inspiré de Tchékhov)
Bruitage :cris de mouettes.
On peut ajouter un fond sonore type balalaïka !
Accessoires : mettre des pancartes devant chaque acteur avec son nom en grand. Préparer des panneaux avec les noms évoqués qu’Oleksandre montrera chaque fois qu’il en parlera.
Personnages (doivent prendre ou simuler un accent – russe si possible) :
Les4 assis :
VassilliLe père. Cosaque à la retraite qui cultive l’art de ne rien foutre.
DatchayaJeune fille au pair née au Boukistan qui pleure ses parents morts par les mains des Prozacks (terribles soldats sanguinaires et sans pitié) Vassilli l’a adoptée et la considère comme sa fille.
IgorLe fils vit des rentes de son père
OleksandreEcrivain de théâtre amoureux de Datchaya.
Autres (voix off ou évoqués)
Vannia (oncle Vannia, parti faire la guerre au Boukistan pour libérer le peuple opprimé)
Macha (chiromancienne maîtresse de Vannia, qui a prédit le retour du Tsar qui se trouverai à Los Angelès)
Irina : Comédienne star des pièces de Oleksandre Amoureuse d’Oleksandre et de Datchaya
PaulinaFeue lafemme de Vassilli, et la mère d’Igor
Le thème de la pièce :
Un après midi pluvieux, Vassilli, Datchaya et Igor sont réunis pour entendre Oleksandre lire sa toute dernière pièce de théâtre.La lecture est faite sur un ton très lent et très solennel … les protagonistes lisent les dialogues de leur propre personnage.
Datchaya : La saynète que nous allons lire pour vous ce soir s’intitule :
« Les mouettes d’Etretat »
elle a été écrite par Yfig sur une inspiration libre de la pièce de Tchekov.Attendez la fin avant d’applaudir !!!
Les costumes ne sont pas fournis et les décors ont été égarés par les 3 mousquetaires : François, Yves et Jérôme.
Silence ………….. Cris des mouettes ………………………………
Igor : entends-tu Datchaya ?
Datchaya : Da Igor.
Oleksandre : la marée monte.
Datchaya : la mer chante.
Silence ….Puis le cri des mouettes ….
Vassilli : les mouettes rient et crient.
Silence
Igor : père, pourquoi nous as-tu fais venir ?
Vassilli : mes chers enfants, je voudrais que mon ami Oleksandre nous lise sa dernière pièce de théâtre. Oleksandre, tu veux bien nousfaire l’honneur ?
Oleksandre : je devais la relire …. La corriger.
Igor : S’il te plaît, Oleksandre, lis là nous !
Oleksandre : je ne lui ai même pas donné de titre !
Datchaya : et pour moi, tu la lirais ?
Oleksandre : pour toi, oui, je ferais tout.
Vassilli : alors vas’y !
Oleksandre (sortun cahier cherche la pageles diverses répliques seront lues par les protagonistes) : Voici ce que j’ai écrit :
Vassilli parle tout seul, plongé dans ses pensées il a oublié que Datchaya est près de lui, il dit :
« Où es-tu Vannia, mon cher frère parti combattre les Prozacks au Boukistan pour la liberté et l’honneur de notre peuple ? »
« Quand reviendras-tu frèrebien aimé ? »
Sa fille adoptive, Datchaya, lui répond et cela le fait sursauter !
« Oui père, moi aussi je suis impatiente de revoir mon oncle, ce cher Vannia ! »
Datchaya : (elle s’efforce de ne pas lire … et d’être naturelle) Tu étais là aussi, Oleksandre ?
On entend les mouettes …
Oleksandre (ignorantDatchaya il reprend sa lecture) :
Le père, Vassilli, regarde sa fille et lui dit :
« Ne pleure pas ma chère fille, mon frère, ton oncle, s’en sortira, je le connais, il s’en est toujours sorti, c’est Ulysse, il est très rusé etMacha, Macha la magicienne et maîtresse de ton oncle lui a prédit un grand destin. »
Datchaya interroge son père :
« Lui a-t-elle lu les lignes de la main ? »
Son père putatif répond à sa fille :
« Ma fille, Macha a lu les lignes de la main de mon frère et bien plus ….. »
La fille, un peu choquée :
« Oh ! père qu’insinues-tu ? »
Vassilli ne répond pas tout de suite mais après un silence, il reprend :
« Il vengera l’honneur de tes parents, il tuera le Prozack qui les a assassinés et ramènera sa tête ici. »
Datchaya pose sa tête sur l’épaule de son père. So frère, Igor entre dans le salon, il tient une mouette morte dans une main et son fusildans l’autre il referme la porte de sa deuxième main. Il s’adresse à son père et sa sœur putative en levant la mouette :
« Ce soir, Irina nous fera une bonne soupe de mouette. »
Mais la mouette s’envole en criant …..cris de la mouette ! Igor est dépité, il se contente de dire :
« Ce soir, Irina nous fera une bonne soupe d’orties. ».
Le père a une pensée émue pour sa femme Paulina décédée l’an passé assassinée par les Prozacks lors d’un voyage au Boukistan. Il se lamente :
« Si ma chère épouse Paulina était encore parmi nous, elle nous aurait fait cette bonne soupe aux taupes dont elle gardait le secret ! »
Sa fille Datchaya s’adresse à lui avec amour et tendresse :
« Père, je vais essayer de retrouver la recette de cette bonne soupe si Igor veut bien aller tuer quelques taupes sur le bord de la falaise. »
Cris des mouettes …
Vassilli : (essayer d’éviter de lire pour montrer la rupture) Où es-tu allé chercher ça petit père Oleksandre ? Paulina n’a jamais fait de soupe aux taupes !
Oleksandre : En fait, je pensais à ma propre mère, Marina Svetlana Korguiskaya Petrovna Alexandrovitch Loubrovski, elle me faisait toujours une très bonne soupe de hérissons, mais j’ai changé pour des taupes car ça fera plaisir à Yfig !
Vassilli : Je suggère que tu enlèves ça de ta pièce, Yfig n’en mourra pas !
Datchaya : D’ailleurs, il nous fait dire tant de stupidités …..on ne va tout de même pas lui cirer les pompes en sus !
Cris des mouettes …
Igor : J’irai bien tirer quelques mouettes, moi !
Oleksandre : ça pourrait nous faire une bonne soupe pour ce soir !
Silence …..Cris des mouettes …
Oleksandre : Puis-je reprendre la lecture de ma pièce ?
Vassilli : mais oui, petit Olek, reprends, je t’en prie !
Oleksandre r (reprend sa lecture …)
Igor, le frère de Datchaya, le fils de son père Vassilli sort avec son fusil en lançant par-dessus son épaule :
« Je vais tuer quelques mouettes pour ce soir … »
Cris des mouettes …
Le père est inquiet car la chasse aux mouettes est interdite en cette saison et de plus, cette chasse est très dangereuse car elle se pratique en haut et sur le bord à pic des falaises d’Etretat. Son fils est déjà loin, mais il ne peut s’empêcher de lui recommander :
« Sois prudent mon fils ! »
Puis, se confiant à Datchaya, il dit :
« L’an dernier, pas moins de cinq chasseurs de mouettes ont trouvé la mort en tombant du haut de la falaise, on appelle cette région ‘ la côte d’Albaâtre ‘, elle va du Havre jusqu’à Dieppe et, à Fécamp, on peut visiter la Bénédictine qui est un monument hideux et présomptueux où l’on vend de l’alcool blanc sucré qui fait des trous dans l’estomac, les boyaux et les godasses quand on pisse et dont le goût … »
Datchaya : Si ça c’est pas des grosses conneries à la Yfig, je veux bien être pendue par la langue !
Cris des mouettes …
Igor : Faut avouer que là, on se croirait dans un car avec le guide pour touristes ignares !
Cris des mouettes …
Vassilli : Sautons ce passage et laissons Oleksandre finir de nous lire sa pièce !
Oleksandre : Excusez-moi, je n’avais pas vu qu’Yfig s’était permis de modifier mon texte …. Ce tyran dilettante ne perd rien pour atteindre son tour de piste dans les étoiles ! (il reprend sa lecture …)
Macha entre dans le salon où le thé fume, elle dit, essoufflée (c’est Oleksandre qui dit, essouflé) :
«Je l’ai lu dans mon bortsh, le futur Tsar du Boukistan vit à Los Angelès Californie.
Je rentre de Pénisograd, la capitale du Boukistan, il y a le feu au lac et les Prozacks refusent de se laisser tuer, ils résistent avec la volonté du diable et chantent des chants obscènes pour que nos braves soldats se bouchent les oreilles pour ne pas entendre ces vulgarités sans nom et du coup, ils ne tiennent plus leurs fusils et se font massacrer comme des taupes dans un ball-trap !!! »
Datchaya : Mais c’est du grand n’importe quoi !!!!!!J’en ai marre, je me casse ! (elle part)
Vassilli : Si Datchaya s’en va, je m’en va aussi ! (il part aussi)
Igor : et pourquoi je resterais, moi ? (il part à son tour)
Oleksandre : bon, c’est pas grave, tant qu’il reste des spectateurs, je continue ma lecture ….
Vannia, le frère de Vassilli, l’oncle de Datchaya et d’Igor est-il sain et sauf ?
A-t-il réussi à échapper aux terribles Prozacks sanguinaires et sans pitié, armés jusqu’aux dents par la société Lebelde Montluçon, les chantiers de la DCN à Cherbourg et à Brest et les usines de Dassault de Clamart et Issy les Moulineaux ?
A-t-il su se montrer suffisamment rusé pour déjouer tous les pièges qui lui ont été tendus … retrouvera-t-il la tranquille villa d’Etretat et les cris des mouettes ?
cris des mouettes ….
Pourra-t-il encore courir sur la falaise avec son chien et son neveu Igor pour pourchasser les mouettes ironiques et chiasseuses ?
Une bonne quarantaine avec un traducteur aussi indiscipliné que ses congénères. Ils voulaient qu'on aille faire des photos depuis la table d'orientation de Ste Adresse ....
Il m'a fallu me fâcher très fort pour qu'ils comprennent qu'ici, le maître, c'est moi ..... et personne d'autre !
Ca devait être une lubie d'un retraité de la stasie et le kgb sont sur un bateau où on les voit par les hublots .... marins des marinades (maman les p'tits bateaux !)
AH ! la bénédictine, sont petit musée des horreurs qui puent le moisi, son alcool de betterave à 50° coupé à la mélasse et son palais roccoco si frais dit !!!!!
Je ne parviens pas à m'y faire, c'est plus fort que moi !
D'autant que ça louange la volaille religieuse et tout ses vices agencés exclusivement sur l'argent de cette liqueur qui pourrait, si on n'y prenait garde, faire des trous dans le jean le plus solide !
Je n'en bois pas !
Je n'en bois plus !
La dernière fois que j'ai essayé, j'ai troué mon slip, mes mules et la flore de ma fosse sceptique s'est échappée en courant et hurlant des tas d'insanités que mon éducation ne me permet pas de rapporter ici ..... mes lectrices adorées s'en trouveraient, à juste titre, choquées.
Ils ne sont pas très gais, les ruskoffs !
Déjà au festival du cinéma russe de Honfleur, tous les ans, j'en vois avec des mines renfrognées .... je mettais ça sur le compte du froid et de la neige, mais même sous le soleil ils tirent des tronches pas possibles !!!
Les traducteurs voulaient qu'on les emmène faire des photos depuis la table d'orientation de Ste Adresse .... certainement une lubie d'un retraité de l'agence stass et kgb sont sur un bateau sans rames ni raison ...
Ils voulaient des histoires normandes ....
Je leur ai donc raconté mes souvenirs d'enfance dans notre bon vieux patois local que m'apprirent une fermière particulièrement délurée et une vache à lunettes ...
Cré vains gnieux ! n'ont rien bité ces cyrilliques de mes deux !
è pourtant pas compliqué nout' cauchois !
Y'n'font aucun effort et pis c'est tout !
Bon, je leur ai échangé des francs d'avant l'euros contre des roubles d'avant la révolution bolchevique et un russe blanc est devenu tout rouge quand je lui ai dit
"Tovaritch spaciba dada dire la dada Dali !!!!!"
Il paraît qu'en russe c'est une insulte très vulgaire voire grossière !!!
L'AMF disposera désormais d'un pouvoir de transaction. Toutefois, la procédure de transaction est exclue dans les cas les plus graves (tels que les abus de marché et la diffusion d'une fausse information lors d'une offre au public de titres financiers), et elle ne concerne pas les infrastructures de marché. Les décisions liées à la composition administrative peuvent être portées devant le juge judiciaire selon les voies de recours normales.
Quand on vous le dit :
Sans justice, pas d’injustice !
Les banques échappent à la justice ordinaire et tout comme Chirac en son temps, peuvent faire négoce de leurs responsabilités payées par le stupide contribuable.
Diffusons, diffusons massivement auprès de tous les relais de vingt-sept pays de l'Union
Européenne, il en restera bien quelque chose
Ma réponse :
Bonjour à tous,
Ben oui, et ce n'est pas le seul scandale !
Savez-vous que les parlementaires et TOUS LES FONCTIONNAIRES européens ont un statut privilégié ?
Ce qui est dit ici pour les retraites est vrai aussi pour les salaires (il ne paient pas d'impôts, par exemple) et ils ont un voyage aller-retour en classe affaires par semaine et une chambre 4 étoiles et un véhicule de fonction avec chauffeur ..... et des frais de bouche ..... etc .........
Ce n'est pas un scandale, c'est le retour tout simplement au système féodale ..... et ça n'est pas d'hier, ça existe depuis que l'europe existe et l'europe existe pour ça et pour eux, les nouveaux seigneurs !!!!!
Mais quel pouvoir avons nous de lutter contre ça ?
Ils sont élus par 20 % des électeurs européens (80% d'abstentions ou de votes nuls), autrement dit, ils s'élisent eux mêmes et entre eux !!!!!
C'est bien d'en parler, je vais mettre ça sur mon blog (lu par une centaine de personnes tous les jours .....) et ça ne sera pas la première fois que je dénoncerai ce système purement féodale ..... mais qui entend ???? qui écoute ???????
J'ai le triomphe de plus en plus modeste. A quoi bon répéter mes mérites ?
Et puis :
Métaphoriquement vôtre. Je suis sur un petit nuage quand la pensée se fait plus légère que le vent.
Ou encore :
Si la poésie est le langage de la passion alors j'ai peur qu'on ne doive bientôt écrire un livre parlant sur le déclin de la poésie.
La poésie ou l'histoire d'un désenchantement occidental.
Ou bien :
Que je sois un excentrique nul n'en peut douter mais enfin un excentrique à froid c'est toute la différence !
Heureusement, il finit par se résoudre à nous livrer l’une de ses profondes pensées dont il a le secret et qui font qu’on lui pardonne ses incartades :
Le mécano de la vie est éblouissant parce qu'il est tout le contraire d'un mouroir orthographique. On pourrait croire qu'avec un alphabet aussi simple que celui de l'ADN initial on n'arriverait qu'à des formules extrêmement répétitives, il n'en est rien, les cellules se forgent une mémoire créative si l'on peut dire. Elles se métamorphosent selon les besoins du lieu et du moment. Les cellules souches pluripotentes sont un bon exemple dans la polyvalence du vivant. La mémoire cellulaire est plastique et n'est jamais une limite absolue, juste un frein sur lequel on appuie quand on en a besoin. Tout est possible, mais pas n'importe quoi ... sauf peut-être avec les cellules cancéreuses qui s'emballent toutes seules et où la mémoire devient tristement répétitive.
On dirait de la poésie en prose mais toujours prosopopée !
Je vais vous dire, moi, ce que je pense de la poésie !
J’ai courtisé (je suis un grand courtisan, tous les amis et mes proches vous le confirmeront) les associations, les amateurs, les concours, les éditeurs de poésie ……. Tout ce que j’ai lu ou entendu (à de rares exceptions près) c’est de la guimauve pour vieilles érotomanes en manque de sirop de sperme pour mettre dans leur thé (just a cloud, please !)
C’est toujours des histoires niaiseuses (quand il y a histoire …) !
Extrait :
A Camille, à travers le miroir...
Plantée là sur ton derrière .... de quoi as-tu peur ?
Le doigt sur l'interrupteur ....... de quoi as-tu l'air ?
Ses ardeurs te désertent, tu restes le coeur en rade
Une ride sur ton front, vous n'avez rien à dire
Erosion du temps passé, tu rodes et lui dort.
Trop de soupçons, trop de soucis, tous(sic)ces serments .....
Etc ...... il y en a toute une tartine à l'avenant ......... J'ai ramassé ce torche-cul dans les greniers à sel de Honfleur .... où des spectateurs éberlués et indigents ont écouté ces conneries sans broncher !
Plantée là sur ton derrière ....
Le doigt sur l'interrupteur ......
Moi, je dis que ça me remplit de stupeur !!!!!
Et si vous avez suffisamment de curiosité pour vous balader sur les sites des pouett pouett, vous en lirez des tombereaux de ce genre !
Dans l’imagerie populaire, le poète est une espèce de dégénéré assisté qui vit la tête dans les nuages et le cul dans le réfrigérateur (sans parler du doigt sur l’interrupteur !)
Tout ce qui ne dégouline pas de bons sentiments et de phrases guimauve ne saurait être retenu comme poésie.
Villon ! ?
Ah ! mais c’est pas pareille !!!
Villon, tout le monde connaît son nom et reconnaît ses mérites de poètes, mais personne ne l’a lu ! Quand à ceux qui l’ont lu, ils n’y ont rien compris !
Ruteboeuf n’arrive pas à la semelle de Villon, bien qu’il soit excellent ! D’ailleurs, personne ne sait qu’il a existé !
Non, le poète par excellence, c’est Rimbaud, Baudelaire, Carla Bruni, doc gynéco, Adamo, Lucien Mécano …. Bref ! tout ces loquedus qui transpirent la sueur du mot minable à prix d’or !
Rimbaud, y’a quelques trucs qui ne sont pas mal du tout ….. mais Baudelaire, quelle tâche !!! auto édité et promu par l’aïeul de Séguéla le faiseur d’anges médiatiques dans sa petite maison dans la prairie de Neuilly !
Allez, je m’éteins là, j’ai trop de mal à penser à ce marigot de business men de la poésie Mac Do !
Si ma boule de cristal marche toujours aussi bien ...... quand Sarkozy verra dans les sondages qu'il va perdre les présidentielles, il déclarera la guerre ..... à n'importe qui, mais il déclarera la guerre, ce qui aura pour effets :
- de remettre sine die les élections
- de lui donner les pleins pouvoirs
Et là, je vous raconte pas ......
Les retraites ......................... à la poubelle
Les syndicats ........................ à la décharge
Les juges et la justice ............ au dépotoir et à la botte
Les journalistes ...................... six feet under …. Etc ……
et tout à l'avenant et sur les radios, vous n'entendrez plus du matin au soir et du soir au matin que des nouvelles gentillettes, des exploits admirables de nos troupes et de son superchef Sarko et des chansons de Carla .....
Attention !Comme toujours quand on généralise, je m’attaque à des systèmes. Mais je connais personnellement des personnes qui croient dans leur syndicat et le défendent avec convictions et sincérité.
Ils reconnaissent eux-mêmes une « certaine » dérive !
Je dirais plutôt une dérive certaine !
A ceux-là, qui font un travail digne et donnent le meilleur d’eux-mêmes à leur syndicat, je leur demande de me pardonner mes excès ….. c’est pour la bonne cause !
Après la seconde guerre mondiale, les syndicats défendaient les ouvriers dans leurs revendications légitimes.
Puis les syndicats se sont organisés, structurés et les syndicalistes sont devenus des permanents surprotégés et surpayés.
Désormais, les syndicats ne représentent plus qu'eux-mêmes, i.e. les permanents et leurs privilèges mesquins.
Il est donc devenu primordial, pour la sauvegarde de leurs intérêts personnels de siéger dans un maximum de 'machins' et de défendre becs et ongles le système en l'état .... il y va de leurs survies ....... !!!!
Les ouvriers ?
Ils ne savent pas ce que c'est car, comme les acteurs, les chanteurs, les sculpteurs, les peintres .... hein ? ! Ah bon ! ... non, pas les peintres .... et pourtant ..... ils se passent le siège de père en fils ..... et les fils .... ils en connaissent quoi du travail, de l'usine, de la chaîne, du marteau, de la truelle et de la colle ?
Ils n'en savent rien, ils n'ont jamais porté un seau ni un balai, ils ne savent pas le goût de la sueur au front, le mal du cal au creux de la main, le poids d'une auge ou le bruit d'une égoïne .....
Les fils, ils connaissent le bureau chauffé l'été, air conditionné l'hiver (ou son contraire), les réunions avec les employeurs sympas qui leur glissent des petits billets dans la main sous la table (faut savoir garder les distances et une certaine élégance !).
Les fils se tripotent et vont au resto tous frais payés et tapent dans la caisse puisqu'ils en sont les gardiens et comptables (formation dont ils n'ont guère besoin pour reconnaître un billet de 100 d'un billet de 500).
Les fils connaissent les camps de vacances du CE avec bar à volonté pour les cadres du syndicat, appartement réservé toute l'année et bagnole de fonction ....
Les fils ..... ben se sont les nouveaux patrons, les patrons du syndicat qui sous paie ses employés ..... quand il ne trouve plus de camarades assez cons pour le faire bénévolement !!!!
Il suffit de jeter un œil distrait et distant sur les infos à la radio et une oreille compassionnelle à la télé, quelques minutes par jour, pour comprendre que les syndicats jouent désormais le rôle pas très reluisant de tampon entre le gouvernement et les travailleurs.
Mais, j’y pense ! c’est même encore pire que ce que je dis puisque le mec de l’union patronale de la métallurgie a reconnu que les millions disparus des caisses du syndicat patronal ont servis à graisser la patte (il dit huiler) des syndicats salariés ….. mais les salariés, eux ….. ils n’ont eu droit qu’aux papiers gras !!!!
Que disent les syndicats du pouvoir d’achat ….. il faut savoir se serrer la ceinture !
Que disent les syndicats des taxes exorbitantes sur les produits pétroliers …… il faut savoir rester solidaires ( ??)
Que disent les syndicats des retraites des vieux ……. Qu’ils crèvent, et ils ne penseront plus à se plaindre !
Que disent les syndicats des allocations familiales …… arrêtez de forniquer bandes d’obsédés !
Que disent les syndicats des frais de bouche de madame Rachida Dati ……. Il faut bien qu’elle mange !
Etc …..
Mais j'arrête de taper sur les syndicats ...... j'y passerai le reste de l'année que je n'aurais pas tout dit .....
Et je risque de passer sous silence les associations et leurs magouilles directement copiées sur la stratégie syndicale ..... elle-même calquée sur les partis politiques .....
Se faire élire ! là est l'essentiel .... ensuite ...... à nous la galette !!!!!!
Attention .... démocratie en marche ...................... à reculons !!!!!
D’après toi, quelle est la différence entre un rêveur et un Prince ?
Le rêveur croit aux bobards du Prince !
Non, les Michelin ne sont pas les anges que tu croies, ils n’ont pas bon sens rassis et se laissent volontiers entraîner dans de drôles de businesses pour peu qu’on les flatte dans le sens du pneu.
Les Michelin vivent dans des châteaux et si les bureaux sont d’allure spartiate, c’est parce qu’ils n’y mettent jamais les pieds.
Les bons employés chez Michelin sont d’abord la proche ou lointaine famille, les enfants des cadres et ceux qui lèchent bien.
Absolument rien d’original !
La consolidation mondiale se fait en Suisse, c’est dire !
L’entreprise aime les employés qui travaillent 200 heures payées 35.
Le paternalisme provincial est ce qu’il y a de plus horrible, de plus attentatoire à l’intégrité morale des individus qui se sentent les morveux des patrons et n’osent pas penser par eux-mêmes.
J’y ai travaillé un mois, je sais de quoi je parle !
Le directeur de projet (un monsieur ‘de’) exigeait que les réunions se tiennent le soir après 21 heures … parce que lui, dans la journée, il était au golf !
Ma chef avait 22 ans et beaucoup de dents …….. mais elle ne supportait pas que je ne sois pas divisible par trois à la même heure !
Désolé de casser tes beaux rêves de patrons bien propres sur eux ….. quand à la politique, je te souhaite d’aller sur place voir par toi-même comment cela se passe !